Énergie renouvelable : les dommages collatéraux

Les dommages collatéraux sociaux, humains et financiers des énergies renouvelables seront douloureux.

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Énergie renouvelable : les dommages collatéraux

Publié le 4 septembre 2015
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Par Michel Gay.

rené le honzec éoliennesLes dommages collatéraux de l’intermittence des énergies renouvelables (éoliennes et panneaux photovoltaïques) dans le système électrique européen sont dénoncés par l’Académie des Sciences dans un rapport de janvier 2015. Cette institution souligne le manque de réalisme des objectifs de la loi de transition énergétique. Elle craint également que cette politique soit contre-productive, comme l’indique également le Commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) en janvier 2014, et la Cour des Comptes en juillet 2013.

La loi de transition énergétique prévoit, par exemple, d’installer jusqu’à 19 000 mégawatts (MW) de puissance électrique intermittente d’éoliennes terrestres d’ici 2020 dans le but affiché de réduire la consommation d’énergies fossiles et les émissions de gaz à effet de serre.

Pourtant, le retour d’expérience allemand est édifiant. Il montre l’incapacité des énergies intermittentes à répondre à ces deux finalités. Les émissions de CO2 par kilowattheure (kWh) électrique produit en Allemagne ont en effet augmenté de 481 grammes (g) en 2010, avant l’arrêt de sept réacteurs nucléaires (en mars 2011) représentant une puissance de 8000 MW, à 490 g en 2014, malgré l’installation de 11000 MW d’éoliennes durant la même période. Ces émissions ont même été de 500 g en 2013. (Voir graphique).

Faut-il rappeler qu’en France, ces émissions de CO2 sont inférieures à… 70 g / kWh grâce essentiellement au nucléaire ?

Le graphique suivant extrait d’un site « technique » est trompeur sans une observation fine et une comparaison. Il peut faire croire que les émissions de CO2 diminuent avec la production nucléaire et avec l’augmentation des énergies renouvelables. En réalité les baisses sont liées à la consommation électrique (crise, prix élevé en Allemagne…), mais « l’intensité en CO2 » par kWh produit est plus élevée d’année en année. Il faut diviser ces chiffres par les productions nettes d’électricité de l’Allemagne de 2011 à 2014 pour le voir… et pour le croire !

Michel Gay

Comment le développement d’un système qui augmente les émissions de CO2 dans un pays comme l’Allemagne, dont plus de la moitié de la production électrique est d’origine fossile, pourrait-il les réduire en France dans un parc de production exempt à plus de 90% d’émission de gaz à effet de serre ?

Le rapport de l’Académie des Sciences mentionne : « Avec 227 tonnes de CO2 émises par M€ de produit intérieur brut (PIB), la France est l’une des économies parmi les moins carbonées en Europe, la deuxième après la Suède » (grâce à ses barrages hydrauliques).

Ce rapport précise encore :

« On peut noter qu’en Allemagne, la croissance de l’offre intermittente d’électricité d’origine renouvelable a nécessité l’ouverture de nouvelles capacités de production thermique à charbon (13 GW)  ainsi que le développement de l’exploitation du lignite conduisant à des émissions accrues de CO2 et surtout de polluants (oxydes d’azote et de soufre à l’origine des pluies acides…). Ce constat devrait nous inciter à introduire de façon prudente et progressive des énergies qui ne sont ni contrôlables, ni distribuables en fonction des besoins. »

En effet, ce problème du contrôle et de la distribution des énergies renouvelables exige de nouvelles interconnexions. Le rapport Derdevet remis à l’Élysée le 23 février 2015 prévoit une dépense de 700 milliards d’euros dans les dix prochaines années pour la restructuration du réseau de transport et de distribution européen d’électricité. Il indique que plus de 50 000 km de lignes haute et très haute tension seront nécessaires, afin de permettre la pénétration des 37% d’énergie intermittentes programmées.

Une politique énergétique impossible ?

L’acceptabilité sociale de ces gigantesques dépenses pose une lourde hypothèque sur la faisabilité de cette politique énergétique dont le risque est de se doter d’une puissance installée intermittente considérable, tout en étant régulièrement privé de courant selon les caprices de la météo.

