Le socialisme rend-il intolérant et peu généreux ?

L’étatisme rendrait-il intolérant et peu généreux ? C’est ce que disent des études sociologiques au moins. Redécouvrez cet article d’archives, paru initialement en 2011.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Intolerance will not be tolerated (Image libre de droits)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le socialisme rend-il intolérant et peu généreux ?

Publié le 26 décembre 2015
- A +

Les personnes de gauche et, plus généralement, les interventionnistes de tout bord, sont les premiers à revendiquer les valeurs de tolérance et de générosité. En particulier pour cette dernière valeur, le fait de vouloir utiliser l’État à des fins sociales est présenté comme gage de générosité. Les politiques sociales sont bonnes par nature, les autres égoïstes. Pourtant, comme le montrent les études récentes, ce sont les gens de gauche – ou, on pourrait préciser, les étatistes – qui sont les moins tolérants et les moins généreux.

L’intolérance, une valeur de gauche ?

« L’intolérance est une maladie contagieuse car elle contamine toujours ceux qui la combattent » disait Raymond Aron. La phrase pourrait s’appliquer à la gauche française qui a fait de la lutte contre l’intolérance un de ses chevaux de bataille. Pourtant, à en croire Anne Muxel, sociologue et directrice de recherches au Cevipof, cette gauche se révèle largement moins tolérante que la droite.

Anne Muxel a mené une étude sociologique pour voir comment les gens de droite et de gauche réagissaient face à des personnes proches ne partageant pas leurs idées. Le constat a été sans appel : les personnes se disant de droite se montrent beaucoup plus tolérantes que celles se déclarant de gauche. Ce qui explique cette plus grande tolérance de la droite, c’est sa culture de la liberté, et donc l’influence libérale, à en croire Anne Muxel dans son ouvrage Toi, moi et la politique, amour et conviction.

La sociologue résumait ainsi les conclusions de ses travaux sur France Inter :

Ça a été une surprise pour moi dans la mesure où les valeurs de tolérance, de respect de la différence, du respect de l’autre font partie d’une culture en tout cas revendiquée par la gauche. Pourtant il y a une plus grande difficulté pour les personnes qui se classent à gauche d’accepter la divergence politique dans la sphère privée… […] La culture de la droite suppose la liberté, la liberté de l’autre de penser, de vivre et d’être comme il veut. Cela suppose une plus grande ouverture.

Ces résultats d’une étude sociologique se retrouvent sans surprise confirmés par l’étude de la générosité respective des personnes de droite et de gauche.

La générosité, une valeur libérale, et non étatiste ou « de gauche »

Arthur Brooks est docteur en économie, spécialiste des sciences sociales et d’économie comportementale. Dans Who really cares (Basic Books, 2006), il étudie les comportements respectifs des conservateurs et des liberals (gauchistes) américains en matière de générosité1.

Ces deux positions ont une traduction concrète dans le comportement des individus qui s’en revendiquent2 : ceux qui « pensent que le gouvernement devrait mener une politique de redistribution plus forte » donnent… nettement moins à des associations ou aux moins fortunés que ceux qui veulent réduire le rôle de l’État. Cela alors que les premiers ont un revenu supérieur de 6% aux seconds.

Là encore, c’est la culture individualiste qui explique en grande partie cette différence de générosité en fonction des opinions politiques. Ceux qui font confiance à l’individu et non à l’État pour aider autrui donnent plus. Ceux qui en appellent à l’action de l’État donnent nettement moins et se reposent sur les autres pour aider les moins fortunés. Ils n’ont aucun droit à revendiquer la notion de générosité dont ils parlent mais qu’ils ne mettent pas en pratique.

On retrouve exactement le même schéma pour le don du sang : les gens de droite donnent nettement plus souvent leur sang que les gens de gauche. Si les gens de gauche et du centre donnaient autant que ceux de droite, il y aurait 45% de don du sang en plus aux États-Unis selon Brooks ! (« If liberals and moderates gave blood at the same rate as conservatives, the blood supply of the United States would jump about 45 percent. »)

Une autre comparaison intéressante qui vient à l’appui des conclusions d’Arthur Brooks est celle entre les États-Unis et le Canada. Comme l’écrit Martin Massse (depuis le Canada) :

On pourrait croire qu’une société comme le Québec, où les mots solidarité, équité et compassion sont sur toutes les bouches, une société qui « résiste au vent froid de droite qui souffle sur le reste du continent » comme se plaisent à nous répéter nos politiciens défenseurs du « modèle québécois », est un endroit où les individus font preuve d’une plus grande générosité qu’ailleurs. Comparés à ces Anglos matérialistes et individualistes du reste du continent, ne sommes-nous pas une grande famille généreuse et tricotée serrée ?

Eh bien non. Comme des sondages et études le montrent année après année, les Canadiens sont moins généreux que les Américains, et les Québécois sont les moins généreux des Canadiens. Ils sont donc les Nord-Américains qui contribuent le moins aux œuvres de charité. Une étude du Fraser Forum de décembre 2000 (Canadian & American Monetary Generosity) qui compare tous les États américains et provinces canadiennes en termes de générosité (nombre de donateurs et montants donnés) place les provinces au bas de la liste. C’est l’Alberta, paradis du conservatisme et de la fiscalité minimale au pays, qui fait meilleure figure. Le Québec est bon dernier.

Cette réalité n’est pas si surprenante et l’explication en est fort simple. Le contribuable québécois doit supporter l’État le plus lourd sur le continent et est forcé de contribuer au financement d’un tas de programmes sociaux pour les plus démunis, dont un Fonds spécial de lutte contre la pauvreté. Logiquement, il se dit qu’il fait déjà sa part. Pourquoi donner une seconde fois à des œuvres privées, alors qu’on est déjà obligé de donner pour des programmes publics ?

Les Québécois ne sont pas plus égoïstes que les autres Nord-Américains, ils agissent de façon rationnelle dans le contexte socialiste qui est le leur. Les Albertains aussi, eux qui sont les moins taxés au pays. Ils se sentent logiquement plus responsables et contribuent donc plus à des œuvres privées.

Le résultat est cependant loin d’être le même sur le plan de la moralité. Les donateurs privés peuvent prétendre être véritablement généreux : c’est leur argent à eux qu’ils donnent, de façon libre et volontaire. Au contraire, la charité publique n’est qu’une vaste tromperie socialiste. Ceux qui y contribuent sont forcés de le faire. Et ceux qui s’en attribuent le mérite, nos gouvernants, ne sont en réalité que des bandits de grand chemin et des hypocrites.

