Le déclin de la violence

Notre époque est tellement pacifique que toute manifestation violente en vient à saturer l’espace médiatique.

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guerre credits Prescott Pym (licence creative commons)

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Le déclin de la violence

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 16 décembre 2015
- A +

Par Emmanuel Bourgerie.

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Le fait le plus contre-intuitif qui frappe quiconque étudie l’histoire de la violence et des guerres est que nous sommes, toute proportion gardée, au milieu d’une période de paix sans précédent. Les conflits auxquels nous faisons face, la guerre civile en Syrie, les attaques terroristes de l’État Islamique, le traitement des dissidents politiques en Arabie Saoudite, les fusillades aux États-Unis, font la Une des journaux pour une très bonne raison : nous vivons une période tellement pacifique en comparaison, que ces instances de violence occupent tout l’espace médiatique. Il a été remarqué, à raison, qu’il faut remonter à la seconde guerre mondiale pour retrouver des événements aussi sanglants. Mais avant la seconde guerre mondiale ? Deux cents morts n’auraient pas été un drame national d’une telle ampleur. La réalité est que les conflits sanglants ont ébranlé l’Europe sans relâche durant le Moyen-Âge et la Renaissance, et jusqu’à récemment.

Loin de moi l’idée de minimiser ce qu’il s’est passé à Paris. Cette attaque est d’une horreur que l’on n’avait pas vue depuis longtemps. Mais c’est bien là où je veux en venir, cet événement est exceptionnel. Il est, et restera, l’exception à la réalité de paix dans laquelle nous vivons depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

L’obsession morbide des médias pour la violence nous pousserait à croire le contraire. Je suis prêt à parier que si j’arrêtais des passants dans la rue pour leur demander si nous vivons une époque plus dangereuse ou plus paisible de nos jours, j’obtiendrais des réponses unanimement pessimistes. Mais c’est parce que la télévision est biaisée, elle ne parle que des événements qui se sont produits. Un meurtre, un attentat, une guerre civile sont des événements. Deux pays qui historiquement se haïssaient, mais entretiennent des relations amicales depuis plus de 60 ans, ce n’est pas un événement. Une épidémie qui ne s’est pas propagée grâce aux vaccins, ce n’est pas un événement. Le présentateur TV n’ouvre pas son journal avec la liste des pays qui ne sont pas en guerre, il ouvre son journal avec la liste des pays qui le sont.

Il y a pourtant 7 événements qui ne se sont pas produits en France, et dans le reste du monde, depuis 1945, qui semblent certes être des évidences, mais qui historiquement représentent une grande avancée pour l’humanité.

Depuis 1945, aucune bombe atomique n’a été utilisée dans un conflit armé. Les USA  et l’URSS ont fait détoner de nombreuses bombes d’essai pour se faire peur mutuellement, mais Hiroshima et Nagasaki resteront les deux villes tristement célèbres pour avoir été les cibles de bombes nucléaires.

Depuis 1945, les deux blocs de la guerre froide ne se sont jamais affrontés sur le champ de bataille. Oui, il y a eu des conflits armés, il y a eu des guerres entre alliés de l’URSS affrontant les USA et réciproquement, mais jamais les États-Unis et l’Union Soviétique se sont retrouvés face à face.

Depuis 1956, aucune des grandes puissances militaires n’est entrée en guerre avec une autre grande puissance. C’est littéralement la première fois que cela s’est produit depuis l’empire romain. Le dernier record de la paix la plus longue entre puissances majeures n’avait duré que 44 ans, durant le 19ème siècle.

Depuis 1956, aucun des 44 pays les plus développés n’a affronté militairement un autre pays de ce classement. Non seulement les grandes puissances ne s’affrontent plus, mais l’économie joue maintenant un rôle pacificateur historiquement nouveau. Les pays riches ne se font plus la guerre.

Depuis 1945, aucun pays de l’ouest n’est entré en guerre avec un autre pays occidental. Aucun. Pas une seule fois. Pour remettre les choses en perspectives, entre l’an 1400 et 1945, on recense en moyenne deux nouveaux conflits armés déclarés chaque année entre pays européens.

Depuis 1948, aucun des pays développés n’a absorbé un pays entier par conquête militaire. Depuis 1975, aucun pays développé n’a agrandi son territoire par la force militaire tout court. C’est même l’opposé qui s’est produit, avec une déconstruction progressives des colonies.

Depuis 1945, aucun pays officiellement reconnu n’a été purement et simplement effacé de la carte par conquête militaire. Certains pays se sont séparés, mais la plupart des frontières nationales de 1945 sont toujours présentes de nos jours, à l’exception du Vietnam, qui s’est réunifié.

Encore une fois, le but de cet article n’est pas de nier qu’il existe toujours des conflits armés dans ce monde, ou de prétendre que la violence est une chose du passé. Je cherche juste à montrer que, objectivement, les problèmes auxquels nous faisons face aujourd’hui ne sont plus de la même ampleur que ceux auxquels nous étions confrontés auparavant. Cela ne rend pas les événements récents plus ou moins terribles, mais ce constat devrait nous pousser à remettre en question la perception que nous avons de ces conflits armés.

 

Cet article s’inspire de l’ouvrage The Better Angels of Our Nature de Steven Pinker.

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  • Et l’Ukraine, dans tout ca ?

  • Et la guerre des Malouines, c’était quoi ? Un oubli de déclarer la guerre, ce qui ne se fait plus depuis 45 afin de biaiser les statistiques…

  • C’est ce qu’on pourrait appeler l’harmonie économique. Le commerce étant la solution la plus évoluée pour obtenir des ressources. Ça ne vous rappelle personne ?

  • «  » » ». Il a été remarqué, à raison, qu’il faut remonter à la seconde guerre mondiale pour retrouver des événements aussi sanglants » » »

    Cette pétition de principe me laisse dubitatif …on peut identifier rapidement de grands massacres post 2 éme GM comme les grandes répressions du maoîsme en Chine comme les Cent Fleurs , le Grand bon en avant , la Révolution Culturelle , qui ont fait des dizaines de millions de morts , la guerre de Corée , du Vietnam , les Khmers rouges , les massacres des Biafrais au Nigéria , le Rwanda , la guerre civile au Zaîre …

  • « Depuis 1945, aucun pays officiellement reconnu n’a été purement et simplement effacé de la carte par conquête militaire » : vous oubliez ce qu’il advint à la Prusse me semble-t-il ? Ce pays majeur du concert des nations européens a été dissous en février 1947 par les « Alliés ».

    • La Prusse était déjà à l’époque un Land intégré à l’Allemagne, en tant que tel elle n’était pas reconnue comme un État indépendant.
      Votre commentaire reviendrait à dire que l’Alsace ou la Bourgogne a subi le même sort bien plus récemment. Ce n’est pas faux, mais ça ne change rien à l’article.

  • C’est un constat, basé sur des évènements factuels. On pourrait l’illustrer pas des contre exemples, et il y en a, mais ils restent si on use des mêmes repères que l’auteur de l’article, des « épiphénomènes » par rapport aux tueries de masse (guerrières, idéologiques tels les méfaits de l’état stalinien).

    Cependant l’auteur ne se projette pas et là, l’avenir est moins rose. L’envahissement de la planète de manière ouverte mais surtout insidieuse, par les islamistes, ne préjuge rien de bon et préfigure des conflits qui seront porteurs de tueries importantes dans les décennies à venir.

    Quant à penser que les évènements du 13 novembre sont exceptionnels, c’est faire preuve d’une belle naïveté. J’aimerais bien que ce soit vrai, mais ce ne sont pas les mesures prises et entre autres nos interventions guerrières qui vont résoudre le problème. Le croire dénote un profond autisme de la part de Hollande qui illustre bien son éloignement des réalités, à tous les niveaux. Ou bien ce peut être une démarche volontariste d’occuper le devant de la scène…pour 2017. Au fond je n’en serais pas outre mesure surpris…

    • Le monde n’est pas envahi par les islamistes mais par l’islamisme en tant qu’idée. SI vous voulez arréter cela il va falloir proposer au monde arabe quelquechose capable de remplacer le socialisme arabe, qui a échoué partout ou il a été mit en place. On ne va pas résoudre cela par la force brute.

      • Sauf erreur les islamistes sont les représentants de l’islamisme. Vous jouez sur les mots.

        • Non je ne joue pas sur les mots, c’est une distinction fondamentale.

          « L’envahissement de la planète de manière ouverte mais surtout insidieuse, par les islamistes »

          Cette phrase signifie que des islamistes, c’est à dire des individus, partent de leurs positions pour envahir le reste de monde, que c’est un mouvement matériel.

          Si on utilise cette phrase la:

          « L’envahissement de la planète de manière ouverte mais surtout insidieuse, par l’islamisme »

          Cela signifie que l’islamisme, en tant qu’idée politique, se propage dans les populations. C’est une idée qui s’étend, et non les porteurs de l’idée qui se déplacent.

          Ce sont deux situation complètement différentes qui appellent donc à des solutions différentes.

          • Je trouve très étonnant cette leçon que vous voulez donner, dont au demeurant vous pourriez vous passer car totalement stérile : jouer sur les mots est l’apanage des pseudos intellos.

            Je suis désolé mais l’islamisme n’existe pas sans ceux qui en sont porteurs. Vous avez déjà vu, vous, des idées (ou idéologie équivalent religion) qui sont répandues par des non humains et là en la circonstance ce sont des islamistes.

            De grâce, arrêtez votre tentative de démonstration, vous perdez votre temps.

            • Vous êtes bien prétentieux pour ne pas voir la différence entre ces deux cas. Dans votre phrase cela sous entend que le nombre d’islamistes reste plus ou moins stable et que ces gens envahissent le monde. Dans le deuxième cela signifie que le nombre d’islamistes augmente et donc que cette idée envahi le monde en se propageant dans les populations.

              Dans le premier cas on pourrait envisager d’arrêter l’invasion par des moyens matériels (des interventions militaires), dans le deuxième cas cela ne suffira pas puisque l’augmentation du nombre d’islamistes est le symptômes de problèmes sous-jacents dans les sociétés ou cela arrive.

              Vous enjolivez la situation…

              • Vous êtes le champion du travestissement de ce qui est écrit. Vous êtes vraiment très fort pour trouver une signification très précise à ce que je n’ai jamais écrit.

                Bravo ! Vraiment chapeau bas !

  • « Depuis 1975, aucun pays développé n’a agrandi son territoire par la force militaire tout court. »

    Vous avez du rater ce qu’il s’est passé en Ukraine, on peut aussi y compter tout un tas d’autres petits bout de terrotoire annexés de fait par la Russie comme en Géorgie ou en Moldavie.

    Votre article est vrai, nous vivons une période de paix formadable, mais un certain pays revenchar veut y mettre fin. Si nous voulons que ça continue il faut en prendre conscience.

    • « un certain pays revenchar veut y mettre fin »

      Vous parlez de quelle pays ? Je vois surtout un pays dominateur (les usa) qui n’hésitent pas à rentrer en guerre contre les pays les plus faibles pour satisfaire ses intérêts économique et géopolitiques. Même eux commencent à en prendre conscience.

      Après lorsque l’on profite un peu trop de sa force pour dominer faut pas s’étonner que certains veulent prendre leur revanche, c’est un peu la plaie des « petits chefs » que l’on peut rencontrer en entreprise. Ça fait des milliers d’années que ça dure et on a toujours pas appris la leçon.

      • C’est un peu maigre pour justifier l’invasion de pays étrangers par la Russie non ? Et puis toujours cette victimisation… Et si c’était les petits pays qui étaient victimes de la politique étrangère de cette dernière ? N’est ce pas la Russie qui est en échec idéologique depuis bientôt 100 ans ? Peut on blâmer ceux qui veulent se séparer de ce pays ? La Russie n’a t’elle pas toujours été un empire alors que les USA ne l’ont jamais étés ?

        Après il faut aussi définir vos objectifs. En imaginant que les USA « dominent » le monde, cela serait alors la domination la plus soft de l’histoire. Alors pourquoi la remplacer ? Par quoi ? Par qui ? En quoi une domination russe serait meilleur ? Quel moyens utiliser ? Quand bien même un monde russiste serait meilleur, cela justifie il toutes les exactions commissent au nom de l’impérialisme russe ? Seriez vous prêt à vous sacrifier pour votre idéal russiste ou soutenez vous juste la guerre chez les autres ?

        Bref, quelque-soit les légères erreurs des USA en temps que leader, je ne voit pas ou cela justifie l’attitude agressive de la Russie.

        • « En quoi une domination russe serait meilleur ?  »

          Critiquer les USA ne veut pas dire les Russes sont parfaits en tout point et doivent dominer le monde. J’aimerai aussi avoir cette vision binaire pour tout dire. Tout le monde a des défauts et des qualités (les usa, les russes, le monde musulman, …), nul n’est parfait.

          D’un autre côté ça nous enferme aussi dans des camps rigides et nous empêche tout esprit critique et principe de relativité, ferme la porte à tout débat en nous faisant croire que soit c’est blanc soit c’est noir, mais surtout pas gris.

          Après chacun va justifier son blanc ou son noir tout en oubliant l’esprit de synthèse (pourtant niveau lycée, thèse-antithèse-synthèse). Cela me semble donc contribuer à nous enfermer dans des logiques d’affrontements et freine une logique de coopération. Géniale pour ceux qui veulent justifier un affrontement ou couper tout débat de fond.

          Pour la suite je laisse répondre Henri Kissinger, « briser la Russie est devenu l’objectif, alors que l’intégrer devrait être le but » :
          http://www.les-crises.fr/henry-kissinger-briser-la-russie-est-devenu-l-objectif/

          • « Critiquer les USA ne veut pas dire les Russes sont parfaits en tout point et doivent dominer le monde. J’aimerai aussi avoir cette vision binaire pour tout dire. »

            Vous critiquez les USA en disant que l’on devrait travailler à l’augmentation de l’influence de la Russie actuelle. Ce n’est pas comme critiquer les USA tout cour. Je critique souvent l’action d’Obama et des dirigeants US actuels, je critiquerait les prochains, c’est pas pour autant que je pense que si les US ont eu tort c’est que la Russie a raison… C’est vous qui avez une vision binaire de la situation, moi je peux dire que plusieurs pays se trompent en même temps.

            « Tout le monde a des défauts et des qualités (les usa, les russes, le monde musulman, …), nul n’est parfait. »

            Merci pour cette platitude. Il parait que la Corée du Nord est très propre, que les gens sont courtois et qu’on y est en sécurité. Il ne faut pas oublier que certains ont plus de qualités et d’autres plus de défauts. Encore une foi si A a un défaut, cela ne veut pas dire que B à une qualité car il agit différemment.

            « D’un autre côté ça nous enferme aussi dans des camps rigides et nous empêche tout esprit critique et principe de relativité, ferme la porte à tout débat en nous faisant croire que soit c’est blanc soit c’est noir, mais surtout pas gris. »

            Toujours pareil, A et B peuvent être noirs en même temps, C peut être gris pendant ce temps la. On peut très bien démontrer que A a tort sans pour autant soutenir l’action de B. Ainsi, on ne s’enferme dans aucun camp et on garde sa liberté intellectuelle.

            « Après chacun va justifier son blanc ou son noir tout en oubliant l’esprit de synthèse (pourtant niveau lycée, thèse-antithèse-synthèse). »

            thèse : ce qui va en faveur de A
            antithèse : ce qui va contre A

            Et non:

            thèse : ce qui va en faveur de A
            antithèse : ce qui va en faveur de B
            synthèse : quelque-chose entre A et B

            Cela nous interdit de penser qu’il y a une solution ailleurs que entre A et B. C’est exactement l’erreur que je dénonce. Il y a une infinité d’idées possibles et les idées entre A et B ne sont qu’un petit échantillon.

            « Cela me semble donc contribuer à nous enfermer dans des logiques d’affrontements et freine une logique de coopération. Géniale pour ceux qui veulent justifier un affrontement ou couper tout débat de fond. »

            Encore une foi je suis d’accord avec vous sur le fond. On pourrait justement envisager de coopérer une foi que l’on considérera que l’on a un autre choix que quelque-chose entre ce que proposent A et B.

            « Pour la suite je laisse répondre Henri Kissinger, « briser la Russie est devenu l’objectif, alors que l’intégrer devrait être le but » : »

            Oui c’est un article de victimisation. Personne ne veut briser la Russie pour être méchant. D’ailleurs aucun pays n’a vraiment une stratégie d’opposition à la Russie, et c’est bien dommage car Poutine a aujourd’hui les mains totalement libres pour faire n’importe quoi. C’est la Russie qui ne veut pas s’intégrer à ce qui reste historiquement sa civilisation. On a pas à rejeter nos valeurs et notre histoire pour aller dans le sens de la Russie.

            Plusieurs décennies avant la révolution de 1917 il y avait un mouvement politique en Russie appelé « occidentalisme ». Ces gens prônaient que la Russie devait accepter les valeurs défendues par le reste de la civilisation judéo-chrétienne pour pouvoir aller de l’avant (la Russie était à la traine).

            En 1917 une révolution éclate, cette révolution était majoritairement le fait de sociaux démocrates, de gens modérés qui voulait simplement que la Russie connaissent le même progrès que le reste des pays à l’ouest. Malheureusement ces gens étaient désorganisés et une petite minorité, les bolchéviques, ont eu la victoire.

            S’en est suivit la plus grande catastrophe de l’histoire de l’humanité, jusqu’à l’effondrement de l’URSS. Beaucoup de pays sont naturellement retournés vers la civilisation judéo-chrétienne à laquelle ils appartiennent. La Russie aussi en prenait le chemin, les idées occidentalistes semblaient enfin gagner comme les idées de liberté ont gagné après plus de 100 ans d’oppression après la révolution française. Sauf que malheureusement, pour son profit personnel, Yeltsin a choisi de sponsoriser un inconnu servile qui devait lui permettre de ne pas être inquiété pour les affaires de corruptions après sont départ de la présidence.

            Cela a fonctionné, ce dernier n’a pas été inquiété. Poutine avait le soutient de tous les réformistes à ses débuts et on ne s’est pas méfié car il venait du camp des progressistes. Sauf que voilà, Poutine n’était pas de ceux qui ont fait tomber le mur de Berlin, il n’était pas de ceux qui ont empêché le coup des hard-liners contre Gorbatchev, il n’est pas dans la ligné des sociaux-démocrates de 1917, ni des occidentalistes avant ça. Poutine est dans le ligné des Tsaristes et des bolchéviques, de la partie de la Russie qui est hostile aux idées de la civilisation judéo-chrétienne.

            On ne pourra donc intégrer la Russie que quand Poutine ne sera plus ou pouvoir et que les réformistes reprendrons enfin le pouvoir. En attendant il ne faut pas se tromper, ce pays est notre rival et il faut le contenir, car d’autre pays sont prêts au changement politique et Poutine veut à tout prix empêcher cela.

            C’est parce-que l’objectif à long terme est d’intégrer la Russie qu’il faut s’opposer à Poutine aujourd’hui, car Poutine n’est pas la Russie, ce n’est qu’un dirigeant qui, comme Obama, partira un jour.

            • Donc pour faire la synthèe de votre réthorique :

              Je dis A. Vous dites : vous avez dit B
              Je dis A. Vous dites : Vous avez dit B alors que c’est A.
              Ou alors vous avez besoin ce B pour prouvez C. Donc si je dis A vous allez dire : vous avez dit B, vous voyez bien que c’est C.
              Ou encore je dis A. Vous dites : B = B et C = C et D = D (vous éludez donc)

              Vous êtes un malin vous.

              Si l’on en croit Mittérand :
              «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.» :
              http://www.slate.fr/story/103453/les-hommes-detat-francais-sans-illusion-allie-americain

              Prise de contrôle de nos turbine nucléaire suite à la vente de 70% d’alstom à Generale Electric (usa)
              http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2015/01/05/31007-20150105ARTFIG00339-vente-d-alstom-les-dessous-des-cartes-par-jean-michel-quatrepoint.php

              La stratégie des usa est aussi de ne pas nous laisser nous rapprocher des russes, ce qui risquerait de créer un contre pouvoir et donc une perte de leur influence sur nous par G. Firedman (officine de renseignement us) :
              https://www.youtube.com/watch?v=emCEfEYom4A&app=desktop

              « Vous critiquez les USA en disant que l’on devrait travailler à l’augmentation de l’influence de la Russie actuelle »
              Donc non je dis pas ça. Et vous, vous travaillez à l’augmentation de l’influence américaine ? Restons français.

              • « A, B, C, D »

                Bon, aller autant dans l’abstrait n’était peut être pas bon. On reprend depuis le début.

                – Je dis que la Russie met en danger la paix mondiale à cause de sa politique agressive envers les anciens pays soviétiques. Je ne parle pas des USA dans le commentaire.

                – Vous amenez en premier les USA dans le débat, en disant que les actes de la Russie sont justifiés (donc vous les niés pas) par les actes des USA. USA qui selon vous veulent dominer le monde (sous entendu c’est mauvais pour vous et moi). Vu que vous défendez ce qui est selon vous une « révolte » de la Russie, j’en conclu que vous souhaitez que la Russie prenne la place des USA, puisque c’est visiblement le projet du Kremlin.

                – Je vous dis que les actes des USA ne justifient pas les actes de la Russie et que cette dernière est en tort dans sa politique agressive. Je fais remarquer que dans l’hypothèse ou les USA dominent le monde, je préfère cela qu’autre chose et vous demande de me démontrer que j’ai tort.

                – Vous trouvez ma vision des choses binaire, pensant que pour moi les USA ont toujours raison et que je refuse l’idée même que la Russie pourrait avoir raison sur les USA.

                – Je vous explique que les USA et la Russie peuvent avoir tort en même temps. Que c’est le fait de penser que soit les USA ou soit la Russie a raison qui est binaire. Je vous dis que j’utilise ma propre analyse de la situation qui ne prend pas en compte l’avis de la Maison Blanche ou du Kremlin.

                – Vous me dites que j’élude.

                « Si l’on en croit Mittérand : »

                Comme tout les socialistes, Mittérand croit que le socialisme ne marche pas à cause des USA. Si on en croit l’histoire, c’est la France qui est un allié peut fiable.

                « Prise de contrôle de nos turbine nucléaire suite à la vente de 70% d’alstom à Generale Electric (usa) »

                Et alors ? La Chine a bien racheté IBM. C’est encore un article qui fait du FUD pendant que la Russie utilise elle réellement sont gaz à des fins politiques.

                « La stratégie des usa est aussi de ne pas nous laisser nous rapprocher des russes, ce qui risquerait de créer un contre pouvoir et donc une perte de leur influence sur nous par G. Firedman (officine de renseignement us) : »

                Mais enfin pourquoi on se rapprocherait de la Russie ? Quel intérêt ?

                « Donc non je dis pas ça »

                Alors la phrase plus haut expliquant que les USA veulent nous empêcher de nous rapprocher de la Russie n’avait pas un sous entendu négatif ?

                « Et vous, vous travaillez à l’augmentation de l’influence américaine ? »

                La France a besoin d’alliés comme tout pays. Restons avec des pays avec qui nous partageons les mêmes valeurs. La France n’est pas une singularité, elle appartient à la civilisation judéo-chrétienne. On a notre place logique dans le monde et de par sa taille les USA sont en effet le leader naturel de l’occident, même si avec Obama il n’y a plus aucun leadership.

                « Restons français. »

                Mais c’est le peuple français qui s’évertue à massacrer ce qui faisait son identité, et cette identité est occidentale. Si l’ont revient au 19e siècle, les peuples français, anglais, américains ou autres peuples occidentaux étaient bien plus semblables idéologiquement que maintenant. C’est au 20e siècle que les idées de liberté ainsi que les traditions de notre civilisation ont été attaquées de tout bois par les socialistes soutenus par la Russie.

                On observera que si l’on remmenait un français du 19e siècle à notre époque, il se sentirait bien plus proche de l’américain croyant, conservateur et aimant la liberté que du français moyen. L’Amérique a été bien plus doué que nous pour maintenir l’identité de notre civilisation face à la force destructrice du socialisme.

                Je ne sait pas ce que « rester français » signifie pour nous, mais si ça signifie conserver toutes les idées néfastes de 20e siècle, non merci. En revanche si rester français signifie se réapproprier se qui a fait que la France était un grand pays avant de sombrer dans le national socialisme idiot, nous seront français à coté des autres nations occidentales, et donc des états unis. C’est encore plus vrais maintenant que la France et les autres pays européens n’ont plus d’empires. Si nous voulons rester nous mêmes, il va falloir s’allier les uns aux autres pour défendre nos intérêts.

                D’où ma conclusion par rapport à la Russie. C’est car le but est d’intégrer la Russie à long terme qu’il faut fermement s’opposer aux relents tsaro-bolchévistes que l’ont voit actuellement. De cette façon en en finira vite avec cette nouvelle idéologie anti-occidentale, donc anti-judéo-chrétienne, donc anti-française…

                • « vous demande de me démontrer que j’ai tort. »

                  Pour vous le démontrer il faudrait déjà que je vous démontre que rester sur des positions figés à cause de préjugés (donc souvent dû à des croyances qui ne sont pas réelles) que l’on a sur l’autre ne favorise pas une discussion raisonnée (difficile de vous le démontrer complétement via des commentaires). D’un côté je vous rassure, c’est un phénomène naturel et tout ce qu’il y a d’humain. Disons que nos sociétés ne nous aident pas à sortir de ce type de schéma qui nécessite un travail sur soi à défaut d’un envirronement adéquat. C’est en partie lié à notre fonctionnement psychologique et le besoin de défendre la vision de notre groupe d’appartenance quitte à comparer ce qui n’est pas comparable (problématique de maintenance d’une centrale nucléaire et savoir faire quasi unique dans le monde vs construction d’ordinateurs) :
                  http://gendd.over-blog.com/page-4977174.html

                  Une chose qui pourrait vous en faire prendre conscience et l’objection du point de vue de Miterrand sous prétexte qu’il est socialiste (rejet pure et simple d’un point de vue à cause de préjugés, les socialistes ont forcément tord et disent de la merde). Difficile dans ce cas de pouvoir discuter avec vous si vous rejeter des arguments sans raisons valables. D’autant plus que si vous aviez lu le lien que je vous ai donné son point de vue est confirmé par des hommes de droite.
                  D’où ma « platitude » de dire que l’on a tous des défauts et des qualités, donc que même un socialiste (avec qui vous sembler être en conflit idéologique) peut vous amener des choses positives et qu’il y a des choses à apprendre de lui (platitude qui semble encore vous échapper).

                  Rester français signifie pour moi, entre autres, de faire en sorte que tout se passe pour le mieux dans le lieu où je vis. Les français vivent en France et non aux USA ou en Russie. Inutile en effet de faire le jeux de ces pays si celà ne nous arrange pas. Là aussi à cause de vos préjugés anti Russie vous vous jetez dans les bras des USA et acceptez de ce pays ce que vous n’accepteriez pas (ne serait-ce que le 1/10e) de la Russie. Là aussi un phénomène naturel mais qui pourrais vous nuire à court, moyen ou long terme et ouvre la porte à toute sorte de manipulations et conclusions erronés et subjectives.

                  Pour conclure je dirais que pour l’instant votre mode de fonctionnement et vos préjugés vous empêche d’écouter tout argument qui ne va pas dans votre sens (un brin normal là aussi mais jusqu’à un certain degré si nous voulons échanger), ou alors vous êtes juste de mauvaise foi et voulez avoir raison pour le plaisir d’avoir raison. Pas dans une optique de progression et d’échange. Dans tous les cas difficile et fatiguant d’échanger avec vous sur ce sujet, ou encore chercher à vous démontrer quoi que ce soit.
                  Votre attitude convient ceci dit à un débat télévisuel (là encore sans doute une mauvaise influence qui nous tire vers le bas dans nos logiques d’échange à l’intérieur de nos sociétés).

                  Cordialement.

                  • Tout d’abord merci d’avoir prit la peine d’écrire quelque-chose par vous même, cela me fait plaisir car c’est bien plus compliqué que de simplement jeter les articles parlant des idées des autres.

                    « Pour vous … notre groupe d’appartenance »

                    Tout ça pour dire que vous ne voulez pas réfléchir à une façon de me démontrer ce que je vous ai demandé car vous pensez que je suis aveuglé… Hors il me semble que je vous ai déjà proposé plusieurs démonstrations pour appuyer mon opinion. Démonstrations sur lesquelles je n’ai eu aucun retour. Il me semble que vous vous trompez de sujet, car ce n’est pas ma personnalité qui est au cœur du débat. Il me semble pourtant que si mon scepticisme envers la Russie découlait d’une aliénation il serait facile pour vous de répondre à mon argumentaire.

                    Peut être éludez vous la question ?

                    « problématique de maintenance d’une centrale nucléaire et savoir faire quasi unique dans le monde vs construction d’ordinateurs »

                    IBM n’a pas un savoir faire en hardware et software qui est unique dans le monde ? Je veux bien admettre que cette entreprise n’est plus ce qu’elle était mais quand même…

                    « Une chose qui pourrait vous en faire prendre conscience et l’objection du point de vue de Miterrand sous prétexte qu’il est socialiste »

                    Non ce n’est pas cela. C’est que la démonstration intellectuelle proposé a surement du sens en utilisant les outils intellectuels socialistes, mais ce ne sont pas les miens. C’est à cause d’une suite d’erreurs épistémologiques fondamentales que Marx et ceux qui ont repris ses idées ont créé quelque-chose qui est cohérent sur le papier, mais ne tient pas debout dans la réalité.

                    Enfin votre article n’est qu’une suite d’anecdotes et d’élucubrations ou j’ai vraiment du mal à voir ce que vous voulez faire ressortir… Surtout à des époques ou la France n’était pas vraiment un allié sure… Je sais ce que vous allez me dire, que je « justifie » les actions des USA contre la France, mais il faut reconnaitre que notre pays n’a pas toujours eu une position claire face à la menace soviétique…

                    Et puis je dis « contre la France », je suis gentil d’utiliser ce raccourcit collectiviste. Si un jour la France retourne sa veste et devient un pays totalitaire, j’espère bien que nos anciens alliés feront quelque-chose. Je ne prendrais pas la défense du gouvernement français quelque-soit la direction dans laquelle il va. Comme je vous l’ai dit il faut savoir garder son indépendance intellectuelle, et voir la limite à partir de laquelle le gouvernement doit être considéré comme l’ennemi des intérêts du peuple en fait partie.

                    La France (et d’autres pays européens) aurait pu être les artisans de la défaite du communisme à coté des USA, mais on a préféré maintenir une attitude ambivalente alors que l’URSS était entrain de commettre les pires inhumanités que l’histoire ai connu. C’est bien dommage, je ne suis pas sure que l’on puisse être fier de cette époque.

                    « Rester français signifie pour moi, entre autres, de faire en sorte que tout se passe pour le mieux dans le lieu où je vis. »

                    Ce qui nécessite de maintenir en échec les projets impérialistes de la Russie. Voir mes démonstrations.

                    « Inutile en effet de faire le jeux de ces pays si celà ne nous arrange pas. »

                    Cool, c’est exactement ce que je dis et c’est le débat que je veux ouvrir, savoir ou sont nos partenaires…

                    « Là aussi à cause de vos préjugés anti Russie vous vous jetez dans les bras des USA et acceptez de ce pays ce que vous n’accepteriez pas (ne serait-ce que le 1/10e) de la Russie. Là aussi un phénomène naturel mais qui pourrais vous nuire à court, moyen ou long terme et ouvre la porte à toute sorte de manipulations et conclusions erronés et subjectives. »

                    Il ne vous coute pas cher de lancer ça sans y mettre quelque-chose de solide pour y appuyer… Et pitié ne me lancer pas un nouvel article remplit d’anecdotes ou l’ont a en effet du mal à croire que les USA ont été très méchants dans l’histoire. La Russie est responsable de la propagation de l’idéologie qui a tué 200 millions de personnes, j’en conclu que vous avez 2 milliards de morts à cause des USA à me montrer…

                    Sans parler que oui, même si les USA ont fait des erreurs, ceci doit être modulé par le bienfondé des valeurs qu’ils défendent ainsi que le bien qu’ils ont apporté. La Russie n’a absolument rien apporté de bon depuis un siècle.

                    Je n’ai pas de « préjugés anti-Russie », j’en ai conclu que la politique actuelle du Kremlin était en effet néfaste pour moi, la France, l’occident, le monde… et la Russie.

                    Puisque vous semblez vouloir inclure ma personne dans le sujet de la discussion (donc on entre dans l’invérifiable), je vais vous faire plaisir pendant quelques lignes. J’ai auparavant défendu les mêmes idées que vous. Je ne le dit pas car cela fait celui qui veut jouer le repentit et ça n’apporte rien au débat. Je me suis rendu compte que j’avais tort justement car l’édifice intellectuel que j’avais construit s’ébranlait au fur et à mesure que je me cultivait. Par la nécessité de retrouver de la cohérence entre mes valeurs et mes opinions, j’ai du renoncer à défendre la Russie.

                    « Pour conclure je dirais que pour l’instant votre mode de fonctionnement et vos préjugés vous empêche d’écouter tout argument qui ne va pas dans votre sens »

                    Le problème c’est qu’a part dans ce post ou vous tentez de faire ma psychanalyse vous n’avez pas argumenté. Juste jeté quelques articles. Moi pendant ce temps la j’ai fait l’effort de contre-argumenter tout en proposant de nouveaux raisonnements à faire entrer dans la discussion.

                    Cordialement.

                    • Vous n’êtes pas sérieux, vous répondez toujours sur la forme et non sur le fond. Vous confondez vice et intelligence. Pas avec moi.

              • C’est très logique

                Tout ce qui siffle est une locomotive – prémisse majeure
                Socrate siffle – premisse mineure
                donc (ergo) Socrate est une locomotive.

  • C’est vrai qu’on vit en dehors de certaines réalités. C’est peut-être ce qui entraîne un manque d’empathie pour les conflits qui sont maintenants déporté hors du monde occidentale (après tout c’est tellement loin).

    En revanche dire que la violence est en déclin me parait réducteur. Je dirais que la violence physique est en déclin, elle est même condamner par la pression sociale en occident (sauf lorsqu’on la pratique à l’étranger, on la légitimise). En revanche la violence psychologique est toujours de mise et même encouragée par cette même pression sociale (inconsciemment ou non). Et les violences psychologiques ne sont que les prémisses à la violence physique. On a encore du boulot.

  • Visiblement, et ce n’est pas la première fois, nous n’avons pas la même culture historique.

  • Faire la comparaison avec l’avant-guerre n’est guère probant.

    La mort était encore très familière et même si la colonisation et la Paix qu’elle avait induite, comparable à la Pax Romana, avaient mis fin à l’esclavage et aux grandes guerres tribales, il existait toujours des petits massacres entre tribus, le colonisateur ne peut être partout dans les territoires qu’il n’a pas encore fini de cartographier, de vastes étendues n’avaient pas encore été pacifiées, le Sahara par exemple, la médecine était encore celle du dr Knock, les pandémie sévissaient encore bien qu’amoindries par les pasteuriens. Pour mémoire, Alger et Casablanca avaient encore connu la Peste en 1944 (d’où le livre de Camus).

    Par contre, en France, l’insécurité était cinq ou six fois moindre qu’aujourd’hui, la police et la justice étaient convenablement dimensionnées à la très faible délinquance de cette époque (cela dura jusque dans les années 70), elles pouvaient s’occuper de la toute petite délinquance et la traiter, et les « incivilités » d’aujourd’hui (tabassages, violences aggravées, crimes de sang et autres joyeusetés) faisaient la une des journaux y compris « parisiens » ou en tous cas étaient relatés dans le détail.
    Il y avait quelques « ennemis publics N°1 » qui avaient commis des méfaits considérés comme banals aujourd’hui, et le pire est qu’ils étaient souvent guillotinés pour ces faits que certains voudraient punir d’un simple rappel à la loi, j’exagère bien évidemment, mais on n’en est pas loin.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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