Grèce : vainqueurs et vaincus

Au final, qui est le vainqueur de la querelle entre Grèce et eurozone ?

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Alexis Tsipras - Credit Die Linke (Creative Commons)

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Grèce : vainqueurs et vaincus

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 22 août 2015
- A +

Par Jean-Pierre Chevallier.

Alexis Tsipras - Credit Die Linke (Creative Commons)
Alexis Tsipras – Credit Die Linke (Creative Commons)

Le chassé-croisé entre les vainqueurs et les vaincus par rapport à l’aventure qu’aura constituée celle de la Grèce dans la zone euro, surtout depuis le début de cette année 2015, est étonnant…

D’abord, Alexis Tsipras est apparu en grand vainqueur des élections, puis en grand vaincu, flingué par toute la nomenklatura de l’eurozone qui a entraîné avec elle tous les journalistes sous le prétexte que les Grecs n’étaient pas sérieux en ne payant pas leurs impôts.

Ensuite, revirement total de la situation : Alexis Tsipras, alors largement soutenu par les journalistes de gauche, est devenu la victime innocente des abominables Allemands avec de très forts relents de souvenirs cruels de la guerre. Résultat : Angela Merkel a dû capituler en catastrophe et elle a dû forcer Wolfgang Schäuble à avaler une nouvelle couleuvre.

Ce qui était présenté comme totalement impossible début juillet encore est devenu finalement possible le 13 juillet : Alexis Tsipras, grand vainqueur de ce bras de fer, a reçu brusquement la promesse d’engranger… 86 milliards d’euros, record du monde des jackpots dont 23 milliards cash versés en plein mois d’août !

Victoire éphémère car le problème majeur de la Grèce n’est pas le fait que l’État grec est incapable de payer ses dettes, mais que ce pays ne peut pas supporter de continuer à survivre dans une zone euro qui ne correspond pas à son niveau de productivité globale. Pire, les mesures imposées par ses créanciers ne font qu’aggraver la situation de la Grèce car la circulation monétaire est bloquée et la pression fiscale diminue le pouvoir d’achat des Grecs.

La Grèce sera donc la grande perdante de cette aventure en zone euro.

Les bons spéculateurs ne s’y sont pas trompés : les capitaux de l’eurozone continuent à affluer dans leur refuge traditionnel en Helvétie comme le montre l’évolution des rendements des bons bons du Trésor suisse à 10 ans qui bat depuis plusieurs jours ses plus bas historiques…

Document 1 :

ch1

… en dehors du plus bas atteint lors de l’abandon de l’arrimage du franc suisse à l’euro,

Document 2 :

ch2

Si les gens de la Fed n’étaient pas intervenus le 28 avril pour confirmer qu’ils avaient la ferme intention de relever leurs taux de base, les rendements du Bund auraient percuté ceux du Schatz à des plus bas historiques fin août, situation totalement hors normes, aux conséquences incontrôlables, sans antériorité connue,

Document 3 :

ch3

Seuls les rendements du 10 ans helvète restent sur la tendance longue et lourde baissière… de ceux du Bund !

Document 4 :

ch5

Les grands désordres qui s’annoncent dans la zone euro font revenir les rendements des Notes à 10 ans vers le bas, les empêchant d’atteindre la bande heureuse au-dessus des 2,5%,

Document 5 :

ch5

Le très beau cycle inscrit par l’écart entre les rendements des Notes à 10 ans et à 2 ans reste ainsi dans sa bande haute optimale, à l’abri sous les zones trop hautes d’une trop forte croissance inflationniste, alors que son homologue allemand plonge de fait dans des plus bas de tous les dangers,

Document 6 :

ch6

Le grand vainqueur de l’aventure extraordinaire qu’aura constituée celle de la zone euro sera indéniablement l’Amérique, c’est-à-dire les États-Unis dont les dirigeants ont poussé leurs homologues de l’eurozone à la faute.

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  • Pas d’accord, dans un monde où les économies sont interdépendantes les USA n’ont aucun intérêt à voir l’eurozone économiquement déstabilisée, c’est pourquoi ils ont pressé les européens de passer un accord avec la Grèce. De plus la Grèce sera gagnante à long terme : les mesures prises libéralisent le commerce, favorise la productivité, repousse l’âge de la retraite, permet au gouvernement grec de gagner davantage de recettes fiscales. Ce sera une souffrance de courte durée, les problèmes de la Grèce n’ont rien à voir avec l’euro mais ses politiques nationales qui auraient eu le même effet avec la Drachme : économie non compétitive, trop de dépense publique et de fonctionnaires, corruption..Aucune monnaie nationale n’y changerait rien, arrêtez d’accuser l’euro, marre de ceux qui cherchent des boucs émissaires et sont incapables de voir la réalité en face.

    • si la grèce avait son drachme, tout l’argumentaire « il faut sauver l’euro » n’aurait pu être développé. on aurait donc pu beaucoup plus facilement laisser couler la grèce toute seule avec sa monnaie, ses fonks et ses politiciens étatistes. ça aurait pu servir d’exemple repoussoir.
      alors que là, non. vous verrez qu’on va payer, donc leur permettre de continuer dans l’étatisme, ça ne résoudra rien du tout, la grèce va continuer à s’enfoncer, mais ça sera présenté comme étant la faute de l’ultralibéralisme qui leur demande de faire des réformes insoutenables.
      la réalité est que l’europe fait semblant de leur demander des réformes et les grecs font semblant de les mettre en oeuvre. il n’y a à ce stade une seule réforme sérieuse qui vaille : que l’état dise à ses fonks « on n’a plus d’argent pour vous payer, allez faire un vrai travail pour un vrai salaire auprès d’un vrai patron. vous avez le droit de continuer à vous présenter à votre poste de travail, vous faites ce que vous voulez de vos loisirs, mais on ne paye pas pour vos loisirs. »

      • « on aurait donc pu beaucoup plus facilement laisser couler la grèce toute seule »

        Révisez votre histoire, ça n’existe pas. Aucun des principaux pays européens n’aurait laissé couler un voisin/allié sans intervenir, euro ou pas. Il va falloir se faire une raison.

        En attendant, la bonne solution du Grexit négocié façon Schäuble n’a pas été retenue. Elle permettait pourtant de purger les dettes grecques sans remettre en cause les Traités et la Grèce aurait pu réintégrer l’euro dans la foulée, toute pimpante, avec sa nouvelle virginité. C’est une perte de temps et d’argent parce qu’on finira par y arriver, peut-être à l’occasion des prochaines élections provoquées par le coco-gambler qui a démissionné la minute après avoir touché le flouze européen. Les négociateurs européens sont vraiment des branquignols…

      • C’est ça… laissons « couler » un pays fortement armé et prêt à mettre des néonazis au pouvoir pour signifier son mécontentement au reste du monde. Qu’est-ce qui peut arriver de plus grave ?

        • Je préfère que l’extrême droite passe en Grèce et que les citoyens grecs récoltent les fruits de leur « belle et noble démocratie » plutôt que de voir l’extrême droite passer dans nos pays pour cause de raz le bol général.

        • Alors de 1 Aube Dorée n’est pas en tête des sondages, le parti s’est même affaibli. De 2 le pays n’est pas « fortement » armé, son budget militaire est très faible comparé aux gros pays européens, et le pays n’aurait pas les moyens de les accroître..Quel menace un petit pays comme ça pourrait représenter ? De plus les Grecs semblent avoir appris leur leçon : élire un extrémiste ne changera rien, la réalité ne peut être changée, les efforts ne peuvent être évités.