Conclusion

La liste des travaux appuyant ces conclusions serait sans fin, mais la logique reste toujours la même. À force de demander à l’État de tout faire, on finit par ne plus rien faire pour l’autre par soi-même. Aller vers toujours plus de socialisme et d’étatisme, c’est aller vers une société fermée. Le socialisme et l’étatisme, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne mènent qu’à une société de personnes intolérantes et repliées sur elles-mêmes.

Aller vers une société ouverte implique de responsabiliser l’individu, de cesser de tout confier à l’État pour rendre le pouvoir à celui qui en est la source : l’individu. Comme certains le disent bien, « je n’ai pas trahi mon idéal socialiste en devenant libéral ». Tout individu de bonne foi qui veut réellement l’épanouissement de l’individu dans une société ouverte et tolérante ne peut vouloir qu’une société de liberté.

Lire aussi :

 

  1. Il faut noter que tous les conservateurs américains se retrouvent dans la défense du capitalisme libéral, ce qui n’est pas le cas de la droite française.
  2. Plus précisément, les convictions politiques sont un des trois facteurs qui influent sur la générosité des individus, avec la religion et la structure familiale.
Voir les commentaires (48)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (48)
  • Je suis entièrement d’accord sur le fait que la redistribution des richesses par l’État rend les gens moins généreux ; ils ne se préoccupent plus du sort des moins fortunés car ils s’imaginent que l’État s’en occupera à leur place.

    En revanche, c’est complètement ridicule d’affirmer, tel que le fait l’article, que les gens de droite sont plus tolérants que les gens de gauche. Je m’explique :

    La droite c’est la défense de la famille traditionnelle, de la nation, de la religion.

    Les valeurs de droite sont incapables de rivaliser avec les valeurs de gauche lorsqu’ils s’agit d’opposer des arguments face à la xénophobie, face au refus du métissage volontaire, face au sexisme, et face à l’homophobie.

    Par exemple : Comment comptez-vous défendre la décision d’une musulmane banlieusarde de refuser un mariage arrangé, de refuser de porter le voile, lorsque vous êtes le défenseur des valeurs de droite que sont le respect de la hiérarchie familiale et de la religion ?

    Autre exemple : Comment comptez-vous défendre la décision d’un Allemand trahissant l’Allemagne en rejoignant des combattants Français lorsque vous êtes le défenseur des valeurs de droite que sont la fidélité à sa nation et la répugnance envers les traîtres apatrides ?

    Bien que les gens de droite et les gens de gauche sont tous aussi intolérants les uns que les autres, ce n’est qu’avec des valeurs de GAUCHE que vous pourrez défendre un allemand « traître apatride », ou une banlieusarde rêvant de s’affranchir de contraintes familiales, tribales, et religieuses.

    • Vous plaisantez? j’ai 56 ans et j’ai toujours constaté que la très grande majorité des lois liberticides viennent TOUJOURS DE LA GAUCHE ! La gauche , c’est la dictature ! veuillez , svp , me citer UN SEUL pays socialiste dans lequel les gens sont libres et heureux ! La droite a toujours beaucoup plus défendu les libertés individuelles . Vous croyez que j’ai la mémoire courte ?
      S. Royal voulait imposer l’adhésion syndicale OBLIGATOIRE
      C .Barelone le vote OBLIGATOIRE
      Le forfait hospitalier ( merci pour les pauvres qui ne peuvent se permettre une mutuelle ) a été instauré en 1981 par le gouvernement socialiste . ( vous me direz , c’est résolu : même si l’idée set de Sarko, la gauche a instauré , avec l’aide des syndicats corrompus , la mutuelle OBLIGATOIRE ( même si votre individuelle était meilleure , pas le choix : il faudra la mutuelle merdique imposée par votre patron ! le Duce l’a décidé !
      quoique les retraités et les chômeurs , eux , continueront de payer ce forfait !
      INTERDICTION de régler en cash plus de 1000 euros ( sous le prétexte fallacieux de lutter contre le terrorisme mais le vrai but est bien évidemment de vous surveiller , la paranoia est dans les gênes des socialistes )! Bienvenue chez BIG BROTHER et l’Océania .
      Loi sur le renseignement , GRAVE atteinte à la liberté individuelle , avec comme excuse fallacieuse de lutter contre le terrorisme . Que voulez-vous , surveiller les citoyens , c’est dans les gênes du socialisme. staline , Lenine et Trotsky sont leurs idoles . A quand les télécrans ? l e livre  » 84 , d ‘Orwell  » ne vous a donc rien appris ?
      Liberté d’expression : loi Gayssot ! vous ne pouvez désormais plus dire que ce que le gouvernement ne vous autorise à dire . SOS Racisme et consorts peuvent être saisis à votre encontre à tout va ! Attention désormais aux mots que vous employez : la novlangue est la règle !
      Financement des syndicats OBLIGATOIRE ( regardez votre fiche de paye )
      Déclaration de revenus et paiement CET par internet OBLIGATOIRE ( merci pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter un ordinateur et une imprimante , ou qui n’ont pas les moyens d’en racheter un s’il plante ( eh oui , de vrais pauvres ça existe , tout le monde n’est pas socialiste )
      par contre , la gauche s’y est entendue pour emm…. toujours plus les auto-entrepreneurs ( ben oui , c’est une mesure Sarko donc il faut la casser ! ) , au point que grâce à eux , j’ai fermé en février 2015 et ai dû renoncer à un revenu supplémentaire ( la preuve qu’ils sont cons , c’est que le peu que j’apportais au RSI ils n’ont plus rien et je paye moins d’impôts )
      Macron ( le seul de sensé dans ce gouvernement de baltringues ) voulait intégrer le RSI dans le régime général : le gouvernement a dit non ! il faut que ça reste merdique !
      La gauche est tellement pour la liberté des citoyens que le plupart de ceux qui veulent créer une entreprise rêvent de se barrer de ce pays !

    • « En revanche, c’est complètement ridicule d’affirmer, tel que le fait l’article, que les gens de droite sont plus tolérants que les gens de gauche » Je crois que vous ne comprenez pas quelque chose de très important:
      L’auteur n’a pas dit: « les gens de droite sont tolérants » mais les gens de droite sont plus tolérants que les gens de gauche. C’est complètement différent, il serait faux, je pense de dire que les gens de droite sont des gens tolérants mais par contre, il est totalement vrai de dire qu’ils sont plus tolérants que les gens de gauche (ce qui n’est pas très dur).

      « La droite c’est la défense de la famille traditionnelle, de la nation, de la religion. » Bravo, vive le simplisme. Non, c’est bcp plus complexe que cela. Lisez mes commentaires tout en bas de cet article ( http://www.contrepoints.org/2015/10/03/223976-le-liberalisme-est-a-gauche-et-le-socialisme-est-reactionnaire ), j’explique en long et en large la notion droite gauche

      • @arnaud : (Désolé pour ma réponse tardive)
        Sans que vous ne vous en rendiez compte, vous tenez plus ou moins le même discours que moi lorsque vous écrivez (dans un ancien message) :

        « (…)Ce qui démontre l’imposture du progressisme, c’est de voir à quel point la gauche française (et de manière générale, la gauche occidentale) est complaisante vis à vis de l’islamisme, idéologie profondément réactionnaire QUI EST LE CONTRAIRE des valeurs de gauche et des valeurs progressistes, tout cela pour des raisons électorales. »
        (source : http://www.contrepoints.org/2015/10/03/223976-le-liberalisme-est-a-gauche-et-le-socialisme-est-reactionnaire#comment-1169042 )

        Pour rappel voilà ce que disait mon propos : ce n’est pas avec des valeurs de droite (respect de la famille traditionnelle, de la tribu, de la religion) qu’on peut défendre « la décision d’une musulmane banlieusarde de s’affranchir de contraintes familiales, tribales, et religieuses, de refuser un mariage arrangé, de refuser de porter le voile. »

        Mon propos disait donc en substance la même chose que vous : Puisque l’islamisme est, comme vous dîtes, CONTRAIRE aux valeurs de gauche, ce n’est qu’avec des VALEURS DE GAUCHE qu’on peut combattre l’islamisme, car si on combat l’islamisme avec des valeurs de droite, on se retrouve inévitablement à promouvoir une logique impliquant un deux poids deux mesures, du genre: « la religion c’est mal quand c’est l’islam, mais c’est génial quand c’est le christianisme! », « le sexisme et l’homophobie c’est mal quand ils viennent du Coran, mais c’est génial quand ils viennent de la Bible! », etc.

        • Vous interprétez mes propos d’une drôle de manière.
           » Puisque l’islamisme est, comme vous dîtes, CONTRAIRE aux valeurs de gauche, ce n’est qu’avec des VALEURS DE GAUCHE qu’on peut combattre l’islamisme » Pas vraiment. La droite défends les traditions de nos pays (en reprenant votre définition de la droite avec laquelle je ne suis pas d’accord). Autrement dit, la droite veut que les immigrés acceptent de se conformer à nos valeurs (judéo chrétiennes) qui sont contraire à l’islamisme. Le respect de la démocratie est une valeur occidentale importante. Les valeurs occidentales sont contraire au totalitarisme et la droite veut que les immigrés respectent ses valeurs. La droite veut que les immigrés s’intègrent à notre société. Or, le niqab, les marriages arrangés, …. ne font pas partie des us et coutumes de la France (et de l’Occident). Si comme la droite le veut, un immigré s’intègre à notre société, il ne pratiquera pas ce genre de pratiques (qui sont des pratiques arabes pas occidentales).

        • Le deux poids deux mesures actuels comme je le dénonce dans le commentaire que vous citez, vient de la gauche pas de la droite. Il y a une certaine logique chez les gens de droite (tjs en reprenant votre déf. de la droite): ils défendent les valeurs traditionnelles que ce soit contre les progressistes voulant détruire ces valeurs ou contre les immigrés qui veulent imposer leurs valeurs de leurs pays d’origine

          • @arnaud : Les gens de droite défendent LEURS valeurs traditionnelles contre les progressistes voulant les détruire (ou simplement les critiquer) et contre les immigrés qui défendent LEURS valeurs traditionnelles.

            Vous voyez le problème ? Quand on s’oppose à l’islamisme avec des valeurs de droite, on se retrouve dans la logique ethnocentriste suivante: « Les valeurs traditionnelles de MON PEUPLE sont supérieures aux valeurs traditionnelles de TON PEUPLE. Les valeurs traditionnelles de MA nation doivent être défendues. Les valeurs traditionnelles de TA nation doivent être abandonnées. »

            Tandis que quand on s’oppose à l’islamisme avec des valeurs de gauche, on se retrouve dans une logique beaucoup plus universaliste : « Les valeurs progressistes sont supérieures aux valeurs traditionnelles. »

            Selon moi il y a dans les valeurs de droite un « tribalisme », un « communautarisme », qu’il n’y a pas dans les valeurs de gauche. Bien évidemment les politiciens de gauche sont parfois encore plus nationalistes que les politiciens de droite, cependant selon moi ce nationalisme repose sur des valeurs de droite.

    • La raison pour laquelle les gens de droite sont plus tolérants que les gens de gauche est très simple: la domination intellectuelle de la gauche. En France et dans la plupart des pays occidentaux, la gauche réussit à imposer sa pensée à toute la société dû fait du contrôle qu’a la gauche sur les médias, l’enseignement et une bonne partie ds associations de la société civile (antiracisme, LGTB,…). La gauche domine la droite intellectuellement et moralement. La plupart des intelelctuels sont des gauchistes. La plupart des gens (y compris parfois de droite) sont persuadés que la gauche est plus morale que la droite (ce qui est totalement faux). Les gens de droite vivent dans un pays où ils « sont dominés » moralement et intellectuellement par la gauche. Ils vivent dans un pays où c’est la gauche qui impose sa pensée au reste de la société. Cela les conduit à se montrer bien plus tolérant envers les idées de gauche. Tandis que chez les gens de gauche, ils sont habitués à « dominer » la société. Les gens de gauche sont persuadés d’être le Camp du Bien ce qui les rends très arrogants et très intolérants. C’est la gauche qui donne des lecons de morales aux autres pas la droite (qui en général, subit les lecons de morale de gauche).

      Le Point s’intéressait à Roger Scruton, grand intellectuel conservateur anglais. Je trouve que ce qu’il disait était très intéressant. Pour Roger Scruton, l’intellectuel de gauche descends du prêtre et je pense qu’il y a du vrai là dedans. Roger Scrutan a écrit deux livres particulièrement intéressants: « How to be a conservative  » et  » Fools, Frauds and Firebrands: Thinkers of the New Left » (je l’ai pas acheté récemment mais j’ai pas eu encore le temps de tout lire).

      Il faut aussi remarquer que la plupart des intellectuels de droite étaient d’abord de gauche. Souvent, quand ils étaient jeunes, ils étaient de gauche ce qui forcément, tant à les rendre plus tolérants. L’inverse est bcp plus rare. La plupart des intellectuels sont d gauche. Donc, un intellectuel de droite évolue dans un milieu d gauche ce qui ne peut que le conduire à être plus tolérant.
      D’ailleurs, une bonne partie des gens de droite (et même d’extrême droite) n’ont pas toujours eu les mêmes opinions politiques. Ils étaient dans leur jeunesse à gauche mais en vieillisant, sont devenus de droite (ou d’extrême droite). L’inverse étant bcp plus rare. En général, quelqu’un qui change d’opinions politiques (et là, je ne parle pas d’indécis qui changent leurs votes à chaque élections mais des gens aux convictions profondes) sont des gens de gauche devenant des gens de droite.

      • Non, c’est faux (et très énervant!!!) En France, il est vrai que le nombre de titre dans la presse s’est réduit en peau de chagrin, que les titres ayant résisté sont, entre autre, des titres « anciens »: Libération, le Figaro, et le Monde qui dominent, les autres titres étant qualifiés de plus « populaires » ou de plus « régionaux ».

        Dans les autres pays, il y a un journal de chaque opinion de gauche ou de droite, sans diktat!

        La presse française aussi soucieuse de plaire au pouvoir n’est pas du tout le cas des autres pays européens.

        Non la France n’est pas l’Europe!!!

        Pourquoi toujours vouloir que vos maladies bien françaises touchent nécessairement les autres pays d’Europe alors que les leurs agents pathogènes (pléthore administrative, législation excessive, trop nombreux niveaux de pouvoirs, dépenses excessives de l’état, endettement progressif, déficit budgétaire non maîtrisé) sont combattus souvent dans les autres pays, depuis longtemps, avec des résultats obtenus par des gouvernements dominés à droite ou à gauche?

        Votre impuissance devant la réforme est bien un mal national que les 3 derniers quinquennats n’ont pas osé aborder, que je sache!

        Et franchement, chez vous, comme ailleurs, cette image vétuste de « droite contre gauche » n’est qu’un reste de ce marxisme éculé et dépassé qui n’a plus cours!

        Il en va de même de vos termes de « Républicain » (comme si vous aviez inventé le concept, alors que bien des monarchies européennes sont autrement plus démocratiques!).

        « Jacobins », autre terme historique qui, utilisé maintenant, n’a plus la signification originale, même si un vague souvenir historique me fit croire que les « jacobins » s’opposaient aux « montagnards », mais je me fiche de cette révolution qu donna lieu à un nouveau monarque puis à un « empire » à brève survie qui mit l’Europe à feu et à sang, inutilement!

        Ça vous ferait mal de vivre au présent?

        • La presse française aussi soucieuse de plaire au pouvoir n’est pas du tout le cas des autres pays européens.

          Parce que fortement subventionnée.

          dépenses excessives de l’état

          D’où le terme paradis fiscal … Pour imposer sa loi, pas que fiscale (celle du plus fort à plus petit)…

        • Désolé de vous contredire mais j’ai bcp voyagé alors je connais suffisamment les autres pays occidentaux (en dehors de la France) pour pouvoir affirmer que la presse dans la grande majorité des pays occidentaux est de droite. La seule exception est la Grande Bretagne.
          Aux USA, des sondages ont montré que près de 90 % des journalistes sont de gauche.
          Il y a peut être plus de pluralisme dans d’autres pays que la France mais cela n’empêche pas que la presse reste à gauche et a tendance à diffuser la pensée unique. Disons qu’ en France, c’est plus fort que d’autres pays (mais en même temps, plus faible que d’autres pays comme les pays scandinaves).

          Croire que la France est un paradis et est mieux que les autres pays (le fameux modèle que tout le monde nous envie mais que personne ne copie) est la preuve de quelq’un n’ayant jamais voyagé.
          Mais l’inverse est aussi vrai. Croire que la France est un enfer alors que les autres pays vont très bien est totalement faux. Certains libéraux sont persuadés que la France est une exception parmi les pays occidentaux en terme d’antilibéralisme et de socialisme. C’est malheurseument très faux, dans bcp de pays occidentaux, il y a bcp d’antilibéralisme et de socialisme.

          « pléthore administrative, législation excessive, trop nombreux niveaux de pouvoirs, dépenses excessives de l’état, endettement progressif, déficit budgétaire non maîtrisé » malheureusement tous ces maux existent dans bcp de pays. Il y a même des pays pire que la France. Certes, une bonne partie des pays occidentaux connaissent ces maux à un degré moindre qu’en France mais ils existent quand même.

          « Ça vous ferait mal de vivre au présent? » Moi, je vis au présent. Je suis parfaitement conscient des problèmes de la France et de la nécessité de mettre en oeuvre en place des réformes structurelles (malheureusement, bloqué par « l’élite » technopolitique).
          Je suis pas fan de la République. D’ailleurs, je suis contre la 5 république qui est en partie responsable des problèmes francais actuels. Je pense qu’il est urgent de passer à une démocratie parlementaire.

    • Commando ta demo est un peu nulle.
      D’une part tu essaies de construire une situation en croyant créer un dilemme, d’autre part tu as perdu la tolérance en route.

      Wah les gars je vais leur montrer qu’ils ne sont pas tolérants car ils ne peuvent pas résoudre ce problème sans se contredire, j’suis tro fort !

      Dans le 1er cas, chacun vit sa vie et je n’irai pas m’immiscer dans la vie de cette famille musulmane mais ça ne m’empêchera pas d’apporter mon aide si cette musulmane me le demande puisque je considère que sa liberté est plus importante.

      Dans le 2ème cas idem si on me demande de l’aide. La liberté de choix a plus d’importance que ce que les autres peuvent penser de toi.

      Mais je reconnais bien ici ton progressisme qui fait que tu te sens investi du pouvoir de décider à la place des autres ce qui est bien pour eux… le constructivisme à l’oeuvre, tu ne nous apprends rien de nouveau sur toi.

  • Il suffit d’avoir des socialistes parmi les membres de sa famille pour s’en rendre compte, malheureusement.

    • Je vous plains car les membres de votre famille sont certainement des gens biens , mais endoctrinés ! et discuter avec un socialiste endoctriné est aussi vain que parler de physique quantique avec un âne ! C’est peine perdue , à moins de le déprogrammer , comme le font les professionnels en santé mentale qui essaient de sortir les gens des sectes !

    • +1000
      Et quand on entend qu’il faut faire les USA, obliger, forcer ceux qui s’en vont de fRance à payer la différence, cela craint sérieusement. C’est oublier que certains n’ont pas demander à naître sur le territoire français. Et que l’on devrait accepter, au moins, que ces gens aient la possibilité de devenir apatrides.

    • J’ai également le même « soucis » que toi, malheureusement ma famille est très étatiste/socialiste (surtout mon père), je peux débattre sur n’importe qu’elle sujet ils veulent rien comprendre. Et comme dit Jacques, c’est comme si je parlai avec un âne, il essai même pas de réfléchir plus profondément sur ce que je dit, il préfère s’endoctriné en regardant Jean-Jacques Bourdin à la télé.

  • Ceux qui veulent se faire passer pour des saints le sont rarement et quand ils le sont c’est encore pire car rien ne vaut la défense du « bien » pour mettre le monde à feu et à sang ! A contrario des individus ou des groupes « égoïstes » sont plutôt agréables à côtoyer. En tant qu’égoïstes, ils ne cherchent pas les ennuis et ils n’ont pas de réactions difficilement prévisibles comme un saint saisi par une inspiration lui enjoignant de réformer le monde. Bref, je préfère un égoïste pragmatique et assumé (ce qui n’est pas très différent d’un libéral) à un saint qu’il soit vrai ou faux !

    • Un égoïste pragmatique et assumé apporte en général (indirectement) beaucoup plus aux autres que les saints autoproclamés qui envahissent nos media. Exemple : les méchants entrepreneurs sont les seuls à fournir de vrais emplois, pendant que l’Etat camoufle 2 millions de chômeurs en les nommant fonctionnaires.

  • Sur le sujet de l’intolérance de la gauche, il y a un livre très intéressant: « Les contre-réactionnaires : Le progressisme entre illusion et imposture » de Pierre-André Taguieff. L’auteur d ce livre montre à quel point les apôtres de la tolérance sont intolérants.
    Les gens de gauche ont tjs le besoin de caricaturer ceux qui ne pensent pas comme eux: soit ce sont des fascistes soit ce sont des racistes soit ce sont des réactionnaires.

    L’Histoire déborde d’exemples : ceux qui s’affirment comme les champions exclusifs de la tolérance, du droit, de la démocratie, de l’égalité et de la justice sont souvent ceux qui les balancent par-dessus bord sans le moindre scrupule dès que ces valeurs se télescopent avec leur idéologie politique ou leurs intérêts du moment.

    Les gauchistes veulent bien la répartition de richesses tant que cela ne concerne pas leur argent. les gauchistes ont surtout un problème avec l’argent des autres. répartir les richesses pour eux c’est synonyme de répartir les richesses des autres (pas leurs richesses). les gauchistes me font pensé aux djihadistes qui veulent imposer une version stricte de la sharia à tout le monde mais eux même ne la respectent pas, ils boivent de l’alcool, ont des relations hors mariage,….car ils considèrent que vu qu’ils sont des martyrs, ils ne sont pas obligés de respecter la sharia. les gauchistes c’est la même chose, ils considèrent qu’ils sont le Bien et que donc ils ne sont pas obligés de respecter les commandements qu’ils prescrivent et qu’ils veulent imposer au reste de la société

    Le socialisme est une forme de croyance religieuse issue du catholicisme médiéval, dénuée de dieu (pardon à mes amis catholiques. Je sais pertinemment que l’église a évolué et que bcp de catho sont liberaux aujourd’hui ). :
    – l’homme est mauvais
    – faisons voeu de pauvreté et donnons aux pauvres
    – la richesse c’est mal. L’ascèse c’est mieux
    – l’ambition est péché
    – dieu le père, l’état Providence (qui porte bien son nom), priez pour nous ef subvenez à nos besoins
    sans oublié, l’imposition de la pensée unique aujourd’hui comme au moyen âge. aujourd’hui, les socialistes ont une forme d’Inquisition contre quiconque ne pense pas comme eux. les socialistes sont aujourd’hui favorable à l’existence de privilèges au nom de valeurs morales exactement comme l’Eglise catholique au moyen âge.
    Un de mes profs de religion m’avait dit un jour que le communisme est un hydre, un monstre déformé qui vient de la Bible. perso, je pense que c’est le socialisme qui est un monstre déformé de la Bible
    il est aussi intéressant de voir comment l’église catholique au moyen âge (et même par après) et les socialistes accordent une place prépondérante au contrôle de l’éducation pour pouvoir formater les esprits des jeunes selon leurs visions des choses (au moyen âge, je parle des enfants qui étaint assez riche pour la suivre ).
    Les socialistes accordent aussi une grande place au contrôle des médias (ainsi que des associations (genre syndicats, associations antiracistes,….toutes subventionnées et de la culture). les socialistes tirent leur puissance essentiellement: de leur contrôle sur l’enseignement et les médias (et dans une moindre mesure, leur contrôle sur une série d’associations comme les syndicats et sur la culture).

    • « Le socialisme est une forme de croyance religieuse »

      @arnaud : C’est justement pour ça qu’il faut se méfier de la religion, et donc se méfier des conservateurs, et donc se méfier de la droite.

      Le socialisme n’est que le prolongement de la religion. Le socialisme et la religion ne font qu’un.

      Un libéral qui s’oppose au socialisme sans critiquer la religion est un libéral qui livre une critique incomplète du socialisme. (Rappel: critiquer la religion ne signifie pas obligatoirement vouloir supprimer la liberté religieuse. C’est bien évidemment antilibéral de vouloir supprimer cette liberté.)

      • « Le socialisme n’est que le prolongement de la religion. Le socialisme et la religion ne font qu’un » Je dirais plutôt que le socialisme a remplacé la religion. Dieu a été remplacé par l’état.
        Je ne fais pas rentré dans ce débat mais je pense que sur d’autres articles de ce site, des commentateurs (je pens notamment à Fucius et Stéphane Boulots) ont pu montrer l’absurdité des ses thèses.
        Je ne suis pas religieux et je ne suis pas spécialiste de ce domaine. D’ailleurs, je ne suis pas vraiment passionné par la religion. Cependant, je pense que vous faites une erreur de mettre toutes les religions aux mêmes niveaux. Votre commentaire est juste profondément anticlérical: en gros, il dit que la religion est mauvais.
        Le protestantisme a favorisé le capitalisme (lisez Max Weber sur le sujet) alors que le catholicisme a favorisé le socialisme. Ce n’est pas pour rien que les pays protestants sont en général plus libéraux que les pays catholiques (cela n’est pas tjs vrai, il y a certains pays catholiques ou régions catholiques(dans les états multiconfessionnels comme l’Allemagne) plutôt libérales). Les pays catholiques ont tendance à être plutôt socialistes.

        Je vous conseille de lire mes commentaires sur la notion droite gauche (je vous ai mis un lien dans un précédent commentaire pour pouvoir lire ces commentaires).

  • « La gauche, c’est une salle d’attente pour le fascisme. « Léo Ferré
    Cette phrase est tellement vraie.

