Google : il y a les alphas, et les bêtas

Google devient Alphabet. Le ronchon devient le bêta.

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Google - Credits : Carlos Luna via Flickr (CC BY 2.0)

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Google : il y a les alphas, et les bêtas

Publié le 15 août 2015
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Par Baptiste Créteur.

Google - Credits : Carlos Luna via Flickr (CC BY 2.0)
Google – Credits : Carlos Luna via Flickr (CC BY 2.0)

Google a décidé de changer d’organisation. Les activités principales du groupe demeureront dans le périmètre de Google, mais une holding baptisée Alphabet chapeautera les activités annexes – santé, réalité augmentée, voitures sans pilote. Mais cette réorganisation, qui semble avoir beaucoup de sens d’un point de vue stratégique pour une entreprise dispersée comme Google, n’est pas du goût de tout le monde.

On connaissait les commentateurs de la gestion fiscale de Google, et les ronchons analystes de ses politiques de ressources humaines. On connaissait les dirigeants européens très attachés à la concurrence, surtout si elle peut être un motif pour extorquer de l’argent au géant américain. On découvre à l’occasion de ce changement d’organisation que même sur ce plan, Google trouve des détracteurs.

D’abord, Google serait une entreprise fondamentalement libertarienne et méritocratique, préférant l’excellence à la médiocrité et la créativité au ressentiment. Dominique Cardon, sociologue-chercheur chez Orange s’exprime :

« Ce sont des libertariens, ils sont persuadés qu’un individu peut changer le monde si on le laisse pleinement et librement exprimer ses capacités et sa créativité, et surtout en écartant l’État et ses règles comme la solidarité et la justice… Ils veulent transformer le monde en exacerbant l’égoïsme matérialiste. »

Quelle tristesse, penser qu’un individu peut changer le monde s’il n’est pas entravé par l’État… Et bien sûr, on comprend mieux alors pourquoi Google change de forme : pour échapper aux lois antitrusts, faites pour protéger les mauvais des bons. Mais elles ne s’appliqueront pas moins à Alphabet qu’elles ne s’appliquaient à Google. La plupart des activités « problématiques » du groupe demeurent d’ailleurs chez Google, et les envieux et les médiocres – ou les dirigeants européens, qui sont bien sûr des gens tout à fait différents – pourront continuer à harceler le géant américain pour lui extorquer des fonds.

Saviez-vous que Google avait été contraint de verser 60 millions d’euros aux journaux français, à qui l’État en verse déjà plusieurs centaines chaque année ? Savez-vous que Google est attaqué pour abus de position dominante simplement parce que les utilisateurs de moteurs de recherche le plébiscitent ?

Le problème de la méritocratie, c’est qu’elle est implacable. Sans entraves, sans coercition, en ne déployant que leur inventivité et leur talent, les meilleurs sont récompensés. Rien ne leur interdit de se montrer solidaires avec les plus défavorisés – mais le plus souvent, ils le font. Rien ne leur interdit non plus de subventionner la médiocrité de tous les autres – et ils semblent unanimement s’y refuser, pensant à raison qu’une petite confrontation à la réalité leur ferait le plus grand bien.

Google ne change pas de nom « parce qu’il a chaud au cul ». Google ne change pas de nom pour échapper aux lois antitrusts, ou pour aller plus loin dans la marchandisation du verbe (sic). Google se réorganise pour se simplifier.

L’humanité progresserait sans doute plus rapidement si nous occupions nos esprits autrement qu’à déformer l’information pour la faire entrer dans le prisme de notre réalité. Mais il faut évoquer, quand Google devient Alphabet, le danger que représente une entreprise soi-disant libertarienne et méritocratique pour qui l’État est un obstacle plus que la solution. Il faut évoquer les plaintes déposées par l’Union Européenne, même sur des fondements vaseux. Il faut faire planer le doute sur le succès des autres pour mieux s’excuser de n’y être pas parvenu. Il ne faut surtout pas s’intéresser aux vrais enjeux d’aujourd’hui, ni aux obstacles à l’innovation et au changement qui, s’ils sont sur la route de Google, seront aussi sans doute sur la nôtre.

À lire aussi : Google, Netflix et le ronchon

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  • Très bon article, bravo ! 🙂 Rien n’arrêtera Google, voilà une entreprise qui a compris que se centrer sur un secteur peut mener au déclin futur et a donc fortement diversifié ses activités : robotique, santé, automobile, renouvelables…Les plus belles années de Google sont devant elle, pas derrière 🙂

    • SweepingWave: « Rien n’arrêtera Google »

      Si: le marché.

      Sa domination et son ingérence énerve déjà un peu les utilisateurs mais il reste pour l’instant très efficace et très simple d’utilisation. Toutefois, au moindre faux-pas il peut chuter en quelques années comme d’autres géants du net l’ont démontrés et c’est une excellente chose.

      • Non, Google n’est plus juste un moteur de recherche, c’est autre chose. Quand aux utilisateurs « énervés » ils ne sont qu’une minorité bruyante de nerds, l’immense majorité se fiche de ces inquiétudes.

  • Et oui. Le mérite est au-delà de la morale, tout comme l’homme devrait l’être. C’est ça l’esprit d’entreprise.

    Euh, attendez…

  • « Ce sont des libertariens, ils sont persuadés qu’un individu peut changer le monde si on le laisse pleinement et librement exprimer ses capacités et sa créativité, et surtout en écartant l’État et ses règles comme la solidarité et la justice… Ils veulent transformer le monde en exacerbant l’égoïsme matérialiste. »

    On aurait cru ne plus pouvoir entendre ce genre de discours depuis la chute de l’URSS. Mais non ! En tout cas, pour certains la faute impardonnable de Google est d’exporter l’efficacité et la liberté au lieu de les contenir aux US.

  • Je partage l’analyse, mais certainement pas l’optimisme béat pour l’avenir de Google. Google est au tournant, c’est une boite qui doit passer de la croissance exponentielle à la maturité, et qui à mon avis n’a aucune idée de la manière dont elle va procéder. Pour moi, le changement de nom/holding n’est pas le signe d’une nouvelle naissance pour faire de nouvelles choses, mais de la peur de perdre des acquis dans le processus de la recherche de ce qu’on va bien pouvoir faire.
    Ne nous trompons pas : si Google symbolise un mode assez libertarien d’entreprendre et de réussir, c’est beaucoup plus par son fonctionnement interne que pour avoir apporté des avantages libertariens à ses utilisateurs. L’usage de Google enferme et déresponsabilise, certes des adultes consentants, mais il n’étend pas le monde. Bien au contraire, nous nous rapprochons chaque jour d’un « GoogleWorld » où Google (ou maintenant Alphabet) intervient dans chaque acte de la vie quotidienne pour nous le faciliter … et nous préserver de l’aventure, du hasard, de la sérendipité. En voulant nous aider partout (ce qui n’a rien de libéral, quand on y réfléchit), il limite lui-même le monde, et par la même occasion ses possibilités d’extension. En Asie, en Afrique, d’autres innovations apparaîtront, qui échapperont à Alphabet et rendront ses anciens monopoles de fait caducs. Le GoogleWorld ne sera qu’un petit monde étriqué dans le vrai monde en expansion.

    Alphabet ? No, I bet omega.

    • Google s’est spécialisé dans la diffusion de l’information – pour le meilleur et pour le pire … Le meilleur est la « ranking », partant du principe qu’une information est utile à partir du moment où elle est un maximum référencé. Cela fonctionne assez bien dans des domaines techniques pas trop complexes : la valeur de l’information se confond alors assez bien avec son usage. C’est plus douteux dans des domaines pointus ou subjectifs : par exemple la recherche sur les sites d’opinion permet à chacun de trouver des articles qui apportent de l’eau à son moulin mais ne fait en aucun cas la promotion de la qualité.

      Le « next step » serait peut-être de trouver un algorithme de ranking sémantique capable d’analyser la source initiale de l’information afin d’effectuer un contrôle de sa validité ou du moins corriger le ranking basé sur la fréquence. En gros faire le travail que les journalistes ne semblent plus capables d’effectuer.

      • A mon avis, Google ne le fera pas parce qu’il n’y a pas de demande solvable. Un bon mythe urbain se vend bien mieux qu’une vérité scientifique…

        • « un algorithme de ranking sémantique capable »

          comme le knowledge graph?

          • Oui, l’idée est de remonter à la source de l’information pour éliminer mieux les simples recopies ou les pages vides d’information supplémentaire qui référence la source initiale et incrémentent le niveau de ranking. Mais je n’y crois pas vraiment : l’IA est loin d’être capable d’interpréter un contenu et le réaliser avec des algorithmes me semble complexe.

            • Bof, l’IA permettra de faire à peu près n’importe quoi dans quelques années.
              Après, reste à voir quelles ressources matérielles il faudrait à l’IA pour lire tous les articles du net.

      • C’est dangereux, » l’information de qualité  » risque d’être évalué selon les préjugés de ceux qui ont conçu le système.

        • Ou selon le « consensus » du moment calculé par l’algo.

        • Je ne pense pas qu’il faut avoir ce genre d’apriori : ça marche, c’est utile … ou pas. Ce qu’il faut c’est que le moteur de recherche (et ses algorithmes) ne soient pas unique et ne soit pas manipulé.

    • « En Asie, en Afrique,  »

      Plus probablement aux USA, enfin bon….

      Google a un avenir brillant, l’optimisme est très très clairement de mise, justement grâce à leur capacité d’innovation constante dans des domaines très variés. Google fonctionne toujours comme une start-up dans sa façon de penser et soutenir des projets, c’est sa grande force par rapport à une entreprise traditionnelle. Sans oublier qu’elle a les moyens de racheter des start-ups prometteuses (et c’est ce qu’elle fait : Youtube à l’époque, maintenant Nest..etc..).

      • On ne peut pas rester conglomérat de start-ups toute sa vie. Seule une start-up sur 1 millier va connaître le succès fulgurant, et c’est le marché qui va décider laquelle, pas un chief executive de Google. Il n’y a pas de synergie significative entre start-ups innovantes qui pousse à les regrouper, ni de meilleures idées parce qu’on est chez Google plutôt qu’en dehors. Google n’a eu qu’une innovation fulgurante, le moteur de recherche. Le reste en est soit des déclinaisons, genre Google earth, Google maps, etc., soit des investissements pertinents (ou pas, l’avenir le dira) de business angel comme Android, etc.
        Google fera comme les Xerox Labs ou IBM, il s’éteindra gentiment sans avoir démérité.

        • Non, Google est autrement plus diversifié que ne l’ont jamais été IBM et Xerox. Pourquoi avez-vous autant de mal à vous mettre ça dans le crâne, à moins que ce ne soit un voeu pieux façon socialistes ?

          Google n’est absolument pas qu’une déclinaison de services, cela va bien au-delà : Santé, renouvelables, voitures sans conducteurs, robotique, objets connectés.. Etc…ils ont un gigantesque potentiel de croissance.

          • Bon, ok, ils ont un gigantesque potentiel de croissance, mais pour moi aucun atout de plus que les autres qui s’attaquent à ce même filon.

            • L’atout de google c’est surtout d’investir comme une brutasse dans des secteurs particulièrement pointus.
              Un jour, le labo Google X finira bien par trouver « the next big thing », vous ne pensez pas ?

    • @ MichelO

      Google a largement contribué à la propagation de la connaissance, et par là-même aux idées libérales. De nombreux libéraux ont découvert le libéralisme non pas à l’école, mais par des recherches sur Google… recherches, qui leur ont été fournies gratuitement, et sans biais politique ou idéologique.

      Il est donc faux de prétendre que Google n’a pas apporté des avantages libertariens à ses utilisateurs. Et ce n’est pas pour rien que les pays communistes ont tout fait pour censurer Google.

      D’autre part, contrairement à l’Etat qui nous oblige à faire toutes sortes de choses inutiles jour après jour, Google ne nous oblige à rien. Il est tout-à-fait possible de se passer de ses services, et est encore bien plus facilement contournable que d’autres entreprises. Je ne vois donc vraiment pas en quoi Google enferme et déresponsabilise.

      Google n’a pas de monopole, il est en concurrence sur tous ses secteurs d’activités (bien plus qu’Apple ou Microsoft) et ne doit sa position qu’à l’excellence de ses services, et ce, malgré toutes les entraves légales qu’on tente de lui imposer…

      Le but d’une entreprise est de vouloir aider partout le plus possible et de monnayer cette aide. Le libéralisme ne s’oppose en rien à l’entrepreneuriat!

      • Les avantages libertariens dont vous parlez auraient exactement été les mêmes si c’était un moteur de recherches autre qui s’était développé. Ceux qui me paraissent importants sont par exemple ceux du commentaire de Ssez, la faculté de recoller sur l’information que fournit internet une analyse critique. Par exemple aussi la capacité à sortir du rang pour affirmer son individualité face à une collectivisation des goûts et des pratiques. Et l’argument des pays communistes est à double tranchant : les Chinois ont leur propre moteur, ce qui montre qu’un moteur peut être utilisé de manière orientée, et le libéralisme n’a pas significativement progressé dans le monde, ce qui montre que Google ne l’a pas efficacement promu.

        Et en effet, le libéralisme ne s’oppose en rien à l’entrepreneuriat, mais c’est essentiellement le libéralisme qui permet à l’entrepreneuriat de se développer plutôt que l’inverse.

        Ceci étant, j’ai bien précisé au départ que j’étais globalement d’accord avec l’analyse de l’article, mais que ce sont les conséquences pour le futur de Google que je remets en doute, parce que Google reste un outil prosaïque et qu’il n’est pas une inspiration libérale en lui-même pour ses utilisateurs.

        • @ MichelO

          Ces avantages n’étaient pas les mêmes sur les autres moteurs de recherches qui existaient pour certains bien avant Google et dominaient le marché, mais qui étaient bien moins efficaces pour trouver ce que l’on voulait. Une librairie qui ne propose les ouvrages libéraux que sur commande spécifique n’est pas comparable à une librairie qui a un rayon libéralisme bien en vue avec tous les auteurs de référence…

          A l’inverse des moteurs de recherche d’Etat qui pratiquent la censure à outrance, et de nombreux autres Etats qui l’imposent à Google, Google se bat pour que ses infos soient avant tout pertinentes et non idéologiques.

          Contrairement à ce que vous pensez, le libéralisme a progressé dans le monde. Nombreux pays, Chine y compris, se sont ouverts à l’économie de marché et la pauvreté est en forte réduction. Internet a eu un effet semblable à celui de l’imprimerie: la circulation rapide et mondiale de l’information va en faveur de la liberté.

          Le socialisme a aussi eu un gros coup de frein dans les pays occidentaux où Internet est quasiment le seul vrai contre-pouvoir à sa pensée unique. L’Europe du Nord s’en est éloignée, l’Europe du Sud commence à le réaliser gentiment… Il n’y a que l’exception française qui confirme la règle et qui n’est pas très étonnante, socialisme et athéisme ont toujours fait bon ménage…

          • Moins efficaces ? En quoi ? Je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu des différences significatives, sinon dans l’habileté commerciale. Altavista a commis l’erreur majeure de privilégier l’approche portail à l’approche recherche, mais à l’époque j’avais fait des comparaisons et sur le contenu, il n’y avait pas de différence visible. Recherche plutôt que portail, où est le libéralisme là dedans ?

            Quant aux progrès du libéralisme dans le monde, je pense que vous sous-estimez sa présence ancienne et que vous confondez le rôle d’internet et celui de Google. Ainsi, à mon premier voyage en Chine en 91, j’ai découvert que contrairement au régime officiel, les mentalités y étaient au moins aussi libérales qu’en France, et même si j’avais mal évalué, reconnaissez que ça n’est pas Google qui les aurait libéralisés depuis.

            • @ MichelO

              Le site de google était bien plus léger à se charger (à l’époque du modem 56k, c’était un gros argument) et est vite devenu plus pertinent dans sa manière de classer. Au final, on arrivait bien plus vite à un résultat qu’avec la concurrence. Et c’est encore vrai aujourd’hui, où malgré tous les avantages de Microsoft sur Google, et la copie des bonnes idées, Bing ne parvient pas à le détrôner.

              Je ne pense pas que l’on puisse comparer votre perception sur un voyage en Chine avec les statistiques de pauvreté mondial.

              Google n’est pas un organisme de propagande libérale, c’est une entreprise qui comme toute entreprise, échange des services contre de l’argent. Le mérite de Google, c’est que contrairement à Microsoft ou Apple, son business modèle ne repose pas sur des lois et des procès.

              • si Google est une entreprise qui échange des services contre de l’argent, il faut toutefois faire la différence entre client et utilisateur. En l’occurrence, Google ne retire aucun argent de ses utilisateurs, mais en retire toute une série d’informations dont l’utilisateur n’a que peu conscience, et qui lui servira à faire payer les clients. En tant qu’utilisateurs, nous ne sommes aucunement clients de Google.

              • Exact pour la vitesse de réponse aux requêtes en comparaison avec des sites qui ne se rendaient pas compte à l’époque qu’un modem 56k c’était même du luxe et qui vous envoyaient 90% d’informations inutiles sous forme d’images à tel point que les navigateurs avaient une option « désactiver les images » que l’on n’utilise plus maintenant.

                Ca prouve un chose c’est qu’à l’époque Google tenait compte des utilisateurs. D’ailleurs la présentation des résultats des requêtes n’a pratiquement pas changé en 13 ans alors que je ne compte pas le nombre de moteurs qui changeaient leur design tous les 4 matins… ils ont disparu. D’autres ont un coté invasif. Certainement que Google aussi mais c’est plus discret.

            • Google était et reste plus pertinent lors des recherches. J’utilise régulièrement bing, yahoo et duck duck go et google à toujours une bonne marge d’avance.

  •  » Dominique Cardon, sociologue-chercheur chez Orange » ce ne serait pas plus exact de dire  » Dominique Cardon, idéologue d’extrême gauche chez Orange »
    Google est juste une entreprise (je ne suis pas sûr qu’ils aient une idéologie politique particulière. Il y a bien sûr chez Google une idéologie du progrès, des innovations et une idéologie transhumaniste. Ces gens sont des solutionnistes, ils cherchent des solutions à des problèmes (tout comme Cardon est râleur passant son temps à critiquer les autres au lieu d’agir). Mais ce n’est pas une idéologie politique.
    « Ce sont des libertariens, ils sont persuadés qu’un individu peut changer le monde si on le laisse pleinement et librement exprimer ses capacités et sa créativité, et surtout en écartant l’État  » Il ne s’agit pas de volonté mais d’une réalité concrète: une entreprise peut aujourd’hui faire bien plus pour l’humanité qu’un état. Regardez quelqu’un comme Bill Gates. Certains individus de la silicon valley avec leurs inventions ont apportés bien plus à l’humanité que les états.
    « t ses règles comme la solidarité et la justice… Ils veulent transformer le monde en exacerbant l’égoïsme matérialiste » typique des étatistes qui sont incapable de comprendre que c’est pas parce que l’on est pour un état réduit que l’on est égoiste ou matérialiste, ce n’est pas parce qu’on se méfie de la justice que l’on ne veut pas de la justice et de la solidarité (on refuse juste la solidarité forcée qui est juste du vol). Les gauchistes ont tjs un besoin de caricaturer leurs adversaires. Ils sont persuadés d’être le Bien quiconque n’est pas comme eux est soit un fasciste d’extrême droite raciste, xénophobe,….soit un égoiste matéraliste

    • « n se méfie de la justice » on se méfie de l’état

    • « ce n’est pas une idéologie politique »
      En fait si, vu que le politique décrit un monde fictif, et que les entreprises respectent la réalité.
      Par exemple les entreprises respectent la règle basique d’être profitable, alors que l’Etat s’en « affranchi » avec la dette.
      Les entreprises montrent que le monde prospère via les échanges volontaires, alors que l’Etat ne fonctionne que par le racket, et qu’en accroissant le racket.

    • Soit dit en passant, bill gates à fait plus pour l’humanité avec Windows et Microsoft qu’il n’en fera jamais avec sa fondation.

      • « bill gates à fait plus pour l’humanité avec Windows »

        J’ai ris.

        • Certains imaginent que Gates aurait inventé le multifenêtrage. Pour l’avoir découvert avec Sunview, je sais, moi, combien il l’a bridé et dégradé par rapport à ce qui aurait dû être son évolution naturelle.

        • « J’ai ris »

          C’est pourtant ce que dit le marché, dans les discours les concurrents sont toujours meilleurs mais manque de bol personne les utilise, ou alors ils sont tres chers et réservés a une poignée de riches et autres étudiants en socio (Apple)

          • Oui il ne suffit pas d’avoir une bonne idée, il faut savoir la vendre et avant les autres si possible pour occuper la place.

          • Exxon Mobil est la plus grande compagnie pétrolière. Et sans pétrole on n’aurait pas d’industrie. De la à dire que ce sont des bienfaiteurs de l’humanité et leur élever une statue ?

            Toujours cette erreur de juger le fait accompli. (Et en fonction de critères personnels).

          • « C’est pourtant ce que dit le marché »
            C’est exactement ça et beaucoup de libéraux idéalisent la technologie alors que c’est simplement le marché qui fait foi même si ce n’est pas la meilleure solution.

  • Cet article reprend sans recul le libertarisme théorisé par Ayn Rand qui pose que l’égoïsme est un moteur de l’évolution des sociétés. Il s’agit d’un dogme dont tout nous montre les dangers, a l’heure ou la technologie qui progresse très vite, devrait être encadrée par des règles éthiques. Lire un auteur comme Jaron Lanier, technophile, creatif et très bon connaisseur de ce domaine, pour s’ouvrir a une nécessaire critique du libertarisme.

    • sesca: « Il s’agit d’un dogme dont tout nous montre les dangers »

      Non, boulanger, je fais du bon pain parce que vous me donnez de l’argent ce qui me procure des biens et que si j’en fait du mauvais mes concurrents vont me remplacer et je n’aurais plus d’argent.

      La passion existe, le plaisir du travail et la reconnaissance aussi, mais si on pouvait tout avoir gratuitement et qu’on ne travaillait que par altruisme et pour la reconnaissance, le monde s’enfoncerait dans la misère.

      sesca: « Lire un auteur comme Jaron Lanier »

      Théoricien de la dictature socialio-bureaucratique. Pitié quoi. Le monde n’est pas parfait, ce n’est pas une raison pour vouloir le pire.

      • Ce n’est pas en diabolisant avec des termes comme « socialo-buraucratique »qu’on peut comprendre nos sociétés ou projeter ses évolutions. Avec le libertarisme, l’inégalité serait naturelle et à encourager, la pauvreté serait méritée. Sur un plan économique, la réalité est autrement complexe: constitution rapide de monopoles injustes, prédominance des patrimoines au détriment, justement du mérite. Que penser de sociétés dont les inégalités s’accroissent ? Sont-elles économiquement viables ? Au fond, il s’agit simplement de corriger la domination ancestrale et actuelle du faible par le fort. A moins de laisser sur la route des millions de personnes qui n’ont ni le bon milieu social, ni de talents créatifs, ni le facteur chance qui joue à la marge mais n’est pas à négliger.

        • sesca: « Avec le libertarisme, l’inégalité serait naturelle et à encourager »

          Non.

          sesca: « la pauvreté serait méritée. »

          Non plus.

          Le libéralisme c’est la liberté et le droit. Pas plus, pas moins, le projet du siècle des lumières et de la déclaration des droits de l’homme.

          Le Danemark, La Suisse, la Suède sont des pays qui sont très libéraux par rapport à la France, on y vit socialement mieux qu’en France et surtout ces pays ne sont pas en instance de faillite.

          L’état français va emprunter 45% du budget en 2015. Cet état qui tient à bout de bras toute la société à cause des dépenses sociales va manquer d’argent, je vous laisse imaginer le résultat quand ça va arriver alors qu’il y a déjà 8 millions de pauvres et 5 millions de chômeurs.

          sesca: »Ce n’est pas en diabolisant avec des termes comme « socialo-buraucratique » »

          Il veut une redistribution des richesses dans une société ou les modes de productions ne sont plus libres mais régulés (« éthique », un fourre-tout moraliste), le terme « socialo-buraucratique » est donc tout à fait précis et juste.

          Sinon m’expliquer qui va décréter ce qui est éthique ou pas qui va redistribuer les biens et comment on régule et on organise tout ça sans une bureaucratie et une police qui contrôle tout à priori et à posteriori ?

          Le plus navrant c’est qu’il prend internet comme source de sa pensée, une technologie qui a permis à des millions d’entrepreneurs indépendants d’émerger en dehors des circuits captifs de distribution (ce qui est mon cas)

          • Je ne commente ces réponses faites à ma place. On y trouve, notamment, une comparaison non pertinente entre une France de 67 millions d’habitants et des petits pays, 5 à 6 fois plus petits, dont une Suisse, havre fiscal bien connu.
            Mais l’adoption du numérique et d’Internet sans analyse préalable, ne mérite t-elle pas réflexion ?
            Que penser des 60 à 80 Milliards soustraits tous les ans au budget national dans l’évasion et l’optimisation fiscales?
            Peut-on faire société avec des inégalités croissantes ?
            Comment envisager la place du nucléaire et des énergies renouvelables ?
            Comme régle- ton le problème de la corruption des élus de tous bords ?
            Croyez-vous que la « main magique du marché » va régler tous les problèmes ?
            Le rôle de la finance aujourd’hui va t-il dans le sens de l’interêt des entreprises ?
            Sans des règles, il n’y pas de société ou d’écosystème économique mais de la prédation individuelle. La création de monopoles des grands du numérique revient à la domination de quelques acteurs. Tous le contraire de la concurrence préconisée libéralisme. Sans les règles, le fort écrase le faible. C’est tout le sens du message des philosophes des lumières au XVII ème siècle, qui a impacté profondément nos institutions.

            • 1- Justement si les 5 premiers dans l’indice des libertés économiques sont des petits pays ou même pour le plus grand (Australie) une fédération d’états autonomes de petite taille cela milite pour que les décisions soient prises au plus près de ceux sur lequel elles agissent… et donc certainement pas pour une étatisation des décisions à tous les niveaux.

              2- Analyse préalable du numérique et d’internet : ce truc n’a pas eu besoin de l’état pour se développer alors bien sûr il faut réguler même s’il n’y a pas de problèmes.

              3- Evasion fiscale et optimisation fiscale : il ne faudrait pas mélanger. Evasion fiscale : s’il y a des paradis fiscaux c’est qu’il y a des enfers fiscaux. Optimisation fiscale : ça s’appelle la concurrence et c’est justement pour cela que les petits états s’en sortent, ils font jouer la concurrence entre eux et s’en sortent néanmoins très bien.

              4- Faire société : novlangue LOL. Inégalités croissantes ? Le monde ne s’est jamais si bien porté aussi bien au niveau de l’espérance de vie, au niveau de l’alimentation, de la santé.

              5-Corruption des élus = capitalisme de connivence. C’est quand le marché n’est pas libre et en open data qu’il y a ce type de problèmes.

              6- main invisisible (pas magique) : le libéralisme n’a jamais dit qu’il allait régler tous les problèmes mais certainement une bonne partie en laissant chacun responsable de ses choix sur un marché libre dans lequel l’état ne prédispose pas à des choix avec son interventionnisme habituel. Le socialisme nous démontre chaque jour qu’il faut toujours plus de lois et de réglementations mais que ces lois détruisent plus qu’elles ne construisent… Résutats catastrophiques, les lois ne font pas disparaître les problèmes puisque dans leur grande majorité elles essaient de régler des conséquences au lieu de s’en prendre aux causes : derniers exemples avec l’agriculture.

              7- Finances et entreprises : le problème des entreprises n’est pas la finance (ça c’est le vôtre). Le problème des entreprises c’est la réglementation, regardez l’actualité.

              8- Monopole des grands du numérique : un monopole est un privilège donné par l’état (taxi, SNCF, Energie par exemple). Où avez vous vu ça dans les entreprises du numérique? Si on avait moins sabré les capacités capitalistiques de nos entreprises on n’en serait certainement pas là en france. On a déjà démantelé, mais pas les monopoles ici : regardez le temps qu’il a fallu pour que des bus puissent faire des transports nationaux et regardez la réglementation qui vient d’être mise en place pour protéger encore ce marché ; bus de moins de 5 ans. Nos enfants sont donc en danger dans des transports scolaires dans des bus ayant 15 ans !

              9- Le fort écrase le faible : merci de nous avoir donné votre avis sur l’état. Le libéralisme amène à la collaboration des individus car c’est dans leur intérêt commun.

              10-Les lumières… uhm, je ne voudrais pas être désagréable.

              • « Monopole des grands du numérique : un monopole est un privilège donné par l’état (taxi, SNCF, Energie par exemple »
                Quasiment tout les métiers en France sont régies par des réglementations étatiques, mélanger une profession (taxi) avec une entreprise (SNCF) et un domaine d’activité (Energie) est malhonnête, il est plus préférable de parler de secteurs d’activités tout court (i.e. : transport, énergie, éducation, santé, etc …. )
                Pour le reste je suis entièrement en accord avec vous.

            • « Comment envisager la place du nucléaire et des énergies renouvelables ? »

              Simple :

              On garde ce qui marche, qui passe à l’échelle (comme le nucléaire), on dégage le reste (les gadgets « renouvelables » quasi-mafieux).

              Vous préféreriez qu’on fasse le contraire?

              • Le nucléaire a nécessité des investissements des Etats, des dizaines de milliards au bas mot, sans cela ça n’aurait pas marché car bien trop coûteux, curieux cet intérêt énorme pour le nucléaire sur Contrepoints. Le nucléaire doit faire parti du mix énergétique de tout pays car il est efficae et crée des emplois de qualité. Cependant ce n’est pas la panacée : coûteux à construire, ça ne durera pas éternellement car les réserves d’uranium sont limitées et dangereux (Fukushima, Tchernobyle..)

                Les renouvelables sont l’avenir, peu importe votre avis au final, c’est inévitable. L’éolien et le solaire progressent à vitesse grand V grâce à l’innovation et la baisse des coûts, impossible de les négliger.

                • Investissement en recherche? En partie financée par l’état?

                  Je n’y suis pas opposé!

                  Mais l’industrialisation à grande échelle, non.

                  Le nucléaire coute cher à cause de la radiophobie.

                  Centrale Lénine à Tchernobyl => des centaines de morts

                  Dangereux? Fukushima => zéro mort, aucune zone inhabitable médicalement, aucun zone de pêche inexploitable médicalement …

                  Et les renouvelables, ce n’est pas dangereux? Rupture de barrage => millier ou dizaines de milliers de morts

                  L’éolien et le solaire progressent grâce aux tarifs de rachat!

                • Si les fournisseurs d’électricité n’avaient pas été nationaux à l’époque et si les états n’avaient pas souhaité garder un contrôle strict sur son développement, le nucléaire se serait développé civilement. L’histoire du coût n’est pas crédible quand les C.A. des multinationales énergétiques sont comparables au budget de l’Etat Français ou au PIB d’un pays comme l’Autriche.

                  SweepingWave, votre avis n’est qu’une opinion, il n’est pas plus une révélation divine que celui de vos contradicteurs…

                • Un petit tour sur le marché spot de l’électricité : le MWh est à 30E ce soir soit 3 cents le kWh… et à 15 centimes sur notre facture. Quand il fait beau avec plein de soleil il descend même à 10E le MWh.

                  … et on rachète le PV à 320E le MWh et l’éolien à 80E…

                  http://www.epexspot.com/en/market-data/dayaheadauction/chart/auction-chart/2015-08-16/FR

                  • C’est de la concurrence « libre et non faussée » made in CE.

                    C’est de la « régulation » de haut niveau!

        •  » Avec le libertarisme, l’inégalité serait naturelle et à encourager, la pauvreté serait méritée » totalement faux. Je suis à le premier à penser que les libertariens sont des utopistes mais cela ne sert à rien de les caricaturer pour autant.
          Les libertariens (comme les libéraux) combattent l’inégalité de droit (justifiés par le étatistes (surtout les gauchistes défendant leur clientèle électorale en leur accordant des statuts spéciaux)).
          Quand aux inégalités sociaux, les libertariens disent juste que ce n’est pas à l’état de s’occuper de la lutte contre les inégalités sociaux et comme ils le font très justement remarqué, les inégalités sociales actuelles sont en partie dû à la politique de l’état (capitalisme de connivence, système financier complètement perverti par les états favorisant les banques et les riches,….).
           » Que penser de sociétés dont les inégalités s’accroissent ? Sont-elles économiquement viables ? » Vous oubliez une chose très importante: la mobilité sociale (or ce sont dans les états socialistes où il y en a le moins, les pauvres dans ces sociétés sont transformés en assistés n’ayant aucune chance de devenir riches). Une autre chose dont vous ne parlez pas c’est de quoi résulte les inégalités ?? Si c’est le résultat d’une injuste flagrante (autrement dit si c’est le résultat de la politique délibéré d’une élite appuyée par l’état par exemple, dans certains pays d’amérique latine, les propriétaires terriens appuyés de l’état ont volé les terres des petits paysans) alors les gens supportent bcp moins les inégalités.
          « Au fond, il s’agit simplement de corriger la domination ancestrale et actuelle du faible par le fort » encore un qui n’a tjs pas saisi que l’état n’est rien d’autre qu’un instrument de domination aux mains d’une élite au pouvoir (cela a tjs été le cas et cela sera tjs le cas même dans les démocraties qui en vérité, sont plutôt des oligarchies)

        • Dans les faits tous les monopoles injustes sont créé par les états. Dans un marché libre les monopoles sont quasiment impossible à constituer, ne durent en générale pas très longtemps et durant leur existence il perdurent uniquement parce qu’ils proposent les meilleurs services.

    • La plupart des gens ne comprennent pas l’égoisme d’ Ayn Rand.
      « L’égoïste dans le sens absolu n’est pas l’homme qui en sacrifie d’autres. C’est l’homme qui a dépassé la nécessité de mettre les autres à son service de quelque manière que ce soit. Il ne fonctionne pas à travers eux, car ils ne constituent pas la source principale de ses préoccupations, ni dans sa finalité propre, ni dans ses motivations, ni dans sa pensée, ni dans ses désirs, ni dans la source de son énergie. Il n’existe pas pour un autre – et il ne demande à personne d’exister pour lui. C’est la seule forme de fraternité et de respect mutuel possible entre les hommes. » Ayn Rand
      En vérité, l’égoïsme chez Ayn Rand, s’apparentent à ce que d’autres appellent l’individualisme méthodologique, Je crois qu’Ayn Rand et tous les objectivistes défendant l’égoisme font une grave erreur. Ils entretiennent la confusion entre égoisme et individualisme (deux choses de différentes).
      L’acception circonscrite du terme égoïsme, celle communément admise (y compris par la plupart des libéraux), celle que l’on trouve dans les dictionnaires, est la suivante : « Attitude ou conduite de celui qui, le plus souvent consciemment, ne se préoccupe que de son intérêt ou de son plaisir propre au détriment ou au mépris de celui d’autrui. » Or ce n’est pas du tout la notion d’égoisme défendu par Ayn Rand et ses disciples. Ils font une grave erreur en utilisant le mot égoisme car cela entraine la confusion chez la plupart des gens

      • arnaud: « de son plaisir propre au détriment ou au mépris de celui d’autrui »

        Le « détriment » et le « mépris » sont de trop effectivement pour la notion défendue.

      • Oui Arnaud, mais il ne s’agit que de problème de traduction. Le livre de Ayn Rand a pour titre « The virtue of selfishness » et non « the virtue of egoism » C’est d’une mauvaise traduction dont nous souffrons. Egoism en anglais correspondrait à l’égocentrisme et implique l’indifférence à l’autre, le « mauvais » côté de l’égoïsme en français. Selfisness à ce que vous avez rappelé: l’individualisme méthodologique. Le mot français egoïsme est un mélange des deux, enfin un cumul des deux notions sans les différencier et a de plus une connotation négative.Il n’existe pas de mot équivalent pour traduire le sens de selfishness en français.
        http://wikidiff.com/egoism/selfishness

    • « technophile » n’y a t il pas suffisamment d’exemples de l’échec des technocrates ? Il suffit de prendre la France et de regarder l’ENA.
      Les technocrates utilisent souvent comme prétèxes leurs compétences pour imposer leur idéologie.
      Je pourrais vous donner des tas d’exemples de l’incompétence des technocrates (un organisme comme le FMI en est un brillant exemple. Les gens du FMI n’arrêtent pas de donner des conseils foireux: juste avant la crise, ils disaient que l’Espagne était un exemple à souvre,…).
      http://www.slate.fr/story/105469/experts-exagerent-connaissances
      Les technocrates sont en général complètement déconnecté des réalités. Ils ne savent jamais faire des choses simples, il faut tjs qu’ils complexifient tout (normal c’est de là qu’ils tirent leurs pouvoirs, plus les choses sont compliqués plus ils ont de pouvoirs).
      La vérité c’est que « l’élite » dirgeante n’est pas mieux que le reste du peuple. Personne n’est parfait, il faut arrêter de se prendre sur Dieu et de se croire omniscient et omnipotent. Une autre vérité: les gens qui ont le pouvoir utilisent le pouvoir dans leurs intérêts.
      Je rejette la technocratie comme je rejette l’élitisme et la démagogie. Je ne fais ni confiance à la soi disante « élite » ni confiance au peuple. Perso, je préfère que l’on me laisse tranquille et que l’on me laisse diriger ma vie moi même

  • « Sociologue-chercheur chez Orange », en même temps…

    • D’ailleurs, que fait un sociologue-chercheur dans une compagnie télécom ? On sent bien que l’Etat est actionnaire..

      • Il ferait mieux de « chercher » les causes du malaise qui se traduit parfois par des suicides chez FT, pardon, Orange!

  • Une chose qu’oublie le chercheur (qui manifestement ne connait pas grand chose au monde des entreprises (je parle des véritables entreprises privés et non pas des entreprises publics ou semi publics comme Orange)) c’est que Google est avant tout une entreprise cherchant à faire du profit et non pas à faire dans l’idéologie. Ce changement de nom n’a pas été fait par idéologie mais pour des raisons de pure stratégie d’entreprise privée. Certes, les dirigeants de Google ont une certaine idéologie (pas libertarienne comme le prétend ce sociologue. voir mon commentaire plus haut) mais leurs actions sont avant motivés par les réalités économiques. Ce sont avant des dirigeants d’entreprise.
    C’est peut être même pour cela que Google est si prospère ce qui n’est pas le cas des entreprises publiques francaises (où là, l’intérêt politique joue un grand rôle tandis que les réalités économiques sont secondaires)

    • Les dirigeants de gogol sont très à gauche!

    • « c’est que Google est avant tout une entreprise cherchant à faire du profit »
      C’est la seule règle qui fait que l’auteur se trompe naïvement sur le coté altruiste de google envers ses salariés et la méritocratie.
      Bien qu’on laisse les employés libres de créer on ne les promeut pas pour autant à la hauteur de leur talent. Google est un bon encart à mettre sur son CV mais pas du tout un facteur d’enrichissement, le secteur du jeu vidéo est bien plus méritocratique .

  • « pour échapper aux lois antitrusts, faites pour protéger les mauvais des bons »

    Vraiment?

    Je pense qu’à l’origine la loi a été faite pour empêcher qu’on « bon » ferme la porte derrière lui en monopolisant tous les outils nécessaires, en étendant son empire sur différents secteurs pour bloquer les concurrents en les privant des ressources nécessaires, comme les wagons.

    On ne peut pas dire que ces lois n’ont pas été très bénéfiques en évitant de tels comportements, puisqu’on n’a pas un altermonde sans ces lois.

    Mais aujourd’hui l’AdlC donne un laissez-passer à la SNCF et enquêtes sur les non-monopoles, c’est VRAIMENT le monde à l’envers!

    • Oui vraiment! tous les monopoles qui se sont constitué en France l’on été avec la bénédiction de l’état. quand aux pratiques anti concurrentiels je ne voit rien qui ne puisse être résolu par la justice, il suffit que le droit soit suffisamment clair et la justice suffisamment rapide et peu chère (ce qui est bien sur impossible dans le contexte actuel u tout est fait pour que ce soit le contraire)

  • Il faut arrêter un peu de jouer les midinettes devant google.

    Google manie très bien l’évasion fiscale, ce qui signifie en clair que c’est une firme qui sait très bien jouer les parasites. Elle profite des infrastructures publiques, que serait google sans réseau internet, électrique, des services publics, que serait google sans ingénieurs, techniciens formés à l’école, il est donc normal qu’elle paie pour cela, sinon c’est un parasite. Citons (avec ironie) Rothbard : « l’agresseur est donc un parasite qui se nourrit sans contrepartie de l’exploitation du travail et de l’énergie d’autres hommes. » (Ethique de la liberté, p. 50).

    Google bénéficie également d’une rente publicitaire essentielle à son existence mais illégitime, ce qui explique la création du fonds google à la presse. Pourquoi illégitime ? Tentons une analogie pour comprendre. Imaginons un individu, une entreprise propriétaire d’un pont permettant d’accéder à une entre prise. Cette entreprise en plus de son activité principale distribue de la publicité pour d’autres entreprises, mais les revenus tirés de cette activité supplémentaire ne sont pas captés par elle mais par l’entreprise qui possède le pont. Là encore cela ressemble fort à du parasitisme.

    Autre exemple de rente et de parasitisme, Google stocke et vend les données personnelles des utilisateurs (sans d’ailleurs leur consentement), autrement dit tire une revenu simplement de l’appropriation, ce qui correspond bien à une rente. On peut d’ailleurs s’étonner qu’un libéral que l’auteur de l’article ne s’inquiète pas de cela alors qu’il s’inquiète (légitimement) de la loi renseignement votée par le parlement. Après tout, rien n’empêche google de décider de vendre des données personnelles à des Etats, et pire à des Etats non démocratiques. On pourra me rétorquer : « vous n’avez qu’à pas utiliser google », mais l’argument est grotesque, les partisans de la loi renseignement pourrait alors nous rétorquer : « vous n’avez qu’à pas utiliser internet ».

    Enfin, l’auteur parle des « meilleurs » et des « médiocres », comme si cela faisait partie de l’essence des individus. Je lui rappelle simplement qu’on est toujours génial relativement à la société dans laquelle on vit et qui reconnaît ou non votre génie ou au contraire votre médiocrité. L’histoire est emplie de génies qui n’ont jamais été reconnues comme tels par leur société. Citons deux exemples en art et en science : Van Gogh et Semmelweis (père de l’asepsie).

    • Google est une firme américaine ! Et il est un peu tard pour s’apercevoir que l’on a perdu le contrôle sur une activité triplement stratégique :
      – le leadership de l’activité du numérique,
      – la base de connaissance de l’ensemble des entreprises et de particuliers,
      – le plus gros collecteur de données privées.

      Les aspects sociaux ne regardent que les américains. Les aspects commerciaux se négocient à l’OMC et la fRRRance préfère son exception culturelle à la simple défense de ses intérêts. Les aspects collecte de données … Croyez vous que les américains vont laisser filer une si belle source de données et même laisser Google les vendre à d’autres pays ?

      Quand on accepte des factures de 2 milliards pour ne pas déplaire aux américains, je doute que l’on soit de taille à s’en prendre à Google. Et pour ceux qui trouvent trop visible l’efficacité du capitalisme américain, ils peuvent toujours râler mais il serait plus efficace qu’ils se retroussent les manches et soient plus lucides en matière d’économie de marché.

      • D’accord avec vous sur le premier paragraphe.

        Ensuite, les aspects sociaux regardent tous les pays dans lesquels Google a une activité.

        Les aspects commerciaux peuvent se négocier à l’OMC ou par accord bilatéral.

        Je ne peux présumer de ce que ferait l’Etat américain ou non, je pense que Google fera ce qu’il souhaite, je rappelle également que les serveurs google ne sont pas qu’aux USA.

        • Le pouvoir US considère qu’il a le droit d’accéder aux données des clients des sociétés US, peu importe où elles sont stockées.

    • « Google stocke et vend les données personnelles des utilisateurs »

      Quelles données? à qui? Preuve?

      « (sans d’ailleurs leur consentement), »

      Preuve?

      • Vous voulez rire ? De quoi croyez-vous que google vit ? Vous vivez dans quel monde ? Peut-être faut-il vous apporter également la preuve que la Terre est ronde ? N’avez-vous jamais remarquer qu’une fois une recherche (par exemple pour une recherche), vous avez des pubs, des résultats en rapport avec votre recherche qui s’affiche ? Vous attribuez cela à quoi, à la magie ? Savez-vous ce que sont les cookies (attention je ne parle pas des gâteaux succulents que fait votre femme) ? Informez-vous bon sang !

    • « Google manie très bien l’évasion fiscale » et alors, comme la plupart des multinationales ? l’évasion fiscale est légale. C’est totalement immoral (car c’est un procédé pour les grandes entreprises) mais les coupables ce sont les politiciens incapable de faire un code simple des impots (plus le système fiscal est complexe plus il y a d’évasion fiscale).
      Est ce de la faute de Google si le Delaware est un paradis fiscal (le plus grand au monde). Les USA font la lecon aux paradis fiscaux, ils attaquent la Suisse. Pourtant, l’un de leur état est un paradis fiscal.
      L’impot est une forme de racket. Echapper à l’impot n’est pas immoral (ce qui rend immoral l’évasion fiscale ce n’est pas tant le procédé en tant que tel mais le fait que les PME et les gens de la classe moyenne ne sont pas mis sur le même pieds que les ultrariches et grandes entreprises). L’impot est nécessaire mais cela ne le rends pas moral pour autant (ne pas confondre l’illégalité et l’immoralité).
      Quand un service public est obligatoire, on ne peut pas reprocher à Google de l’utiliser (car elle n’a pas le choix). Ce qui ferait de Google un parasite c’est si il pratique du capitalisme de connivence (je ne sais pas si c’est le cas, je ne me suis pas renseigné sur le sujet)

      • Google fait dans les renouvelables, on peut penser qu’ils en croquent aussi…

        • Voilà :

          The Google deal is structured as a tax-equity transaction, meaning the web search developer gets tax breaks that flow from solar systems financed by the fund. Earlier this week, First Solar Inc. and SunPower Corp. said they’d form a yieldco, a business model that channels income from operating wind and solar farms into dividends for investors.
          Renewable-energy projects are entitled to various tax benefits, including a credit for 30 percent of the installed cost of a solar power system. Unprofitable companies, such as SolarCity, often can’t use the credits and provide them instead to tax-equity investors
          Google announced a similar deal in January, agreeing to invest in the tax credits generated by a $188 million solar project in Utah being built by Scatec Solar ASA.

          http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-26/google-makes-biggest-bet-on-renewables-to-fund-solarcity

          • Les EnR sont tout sauf le coeur de métier de Google qui est l’information. Je trouve pour tout dire curieux voir inquiétant que Google verse la dedans. Un petit retour de financement de la part de l’état US sous forme de subventions pour services rendus – peut être.

            • Je pense qu’ils veulent vraiment sauver le monde.

              Mais l’argent gouvernemental est un bonus non négligeable.

              • Oui, mais si les californiens continuent à nous copier, il va falloir apprendre le mandarin pour faire de l’informatique. LOL

              • Non c’est du green washing comme les sponsors de Solar impulse.

              • « Je pense qu’ils veulent vraiment sauver le monde. »
                J’espère que c’était ironique ! en tout cas j’ai rit !

                Google veut juste mettre son nez partout, dans quasiment tous les domaines pour être sûr de maîtriser au mieux sa survie, les entreprises américaines connaissent toutes le sort survenu à certaines « too big too fail » comme Kodak, Nokia, Microsoft, etc … alors le meilleur moyen de ne pas se faire allumer par un concurrent venu de nul part est d’investir dans le plus grand nombre de domaines possible.

                Il ne veulent pas sauver le monde mais le contrôler.

    • il ne faut pas confondre fraude fiscal (illégale) et évasion fiscale (légale, c’est le fait d’éviter les impots de manière légale)

      • L’évasion fiscale frôle souvent l’illégalité, maintenant vous avez raison, ce sont les Etats qui permettent cela, les solutions sont pourtant assez simples : demander aux entreprises de déclarer un bénéfice mondial (en tenant compte de leurs filiales bien entendu pour éviter les arnaques aux prix de transfert) et imposer sur ce bénéfice mondial en fonction de l’activité dans le pays (ie les revenus tirés de l’activité dans le pays).

        Dire que l’impôt est une forme de racket est grotesque. Quand on vous rackette est-ce que vous bénéficiez d’un service de la part du racketteur ? Google profite de services, il est normal qu’il paie. Vous n’êtes tout de même pas du genre à aller au restaurant et de refuser de payer l’addition tout de même.

        Enfin, si vous en êtes encore à croire que les transnationales ne pratiquent pas la connivence….. C’est mignon tant de naïveté.

        Désolé de changer de nom mais visiblement B. Créteur n’aime pas la liberté d’expression. Ce qui n’est guère étonnant : https://www.youtube.com/watch?v=MfMVkIszaIA

        • Oui l’impôt est bien un racket et oui les mafias imposent leurs services en échange de ces racket.
          Je vais au restaurant quand je le désire et je paie pour obtenir ce que je veux.
          L’état me ponctionne contre ma volonté et m’impose des services qui ne correspondent pas à mes besoins ou au niveau de qualité que je serais en droit d’exiger au vue du niveau du racket.
          l’impôt est illégitime et il est normal de tenter de s’y soustraire c’est l’équivalent financier de la légitime défense.

        • Frôler l’illégalité comme quand vous roulez à 89 sur une route limitée à 90 ?
          Google profite de quoi ? Les tuyaux sont privés ou loués.

          Non le bénéfice mondial ça ne marche pas, ni pour les prix de transfert, ni pour les IPs (Intellectual Properties) si vous scindez les entreprises en 2 sociétés différentes juridiquement indépendantes : Pour les IPs »X » qui exploite les droits d’utilisation, « Y » qui possède ces droits.
          Si « Y » est en Irlande, les royalties sont imposées en Irlande et non en France où les droits sont utilisés. Idem pour les prix de transfert pour lesquels il y aura un contrat de façonnage entre les 2 entreprises.
          Idem pour la sous-capitalisation conduisant une entreprise à emprunter à un taux élevé à une autre dans un autre pays ou bien l’arbitrage permettant à une entreprise de verser à une autre des dommages et intérêts pour un faux litige et qui est vieux comme le monde et au besoin en allant devant une vraie juridiction avec une mauvaise défense. (ça se fait en france pour les salariés aux prudhommes)

          Bon courage si vous voulez déplacer par exemple l’imposition des royalties dans le pays où les droits sont utilisés car c’est la fiscalité globale qui sera à revoir et au besoin d’autres systèmes peuvent se mettre en place comme de la prestation de services. Et au final la taxe sera payée par le consommateur.

          S’il y a des paradis fiscaux c’est qu’il y a des enfers fiscaux.

        • « Enfin, si vous en êtes encore à croire que les transnationales ne pratiquent pas la connivence….. C’est mignon tant de naïveté »

          Ce qui est surtout naïf c’est de croire que c’est le corrupteur le problème. Et ce n’est pas un problème de poule et d’oeuf. C’est bien l’état qui soi-disant est là pour protéger le citoyen et qui permet ce genre de manoeuvre en créant des privilèges. Si un élu ou un fonctionnaire peut décider de matière unilatérale qu’un projet se fera ou pas c’est la faute de l’état.
          Il y avait même il y a encore quelques années au ministère des finances une cellule qui s’occupait de traiter le versement des pots de vin afin de pouvoir les rentrer dans la comptabilité (en avoir une trace) quand on traitait avec des pays africains dans mon cas.

          • « s’occupait de traiter le versement des pots de vin afin de pouvoir les rentrer dans la comptabilité »

            Comme quoi, l’Etat sait être non PC quand il le faut!

        • Frank Dem: « Quand on vous rackette est-ce que vous bénéficiez d’un service de la part du racketteur ? »

          Quel service me rendent les 23,25 millions d’euros donnés à « l’ Association pour le logement du personnel des administrations financières » (les fonctionnaires de Bercy)

          Quel service me rendent les 10 millions donnés au « Levallois Sporting Club » ?

          Quel service me rendent les 60 milliards de subventions ineptes donnés à des associations locale ou c’est souvent le fils d’un élus ou un cousin qui y officie ?

          Quel services me rendent les 700 « comités Théodule » ?

        • « Dire que l’impôt est une forme de racket est grotesque. Quand on vous rackette est-ce que vous bénéficiez d’un service de la part du racketteur ? Google profite de services, il est normal qu’il paie. Vous n’êtes tout de même pas du genre à aller au restaurant et de refuser de payer l’addition tout de même »
          Personne ne vous oblige à aller au restaurant alors qu’avec l’état, on n’a pas le choix. Quand un service public est en monopole, on n’a pas d’autres choix que d’en profiter.En plus, les impots ne sont pas proportionnelle par rapport au service recu de l’état (au contraire, les pauvres bénéficient en général de plus de services publics et payent moins d’impôts).
          Je vous conseille de lire Charles Tilly sur le fait que l’impot est un racket et la ressemblance entre le crime organisé et l’état.
          Contrairement à ce que vous avez l’air de croire, il est tout à fait possible de recevoir un service en échange d’un racket (la mafia n’est pas bête, elle sait qu’elle a bcp plus intérêt à offrir qq chose en échange) , cela peut varier (cela va de la protection des autres criminels, de la protection contre l’état (par exemple, un restaurant payant la pizzo n’aura pas de problèmes avec les services sanitaires si il viole les normes), ….En Italie, dans certains cas, si une entreprise paye la pizzo, elle sera aider par la mafia pour obtenir des marchés publiques).
          Comme je l’ai dit, je ne suis pas contre le principe de l’impôt à la base mais il est ridicule de justifier cela pour des raisons morales. La société a besoin d’un état de droit.
          « Désolé de changer de nom mais visiblement B. Créteur n’aime pas la liberté d’expression » Vous n’êtes pas le seul à se faire censurer (cela m’est aussi déja arriver plusieurs fois). En soi, ce site a parfaitement le droit de pratiquer la censure en raison de la propriété privée (ce qui est immorale c’est la censure publique). En plus, on ne peut pas dire qu’il censure les gens à cause de leurs opinions mais à cause du fait que soit ils sont impolis soit ils trollent soit ils ont tenu des propos racistes, xénophobes,… Bon, je suis d’accord que parfois, Contrepoints censure un peu trop vite mais la raison c’est qu’il n’y a souvent qu’une seule personne pour s’occuper des commentaires (donc elle doit agir vite).
          Ce que je trouve plus grave c’est quand Contrepoints censure certains partis d’articles publiés sur son site sans avertir l’auteur (je sais que c’est arrivé une fois pour un article sur l’opposant russe tué. J’ai vu la version originale et je n’ai pas trop compris pq contrepoints l’a changé).
          Bon, maintenant, il est facile de critiquer qd on fait rien, le travail de contrepoints reste très bon

        • « B. Créteur n’aime pas la liberté d’expression.  »

          Pov chou. Faudrait d’abord arrêter de troller.

        • « C’est mignon tant de naïveté. »
          Troll detected. 🙂
          Désolé mais changer de pseudo tous les quart d’heure, c’est pas très respectueux des autres.

    • Le premier parasite c’est l’état.
      Google ne doit rien à personne. Il paie sont électricité, ses loyer, ses employers, ses fournitures. étant donné la manière dont l’état américain dépenses l’argent des impôts je ne suis pas sur que google en tire beaucoup d’avantage donc, là encore, pas de scrupules…

    • « une entreprise propriétaire d’un pont permettant d’accéder à une entre prise. »

      Quel pont?

      Pour me connecter à des sites, je passe par Internet. Google n’est pas mon FAI.

      Quand Google est un FAI, alors en effet il ne doit pas facturer l’accès à un site, en tant que FAI. Voir le débat sur la neutralité.

      Quand Google est un publicitaire, il peut facturer la publicité qu’il fait et les clients qu’il rameute!

  • Google est un sacré radar automatique.

  • « Savez-vous que Google est attaqué pour abus de position dominante simplement parce que les utilisateurs de moteurs de recherche le plébiscitent ? »

    Non, c’est pas pour cela qu’il est attaqué. Google est attaqué car il est accusé de mettre en avant ses services via son moteur de recherche alors que ceux-ci ne sont pas toujours plus pertinent pour l’utilisateur.

    Et donc, via une position dominante (son moteur de recherche), qui est légale, il est accusé d’ABUS de celle-ci (la mise en avant de ses services), ce qui est illégale.

    • « pas toujours plus pertinent pour l’utilisateur »

      Ah oui, et qui définit ça?

      Vraiment n’importe quoi!

      • La justice.

        Vous en pensez ce que vous voulez de leur avis mais, si c’est prouvé que Google à mis en avant son service, dans le cas de l’accusation, son comparateur de prix Shopping, par rapport aux comparateurs de prix d’autres concurrents, c’est un abus de position dominante.

        Par mise en avant, j’entends (enfin, la justice dans ce cas si) le fait de retourner son service Shopping toujours en premier alors que celui-ci n’apporte rien de plus, que le service d’un concurrent est placé en deuxième position alors que celui-ci propose des prix moins cher, …

        Bref, donc contrairement à ce qu’indique l’article, Google n’est pas poursuivi car des personnes utilisent massivement son moteur de recherche.

        • Bonjour Cedric
          J’ai quand même l’impression que Google réussit trop ce que détestent les hauts fonctionnaires (qui n’ont jamais eu un seul succès), et il est facile de trouver une allégation pour torpiller Google.
          En plus Google fournit de l’information indépendante, ce que déteste les états (feu ministère de l’information).

          • Google est la manifestation de l’anti américanisme primaire qui sévit en France depuis la libération. En revanche, si Google faisait la promotion de la théorie débile du genre, il serait encensé.

        • « que le service d’un concurrent est placé en deuxième position alors que celui-ci propose des prix moins cher »
          En quoi est ce un problème si le concurrent apparaît tout de même, ce qui serait moralement discutable serait la censure de la concurrence mais ce n’est pas le cas.
          Quant vous allez chez Audi, vous voulez qu’ils vous vantent en premier les modèles Skoda avant de vous vendre une Audi ?
          Changez donc de moteur de recherche.

    • Quand je vais chez Peugeot, ils me vendent des Peugeot et pas des Renault. C’est fou non ?

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