Médecins en colère : « L’URSSAF m’a tueR »

Un médecin témoigne.

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Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)

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Médecins en colère : « L’URSSAF m’a tueR »

Publié le 10 novembre 2015
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Par Daniel V.,  médecin généraliste remplaçant, Paris.

Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)
Médecine (Crédits : Adrian Clark, licence CC-BY-ND 2.0)

 

« L’URSSAF m’a tueR » selon la formule dysorthographique consacrée – en dehors de m’endetter davantage en empruntant toujours plus pour payer toujours plus et fermer ma gueule. Presque plus qu’une seule solution : arrêt d’exercice, mise en insaisissabilité (pour le peu que j’ai) et départ à l’étranger en 2016 avec ma guitare, fuite pour ne plus jamais revenir dans ce pays dévoué à l’échec de ses concitoyens, même les mieux intentionnés. Mais à quoi bon ? Je serai toujours contraint d’emprunter pour « financer » mes cotisations, et m’endetter un peu plus chaque année, je ne pense pas qu’il y ait d’échappatoire. Arrêter la France – tout court. Je voulais faire médecine esthétique pour m’en sortir sur le plan financier, bien que le seul métier que je connaisse est celui de généraliste, mais je n’ai même plus la motivation, la force d’espérer, de croire que mes efforts paieront un jour.

Cette course effrénée après l’argent des cotisations est vouée à l’échec. Un jour il faut savoir dire stop avant de craquer… ce n’est même pas du burn-out, c’est le résultat d’un harcèlement fiscal. Je ne pense pas avoir le courage de me libérer, et de plus, j’ai des dettes sur 2013, 2014, 2015, et je pense que cela compliquera tout, et je n’ai pas fait médecine pour être « en quelque sorte » ou en tout cas considéré comme un « hors la loi » organisant son insolvabilité et connaissant le droit dans les moindres finesses etc. J’ai essayé de rester dans le rang et de faire au mieux, d’anticiper.

Malgré toute ma bonne volonté et un sérieux accroissement de rigueur dans mes diverses démarches, je me heurte à un mur opaque, insondable, autoritaire, devant une administration qui a réussi le même jour à m’envoyer une régulation faramineuse, me la confirmer par téléphone (tout de même 21% de mon bénéfice de l’année 2014, car en tant que remplaçant j’ai peu de charges, mais un monceau de dettes de mon passé d’étudiant que j’étais en train de presque éponger), puis lors d’un second appel dans l’après-midi, m’entendre dire qu’ils ne trouvent pas trace de cette régulation ; et pire, que pour eux mon compte est radié depuis 2011, mais que par ailleurs, je respecte bien l’échéancier en cours… C’est ubuesque et inextricable. Et ils ne prendront jamais leurs responsabilités, pas la peine d’espérer un « désolé » pour toutes ces incongruités, et encore moins de penser que cela puisse servir à améliorer le service ! Ça jamais, ça n’évoluera jamais, cela sera toujours le même système écrasant tout le monde sur son passage, et étouffant toute création d’activité en France.

Je dois 3 ans de cotisations d’un coup depuis 2015, date à laquelle le dossier d’inscription à la CPAM établi en juillet 2013 puis complété en septembre 2013, a été enfin transmis à la CARMF et à l’URSSAF ; soit après environ 16 à 18 mois d’errance administrative totale où il m’aura fallu appeler des milliers de fois URSSAF, CPAM jusqu’à l’INSEE et son Directeur adjoint (seule personne compétente dans tout ce fatras de ronds de cuir) pour qu’enfin mon dossier soit transmis, mais après 18 mois de retard, couvrant une période de 2013 à 2015 ; cela fait 3 ans de cotisations à régler en une seule fois, plus l’impôt sur le revenu, autant vous dire que la rentrée fait mal, et que je n’ai aucune idée de ce que les semaines à venir m’apporteront comme réponses.

J’attends peut-être un geste de la CARMF pour insuffisance de revenus, avec une réduction des cotisations dues pour 2013 et 2014 ; en attendant j’ai dû emprunter en tablant sur des cotisations plein tarif pour financer tout ce petit monde sur 12 mensualités pour chacun

  • 1095€ pour le Trésor public payables en 10 mensualités, en attente de réponse
  • 475€ pour la CARMF 2013 et 2014 et 375€ en avance pour 2015
  • 300€ pour l’URSSAF 2013 et 2014
  • 8000€ qui viennent de tomber pour 2015 et calculés sur base forfaitaire, donc hors régulation, somme que je n’ai pas, que je devrai encore une fois emprunter alors que je viens d’emprunter 10 000€ en septembre pour cette rentrée « fiscale » ; d’ailleurs pas sûr que cela passe niveau banque, comme mon projet immobilier de maisonnette à la campagne.  Impossible d’emprunter dans ces conditions !

Et après il parait qu’il manque des médecins de campagne… J’ai contacté la municipalité de Bernay, bien connue pour sa difficulté à recruter un médecin, j’ai proposé de ne pas être salarié, mais juste que l’on m’offre un local pour une ou deux années… Réponse négative. Alors quoi ? Défenseur des droits ? Ou vente de tout et achat d’un mobil’home et vivre au jour le jour ? Ou fermer sa gueule, espérer un geste de l’URSSAF même minime et continuer de payer payer payer… Je le répète, ce sont des dettes passées, la libération ne me semble pas envisageable.

C’est en fait l’histoire classique des 3 premières années de cotisations et de la régulation, de ce qu’il fallait provisionner, nous ont-ils tous raconté ; plus précisément, c’est le cas où en pratique, il m’était impossible d’épargner ces sommes dont les montants m’ont permis tout juste de vivre et de rembourser mes anciennes dettes étudiantes malgré un revenu théoriquement correct ; j’ai été pris dans la spirale des majorations cumulées et des emprunts empilés ; pour, au départ, une simple déclaration tardive des 31 premiers jours de remplacement, des conséquences sur des milliers d’euros et des années de longues galères.

Merci et désolé, sachez que j’ai un peu honte de vous raconter ma vie, mais j’ai craqué aujourd’hui, je les ai même menacés au téléphone devant tant d’illogisme cumulé et j’en ai honte, mais j’ai craqué… J’ai peur de ce qui va m’arriver. Ce n’est pas du burn-out. Je suis poussé a craquer par l’administration.

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  • Mon mari est installé en Médecine Générale depuis bientôt 35 ans, et nous n’avons plus les frais des « jeunes »: Crédits professionnels, personnels, études des enfants…. mais nous sommes toujours écrasés par ce que nous appelons les  » twin towers sociales » URSSAF et CARMF: sécurité sociale dont nous ne bénéficions pas réellement car pas d’indemnités journalières avant 6 semaines d’arrêt et pour un montant ridicule, ça bloque fortement l’utilisation d’un arrêt maladie (votre Médecin est rarement malade, pensez-vous? Non il n’arrête simplement pas car cela lui est financièrement quasi impossible), quant à la Retraite, elle se réduit à peau de chagrin malgré des cotisations faramineuses. De plus,notre ministre a pour conseillère une tête pensante socialiste, professeur d’économie à l’université Paris IX-Dauphine, membre de la MGEN et surtout personne influente dans le think tank socialiste Terra Nova : Brigitte Dormont laquelle a affirmé sur France Culture:  » Cette loi santé, c’est la mort annoncée de la médecine libérale et c’est une bonne chose. » Donc, oui quittez ce pays qui souhaite votre mort , et ne cherchez pas trop à savoir comment seront soignés vos compatriotes par des médecins aux ordres des économistes, qui refuseront bientôt de travailler 65 heures par semaine pour un salaire inférieur à celui d’une prof d’Université à 9H de cours par semaine. Bon courage à vous 🙂

  • Monsieur,

    on ne fait pas « esthétique » pour s’en sortir, mais pour des raisons thérapeutiques qui semblent vous échapper. Effectivement, omnipraticien semble être le seul métier que vous connaissez.

    vous n’êtes ni le premier ni le dernier rattrapé par le rappel de charge de la fameuse 3ème année mais ce rappel est très facilement prévisible, provisionnable et l’URSSAF ne peut en aucun cas vous demandez plus que ce que vous avez gagné (sur les 3 années cumulées).

    je vous invite à relire les fables De La Fontaine, en particulier la Cigale et la Fourni et la Grenouille et le Boeuf.

    Si l’expat vous semble la seule issu, profitez de n’avoir ni résidence, ni descendance, ni clientèle. Après il sera trop tard.

    Bien confraternellement,

    • Heureusement que vous signez « confraternellement » sinon nous eussions pensé à un post de pure méchanceté vis à vis de votre jeune « confrère » …

      • C’est un simple rappel à la réalité… A sa décharge, rien n’est fait pour expliquer quoique ce soit de l’exercice libéral aux jeunes médecins. on les forme pour l’Hôpital.

        Et encore… En secteur I, la sécu prend en charge une partie des charges. En secteur II, il faut compter 10% du BNC en plus de l’URSSAF et de la CARMF.

    • Si si ils peuvent !

      Quand le trio infernal (rsi + urssaf + fisc) se met à déconner plein régime, leurs exigences cumulées peuvent dépasser le chiffre d’affaires sur trois années correctes.

      Je sais, je le vis personnellement (très très mal).

      Les planqués et chanceux n’imaginent pas à quels point ce système dérape dans l’abject et génère des situations monstrueuses.

    • Bravo le donneur de lecons!

      Les raison thérapeutiques de se faire poser des bonnets D je connais pas. OK il y a des gens défigurés ou mutilés à aider, mais les chirurgies ethétique sans les liftings et les boobjobs, c’est pas énorme comme activité: OUI la chirurgie esthétique est plus souvent esthétique que thérapeutique. Et alors?

      Vous l’invitez à relire Lafontaine? je me gausse… Les gens de la génération des babyboomers qui donnent des lecons de bonne gestion quand vous avez pris le pognon de vos parents dépensé le votre hypothéqué le notre.

      • Monsieur

        ou avez vous lu que je suis de la génération babyboomer
        je suis jeune installé libéral qui vit sa fameuse 3eme année. Ca va, merci.

        ensuite, c’est grace à un raisonnement comme le votre que la CNAM et le Fisc ont imposé une TVA à 20% depuis septembre 2012 sur des actes thérapeutiques qu’ils jugeent esthétiques.

        puisqu’il est question de lecture, je vous invite à prendre connaissance du CCAM librement accessible sur le site de la CPAM, vous permettant de comprendre ce qui est rangé dans la catégorie « non pris en charge » donc « esthétique » au sens du rescrit fiscal. Vous vous rendrez compte, j’espère, de votre erreur d’appréciation.

        Bien cordialement,

        PS : venez au bloc avec moi, vous aurez un aperçu un peu moins fantasmatique de mon métier.

        • Bien que d’accord avec vous, je trouve le ton un peu trop agressif et j’ajoute que la TVA appliquée à l’esthétique n’est pas illogique (sauf à discuter la légitimité de la TVA, ce qui est un autre débat) et en plus cela permet d’avoir des avantages certains en terme de comptabilité et de frais professionnels, sans parler des possibles paiements en liquide pour éviter de payer cette fameuse TVA.
          Concernant notre confrère fiscalo-phobique, un emploi salarié lui ferait le plus grand bien, mais il faudra alors travailler 35 h par semaine…

    • Quelle imbécilité. Quelqu’un vous fait part de son desarroi face à un système ubuesque, et tout ce que vous trouvez à faire c’est défendre ce système ? Pourriez-vous honnêtement décliner votre profession, qu’on rigole ?
      (Je suis profession libérale)

  • merci du témoignage: on comprend mieux pourquoi les jeunes médecins ne veulent plus s’installer en libéral.
    En fait il sont intolérant à la pression fiscale et sociale de ce pays.

    Mois qui croyait que 50 ans de régime socialo-communiste(de « droite » ou de « gauche ») en france avait fabriqué de bons moutons à tondre…ça me redonne presqu’un peu d’espoir. Dommage qu’ils quittent le pays.

  • J’ai pas bien compris.
    Daniel s’est installé en tant que medecin liberal, et semble souffrir d’une phobie administrative.(lui aussi)

    Il découvre qu’il a des cotisations à payer, des impots sur ses revenus à payer…

    Je pense qu’il devrait vite trouver un emploi salarié .

    • C’est dommage que pour etre un médecin il faille un DESS en administrologie. Moi je pensais qu’il fallait bien soigner les gens.

    • Cap2006, vous supposez que l’URSSAF et le RSI font leur travail correctement: si c’était le cas, effectivement, les charges auraient du être provisionnées. Mais ici, l’auteur de l’article indique clairement qu’il y a des irrégularités dans le traitement de son dossier et que les montants appelés sont erronées. Je ne vois donc pas en quoi il serait a blâmer…

      D’autre part, les cotisations du RSI sont effectivement une arnaque par rapport aux prestations fournies en cas de maladie/maternité: 7 jours de carence pour les artisans/commerçants, 30 jours pour les professions libérales et plus encore pour les professionnels de santé…avec ensuite des indemnités journalières inférieures aux cotisations appelées sur la période d’arrêt maladie. Le RSI pousse effectivement a la faillite au lieu de protéger.

      • Je connais le rsi… Qui doit autour de 800€ à mon épouse, car incapable de calculer les réductions accre.
        Au royaume d’Ubu, un dossier mal partie, n’a aucune chance d’être remis dans l’ordre.

        Par contre, nous, nous savions ce que nous devions payer. Et ce n’est pas sorcier

        La j’ai plutot l’impression d’avoir à faire à une personne un peu limitée

  • Docteur avec nos politiciens vous n’êtes pas près de guérir, hormis un miracle digne de la taxe habitation pour les pauvres vieux, vous resterez avec votre maladie incurable.

  • Bon courage a toi.

    De mon coté, le RSI ne déduis pas correctement les trimestres que je rembourse. Pire, je me retrouve avec une dette qui double. C’ets à ne rien y comprendre.

    Je dois 10000€, je règle 2000€.
    En retour, je reçoi un écheancier avec 10000€ à regler + 8000€ au titre du Trimester courant + 350€ de pénalités.

    L’affaire est en cours de règlement avec le RSI. On se sens vraiment en sécurité.

  • Grosse réactions à ce type de situations…
    Malheureusement personne ne lui parle de la mise en concurrence de la sécurité sociale. Cotiser à une autre caisse d’assurance maladie est tout à fait autorisé: voir le site mouvements-des-liberes .com, le blog de Laurent C., http://www.claudereichman.com, libreassurancemaladie.eu. etc …
    Se libérer des URSSAF , RSI et autres prédateurs est le lot de plus plus de professions indépendantes, libérales, voir même de salariés.
    L’avenir est plein de promesses pour un jeune installé s’il sait s’entouré.

  • Chers confrères
    Arrêtez de pleurnicher. Prenez-vous en main et libérez-vous. Vous n’avez aucun contrat avec ces mutuelles. Arrêtez de parlementer avec vos geôliers. Nous sommes des libéraux.

  • Fuyez …
    Vous n’avez pas à assumer des péchés que vous n’avez pas commis, et la situation n’a aucune raison de s’améliorer.
    Le Canada recrute …

  • Un cas un peu particulier, si je comprends ce jeune medecin nouvellement installé a utilisé l’argent des premières années afin de rembourser les prêts de ses études. Il a donc piocher dans sa trésorerie sans savoir ce qui correspondait réellement à son revenu.

    L’erreur de l’administration est admise, mais la règle d’or en gestion est surtout de prélever le minimum lors des premières années en attendant que l’épais brouillard se dissipe.

    Après je peux comprendre qu’un Medecin n’est pas forcément un gestionnaire avisé, sa compétence est faite pour soigner les gens avant tout !

  • Ma femme vient de passer d’autoentrepreneur à profession libérale. N’ayant rien reçu du RSI et de la CIpAV on a demandé au comptable de se renseigner. Résultat des comptes l’URSSAF n’ayant pas tranmis son changement de statut aux autres organismes ils l’ont simplement radié. Malgré un courrier similiaire aux impôts ceux-ci n’avait pas enregistré sont changement de statut.

    Impressionant de voir l’inefficacité malgré les charges élevées

  • J’ai eu un peu la même chose lors de mon passage de médecin remplaçant à installé en passant d’une région à l’autre… L’URSSAF avait perdu mon dossier ! j’ai eu le tort de ne passer que des appels téléphoniques. Il faut absolument écrire et en RAR. J’ai pu négocier une amende de 35 euros au lieu de 3500 euros alors que je n’y étais pour rien et que je les avais prévenus.
    Le problème de ce jeune confrère est que s’il a eu la malchance de ne pas avoir eu d’informations lors de ses stages chez le praticien, il n’avait aucunement la possibilité de connaitre le comment du pourquoi de la gestion d’une cabinet médical ou de la gestion du remplaçant. La Faculté est, à de rares exceptions, incapable d’un enseignement de la médecine libérale, encore moins sur le mode de fonctionnement d’un cabinet de médecine générale et de son modèle économique. Il ne faut pas s’étonner alors de voir ce genre de catastrophe.

    • Un ami médecin est parti en Angleterre il y a 17 ans (il apprenait l’anglais avec des K7 à l’époque dans sa voiture !).
      Plus de 40 à l’époque et 3 enfants.
      Tout n’est pas rose en Angleterre, surtout pour les patients !
      Mais lui a gagné en qualité de vie, en salaire et en retraite !
      Pas de garde, fin des consultation à 18H00.
      Sa retraite en 17 ans est plus du double de celle obtenue en 37 ans en France !!!
      Il ne regrette pas son départ !!!

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