  • Le totalitarisme (nazisme ,fascisme et communisme )est dérivée du socialisme… je vous conseille de lire « La mentalité anticapitaliste » de Ludwig von Mises. petite histoire (pour vous montrer la mentalité des socialistes et des communistes): Le questionnaire de Lénine:
    Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond le camarade.
    Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ?
    – Oui ! Répond de nouveau le camarade.
    Et si tu avais deux millions sur ton compte en banque, tu en donnerais un à la révolution?
    – Bien sûr que je le donnerais ! Répond le fier camarade.
    Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution?
    – Non ! Répond le camarade.
    Mais … pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, un million si tu avais deux million … et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
    – Mais, camarade Lénine, parce que les poules, elles, je les ai !!!!
    Moralité :
    « Il est toujours très facile d’être socialiste avec la propriété, le travail et l’argent des autres ! »
    C’est pour ça qu’on est socialiste ou qu’on le devient.
    C’est comme ça que les recruteurs appâtent les envieux, les fainéants, les gens à la moralité douteuse.
    Articles sur le sujet: http://www.contrepoints.org/2011/01/06/10334-etre-de-gauche-intolerant-et-peu-genereux

  • World Giving Index : plus un pays est socialiste, moins les gens sont généreux. La France est bien entendu dans les derniers.

    L’état providence est un système pervers car il prétend lutter contre la pauvreté mais maintient les pauvres dans leur situation, il transforme les pauvres en assistés. le socialisme a besoin des pauvres pour prospérer. voilà pourquoi loin de diminuer la pauvreté, le socialisme avec les aides sociales amène les pauvres dans une situation de dépendance. la redistribution de richesse est un synonyme de clientélisme. l’état providence est un système absurde car il prend à ceux qui ont réussi pour financer ceux qui échouent ce qui décourage la réussite et encourage ceux qui échouent à rester dans leur situation, a ne rien faire pour améliorer leur situation. pour les socialistes, les pauvres sont des incapables, incapable de s’en sortir pour eux c’est pour cela qu’ils ont besoin de l’état pour les protéger et pour veiller sur eux. les socialistes pensent qu’ils sont meilleurs que les pauvres, qu’ils doivent décider à la place des pauvres

    Malgré ses bons sentiments, le socialisme est, a été et sera toujours un échec en créant plus dinégalité quil nen résout, en déresponsabilisant les individus, en flattant légoïsme du peuple, en biaisant la définition des mots jusquà en faire des contre-sens (lisez les romans dOrwell), en concédant toujours plus de privilèges aux corporations bien vu des médias, en édictant toujours plus de lois pour nous dicter la façon dont on doit être heureux, en détruisant toute initiative personnelle, en rejetant ses erreurs sur des boucs émissaires
    Vous comprendrez aussi pourquoi le socialisme se marie si bien avec un courant de pensée qui peut lui paraitre opposé au premier abord : le nationalisme

    Il faut lire « la route de la servitude « d’Hayek qui montre comment le socialisme mène au nationalisme. Le socialisme est l’antichambre du totalitarisme

    Le socialisme est basé sur la jalousie et prône le vol légalisée alors bien sûr que non, cela n’amène pas les gens à agir plus moralement

    • Socialisme et nationalisme vont TOUJOURS de pair.

    • Bonjour , je suis le Jacques de 13h18 . Vous avez tout à fait raison et mon plus gros reproche concernant la gauche est justement cette propension inouie à s’ingérer dans votre vie privée et faire de force ce qu’ils croient et décident de ce que doit être votre bonheur ! Socialisme ( et évidemment communisme et fascisme ) sont antinomiques aux notions de libertés individuelles . J’exècre leur idéologie liberticide !

  • Un titre qui fait rever et dans les premières lignes la citation de Raymond Aron est un baume qui guerit le marxisme ambiant
    Qu’est-ce qu’un bon marxiste: Celui qui partage tout ce qui ne lui appartient pas. Parlez lui des avantages acquis intouchables, ni d’ailleurs les augmentations successives des salaires des fonctionnaires. Ils ont plus que des avantages. Un travail à vie et un salaire qui augmente régulièrement par le biais de toutes ces gréves politiques qui finissent par être payantes.
    Nos cousins du Quebec ne sont pas les plus intéressants. Personnellement le Canada c’est tout sauf le Quebec, qui malgre tout à un jugement plus objectif que le français moyen
    La France est loin de cette maturité´sociale avec un discours politique surannèe qui n’aboutit qu’à l’echec

  • ce texte est tout à fait réel ; je connais des personnes qui sont socialistes , ils n’admettent pas les idées contraire aux leurs ; si vous ne pensez pas comme eux , vous étes leur ennemis ;et de plus , ils sont avides , ‘ de l’argent des autres en particulier , et radins comme pas un fils de bonne mère ; difficile de discuter avec des gens aussi bornés sans que cela tourne à la dispute voire aux insultes dans le pire des cas ; pas trés intérréssant finalement ces gens là ;

  • Quand un mec de droite n’aime pas les armes, il n’en achète pas.
    Quand un mec de gauche n’aime pas les armes, il veut les faire interdire.

    Quand un mec de droite est végétarien, il ne mange pas de viande.
    Quand un mec de gauche est végétarien, il veut faire campagne contre les produits à base de protéines animales.

    Quand un mec de droite a loupé un job, il réfléchit au moyen de sortir de cette situation et rebondir.
    Quand un mec de gauche a loupé un job, il porte plainte pour discrimination.

    Quand un mec de droite n’aime pas un débat télévisé, il éteint la télé ou zappe.
    Quand un mec de gauche n’aime pas un débat télévisé, il veut poursuivre en justice les cons qui disent des conneries.
    Le cas échéant, une petite plainte pour diffamation sera bienvenue.

    Quand un mec de droite est non-croyant, il ne va pas à l’église, ni à la synagogue ou ni à la mosquée.
    Quand un mec de gauche est non-croyant, il veut qu’aucune allusion à Dieu ou à une religion ne soit faite dans la sphère publique, sauf pour l’Islam.

    Quand un mec de droite a besoin de soins, il va voir son médecin puis s’achète les médicaments.
    Quand un mec de gauche a besoin de soins, il fait appel à la solidarité nationale.

    Quand l’économie va mal, le mec de droite se dit qu’il faut se retrousser les manches et bosser plus.
    Quand l’économie va mal, le mec de gauche se dit que ces sales patrons s’en mettent plein les fouilles et ponctionnent le pays et que les employés sont des victimes

  • Moi je suis socialiste et je sais comment dépenser l argent que vous avez gagné…!!

  • Bonjour,
    je suis tombé sur votre site par le biais de l’article sur la communication non-violente.
    Du coup je vais essayer de ne pas me comporter en « chacal ». Je m’excuse pour les leçons de morale à peine larvées que mes propos comporteront nécessairement; et accessoirement pour la digression qu’ils constituent.

    ~ De l’importance malheureuse des mots ~

    Je suis toujours mal à l’aise quand il s’agit de me ranger ou ranger autrui à droite ou à gauche, quand il s’agit de qualifier des gens et des mouvements avec des mots très chargés, surchargés culturellement et historiquement.
    Le mot « socialiste » par exemple pourrait à la fois qualifier historiquement la Commune de 1871 ou la République des Conseils de Bavière en 1919, le communisme de guerre originel ou la Nouvelle Politique Economique de Staline en URSS, la Chine et la Corée du Nord actuelles, les partis social-démocrate français et espagnol actuels, sans même parler de la foison de doctrines plus ou moins afférentes.
    Vous avez vous-même dans votre article souligné la différence entre « être libéral » ici et aux Etats-Unis.

    Pourtant par mon vécu je me rangerais par réflexe à gauche, me dirais anarchiste, socialiste, libertaire, partisan de l’autogestion, nihiliste, agnostique, matérialiste, révolutionnaire (« you name it », comme disent les anglosaxons), même libéral et démocrate si l’humeur y est. Mais à quoi bon ? Pour me conforter dans mes idées auprès de camarades révolutionnaires ? Pour aller au clash face à celles et ceux que je suis conditionné à percevoir comme des ennemis idéologiques ou de classe ?

    Tout cela pour dire que le caractère généralisateur de la thèse (le fond) et du titre (la forme) de l’article braquerait à coup sûr nombre de personnes engagées que je connais, qui ne manqueraient pas à leur tour de chercher la petite bébête dans les études évoquées, de vous traiter de chiens de garde du capitalisme au mieux, alors qu’elles sont fermement opposées elles aussi à de nombreuses, voire à toutes les expressions de l’étatisme, ou du socialisme si vous voulez : bureaucratie, lobbyisme et subvention du grand capital, politiques sociales paternalistes et déresponsbilisantes, dynamiques sécuritaires et liberticides, contrôle des peuples via les medias de masse.

    C’est sans doute follement utopiste, mais je suis persuadé qu’un jour il faudra bien que les **militants** identitaires et cosmopolites, souverainistes et internationalistes, écologistes et transhumanistes, centristes et extrémistes, religieux et athées, révolutionnaires et réformistes, LGBTI et conservateurs, dépassent leurs différends profonds – et très commodes pour les groupes d’intérêts dominants à mon avis – pour élaborer et pousser **collectivement une/des alternative/s concrêtes** au système dans lequel nous vivons.

    En préambule, ne pourrait-on pas commencer humblement par éviter de lancer ainsi les « gros » mots qui fâchent ?

    Cordialement.

    • Ah un libéral de gauche qui commence par redéfinir les mots du dictionnaire puis veut faire dans le collectif.
      Un socialiste est un socialiste, point barre.

    • Le socialisme est une idéologie avec énormément de courants au sein de ce socialisme très différents entre eux: le communisme, la social démocratie, le social libéralisme,…..C’est marrant mais vous oubliez de parler deux courants du socialisme: le nazisme et le fascisme, ce sont deux courants du socialisme. Ce sont deux courants national socialistes.

      Il faut arrêter avec le relativisme. Le socialisme existe bel et bien tout comme le libéralisme. On ne peut pas être les deux à la fois.
      En gros, vous êtes surtout un relativiste.
      Quand au terme « liberals » en anglais, le problème c’est que les gauchistes se sont appropriés ce terme alors qu’ils n’étaient pas libéraux. Les gauchistes ont tendance à déformer le sens des mots (à leur avantage). C’est comme l’antifascisme, ce terme a été détourné par les gauchistes (en particulier, par les communistes) pour faire taire toute critique contre eux et pouvoir traiter de fascistes tous les gens ne pensant pas comme eux.

  • Le raisonnement ne tient pour moi pas la route. Qu’une société munie d’un Etat Providence redistributif (et donc peu inégalitaire) ait moins besoin d’oeuvres de charité me paraît être une évidence. C’est une conséquence logique. On ne peut rien en conclure sur la générosité ou non de sa population. Concernant la tolérance aux idées politiques, juste une remarque : doit-on par exemple tolérer le racisme? On voit que le concept de tolérance n’est pas si simple.

    • Marrant, vous « oubliez » de parler de toute une partie de l’article. Celle montrant que les gens de droite étaient plus généreux que les gens de gauche (dans un même pays). C’est difficile d’argumenter contre cela.

      « Qu’une société munie d’un Etat Providence redistributif (et donc peu inégalitaire) ait moins besoin d’oeuvres de charité me paraît être une évidence. C’est une conséquence logique » Merci de réexpliquer ce qui est marqué dans l’article. Vous ne faites que répéter ce que dit Martin Massse dans l’article.
      Il y a d’autres études qui ont été faites pour « mesurer » la générosité de chaque pays (consistant en général, en posant des questions à des gens: aidez vous un inconnu demandant sa route, ect) . Il y a même un classement (World Giving Index) de chaque pays en fonction de leur générosité. Cela ne change rien: l’état providence détruit la solidarité dans la société en la pervertissant (la solidarité devient le vol). L’état providence détruit le lien social. Des auteurs au 19 siècle comme Bastiat ont avertit des dangers de l’état providence. Les pays avec un état providence développé sont des sociétés où les gens sont moins généreux (et là, je ne parle pas du fait qu’ils donnent moins d’argent à des associations de bienfaisance mais du fait qu’ils aident moins les autres). D’ailleurs, si vous voyagez bcp , vous aviez pu le remarquer par vous même. Les sociétés sans états providences sont en général, les sociétés dites « traditionnelles » où il y a une très forte solidarité mais qui ne passe pas par l’état. Bertrand de Jouvenel a écrit plusieurs livres intéressants sur l’état providence (notamment « Éthique de la redistribution « ).

      Anne Muxel est docteure en sociologie et directrice de recherche au CNRS en science politique. Même si j’ai pas une très bonne opinion pour les sociologues, elle sait ce qu’elle fait quand elle fait une étude sur la tolérance. D’ailleurs, quand on fait une étude sur un sujet, la première chose à faire c’est de le définir. La plupart des objets d’études en sociologie sont relativement complexes (la tolérance n’est pas l’objet d’étude le plus complexe même s’il n’est pas facile). Il faut peut être lire son livre.