        • La Grèce ne représente pas grand chose sur le plan international, ce n’est pas une grande puissance (que ce soit dans le domaine économique, politique ou militaire). Donc si la Grèce sombre dans le chaos, c’est gérable pour la communauté internationale.
          Il y pratiquement aucune chance pour que l’extrême droite arrive au pouvoir. Les sondages actuels prédisent une victoire de Syriza

        •  » Qu’est-ce qui peut arriver de plus grave ? » de devoir dépenser encore plus d’argent pour la Grèce. La Grèce est une pompe à fric, c’est un puits sans fonds. Il serait temps d’arrêter les frais

    • N’importe quoi. Les économistes sont unanimes sur le fait que le plan de sauvetage est irréaliste économiquement, il n’est pas viable. Dire le contraire relève de la mauvaise foi.
      Il ne s’agit pas de faire de l’euro le bouc émissaire: les problèmes de la Grèce remonte à sa création en tant qu’état moderne. Mais il s’agit d’être réaliste: l’euro a aggravé la situation de la Grèce. La Grèce n’aurait jamais dû rentrer dans l’euro.
      Depuis le début de la crise, la Grèce recule en terme de liberté économique alors évitez de dire que la grèce est en train de se libéraliser. Les mesures de libéralisation n’ont jamais été appliqué dans les faits (déréglementation des professions réglementés,…).
      Les privatisations relève plus du pillage qu’autre chose. On prends les rares choses ayant de la valeur et on les vends à des prix dérisoires.

  • « Résultat : Angela Merkel a dû capituler en catastrophe et elle a dû forcer Wolfgang Schäuble à avaler une nouvelle couleuvre » je pige pas trop en quoi c’est Merkel qui a perdu. La Grèce a quand même dû s’engager à une austérité plus forte qu’avant. En plus, il n’y a tjs pas de restructuration de la dette grecque.

    En Grèce, le grand perdant est le peuple grec et le gagnant est Tsipras qui peut maintenir se faire passer pour un résistant qui a tout fait pour résister contre les méchants allemands,….et tout le blabla
    Mais la vérité est là, il a obtenu le contraire de ce qu’il avait promis. Il y a aujourd’hui plus d’austérité et plus d’ingérence.
    Si les grecs voulaient moins d’austérité et moins d’ingérence, ils auraient dû voter pour la nouvelle démocratie qui savait passer des accords bcp plus favorable pour la Grèce.
    Avant l’élection de Syriza, la situation commencait à s’améliorer, Tsipras a détruit tout cela. A cause de son petit cirque, il a causé pas mal de dégâts à l’économie grecque. Le seul terme pour décrire ce qui vient de se passer est : gâchis. Le problème c’est que c’est nous qui allons payer pour ce gâchis

    • l’Allemagne a perdu en ce sens qu’elle file les milliards tout de suite, contre la promesse de tout mettre en oeuvre pour faire tout ce qui est nécessaire pour que tout se passe bien et on verra plus tard pour les résultats (ou pour demander à être sauvé une 4ème fois).

      • Je crois qu’au contraire, ce qui est « donné tout de suite » à la Grèce est ce qui était déjà en Grèce, prêts ou aide en liquidités aux banques, et que rien ne sera mis en oeuvre ni financé que la poursuite du « kick the can ». Ce qui est promis, en plus, dans les 86 milliards, ne couvre que ce qui est nécessaire à repousser les décisions dans 3 ans et qui aurait été perdu dans un grexit.

        Grexit ou 86 Mds, même coût économique, coût politique moindre ou plus gérable pour les 86 Mds, les 86 Mds sont promis sur 3 ans. D’ici là, le roi, l’âne ou moi nous mourrons.

        • Votre façon plus sereine de voir les choses me parait à la fois plus objective et moins « prophétique »: les prophètes m’ont toujours fait rire et leur pessimisme de principe (qui a pour bénéfice secondaire de conforter leurs idées) est clairement contenu dans le « tu verras; il ne faudra pas dire qu’on ne t’a pas prévenu! », qu’ils soient « économistes » ou pas!

          Pour ma part, même si il ne fallait pas l’écrire dans l’accord pour ne pas « braquer » l’un ou l’autre (FMI, Allemagne …), oui, je crois que l’austérité pure et dure comme un fiscalité trop forte n’apportent pas ce qu’on en attendait (Ch.Lagarde a été la première à le reconnaitre) et un retour de la croissance nécessitera des investissements venus de l’étranger avec une main d’oeuvre devenue sans doute meilleur marché!

          D’autre part, quand on se rendra compte que les efforts demandés, effectifs, à la population (avec un chômage augmenté), il y a des chances pour qu’on commence à discuter de la dette: prolongation, diminutions de taux d’intérêt ou même abandon partiel. Mais la politique a besoin de temps.

          Il est aussi possible que comme en Espagne ou au Portugal, certains aillent chercher du travail ailleurs, à prix concurrentiel, et envoient l’argent à la famille, en Grèce. Mais c’est évidemment au niveau de l’état et des administrations qu’il faudra surtout mettre de l’ordre. Gare aux mesures trop contraignantes qui risquent de faire passer une part grandissante de l’économie dans l’ombre pour ne pas dire « au noir »!

  • Marrant, en Grèce, depuis des siècles, les dirigeants incompétents utilisent tjs la même stratégie pour justifier leur incompétence: la fierté nationale, le fait d’avoir résister pour préserver la souveraineté nationale,…..
    Tsipras n’échappe pas à la règle, il utilise ce stratagème pour se faire réélire alors qu’il a permis une plus grande ingérence de la part de la troika dans les affaires grecques qu’avant.
    Si ce mec avait un minimum de valeurs morales, il s’excuserait pour son incompétence et pour tout ce qu’il a fait et quitterait la politique à tout jamais. Mais bon , comme il n’a aucune valeur, il ne fera pas cela.

    • « Si ce mec avait un minimum de valeurs morales, il s’excuserait pour son incompétence et pour tout ce qu’il a fait et quitterait la politique à tout jamais. »

      Vous connaissez beaucoup de politiciens – même simple conseillers municipaux – capables d’une telle attitude ? C’est au peuple à ouvrir les yeux (et à les virer), ce qui est d’autant plus difficile quand il se démène dans une situation inextricable dont il est lui-même responsable. De la viennent tous les dangers. Le peuple grec a perdu toute lucidité. Seuls les peuples européens pourraient lui mettre les points sur les « i », ce qui n’est manifestement pas le cas.

      • « e peuple grec a perdu toute lucidité » votre affirmation est fausse, dire qu’il a perdu sa lucidité, reviens à dire qu’avant, le peuple grec était lucide. ce qui n’est pas vrai, il n’a jamais été lucide

  • Les États-Unis ont l’Alabama et la Californie. Le Brésil a le São Paulo et l’Alagoas. Les énormes différences de productivité entre ces régions ne les ont jamais empêchées d’avoir une même monnaie. Le texte n’est rien d’autre qu’un bon exemple de nationalisme monétaire.

    • « Au sein d’un même pays comme aux USA ou au Brésil, il y’a des transferts entre régions plus ou moins productives par les impôts. »

      C’est un argumentaire ridicule. Il peut très bien avoir des énormes différences de productivité sans transferts étatiques. C’était le cas quand l’état fédéral était bien plus limité. D’ailleurs beaucoup de personnes, dont les libéraux et avec raison, sont contre ces transferts. Le pouvoir les utilisent pour faire chanter les états fédérés et peser sur leur politique.

      • Vous supposez que les transferts par l’échelon centrale équilibrent le tout en compensant par des transfert net une productivité moindre, et inversement en taxant plus fort les zones plus productives. C’est faux.
        En fait il n’y a pas de règles, on trouve de tout : des régions très productives bénéficiaires nette ou contributrices nette, et des régions peu productive fortement taxée ou fortement subventionnées. Les transferts ne sont pas un élément d’équilibrage, c’est au contraire un élément du bordel général. Par exemple en France, les transfert taxent le Nord et l’Est, pourtant pauvres, pour alimenter … la côte d’azur (pourtant riche)

        Le seul élément d’équilibrage, ce sont les prix, et notamment ceux de l’immobilier.

  • « les mesures prises libéralisent… »

    A une seule condition : mettre fin à l’Etat-providence national-socialiste. Mon petit doigt me dit que les 86 milliards récoltés iront ailleurs que dans la cure d’amaigrissement de l’Obèse hellénique.

  • c’est quoi des « FUNKS »

  • Des articles écrits avant de partir en vancances ? Tsypras a démissionné depuis plusieurs jours ?!
    Ou je me suis perdu dans la 4ème dimension ??
    http://www.lefigaro.fr/international/2015/08/20/01003-20150820ARTFIG00238-grece-alexis-tsipras-convoque-des-elections-anticipees.php

    Il semble qu’il y a désinformation : les Neo-nazis c’est Syriza, son allié d’extrême droite a des pensées plus saines, à côté des relents antisémites de Syriza.
    Comme Podemos l’extrême gauche Espagnole : ce ne sont que des révisionnistes, neo-nazis, Feminazis (sic?)… mais comme ils sont de gauche et félicités par la PS Français : silence des media serviles.
    Les dernières nouvelles : La Maire de Madrid a nommé son cousin à 95 000Euros par an, puis comme le poste n’est pas suffisant, l’a nommé à un segond poste de 105 000Euros par an.
    Elle ne faisait que pleurer sur la misère infantile et la dénutrition des enfants de Madrid: à peine élue, elle est parti en vacances à 4000Euros par semaine ; les enfants dénutris, attendront qu’elle revienne.
    Son mari a fermer définitivement son usine, et elle fait des recours (car mariée en communauté des biens), pour ne pas payer les employés depuis des mois = pas d’argent , dit-elle en partant en vacances de luxe.
    Elle est Juge, et sait comment faire, d’ailleurs sa lutte contre la CASTE, pendant les élections,
    cétait contre les expulsions, des non payeurs… Puis en cherchant, les journalistes Espagnols se sont aperçus : qu’aucun autre juge n’avait participé à autant d’expulsion dans sa carrière, que notre Maire de Madrid.Pendant sa carrière de Juge.. (du remord ! ? de la démagogie : sûrement)
    http://www.abc.es/espana/20150710/abci-carmena-deshaucios-madrid-201507092048.html
    Tous les conseiller n’ont eu de cesse que de licencier l’ancien personnel et d’employer, leur famille et amis : ce qui était interdit par ceux qu’ils appelaient la Caste, dans le passé.

    A Barcelone : la Nouvelle maire Podemos veut arrêter le modèle économique, basé sur le tourisme !!
    Ca c’est une trouvaille ! Blocage de tous nouveaux projets touristiques, et Interdiction aux croisières d’aborder dans ce port >>N0.1 des port de croisières d’Europe- Il y a des recours en cours !
    http://www.abc.es/economia/20150703/abci-colau-crecimiento-turistico-201507022018.html
    Pour fêter cela, elle a nommé son conjoint, à un poste de haute responsabilité, pour 85 000Euros par mois,
    et une POST PORNO comme porte parole, spécialiste du PISSÉ DANS LA RUE et dans les Hotels…
    On l’imagine aux inaugurations, allant pisser dans les 4 coins de l’édifice à inaugurer…
    http://www.libertaddigital.com/espana/politica/2015-06-29/colau-nombra-jefa-de-prensa-a-una-activista-y-artista-post-porno-1276551736/
    (regardez la photo du lien, ça vaut des points : la porte parole de la Mairie de Barcelona !!)

    -A Cadiz : il a aussi embauché sa femme à 80 000E/an, puis ses conseillers : leurs familles.
    -A Tolède, ce minable de l’ancienne Caste de droite, ne touchait que 33 000Euros par an, Le Podemos s’est donc octroyé 192 000Euros par an (eh ! Oui c’est comme cela que l’extrême gauche lutte contre le gaspillage.)
    – A Valence : iPhone pour toute l’équipe

    Voir leur magouilles on imagine bien que la démission de Tzypras est un dernier, bras d’honneur, pour prendre l’argent sans le rembourser.

    Argent déjà versé, alors que des parlements de la zone Euro, ne se sont pas encore prononcé..= Ceux qui gouvernent, ce sont les technocrates de Bruxelles..cette crise l’a mis en évidence.

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Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

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