La priorité, ça devrait être le chômage !

Pourquoi 42.000 chômeurs de plus en octobre ? Pourquoi ne pas utiliser les moyens élémentaires pour créer des emplois ?

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François Hollande-Parti Socialiste-Mathieu Delmestre(CC BY-NC-ND 2.0)

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La priorité, ça devrait être le chômage !

Publié le 11 décembre 2015
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Par Jacques Garello.

François Hollande-Parti Socialiste-Mathieu Delmestre(CC BY-NC-ND 2.0)
François Hollande-Parti Socialiste-Mathieu Delmestre(CC BY-NC-ND 2.0)

 

C’est une promesse, c’est un devoir. François Hollande s’est fixé cet objectif. Évidemment il peut s’en dégager maintenant au prétexte d’état d’urgence. Comme le pacte de stabilité, le pacte de l’emploi passerait à la trappe.

Mais réduire le chômage est un devoir : d’abord vis-à-vis des chômeurs, jeunes et séniors, ensuite vis-à-vis de la nation française, traumatisée par cette plaie sociale, qui représente un énorme gâchis, moral et financier, de capital humain. Alors, pourquoi 42.000 chômeurs de plus en octobre ? Pourquoi ne pas utiliser les moyens élémentaires qui permettent de créer des emplois et de n’en point détruire ?

Un accident conjoncturel ?

S’il s’agissait d’un accident, il serait grave. En effet, ce chiffre est le plus lourd depuis janvier 2013. Il porte le nombre total de chômeurs métropolitains de catégorie A à 3.600.000. Si on y ajoute les chômeurs d’outre-mer et de catégorie B et C, c’est 5.700.000 Français qui ne bénéficient pas d’un travail suffisant pour les considérer comme employés. Cela représente maintenant plus de 20 % de la population active française. Le mois dernier l’INSEE osait parler d’une stabilisation du chômage, et nous avons ici même dénoncé les manipulations qui permettaient de faire croire à une reprise de l’emploi, et même à une reprise de la croissance.

Mais il ne s’agit pas d’un accident. Le chômage est inscrit dans le paysage économique français depuis des années. Sous le septennat Sarkozy, le nombre de chômeurs a augmenté de 750.000, Hollande a déjà fait mieux puisqu’en trois ans et demi il a déjà totalisé 700.000.

Il ne s’agit pas non plus d’une conjoncture mondiale dramatique, comme elle a pu l’être après la crise de 2008. Certes, l’Europe n’est pas en plein boom, mais le taux de chômage est de 3,3 % en Suisse, 4,5 % en Allemagne, et inférieur à 6% en Grande Bretagne, Autriche, Luxembourg, Malte, République Tchèque. Donc ni le contexte économique mondial, ni même la faible croissance française ne peuvent expliquer un si haut niveau de chômage.

Le chômage, un scandale public

La situation française n’est pas nouvelle, François Mitterrand se proposait de ne plus jamais atteindre les deux millions de chômeurs. En 1996, l’ALEPS tenait à Paris un colloque international : « le chômage, un scandale public ». L’analyse faite à l’époque reste entièrement valide aujourd’hui.

Le chômage est un scandale public pour deux raisons. La première, scientifique, est que l’on connaît parfaitement l’origine du chômage et la méthode pour l’éliminer. Si l’on a du chômage, c’est parce que, pour des raisons diverses, la classe politique ne veut pas appliquer la méthode. On peut faire un parallèle avec l’inflation. Du jour où on a voulu en finir avec l’inflation, elle a disparu en quelques mois. En 1974, première crise pétrolière provoquée par l’OPEP pour détruire les économies occidentales, l’inflation a disparu en quelques mois, grâce aux politiques préconisées par les monétaristes (Friedman) et les autrichiens (Hayek). Il est donc scandaleux de ne pas éliminer le chômage quand on sait comment y parvenir.

Le scandale est public pour une deuxième raison : les pouvoirs publics sont responsables des millions de chômeurs, parce qu’ils manipulent la monnaie et le crédit, parce qu’ils réglementent et ce faisant dérèglent le marché du travail, parce qu’ils bloquent la croissance avec leurs prélèvements et leurs interventions.

La politique du plein emploi

Keynes a proposé la mauvaise politique : fabriquer de la fausse monnaie pour stimuler les dépenses des consommateurs et des investisseurs, et si nécessaire pour financer des dépenses publiques. Partout et toujours cette politique a échoué. La bonne politique est très simple :

  1. Stimuler l’activité économique et la croissance en diminuant les charges publiques (impôts et cotisations) et surtout en supprimant la progressivité des prélèvements qui pénalise ceux qui veulent davantage travailler, épargner, entreprendre. Les cotisations sociales (retraites et santé) atteignent un taux dramatiquement haut avec les systèmes de répartition.
  2. Libérer le marché du travail en réhabilitant le contrat individuel, au lieu d’imposer salaires et conditions de travail fixés par des négociations collectives ou des réglementations publiques. Le SMIC doit disparaître, comme la durée légale du travail, comme la durée du contrat.
  3. Prévoir un filet social pour aider les chômeurs en leur garantissant un revenu minimum familial, limiter dans le temps cette indemnisation, améliorer la formation.
  4. Réduire les interventions économiques et sociales de l’État, qui créent des revenus immérités au travers de privilèges et statuts, et redistribuent arbitrairement les revenus tirés de l’activité productive, profits, salaires et intérêts.

Ces mesures doivent être à l’abri de toute manipulation, et garantir la stabilité institutionnelle et législative qui permet des anticipations fiables.

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  • Merci pour cet article, et surtout pour rappeler de manière si évidente que l’on est très loin d’avoir « tout essayé contre le chômage » dans ce pays !

  • Pas de septennat pour Sarko et ses 750 000 chômeurs de plus .

    • à sa décharge, sarko a reçu de plein fouet une crise mondiale sans précédent, avec un chômage qui a concerné quasi le monde entier.
      A l’inverse normal 1er qui a à gérer une sortie de crise, commet l’exploit d’aggraver le chômage, alors qu’il se réduit partout ailleurs.

      Bon, après c’est vrai que ce sont tout deux des socialistes, avec des politiques qui malheureusement mènent dans le mur plus ou moins rapidement, mais de façon certaine.

  • Les recettes pour éradiquer le chômage existent bel et bien mais la volonté non. Chaque acteur politique depuis 30 ans va à la gamelle. Et là elle est bien garnie, qu’importe les résultats des politiques menées, l’essentiel étant de verrouiller système pour se gaver.

    Pour entrer en politique il serait aujourd’hui indispensable de demander à nos doctes dirigeants, de quelque bord que ce soit, de se soumettre à un bilan sanguin. Tous ceux ayant trop de gamma, de cholestérol, de triglycérides dus aux agapes permanentes sur le dos du contribuable devraient être éliminés ! De la même manière il conviendrait de plafonner leur revenus de mandats de façon sérieuse afin de calmer leur envie d’en avoir toujours plus.

    Ras le bol, le système est mafieux et personne ne se révolte et pourtant les raisons ne manquent pas. Le 1er à virer, HOLLANDE…

  • « Keynes a proposé la mauvaise politique : fabriquer de la fausse monnaie pour stimuler les dépenses des consommateurs et des investisseurs, et si nécessaire pour financer des dépenses publique ».

    Il n’y a pas plus anti-keynesien que moi, mais quand on combat une idée on évite de la présenter déformée sous le jour d’une mauvaise caricature, cela décrédibilise le discours. C’est exactement ce que font les étatistes quand ils présentent les idées libérales, par pitié, évitons de nous y mettre nous aussi.

    • Non c’est exactement ça à moins que vous ayez un argument a présenter?

    • Ce n’est pas très important je crois. Même si Keynes n’a évidement jamais préconisé de « fabriquer de la fausse monnaie » et n’a jamais considéré que les dépenses publiques étaient toujours en elles-même bonnes ou meilleures que les dépenses privées.

    • L’œuvre de Keynes est complexe(pour ne pas dire un galimatias).
      Je pense que Mr Garello réfère à la vulgate keynésienne qui sert d’usage aux « étatistes » de différentes espèces . Une pensée magique troquée à la pensée magique socialiste ou « mixée » à celle-ci .
      Bien évidemment quand le temps et l’espace le permettent, il vaut mieux exposer une argumentation critique notoire pour démontrer ce qui semble faut et néfaste dans un texte ou une action.
      Il me semble que l’auteur ,connaissant L’œuvre de Keynes, nous a généreusement attribué cette connaissance aussi et a voulu entretenir un propos de connivence. Ce qui est souvent le cas dans le type de lieu d’échange auquel nous sommes en train de participer

  • « Le chômage est un scandale public »

    C’est surtout une totale absurdité :
    – parce que le chômage exclut une partie grandissante de la population du lien social principal que représente le travail.
    – parce qu’il n’y a pas de limites aux besoins de services qui permettaient à chacun de trouver du travail, sauf quand ces services sont trop chers (ponctions fiscales), trop compliqués à obtenir ou même interdits (règlementation).

    Baissez l’étatisme de 2 crans et vous verrez que tout va repartir et les tensions se calmer. Augmentez d’un cran en serrant bien les vis du travail au noir, des arrangements avec la règlementation tatillonne et de l’entente de gré à gré, et tout va caler.

  • Garello for president !!!

  • Plus de déréglementation pour lutter contre les effets de la déréglementation …

    Il s’agit de tout essayer contre le chômage ?
    Alors pourquoi ne pas mettre en place un Revenu Inconditionnel d’Existence ?
    1000€ par mois pour tout adulte, sans condition de ressources
    Tout essayer contre le chômage ?
    Pourquoi ne pas légaliser le cannabis et encadrer ce marché comme l’est celui des autres drogues légales, alcool, tabac, médicaments ?

    • OK pour le revenu inconditionnel d’existence, tant qu’on n’oblige personne à le financer…

    • Eh, Pierrot, revient sur Terre. 1000€ par adulte ça représente 50 milliards. par mois, c’est 600 milliards par an, avant même tout travail. 30 % du PIB. C’est beaucoup trop. Je n’ai rien contre le principe d’un forfait en substitution des innombrables aides sociales, mais ça ne peut être que conditionnel ou limité à un niveau bien plus bas que 1000 €. Et puis pourquoi 1000 €, fixes, par mois ? pour les uns ce sera nettement trop, pour les autres nettement insuffisant, et pour tous le rythme n’a aucune chance de convenir. En fait tu es en train de parler d’un capital de l’ordre du million d’euro auquel on aurait tous « droit » … payé par qui ?
      Et ça n’a aucun effet positif sur le chômage, au contraire ça incite à vivre sans travailler donc sans produire, ce qui provoque du chômage.

      « Plus de déréglementation pour lutter contre les effets de la déréglementation »
      … autant dire « Plus de dahus pour lutter contre les effets du dahu », parce que de la « déréglementation », on n’en voit pas beaucoup par chez nous.

      • P: « c’est 600 milliards par an, avant même tout travail. 30 % du PIB »

        C’est surtout DEUX fois les recettes perçue par l’état chaque année.

      • « au contraire ça incite à vivre sans travailler »
        Je ne vois pas pourquoi ? 1000€ c’est assez peu pour vivre même si certains s’en contenterait pour le juste minimum. Travailler est tout de même bien plus gratifiant.
        Mais je crois ce revenu que certains appellent « universel » n’est pas applicable dans une société comme la notre qui ne laisse pas les gens travailler librement. Il faut certainement le voir dans une société ou l’état n’interfère dans aucun domaine de l’économie, où les solutions de l’auteur sont un principe de base. Cela signifie que très peu de personnes bénéficieraient de ce revenu universel permettant juste de manger et dormir sans aucun loisir. Admettons un seuil à 1 million de personne, ça signifierait 1 milliard par mois, 12 milliards annuel, c’est donc une possibilité.

        • Bonjour apippugeho

          Un revenu universel pas universel, donc.

          • J’ai bien précisé que « certains appellent universel » mais de mon point de vue il s’agit juste d’un revenu de subsistance pour qui en a vraiment besoin. Seulement comme je crois que chacun peut être utile à d’autres je pense que cette pseudo allocation ne serait qu’éphémère d’une part et peu coûteuse d’autre part dans une société du travail libéré. Ne jouons pas les chantres de l’égalitarisme comme les socialistes.

            • C’est bien vous avez réinventé le RSA

              • Le RSA coûte pinuts à l’état et ne permet même pas de se loger, il est juste un instrument électoral, le RSA est certainement la petite feuille qui cache l’immense forêt de dépense étatique mais vous ne voyez qu’elle. Dommage d’avoir une si courte vue.

                J’ai pourtant bien précisé que dans un travail libéré cette allocation ne serait qu’éphémère mais vous lisez bien ce qui vous arrange. Si le genre humain ne vous intéresse pas c’est votre problème, pas le mien.

                • C’est la lutte finale
                  Groupons-nous et demain
                  L’Internationale
                  Sera le genre humain.

                  Je connais aussi ce refrain 🙁

                  • Ok vous ne savez pas lire ! No more comment !

                    • Utiliser le terme de ‘genre humain’ sur un site libéral, c’est donner les verges pour se faire battre.

                      PS je n’ai jamais vu un liberal parler de genre humain, plutôt d’humanisme.

                      Cordialement

                    • « genre humain, plutôt d’humanisme »
                      Ok, vous chipotez avec un non littéraire !
                      Un matheux ne s’embarrasse pas avec ce genre de considération. Il suffit de s’adapter au lieu de penser l’autre comme communiste à chaque fois que les mots ne sont pas ceux que vous attendez. Pensez qu’un gars qui veut libérer le travail est communiste est déjà la marque d’un esprit hyper étroit. Sur ce, bonsoir !

                • Le RSA coute peanuts à l’Etat, mais c’est de toutes les aides sociales, la seule qui ait vraiment du sens, parce qu’il aide vraiment les gens qui en ont besoin et n’encourage pas à l’oisiveté.

                  Son mécanisme dégressif en fonction de l’ensemble des revenus fait qu’il joue vraiment son rôle de filet de sécurité et rien d’autre : ce n’est pas une rente comme le serait le RU et comme les sont devenus les autres allocations qui ne protègent rien du tout.

                  Il suffirait de simplifier le système et de supprimer toutes les allocations : chômage, retraite, familiales … en encourageant les gens de prendre des assurances privées pour avoir une protection supérieure.

        • C’est surtout que ces revenus ne résultent d’aucune création de richesse.

          • Evidemment, comme les salaires des policiers, militaires, juges ou profs. Qu’importe le but n’étant pas d’assister mais de juste survivre et croyez moi que survivre, pas comme la situation providence actuelle, n’est pas donner à tout le monde.

            • A chacun ses besoins..

              Je connais cette théorie.

              • Je réitère, vous ne regardez que la petite feuille qui cache la forêt, j’hésite entre méprise ou naïveté.

                • C’est bien on avance, à cours d’argument les insultes..

                  • Mais bien sûr, me considérez comme communiste quelque messages plus haut n’est en rien insultant ? Jusqu’à maintenant je n’ai pas vu un seul argument de votre part.

                    • Ecoutez, vous êtes sur internet, vous parlez du revenu universel (proposé par Friedman, temporairement, à la place de la machinerie étatique) qui n’est pas universel, et je me moque de vous (je sais ce n’est pas bien) .

                      Puis, vous me tendez une perche grosse comme une carpe avec le genre humain et j’ai fait un trait d’esprit..

                      Keep cool, ce n’est pas IRL.

                    • « Ecoutez, vous êtes sur internet »
                      Et vous aussi, ne l’oubliez pas avant d’avancer les crocs tête baissée ! Un des problèmes des libéraux est qu’ils se tirent dans les pattes pour des broutilles littéraires menant à des interprétations fallacieuses.

        • Bah je sais pas vous, mais moi, à l’instar de Coluche, je me contenterais volontiers d’un salaire sans le travail, si c’était possible. Pour ce qui est des activités gratifiantes, je saurai en trouver…
          Suis-je le seul ? permettez moi d’en douter…
          Et, je le répète, vous ne pouvez pas fixer a priori un seuil de revenu ou un volume de bénéficiaire. Les besoins réels varient selon la santé, la saison, les charges de famille, les circonstances économiques etc. 1000 € se sera toujours ou trop, ou pas assez. Il faut rester plus souple, plus près du réel : il faut laisser les gens faire ce qu’ils estiment juste pour aider leur prochain à leur niveau, modeste ou riche, en fonction des circonstances. Il n’y a aucune valeur ajoutée, ni financière ni sociale, dans une grande centralisation des ressources accompagnée d’une grande normalisation réglementaire des allocations à 1000 € mensuels ou n’importe quelle autre chiffre.
          l’État est l’incarnation de la violence légale, que voulez vous que ce machin s’occupe de charité (en novlangue : « solidarité ») qui est l’exact opposé de la violence ??? l’État-providence est ontologiquement une aberration.
          La seule bonne (et même excellente) raison que je peux voir dans un tel système d’aide financière, c’est dans une optique d’égalité (en droit !) et de simplification de la situation actuelle. Le remplacement du maquis d’aides, exonération diverses et autres prix préférentiels accordées par une foultitudes d’organismes divers (HLM, entreprises de transport, divers organe d’action sociale…), par une allocation unique sous le contrôle d’un unique organisme est souhaitable, et il est même souhaitable que cet organisme central soit … le FISC ! De cette façon il peut en tenir compte dans les revenus pour le calcul de l’impôt, et éliminer les effets pervers notoires de notre maquis social (à savoir : retrouver un travail peut vous faire perdre plus d’aides sociales que votre nouveau salaire). Ceci n’étant pas incompatible (pour le meilleur et pour le pire) avec des budgets spécialisés par nature et des critères très sophistiqués comme l’administration en a le secret …

          • « je me contenterais volontiers d’un salaire sans le travail, si c’était possible »
            Seriez vous socialiste ?

            « Pour ce qui est des activités gratifiantes, je saurai en trouver »
            Peut être que ces activités pourrait être rémunérées ?

            Le problème est que vous raisonnez à la situation actuelle de notre pays, seulement toute activité peut être rémunérée si on vous laisse la liberté de l’exercer.

            • apippugeho: « seulement toute activité peut être rémunérée »

              Et n’a à l’être que si quelqu’un accepte volontairement de payer.

              Sinon mettez les 5 millions de chômeur à creuser et reboucher des trous, problème réglé, ils ont bien une activité.

        • Perso, l’Etat français me donne 1000 euros gratis par mois, je passe à un jour travaillé par semaine (contre trois jours en ce moment) du jour au lendemain.
          Je travaille le moins possible pour gagner de quoi vivre tranquillement, 2000 euros de super net par mois me suffisent largement. J’ai un bac+7, la France m’a coupé l’envie que j’avais de travailler 80 heures par semaine, devenir riche et créer plein d’emplois. Je préfère faire du sport, lire, jouer du piano et aux jeux vidéo que de bosser comme une putain pour payer les petits fours des politiques et les arrêts maladies du conseil général de seine-saint-denis.
          Ce pays est foutu.

    • en fait pour un revenu de ce genre le moment de vérité c’est de dire de combien et pourquoi….la seule métrique simple qui vient à l’esprit est celle du status quo soit un transfert des aides sociales globales vers un revenu universel…
      c’est ce qui énervant avec ce genre de principe simple » c’est que c’est pas simple du tout. et que en général on sort des chiffres d’on ne sait où sans avoir la moindre idée de l’effet en retour que ça aurait pour l’économie…économie qui doit financer le bazar!

      mais soit vous trouvez beaucoup de monde pour la solution de simplification bureaucratique, avec une sans doute grande résistance de la dite bureaucratie..et ensuite combien de temps pour que le désir de complexifier se fasse jour?

    • « Plus de déréglementation pour lutter contre les effets de la déréglementation … » vous fumez quoi ? De quelle déréglementation parlez vous ? La France est surréglemente. Elle est de plus en plus réglementé. En quoi la déréglementation provoquerait plus de chomage ?
      la france possède 60 code et est ultraréglementé (plus de 500000 lois et décrets).
      la france est l’un des pays les plus socialistes d’europe, il suffit de regarder les chiffres (dépenses publiques 57%, la fonction publique représente pres de 7 millions de personnes dans la fonction publique (http://www.observatoiredessubventions.com/2010/combien-de-fonctionnaires-en-france/
      ), 73 au rang des libertés économiques selon Heritage Foundation après le Cap-Vert, le Kazakhstan ou encore la Jamaïque, l’un des plus haut taux d’imposition ( la France a un taux d’imposition total moyen de 64,7% principalement constitué (51,7%) de charges sociales, le 2 plus fort taux d’imposition en europe),….. certains partis de gauche dans le reste de l’europe (spd, parti travailliste,…) sont plus libéral que l’ump. la france est championne du monde en dépenses sociales. le pire s’est que le nombre de fonctionnaires augmentent. http://www.lepoint.fr/economie/les-fonctionnaires-sont-toujours-plus-nombreux-18-12-2014-1890940_28.php
      En 33 années, la France a fini par appliquer à peu près tous les points du programme du parti communiste de 1981. http://h16free.com/2014/04/01/30201-il-y-a-33-ans-deja

    • Le manque du travail en France est principalement causé par le coût du travail (taxation,…), la rigidité du marché du travail et la formation (ou le manque de formation) des travailleurs. Je pense que la majorité des économistes seront d’accord sur cela.
      Il faut rendre le marché plus flexible, réduire le cout du travail en réduisant le matraquage fiscal qui fait que le coût est si élevé et réformer l’éducation nationale. La Suisse a 3% de chomage même si le modèle suisse n’est pas totalement copiable car il y a des spécificités entre les deux pays, on peut s’en inspirer.

      • « la formation (ou le manque de formation) des travailleurs »
        Voilà encore un problème du trop de réglementation. Nous devons nous former par des organismes agréés pour pouvoir obtenir un diplôme d’état. Les inconvénients sont majeurs, le coût, la durée, l’écart avec la réalité du travail. Pourquoi ne peut on plus se former directement par l’entreprise sur quelconque métier ?

  • Il faut arreter avec cette phrase « la priorité c’est le chomage »… non la priorité ce n’est pas le chomage, c’est de rendre nos entreprises plus fortes. Car en posant le problème sur le chomage, on encourage les politiques a user de subterfuges tous aussi couteux que ridicule sur le court, moyen et long terme.
    Vous dites a Francois Hollande, la priorité c’est le chomage, il vous répondra « emplois aidés, subventionnés, fonctionnaires = baisse du chomage ». Vous mettez entre les mains du FN cette phrase et ils vous disent « trop d’immigrés donc trop de chomage », vous les mettez dans les mains de l’UMP « un mix entre FN et PS »…. bref au final vous encouragez les politiques a uniquement se focaliser sur la baisse de ce chiffre, alors meme que le chomage n’est qu’une conséquence d’un problème… celui de la compétitivité des entreprises Francaise.

    Non la priorité c’est que de remettre du positivisme dans les mentalités Francaises au lieu de tout le temps jouer sur les peurs. Le positivisme entraine les investissements, les investissements entrainent le CA, qui entraine l’embauche.

    • « Il faut arreter avec cette phrase « la priorité c’est le chomage »

      Oui, il faudrait déjà qu’ils changent leur discours, ce qui suppose de changer de discours politique (et abandonner les utopies). Le problème n’est pas le chômage (qui est surtout synonyme d’indemnités), ce n’est pas même l’emploi (qui est synonyme de CDD et de protection sociale), mais la raréfaction du travail pour cause de contraintes et de non productivité.

      Quand bien même on pourrait se permettre de multiplier les inactifs tout en les indemnisant, il faut prendre en compte le travail comme facteur d’intégration, de stabilité et de projection dans l’avenir, d’identification personnelle. Ce n’est pas un hasard si l’on a un double problème économique et sociétal actuellement : l’économie s’arrête faute de confiance en l’avenir, et les exclus du système se cherchent une identité en dehors de leur profession et des contacts humains qu’ils n’ont pas ou ont perdu.

      Le traitement « matérialiste » du sous-emploi a atteint ses limites. Les dégâts sont probablement tellement lourds qu’une reprise est impossible même avec une conjoncture économique meilleure et le déséquilibre actuel français entre le réalisme économique (aux abonnés absents) et l’état nounou (omniprésent). La fuite en avant des étatistes ne fait que précipiter la chute. Mais on ne peut même pas s’en réjouir car on ne sait pas dans quoi on va tomber.

    • Par positivisme, vous voulez dire optimisme ? Le positivisme c’est un peu la base de la doctrine marxiste …

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Positivisme

      Ceci dit, ce n’est pas non plus une bonne idée de dire que la priorité du gouvernement c’est les entreprises … il y met déjà assez ses mains pleines de doigts dans les entreprises.

  • « Prévoir un filet social pour aider les chômeurs en leur garantissant un revenu minimum familial »

    Là je dis non. L’état ne devrait pas s’occuper de ça, les assurances privées le feraient bien mieux et pour moins cher, comme pour tout ce qui est assurantiel (maladie, retraite, chômage, etc …).
    Le filet social peut encore se comprendre pour ceux qui n’ont plus d’assurance chômage mais ça resterait marginal avec les autres propositions que vous faites.

  • La priorité, c’est le chômage … Et bien c’est une vrai réussite !!!

    Il y a de plus en plus de chômeurs, donc de gens plus pauvres, plus dépendants, plus désespérés, plus envieux aussi. Résultat : Une bonne base pour un électorat captif. Il suffit de détourner l’attention sur des entreprises hors d’atteinte (Google, Amazon …) de les accuser de tous nos maux : mondialisation, concurrence déloyale, et le tour est joué.

    Voici des électeurs bien formatés pour demander plus d’aide aux uns et aux autres. Et assurer des villégiatures à nos « bienveillants » élus et hauts fonctionnaires (oups ! ce sont les mêmes, désolé).

  • Valérie Pécresse : « En 2012, on savait ce qu’il fallait faire pour le pays mais on ne savait pas comment le dire aux Français et être élu après »

    http://www.atlantico.fr/decryptage/valerie-pecresse-en-2012-on-savait-qu-fallait-faire-pour-pays-mais-on-ne-savait-pas-comment-dire-aux-francais-et-etre-elu-apres-849079.html/page/0/1

    • Ils ne savaient pas comment faire pour être élus, point barre. Marre de ces gens « qui savaient ce qu’il fallait faire », et qui ne le disent évidemment qu’après, quand il est trop tard pour réécrire l’histoire !

      • Plus exactement, entre faire ce qu’il fallait, et être élus, ils ont fait un choix…

      • C’est quand même un peu ça le problème. Si le candidat préconise des idées « nouvelles » il a peu de chances de gagner et de les appliquer. Je lis un autre commentaire ( llmryn ) qui souligne que la majorité de français savent aussi ce qu’il faudrait faire, d’après sondages, mais au final ils ne votent quand même pas pour ceux qui portent ces idées ou du moins s’en rapprochent . Le resultat des élections dand le sud-ouest illustre bien cela à mon avis. Un candidat avec une ligne plutôt liberale, qui n’a pas fait carrière en politique et qui porte des idées nouvelles arrive en 3eme position derrière les plus ringards. Je pense à Dominique Reynié. Et je ne pense pas que ce soit un problème de democratie dans le cas particulier de ces elections.

        • DA: « la majorité de français savent aussi ce qu’il faudrait faire, d’après sondages, mais au final ils ne votent quand même pas pour ceux qui portent ces idées ou du moins s’en rapprochent »

          Ils font le seul choix rationnel possible dans ce jeu de dupe: L’escroquerie c’est que voter pour un candidat minoritaire dans ce système revient au même que de ne pas voter du tout.

          Les gens le savent bien et votent pour celui qui a une chance et lui parait le moins dommageable. Le problème, c’est qu’avec CE système là, vous n’aurez jamais rien d’autre que des élus issu de, et coopté par l’aristocratie bureaucratique. La soupe est trop bonne, le réseau est solide.

          Dans le vote FN vous avez un bon nombre de gens qui sont simplement dégoutés de cette aristocratie, ils ne sont pas forcément, voir pas du tout d’accord avec le FN mais ils veulent juste la dégager.

          • Votre raisonnement ne tient pas. Si de fait on démontre que les electeurs ont conscience des mesures nécessaires alors le candidat dit « minoritaire » ne devrait plus l’être. S’ils « savent » et ne choisissent pas le candidat qui correspond ou s’abstiennent alors ils sont bien irrationnels.
            J’en déduit personnellement que 1) ou les enquêtes d’opinion sont fausses ou 2) les électeurs sont débiles.
            Encore une fois, l’exemple du sud ouest ou le candidat D. Reynié est tout sauf un aristocrate politique avec des idées libérales au sens politique et économique montre que le choix des électeurs se porte vraiment sur des solutions absurdes sans être dupés par qui que ce soit avec en plus un scrutin qui laisse toutes les portes ouvertes même au 2eme tour.

          • Je ne vois pas ce qu’il y a de rationnel de voter pour les partis traditionnels sans issue droite ou gauche. Qu’attendent tous ces gens pour voter pour les candidats qui ne veulent plus « CE système »? Sont-ils aveugles? Profiteurs? Moutons masochistes?

            Mais il est vrai que lorsqu’un candidat, qui veut sortir du système, a de fortes chances de gagner, il subit des pressions des partis traditionnels…

            • Ce n’est au fond pas le système qui ne marche pas, ce sont les élus qui le dévoient. Le costume à été taillé pour des grands hommes avec des idées, une vision et des principes, mais nous n’avons plus que des nains pour remplir ce costume. Changer le système ne revient qu’à retailler l’habit pour ces nains alors qu’il faut trouver les hommes ou les femmes qui ont la bonne taille. Un seul exemple qui est pret aujourd’hui à se retirer lorsque ils perdent des elections? C’est un principe que de Gaulle à appliqué. Plus recemment on a vu les perdants des élections en Angleterre se retirer immédiatement pour laisser place.
              Ce n’est donc pas CE système que les gens repoussent mais la médiocrité qui le peuple. Mais je reste toujours perplexe de voir que lorsque une offre nouvelle se propose elle ne reçoit que peu de résultat. Il y a donc bien de l’irrationnel dans les esprits et le sytème n’a rien à voir.

    • La politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.
      Ce qu’il faut faire est très simple : que l’état se dessaisisse de ces compétences économiques et sociales, et les transfert intégralement aux communes. Une fois l’uniformité territoriale disparue, de la diversité jaillira la lumière, au grand dam des coco qui ont toujours perdu et perdront toujours dans la comparaison.

      Ce n’est pas leur niveau de démocratie qui sauvent économiquement les petites nations, c’est leur petite taille qui fait que la moindre connerie se payerait cash et immédiatement par la fuite des gens.

    • Ce qui tendrait à dire que les Français ont la classe politique qu’ils méritent. Comment en sortir quand l’Etat providence est devenu l’alpha et l’oméga de l’action politique?

    • Eh bien, ils auraient du le dire, haut et fort. De toutes façons, ils n’ont pas accédé au pouvoir, et ce n’est pas garanti pour 2017. Ils risquent d’avoir le cow-gumi sous les semelles…

  • Le chômage il faudrait aussi regarder certaine choses
    Ex octobre et novembre sont des mois ou il y a beaucoup moins de travail que du 20 décembre à fin mars ainsi que juin surtout juillet août et encore un peut septembre
    C’est comme la météo ça les chiffres peuvent dire ce que l’on veut selon quant on les prends

  • Parce que les socialistes sont des ânes, et ceux qui votent pour eux des truffes.

  • La dernière recette est de mettre des chômeurs en cdi dans des entreprises volontaires et que ce soit l’Etat qui paie l’intégralité du salaire et des charges (22000€/an et par emploi). Les emplois aidés ne marchant pas, il faut aller encore plus loin.
    Typique du socialisme actuel:
    On privilégie le court terme (et les élections) sur le long terme, la satisfaction des électeurs actuels sur la vie des générations ultérieures
    Une politique inspirée par le sentiment, l’émotion (même légitime) vis-à-vis des chômeurs, et non sur la raison
    Une politique de mensonge quand on dit que chaque emploi ne coûtera que 7000€/an. Seule l’économie du rsa est à prendre en compte, et non les économies sur Pôle Emploi et la formation (on sait bien que c’est faux) ou sur la cmu (on continuera d’offrir les prestations mais on paiera en plus des cotisations.
    Enfin, une telle mesure appellera effets d’aubaine et clientélisme. Comme d’habitude

  • La priorite pour les socialistes c’est le chomage, et non la baisse du chomage. Comment se faire elire sinon?

  • 4 – Séparation des pouvoirs Etat Economie et Etat social : Amen
    5 – Renforcer l’état de droit! afin de PROTEGER tout le monde des abus aussi bien de patrons, des capitalistes, des syndicats, de lobbys …

  • Un cran plus loin Mr Garello : la solution pour arrêter le chômage est ultra-simple :

    « Derrière chaque emploi supprimé dans le secteur public, il y a au moins trois nouveaux emplois créés dans le secteur privé. »

    http://www.contrepoints.org/2015/06/29/212344-lallegement-du-poids-des-emplois-publics-continue-au-royaume-uni

    Les chiffres le montrent, c’est indéniable, scientifique ….

    http://fr.irefeurope.org/SITES/fr.irefeurope.org/local/cache-vignettes/L700xH633/g2-18-1b09f.jpg
    http://www.contrepoints.org/2015/12/02/231178-la-seule-maniere-de-vaincre-le-terrorisme-est-de-reformer-letat

    Inutile de faire des plans en 4 points : il n’y a que ce qui est simple qui marche !

    C’est juste très politiquement incorrect, le genre de truc à se faire arracher la chemise au minimum …

  • Et dire qu’il va repasser en 2017:
    J’ai la haine envers les politiques.

    • C’est plutôt contre ceux qui vont le réélire qu’il faudrait porter votre courroux.

      • Quand les gens font un choix en apparence irrationnel dans un marché ou en politique c’est que quelque chose est totalement tordu. Un politique ne peut absolument pas exister en dehors du réseau de la mafia bureaucratique. C’est totalement verrouillé et vicié.

        Sur 10 personnes, 7 vont vous dire qu’ils sont contre tel ou tel perversion (cumul, régime spécial, nombre d’élus, impôts etc.), ça fait 20 ans qu’ils le disent et que rien ne change.

  • Comment faire pour que les électeurs oublient un temps l’odieux bilan socio-économique du PS ? Rediaboliser le FN que le fourbe PS a propulsé comme le seul et unique espoir des Français. Bien joué Machiavel. Mais, bien qu’accompagné de l’aussi odieuse COP21 dont aucun Etat ne veut jusqu’au dernier jour des négociations, il n’est pas si sûr que ces subtiles stratégies, un peu trop osées et transparentes, soit gagnantes ? En tout cas c’est souhaitable pour sauver la démocratie par le libre exercice du suffrage universel.

  • il est peut être temps de se rendre compte que cette proposition
    « La priorité, ça devrait être le chômage !
    est très ambiguë …

    revenons à l’individu… la priorité de qui et le chômage de qui…
    c’est idiot mais que NOUS devons nous mêler de la vie des individus…

    La première question est de savoir si tout le monde peut vivre d’un travail qu’il est capable d’effectuer dans la société telle qu’elle est …
    si oui….ben c’est fini démerdez vous;
    si non…il faut comprendre pourquoi:
    ou l’individu est absolument inapte socialement à gagner sa croûte , auquel c’est la charité qui répond à cela..

    ou c’est la société qui provoque une inaptitude par la réglementation du travail par exemple ou les droits syndicaux, auquel cas l’individu est légitime à réclamer une forme de dédommagement..

    il y a aussi la gestion des période de transition entre deux boulots qui peut réclamer une solidarité reposant sur la charité…

    euh un peu simpliste certes, mais , le simple fait que NOUS voulions faire baisser le taux de chômage est curieux…

  • Ah le mythe du plein emplois…
    Il est inévitable que plus le temps passe et plus la proportion de chômeur augmente, la politique n’y changera rien.

  • Les commentaires sont fermés.

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