En France, travailler dur est sévèrement condamné

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

En France, travailler dur est sévèrement condamné

Publié le 9 octobre 2015
- A +

En France, en matière de Code du travail, il y a des limites à toutes les bornes et lorsqu’elles sont dépassées, toutes les barrières volent en éclats derrière les frontières les plus lointaines, là-bas, au-delà de l’horizon, en particulier lorsqu’il s’agit de définir et fixer une fois pour toutes, pour les siècles des siècles, ce qui est autorisé de ce qui ne l’est pas.

Prenez la semaine des 35 heures. Il est maintenant clair que cette durée de travail hebdomadaire, choisie avec finesse par une équipe socialiste taraudée par le besoin d’expertise et d’exactitude dans ses décisions, est à la fois harmonieuse, indispensable à l’équilibre entre la vie familiale et le travail en entreprise, qu’elle a permis de créer des millions d’emplois (au moins) tout en abaissant la consommation française d’anxiolytiques et de substances qui font rire, et en rendant Martine Aubry, l’autrice de cette loi, à la fois intelligente et désirable sexuellement.

filoche wtf

Il était donc relativement impensable qu’on puisse imaginer, ne serait-ce qu’une seconde, revoir de façon substantielle l’évidente nécessité de faire fermer boutique à tout le monde au moins une fois par semaine, sauf, bien sûr, ces entreprises qui travaillent pour l’État, qui ont des activités saisonnières, qui manipulent des denrées périssables, qui ont des travaux urgents à réaliser, qui font du gardiennage, qui ne peuvent pas faire autrement, qui…

Bref, vous le comprenez : la France ne peut pas multiplier les dérogations, étroitement surveillées, sauf à saborder cette joie de vivre, cette magie de l’exception française qui permet à chacun de goûter à une qualité de vivrensemble que le reste du monde nous envie, du lundi au samedi de 9:30 à 12:00 et de 13:45 à 16:45 sauf le mercredi après 13:30 et un peu plus longtemps le vendredi parce qu’il y a nocturne jusqu’à 17:30.

On comprend bien, dans ce cadre, le ressentiment qui s’est emparé de tous les fiers travailleurs français lorsqu’il fut question d’une remise en cause sournoise – le turbo-libéral est toujours sournois – de la fermeture dominicale, lâchement organisée par Emmanuel Macron, évidemment turbo-libéral lui-même, qui en veut aux chatons communistes, épuisés de fatigue après une dure semaine à lolcater comme des fous. Immédiatement, la société française s’est dressée comme un seul homme pour combattre cette abomination, et cette ouverture dominicale a bien vite été réduite à une petite peau de chagrin.

oooh filochePartant, si on a minutieusement calé la semaine à 35 heures et si la fermeture dominicale est à ce point essentielle pour l’équilibre des shakras républicains, démocratiques et citoyens, on comprend qu’il ne pourra y avoir aucune latitude, aucune marge de manœuvre, aucune excuse ni aucun passe-droit pour ceux qui tenteraient bêtement de bosser tout le temps, non mais oOooh !

Dès lors, on ne peut absolument pas s’étonner de la mésaventure qui est survenue à un quadruplet de boulangers récalcitrants dont l’atteinte à la bonne marche de la société française en général et de Dax en particulier était devenue intolérable. Ces quatre malfaiteurs avaient en effet décidé de travailler sans discontinuer tous les jours de la semaine, complot ourdi sans honte dans le seul but de s’enrichir en vendant du pain.

Rendez-vous compte. On apprend ainsi que parmi les condamnés opérait un boulanger qui n’a pas hésité à produire des pains, des brioches et probablement d’autres viennoiseries (la présence d’enfants parmi mes lecteurs m’oblige à ne pas détailler davantage les horreurs commises) pendant plus de trois ans (oui, quand je vous dis que c’est atroce), et que le criminel a été jusqu’à utiliser l’ignoble chantage à l’emploi pour faire perdurer son abominable commerce :

« Avec cette fermeture, on va devoir licencier des personnes qui sont là pour moi depuis 4 à 13 ans. »

Heureusement, l’État a agi. Frappant durement ces dangereux criminels, il a infligé amendes et condamnations avec inscription au casier à ces entrepreneurs qui faisaient ainsi passer leur métier, les emplois et la satisfaction des clients avant le vivrensemble républicain moelleux.

« Avoir un casier judiciaire de cinquième classe au tribunal de police, c’est quand même la classe la plus haute avant le tribunal correctionnel… J’ai honte d’être chef d’entreprise, de vouloir uniquement travailler. Je ne comprends pas. On attendait franchement la relaxe. Se battre pour travailler… Je suis épuisé. »

M’enfin, c’était évident que vous ne pourriez pas continuer vos activités délictueuses ainsi sans encourir les foudres administratives !

filoche m'enfin

Et pour cause !

C’est un crime sans victimes : des employés payés et déclarés, des patrons heureux, des clients satisfaits, tout ceci doit être réprimé avec d’autant plus de force que personne n’était là pour pleurer. Lorsque la veuve est heureuse et l’orphelin occupé à compter fleurette, heureusement, l’État est là pour prendre le flambeau de la misère ; si elle n’existe pas, il saura la trouver quitte à la provoquer, pour ensuite la représenter fièrement, le bras vengeur et le glaive séculier pour faire bonne mesure, devant des juges, qui appliqueront une loi ciselée dans l’équité, la logique et l’intérêt collectif.

oh filochePire encore, il ne faut pas perdre de vue que cette activité débordante permettait de créer de la richesse et des emplois, ce qui constitue en France trois crimes ignobles : le premier, celui qui consiste à rendre inégaux ceux qui travaillent par rapport à ceux qui ne travaillent pas (et là, ça défrise du Gégé au rasoir à petit sabot) ; le second, qui permet d’afficher un très mauvais exemple de brèche ouverte devant la loi au vu et au su de tout le monde ce qui affaiblit le pouvoir des syndicats et fait péter des boulards gros comme des militantes EELV aux inspecteurs du travail qui passent par là ; le troisième enfin, le plus grave, qui ose donner ou redonner le moral à ceux qui croient, niaisement, que si personne ne se plaint, mieux, si tout le monde y trouve son compte, alors le bonheur global augmente. Grossière erreur ! Tout le monde doit savoir que le bonheur est exclusivement distribué par l’administration, après une demande correctement remplie sur Cerfa en trois exemplaires, et avec un délai de livraison variable selon arrivage.

Dès lors, mes petits amis, il faut le comprendre : pour toutes ces raisons essentielles à la formation d’un vivrensemble chimiquement pur, toute tentative de se remonter le moral, seul ou en groupe, de créer de la richesse, seul ou en groupe, de faire un métier que l’on aime et de se rendre gaiement au turbin le matin sera vertement réprimée.

Nous sommes en social-démocratie : travailler dur sera condamné. Ceci n’est pas ouvert à négociation. Rompez.

just doing their jobs
—-
Sur le web

Voir les commentaires (24)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (24)
  • « La confédération des boulangers avait réaffirmé son attachement au jour de fermeture hebdomadaire. »
    Je regarde pas plus loin que mon nombril, et je me rend pas compte que certains de mes collègues ont besoin de bosser en continu pour survivre.

  • Là, clairement, on a franchi un pas supplémentaire dans l’absure/la stupidité/l’incroyable (rayer les mentions inutiles…ou pas !).
    Alors que ce pays crève à petit feu des actes et réglementations toujours plus inutiles, néfastes et délirants de l’Etat obèse, on en arrive carrément à criminaliser l’envie de travailler et à condamner des patrons qui crée de l’activité, de l’emploi et répondent à une demande.
    Pour ma part, j’avoue ne plus trop savoir si tout cela est concerté, voulu ou si cela relève juste de la psychiatrie. En tout cas, si pour moi il est un peu tard, je fais tout ce que je peux pour pousser mes enfants à fuir ce pays de fous et à faire leur vie ailleurs.
    Il est quand même terrible que si peu de gens se rendent compte de ce qui se passe, nous allons tout droit vers un régime totalitaire sous couvert de sécurité et de vivremsemble et rien, rien, rien, aucune réaction…

    • Emigrer a été ma planche de salut. Fiscalement, pas sur d’être mieux loti, mais moralement, en tant qu’entrepreneur, quelle différence! Aucun regret. Encourager nos jeunes a partir d’un système qui les écrabouille et le fera encore d’avantage, c’est véritablement une preuve d’amour.
      La ou je mesure vraiment le carnage, c’est que je ne vais pas prendre la peine d’apprendre le français a mes enfants. Beaucoup de parents d’origine française pensent comme moi. C’est bien sur crève coeur, c’est un pays, des racines, des souvenirs, une culture que je ne pourrais partager avec eux. Mais ce n’est pas les aider que de les arrimer a un pays a la dérive, qui, de plus, les rejettera au double motif qu’ils seront différents et capables de penser hors état sans avoir été lobotomisés par cette infamie d’EN.

    • Idem pour moi on va passer d’un totalitarisme mou existant à un totalitarisme violent et personne ne bouge…

  • il y a les limitations « légales » au travail, mais aussi les limitations économiques ou administratives qui rendent inutiles ou vraiment trop fastidieux de vouloir développer son business.

    outre les employés et l’histoire des heures sup refiscalisées, de plus en plus de personnes autour de moi limitent volontairement leur activité, ou refuse de faire croitre l’entreprise: « ça vaut pas le coup ».

    C’est certain que pour le dynamisme du pays françois est champion.

  • Délire d’énarques inspirés par la réalité du terrain quand tu nous tiens ……

    • Je hais l’ENA comme vous, mais elle n’a pas grand chose à voir avec le repos hebdomadaire des boulangeries. C’est issu d’une très ancienne règle de la corporation des boulangers, séculaire, malheureusement traduite dans la loi il y a longtemps.
      Mes parents ont acheté une boulangerie pâtisserie dans les années 80. La règle existait déjà, en version plus stricte encore (le repos était obligatoirement dominical). Nous avons décidé d’ouvrir le dimanche matin, notamment parce qu’en raison de nos clients b2b, nous devions produire dans tous les cas le samedi soir. À l’époque, nous étions les seuls (dans une ville de 400 000 habitants). Pourquoi n’avons – nous jamais été condamnés ? Parce la production était faite par mon père, et pas par un salarié. Se tuer au travail est légal qua’d on est patron. Donner du travail à quelqu’un qui en veut est sévèrement puni.
      Pays de merde.

  • « en rendant Martine Aubry, l’autrice de cette loi, à la fois intelligente et désirable sexuellement »

    On avait dit : « pas le physique »

  • « Salopard il a du boulot et en plus il gagne de l’argent, j’espère qu’il fermera sa boutique « .

    Arf un de moins vivement qu’on ai les ticket de rationnement et les fils d’attente

    D’ici la perso je serais partis avec femme enfant et business, ce ne sont que des idiots qui n’ont jamais mis le pied chez un artisan qui ne connaissent aucune de leur contrainte, il tiendrai même pas une semaine.
    Alors comment voulez vous qu’il réforme quelque chose, c’est impossible de réformer sans passer par la douleur la crise et peut être la révolution franchement je crains le pire mais dans tous les cas ce seront toujours les même qui vont trinquer , les plus malheureux alors on fait quoi ?

    On informe ?
    La plupart des gens ne comprennent pas une feuille de salaire et quand on leur dit que les charges patronale sont en plus il nous croit pas et ne comprennent plus . Non franchement le fossé se creuse et il devient un fleuve dangereux et ivre , si il tombe du coté obscur il fera tombé l’Europe et la France au niveau de la Grèce avec en ligne de mire les patrons de PME de TPE les autres rentier seront déjà partis

    On fuit, j’aime mon pays , je les quitté deux fois et la 3 eme sera la bonne ….

    Dommage mais quand on voit les branquignoles se pavaner à l’Élisée et glander à longueur de journée dans les couloirs non mais je rêve, le préoccupation ne sont en aucun cas les français mais uniquement les leurs

    Je sais plus je suis fatigué et je sens que je deviens de plus en plus agressif et ca je ne le supporte pas

  • Perso je boycotte 80% des boulangeries ( en région parisienne ). Ce sont des terminaux de réchauffe pas des boulangeries. Leur pain ne vaut pas 1 euros mais 30 centimes.
    Je n’achète plus qu’en grande surface le pain industriel qui est de qualité comparable à la plupart des pseudo artisans.

    Seul reste quelques vrais artisans mais ils sont loin de chez moi et eux je leur donne 2 euros si il le faut pour la baguette.

  • J’adore ces discours tranchés ou il y a un camp de bons, et un camp de méchants, et ou chaque camp définit l’autre comme le mal.

    Qu’il s’agisse de patrons/chefs/entrepreneurs, comme de simples employés, il n’y a pas d’un côté les en*ulés et de l’autre les branleurs, pas plus que l’inverse, il peut y avoir du bon comme du mauvais de chaque côté, et j’ai du voir durant ma carrière, autant de bons patrons respectueux et songeant aussi bien à la bonne marche de son entreprise, que satisfaire ses clients (et non les entuber) et faire vivre ses salariés, que de patrons voyous pourris jusqu’à la moelle qui font tout l’inverse et riment avec dictât, égoïsme, égocentrisme, feront du chantage à l’emploi, et demanderont des choses que l’employé se sentira dans l’obligation d’accepter sous peine d’être pourri par le boss ou viré, même si ça flirte avec l’illégalité.

    Il serait temps de mettre un peu de « gris » et d’objectivité dans certains articles… Défendre un « camp » à tous prix, c’est juste stupide, ici je me demande bien comment on peut être catégorique, juge, sur cette situation simplement en agitant les bras et en gueulant à l’encontre de la législation.

    • Avez-vous déjà essayé de créer/gérer une Entreprise?

    • rassurez vous ,il y a eu des licenciements à Dax

    • Hervé: « et demanderont des choses que l’employé se sentira dans l’obligation d’accepter sous peine d’être pourri par le boss ou viré, même si ça flirte avec l’illégalité. »

      L’esclavage étant aboli l’employé n’est pas obligé de rester. Vous allez me dire que face au chômage, il n’a pas trop le choix ?

      Mais précisément, le chômage est une pure création de l’état « protecteur » : A force de règles et de fiscalité il assèche le marché de l’emploi et rend donc les employés captif des mauvais patrons.

      Échec et mat.

      • De toute façon t’aime pas ton patron/t’arrive pas a trouver de boulot, rien ne t’empêche de le créer. Les entrepreneurs ne sont pas être supérieur, tout le monde peut en devenir un faut arrêter un peu ! Sans indemnisation chômage (d’une durée de 1 mois max par exemple), on verrait que les gens seraient un peu moins pour l’imposition excessive des sociétés

    • Je suis assez intéressé pour connaitre le gris de cette situation.

      Ou est le mal dans le fait d’ouvrir un commerce tous les jours ? Cela améliore le service au client et crée de l’emploi et personne n’y perds.

      Ce n’est absolument pas une histoire de bon ou mauvais patron. Si ces boulangers sont de mauvais patron 7/7 jours, ils le seront aussi 6/7.

    • Herve, qui parle de bon et de mechant?
      Commande permis et carte grise en ligne le Lundi. Reception documents Jeudi.
      Demande d’enregistrement en ligne de nouvelle société le Lundi.
      Formalites terminees a 100% le Vendredi.
      Juste, l’état au service des citoyens, patrons, salaries, on s’en fout un peu…Les syndicats, representatifs pour le coup, au service des salaries, rien que de plus normal. Et des patrons qui se plantent et recommencent, des salaries qui essaient, qui se plantent, qui reussissent. Ce machin étrange, ce concept oublie, ce mot, la liberté?
      A partir de la, mon ancienne femme de menage, Polonaise, fraichement débarquée il y a 8 ans, est aujourd’hui a la tete d’une société de 80 salaries. Et des exemples de ce type, concret, factuel, je peux en donner, a foison.
      C’est vous qui mettez du bon et du méchant digne d’un lycéen la ou il n’y a rien de ce type.
      C’est vous qui a force de brasser du vent perdez de vue la seule chose qui importe: l’efficacité et la liberte de sauter aussi haut que nos forces ou envies nous le permettent, a condition de ne pas empiéter sur la liberté d’autrui.
      Desole de la virulence du propos, mais vous n’avez aucune conscience de la belle prison qu’est devenue la France. Salaries ou patrons, le secteur prive Francais est le plus brime de l »OCDE, de loin, et plus on est jeune, pire c’est.
      Alors, oui, s’il vous plait, avec un nuage de lait et un chouia de sucre, souffrez que votre commentaire et la paresse intellectuelle qu’elle implique, est une raison majeure pour laquelle moi comme tant d’autres partons, et ne reviendrons plus. Desesperant!

  • Je suis surpris qu’on puisse rester aussi magnanime qu’Hervé à l’égard de ceux qui condamnent le pays à devenir rapidement la Grèce bis.

    Dire qu’il y a des bons et mauvais patrons et des bons et mauvais salariés, c’est enfoncer des portes ouvertes. Il faut impérativement sortir du monde des bisounours et croire que tout va s’arranger en ne faisant pas de vagues. Rester tranquillement dans son coin et quasiment excuser le législateur pour toutes les âneries qu’il nous pond. Le tsunami d’inepties quotidiennes pondues par les pouvoirs publics est ahurissant et il ne faudrait rien dire ? Mais où va t’on ?

    Je comprends parfaitement la révolte qui transparait dans cet article (et apprécie son humour) et celle des le majeure partie des lecteurs. Je soutiens à fond cette démarche.

