Le congrès américain à l’épreuve du numérique

5 idées numériques novatrices pour rapprocher le Congrès américain de la société civile.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Photo7 (Cory Booker) credits Techcrunch (CC BY 2.0)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Le congrès américain à l’épreuve du numérique

Publié le 27 août 2015
- A +

Par Sophie des Beauvais.

Photo7 (Cory Booker) credits Techcrunch (CC BY 2.0)
Photo7 (Cory Booker) credits Techcrunch (CC BY 2.0)

En 1998, lorsque Cory Booker commença sa carrière politique, il n’imaginait pas que 15 ans plus tard, son grand combat en tant que sénateur du New Jersey serait de moderniser le Congrès américain à l’heure du numérique. Dans une interview accordée au magazine Wired, le 26 mai dernier, il revient sur 5 idées numériques novatrices pour rapprocher le Congrès de la société civile.

1- Twitter et les réseaux sociaux

Cory Booker est un grand amateur des réseaux sociaux, notamment Twitter, qu’il a rejoint en 2008 et dont il se sert pour consulter et dialoguer avec les citoyens. Il demande qu’il soit possible, pour les maires et membres du Parlement américain, de poser des questions à la population locale sur les réseaux sociaux. Actuellement, cela est considéré comme un sondage, afin que cet usage ne soit pas confondu avec des motifs de campagnes politiques.

2- Le Cloud

Il ajoute que le Congrès américain résiste à l’usage du Cloud, pourtant aujourd’hui utilisé par la grande majorité des entreprises aux États-Unis. Ces serveurs seraient moins onéreux, en plus d’être davantage sécurisés et efficaces que les autres. Certains départements d’État l’utilisent déjà.

3- La transparence

De plus, le Congrès ne donne pas accès à des informations sous un format attractif pour les citoyens. Un effort de transparence – qui passerait par exemple par une application qui alerterait les citoyens dès qu’une législation qui les concerne est présentée, votée et amendée –  pourrait permettre de réduire le pouvoir des lobbyistes qui assistent aux séances parlementaires, et profitent d’informations dont le public n’a pas connaissance

4- La publicité

Appliquer les méthodes publicitaires du marché au gouvernement ? Booker a demandé au Sénat d’acheter des encarts publicitaires ciblés sur internet, pour communiquer plus efficacement. Plus économique que l’envoi de lettres, cela permettrait de joindre plus facilement les citoyens qui auraient potentiellement besoin des services du gouvernement.

5- Pour que les politiques s’inspirent davantage des entrepreneurs

« Les innovateurs ré-imaginent notre monde dans tellement de domaines. Nous devons les aider à ré-imaginer ce que le gouvernement peut et devrait être » conclut Brooker. Il ajoute que de grands innovateurs tels que Benjamin Franklin étaient directement impliqués dans la construction de leur administration et gouvernement. Les membres du Congrès devraient d’avantage s’inspirer du monde numérique et entrepreneurial pour imaginer l’administration de demain.

N.B : Cory Booker est présent sur Tweeter sous le nom @CoryBooker


Sur le web

Voir le commentaire (1)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (1)
  • Il y a de très bonne idées …sauf pour le cloud … je suis contre car mes données sensibles n ‘ on pas à ce baladé outre mer et ce retrouvé dans un placard mal aéré au sein d ‘ un serveur pentium III

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

La campagne de Joe Biden ne se déroule pas bien. Bien qu’il semble se diriger vers la nomination de son parti, sa cote de popularité ne cesse de chuter, laissant croire que Donald Trump le vaincra s'il obtient la nomination. Son bilan économique mitigé ne sera pas la seule raison pour laquelle plusieurs de ses électeurs en 2020 s’abstiendront ou changeront de camp.

En effet, le récent rapport d’un procureur spécial affirme que Biden a bel et bien été négligent avec des documents confidentiels qu’il a conservés secrètement. Et à l’insta... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles