Quand l’imprimante 3D révolutionne la société

Le développement des imprimantes 3D est en train de bouleverser notre société.

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Martin Owen 3D(CC BY 2.0)

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Quand l’imprimante 3D révolutionne la société

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 août 2015
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Par Nafy-Nathalie.

Printrbot Simple Metal - 3D-prints bottle and screw cap credits Creative Tools (CC BY 2.0)
Printrbot Simple Metal – 3D-prints bottle and screw cap credits Creative Tools (CC BY 2.0)

Le bouleversement du domaine de la santé est assez incroyable. Des examens et des opérations sont réalisés à distance. On imagine tout à fait que le reset musculaire possible chez les souris le deviendra assez vite chez l’Homme. La bio impression nous promet des avancées spectaculaires de la médecine. C’est dans ce contexte qu’arrive l’impression d’une prothèse 3D au coût modique de 50 euros. Si elle reste simpliste pour le moment, elle assure malgré tout des gestes de préhension encore basiques mais qui amélioreront considérablement la vie de ceux qui la porteront. Les fichiers pour la réaliser sont accessibles gratuitement sur le net et des projets sont en train de voir le jour un peu partout avec des coûts très limités. Les possibilités semblent infinies et pouvoir bénéficier aux pays émergents.

Tout ceci a un goût de science-fiction, mais pourtant l’imprimante 3D existe depuis longtemps. Née dans les années 1970, elle ne se démocratise qu’aujourd’hui au moment où son prix d’acquisition devient abordable (divisé par 1000). Pouvant s’acheter à partir de 500 euros, elle devient accessible aux PME et surtout aux consommateurs qui peuvent commencer à fabriquer des objets domestiques de même que des pièces de rechange. Si leur utilisation reste laborieuse et les objets fabriqués assez simples encore, cela devrait progresser rapidement et avec cette évolution, un mode de consommation différent, plus écologique, devrait se développer, adapté aux besoins. Le gaspillage ou la surconsommation devrait disparaître. L’objet ne sera plus jetable mais réparable et recyclable puisque l’on imagine sans souci qu’il sera possible de transformer les bouteilles en plastique, ou pourquoi pas certains objets réalisés auparavant en nouvelles bobines pour alimenter les imprimantes 3D.

Martin Owen 3D(CC BY 2.0)
Martin Owen 3D(CC BY 2.0)

On a peu conscience du niveau d’automatisation de notre monde. La réalité montre cependant que l’humain disparaît de plus en plus des chaînes de fabrication, que ce soit par exemple celles des chaussures, vêtements, appareils ou voitures. L’exemple du secteur de l’agro-alimentaire est particulièrement parlant. En 1900, 62% des Américains étaient agriculteurs alors qu’ils ne sont plus que 1,5% aujourd’hui. Le secteur du bâtiment, qui savait pourtant construire en kit ou préfabriqués, résistait encore à la technologie 3D. Aujourd’hui, il commence à se l’approprier à son tour. En septembre à Amsterdam un pont pourait être imprimé en 3D par l’entreprise MX3D. À Nantes construire une mini maison de 9m2 se ferait en 20 mn. En Chine, on imprimerait dix maisons de 200m2 en moins de 24h et pour un prix inférieur à 5000 euros l’unité, de même qu’un immeuble de 5 étages. Dans les Émirats Arabes, l’accueil du premier immeuble de bureaux en 3D pourrait bientôt avoir lieu. Bref, imaginez un peu ce nouveau monde dans lequel il serait possible d’imprimer en quelques heures une maison décorée, avec meubles (ikea), objets domestiques indispensables (vêtements, vaisselle…), et s’y installer. Serait-ce la fin des bidonvilles et cités dégradées ? Notre mode de vie pourrait être totalement transformé ainsi que notre définition de la propriété, notre foyer devenant simplement le lieu où nos ordinateur et imprimante 3D seraient connectés.

L’impression 3D annonce aussi un paradoxe étonnant. En amenant une 3ème révolution industrielle, elle nous rapproche d’un marché de l’emploi structuré similairement à celui de nos ancêtres. Seuls les « artisans » capables d’excellence (compagnonnage), de répondre à des demandes personnalisées, pourraient survivre. La plus-value créative devrait être également favorisée puisque l’imprimante ne fabrique, au moins dans un premier temps, que ce qui a déjà été conçu. Il y aura également une relocalisation des usines dans les pays d’origine, la délocalisation ne présentant plus d’intérêt (disparition de stocks, d’entrepôts, d’intermédiaires, de main d’œuvre).

Il ne faut cependant pas nier la question des risques liés à l’imprimante 3D.

  • Ceux liés à son utilisation pour la santé sont mis en avant. Il est aussi pointé le fait qu’elle risque de se démocratiser et être « trop facile » d’utilisation.
  • Il devrait être rapidement possible de fabriquer tout ce que l’on souhaite à partir de plans accessibles librement sur le net, y compris des armes par exemple. Interdire la possession ou la consommation de produits qui seront libres d’accès n’a aucun sens. Si les libéraux prônent la dépénalisation, les autorités s’inquiètent.
  • Les industriels sont soucieux du devenir des droits de propriété intellectuelle et du développement d’une imprimante qui fera de son utilisateur leur concurrent direct.
  • Existe aussi la question des risques pour la sécurité, comme ceux que l’on peut rencontrer parfois avec le « made in china ». Les pièces reproduites n’ont pas la fiabilité des pièces « classiques ». Je pense au danger de pièces réalisées imparfaitement, telles les pièces de voiture, les jouets dangereux ou encore les contrefaçons médicamenteuses.

Plusieurs pistes pourraient être envisagées pour résoudre ces aléas.

  • Des normes de production ou d’utilisation de l’imprimante 3D devraient être renforcées pour que son utilisation soit sécurisée.
  • L’intermédiation ou les plateformes de téléchargement qui proposent les fichiers 3D pourraient être responsabilisées juridiquement sur le contenu des fichiers proposés et la vérification des droits de propriété intellectuelle.
  • Les objets imprimés en 3D, selon les normes, pourraient faire l’objet d’une identification claire sous forme de poinçon inséré dans le fichier d’impression, par exemple.

Comme le remarque, très justement, Thierry Langlois, directeur immobilier de Vivastreet.com, à propos des impressions 3D appliquées au secteur du bâtiment, « le matériau est un mélange de ciment et de déchets de construction faits de béton, de sable et de verre. Et il est sans doute peu conforme à la législation en vigueur dans les pays occidentaux« . Oui… très certainement. La non-conformité des produits créés à la législation en vigueur et à venir est à prévoir. Je reste toutefois persuadée qu’un équilibre pourrait être trouvé assez facilement pour adapter le système 3D et la loi si ne se posait pas également la question des intérêts économiques de certains.

Réglementer, taxer et interdire vont sans doute être les premiers réflexes de nos politiques ; comme si cela avait déjà pu empêcher quoi que ce soit. Pourtant, cela a déjà commencé. L’exemple de New-York est édifiant à ce titre : alors que les armes sont en vente libre aux États-Unis, il serait question d’interdire la production de celles imprimées en 3D. N’est-ce pas étonnant ? Chacun en tirera ses propres conclusions… Essayer de limiter par la loi l’accès de cette technologie aux particuliers, même au nom du principe de précaution, tout en permettant aux industriels de la développer à leur profit semble être perdu d’avance. Au mieux, cela ralentira son avancée mais ne l’arrêtera pas. On peut d’ailleurs déjà apprendre à utiliser ou même construire des imprimantes 3D pour 300 euros sur un fablab à Montpellier.

Cette imprimante promet de devenir, au fur et à mesure de son perfectionnement, un vecteur énorme de liberté, d’équité et de progrès social. Le bouleversement de nos modes de consommation et de vie est inévitable et fera peur. Des épisodes comme celui d’Uber laissent pensif sur la manière dont ils pourraient avoir lieu à ce sujet. Il est probable qu’au lieu de se préparer à accueillir les changements, la tendance sera de lutter contre eux, de freiner des deux pieds et finalement de les subir dans la violence et la douleur.

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  • « Réglementer, taxer »
    Je crains que nos gouvernements n’en soient déjà au stade de « subventionner ». Ou alors, parlez-nous un peu de start-ups faisant des profits avec les imprimantes 3-D…

  • Toutes ces boites en sont à lever des fonds. Je dois dire que ce que je vois des imprimantes 3-D est pétri d’une naïveté assez sympathique, mais ignore d’une part les siècles de difficiles recherches sur les matériaux et structures pour s’en tenir à la forme et à l’aspect, et peine d’autre part à séduire le client potentiel. Dans mon entourage, toutes les imprimantes 3-D ont été au moins partiellement financées par de l’argent public, et les usages opérationnels se sont révélés pour le moins décevants.

    Autant je comprends que ça représente un outil extraordinaire pour un spécialiste dans certains cas, autant je pense que pour le commun des mortels, ça fabriquera la pire des camelotes ou des gadgets inutiles. Le pire à mon sens est que je ne trouve de stimulation intellectuelle dans aucune des applications qui font le buzz. La main artificielle à prétendument 50 euros (+5000 heures de bénévole, sans doute, et avec combien d’heures avant la première fissure en fatigue ?) ne représente à mes yeux aucun progrès par rapport aux mains artificielles classiques. Idem pour la maison, les meubles, etc. Les prix sont manifestement calculés dans des conditions qui ne sont pas comparables, et aucun argument technique n’explique quelle commodité serait difficile à fabriquer et coûteuse classiquement et deviendrait facile et bon marché grâce à une imprimante 3-D. L’argument principal a tendance à être « quand on n’a pas un objet fabriqué par une imprimante 3-D chez soi, on a raté sa vie ».

    Quant à la nourriture, ça fait longtemps que le surimi et le poisson parallélépipédique existent, voire l’expresso, mais personne n’avait eu l’idée de baptiser les machines à les fabriquer « imprimantes 3-D »…

    • Désolé mais vos arguments sont (déjà!) un peu vieux-jeu. Oui, Swatch (-Omega) a construit sa première montre sans aucune intervention humaine: il n’y a guère de différence entre machine-robot et imprimante 3D: c’est la même informatique capable de mesurer, dessiner, reproduire, plus précisément que la main humaine.

      Si vous avez déjà vu les dégâts des mines à fragmentation, pour les enfants ou leurs parents habitant sur place, sur des terres où des conflits les ont abandonnées en héritage, vous verrez l’utilité de prothèses relativement bon marché, pour ces malheureux innocents, prothèses fabriquées par une imprimante 3D, aux dimensions personnalisées précises de la victime.

      Par contre, dans des pays riches, il va être possible d’obtenir des vêtements adaptés précisément à votre morphologie exacte, à moins d’1 mm, près!

      C’est évidemment un progrès fabuleux, dans un cas comme dans l’autre, pour diminuer les taches simples et répétitives et refuser le progrès au nom de la nostalgie n’a pas de sens même si ce progrès aura aussi des effets pervers que nous serons libres de rejeter!

      • des vêtements adaptés à 1 mm près à notre morphologie… avant ou après le repas ?
        je me suis acheté récemment une imprimante 3d il y a 1 mois. pour être honnête, je n’ai encore trouvé le temps de l’installer et de l’essayer. bon, elle n’a pas été financée avec des fonds publics, mais j’ai hâte de m’amuser avec.

  • J’ai déjà commenté ici , il y a quelques mois, que mon amie en Chine s’était fait construire un mansion de 1100M2 en 2 Jours par une entreprise utilisant une imprimante 3D gigantesque, qui sert aussi à fabriquer des immeubles de 5 étages.
    La maison de 320M2 coûte 4000Euros et se fabrique en 24Heures.
    http://www.imprimalia3d.com/noticias/2015/01/20/004146/una-empresa-china-imprime-3d-edificio-cinco-plantas
    Donc ce n’est plus une idée : cela marche déjà depuis 2 ans 1/2 en Chine. Leur carnet de commande et celui de leur agents, est plein.

    Bien sûr le matériel est un matériel lourd : mélange de fibre de verre armée et de résidus de la construction(donc écologique)

    Si la méthode arrive en France : la Maison de 320M2 : coûtera dans les 18 000E, donc avec le terrain, on s’approchera de la maison de rêve à 100 000Euros (avant 100 000E = 65M2, 3D = 320M2)

    La 3D imprime le décor, intérieur et extèrieur, réalise les gaines et leur passage pour l’eau et l’électricité,
    et les placards de cuisine, l’île centrale de la cuisine, la baignoire, la douche… tout est compris..

    On peut donc prévoir un énorme Chômage dans les prochaines années, des entrepreneurs, des plâtriers, maçons, couvreurs : puis un besoin moindre d’électriciens, de plombiers..

    Tous les parents qui laissent leurs enfants errer en passant que s’ils n’étudient pas : qu’ils pourront les caser dans les métiers de la construction.. Attention !
    Reprenez-les en main, et forcer les à étudier dans des domaines de pointe.

    Pas besoin d’être visionnaire : une maison de 320M2 en un jour, au lieu de 2 à 4 mois… Cela libère des heures de travail, qu’une grande partie de ce corps de métier passera à pointer au chômage.

    Après Uberpop, AirBnb… une nouvelle façon de libérer la créativité de l’homme libéral : l’imprimante 3D Géante pour la construction..

    • Quelques doutes quand même sur le sérieux de cette société chinoise imprimant des maisons en 3D (winsun).
      http://3dprint.com/57764/winsun-3d-print-fake/

      Le procédé promet beaucoup, mais on n’en est pas encore là…

    • Lorsque j’etais etudiant j’allais aide un platrier peintre qui travaillait a l’ancienne Les finitions etaient impécable Depuis l’arrivée du placo platre et la disqualification du travail du batiment , les finitions sont souvent desormais comprises comme un option, et les malfaçons sont pour l’acquereur une surprise. J’habite pres de Lyon il n’est pas rare qu un batiment public ou immeuble de construction soient cintres de filet apres quelques mois ( opera de Lyon gare de la part dieu un immeuble de la place dupont Lopera de Paris l’arche de la defense etc ) J’appelle ce phenome  » le syndrome du filet » alors imprimante trois D , nous avons perdu le sens du bel ouvrage depuis longtemps et a vrai dire les maitres d’oeuvre s’en tapent le coquillard. J’adore l’Italie losque vous voyez la qualite du travail fini il n’a pas de comparaison mais l’etat d’esprit etait autre

  • Pour construire une maison, je doute un peu. L’impression 3D (en fait de la robotisation, puisqu’il s’agit de fabrication et non de représentation) fabrique un objet monobloc. Une maison est très complexe, avec tous les réseaux encastrées, les isolants, revêtement, huisseries, équipements divers… L’imprimante 3D pourra permettre de faciliter la réalisation du gros-oeuvre (la carcasse en béton), pour le second œuvre, cela est nettement plus improbable.
    Par ailleurs, l’industrialisation de la construction, à partir d’éléments préfabriqués en usine et assemblés sur place, existe depuis très longtemps et n’a pas franchement diminué le coût de la construction, ni amélioré sa qualité. J’imagine difficilement que l’impression 3D puisse le faire.

  • personnellement je trouve qu’il y a une forme d’idéologie dans la présentation des « bienfaits » de l’imprimante 3D et qui laisse penser que tout devient possible pour tout un chacun. Je crains a l’épreuve des faits que la réalité soit tout autre. Au delà des quelques curiosités de laboratoire très spectaculaires comme la construction d’une maison, il ne faut pas oublier que cette technologie est couteuse en énergie et que le principal enjeu économique réside dans l’élaboration de molécules de matière première. Je m’explique; aujourd’hui la mécanique additive consiste à l’aide l’une « imprimante » à déposer une matière sur une pièce et obtenir en quelque sorte une partie plus dure ou plus résistance à la corrosion grâce à la formulation d’un compound (une poudre composée de différentes molécules). Cette technologie est très efficace pour des pièces à fortes sollicitations en aéronautique, et reste l’affaire de spécialistes. Toutefois les moyens à mettre en oeuvre pour caractériser et produire le compound ne sont accessibles qu’à quelques entreprises formant ainsi un oligopole. Ceux qui transformeront le compound à l’aide d’imprimante 3D seront des sous traitants taillables et corvéables à merci. Il n’a aujourd’hui aucune application possible en grande série, même pour diversifier des fabrications.
    En revanche l’expérience Fab Lab est fascinante car nos jeunes ingénieurs peuvent immédiatement créer et modifier leurs prototypes en matière plastique, mais cela s’adresse à un public averti et formé aux règles de la conception mécanique. A travers mon point de vue d’industriel, j’épère avoir apporté quelques éléments de réflexion dans ce passionnant débat.

    • Turbomeca va en effet realiser des pieces de turbines en impression 3 D mais c’est la methode des petits pas puisque la conception integrale n’est pas envisageable Le process industriel et la qualite des imprimantes repondent a des criteres severes Par analogie ce qui se fait en fraisage numerique ou chacun ne peut pas avoir ce genre de machine dans son garage

  • Je viens d’avoir mon amie en ligne sur QQ(la messagerie Asiatique).
    >>Sa Mansion 3D de 1100M2, se comporte parfaitement.
    En fait les parties étaient fabriquées sur place et assemblées sur place, par l’imprimante géante.

    Il y aura un problème, c’est celui de déplacer les imprimantes sur les chantiers, et fera s’allonger les files d’attente.

    J’espère que cela rassurera ceux qui émettent des doutes sur ce type de construction.
    Après que les « inventeurs » se battent pour le brevet, c’est normal. Mais le procédé est solide et reproductible.

    Je ne connaissais pas le nom du fabricant chinois, après avoir lu sa page web, on peut voir de nombreux exemples de construction et comment ils procèdent. C’est assez intéressant.
    J’ai trouvé une page en anglais équivalente, car tout le monde ne lit pas le Chinois.
    http://www.3ders.org/articles/20150118-winsun-builds-world-first-3d-printed-villa-and-tallest-3d-printed-building-in-china.html

    Je rappelle les méfaits d’un tel système, qui ne pourra que développer le Chômage de masse dans le domaine de la construction. Mais bon en tant que libéral, si on accepte Uberpop, Airbnb, il faut accepter les dommages dans le travail sur la construction. Le travail n’appartient à personne.

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