Les pays nordiques ne sont plus ce qu’ils étaient

La droite aux commandes dans trois des quatre pays nordiques, du jamais vu depuis 70 ans.

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Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna via Flickr, licence CC-BY-ND)

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Les pays nordiques ne sont plus ce qu’ils étaient

Publié le 26 août 2015
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La droite aux commandes dans trois des quatre pays nordiques, du jamais vu depuis 70 ans. Sans compter la montée du populisme…

Par Corinne Deloy.

Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna via Flickr, licence CC-BY-ND)
Stefan Löfven, Premier ministre de Suède (Crédits : Socialdemokraterna via Flickr, licence CC-BY-ND)

Twitt : Les populistes participent au gouvernement dans deux des quatre pays nordiques et font la pluie et le beau temps dans les deux autres.

La droite aux commandes dans trois des quatre pays nordiques, du jamais vu depuis 70 ans

Trois des quatre pays nordiques – Danemark, Finlande et Norvège – sont aujourd’hui gouvernés par des forces de droite, une première depuis 1945. Les populistes (de droite) partagent le pouvoir avec la droite libérale depuis octobre 2013 en Norvège et depuis fin mai dernier en Finlande. À Helsinki, libéraux et populistes s’opposent pourtant sur la nécessité d’effectuer des coupes budgétaires comme sur la politique d’immigration et d’asile. Le gouvernement finlandais vient de décider de couper d’un quart son aide au développement, mesure qui figurait dans le programme de la formation populiste des Vrais Finlandais (PS).

En Suède, droite et gauche de gouvernement ont signé en décembre 2014 un pacte de non-agression qui s’étend jusqu’en 2022 (deux législatures) afin de neutraliser le parti populiste des Démocrates suédois (SD). Moins de trois mois après le scrutin législatif, ces derniers avaient décidé de soutenir le budget alternatif présenté par les forces de droite libérale, ce qui avait conduit au rejet par le parlement du budget présenté par le gouvernement. Le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven avait alors convoqué des élections anticipées pour le printemps suivant avant que gauche et droite ne décident de s’accorder sur un cordon sanitaire. L’accord stipule que le poste de Premier ministre revient au candidat de la coalition de partis recueillant le plus grand nombre de suffrages et que les partis d’opposition s’engagent à ne pas mettre le gouvernement en minorité lors du vote du budget. La Suède est dirigée par un gouvernement minoritaire. Les Démocrates suédois (12,9% des voix aux élections législatives du 14 septembre 2014) recueillent 25,2% d’intentions de vote dans le dernier sondage publié par Metro le 20 août dernier, ils ont atteint 22,1% mi-juin. Une enquête réalisée par l’institut Sverige Tycker et publiée le même jour par le quotidien Aftonbladet, les crédite de 20,8% des suffrages. On le voit, la progression des Démocrates de Suède est indéniable.

Enfin, les populistes du Parti du peuple danois (DF) sont arrivés en deuxième position – mais à la première place des partis de droite – lors des élections législatives danoises du 18 juin dernier (21,1% des suffrages et 37 sièges). La formation a confirmé que son résultat des élections européennes de 2014 n’était pas un « accident » (elle était arrivée largement en tête avec 26,6% des suffrages) et a élargi sa base électorale en attirant de nombreux jeunes et des personnes issues de la classe moyenne.

À l’issue du scrutin, le Parti du peuple danois a choisi de ne pas participer au gouvernement, préférant « rendre (ce dernier) totalement dépendant de nous » selon les mots du député Morten Messerschmidt. Le 28 juin, le dirigeant libéral Lars Lokke Rasmussen a donc formé un gouvernement minoritaire – « très minoritaire » a-t-il lui-même indiqué –, dont beaucoup d’analystes politiques prédisent la fin prochaine.

Le Parti du peuple danois, formation social-démocrate alternative ?

Le Parti du peuple danois et le Parti libéral (V) s’opposent sur deux points essentiels : l’État-providence, que les populistes veulent à tout prix préserver (leur dirigeant Kristian Thulesen Dahl a d’ailleurs fait campagne sur une augmentation de 0,8% des dépenses publiques) tandis que les libéraux sont partisans d’une stagnation des dépenses publiques, et l’Europe : la formation de Lars Lokke Rasmussen est pro-européenne quand les populistes sont favorables à une sortie du royaume scandinave de l’Union. Ils souhaitent d’ailleurs que le Danemark organise, comme le Royaume-Uni, un référendum sur ce sujet.

Les populistes se posent en défenseurs du modèle danois. Selon eux cependant, l’État-providence doit être réservé aux seuls citoyens du royaume, condition essentielle de sa survie. Pour la première fois, le Parti du peuple danois n’a pas fait campagne sur l’immigration, se contentant d’affirmer que ses positions sur le sujet étaient connues des électeurs. De ce fait, il est apparu comme une formation modérée tandis que les autres faisaient de la surenchère sur la restriction de la politique migratoire. Les populistes ont centré leur discours sur la défense de l’État-providence, se montrant « généreux sur le plan social et préoccupés par la situation des plus défavorisés » selon les termes de la politologue Marlene Wind.

Pour participer au gouvernement, le Parti du peuple danois a exigé la réintroduction du contrôle des frontières du Danemark, mis en place en 2010 par le gouvernement de Lars Lokke Rasmussen et supprimé l’année suivante par la social-démocrate Helle ThorningSchmidt (SD), et l’abandon du référendum prévu sur la participation de Copenhague à 22 des 50 dispositions juridiques européennes auxquelles le pays n’a pas accès en raison de son exemption du volet Justice et Affaires intérieures (JAI) du traité de Maastricht1. Le Premier ministre a toutefois affirmé que les Danois voteraient sur ce sujet avant la fin de cette année.

Enfin, les populistes ont demandé une politique d’asile plus stricte.

Le Parti du peuple danois est de plus en plus considéré par les électeurs comme « une formation social-démocrate alternative », selon l’expression de l’écrivain danois Jens Christian Grondahl. Cette évolution de la formation, très libérale à ses débuts, vers un étatisme de plus en plus important est d’ailleurs commune aux populistes de droite à travers l’Europe.

Les jours du gouvernement Rasmussen sont comptés

S’il fallait une preuve de la dépendance des libéraux à l’égard des populistes, la décision le 1er juillet dernier du nouveau gouvernement Rasmussen de rétablir ses frontières avec ses voisins allemands et suédois suffirait. Le Premier ministre avait pourtant toujours affirmé qu’il était opposé au contrôle des frontières et que le Danemark se devait de respecter les accords de Schengen.

Le chef du gouvernement a également annoncé la réduction de moitié de l’allocation versée aux demandeurs d’asile (celle-ci passera de 10 849 couronnes – 1 454 euros – à 5 945 couronnes – 797 euros). Une allocation de 1 500 couronnes sera versée à ceux qui parlent suffisamment bien le danois et qui répondent aux critères requis pour obtenir un emploi ou suivre une formation.

Enfin, en moins d’un mois, Lars Lokke Rasmussen est également revenu sur ses promesses de campagne de croissance zéro pour les dépenses publiques et a annoncé une hausse de ces dernières sans toutefois donner d’indication chiffrée.

On peut néanmoins s’interroger sur le refus des populistes danois d’entrer au gouvernement, une décision qui pourrait être mal comprise par leurs électeurs ; selon une enquête d’opinion, 69% souhaitaient les voir participer au gouvernement.

Si les gouvernements minoritaires sont fréquents dans le royaume scandinave, il est cependant très rare que ceux-ci soient formés par un seul parti. En 1973, le libéral Poul Hartling, qui avait dirigé le Danemark avec sa seule formation, n’avait siégé que quatorze mois.

Sans aucun doute, les jours du gouvernement Rasmussen, le plus faible du pays depuis quarante-deux ans2, sont comptés.

Sur le web

  1. Cette participation est nécessaire pour que Copenhague reste membre d’Europol, agence communautaire de police criminelle.
  2. Le Parti libéral compte 34 sièges (sur 179) au parlement, soit trois de moins que le Parti du peuple danois et soit 19% du total.
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  • Le problème est qu’ils arrivent au mauvais moment, seule la Suède a une économie qui va bien. La Norvège commence à flancher avec les bas prix du pétrole..

    • Moi, je suis très pessimiste pour la suède qui est en train de s’autodétruire avec l’immigration de masse (immigrés qui recoivent des tas d’avantages sociaux, des logements,……aujourd’hui, ‘limmigration coute plus 3 % du pib à la suède et ce chiffre augmente d’années en années). il y a une explosion de la criminalité en suède (ce sera bientot pire qu’en france).
      Il suffit de voir l’enseignement suédois. Avant, il était très bon avec l’immigration massive, le niveau a baissé de manière spectaculaire.
      Le modèle scandinave n’est possible qu’en raison de particularités culturelles. Or l’immigration (surtout arabo musulmane) est incompatible avec le modèle scandinave. Le modèle scandinave n’est possible que si ces pays restent ethniquement les mêmes, s’ils ne deviennent pas multiculturelles. Rien d’étonnant à que des partis de droite à tendance xénophobe fassent leurs apparitions et cartonnent. Ils ont compris que le modèle suédois n’était possible que s’ils n’avaient pas d’immigration massive

      • (p.s mon commentaire donne l’impression que je suis anti immigré et que je rejoins les thèses de l’extrême droite. ce qui est faux. Je suis favorable à une immigration controlée et choisie. il ne s’agit pas pour moi de faire des immigrés des boucs émissaires. seulement en suède, les immigrés recoivent de grands avantages sociaux ce qui font d’eux des assistés. et en plus, en suède le politiquement correct règne en maitre. il est interdit de critiquer l’immigration. les autorités cèdent à toutes les demandes des immigrés qui en profitent et qui sont ingrats)

        • Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous taxer de racisme, on a le droit de critiquer l’immigration excessive après tout, c’est ça aussi de croire en la liberté 😉

        • Arnaud, on est pas sur le monde .fr: Vous avez le droit de tenir les propos que vous voulez meme si certains les jugent abjects (pas moi en l’occurence). Enfin quoi meme les gauchistes les plus dégoulinants peuvent poster ici. Vous croyez vraiment qu’on va vous reprocher de tenir des propos hostiles à l’immigration de masse?

      • C’est un point de vue que je comprends. La Suède est probablement mon pays préféré d’Europe avec le Royaume-Uni, la Suisse et l’Irlande donc j’espère vraiment que tout va bien se passer et que leur économie ne flanchera et surtout que la criminalité va cesser de grimper car un si beau pays avec une population si ouverte et innovante ne devrait pas être gâché. Le fait que 20% des Suédois soutiennent l’extrême droite est inquiétant, surtout que ça continue à monter, il faut que les partis de gouvernement réduisent l’immigration à un niveau plus gérable pour un pays de 8 millions d’habitants, entre 10 000 et 50 000 par an je dirais.

        Seuls des pays comme les USA peuvent s’accommoder d’une immigration de masse, culturellement et économiquement.

        • « il faut que les partis de gouvernement réduisent l’immigration à un niveau plus gérable pour un pays de 8 millions d’habitants, entre 10 000 et 50 000 par an je dirais » Il faut non seulement réduire l’immigration mais aussi réduire les avantages délirants qu’ont les immigrés.
          Le mieux serait de pratiquer une immigration choisie et laisser entrer que certains types d’immigrés (par exemple, éviter les immigrés venant du moyen orient).

          « Seuls des pays comme les USA peuvent s’accommoder d’une immigration de masse, culturellement et économiquement. » l’histoire et la culture américaine est bien différente de celles des pays scandinaves habitués à une homogénité ethnique, les USA se construit avec l’immigration. c’est une terre d’immigration. En plus, aux USA, l’immigration vient surtout dAmérique centrale et d’Amérique latine, les immigrés ont certes leurs propres cultures mais elle est plutôt proche de la culture américaine. Ce sont des chrétiens et non pas des musulmans. Il y a aussi pas mal d’immigrés venant d’Asie (Sud Est) mais ceux là, ce sont des gens travailleurs, un vrai atout pour les USA. Autrement dit lesimmigrés venant aux USA ne sont pas des gens qui voudront mettre en place la charia

          • on ne peut pas dire autant pour les immigrés venant en Europe

          • C’est vrai. Il faut tout de même ne pas oublier les immigrés asiatiques en général, pas juste le Sud-Est, les Asiatiques sont désormais plus nombreux à immigrer aux USA que les Hispaniques (légèrement plus, mais c’est un vrai changement bien que le pays ait déjà 20 millions de personnes d’origine Asiatique). Bref les immigrés chinois, philippins, indiens, vietnamiens, coréens, japonais…sont une vraie richesse pour le pays et ont généralement un niveau de vie plus élevé que la population, un meilleur niveau d’éducation aussi. J’écris ce message pour dire que l’immigration US n’est pas juste Hispanique, ce serait trop réducteur, et que même une culture très différente n’empêche pas l’intégration et la réussite comme ces Asiatiques le prouvent.

          • Autre précision : les USA reçoivent des immigrés musulmans, autour de 100 000 par an voir même un peu plus récemment, ce n’est pas rien. Mais ces immigrés sont généralement plus éduqués que ceux venant en Europe et se sont bien mieux intégrés que ceux d’Europe car non seulement le pays s’accommode de cela culturellement mais il n’y a pas tous les avantages sociaux et les blocages du marché du travail qu’on a en Europe.

            Pour rester dans le sujet j’avais vu il y a plus d’un an une étude sur les immigrés somaliens en Suède et aux USA. Dans les 2 cas il s’agit de gens pauvres et avec un très faible niveau d’éducation mais pourtant la situation n’est pas la même : en Suède seuls 20% des Somaliens travaillent alors qu’aux USA ils sont près de 50%, généralement les Somaliens s’intègrent un peu mieux que ceux en Suède, cela n’empêche pas l’extrémisme ni la délinquance mais cela réduit les dégâts et permet à cette communauté d’envisager un avenir et de ne pas être trop victime de discrimination.
            La différence est quand même assez nette.

      • J’espère que vous aurez tort, un si beau pays plein de promesses..

      • Vous etes favorable à une immgration controlé et choisie …..
        Mais c’est exactement ce que les ps européens refusent car c’est leurs publique cible en matière électorale .
        Or l’immigration (surtout arabo musulmanne ) est incompatible avec le modèle scandinave !!!! oui mais en plus avec toutes formes de démocratie car pour ces gens seul Le Coran prime .
        Et une fois de plus dire cela est politiquement INCORRECT alors je le suis et le revendique haut et fort

    • Quand on défends un état providence (comme c’est le cas du Parti du peuple danois), on ne peut être que favorable à une immigration limité (car le modèle état providence + immigration laxiste est intenable (bon à la base c’est l’état providence qui est intenable)).
      Les gauchistes en étant à la fois favorable à l’immigration et à l’état providence sont irréalistes et montrent à quel point ils ne sont pas réalistes.
      Les socialistes cohérents sont les national socialistes.
      Le socialisme évolue naturellement vers le national-socialisme. Friedrich Hayek, prédisait déjà en son temps dans La Route de la Servitude que l’avènement du socialisme allait conduire à la fermeture hermétique des frontières tant pour les biens que pour les hommes. Pour ce qui est des biens, le mécanisme est relativement bien compris : la mise en place de mesures protectionnistes étant la conséquence directe de l’effondrement de la compétitivité du pays suivant la mise en place d’un programme économique socialiste. Pour ce qui est des hommes, Hayek expliquait très justement que le principe de base du socialisme, c’est-à-dire l’accaparement des richesses d’un pays par l’État pour ensuite les redistribuer sur des critères d’égalité, implique nécessairement de distribuer une plus petite part du gâteau à chacun au fur et à mesure qu’augmente la population. Ainsi, prédit Hayek, les ouvriers d’un pays riche n’ont aucun intérêt à voir débarquer chez eux des immigrants plus pauvres qui diminueront mathématiquement leur part du gâteau lors du partage final. Le socialisme ne peut s’appliquer que dans un pays fermé, afin d’empêcher aux plus pauvres d’y entrer et aux plus riches d’en sortir, tout en bloquant, bien-sûr, l’accès aux produits importés moins chers et de meilleure qualité.

      • « Les gauchistes en étant à la fois favorable à l’immigration et à l’état providence sont irréalistes et montrent à quel point ils ne sont pas réalistes. »
        Ce que veulent les gauchistes c’est LA Révolution, unique et majuscule. Ce que tu prends pour de l’irréalisme, c’est de la tactique révolutionnaire : tout ce qui fragilise le système leur convient, et en particulier il sont très content si le cocktail, état-providence petit-bourgeois + immigration non intégrée, est instable ou, mieux encore, explosif.

  • Je vous conseille de lire cet article sur le modèle scandinave bcp plus libérale que l’on croit :
    https://minarchiste.wordpress.com/2012/02/20/analyse-du-modele-scandinave/

  • Il faut comprendre une chose sur la Suède: la gauche et la droite ont essayé d’attirer un maximum d’électeurs du centre, donc ce sont devenus des partis très centristes. Il n’y a plus de grande différence entre gauche et droite en Suède. En mon avis, cela explique une partie du succès de l’extrême droite en Suède même si la raison principale reste la politique immigratoire totalement suicidaire que mène la Suède actuellement

    • La Suède ayant réussi à s’en sortir ils se sont mis d’accord pour continuer ce modèle, c’est juste du bon sens. Par contre l’envie d’accueillir des immigrés en masse je sais pas d’où ça leur est venu..

      • Je crois que ca vient en partie de leur culpabilité mal assumée de la proximité de la Suède avec l’Allemagne Nazie. Il y a aussi que la Suède a longtemps été un pays paisible et pacifique, plutot accueuillant. Des lors pourquoi se méfier d’autrui quand la majorité de ceux qu’on rencontre au quotidien sont plutot tranquilles et pas menacants. Entre culpabilité et anesthésie, il est facile de se faire avoir.

  • Etat providence + immigration de masse = retour du boomerang dans la tronche des bisounours scandinaves.

  • Trois des quatre pays nordiques ? C’est pour avoir des chiffres plus imposants que vous avez supprimé l’Islande de ce qui est généralement considérée comme un pays nordique, ou alors c’est la montée des eaux qui l’a fait disparaitre de la carte ?

    • Trop peu peuplée et éloignée de l’Europe, logique.

      • Je suis presque sûr que si elle avait eu un gouvernement de droite, on aurait pu lire « La droite aux commandes dans quatre des cinq pays nordiques », mais bon, on ne saura jamais.

        • Merci de montrer votre totale ignorance. Le gouvernement islandais actuel est un gouvernement de centre droit, il faut se renseigner avant de dire n’importe quoi 🙂
          le Parti de l’indépendance et le Parti du progrès composent le gouvernement, ce sont deux partis considérés comme centre droit

    • « Trois des quatre pays nordiques ? C’est pour avoir des chiffres plus imposants que vous avez supprimé l’Islande de ce qui est généralement considérée comme un pays nordique » n’importe quoi. Ici, il s’agit en l’occurence des pays scandinaves. L’islande n’a jamais été un pays scandinave, il n’a jamais été culturellement proche de ses 4 pays.
      Si on suit votre logique, l’Irlande et la GB sont aussi des pays nordiques.
      Personne ne considère l’islande comme pays scandinave

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