      « doit-on par exemple tolérer le racisme? » Les gens de gauche ont une intolérance au racisme qui est à géométrie très variable. Le racisme venant d’un blanc est intolérable mais le racisme d’un immigré (contre les blancs ou contre les juifs) est totalement tolérable pour la plupart des gens de gauche. Soit ils nient le phénomène soit ils le justifient. Combien de fois je n’ai pas entendu un gauchiste justifié l’antisémitisme des musulmans ?
      De toute facon, pour beaucoup de gens de gauche, toute personne n’étant pas d’accord avec eux est un raciste, un fasciste ou un réactionnaire. Ils caricaturent les propos de ceux ne pensant pas comme eux.
      D’ailleurs, pas besoin d’études pour comprendre l’intolérance des gens de gauche: il suffit de discuter avec eux, (d’essayer de débattre) pour comprendre qu’ils sont profondément intolérants.
      D’ailleurs, je peux même compléter ce qui est dans l’article: non seulement les gens de gauche sont plus intolérants que les gens de droite mais plus quelqu’un est radical (qu’il soit de gauche ou de droite), moins il est tolérant. A l’inverse, les gens modérés (de gauche ou de droite) sont bien plus tolérants que les gens radicaux. Les gens les plus intolérants se sont les extrêmes (que ce soit l’extrême droite ou l’extrême gauche). Entre l’extrême droite et l’extrême gauche, dur de départager qui est le plus intolérant (même si personnellement, je pencherais plutôt pour l’extrême gauche).

      Moi ce qui me gêne c’est surtout le fait que les gens de gauche sont des grands adeptes du « fais ce que je dis pas ce que je fais ». Ils sont les apôtres de la tolérance mais sont eux même profondément intolérants. Moi même, je ne suis pas quelqu’un de très tolérant (même si, je pense que je suis bien plus tolérant que bcp de gens de gauche), alors que quelqu’un ne soit pas tolérant, cela me gêne pas trop mais je ne supporte pas les gens prônant la tolérance tout en étant intolérant. Perso, je m’en fous que quelqu’un aime l’argent c’est son droit (tant qu’il ne le vole pas) mais quand on donne des lecons de morale aux autres sur la solidarité, la redistribution, que l’on critique les « méchants » riches et puis qu’après, soi même, on aime l’argent et luxe: il y a un problème. La moindre des choses quand on donne des lecons de morale aux autres, c’est être soi même d’une moralité irréprochable. Or, la plupart des gens de gauce donnant des lecons de morale ont une morale plus que douteuses. Les gens de gauche ont une tendanceà être incohérent (le pire c’est que j’ai l’impression qu’ils ne s’en rendent même pas compte). Ils adorent pratiquer le deux poids deux mesures (je suis favorable à l’immigration mais j’en veux pas près de chez moi, ect). Les bobos passent leur temps à prôner le vivre ensemble alors qu’eux même pratiquent l’entre soi poussé à l’extrême.

      • Je comprends votre point de vue. Effectivement je n’ai pas évoqué le cas de la différence de générosité au sein d’un même pays. Le sujet est complexe et on pourrait en écrire des tonnes. Je ne prétends pas du tout détenir la vérité. Je ne suis pas un spécialiste. Juste un citoyen qui donne son avis. Comme souvent, il n’y a pas UNE vérité. Il y a différentes façons de voir les choses. Dans ma conception des choses, j’expliquerai cette difference de générosité entre les gens de gauche et les gens de droite par un rapport différent a la politique et à la société. Disons que de mon point de vue les gens de gauche ont plutôt tendance à mettre leur engagement dans des causes collectives (d’intérêt general) alors que les gens de droite ont plutôt tendance à mettre leur engagement dans des causes particulières. En gros soit on considère que se battre pour des intérêts particuliers est plus efficace (et qu’il est de l’intérêt de tous que chacun agisse pour son intérêt personnel). C’est la vision libérale. Soit on considère que la somme des intérêts particuliers ne fait pas l’intérêt general. Dans ce cas on considère qu’il est plus efficace d’agir au niveau de la collectivité. Si on agit au niveau de la collectivité, normal que l’on agisse moins au niveau individuel et donc vu de l’extérieur on paraît etre moins généreux, ce qui n’est pas forcément vrai, c’est juste que la forme de l’engagement est différente.

      • La distinction gauche/droite est incomplète, il faut aussi y ajouter une distinction gouvernant/gouverné. Ceux qui aspirent à être gouvernant (les politiciens professionnels à la française) se positionnent en gauche/droite par simple opportunité et n’ont guère de convictions profondes à part l’appétit du pouvoir. Il n’est donc pas étonnant que l’on puisse assez facilement relever des contradictions dans leur comportement, leur image publique étant construit de toute pièce et leur vraie nature apparaissant de temps en temps. Pour les gouvernés, il y a sans doute plus de spontanéité mais la nature humaine étant imparfaite, ils sont forcément pétris de contradictions résultant d’un défaut de réflexion, d’un défaut d’introspection et de réactions émotionnelles (et de fascinations romantiques) qui sont bien entendu encouragées et exploitées à fond par leurs exploiteurs !

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don
6
Sauvegarder cet article

Moyennant un changement d’approche et un pas de côté en s’inspirant des moralistes de l’âge classique, essayons de réfléchir au wokisme autant qu’à ceux qui le dénoncent qui représenteraient deux formes distinctes d'hyper-focalisation. Redéfini comme étant avant tout une forme contemporaine, mais pas nouvelle, d’intolérance, il est possible d’envisager le phénomène woke/anti-woke en tant que passion, au sens classique du terme, celui d’un affect subi qui altère, pour le pire, celui ou celle qui en est la proie.

Avec le wokisme ou l’ant... Poursuivre la lecture

Mercredi 17 janvier dernier, le président argentin Javier Milei a prononcé un discours enflammé et disruptif au Forum économique mondial de Davos. Son éloge de la croissance et des entrepreneurs, tout comme sa mise en garde contre les dangers du socialisme ont déjà fait couler beaucoup d'encre. En réalité, l'économiste n'a fait que reprendre, à quelques expressions près, le contenu d'une conférence TED donnée en 2019 à San Nicolás, au cours de laquelle il expliquait comment, tout au long de l'histoire, le capitalisme s'était avéré supérieur a... Poursuivre la lecture

Les libéraux s’accordent généralement sur la nécessité d’un minimum de restrictions à la liberté d’expression, pour condamner en particulier l’injure, la diffamation, la menace, etc. Mais en pratique, les défis sont immenses.

 

L’inviolabilité de la conscience

Il y a un quiproquo, un tour de passe-passe continuel chez les partisans de la législation contre la liberté d’expression : est-ce l’expression de la pensée, ou la pensée elle-même, qu’ils veulent atteindre ? Car la liberté de penser est directement fondée sur la natu... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles