Trop d’impôt tue l’emploi : comment la fiscalité des entreprises décourage l’investissement en France

La fiscalité des entreprises, notamment en France, constitue un frein à l’économie. Les chiffres sont éloquents.

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Trop d’impôt tue l’emploi : comment la fiscalité des entreprises décourage l’investissement en France

Publié le 25 novembre 2015
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Par Gabriel A. Giménez-Roche.

Le redressement budgétaire de la France à la suite de la crise de 2008 connaît un ralentissement depuis 2012. S’il découle clairement d’un ralentissement de l’activité, le contexte de crise ne permet plus de l’expliquer. En effet, la plupart des partenaires commerciaux étrangers connaissent une reprise bien plus forte que la France, et les exportations françaises affichent à présent des niveaux bien plus élevés qu’avant la crise1. Pis encore, les recettes de l’impôt sur les sociétés ont chuté de 48 % pendant la première moitié de 20152. Certes, ceci s’explique partiellement par les crédits d’impôt accordés au titre du CICE, programme conçu pour encourager la compétitivité et l’emploi. Mais la chute des recettes est bien plus marquée que le montant des crédits anticipés.

Ceci suggère que l’élargissement de l’assiette fiscale attendu dans le cadre du CICE n’a pas eu lieu et que la fiscalité des entreprises reste problématique. En 2021, le problème reste entier selon les chiffres repris par Le Figaro.

Importance de la fiscalité des entreprises en France

Lorsqu’on parle de la fiscalité des entreprises, ce qui vient souvent à l’esprit est le taux de l’impôt sur les sociétés qui s’élève à 33,3 %. Cependant, ce n’est pas le seul impôt que les entrepreneurs doivent prendre en compte lorsqu’ils décident de créer une société, d’élargir une entreprise existante ou d’investir dans un pays donné. Actuellement, la charge fiscale pesant sur une entreprise moyenne en France représente 62,7 % de son bénéfice net avant impôts3 (voir Figure 1). En effet, la fiscalité des entreprises comprend tous les impôts et taxes dus par une entreprise. En plus de l’impôt sur les bénéfices, la fiscalité des entreprises comprend les charges patronales versées en proportion de la masse salariale, les impôts fonciers et d’autres taxes secondaires. Chacun de ces impôts est sujet à différents traitements, interprétations et allègements fiscaux, ce qui conduit à une complexité accrue de l’impôt.

La fiscalité des entreprises inclut également des impôts et taxes qui pèsent de façon indirecte sur les entreprises puisqu’ils affectent les actionnaires et les créanciers qui assurent leur financement. Ces derniers incluent l’impôt sur les dividendes, sur les plus-values et sur les intérêts. De plus, certaines entreprises sont soumises à une fiscalité supplémentaire en raison de leur secteur d’activité ou type de production, ou simplement parce qu’elles dépassent un certain seuil de chiffre d’affaires.

La fiscalité des entreprises a un impact sur les décisions des investisseurs et donc sur la croissance économique et l’emploi. Un impôt complexe et excessif dissuade les investisseurs étrangers, fait fuir les investisseurs nationaux, freine l’entrepreneuriat et entraîne des pertes sèches à cause du coût de la conformité fiscale et de l’évitement fiscal. Les régimes fiscaux plus favorables, à l’inverse, élargissent l’assiette fiscale en attirant l’investissement étranger, en encourageant l’investissement national et en stimulant la création d’entreprise, ce qui entraîne un plus grand respect de l’impôt.

Une situation française peu enviable sur la fiscalité des entreprises

Le ralentissement de l’activité en France est en partie lié à la charge fiscale imposée aux entreprises françaises en une période difficile. En réalité, les entreprises et les investisseurs sont en train de s’adapter au fardeau fiscal dans sa nouvelle version, après le choc fiscal de 2012 qu’ils n’ont pas pu éviter. La mise en œuvre du CICE n’évite pas ce choc parce qu’il ne porte que sur des entreprises qui augmentent activement leur main-d’œuvre, autrement dit des entreprises en croissance. Une entreprise en difficulté ne peut se permettre de créer des emplois, mais doit acquitter ses cotisations sociales à taux plein.

De plus, entre 2011 et 2015, les entreprises ont dû supporter une contribution exceptionnelle de 10,7 % venant s’ajouter à leur impôt sur les sociétés4. En pratique, cela peut faire passer le taux d’imposition de 33,3 % à près de 37 %. Les investisseurs, qui avant 2012 bénéficiaient d’un régime spécifique plafonnant leur impôt sur les revenus à 39,5 %5, voient désormais leurs bénéfices intégralement imposés sous le régime de l’impôt sur le revenu personnel, dont la tranche supérieure marginale est maintenant de 45 %. Lorsqu’on inclut l’ISF, les investisseurs sont assujettis à une fiscalité pouvant atteindre 70 %.

Les principales conséquences économiques de la fiscalité de l’entreprise en France

Une croissance économique affaiblie

L’impact de la fiscalité dépend de la forme qu’elle prend. Les impôts sur les sociétés et sur les actionnaires réduisent le capital disponible pour investir et construire des structures plus larges et productives. Ceci conduit à un ralentissement de l’accumulation de capital dans l’économie, c’est-à-dire du développement des équipements, des structures et des connaissances propices à la productivité ayant pour conséquence une amélioration du pouvoir d’achat pour les investisseurs et les employés6.

Le fait est que les entreprises sont à l’origine de la plupart des revenus qui circulent dans une économie donnée. Même si leurs revenus dépendent de la prospérité de leurs clients, les entreprises restent les structures qui redistribuent le revenu dans l’économie. Les bénéfices sont le signe qu’une entreprise a généré plus de richesse que ce qui est nécessaire à la production. Potentiellement, cela permet d’enrichir divers agents. Les actionnaires reçoivent des dividendes et les employés peuvent obtenir des augmentations sous la forme de participation aux bénéfices. Le bénéfice qu’une entreprise choisit de conserver en épargne implique des investissements futurs qui génèrent de nouveaux flux de revenus pour les employés actuels et futurs. L’impôt sur les sociétés équivaut donc une réduction de tous ces flux de revenus.

De récentes études soulignent l’impact négatif que l’impôt sur les sociétés peut avoir sur la croissance économique. Dans une étude approfondie sur l’impact de 104 modifications fiscales aux États-Unis depuis la Seconde Guerre mondiale, Christina et David Romer montrent qu’une augmentation de 1 % de l’impôt fédéral entraîne une baisse de 3 % de la production après deux ans7. Dans une étude plus large portant sur 15 pays développés, le FMI analyse 170 consolidations fiscales sur plus de 30 pays avec un résultat similaire : une augmentation fiscale de 1 % réduit le PIB de 1,3 % au bout de deux ans8. D’autres études portant sur 20 pays de l’OCDE concluent que l’impôt sur les sociétés est la forme d’imposition la plus dommageable à l’investissement et à la productivité9. En effet, nombre d’études montrent qu’une réduction de 1 % de l’impôt sur les sociétés peut entraîner une augmentation du PIB de 0,1 à 0,6 %10.

Plusieurs études avancent qu’une réorganisation de la structure fiscale d’un pays reposant sur un transfert de la charge fiscale de l’impôt sur le revenu vers l’impôt sur la consommation rendrait le système fiscal plus efficace et favorable à la croissance économique11. Cela peut être vrai si le niveau initial de l’impôt sur la consommation est faible. Mais s’il est déjà élevé, comme c’est le cas en France, alors ce transfert fiscal serait problématique. Un producteur qui fait face à une demande peu sensible à l’évolution des prix a plus de facilité à répercuter l’impôt sur le consommateur. Mais le consommateur dispose alors d’un revenu plus faible pour acheter d’autres produits et pour épargner. Par conséquent, d’autres producteurs sont indirectement touchés par les taxes imposées sur ces produits, et l’économie toute entière souffre de cette épargne réduite au moment même où les investissements se réduisent. En revanche, un producteur qui évolue sur un marché où la demande est sensible à l’évolution des prix peut être amené à absorber l’augmentation fiscale pour éviter une chute de ses ventes et donc réduire ses marges plutôt que de répercuter la charge fiscale. Cela revient à taxer la production et non, en réalité, la consommation, ce qui a un impact négatif sur les réinvestissements. En définitive, le transfert de la charge fiscale vers la consommation a des répercussions sur l’accumulation de capital.

Un impact négatif sur l’investissement direct étranger

Outre les distorsions qu’elle entraîne pour la croissance économique, la taxation des entreprises influe sur les décisions relatives à l’investissement direct étranger (IDE). Elle crée un écart entre les rendements de l’IDE avant et après impôt. Plus cet écart est important, moins il y aura d’incitation à procéder à des IDE dans le pays concerné12. Cela ne signifie évidemment pas qu’une fiscalité élevée y empêchera nécessairement tout investissement. D’autres considérations telles que l’ouverture du marché, le coût de la main-d’œuvre et les obstacles réglementaires entrent également en ligne de compte. Toutefois, ces avantages peuvent rapidement s’éroder si l’écart de retour sur IDE est trop important, ce qui favorisera les pays à fiscalité basse par rapport à ceux où elle est élevée13. En effet, en France, le flux moyen d’IDE entre 2010 et 2013 a baissé de 44,87 % par rapport à la moyenne de 2000-2003. Notons aussi que les flux sont, à ce stade, 5 fois moins élevés qu’au cours de la décennie 200014.

Cet effet est observable à travers le classement de la France dans les indices de compétitivité. Dans l’Indice international de compétitivité fiscale, élaboré par la Tax Foundation, la France se classe au dernier rang des pays de l’OCDE15. Dans le classement Global Competitiveness Index publié par le Forum économique mondial, la France est mieux positionnée mais demeure loin derrière ses principaux rivaux économiques de l’Union européenne. La France est 22ème du classement 2015, tandis que l’Allemagne et le Royaume-Uni se positionnent non seulement dans le top 10 européen, mais également dans le top 10 mondial.

Quel que soit le crédit accordé à ces classements de compétitivité, il est indéniable que la France est en train de perdre en attractivité au niveau européen. Au niveau régional, ses principaux rivaux économiques comparables par la population et le PIB, à savoir l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni, affichent tous de meilleurs résultats que la France sur les flux entrants d’IDE. Plus inquiétant encore, même l’Italie, dont les performances en IDE ont toujours été inférieures à celles de ses voisins, fait désormais mieux que la France (voir Figure 2).

Baisse de la productivité française à cause de la fiscalité des entreprises

L’impact négatif de la fiscalité sur la productivité se déploie à travers de nombreux mécanismes. L’impôt sur les sociétés, par exemple, pèse sur l’épargne non seulement au travers des entreprises, mais aussi par le biais de leurs actionnaires, fréquemment soumis à double imposition. Le même revenu est d’abord imposé au titre de l’impôt sur les sociétés en tant que bénéfice de l’entreprise, avant de tomber sous le coup de l’impôt sur le revenu une fois distribué sous forme de dividendes. En France, la double imposition peut facilement s’élever à 60 % des plus-values brutes des parts détenues par un investisseur dans une entreprise, soit le taux le plus élevé de tous les pays de l’OCDE16. La double imposition renchérit l’investissement en capital et conduit les sociétés à privilégier un financement par l’endettement par rapport au financement en fonds propres. C’est ainsi qu’en période d’euphorie économique, les entreprises s’endettent de façon excessive, danger qui peut s’avérer fatal quand surgit une crise.

La double imposition pénalise également l’investissement à long terme lorsque l’accès des entreprises au financement par la dette n’est pas facile. Par conséquent, les entreprises peuvent préférer se concentrer sur des projets à court terme, où la main-d’œuvre joue un rôle plus important que l’investissement. Bien qu’une telle situation semble devoir bénéficier à l’emploi, c’est en réalité l’inverse qui se produit. Du fait de la baisse des investissements dans les technologies et les biens d’équipement, la main-d’œuvre devient moins productive et son rendement diminue. Les salaires peuvent donc être déprimés par le biais de l’imposition des bénéfices.

Un autre lien de causalité est lié au coût administratif de la conformité au droit fiscal. La complexité et l’opacité de la fiscalité génèrent des coûts parfois très élevés. Les entreprises recrutent des experts pour comprendre les règles fiscales et éviter d’acquitter des montants d’impôts trop élevés ou insuffisants. Les coûts administratifs sont encore alourdis par la documentation à mettre en place pour justifier de sa situation fiscale. Ceci est particulièrement nocif pour les entreprises, obligées de supporter des coûts artificiels, totalement étrangers à leur production et à leurs activités commerciales17. Dans leur enquête reprenant les plus récentes études universitaires sur le coût de la conformité fiscale, Fichtner et Feldman concluent que le coût caché de la conformité fiscale est compris entre 1,3 % et 6,1 % du PIB, ce qui générerait un manque à gagner fiscal de 2,8 % du PIB pour le gouvernement américain18.

Un évitement fiscal nécessaire mais contreproductif

Le terme d’évitement fiscal recouvre l’ensemble des pratiques et dispositifs adoptés par les entreprises afin de réduire légalement leur fardeau fiscal. En dépit de sa mauvaise réputation, l’évitement fiscal répond à une nécessité concurrentielle à l’heure de la mondialisation, où les marchés ne se limitent plus aux consommateurs et aux investisseurs nationaux. L’évitement fiscal répond aux exigences de rentabilité des entreprises exprimées par les actionnaires et les créanciers en termes de rémunération en dividendes et en intérêts. Cela rend les investisseurs plus réceptifs aux besoins des entreprises, qui se trouvent alors en meilleure posture pour entreprendre des projets à long terme, susceptibles de créer du capital, d’accroître la productivité et de générer de nouvelles filières de production. La rémunération du travail et l’emploi s’en trouvent améliorée. Cela signifie également que les actionnaires continueront à investir dans l’entreprise à plus long terme, plutôt que de revendre leurs actions de façon spéculative au premier gain en capital. En outre, l’évitement fiscal rend l’entreprise plus compétitive. En augmentant son revenu disponible, il lui permet d’investir dans de nouvelles technologies et méthodes organisationnelles pouvant améliorer sa structure de coûts par rapport à celle de ses concurrents. Finalement, la disponibilité de réserves supérieures en fonds propres permet aux entreprises de mieux surmonter les moments difficiles.

L’évitement fiscal ne concerne pas toutes les entreprises. Il ne se limite pas seulement aux grandes entreprises. Seules les entreprises les plus mobiles, que ce soit en termes de production ou de vente, en général, celles qui font une grande partie de leur chiffre d’affaires sur des marchés étrangers, peuvent espérer profiter de mécanismes d’évitement fiscal allant au-delà des niches fiscales nationales. Les grandes multinationales bénéficient de revenus considérables qui leur permettent de mettre en œuvre de complexes mécanismes d’évitement fiscal passant par les sociétés-mères et les filiales à l’étranger. Les très petites entreprises peuvent bénéficier de diverses niches fiscales et subventions nationales assimilables à l’évitement fiscal. Seules les entreprises les moins mobiles, incapables de faire face aux aléas de l’évitement fiscal, doivent supporter l’intégralité du fardeau fiscal19. Ceci engendre des inégalités, ces entreprises étant incapables d’abriter leurs revenus dans les niches fiscales nationales ou de les transférer vers des pays à fiscalité plus basse20. Les entreprises ne pratiquant pas l’évitement fiscal perdent ainsi en compétitivité, ce qui compromet leur capacité à investir et à recruter.

Quoi qu’il en soit, l’évitement fiscal contribue à priver d’efficacité les politiques fiscales appliquant des taux d’imposition plus élevés en vue d’augmenter les recettes de l’État. Plus les taux sont élevés, plus les coûts de la conformité fiscale sont élevés et plus les incitations à pratiquer l’évitement fiscal sont fortes. La lutte contre l’évitement fiscal par le biais de la réglementation pourrait s’avérer contre-productive pour l’État, et ce pour cinq raisons21.

D’abord, chaque fois que les autorités fiscales essayent de réguler l’évitement fiscal, elles allongent et complexifient encore davantage la réglementation fiscale existante. Cela augmente le coût de la conformité fiscale, ce qui renforce l’incitation à l’évitement ou, pire, à l’exil fiscal. Deuxièmement, le coût supérieur de la conformité fiscale augmente aussi les coûts du suivi et de la collecte de l’impôt par l’administration. Troisièmement, toute mesure de rétorsion contre l’évitement fiscal est immédiatement suivie d’une croissance du lobby de l’évitement fiscal, qui attire à lui des ressources économiques que les entreprises auraient, en temps normal, consacrées à la production. Quatrièmement, l’accroissement de la réglementation fiscale entraîne le développement du secteur des spécialistes en fiscalité au sein des grandes sociétés et des cabinets d’expertise comptable, détournant davantage de ressources d’un usage productif. Enfin, l’État risque de perdre des recettes à mesure que l’évitement fiscal se développe ou que les entreprises le pratiquant décident tout simplement de quitter son territoire.

Conclusion : une fiscalité des entreprises contre productive ?

La fiscalité des entreprises, notamment en France, constitue un frein à l’économie. Les États pratiquant des niveaux de taxation élevés ne voient pas que la richesse est générée au sein des entreprises et que cette richesse est redistribuée en permanence sous forme de rémunération versée aux employés et aux investisseurs. Cependant, les entreprises ont besoin de capitaux pour générer de la richesse. Or ces capitaux sont apportés par les investisseurs. La fiscalité des entreprises pénalise les investisseurs et, à terme, pénalise les employés lorsque les entreprises investissent moins ou quittent le pays.

Pour rester dans la course, la France devrait ramener son fardeau fiscal et sa complexité réglementaire au même niveau que le reste du monde. Une telle harmonisation implique une baisse de plus de 20 % de la fiscalité globale pesant sur les entreprises. Elle permettrait de rendre la France aussi compétitive que l’Allemagne ou le Royaume-Uni et de résorber un chômage endémique. Cela n’entraînerait pas nécessairement une baisse des recettes de l’État. Au contraire, si l’on diminue fortement la fiscalité des entreprises, les coûts de conformité fiscale diminuent aussi, ce qui a pour résultat un élargissement de l’assiette fiscale. Cette méthode a fonctionné pour les partenaires de la France au sein de l’Union européenne. Rien n’empêcherait qu’elle fonctionne également en France.

  1. Avant la crise de 2008, les exportations françaises avaient atteint un chiffre record de 138 milliard d’euros. Aujourd’hui, elles s’élèvent à 160 milliards d’euros. Sources : European Central Bank and Eurostat.
  2. Raphaël Legendre, « Impôt sur les sociétés : les recettes plongent de moitié ». L’Opinion (téléchargé le 1er novembre 2015).
  3.  L’entreprise-type est une entreprise à responsabilité limitée de taille moyenne (60 salariés) qui réalise une marge brute avant impôts de 20 %. Pour un profil complet sur la France et une description de l’entreprise-type, voir PricewaterhouseCoopers (2015), Paying Taxes 2016 : The Global Picture, pp. 52-56, 101 (téléchargé le 20 novembre 2015).
  4. En France, le revenu imposable des sociétés correspond au résultat fiscal avant l’impôt sur les sociétés. Entre fin 2011 et fin 2013, la contribution exceptionnelle était de 5 %. Ce taux est ensuite passé à 10,7 % jusque fin 2015. Source : impots.gouv.fr.
  5. Avant la réforme fiscale de 2012, les capitaux et les plus-values étaient imposés selon le type d’investissement sous-jacent (les contributions sociales obligatoires étant déjà incluses) : pour le foncier, 32 % ; pour les titres de participation, 32,5 % ; pour les dividendes, 36,5 % ; pour les intérêts, 39,5 %. Aujourd’hui, tous ces bénéfices sont imposés sous le régime de l’impôt sur le revenu individuel. Voir : « Cinq questions sur la nouvelle fiscalité du capital ». L’Express/L’Expansion (téléchargé le 5 novembre 2015).
  6. Il ne faut pas confondre l’accumulation de capital et la concentration de capital. La concentration de capital correspond à la situation où quelques individus ou institutions amassent le capital accumulé au détriment des autres.
  7. Christina Romer et David Romer (2010), « The macroeconomic effects of tax changes : Estimates based on a new measure of fiscal shocks », American Economic Review 100 (3), pp. 763-801.
  8. FMI (2010), « Will it hurt ? The macroeconomic effects of fiscal consolidation », dans : World Economic Outlook : Recovery, Risk, and Rebalancing, pp. 93-124.
  9. Norman Gemmel, Richard Kneller et Ismael Sanz (2011), « The timing and persistence of fiscal policy impacts on growth : Evidence from OECD countries », Economic Journal 121 (550), pp. F33-F58. Jens Arnold, et al. (2011), « Tax policy for economic recovery and growth », Economic Journal 121(550), pp. F59-F80.
  10. Dans une étude sur les provinces canadiennes, Ferede et Dahlby notent qu’une réduction de l’impôt sur les sociétés de 1% se traduit par une augmentation de la croissance annuelle allant de 0,1 % à 0,2 %. Ergete Ferede et Bev Dahlby (2012), « The impact of tax cuts on economic growth : Evidence from the Canadian provinces », National Tax Journal 65 (3), pp. 563-594. Une analyse de Mertens et Ravn sur les changements exogènes dans les régimes d’impôts sur les sociétés aux États-Unis depuis la fin de la seconde guerre mondiale montre qu’une réduction de 1 % de l’impôt sur les sociétés entraîne une croissance du PIB de 0,6 % après un an. Karel Mertens et Morten O. Ravn (2012), « Empirical evidence on the aggregate effects of anticipated and unanticipated us tax policy shocks », American Economic Review 4 (2), pp. 145-181. Sur la base de données portant sur les États Unis entre 1912 et 2006, Barro et Redlick observent qu’une réduction de 1 % du taux marginal d’imposition moyen peut entraîner une augmentation du PIB par habitant de 0,5 %. Robert J. Barro et C. J. Redlick (2011), « Macroeconomic effects from government purchases and taxes », Quarterly Journal of Economics 126 (1), pp. 51-102. Enfin, l’analyse transversale de Lee et Gordon sur 70 pays de 1980 et 1997 montre qu’une réduction de 1 % de l’impôt sur le revenu entraîne une augmentation de la croissance annuelle allant de 0,1 % à 0,2 %. Young Lee et Roger Gordon (2005), « Tax structure and economic growth », Journal of Public Economics 89 (5-6), pp. 1027-1043.
  11. Jens Arnold, et al. (2011), « Tax policy for economic recovery and growth », Economic Journal 121(550), pp. F59-F80. OCDE (2009), Economic Policy Reforms : Going for Growth, pp. 143-161. Vartia, et al. (2008), « Taxation and economic growth », OECD Economics Department Working Papers.
  12. Laura Vartia, et al. (2006), « Taxation and business environment as drivers of foreign direct investment in OECD countries », OECD Economic Studies (2), pp. 7-38.
  13. OCDE (2009), Economic Policy Reforms : Going for Growth, pp. 143-161.
  14. La moyenne pour la période 2000-2003 a été de 185 360 millions de dollars contre seulement 102 178 millions de dollars pour la période 2010-2013. Il est aussi intéressant de noter qu’entre 2000 et 2010, la moyenne des flux d’IDE a été de 559 241 millions de dollars. Source : OCDE.
  15. « 2015 International Tax Competitiveness Index ». Tax Foundation (téléchargé le 5 novembre 2015).
  16. Michelle Harding (2013), « Taxation of dividend, interest, and capital gain income », OECD Taxation Working Papers No. 19, OECD Publishing.
  17. On trouvera ici un bon exemple français dépassant la problématique des coûts de conformité fiscale : « Bureaucratie à la française : le témoignage choc d’un patron de PME ». Challenges (téléchargé le 31 octobre 2015).
  18. Jason J. Fichter et Jacob M. Feldman (2013), « The hidden costs of tax compliance », Mercatus Center — George Mason University.
  19. En France, les grands perdants sont en réalité les PME (entre 10 et 250 salariés) qui paient plus de 30 % de leurs résultats nets sous forme d’impôt sur les sociétés, tandis que l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises (+ de 250 salariés) et des TPE (< 10 salariés) varie de 12 % à 23 % des résultats nets (Source : Base de données ESANE de l’INSEE). En effet, les PME françaises semblent être à la fois trop petites et trop ancrées sur leur marché national pour bénéficier de mécanismes d’évitement fiscal liés à une présence à l’étranger, et trop grandes pour tirer pleinement parti des niches fiscales et aides à la production nationales.
  20. Grahame Dowling (2014), « The curious case of corporate tax avoidance : is it socially irresponsible ? » Journal of Business Ethics 124 (1), pp. 173-184.
  21. Dowling (2014), op. cit., note 20.
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  • les hommes politiques préfèrent prendre l’argent pour le redistribuer à leur façon( ce sont de grands économistes !… ) via la BPI ou autre.
    Ainsi, ils sont persuadés d’œuvrer pour le  » bien commun »

    • La France ne brille pas et depuis un bon moment, maintenant, par ses qualité d’économiste d’état ni de gestionnaire, c’est bien clair!

      Je n’ai pas suivi l’auteur dans tous ses raisonnements, vu sa thèse de départ et le nombre d’arguments utilisés pour arriver à la prouver, dont certains sont discutables: il est clair qu’il ne faut pas demander à des politiciens socialistes de maintenir l’équilibre d’un régime social lourd pour le budget de la nation et de favoriser en même temps et les bénéfices des entreprises, et les investissements internes et étrangers et les dividendes des actionnaires, au sortir d’une crise économique mondiale.

      Je pense que les chiffres macro-économiques simples à comprendre sont suffisamment convaincants et clairs:

      1) le coût du travail (un simple regard sur une feuille de paie suffit à comprendre que le nombre de rubriques – le nombre de lignes sur 1 page ou 2 – suffit à voir la différence entre coût patronal de départ (salaire « brut de brut ») et la « somme à payer » qui reviendra finalement au salarié pour vivre est très explicite, non seulement sur « l’amputation » visible entre les 2 sommes mais aussi sur la signification de chaque ligne de ce document qui témoigne bien de la complexité législative et réglementaire des prélèvements à payer par le « patron », pour son compte ou pour le compte du salarié, mise en évidence par les chiffres qu’à mon avis, un salarié « normal » est incapable d’expliquer comme de comprendre!

      2) Par cette complexité, on comprend mieux le nombre de personnes (dont le salaire dot être payé soit sur les prélèvements soit autrement) pour aboutir à cette ligne supplémentaire: ceux qui participent à son « invention », puis à la loi ou au règlement pour introduire sa pratique concrète, puis pour expliquer, d’abord, vérifier, ensuite, son application, enfin en recueillir les fruits avant, peut-être, de distribuer ce qu’il reste à qui de droit!

      3) C’est le lot de toute « redistribution »: il faut des troupes pour recueillir l’argent et d’autres pour la répartir dans la « distribution choisie », troupes qu’il faut bien rémunérer!

      4) Est-il alors étonnant que le train de vie de l’état (central et tout le mille-feuille hyper-complexe) nécessite 57,5% de P.I.B. pour sa seule consommation personnelle alors que le « monde de l’entreprise productive », les services, les indépendants, commerçants, artisans, artistes etc… ne consomme que 42,5% de ce PIB, chiffres auxquels il faut ajouter la fraction annuelle d’augmentation de la dette publique (et éventuellement privée si elle existe, globalement, en-dehors d’un transfert à somme nulle).

      C’est bien dans ces 57,5% que la France marque sa différence avec les 45% de l’Allemagne, alors qu’aucune réforme structurelle d’envergure n’est apparue pour modifier ce rapport entre économie réelle productrice de biens et de richesse et aucune tentative efficace sérieuse n’a vu le jour pour mettre la France sur la voie des 3 simples critères de convergence européens de bonne gestion nationale dont le simple respect (pourtant signé-promis-juré plus d’une fois mais jamais appliqué) aurait sorti la France de la « crise » et remise sur la voie de la timide croissance européenne, pourtant exigée par votre démographie. (Ben oui, « l’Europe » n’a pas pour but de servir d’éternel bouc émissaire de la France!)

      Décider de « faire la guerre » un peu partout sans en avoir les moyens, c’est forcément augmenter la dette nationale ou solliciter fiscalement encore d’avantage l’argent des Français!

      Ne vous tracassez pas! Le monde entier compatit à votre sort de « vieux-beau » qui perd tous les jours de sa superbe!

      Et tout le monde connait vos autorités-girouettes aux décisions contradictoires!
      Avec une crédibilité qui diminue régulièrement. (Vous ne voudriez pas qu’il se révolte à votre place!)

      Allez! Bon courage! (Puisqu’on évoque les noms des « 2 derniers perdus-perdants » comme prochain président de la « République »!)

      • 1) ce qui n’est pas visible, c’est les charges chaque années en logiciel de paye et formation… Pas gratos 🙁
        2) plus c’est complexe, et moins on râle…
        3) troupes = parasites …
        4)57.5% mouais, en fait en pratique on est à plus de 60% CocoricoN…

        Bref, c’est pas du courage, mais de l’inconscience…

        • 1° J’ai adoré les 20 ans de travail pour la carte vitale 2 qui n’a jamais vu le jour (encore quelques briques jetées!); entre autres!

          2° Plus c’est complexe, plus on peut donner l’IMPRESSION d’être juste!

          3° troupes = fonctionnaires mais chacun peut les appeler comme il veut, bien sûr!

          4° je croyais que c’était au moins 58% mais les taux bas et le prix du pétrole sont 2 chances fragiles.

          Conclusion: la France a trouvé son nouveau prétexte: le dépassement budgétaire à 4,5 ou 5 % pour cause de plan de sécurité (à but anti-démocratique affirmé) remplaçant le pacte de stabilité: bon, à Bruxelles, ils ont l’habitude et ne s’attendaient pas au miracle, mais les Français attendront encore avant de voir le gouvernement utiliser les moyens (que chroniquement, ils n’a plus) pour mener ce qu’on appelle une politique généralement quelconque.

          Donc si! Il faut de la patience et du courage pour être Français!

  • ils dégoutent les gens d’entreprendre , et même d’aller bosser ;ils sont forts quand même ses politiques …..

  • Ça va tomber dans l’oreille d’un sourd..les Français ne se souvient pu d’économie depuis les attaques, au grand plaisir du gouvernement.

  • Je n’aime pas trop l’idée d’inclure les charges patronales sur la masse salariale dans les impots sur les entreprises. C’est un impot sur le salaire déguisé en impot sur les entreprises. Je l’admets ca nuit à la compétitivité des entreprises francaise en rendant le cout de la main d’oeuvre artificiellement plus cher (mais as plus qu’en Suisse). Mais on peut aussi envisager que l’impact est plus la réduction salaire net que l’augmentation du coût du travail.
    L’imposition est tellement complèxe et alambiquée en France qu’on ne sait plus vraiment à qui il coûte. Dans ce cas précis à mon avis il n’y a que des perdants.

    • En fiscalité, il faut une « éthique » (oui, ça sonne bizarrement) qu’il n’y a pas en France: définir ce qu’on taxe et s’y tenir:

      Dans le pays où je suis né, on taxe toute transaction où l’argent « change » de main: donc, de ce point de vue, vous avez raison: les charges patronales sont dues dans ce cas: la différence entre le prix payé au salarié et le prix compté dans le prix de vente au client, il y a une différence qui est normalement taxée, selon la formule choisie.

      Par contre, si on paie des revenus, il ne faut pas que le capital de tout un chacun, fait de son épargne, soit taxé.

      Si le captal ainsi constitué « change de main » (succession, donation, vente d’un bien mobilier ou immobilier), la transaction sera plus ou moins taxée: normal et logique.

      L’impôt foncier n’est pas un impôt sur un capital immobilier (même si c’est calculé sur la dite-propriété) mais une taxe sur le coût pour la municipalité qui contient la propriété. Vos actions donnent un dividende (taxé) mais la plus-value ne l’est pas (hors spéculation – rapide – qui n’est pas un investissement).

      La France veut taxer les 2: revenus et capitaux + TVA sur les achats: on ne sait que difficilement quelle part restante nous reviendra, pour finir, et de quelle part l’état se sera emparé!

      Si les Français riches sont nombreux dans ce pays (Belgique), c’est bien pour éviter essentiellement l’I.S.F et la taxation des plus-values, outre le charme du pays, bien sûr! Par contre la fiscalité est élevée.

      Il vaut mieux que je ne vous parle pas de mon pays actuel: je ne veux pas vous faire de peine inutile: ici, il n’y a que des célibataires solitaires qui paient des impôts quasi normaux pour vous mais avec un salaire bien différent!

  • Compétitivité du pays n’est pas synonyme de richesse pour tous les citoyens, par exemple en Allemagne:

    Une compétitivité industrielle au détriment des précaires énergétiques !?

    http://news360x.fr/la-face-cachee-du-miracle-allemand-la-pauvrete-atteint-des-niveaux-records-outre-rhin/

    « La face cachée du « miracle » allemand : la pauvreté atteint des niveaux records outre-Rhin »

    « Douze millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté outre-Rhin, un record selon l’étude d’une association allemande d’aide sociale. Qui estime que l’introduction du salaire minimum ne résoudra rien.
    La pauvreté a atteint un niveau jamais atteint en Allemagne, selon un rapport réalisé par l’organisation d’aide sociale Paritätischer Wohlfahrtsverband. Le rapport indique qu’environ 12,5 millions de personnes étaient touchées par la pauvreté en 2013, soit une augmentation de 15 % à 15,5 % comparé à l’année précédente. »

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140303trib000818133/la-politique-energetique-allemande-cree-surtout-de-la-pauvrete.html

    « La politique énergétique allemande crée surtout de la pauvreté »

    En matière de politique énergétique, les Allemands font totalement fausse route. La surtaxation de l’électricité, destinée à subventionner les énergies vertes, augmente la précarité énergétique, sans donner de vrais résultats en matière de lutte contre le changement climatique. Par Bjorn Lomborg, directeur du Copenhagen Consensus Center »

    • Entre la réalité de vos lectures de recherche issue d’association (anonyme et apolitique j’imagine bien), je préfère largement un AR de 2 ou 3 jours Paris Munich. Encore plus décalé, prenez l’Eurostar St Pancras Paris GDN.
      Mes yeux ne me déçoivent malheureusement pas: le retour est brutal, et la tendance sur 20 ans franchement incroyable.
      L’Allemagne crée et distribue, beaucoup, la France détruit et distribue des miettes, de plus en plus petites.
      L’Allemagne n’est pas parfaite, mais en l’occurence, surtout, ce n’est pas le sujet de l’article.
      L’administration français et sa fiscalité ne sont pas au service de ses entrepreneurs et ses investisseurs. Tous nos voisins savent ponctionner sans tuer la bête. Pas la France.

      • @ tintincan

        Ne soyez pas déçu, je remarque tout simplement que le compte n’y est pas pour tous un point c’est tout, et qu’au final que ce soit en France ou ailleurs en Europe la paupérisation va croissante, mais c’est aussi vrai pour de grandes puissances industrielles, n’est-ce pas !?

        • En résumé, ce sont les consommateurs qui ont le dernier mot , mais pour ce qui est d’acheter l’auront-ils longtemps encore au train où on les taxe !

        • Entre le compte qui n’y est pas pour tous, ou qui n’y est pour aucun, le choix est pourtant facile.

          • Oui, sauf que petit à petit le « pas pour tous » tend vers le « aucun », et qui profitera de cela !?
            Même les actionnaires finiront par y perdre…

            • Qui profitera ? Les politiciens évidemment. Il paraît que Gbagbo aimait bien raconter l’histoire du très pauvre paysan à qui une sorcière qu’il a aidée propose d’exaucer un voeu. Mais il y a une condition, ajoute-t-elle, je donnerai le double à ton voisin. « Alors, crevez-moi un oeil ! » demande-t-il.

              • http://news.radins.com/actualites/la-taxe-carbone-va-nous-couter-cher,15471.html

                « La taxe carbone va nous coûter cher
                Par Jean-Baptiste GIRAUD le 25 nov. 2015 |

                À quelques jours de la COP21, la conférence mondiale consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique, l’augmentation de la taxe carbone par les députés, dans le projet de budget 2016, risque de faire une mauvaise publicité à la sauvegarde du climat…

                La taxe carbone devrait rapporter 4 milliards d’euros en 2016.
                La taxe carbone est prélevée sur l’énergie que vous consommez

                La taxe carbone a rapporté, enfin, devrait rapporter, 2,4 milliards d’euros en 2015.
                Et si le projet de budget pour 2016, actuellement en discussion à l’Assemblée, est adopté, elle rapportera 4 milliards l’an prochain. Au rythme auquel elle progresse, elle devrait rapporter 6 milliards en 2017.

                Concrètement, pour vous, consommateurs, la taxe carbone est incorporée dans le prix de vente de l’énergie que vous consommez.
                Électricité, mais aussi fuel domestique ou gaz, et bien entendu, essence ou diesel.

                La hausse de la taxe carbone contredit la promesse de baisse d’impôts

                La taxe carbone représente ainsi 2 centimes par litre de diesel, et « seulement » 1,7 centime sur l’essence.

                Le but de la taxe carbone est de financer le développement d’énergies renouvelables. C’est évidemment particulièrement visible sur la facture d’électricité, puisque ces sommes viennent financer des projets d’éoliennes par exemple.

                Malheureusement, pour les contribuables, la conséquence de la taxe carbone, c’est une nouvelle hausse de la fiscalité, indubitable.
                Taxes qui, en plus, pèsent sur tout le monde, et en particulier sur ceux qui n’ont pas les moyens de consommer plus vertueusement de l’énergie.

                Si vous payez cher en chauffage cet hiver, parce que vous vous chauffez à l’electricité ou que votre maison est mal isolée, vous paierez aussi plus de taxe carbone que le voisin qui se chauffe au gaz et a pu faire poser des doubles vitrages…

                À lire aussi 2 milliards d’euros de baisse d’impôts en 2016 ? »

              • Oh, mais c’est typiquement la France cette histoire …

      • Une autre de mes lectures, pour infos:

        http://www.uimm35-56.com/GFI-16-propositions-pour-reduire-la-fiscalite-de-production

        « propositions_gfi_assises_fiscalite_-_version_finale.pdf

        Proposition 9 : à l’instar de l’Allemagne, faire porter la CSPE en totalité sur les ménages : les particuliers sont les consommateurs finals d’énergie, l’industrie n’est qu’un consommateur intermédiaire. »

        • Non: chacun paie ce qu’il consomme (y compris les entreprises) avec les taxes qui l’accompagnent! Reporter les taxes sur la population, qu’elle consomme ou pas, est un impôt non voté totalement irrégulier et injustifié.

      • Ou encore celle-là

        http://www.lefigaro.fr/impots/2015/11/25/05003-20151125ARTFIG00014-taxe-carbone-la-facture-sera-salee-pour-les-francais.php

        « Taxe carbone : la facture sera salée pour les Français »

        « La contribution climat énergie, intégrée dans les taxes payées sur les carburants, le gaz et le fioul, sera augmentée pour rapporter 6 milliards d’euros en 2017.

        La facture écologique va devenir de plus en plus salée pour les Français. La «taxe carbone» doit en effet continuer sa montée en puissance, renchérissant les notes énergétiques (carburant, gaz, fioul) des ménages, qui supporteront les deux tiers des surcoûts. De quoi brouiller le message de l’exécutif, axé sur les baisses d’impôts sur le revenu. »

    • La compétitivité d’une économie ne doit pas être comprise dans un sens mercantiliste. C’est sa capacité à créer de la croissance et des emplois. Dans ce sens, la compétitivité allemande est entravée par sa politique énergétique, ce qui a des conséquences sur les moins favorisés. Le surcoût engendré par le choix de production d’électricité devrait être inclus dans le calcul de la ponction fiscale. C’est un des problèmes de l’Allemagne, qui ralentissent sa croissance. Paradoxalement, la France critique l’Allemagne en disant qu’elle devrait relancer sa consommation, mais veut imiter le principal frein à la consommation dans ce pays, les salaires étant au contraire sur une pente ascendante. Et la France veut imiter l’Allemagne même en taxant encore plus les ménages par le biais de la facture d’énergie.

    • Être riche, être pauvre, cela arrive, dans la vie. Mais il vaut mieux être pauvre dans un pays où le taux de chômage est de 4,7% que si c’est 9 ou 10%, surtout si des entreprises sont expertes pour vous former et vous donner un métier et un emploun emploi, ce qui ne risque pas de vous arriver en France!

      Et non, les Allemands qui ont acheté du photo-voltaïque en première période, quand la Chine pratiquait le dumping, quand les gouvernements donnaient en plus des subsides, là, comme ailleurs!

      Fabriquer une partie de l’électricité que vous consommez est mentalement très satisfaisant, surtout quand l’installation est amortie et qu’il est toujours possible de revendre l’énergie produite en excès.

      Allez faire ça avec du nucléaire! Et EDF va maintenant vous proposer de l’électricité « verte » (vraiment » donc non nucléaire) avec « un léger surcoût » (alors que la votre est rapidement « gratuite »!).

      Quand à l’effet sur le changement climatique, pour le moment, il n’y a pas grand chose qui ait prouvé avoir un effet sur ce prétendu changement!

      Et maintenant, il y a franchement une place pour un producteur important européen pour couvrir le marché européen qui était capté par les Chinois et Fr.Hollande essaie de refiler Alstom à l’allemand Siemens pour cela qui ne semble pas très chaud ni très désireux de partager avec ces entrepreneurs français dont la réputation de retors n’est pas usurpée!

    • AP « Compétitivité du pays n’est pas synonyme de richesse pour tous les citoyens, par exemple en Allemagne: »

      1-L’Allemagne est la deuxième terre d’immigration après les États-Unis, clairement les pauvres de l’est et du sud arrivent plus vite que la richesse ne se créé en ce moment.
      2-L’Allemagne rembourse sa dette, là France fait exploser la sienne et engage à tour de bras dans l’administration pour masquer la catastrophe ce qui va encore faire exploser les dettes futurs.
      3-Le taux de pauvreté est calculé sur un salaire moyen qui est plus élevé en Allemagne.
      4-L’Allemagne à beaucoup plus de personnes âgée à charge (33% contre 26%)

      Conclusion:
      En France, il y a déjà 8 millions de pauvres et 24 % de sa jeunesse au chômage malgré que ce soit le pays qui a le record mondial d’imposition, 21% de son budget payé à crédit chaque année, une population plus jeune qu’en Allemagne et moins d’immigration pauvre.

      Si on prend toutes les données, l’Allemagne ne s’en sort pas trop mal et peut espérer des lendemains qui chantent encore alors que la situation de la France est catastrophique.

      • Des lendemains qui chantent, peut-être et encore pas pour tous à priori.

        Sûrement pas pour une grande partie de personnes âgées et si l’Allemagne accueille des immigrants c’est par nécessité du fait d’un faible taux de natalité et donc pour remplacer ( et à quels salaires ? ) celles et ceux qui partent à la retraite et qui n’ont pas trouvé un job pour améliorer leur maigre quotidien et payer leurs factures énergétiques…

        http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121019trib000726045/l-allemagne-divisee-face-a-la-misere-de-ses-retraites.html

        «Depuis 2000, le nombre de minijobs a progressé de 60% chez les plus de 65 ans, soit 761.000 retraités en minijob en Allemagne. Les minijobs sont les contrats les plus répandus chez les retraités, étant les moins chers pour l?employeur (pas de charges sociales, ndlr)», explique à La Tribune Benedikt Dederichs, porte-parole de l?Association d?aide sociale en Allemagne (SoVD). Parmi ces retraités titulaires de minijobs, 120.000 auraient plus de 75 ans. »

      • http://www.capital.fr/enquetes/economie/les-allemands-sont-ils-bien-places-pour-nous-faire-la-lecon-809915/(offset)/3

        Cela fait des années que Berlin loge discrètement des sommes colossales dans des fonds spéciaux au fonctionnement opaque, les Sondervermögen. Si bien qu’aujourd’hui ils abritent 40% de la dette du pays !

        Ajoutons que les collecti­vités locales allemandes affrontent des difficultés financières que l’on ne soupçonne même pas chez nous. L’Etat ne cesse en effet de leur confier de nouvelles missions (versement des aides sociales à la petite enfance et à la vieillesse, entretien des bâtiments publics…), sans augmenter leurs moyens. «Un peu comme chez vous, mais en pire», remarque Hans-Peter Busson, spécialiste du sujet chez Ernst & Young. Résultat : leur dette atteint 653,92 milliards d’euros, soit plus de 25% de l’endettement total du pays, contre 161,3 milliards chez nous (8,8% de notre ardoise).

        Pour limiter l’hémorragie, les deux tiers des municipalités ont été contraintes de réduire de 50% leur budget d’entretien des routes et des bâtiments scolaires. Et la moitié d’entre elles ont fait flamber les tarifs d’accès à leurs équipements municipaux, comme les stades – quand elles ne les ont tout sim­plement pas vendus ou fermés. «Des dizaines de piscines sont à l’abandon dans tout le pays», se désole l’économiste Stefan Kooths.

        Plus grave encore, le taux d’investissement public du pays est aujourd’hui l’un des plus bas de l’OCDE (1,5% du PIB, contre 3,2% chez nous), et ça fait dix ans que ça dure. Certes, la qualité des infrastructures reste globalement satisfaisante. «Mais si on continue à ce rythme, nos trottoirs seront bientôt en aussi piteux état que ceux des villes américaines», s’alarme Hans-Peter Busson.

        En savoir plus sur http://www.capital.fr/enquetes/economie/les-allemands-sont-ils-bien-places-pour-nous-faire-la-lecon-809915#1fdKXiqoPvUCtKyc.99

  • Si c’est de la France dont il s’agit, il faut rajouter l’instabilité fiscale.
    C’est une chose d’avoir des impôts et charges très élevés en contrepartie de services et d’infrastructures de bon niveau, une toute autre d’avoir une politique fiscale bipolaire d’une année sur l’autre en contrepartie de services de moins en moins bons et d’infrastructures vieillissantes (sans parler d’un accès de plus en plus réduit a un recrutement local de qualité).
    Enfin, lorsque vous parlez de couts de conformité fiscale, y incluez vous les couts « sociaux »?
    Mon experience des nouvelles réglementations sociales: le décret passe, rapidement. Au niveau application, les patrons doivent interpreter un ou plusieurs chapitres. Tant que ce n’est pas passe au TAS ou au JO, personne ne sait vraiment. Et puis, a 3 ans d’intervalle, de charmants inspecteurs viennent vous pourrir la vie au quotidien en vous disant, avec le sourire, non, il fallait pas faire comme ca, mais comme ci, voyez, le jugement qui est passé 2 ans après la loi? Comment ca, z’êtes pas devin? Z’êtes patron, nan?

    Les fonctionnaires français qui dirigent réellement ce pays n’auront jamais compris et ne comprendront jamais rien a l’économie de marché. Encore une fois, c’est une chose que d’avoir une forte fiscalité, mais après tout, c’est le jeu de la démocratie, et d’autres pays ne sont guère a envier, une toute autre de faire vivre sa population d’investisseurs et d’entrepreneurs dans l’incertitude et la peur. D’ou l’exil massif de ces derniers, d’ailleurs.

  • Plaintes justifiées, certes. Cependant, pourquoi des groupes multinationaux (« français », même si leur capital est détenu par les marchés boursiers internationaux) restent-ils localisés en France ? Pfizer, en déplaçant son siège social des Etats-Unis vers l’Irlande à l’occasion de sa fusion avec Allergan, agit très concrètement. D’autres groupes étrangers l’ont fait. Des groupes français l’ont fait ou tenté.
    S’il est vrai que la fiscalité française et l’environnement législatif français sont un boulet pour ces groupes, pourquoi n’agissent-ils pas par le biais d’une délocalisation du siège social ? C’est évidemment une question d’équilibre entre la pression fiscale et législative et les avantages retirés de la localisation en France. Mais cet équilibre ne semble pas (encore) rompu.

    • Les USA applique un impôt sur les sociétés sur l’ensemble des bénéfices mondiaux des sociétés US. La règle en France, comme dans la plupart des pays, est celle du lieu d’établissement. Sont imposés à l’impôt sur les sociétés les bénéfices réalisés dans le pays. Les sociétés françaises ne sont pas imposées sur leurs bénéfices réalisés hors de France. Elles peuvent rapatrier les montants pour verser les dividendes, ou pour investir. Aux USA, ces montants rapatriés sont imposés. c’est pourquoi Apple a emprunté pour verser un dividende (ou racheter des actions, je ne sais plus), alors qu’il a une trésorerie plantureuse.

      • Comme vous dites Apple, ce ne sont pas des sots! Et quand on a le choix, on n’est pas obligés d’investir dans l’état en considérant que c’est un investissement stérile!

        C’est bien pour cela qu’ils étudient la possibilité de se créer une île (forcément artificielle) dans le Pacifique, dans des eaux sans nationalité!

        Cela illustrerait bien la « Multinationale », présente partout mais soumise à son seul marché!

        Pour nos amis viscéralement opposés au renouvelable, déjà, à Cupertino, Apple est, énergétiquement, indépendant à 100%, complètement en renouvelable: cela n’est forcément pas stupide, en tout cas pas plus qu’un commentateur de Contrepoints!

    • Je pense au contraire que l’équilibre est rompu. Les grands groupes, c’est une chose, les PME, une autre.
      Et vous avez certainement raison : la France est encore un marché beaucoup trop important pour être ignoré. En revanche, la stratégie depuis les 35h, c’est le zéro investissement. Depuis 2012, ce sont les délocalisations de comité d’entreprise. Ainsi, pour desservir le marché français, il faut maintenir un effectif low skill low cost en minimisant les couts sociaux tout en pilotant le groupe de l’étranger. La stratégie fiscale consistera a faire ou des pertes ou un minimum de profits. Total, et toutes ses filiales industrielles, entre autres, est un exemple parlant. Depuis 2012, les investissements directs étrangers qui ne desservent pas le marché domestique n’ont non seulement cessé mais les investissements antérieurs sont remis en cause.
      Les conséquences sont terribles:
      – Personne ne veut voir que cette stratégie résulte de l’action des gouvernements français. Il est parfaitement inutile de porter un jugement moral sur ce problème. En l’occurence, le jugement moral est la seule grille de lecture proposée en France par les medias, les politiques et les syndicats.
      – Les salariés restant en France sont eux soumis a des charges monstrueuses et injustes, des arbitrages grotesques (intégration par décret le 31/12 de la part patronale pour les mutuelles en avantage en nature pour le salarié, rétroactif au 1/1, forfait social (merci pour l’intéressement!), fiscalisation des HS..)
      – Le chômeur pauvre est favorisé au travailleur pauvre, ce qui accroit mathématiquement la pression sur le salarié.
      – Chômage de masse en conséquence. Pour revenir a un niveau vaguement comparable a l’Allemagne ou au RU, il faudrait que la France crée 6 millions d’emplois marchands.
      – La productivité demandée est largement au dessus des voisins. La France reste le plus gros consommateur d’anti dépresseurs, je n’y vois aucune coincidence.
      – Distortion de concurrence entre les multinationales et les PME.
      – Recrutement de personnel qualifié de plus en plus difficile.
      – Exil des jeunes générations
      – Exil du capital et des entrepreneurs
      – Renoncement intérieur: beaucoup d’entrepreneurs ont jeté l’éponge, soit en réduisant leur activité, soit en la cessant purement et simplement.
      – Pour revenir au sujet, la France ne crée plus de classe moyenne supérieure ou de riches. Elle les perd. L’assiette fiscale, même sans parler d’impôts sur le revenu d’entreprise, se réduit bien plus vite. Charges sociales moindres sur salaires moindres, moins de pouvoir d’achat, moins de TVA, moins de consommation.
      Les salariés du privé sont franchement tondus a un point qui dépasse l’entendement.
      L’écart entre leurs revenus disponibles en France et leurs revenus en Allemagne ou au RU est très inquiétant. Le nombre de personnes (sans emplois, retraites, fonctions publiques) qui dépendent du salarié privé français est en constante augmentation.
      Absolument TOUS les ratios sont au rouge vif.
      Aucun pays industrialisé ne peut se permettre une fiscalisation confiscation et un contexte réglementaire en totale confrontation avec les intérêts des créateurs de richesse, a moins d’accepter le déclin.
      La France choisit le déclin, a petites doses certes, au profit d’un contentement immédiat et d’un confort totalement illusoire, sans se rendre compte du prix terrible a payer, par nous, mais surtout, par nos enfants.

      • +1

        Aucun pays industrialisé ne peut se permettre une fiscalisation confiscation et un contexte réglementaire en totale confrontation avec les intérêts des créateurs de richesse, a moins d’accepter le déclin.

        +1000

        Et on veut en remettre une couche avec le CO2…

        • Ce n’était pas le but: la taxe CO2 devait se substituer à une autre (qui disparaitrait, si il faut être plus clair) mais le président désargenté veut l’ajouter au reste déjà très pénalisant.

          Oui, vous avez un président heureux de l’être (Il a raison: c’était une erreur de casting!) qui a le droit de serrer la pince aux Grands de ce monde, qui croit jouer dans « la cour des Grands » (il adore ça!) mais sans les égards qu’on réservait à la France quand elle comptait un peu (oui, ou! La France, dans le temps, pouvait compter!), mais qu’on reçoit poliment, maintenant, en lui faisant une confiance très mitigée, et en pensant sans doute à R.Queneau dans Zazie dans le métro: »tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire! » ou, pour les Anglosaxons, le célèbre « words, words, words … » de W.Shakespeare!

          • Notre président et sa clique nous démontre une chose : on peut diriger ce pays en prenant les gens pour des cons et sans s’en cacher. Plus c’est gros, mieux ça passe. Tant pis pour ceux qui gueulent à raison. Tant mieux pour ceux qui préfèrent l’action (comme les chauffeurs de taxi, les gens du voyage, etc).

            • Ainsi que ceux qui ont fait leurs valises, évidemment.

              Mais c’est vrai que, vue de l’étranger, on se demande ce que la France (Bien sûr, votre président a un rôle puissant, dans la constitution de Ch.De Gaulle. Ce n’est pas le cas ailleurs, en république, et, encore moins, en monarchie), le gouvernement, le parlement et les entités départementales et régionales!

              On a l’impression que les partis comptent de plus en plus (« Particratie ») et que la diversité des courants et des personnalités sont contraints au consensus partisan.

              Alors, je sais que les régionales, c’est bientôt, mais si même pour les élections locales, on ne peut pas sortir du discours « convenu », ce sont bien les politiciens qui paraissent de plus en plus pâles!

              Vous avez, vous Français, toutes les raisons d’être insatisfaits (révoltés?) devant ce parcours erratique et ce n’est pas seulement qu’une question « d’image »: comment l’aggravation de la fiscalité qui a marqué le début du quinquennat n’a rien changé à l’équilibre financier de votre pays (en tout cas bien moins que le taux d’intérêt « plancher » et le prix du pétrole artificiellement bas).

              L’étranger se pose des questions! Et le prestige français en prend un sacré coup!

              La perte d’une place dans les « puissances mondiales » (ce qui montre bien que, contrairement à ce qu’on pense en France, bien d’autres pays ont réagi autrement avec une « austérité » touchant la dépense publique et ce que j’appelle « le train de vie de l’état » (et de tout le mille feuille). Donc, on retrouve de l’argent pour mener des projets politiques.

              Et ça redémarre doucement (Croissance prévue par « Bruxelles », pour mon pays: 3,5% pour 2015 avec baisse du chômage; et ce n’est pas un cas isolé!)

    • Ne vous en faites donc pas pour les « multinationales françaises, évidemment! Toutes ont une équipe aussi multi-nationale apte a trouver « la voie la moins imposée »! En face, même Bercy ne fait pas le poids! On joue sur les filiales et on laisse un max de frais au siège de paris gérant la multi-nationale.

      Je pense à Total qui est « stratégique », paie pas mal d’impôts mais, en fait, une somme ridicule par rapport aux gains, évidemment! Il en va de même pou Dassault, Bouygues ou d’autres interlocuteurs privilégiés du pouvoir dont les présidents successifs se font les ambasadeurs-VRP en visite officielle à l’étranger! Le fisc n’a pas d’autre choix que de les croire sur parole! Ce n’est peut-être pas juste, mon bon Monsieur? Tant pis!

  • Bonjour.

    Je ne peux qu’approuver j’ai 24 ans, j’ai crée 4 sociétés différentes. Aucune n’a cartonné comme une start up historique c’est vrai. Mais aucune n’a été méprisable. Je dirais même qu’elles faisaient toutes beaucoup de chiffres et ont toutes dépassés mes espérances … seulement voilà un jour j’ai fait le calcul et entre ce que j’avais réellement dans la poche et ce que je gagnais pourtant sur la société, la différence est énorme ! A tel point que je me suis demandé si ce n’était pas mieux d’être salarié en France qu’entrepreneur. Pour légèrement moins d’argent, vous vous évitez beaucoup de cheveux blanc et beaucoup d’heures de boulots en moins.

    Il y a des lois également que je ne comprendrai jamais …

    Je me suis aussi plusieurs fois posée la question de quitter la France que j’aime pourtant tant ! Aujourd’hui après beaucoup d’hésitation je suis ce que l’on appelle un « Farang au pays du sourire ». Pourtant ma vision que j’avais petit de moi plus grand (en france) me reste un peu dessus l’estomac.

    Forcément, certains me diront qu’il existe pleins de trucs géniales comme les incubateurs etc mais bon, si c’est pour lâché déjà 20 voire 30% de ma boite sans même avoir fait une seule levée de fond, ça ne m’intéresse pas trop. Pour moi c’est une solution uniquement si le concept est vraiment novateur et que les CA vont vraiment en valoir la chandelle !

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