Climathon, semaine 39 : Hitler, enfin !

Au secours ! Contester la propagande climatique pourrait nous ramener Hitler !

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Adolf Hitler 1925 credits RV1864 via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)

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Climathon, semaine 39 : Hitler, enfin !

Publié le 30 septembre 2015
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Par Benoît Rittaud.
(et le jury du Climathon)

Adolf Hitler 1925 credits RV1864 via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)
Adolf Hitler 1925 credits RV1864 via Flickr ( (CC BY-NC-ND 2.0)

Chaque semaine le jury croit qu’il a déjà tout vu, et chaque fois il est surpris. Cette fois-ci, c’est avec le concours d’Hitler en personne que notre vainqueur s’arroge les lauriers de la semaine 39. Il faut le voir pour le croire.

Hitler

Avec ce titre exceptionnel, auprès duquel l’évocation du point Godwin aurait quelque chose de dérisoire, c’est Vincent Manilève, pour le compte de Slate, qui emporte haut la main le titre de vainqueur de la semaine 39.

Rendant compte de « la thèse controversée défendue par l’historien Timothy Snyder », notre vainqueur-éclair ne manque aucune analogie parmi les plus idiotes suggestives pour éveiller les consciences de ses lecteurs. Le passage le plus puissant, qui a emporté la décision du jury, est celui qui concerne les climatosceptiques climatonégationnistes :

« Les climato-sceptiques et Hitler, même combat ?

L’exemple le plus fort, selon [Snyder], reste les climato-sceptiques dans la société américaine, qui nient la science et le progrès technologique. Un positionnement qui les rapprocheraient d’Hitler :

«Il a nié que la science pourrait résoudre le problème basique de la nutrition, mais pensait que la technologie permettrait d’accaparer le territoire.» »

Félicitons aussi le journalisme pour sa subtile prudence, qui le conduit à indiquer que la thèse de Snyder ne fait pas l’unanimité. Il cite pour cela un contradicteur qui affiche son opposition d’une façon raisonnablement modérée : « la plupart du temps, le livre propose une lecture convaincante », assénant finalement un argument dont la force de conviction ne risque pas trop de semer le trouble dans les esprits : « relier des arguments historiques à la panacée écologique de cette façon ne marche pas vraiment. »

Les accessits de la semaine

David Heurtel, ministre québécois de l’Environnement, fait une entrée remarquée au Climathon cette semaine, pour de fortes déclarations :

« Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) le dit clairement : si nous permettons un changement climatique au-delà de 2 degrés d’ici à 2050, on parle de changements cataclysmiques pour toute la planète. Toutes nos façons d’exister vont être remises en question, on parle d’impacts sur l’eau, notre santé, notre nourriture, notre territoire. Cela a déjà commencé. On ressent les effets au Québec. »

Ce joyeux mélange entre le présent et le futur prophétique annoncé ne s’accompagne pas de détails sur ce que sont ces « cataclysmes » d’ores et déjà ressentis au Québec. Mais les silences de Monsieur le Ministre ne s’arrêtent pas là, lui qui, selon le Huffington Post toujours,

« hésite à parler de «sacrifices» à venir imposés aux Québécois par la coercition. La conversion vers une économie plus propre créera selon lui des occasions de développement économique.

«Changer nos habitudes, parfois, c’est bénéfique. Prenez un fumeur, il change ses habitudes, ce n’est pas un sacrifice. Il améliore sa qualité de vie. C’est ce qu’on fait. En se donnant une cible de réduction des gaz à effet de serre, on veut améliorer notre santé», a-t-il dit.

Toutefois, il est clair que «le plus difficile reste à faire», a ajouté M. Heurtel, parce que les efforts à venir seront plus exigeants que ceux qui ont déjà pu être faits depuis 2006. Les transports, la construction et l’aménagement urbain seront particulièrement visés, a-t-il évoqué. »

Une prévision au moins devrait être vérifiée sans trop de problème : celle d’Hélène Lauzon, membre du comité-conseil sur les changements climatiques :

« Je crois qu’on va me dire que c’est une cible très ambitieuse qui pose des défis considérables pour tous les secteurs de l’économie. »

Ça se pourrait, en effet.

Toujours sur la brèche, l’Éducation nationale française poursuit ses efforts avec cette semaine une belle percée du recteur de l’académie de Montpellier qui, dans une lettre circulaire adressée à tous les établissements scolaires de l’académie, annonce carrément la couleur en indiquant la nécessité pour tous d’aider le président de la République à réussir « sa » conférence Paris Climat. La politisation des élèves, ce n’est décidément pas que dans le Référendum maudit.

AcademieMontpellier

Confrontée à l’intemporelle menace du Déluge par l’irréversible réchauffement changement dérèglement déflagration climatique, la Planète n’a qu’une seule planche de salut, qui nous avait échappée mais qui se trouve être opportunément rappelée cette semaine dans Paris Match : l’Arche de Noé Climat. L’hebdomadaire cite notamment Ségolène Royal, multi-lauréate du Climathon et jamais avare de déclarations enflammées, dont celle-ci déjà nominée :

L’arche est un mouvement festif et populaire qui donne un élan à la mobilisation de la société civile et notamment des enfants pour la COP21.

Ah, les enfants, toujours un bon alibi pour les initiatives les plus saugrenues originales… Paris Match nous apprend également que les animaux de l’Arche ont été fabriqués en « PMMA (verre acrylique), un matériau recyclable », gage ultime de la bonne moralité climatique de cette action comme le confirme le site officiel de l’Arche, y ajoutant une touche de poésie :

« L’Altuglas, recyclable infiniment, aussi transparent que le verre, réverbérant la lumière, était le matériau idéal. Vous pouvez ainsi regarder à l’intérieur de notre corps, nous sommes votre miroir. »

L’industriel fabricant le matériau ne manque pas non plus de s’en vanter :

« « Nous sommes heureux et fiers de nous associer à ce grand événement qui vise à sensibiliser le grand public sur les questions de lutte contre le réchauffement climatique », déclare Thierry Le Hénaff, Président-directeur général d’Arkema. »

Évidemment, si l’on précise que le PMMA est fabriqué par polymérisation radicalaire du méthacrylate de méthyle, molécule « extrêmement dangereuse pour notre santé » et amorcée par le peroxyde de benzoyle ou l’azobisisobutyronitrile, ça risque de couper un peu le bel élan de la mobilisation des enfants.

Dans le contexte actuel, un gage de promotion au Climathon est le franchissement du point Hulot, dit aussi point du Commandeur, celui où l’argumentation fait référence à la vie menacée de millions de personnes. Pour atteindre ce point, une seule solution : oser. C’est ce qu’a fait le président Français François Hollande par le biais d’une interview au Parisien, toujours propice à la discussion les yeux dans les yeux avec les Français. Entrant directement dans le vif du sujet, il a expliqué doctement que les experts du GIEC lui ont

« apporté des cartes et des images de la planète montrant les effets du réchauffement climatique : la montée des eaux, la disparition des espèces, l’engloutissement des îles, la destruction des montagnes… Tout ceci n’attendra pas la fin du siècle, mais peut arriver dans trente à quarante ans. »

Saluons lesdits experts du GIEC qui possèdent des cartes et des images montrant ce qui se passera dans 40 ans et qui permet à la pythie de l’Élysée d’embrayer en confirmant qu’en fait de cartes, ce sont probablement celles du Tarot de Marseille que les experts du GIEC lui ont tirées :

« Ce n’est pas une prévision incertaine, c’est une vision incontestable de notre avenir. »

Après avoir annoncé, de façon quelque peu ambigüe, qu’il n’irait pas voir le film de Yann-Arthus Bertrand car il « refuse d’être le spectateur d’un mauvais film », le président normal se lance dans un festival catastrophiste qui franchit en trombe le point du Commandeur :

« Bien plus que la qualité de notre vie, ce qui est en cause, c’est la vie. (…) À ceux qui pensent que ces rendez-vous coûtent cher, je réponds que sauver la planète n’a pas de prix. »

On attend avec impatience ce qu’en pensera la Cour des Comptes…

François Hollande se livre alors à l’exercice toujours fascinant d’un homme au pouvoir qui se fait révolutionnaire :

« C’est à Paris qu’est née la Révolution française, elle a changé le destin du monde. Faisons en sorte que, dans deux cents ans, on puisse dire : “C’est à Paris qu’il y a eu la révolution climatique.” »

Un laïus sur les réfugiés plus tard (« Prenons conscience qu’il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. »), notre président peut dérouler ses prophéties : « l’Afrique sera frappée de désertification, parce que des lacs comme le lac Tchad s’assécheront, des guerres surviendront et provoqueront des déplacements de population. ».

Le chef de l’État finit par la part du rêve, qui n’est pas sans rappeler, à nouveau, le Référendum maudit :

« c’est en étant à la hauteur de l’enjeu climatique que l’on favorisera l’emploi et l’activité. »

Hélas, on sent qu’en la matière il faudra se contenter d’une inflexion de la courbe de température, à défaut d’une inversion…

Le grand co-organisateur du raout Mondial Laurent Fabius a lui aussi tenté une percée. Pour justifier la disparition des climato-sceptiques (qui semblent décidément manquer à beaucoup de compétiteurs), son argumentation est surprenante, « Les savants du GIEC sont d’accord sur leur analyse de l’avenir, sur la probabilité d’une augmentation de 4, 5, 6° si nous ne faisons rien ou pas assez vite ». Effectivement, si les savants partagent leur propre analyse, ça évite des débats contradictoires par trop chronophages. Mais il ne s’arrête pas là et enfonce le clou pour montrer définitivement la haute valeur scientifique des dits savants « Ils ont obtenu, pour leurs travaux, non pas le Prix Nobel de Physique ou de Chimie, mais, à juste titre, le Prix Nobel de la Paix ! ».

Bien sûr, pour ne pas trop se laisser distancer par le boss, il franchit lui aussi avec panache le point du Commandeur : « L’adjectif qui définit le mieux cette négociation est celui de «vital». Ce qui se pose, en définitive, à travers ces discussions, c’est la question de la vie dans tous les sens du terme ». Pris dans sa lancée, plus rien ne peut l’arrêter, c’est l’inévitable emballement : « si nous n’agissons pas contre le dérèglement climatique, les conséquences de ce phénomène seront ravageuses : sécheresse, famines, inondations, migrations massives, à la fin, c’est la guerre ou la paix. Ce ne sont pas des centaines de milliers, mais potentiellement des dizaines de millions de personnes qui seraient concernées par les mouvements migratoires ». À noter une fois de plus, que dans le package millénariste, l’agitation des peurs migratoires revient avec insistance depuis plusieurs semaines. On se demande pourquoi.

À l’occasion d’une virée dans le grand-Ouest, le multimédaillé Jean Jouzel a tenté une attaque éclair, courte mais brillante : « J’ai mes convictions, mais j’essaie de ne pas trop être trop militant écologiste. Mes missions me demandent une certaine réserve ». Espérons qu’il se sente encore longtemps investi dans ses missions, car vu comme il s’acquitte de son devoir de réserve, s’il venait à se lâcher, le jardin d’Éden lui-même aurait tôt fait de se transformer en enfer où les flammes du réchauffement climatique lècheraient les pieds des impies.

Le Commandeur des Croyants nous a quelque peu inquiété au cours d’une journée spéciale climat (dont on peut constater une multiplication récente dans nos médias, seule conséquence vraiment observable du réchauffement climatique dans nos contrées) sur France Bleue Armorique, affichant un souffle court et un verbe un peu éteint. Heureusement, un réveil opportun lui a permis de placer quelques chiffres de son cru, l’amenant lui aussi à franchir le point qui porte son nom :

« Élévation du niveau de la mer, augmentation du nombre de catastrophes naturelles, menaces sur la production alimentaire… Les effets désastreux du réchauffement climatique touchent déjà aujourd’hui plus de 200 millions de personnes… Si on laisse le changement climatique franchir la barre des 3/4°C, ce seront des centaines de millions de personnes qui seront condamnées à se déplacer avec des impacts sur la santé notamment. »

Le seul point rassurant dans la course aux records migratoires à laquelle se livrent nos compétiteurs est qu’ils se heurteront rapidement, eux aussi, aux limites physiques de la population humaine.

Au rayon des climato-festifs, il est grand temps de saluer la performance des cyclistes d’Alternatiba, dont Libé brosse un récit lyrique de leur périple qui s’achevait samedi à Paris. Le jury du Climathon a suivi du coin de l’œil au cours de la période estivale cet événement majeur, qui a bénéficié au fil de ses 187 étapes d’une couverture particulièrement large et bienveillante de la presse locale. Seize furieux de la pédale ont donc couvert 5637 km à partir de Bayonne pour contribuer à la prise de conscience du bon peuple et « sauver le climat »  (une petite variante qui montre le pluralisme des sauveteurs, qui en général se contentent de sauver l’humanité ou la planète). On apprend  qu’il s’agissait d’une « vélorution » accomplie pour la plus grande gloire du climat, « un mode d’action dont les adeptes urbains se servent souvent pour réclamer davantage de mesures en leur faveur – il y en a une par mois à Paris », statistique qui précise bien tout le côté original de l’exercice. On ne sait trop pourquoi Libé trouve utile de préciser qu’« on est pourtant loin du bobo tentant de s’acheter une conscience ».

Petite scène touchante : le blocage d’automobilistes au nom du climat, action dont on imagine toute les conséquences positives sur l’entreprise de rééducation du peuple motorisé. Mais comme le justifie un certain Max, « On est là pour le climat », ajoutant triomphalement que « ce qu’on fait n’a jamais été fait », sans que le lecteur comprenne trop si il fait référence à la prise d’otages d’automobilistes ou à la réalisation d’un grand tour à vélo. Les héros sont toujours de grands précurseurs incompris. D’ailleurs, « à Bordeaux, place Dormoy, on n’a pas vu de présentation claire des alternatives envisagées ni de passants curieux rejoindre la fête pour débattre. ». Finalement, Yann Arthus-Bertrand a peut-être raison : l’hélicoptère, c’est plus pratique.

Un blâme

À son plus grand regret, le jury du Climathon est obligé d’adresser un rappel aux devoirs de sa fonction à Nathalie Fontrel, chroniqueuse Planète Environnement de France Inter, qui a osé affirmer dans sa chronique du 24 septembre que « depuis quinze ans, les effectifs [des ours blancs] n’ont pas diminué » et que « oui, l’arctique change, mais l’ours blanc pourrait s’adapter ». Certes l’usage du conditionnel limite la gravité de la faute, mais le jury est déçu de voir une journaliste jusque là irréprochable tenir des propos qui flirtent manifestement avec le climatonégationnisme le plus outrancier, celui-là même qui nous prépare un nouvel Hitler.

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  • « il [le président] a expliqué doctement que les experts du GIEC lui ont apporté des cartes et des images de la planète montrant les effets du réchauffement climatique … »

    « Saluons lesdits experts du GIEC qui possèdent des cartes et des images montrant ce qui se passera dans 40 ans … »

    C’était pas des images mais des dessins à colorier !

    • Je trouve normal et intelligent d’être « climato-sceptique ».

      Non, le GIEC ne dit pas tout et, devenu un organe de l’O.N.U.,il est possible que ce versant « climatique » soit favorable pour réunir autour d’une table, ceux qui refusaient de se parler hier: donc ça, c’est politiquement satisfaisant pour l’O.N.U., même si nous ne pouvons rien sur les changements climatiques, ce qui n’est pas une nouveauté! Ça vaut mieux qu’une guerre.

      Par contre, je suis un « écologiste » convaincu, tant que tout ce qui se fera, améliorera mon environnement et mon goût de vivre dans cet environnement.

      Je ne crois pas, même sans aucune prétention, être tout le monde car je me pense aussi « naturel » que la végétation ou la faune domestique et « sauvage » autour de moi: en quoi devrais-je « m’extraire » de cette nature et penser tout à coup que je suis son ennemi?

      Ai-je, moi, créer ces hydrocarbures qu’on trouve dans le sous-sol, et qui ne sont que les restes d’un monde « naturel » ancien qui a évolué « naturellement » sous cette forme, phénomène que, de mémoire d’homme, nous n’avons pas connu? Poser la question est y répondre!

      Mais oui, j’aime la biodiversité qui fait coexister plusieurs sortes d’oiseaux dans les haies vives de mon jardin et je regrette que les sacro-saints paysans aient cru utile de les arracher pour constituer de très vastes champs où rien n’empêche plus l’eau de ruisseler jusqu’au point le plus bas, aidée en cela par les routes asphaltées vers les villes construites souvent près des cours d’eau et plus encore, près des confluents: tout est réuni pour que ce soit là qu’il y ait des inondations! Tant pis pour eux! C’était prévu!

      Cette écologie-là me plaît: pour rien au monde je ne jetterais un déchet dans mon environnement si il ne peut pas rapidement le « recycler »: il me semble donc bon de « recycler » ce qui peut l’être et je n’aimerais pas vire là où on jette les canettes vides au bord des routes: l’environnement se venge de vous quand vous le négligez, le climat aussi! Et contre ses forces, vous découvrirez que vous ne pouvez pas grand chose!

      Dès lors, je propose de tout faire pour respecter au mieux cet environnement dont nous ne sommes que partie admirative mais pas de l’emm…der comme si nous en étions les patrons: c’est bien une idée de politicien, ça!

  • Curieusement l’Arctique qui aurait du être libre de glace pour permettre à Nicolas de pagayer au pôle nord ne l’a pas été. Malgré les volutes immenses de CO2 et de méthane.

    Quand à la coercition, cela pourrait avoir les effets inverses du but annoncé.

  • Il est scandaleux de manipuler des enfants. En 1930 en Allemagne les enfants ont été pris en main et on en a fait de gentils (!) soldats. La manipulation, même pour une »bonne » cause est terriblement dangereuse.

    • Il est rare de manipuler pour une mauvaise cause 😉
      Manipuler, c’est mal.

      • Vous soulevez un débat, là, qui est aussi justifié pour les uns que prématuré pour les autres: cacher le côté le plus noir de la réalité, c’est engager un très jeune enfant vers une vision plutôt positive des choses, selon votre échelle de valeurs.

        Si vous avez des enfants, vous savez bien qu’ils trouveront bien tout seuls, les avantages de mentir ou de chiper!

        Tout l’art, je pense (mais ça n’engage que moi!), c’est de ne pas sanctionner l’aveu d’une faute, ce qui est une marque de confiance, que de la sanctionner quand elle n’est pas avouée, ce qui est entrer dans la lutte de pouvoir et donc de perte de la confiance.

        C’est évidemment une question d’âge et d’éducation personnelle même si on a les parents tels qu’on les a faits!!!

  • On dirait que vous avez raté le reportage de France 2 de lundi dernier (29/09) présentant les climato-sceptiques : une bande de rednecks fous de pickups, trafiquant leurs moteurs pour qu’ils crachent la fumée la plus noir possible et des fous de dieu affirmant que s’il y a un problème, dieu le réglera.
    Des scientifiques climato-sceptiques ? Allons voyons ! Tout le monde sait que TOUS les scientifiques sont dans le consensus !

    • Je suis plutôt climato sceptique, je nai pas de pickup, je trie les déchets et je me considère comme un bon citoyen.
      J’ose à peine avouer que le conduis une diesel.

        • J’y met du gazole. 2 avé, 3 paters et 4 prosternations en direction de l’étoile du Nord…

          • Attention, là! Vous touchez à la pollution automobile! Sujet du jour puisque « sa Ségolènitude » compte multiplier plus rapidement la circulation alternative (jours pairs pour date et plaque minéralogique …) suivant les taux d’Ozone.

            Il faut savoir qu’aucune auto ne crache de l’ozone mais, en gros: du CO, du CO2, du NOX, des HC (hydrocarbures imparfaitement « brûlés ») et des micro-particules.
            Sont toxiques pour l’homme qui les respirent: le CO (pas le CO2!), le NO2 (produit à base de NOX), quelques HC et les micro-particules échappées de moteur diesel dont l’échappement filtreur retient les plus grosses sans retenir les plus fines qui pénètrent dans des bronches plus fines. Il y a encore des dérivés souffrés ou autres, négligés. L’essence n’a pas les mêmes « déjections » que le diesel.

            Mais ce qui est le plus toxique, en fin de compte, ce sont des voitures dont le moteur tourne mais qui ne roulentpas: bref, les bouchons quotidiens, depuis près de 50 ans, maintenant, à Paris, mais pour lesquels aucun politicien n’a trouvé d’alternative! Et qui sera sanctionné?

            Pour plus de détails sur les gaz d’échappement (et sur une autre page du même site, le problème VW) ce lien:

            http://www.caradisiac.com/C02-bouc-emissaire-CO-HC-NOx-et-particules-oublies-2100-modeles-a-la-loupe-22090.htm

            •  » bref, les bouchons quotidiens, depuis près de 50 ans, maintenant, à Paris, mais pour lesquels aucun politicien n’a trouvé d’alternative! »

              Politiciens, surtout, qui font tout pour agraver le problème (feux désynchronisés, limitations de vitesse abusives sur le périph, sens uniques partout, rétrécissements de voies pour faire passer des trams…).

              « Et qui sera sanctionné? »

              Les automobilistes, qui d’autre?

      • Mon pauvre ami. Vous êtes décidément un bon petit soldat du rechauffisme. Grand bien vous fasse! Moi, j’essaie de me renseigner, de réfléchir, avant d’être un militant béat.

  • Pour Hitler, je confirme, c’est écrit dans le nouveau rapport du GIEC.
    Dans son résumé pour les décideurs, tous les scénarios le confirme, le GIEC projette que le 15/09/2053 un nouvel Hitler prendra le pouvoir aux États-Unis. J’entends tous les climato-sceptico-négationnistes ricaner que c’est du pipeau, je dis « au bûcher, faisons un joli feu de joie avec ces mécréants »

  • Je rappelle un extrait du discours de Hollande du 28/09/2015 à l’ONU qui marquera la science climatique :
    « Et puis, pendant ce temps là, il y a des catastrophes, il y a des tsunamis, il y a des tremblements de terre, il y a des îles qui vont bientôt disparaître, il y a des côtes qui sont recouvertes, il y a des glaciers qui fondent : ce sont des dérèglements climatiques. »
    J’en tremble d’effroi (pas de froid bien sûr) moi-même.

  • Extrait de Der Tanz mit dem Teufel.

    Publié en 1958

    Si le rythme actuel de l’industrialisation se poursuit, dans une centaine d’années, l’air contiendra deux fois plus de dioxyde de carbone.” …. de nombreuses plantes nécessaires à la vie humaine vont simplement mourir, Il y aura plus de maladie, tant pour l’homme que pour les bêtes;.. les récoltes déclineront, et la qualité de la nourriture se détériorera Le dioxyde de carbone dans l’air va absorber et retenir la chaleur dégagée par la terre. Le climat de deviendra plus doux et la glace polaire va commencer à dégeler. En conséquence, il y aura une augmentation du niveau de l’océan et des continents entiers sera inondée.

    auteur:Günther Schwab

    Cet écrivain autrichien et auteur , et membre du nazi parti.

    Le thème du livre est les péchés de l’humanité industriels causant les dommages environnementaux en condamnant de nombreux Américains comme des dégénérés. Ce fut un effort pour renouveler le darwinisme social et l’eugénisme théories.

  • C’est vrai que dans « l’Éducation Nationale », ils ne font pas dans la dentelle:
    http://www.mde78.ac-versailles.fr/spip.php?article963
    Remarquer l’illustration!

    La mobilisation (la politisation) des enfants même dans les petites classes pourrait rappeler quelques heures sombres de l’histoire… Ma fille a arraché du cahier de texte de mon petit-fils (CE2) un document qui n’est rien d’autre que de la propagande.

    • Après les ABCD du genre, les ABCD du réchauffement climatique.
      Pourquoi seulement les petits ?
      Suggestion à NVB, ajoutons une épreuve de climatologie, tendance GIEC, au BAC.

    • Président nous voilà !
      Devant toi, le sauveur de la France …

      • J’ai entendu un sophisme étonnant: » le CO2 est capté par les arbres pour s’élever et grandir mais abattus, leur combustion libère la centaine d’année de captation de ce CO2″

        Mais non, évidemment!

        Oui la captation du CO2 et oui, la combustion de bois libérant du CO2. Mais entre les deux, des tas d’autres végétaux sont nés, ont grandi et sont morts par putréfaction et formation d’humus ou broutés par des animaux (ou nous, parmi ces animaux) mais cela, c’est bien la loi de l’univers: rien ne se crée, rien ne se meurt, tout se transforme: autrement dit: nous sommes incapables de produire du CO2 « ex nihilo »! Qu’on arrête de nous culpabiliser!

        Où va se planquer le vice, quand même?

        • En ce qui me concerne, je prends encore moins au sérieux les âneries sur la déforestation « catastrophique » que celles sur le RCA. (Simple intuition : je n’ai même pas cherché à approfondir).

          Mais ayant appris jeune que la forêt amazonienne était le poumon de la terre, pour entendre ensuite que c’était peut-être le plancton des mers … Puis que les sols séquestrait du CO2 en enfouissant les végétaux, puis que la putréfaction générait du méthane et que le méthane est bien pire pour le réchauffement (donc on aurait plutôt intérêt à bruler en automne tout ce qui a poussé au printemps et en été que de le laisser pourrir ?)

          Et je ne suis absolument pas plus convaincu par les bilans d’émission/captation naturels de CO2 présentés par le GIEC (pour expliquer le bilan d’augmentation atmosphérique du CO2 moitié moindre que les rejets « fossiles ») que par les comptes d’apothicaire de Piketty pour expliquer que cétroporib !

          (Quand on fait des travaux pratiques de physique durant ses études, on trouve TOUJOURS que 5 points de mesures foireuses s’alignent parfaitement sur une droite, conformément à la formule théorique).

  • En réalité, il semblerait que l’alarmisme écologique ait plutôt favorisé Hitler :

    “By September 1923 Bosch’s research group had synthesized methane, and in 1928, at its Leuna facility near Merseburg, in the central German industrial belt, IG Farben embarked on the construction of the world’s first facility for coal hydrogenation, the alchemical process through which coal was transformed into petrol. This programme followed a clear scientific logic.But it was also motivated by that most modern of fixations, the idea that one day the oil would run out. The 330 million Reichsmark investment in Leuna’s coal-based technology would pay off when the oil wells ran dry and fuel prices rocketed. It was this commitment to synthetic chemistry that made IG Farben into by far the closest and most important industrial collaborator of Hitler’s regime. IG’s technology offered Germany the chance of independence from imported oil. Indeed, in the near future, Bosch’s research teams promised to go beyond hydrogenation to the efficient mass production of synthetic rubber, thus adding the second key ingredient of motorized warfare. Conversely, it was IG Farben’s expensive investment in these technologies that gave the otherwise internationally minded corporation a powerful incentive to collaborate with Hitler and his nationalist programme. Bosch’s gamble on the imminent exhaustion of oil backfired spectacularly. The prospect of an oil shortage fired a dramatic wave of prospecting success. By the late 1920s, after spectacular development in Venezuela, California, Oklahoma and the Permian Basin in west Texas, the world market for crude was glutted.65 To make matters worse, in October 1930 wildcatters in east Texas found the famous ‘Black Giant’. Within months the world oil price had collapsed, leaving IG Farben’s investment at Leuna without economic rationale. For Carl Bosch this was clearly a severe setback. But IG could certainly have retreated from hydrogenation. Losses of a few hundred million Reichsmarks would not have broken the company. Such a retreat would, however, have run completely counter to Carl Bosch’s vision of the firm, which now depended on the willingness of the German government to impose high taxes on imported oil.66 It was this need for political assistance that impelled IG to make contact with Hitler’s party.”

    (Adam Tooze, The Wages of Destruction, p. 116.)

  • « Les savants du GIEC sont d’accord sur leur analyse de l’avenir…. »

    Etre en accord avec ses propres analyses… MDR !
    Et les analyses du sang contaminé, il était d’accord Fabius ?

  • Les commentaires sont fermés.

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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L’Éducation nationale se trompe d’objectif en favorisant la mixité sociale et la réduction des inégalités plutôt que le niveau de connaissances. En effet, la dégradation du niveau général est nuisible à tout le monde et réduit l’égalité des chances en nivelant par le bas.

Depuis la publication en avril de mon article « L’éducation nationale se trompe d’objectif », sont arrivés les résultats de la dernière enquête PISA, qui confirme la catastrophe, et le plan Attal qui tente d’y pallier.

Ce plan vient tout juste d’être annoncé, on ... Poursuivre la lecture

Si j’étais ministre de l’Éducation nationale, de surcroît un jeune ministre pouvant aspirer à devenir, un jour, président de la République, je déclarerais vouloir supprimer le ministère de l’Éducation nationale dans sa forme actuelle, et vouloir lui substituer une autre organisation qui relève le niveau des élèves français dans les comparaisons internationales, mais surtout qui permette de réduire de manière drastique les inégalités sociales en matière d’éducation. La légitimité d’une telle décision est affichée au fronton de nos bâtiments publi... Poursuivre la lecture
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