De plus, France Stratégie indique que les hypothèses sur lesquelles repose la politique énergétique du système électrique européen se sont révélées fausses dès le lancement du « paquet climat énergie ».

Une autre hypothèse n’a, semble-t-il, même pas été imaginée par l’Europe : les énergies de demain pourraient ne pas être intermittentes… mais nucléaires.

L’argent public destiné à notre politique énergétique est massivement employé à résoudre la quadrature du cercle en tentant de rendre durable ce qui est intermittent. Quantité de mécanismes dévoreurs de subventions publiques s’y emploient (valorisation de la « capacité », mécanisme d’effacement, ou de vaines et coûteuses tentatives de stockage (MYRTE en Corse, par exemple).

Comme si l’intermittence était une fatalité ! Le principe de réalité disqualifiera peu à peu cet incroyable échafaudage destiné à valoriser des énergies renouvelables intermittentes et inefficaces.

Cette « révolution verte » pourrait laisser à l’Histoire deux souvenirs étranges :

  • celui d’une génération fascinée par des « moulins à vent géants » et des « miroirs noirs », sans avoir déterminé au préalable son intérêt,
  • celui d’une majorité d’élus éblouis par le puissant phare d’une campagne publicitaire d’une ampleur inégalée pour un produit « miracle ».

Les dommages collatéraux sociaux, humains et financiers du développement des énergies renouvelables seront douloureux pour les Européens pendant encore plus de vingt ans (à cause des contrats déjà engagés), mais le démontage des éoliennes et des panneaux photovoltaïques, au moins, promet de l’emploi… pendant quelques mois.

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  • Qu’en est il de l’énergie verte en Amérique ? On y voit des champs énormes d’éoliennes ou de panneaux, quels sont les résultats chez eux ?

    • Aux USA c’est surtout le gaz naturel qui est monté en puissance dans la production d’électricité grâce au boom du gaz de schiste. Cela a permis de baisser le prix de l’électricité et réduire les émissions de CO2 car le gaz en rejette 2 fois moins que le charbon hors le gaz remplace le charbon avant tout actuellement, les régulations environnementales rendant l’exploitation du charbon de plus en plus coûteuses.

    • Concernant les renouvelables il va falloir suivre ce que fait la Californie qui se bat très durement sur ce terrain, et où 5% de l’électricité vient désormais de l’énergie solaire. Le solaire s’y développe à vitesse grand V, et à l’inverse de l’Allemagne cela a du sens vu le climat de Californie et ses déserts. La Californie a toujours été à la pointe en termes de tendances et de technologies, elle pourrait à nouveau montrer la voie au reste du monde, car on sait tous que l’énergie renouvelable est note avenir, aucune autre alternative n’est possible à long terme.

      • @SweepingWave
        « (…) cela a du sens vu le climat de Californie (…) » et « (…) elle pourrait à nouveau montrer la voie au reste du monde (…) »

        Elle n’en fera rien tant que le reste du monde ne sera pas un désert. Vous connaissez la « logique » ?

        • Pas besoin d’être un désert, un climat chaud suffit, et une grande partie du monde vit sous ce climat. Vous avez la logique simpliste vous !

          • @SweepingWave
            « Vous avez la logique simpliste vous ! »

            Quelle est alors la signification pour vous de « montrer la voie au reste du monde » ?

      • « on sait tous que l’énergie renouvelable est note avenir, aucune autre alternative n’est possible à long terme »

        Je vous assure que certains ne pensent pas cela, ici et ailleurs, et c’est au moins faut concernant l’énergie nucléaire dont l’approvisionnement est assuré pour le « long terme » (plusieurs centaines d’années).

        • Le nucléaire ne résistera pas à la baisse des coûts dans le solaire et l’éolien, dont le coût d’installation a fortement diminué en 15 ans et la compétitivité en termes de prix par rapport aux énergies fossiles a aussi fortement augmenté. Une centrale est très coûteuse à construire, il y a souvent des retards et dépassements de coûts comme l’EPR de Flamanville le prouve, sans oublier les coûts liés à la sécurité et le fait que les Etats payent toujours la facture d’une façon ou d’une autre donc en termes de libéralisme on a fait mieux. Donc non, je ne pense pas que le nucléaire sera compétitif à long terme, tout montre que ça ne sera pas le cas.

          • Cela fait quelques décennies que les écolos nous promettent que bientôt le solaire sera plus performant et moins cher… Vous y croyez encore?

            • Croyance ? Non, c’est une question de données, de réalisme, de logique -> la baisse des coûts dans le solaire et l’éolien est une réalité et elle a été phénoménale ! A ce rythme ça ira très vite !

              • heu, je ne sais pas d’où vous viens l’illusion d’une baisse des couts dans ces secteurs. Une hausse des rentabilités provenant d’aides publiques, oui, mais pour le reste…

                Alors que la baisse des couts dans le nucléaire c’est bien plus probable (nouvelles filières, 4ème génération, etc.).

          • le solaire et l’éolien ne produisent pas de l’énergie quand on en a besoin, alors que le nucléaire si…

            • Il y a un truc incroyable et qu’apparemment vous ne connaissez pas : l’innovation. On ne vit pas dans un monde figé, tout évolue de plus en plus vite et justement la recherche sur les batteries capables de stocker l’énergie venue des éoliennes et du solaire progresse rapidement. Avec cela l’excès d’énergie produite, surtout avec le solaire, pourra être stockée et libérée pendant la nuit ou quand le vent ne souffle pas. C’est merveilleux n’est-ce pas ? 🙂 Voyez plus loin que le bout de votre nez et suivez l’évolution du monde, votre logiciel est obsolète.

              • Si vous avez des infos sur des technologies révolutionnaires de stockage sur batteries, merci de les partager.

                • Il pourrait nous exposer ce qu’il en est des batteries à électrolyte liquide.
                  Ou en est la durée de vie, ce que cela coûte…

                  Quand à l’innovation, cela concerne aussi le nucléaire. L’EPR est une technologie ancienne et peu efficace.

                • Si j’ai une idée : une charrue avec des boeufs en propulsion. -)))))
                  On arrete pas le progrès ! -))))

              • « la recherche sur les batteries capables de stocker l’énergie venue des éoliennes et du solaire » …

                Qui comme chacun sait est une nouvelle forme d’énergie que personne n’avait songé à chercher à stocker auparavant ?

                Une batterie pour une voiture électrique (40 KWh pour une Tesla), c’est déjà 1000 fois la capacité de la batterie de démarrage d’une voiture, et on est bien en peine de produire ça à des prix compétitifs et de le loger dans une voiture.

                Ces 40 KWh représentent 1 heure de chauffage pour 4 ou 5 maisons. Et vous prétendez stocker des TWh – soit un facteur 1 million – parce qu’on fait de légers progrès qui ne permettent même pas de faire des voitures électriques qui soient autre-chose que de couteux gadgets.

                Alors évidemment la solution Yaka bobo-écolo fumeur de gazon est que chacun doit installer une usine à gaz chez lui (plusieurs centaines de Volts en courant continu – gare aux doigts car la norme de sécurité est 48V il me semble, voir aux explosions si c’est mal entretenu) avec en plus des réseaux de transports (rigolos pour les pays qui n’ont ni routes, ni réseau PTT, ni réseau électrique ou de gaz). Mais pourquoi ne pas cultiver votre blé, le moudre et cuire votre pain vous même puisque Yaka.

                • Ajoutons qu’une batterie qui se décharge complètement ou bien encore soumise à des températures un peu élevées voit sa capacité et sa durée de vie réduire considérablement. Même sans ces lourds handicaps impossible, il s’en faut de beaucoup, de rentabiliser ces batteries Tesla ou autres.

                • Une batterie de démarrage de voiture de 80Ah en 12V, ça nous donne environ 1KWh. Le rapport n’est donc pas de 1000 mais de 40.
                  Une installation individuelle domestique se fait en 24V ou 48V, jamais plus. Où trouvez vous vos plusieurs centaines de volts ? Pour votre gouverne, les systèmes d’autonomie en énergie fonctionnent très bien (camping-car, bateau, maison) et n’explosent pas à tout bout de champ avec un entretien très minimum.

                  • Dans les PV montés en série, m’sieur.
                    Les batteries au plomb n’explosent pas. Le lithium … ❓

                  • « Où trouvez vous vos plusieurs centaines de volts ? »

                    Dans les specs des constructeurs. On alimente pas un moteur de 100 Ch en 24V ! Vous avez une idée des tensions sur les caténaires du TGV ?

                    Pareil pour pouvoir injecter du courant sur le réseau EDF, il faut de la haute tension continue pour l’onduleur. Si vous ne mettez pas vos batteries en série, il faudra élever la tension dans l’onduleur avec des condensateurs gigantesques !

                    Les pompiers ne savent même plus comment intervenir sur les installations de PV de particuliers étant donné le danger de se prendre du 400V s’ils arrosent le machin. (Pas de coupure possible comme si on était alimenté par le secteur et 400V continu c’est mortel).

                    Produire soi-même son courant pour une installation domestique avec lave-linge ou autre système de puissance et en plus revendre du courant, c’est pas la même chose qu’un camping car ou un bateau.

                    • Tout à fait, et à Palexpo à Genève, on a échappé au pire cet été : la foudre est tombée sur une halle d’exposition, la salle des onduleurs a pris feu. Pas possible d’arroser par faute d’un système de coupure de courant. On ne va pas débrancher les panneaux un par un … Et qui vous que le futur système de coupure ne sera pas grillé soit par la foudre, soir par l’incendie consécutif ❓

                      Si cela se produit alors que la salle est pleine, combien de victimes ❓

                  • C’est plutôt 45ah pas 80,à moins d’avoir ube voiture vraiment grosse.

              • « votre logiciel est obsolète »

                Le votre est totalement buggé !

              • Au moins, vous vous êtes un bon petit soldat, bien docile, bien créduele :Le gourou a dit ça, donc c’est vrai ! Et bien non, ce n’est pas forcément vrai. L’esprit d’innovation c’est bien, mais ça va de pair avec le bon sens. Quand on veut faire des investissements énormes, on essaie d’évaluer tous les coûts avec objectivité; on se préoccupe du retour sur investissement. La transition énergétique, les économies d’énergie, les énergies alternatives, c’est bien dans le principe, mais dans ces domaines on n’est dans la croyance et non dans la rationalité; tout ce qui se dit, qui commence à se faire est, de ce fait, très suspect.

              • C’est aussi valable pour le nucléaire !!!!

              • Si il y a une chose que le passé nous apprend c’est que l’innovation ne se décrète pas et qu’elle échappe complétement aux « groplans » gouvernementaux ». Donc je ne sais pas ce que sera la ou les énergies du futur mais je sais qu’elle ne seront pas imaginées par nos gouvernants.

          • « Le nucléaire ne résistera pas à la baisse des coûts dans le solaire et l’éolien »

            Ca devait pas déja être le cas en 1990 ?

          • « il y a souvent des retards et dépassements de coûts comme l’EPR »

            Le fait que Bouygues, EDF et Areva (nos « champions » nationaux) n’arrive pas à réaliser un chantier sans retard ne signifie pas que personne n’y arrive.

            De plus l’EPR est une voix de garage technologique, la filière nucléaire ne s’en portera que mieux si l’on pouvait l’oublier. Contrairement à SuperPhoenix, un réacteur sans déchet, sans risque d’accident nucléaire, et avec des réserves de combustible pour des milliers d’années, mais que vos amis écolos ont pris soin de saboter.

            • Mes amis écolos ? Je n’ai rien à voir avec ces gauchistes anti-libéraux merci bien. C’est juste uen question de bon sens, et une vision à long terme et une compréhension du progrès technologique.

          • « Une centrale est très coûteuse à construire »

            Il n’y a rien de plus couteux à construire que tous les dispositifs de stockage de l’énergie électrique, les réseaux de transports, et les systèmes en doublon pour assurer la continuité de la production.

            Il n’y a rien de plus couteux que les pannes ou interruption de service. Analysez n’importe quel système (un ordinateur, une automobile, un poste de travail c-a-d une fonction dans l’entreprise). Pour n’importe quelle réalisation fiable, le degré de complexité est multiplié par 10 pour assurer sa sécurité et sa fiabilité. Si vous n’en tenez pas compte dans les calculs, vos calculs sont faux. Les couts des coupures d’alimentation énergétique, de dysfonctionnements dans les transports (qui bloquent le travail dans les entreprises), des choix de mauvaises solutions technique ou organisationnelles qui ruinent les projets sont rarement évoqués – enfin surtout dans le domaine public et chez les bobos.

          • Les coûts élevés de Flamanville sont dus au fait que c’est un prototype et que certains mécanismes sont nouveaux.

            • Sans compter la perte du savoir faire chez les constructeurs. Et oui, car construire une centrale nucléaire, c’est pas comme construire un vulgaire immeuble de bureau ou même un barrage.

            • Les coûts sont surtout dus au fait que les surcoûts arrangent bien du monde et n’ennuient personne. Ca ne coûte rien, c’est l’usager qui paiera ! Comme disait Francis Bouygues : quand le client demande une connerie, vous lui dites « Mais comment donc ! » et vous faites un premier avenant. Quand il faut la corriger, vous lui demandez comment il propose de le faire, vous dites « Mais comment donc ! » et vous faites un nouvel avenant.

              • Tiens ! C’est marrant, c’est pareil dans l’informatique. Le ministère des finances doit en savoir quelque-chose avec son logiciel de paye …

          • Chouette, on va pouvoir arrêté la ô combien couteuse contribution au service public de l’électricité (CSPE).

            Plus sérieusement avez vous compris que ce texte ne parle pas ici du cout de production (pour lequel le nucléaire reste d’ailleurs le plus compétitif) mais des couts induits par l’intermittence des énergies renouvelables ? Ils sont tolérables quand ces énergies restent marginales, au-delà ils vont exploser comme en Allemagne.

      • l’avenir ..peut être bien…aucune alternative possible à long terme peut être bien… mais à court et moyen terme…??
        car il faut quand même se dire que si on est assis sur un tas de charbon ou de gaz et qu’on se dit MOI je ne ne vais pas y toucher car l’avenir toussa…tout le monde ne pense peut être pas ainsi… on peut aussi imaginer que sur le point économique et disons de l’intérêt d’un pays il y a alors une bonne date pour investir dans le solaire ou l’éolien…

        l’avenir de la nutrition c’est les insectes tout le monde le sait, dois je pour autant installer mon stand en bas de chez moi et vendre des sauterelles grillées???

        A vrai dire je ne vois qu’une façon de juger de cela c’est de retourner vois les anciennes prédictions…sur le solaire ou l’éolien.

  • ah la puissance des lobbys et de la manipulation !

  • Par rapport au nucléaire, il ne faut pas oublier que c’est une énergie finie, les réserves d’uranium n’étant, au rythme de la consommation actuelle, que de + ou – 200 ans.

    • Pas avec la surgénération.
      Et en utilisant le thorium, on a le temps avant que le nucléaire soit épuisé…

    • Et sinon, vous envisagez de planifier l’activité de l’humanité sur combien de millénaires ?

      RIEN de se qui se fait aujourd’hui ne sera possible dans 200 ans si on ne s’adapte pas en permanence. (A moins – et encore ? – d’interdire aux pays pauvres de se développer et de construire une grande clôture pour leur interdire de venir chez nous)

  • Question N°1 : Combien coutera le kwH de Flamanville en construction
    Question N°2 : Combien coutera le kWh des centrales nucléaires prévues avec un contrat de 30ans en Angleterre.
    Question N°3 : pourquoi ne pas répondre à ces deux questions en introduction de tous les articles sur les énergies renouvelables de votre blog, intéressant par ailleurs, mais partisan et à la limite de la manipulation (instrumentalisation?) sur ces sujets.

    Réponse succincte aux question N°1 t N°2 : cout du kWh nucléaire en construction >= le double du kWh éolien et pour 30ans. Maintenant on peut commencer à réfléchir…

    • Quelles sont vos sources?

      • @fm06, n’importe quelle secte verte pourra vous confirmer ces chiffres. Evitez par contre de lire la désinformation diffusée par la Cour des comptes ou autres experts du rapport Energie 2050 (pourtant commandité par un ministre de l’environnement vert).

    • Vous pourriez nous répondre à ces questions :

      1) quel est le coût sanitaire et écologique des éoliennes ?
      2) quel est le coût économique et écologique du terrain nécessaire pour placer l’immense surface nécessaire ?

    • « le double du kWh éolien et pour 30ans »

      Alors il y a 2 solutions :

      – soit les Anglais sont des c…
      – soit le cout du KWh éolien est pipé par les écolos car il ne tient pas compte du cout réel qui inclut le backup, la redondance, la sur-capacité, le stockage, le transport, la logistique et la distribution.

      Mais c’est forcément la première réponse car en fRRRance on est bien plus malins : il n’y a qu’à comparer les résultats de Hollande et de Cameron pour s’en persuader.

    • Si l’on ne considère que l’investissement éolien, pour produire l’équivalent de 1650 MW nucléaire ( à 80 % de temps plein, soient 1320 MWh ), à raison d’une moyenne de 20 % EPN en éolien il faut déjà installer 6600 MW, soit 3300 éoliennes de 2MW, le coût d’une éolienne étant de 3 millions d’euros, nous arrivons donc à 9,9 milliards d’euros .

      En sus du tarif du kWh sur notre facture s’y ajoute la CSPE qui permet de financer ces éoliennes…

      Si l’on y ajoute les investissements en back-up, stockage et autres smart-grids on voit que l’éolien est un gouffre pour le consommateur qui au final paye tout celà !

      • Rajoutez à ca qu’une éolienne c’est prévu pour 15 ans de fonctionnement, donc vous devez reversé la même somme 15 ans plus tard.

    • C’est dommage que vous ignoriez qu’un EPR est prévu pour 60 ans de fonctionnement.

    • moi je ne sais pas mais ce que je connais est le prix porté sur ma facture EDF et qui correspond a un prix moyen de toute une chaine de production., donner un prix pour une centrale ou une éolienne n’a donc aucun sens !

  • Je vais donc retenir de cet article que le pays le moins carboné d’Europe l’est grâce aux énergies renouvelables.

    • Ben justement non, à moins de considérer le nucléaire comme renouvelable…

      Ce que je retiens le plus, c’est que les réacteurs de génération 4 seront en mesure de fonctionner avec les déchets des réacteurs des générations précédentes, ce qui joint l’utile à l’agréable, et sans aucun besoin de technologie disruptive.

      Finalement le point le plus important tient encore au fait que les écolos veulent encore et toujours tordre le réel en imaginant que leurs hypothèses fonctionneront le jour où la technologie le leur permettra (peur être) alors que les pro-nucléaires s’appuient sur le réel.

      • Je vous invite à relire l’article, du coup, parce que le pays d’Europe qui a l' »économie la moins carbonée » l’est « grâce à ses barrages hydrauliques ». C’est marqué explicitement dans l’article.

        • Je cite le rapport :

          « …est due au fait que la majeure partie de la production d’électricité est réalisée par des centrales nucléaires et hydrauliques »

          Part du nucléaire en France , en terme de production en 2010 (source EDF) : 74 %
          Part de l’hydraulique : 12% …

          • Donc pour vous, le deuxième pays le moins carboné est le premier. Et la guerre, c’est la paix ?

            • ET gnéé ? C’est le nucléaire qui permet à la France de disposer d’une énergie bon marché qui émet peu de CO2. Je n’émet pas de jugement de valeur, je constate que les trois quarts de notre énergie proviennent du nucléaire et que 13% à peine, proviennent de l’hydraulique ; il est donc mathématiquement correct que je sois en mesure de prétendre que la France émet peut de Co2 grâce au nucléaire.

              Ensuite, si je devais émettre un jugement de valeur, je vous dirais que je me tamponne comme ma première chemise des émissions de Co2 dans la mesure ou l’être humain est capable de survivre à plus de 3000 ppm de concentration de ce gaz qui est par ailleurs un excellent accélérateur de croissance végétale.

              Bien évidemment je serais très heureux que la France dispose des mêmes réserves hydrauliques que le Québec dans la mesure où le cout/profit d’une centrale hydraulique est probablement supérieur à celui d’une centrale nucléaire (du fait du démentellement de cette dernière) mais je ne suis pas Dieu (ni socialiste), donc je compose avec le rée,l et le réel me dit que dans les décennies à venir, il y’a plus de chance que mon énergie provienne d’une micro-centrale nucléaire de quatrième génération (estampillée Transatomic, Toshiba ou Lockheed) que d’un moulin à vent (estampillé EDF).

              • je crois que nos centrales ne sont pas « made in france » mais sous licence américaine ..ce qui explique les déboires de notre EPR et de l’arrêt de superphénix….donc l’avenir ressemblera au passé !

    • En même temps, pour construire des barrages hydro, il faut des flux rivières importantes. En France, on est pas loin de la limite de capacité sur ce plan et cette limite est basse. Très basse. Tout le monde ne dispose pas d’Itaipu (Paraguay / Brésil. En gros, l’équivalent de 10 centrales nucléaires).

      • D’autant que, dès qu’on veut faire un barrage en France, les écolos s’y opposent.

      • – Le mega barrage chinois (3 gorges) produit 19 GW avec une retenue de 7000 km²
        – Il ne faudrait **que** 190 km² de panneaux solaires pour produire autant
        – ou 5 centrales nucléaires

        Sauf que les centrales, elles fonctionnent toute l’année et même la nuit …

        Yaka crer des zones interdites (et boisées) de 50 km autour des centrales pour rassurer les gens et éviter de se casser la tête pour laver 190 km² de vitres …

  • Il ne s’agit même pas de « rendre durable ce qui est intermittent ». Le but est que la consommation s’adapte à l’intermittence, donc qu’elle devienne elle-même intermittente. C’est cela le progrès vert: la décroissance. La culture de la peur à grand renfort médiatique n’a pas d’autre but de fare accepter à la population une régression de son niveau de vie.

  • les subventions à l’éolien et au solaire vont disparaitre dans quelques années , est ce que quelqu’un connait cette date magique ?
    personne n’est ce pas , je m’en doutais un peu 😉

    • l’EnR continuera d’être subventionné puisqu’elle est chère, et sera d’autant même plus cher qu’on installera de nouveaux sites.
      Et on subventionnera non pas notre indépendance énergétique, mais « le geste écologique » (je quote car je cite un certain hollande – discours de Manille).

      Le seul avantage est qu’on aura une énergie si chère, qu’elle n’aura aucun impact négatif (ce que les écolo considèrent comme des subventions aux autres énergies).

  • Vous oubliez qu’en Allemagne, ils ont remis en route les centrale à charbon, aux particules fines , qui aiment migrer sur le Nord de la France , chaque Hiver. Je ne crois pas que l’éolien ait une grande responsabilité dans les particules fines.
    Le moins cher est le barrage hydroélectrique : personne n’en veut, alors que nous avons tant de fleuves. On pourrait même y mettre des turbines de profondeur, activées par la puissance des courants.
    Il y a aussi des recherches pour réutiliser les déchets du nucléaire.
    la force des vagues, comme ce serpent écossais, ou la force des courants..
    Au début, personne ne voulait du tout Nucléaire, du TGV, du tout Téléphone (de tous ces satellites),
    on ne nous a pas demandé notre avis et forcé à densifier le réseau ferroviaire et téléphonique.
    Pour l’éolien et le solaire, ils font pareil. Une fois que cela est construit, ce sont nos impôts qui payeront.

    J’étais il y a quelques jours chez un Bobo-écolo-gogo fumeur de joints : BMW série 7 dans le garage; les enfant entrent et sortent de leur chambres sans éteindre les lumières, tous les appareils électriques en « standby », je vais au WC et découvre un jacuzzi double, et 1 douche à jets (vous savez celles qui consomment 80% de plus qu’une douche de sans-dents.
    Et ce type lors de discussions traite ses interlocuteurs d’abrutis, qui n’ont rien compris à l’écologie..

    Lui il a tout compris : Faites ce que je dis mais pas ce que je fais.

    • hollande a dit qu’il fallait diminuer notre consommation d’energie par deux , il y a donc deux solutions possibles produire plus d’energie en moins, ou moins d’energie en plus. Or les éoliennes peuvent tourner à l’envers ce qui permet justement de produire de électricité en moins surtout si l’énergie pour faire tourner les éoliennes en moins est apportée par plus d’éoliennes tournant en plus en quelque sorte..et donc, tout va bien se passer… A ne pas oublier non plus la croissance durable de la politique de décroissance durable….
      N’oubliez pas , l’objectif officiel est de consommer moins d’energie!

      • vous faite une erreur fondamentale , une éolienne n’est pas un coucou suisse , quelque soit leur sens de rotation elles ne donneront pas la bonne heure mais un bon vieux courant alternatif , d’ailleurs dans l’hémisphère sud elles tournent dans l’autre sens et cela marche très bien

        • Si elles tournent dans l’autre sens, l’hélice va se dévisser et tomber.

        • pas vraiment puisque’il faut leur injecter de la puissance étant donné qu’elles repoussent alors le vent et regonflent les hautes pressions c’est LA solution de stockage idéal, c’est très dispendieux en énergie et peu efficace soit l’optimum dans une optique de baisse de la consommation d’energie et de ruine.
          Les éoliennes je connais un peu j’ai vu ça de près j’ai m^me pris un coup de pale…alors…

  • Les éoliennes géantes sont une technologie mature qui ne verra son prix baisser très faiblement, contrairement au nucléaire ou au photovoltaique qui peuvent voir leur prix fortement baisser, si les systèmes de sécurité surabondants quasi inutiles comme dans le nucléaire ne multiplient pas le coût.
    Les éoliennes géantes occupent déjà les meilleurs sites pas trop nuisibles, le rendement de celles qui seront installées en sus va donc baisser.

  • Le coût des énergies éoliennes est de 1 million pour un megawatt. + 20% pour l installation.
    Les éoliennes terrestres ont une puissance de 2 mégawatts
    Elles fonctionnent 20% du temps. Elle on donc une puissance moyenne de 0.4 mégawatt soit 400 000 w ou 400 kw.
    La durée de vie est de 15 ans.
    Elles vont donc produirent en 15 ans 400 * 24 * 365 * 15 = 52 560 00\ kWh.
    Le prix du kWh est donc = 2 500 000 €: 52 560 000 = 0.047 euro. 5 centimes le kWh.
    C est du même ordre de grandeur que le nucléaire.
    Sauf que si il n y a pas de vent il faut un autre moyen de produire de l électricité égal a la totalité des puissances nécessaires avec la possibilité de variation rapide de production.
    Il n y a que les barrages et les turbines a gaz
    Il faut donc ajouter les couts des
    des deux installations – 20% du gaz.
    On gagne pas grand chose. Et si demain a plus de gaz et de pétrole c est la fin de la civilisation moderne

  • Cette fin de civilisation est annoncée par une équipe de scientifiques américain.
    La France comme l Europe seront touché plus tôt car leurs densités de population est beaucoup plus forte.
    Les conséquences seront terribles si on continue dans la même direction.

  • Ce séisme a commencé avec la Grèce. L industrie est condamné a disparaître l Allemagne très industrielle va encore plus que les autres pays subir ce choc.
    Si on réserve le pétrole a l agriculture qui ne consomme que 1% des énergies fossiles on peut atténuer les conséquences dramatique, famines de masse .

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