    C’est proprement scandaleux de condamner ceux qui travaillent, en emploient et les font vivre, créent de la richesse pour malheureusement engraisser des castes de nantis payés à regarder les autres travailler.

    Honte à ceux qui nous emmènent à la ruine !

  • Vous vous rendez compte du mauvais exemple pour la jeunesse ? Un mec qui travaille 7 jours sur 7 ! Certains jeunes influençable risquent de vouloir l’imiter et dans ce cas la France ne sera plus un pays de gréviste et de syndicaliste ! Et puis quoi après ça ? L’eau ne mouillera plus, le chaud sera froid, le soleil se mettre en orbite autour de la terre, … Catastrophe !

    Un travail qui consiste a empêcher les autres de le faire … un concept bien Français

  • Vous vous rendez compte du mauvais exemple pour la jeunesse ? Un mec qui travaille 7 jours sur 7 !

    Surtout, cela se voit … Si cela ne se voyait pas, comme certains patrons de PME qui bossent 80 heures par semaine, donc le dimanche, ceux là on ne les condamne pas sauf à des MEGA-ULTRA taxes terribles…
    Mais comme cela ne se voit pas. tout le monde s’en branle…

    Et pas d’accord, pensez à l’incitation à la jeunesse : s’enrichir, c’est terriblement honteux … Et cela incite certains jeunes à cambrioler ces entrepreneurs qui réussissent, voire à les kidnapper pour rançons comme cela se pratiquait il y a peu en Italie. Non, travailler et réussir, vous n’y pensez pas : quel décadent exemple insupportable … L’inscription au casier est justifiée pour ces vils criminels :mrgreen:
    Qu’ils se tiennent bien : ce sera bientôt des coups de bâton … ❗

  • C est à Tax normal
    ok je sors

  • Ce que ne révèle pas l’article en lien ou celui-ci, c’est que cet arrêté préfectoral avait été pris à la demande de la Confédération nationale de la boulangerie notamment. Les textes sont ci-dessous.
    A propos, qui a facilité cette décision et l’a mise en musique? C’était le Ministre des Petites et moyennes entreprises, du Commerce et de l’Artisanat de l’époque. Un certain… Raffarin du gouvernement Juppé…
    Comme quoi, une fois de plus, à trop vouloir réglementer pour favoriser les uns ou ne pas défavoriser les autres, on obtient le contraire pour au moins une partie d’entre eux. lol

    http://archives.entreprises.gouv.fr/2012/www.pme.gouv.fr/informations/regle/regle01.html
    http://archives.entreprises.gouv.fr/2012/www.pme.gouv.fr/informations/regle/regle02.html

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Bruno Le Maire a tout à fait raison de refuser l’indexation des salaires sur l’inflation. Le problème est de savoir s’il sera entendu par le gouvernement.

 

Un peu d'histoire récente

Afin de démontrer la nocivité de l’indexation des salaires sur l’inflation, il suffit de faire un retour aux années 1960-1980. En voici les conséquences.

En 1967, l’inflation en France était maîtrisée à 2,7 % mais a commencé à déraper l’année suivante pour atteindre 13,7 % en 1974.

Que s’est donc-t-il passé ?

Tout d’abord, ... Poursuivre la lecture

marché politique
5
Sauvegarder cet article

L’expression est de nouveau à la mode à l’occasion du débat sur les retraites : ceux qui pensent qu’il faut travailler plus longtemps invoquent la « valeur travail », accusant les partisans de la retraite à 62, voire 60 ans, de contester la « valeur travail » au profit d’un droit à la paresse.

Le débat n’est pas nouveau et périodiquement les hommes politiques polémiquent sur la valeur travail ou au contraire sa négation. Or, comme le disait Camus, « mal nommer des choses, c’est ajouter au malheur du monde ».

 

La valeur... Poursuivre la lecture
pains de boulangerie
3
Sauvegarder cet article

Au risque de choquer j’ai envie de dire que ce sont les imprévoyants qui subissent actuellement une explosion du coût énergie. En effet, cela fait quelques temps que le mal était attendu et la majorité de boulangers sérieux a souscrit des contrats à prix fixe pour se mettre à l’abri ! Seuls ceux qui ne voulaient pas entendre ont décliné les offres et se trouvent maintenant dans la panade.

Il ne s’agit pas de minimiser mais la réalité c’est que le coût énergie en boulangerie se situe à 3 ou 4 % du chiffre d’affaires. Si l’augmentation r... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles