Lettre ouverte au pape sur le climat

Le pape a-t-il envisagé les conséquences désastreuses de son ralliement à l’idéologie climatique ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0
Pape François Credit Catho Alsace (Creative Commons)

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Lettre ouverte au pape sur le climat

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 juillet 2015
- A +

Par István E. Markó1

Pape François Credit Catho Alsace (Creative Commons)
Pape François Credit Catho Alsace (Creative Commons)

 

Votre Sainteté,

Si le sort de nos frères humains, de la nature et de notre environnement est d’une importance capitale, il est tout aussi impératif, dans une démarche se revendiquant de la science, que les règles fondamentales de celle-ci soient scrupuleusement respectées. Force est de constater en lisant votre encyclique, Laudato Si’, dont la parution à quelques mois de la prochaine congrégation sur le changement climatique à Paris (COP21) donne un signal fort d’encouragement aux dirigeants de notre monde et aux organismes alarmistes non-gouvernementaux, et montre que vous avez choisi de vous aligner sur les thèses officielles basées sur les conclusions du GIEC (groupe intergouvernemental sur l’étude du climat).

Au lieu de produire un rapport pour décideurs prudent et basé sur des preuves scientifiques irréfutables, cet organisme politique, émanation de l’ONU, nous propose des affirmations hautement spéculatives et purement théoriques présentées comme des vérités scientifiques affirmées. Au cours de ce processus, la science elle-même est pervertie. De nombreuses autorités politiques, morales et religieuses, toutes bien intentionnées, tentent d’offrir des solutions à des problèmes inexistants, basés sur une science tronquée et trompeuse, dont les conséquences risquent d’être dramatiques pour ceux-là mêmes que nous cherchons à aider.

Aujourd’hui, lorsque des scientifiques utilisent des modèles climatiques simplistes pour simuler des systèmes naturels d’une complexité inouïe, tel le climat de la terre, ils oublient trop facilement, ainsi que le public et les décideurs, que les modèles informatiques ne sont pas la réalité mais seulement « de bien séduisantes simulations ». Si les résultats de ces prévisions sont en désaccord avec l’observation, alors les modèles, et non pas la nature, doivent être corrigés et la théorie sous-jacente jetée et remplacée. En climatologie, science aujourd’hui corrodée par le politique, l’inverse tient lieu de règle. Je viens d’en avoir une preuve supplémentaire en écrivant au Vice-Président de la Commission européenne, Maros Šefčovič pour lui en faire part. La réponse que j’ai reçue ne peut que désespérer d’un monde politique ignare de la réalité, à moins qu’il ne soit hypocrite pour ne pas se départir du politiquement correct, ce qui in fine est encore pire.

Parallèlement à l’utilisation d’une science exacte et honnête, il est impératif de tenir compte, lors des décisions en matière de politique climatique, du bien-être des plus pauvres parce qu’ils sont les plus vulnérables et les moins en mesure de se protéger. Dès lors, nous devons éviter tout choix dogmatique ou idéologique qui entraverait leur ascension hors de la pauvreté.

Il est préoccupant de constater que de nombreuses voix éminentes considèrent aujourd’hui l’humanité comme étant un fléau pour notre terre, estimant que l’homme est LE problème de notre planète. Ce n’est heureusement pas votre position. Mais il est quand même surprenant que vous défendiez une thèse qui est le fonds de commerce de ceux qui se battent pour limiter le parasite de la nature : l’homme. Affirmant que « la science du climat est totalement maîtrisée» et qu’un réchauffement climatique catastrophique dû à l’homme risque de perturber irrémédiablement notre planète d’ici l’an 2100, ces voix exigent l’abandon des combustibles fossiles, qui fournissent pourtant l’essentiel (86,3% en 2014) de l’énergie nécessaire à l’épanouissement humain, quand bien même cela signifie rester dans le dénuement ou y retourner.

L’extrême pauvreté, la faim généralisée, les maladies endémiques et une existence pénible et écourtée étaient les conditions ordinaires de l’humanité jusqu’à ces derniers deux siècles et demi. Ces tragédies semblent normales pour les mouvements environnementaux qui préfèrent que les êtres humains vivent et soient traités comme de simples animaux se soumettant à la Nature, plutôt que de l’adapter à leur besoin tout en la respectant. La délivrance de la plus grande partie de l’humanité de la pauvreté matérielle absolue résulte notamment d’un accès à de l’énergie fiable, abondante et bon marché, générée à partir de combustibles à haute densité énergétique que sont les matières fossiles et nucléaires. En remplaçant l’animal, le muscle humain, y compris l’esclavage, le bois et la bouse séchée, les combustibles fossiles et nucléaires ont libéré les hommes des tâches associées à leur simple survie et ont engendré les immenses progrès scientifiques, technologiques et médicaux qui ont façonné notre société moderne.

Sous l’impulsion de personnes influentes et de puissantes organisations internationales, s’est répandue l’idée que la production de CO2 conduisait à un réchauffement climatique dangereux et sans précédent historique. Toujours à l’affut pour exploiter les naïfs, le système financier est devenu le paladin de la cause tant il y a de l’argent à gagner grâce aux gigantesques subsides accordés pour faire diminuer de quelques pourcents à peine la part des énergies fossiles (elle a diminué de 0,4% de 2013 à 2014 !). Pourtant, à ce jour, aucune preuve scientifique n’est venue étayer cette affirmation, basée uniquement sur les résultats de modèles climatiques plus qu’imparfaits. Ceux-ci sont tellement peu fiables que 98% d’entre eux prédisent plus du double du réchauffement réellement mesuré. Non seulement y a-t-il une divergence croissante entre les observations de la température du monde réel et les simulations des modèles, mais aucun de ces modèles n’a été capable de prédire l’absence complète de réchauffement observée au cours des 18 dernières années, un comble pour « une science totalement maîtrisée ». De plus, les erreurs des modèles ne sont pas aléatoires, mais apparaissent clairement biaisées et constamment au-dessus des températures observées. Ces modèles obéissent aux demandes de leurs maîtres et de leurs financeurs, leur offrant une fausse légitimité scientifique sur laquelle ils formulent leurs désidératas et exigent de nouvelles lois liberticides, de plus en plus contraignantes.

Les énergies renouvelables, en raison de leurs coûts élevés, de leur efficacité réduite et de leur intermittence, ne peuvent remplacer les énergies fossiles aussi simplement que l’on tente de nous le faire croire. La catastrophique transition énergétique allemande est une parfaite illustration de l’irrationalité d’une telle décision. Elle aurait dû servir d’exemple aux autres nations, tout comme le choix de Bill Gates et celui de Google d’abandonner les énergies renouvelables, après plus de 10 ans de recherches. Une telle substitution serait insupportable pour les pauvres de ce monde conduisant, non seulement à une augmentation du coût de l’énergie, mais aussi à celle des biens et des services qui en dépendent largement. La décision de remplacer les énergies fossiles par d’autres bien moins efficaces ralentira la sortie des pauvres de la précarité et pourrait même en renvoyer des millions d’autres à la misère.

Plus de 1,3 milliard d’êtres humains n’ont pas accès du tout à l’électricité et plus de 2,7 milliards vivant dans les pays en développement dépendent encore du bois et de bouse séchée pour cuisiner et se chauffer. Les fumées produites par ces combustibles naturels, ces énergies renouvelables tant vantées, tuent plus de 4 millions de personnes chaque année et en handicapent des centaines de millions d’autres annuellement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s‘en est vivement inquiétée et demande que l’on offre à ces malheureux un accès à une énergie « moderne ». Plus les coûts de l’énergie augmenteront, pire sera la situation des pauvres, y compris ceux des pays « riches ». Certains mourront de froid parce qu’ils ne pourront payer leurs factures d’électricité et de chauffage, comme observé au Royaume-Uni où des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes lors des hivers récents, en raison de la précipitation de la Grande-Bretagne à substituer l’éolien et le solaire au charbon.

Les risques associés à l’indigence et à des politiques énergétiques erronées sont bien plus importants et plus graves que les hypothétiques dangers dus au changement climatique. Une richesse adéquate permet aux hommes de prospérer dans un large éventail de climats ; la pauvreté, elle, sape toute prospérité humaine, même dans le meilleur des climats. Il en résulte que la réduction de l’utilisation de combustibles fossiles condamne les sociétés pauvres à le rester et oblige leurs habitants à se sacrifier pour le bien des « riches » de ce monde. Il s’agit là d’une injustice manifeste et intolérable.

Ce fut d’ailleurs une grande désillusion pour le mouvement environnementaliste que vous défendez dans votre encyclique lorsqu’en 2013, pour fêter les 20 ans du « Sommet de la terre » de Rio de Janeiro qui sanctifiait l’écologisme, la présidente Brésilienne Vilma Roussef est parvenue à modifier la déclaration finale afin qu’elle ne soit pas centrée sur l’écologisme politique – le changement climatique – mais au contraire sur la question de la pauvreté énergétique que je viens d’évoquer.

Tandis qu’ajouter du dioxyde de carbone dans l’atmosphère ne semble pas provoquer le réchauffement climatique catastrophique tant espéré par certains (plus d’un tiers du CO2 produit par l’homme depuis l’ère industrielle a été émis dans l’atmosphère au cours de ces 18 dernières années sans que la température globale ne change d’un iota), le CO2 a un effet positif sur la vie des plantes. Avec plus de dioxyde de carbone dans l’air, les plantes poussent davantage, font un meilleur usage des nutriments du sol et de l’eau, résistent mieux aux maladies, augmentent leur production de fruits, élargissent leur territoire et « verdissent » la Terre. Davantage de nourriture devient ainsi disponible et, les rendements agricoles augmentant, l’alimentation devient plus abordable pour les pauvres de ce monde.

Réduire le taux de CO2 – une action qui non seulement coûtera des trillions d’euros mais dont le résultat sur le réchauffement climatique est essentiellement nul –frappera de nouveau de plein fouet les populations pauvres que vous défendez tant, en augmentant les coûts de l’énergie et en réduisant la production alimentaire. Une telle décision est moralement inacceptable, condamnera des centaines de millions de nos frères humains à une pauvreté constante et ne peut décemment recevoir votre aval.

  1. L’auteur s’exprime à titre personnel.
Voir les commentaires (62)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (62)
  • « aucun de ces modèles n’a été capable de prédire l’absence complète de réchauffement observée au cours des 18 dernières années ».
    Exact. Il y a cependant un modèle alternatif peu connu, qui non seulement ne prédit pas le réchauffement annoncé par le GIEC, mais rend compte de la pause de réchauffement depuis 18 ans: « Réchauffement climatique de Philippe de Larminat.
    A noter qe le GIEC s’est invité au Vatican, mais qu’on y a refusé de recevoir des chrétiens climato-sceptiques.
    Sinon, je rejoins tout à fait votre argumentation qui rend d’autant plus incongrue la position de l’encyclique sur la question climatique. C’est aussi l’argumentation première de l’association des climato-optimistes (AFCO).

  • Excellent, rien â ajouter!

  • les finances du Vatican sont impénétrables……

  • Il y a encore des gens intelligents dans ce monde et qui savent écrire.

  • Je reste sceptique.
    Autant on a du mal à argumenter que le réchauffement climatique d’origine anthropique est vrai, autant on a également du mal à argumenter qu’il n’y a pas de réchauffement climatique du tout.

    Par ailleurs, tous les climato sceptique ne sont pas contre le réchauffement, une bonne parti d’entre eux sont même pour le réchauffement, mais contre l’origine anthropique: Valentina Zharkova

    http://computing.unn.ac.uk/staff/slmv5/kinetics/shepherd_etal_apj14_795_1_46.pdf

    • Qui prétend qu’il n’y a pas de réchauffement ?

    • Que le réchauffement soit totalement anthropique, un peu anthropique ou pas du tout anthropique (et peut-être terminé), l’important est de savoir quelle est l’urgence de diminuer, stopper ou inverser la libération de CO2 dans l’atmosphère. Les premières études tendant à démontrer une urgence se sont révélées fausses et les nouvelles études ressemblent étonnamment à des « fakes’.

      D’un autre côté, les actions entreprises sont scandaleusement inappropriées et contre-productives comme la « dénucléarisation » des centrales électriques qui provoquent de fait une augmentation des émissions de CO2, ou la biomasse qui affame les populations pauvres. Et cerise sur le gâteau, l’augmentation des couts d’accès à l’énergie est un terrible frein économique : on le constate aux US où l’économie bénéficie à plein de la baisse du pétrole, malgré la perte pour leur propre industrie du pétrole de schistes.

      Alors bien sur, envoyer toujours plus de CO2 dans l’atmosphère et sur-exploiter des ressources minières finies est un problème – sur le papier. Mais l’urgence n’est pas la et notre monde économique actuel ne durera pas assez longtemps pour que ce problème ne soit vraiment apparent. La solution optimale doit être étudiée en toute indépendance d’esprit, sans pression et sans urgence car elle fait intervenir aussi bien des aspects technologiques non maitrisés que des aspects économiques sur lesquels nous n’avons plus de marge de manoeuvre et des aspects politiques qui ont surtout pour effet de brouiller les cartes.

    • Vous avez lu les articles de cette mathématicienne ?
      J’ai longuement conversé avec elle par mail et effectivement elle n’exclut pas un réchauffement … mais pas avant 2050-2060 ! D’ici là on va avoir très froid : l’activité magnétique du Soleil est en chute libre.
      Je laisserai un billet sur mon blog à ce sujet probablement ce week-end.

  • L’Église à trouver une nouvelle « manne ». Après avoir combattu la science galiléenne, puis l’avoir réhabilité (Jean-Paul II), la voici maintenant délicatement instrumentalisée à ses desseins. Quelle évolution ! Merci le GIEC.

    Saluons votre article, bien que j’ai trouvé que vous dérapiez un fois en tentant d’apporter vous-même un argument pseudo-scientifique tout à fait discutable. « le CO2 a un effet positif sur la vie des plantes » … certes, mais c’est terriblement mal posé. Quelles plantes ? Il y les plantes en C3 et les plantes en C4 qui fixent différemment le CO2, et dont le rendement max n’est pas atteint pour les mêmes concentrations de CO2. Dans les temps climatiques, elles ont eu leurs « apogée », et ont été des adaptations évolutionnistes justement aux variations de CO2 dans l’atmosphère. D’autre part, la fixation du CO2 dépend du métabolisme des plantes, qui dépend fortement de la température (ce que tout le monde peut constater par exemple qu’en été, quand il fait trop chaud, le jardin est « au ralenti »).

    En relisant l’article que vous aviez écrit, la couverture « verte » augmenterait donc sur terre avec une augmentation de CO2. Soit. Mais cela ne signifie pas forcément que ce soit la configuration actuelle qui soit renforcée, voir que ce soient les « bonnes » plantes qui en profiteront …. (bonnes == bonne pour l’être humain). Tout ça pour dire que les rétroactions sont terriblement complexes, et qu’on pourrait aussi les utiliser pour agiter le spectre de la peur en disant que ça peut déboucher sur la disparition des forêts et leur remplacement par des fougères, la couverture « verte » en étant pourtant constante!

    Tout ça pour dire qu’il ne faut pas poser des cartes « pseudo-scientifique » simplistes, en reprochant ensuite au GIEC le même procédé (avec son CO2 anthropique). Bref, bravo pour votre article et pour marteler encore et encore que les modèles climatiques ne sont pas (encore) fiables, et que le climat est terriblement complexe, et que la science ne doit être utilisée par le monde uniquement lorsqu’elle a fait ses preuves.

    • De toutes façons, la croissance des plantes dépend globalement bien plus des conditions pluviométriques et d’ensoleillement. A cet égard, il me semble étonnant qu’une extension des zones tropicales et tempérées puissent être jugée néfaste.

      Mais en tout état de cause, on ne nourrit pas 7 ou 9 milliards d’individus avec des modèles climatiques. Le climat est susceptible de changer et les conditions météorologiques peuvent être localement très variables à court terme pour des raisons diverses. Seule l’adaptabilité peut nous protéger de façon efficace, aussi bien contre des changements climatiques (dont les incidences « modélisées » sont plus que fantaisistes), que contre les aléas : météo, volcanisme, épizooties ou maladies des plantes. Le problème de la température pour les populations est un faux problème car on sait se réchauffer ou se rafraichir tant qu’on dispose d’énergie.

      Ceux qui prétendent connaitre, maitriser et planifier les risques sont des escrocs, des dangers publics et éventuellement des criminels (ceci dépendant des circonstances et de l’opinion publique).

    • « qui dépend fortement de la température (ce que tout le monde peut constater par exemple qu’en été, quand il fait trop chaud, le jardin est « au ralenti »). »

      Vous rigolez ou quoi ? Je suis actuellement dans une région tropicale humide avec une température > 30 °C tous les jours et une végétation luxuriante… Ananas, mangues, papayes, riz, pêches…

      L’humidité, et le taux d’humidité sont également des facteurs très importants…

      Cependant oui, je vous rejoint les choses ne sont pas simples et seule la science pourra nous éclairé sur tous ces points.

  • Une suggestion d’explication : la réaction vaticane face à l’ecologisme est celle d’une religion en lutte concurrentielle contre des nouvelles croyances, et face à l’émergence de cette nouvelle religion dont la divinité est Gaia, le clergé le Giec et le progrès humain la victime sacrificielle, le Pape rame pour rattraper le train.
    Et une remarque: peut on attendre d’une religion autre chose que l’adhésion à des mécanisme dont le ressort est la crédulité?

    • Non, la métaphysique ne repose pas sur la crédulité, et croire cela relève du complotisme, la crédulité présumant son exploitation. Les prêtes sont-ils tous des athées qui mentent afin d’exploiter les autres ? Ou sont-ils exploités par un exploiteur occulte ? Celui-ci peut-il être humain ?

      La métaphysique découle du constat de l’existence de l’univers et du principe de causalité qui y prévaut.
      Le panthéisme est la seule alternative à l’hypothèse du créateur extérieur à l’univers.
      La science résulte de la croyance en Dieu, donc de l’univers entier comme un objet obéissant à des lois intelligibles.
      L’athéisme, au contraire, nous ramène à voir la nature comme les Grecs anciens, d’où l’évocation de Gaïa, ce qui explique le recul de la science au profit d’une espèce de panthéisme ou d’animisme.

      Mais cette opposition n’est pas le fait de l’Église, c’est un fait tout court.
      Vous ne pouvez y échapper que par le refus de penser.

      Notez que le keynésianisme est aussi apparenté à l’animisme. En effet il prétend trouver des lois de l’action humaine comme il existe des lois du mouvement des objets, alors qu’elle résulte de leur pensée. N’est-ce pas supposer que la nature pense ? (ou que les hommes ne pensent pas…)

      • « La science résulte de la croyance en Dieu »

        Faux. Vous allez trop loin. La science résulte de la curiosité des hommes pour les faits observables. De l’extraordinaire mystère de leur reproductibilité, de la joie à l’établissement de lois mathématiques qui les gouvernent. Et enfin de l’extase à la prédiction de nouveaux phénomènes par la raison.

        Il n’y a pas de causalité entre Dieu et la Science (galiléenne). Vos détracteurs pourraient même dire que la croyance en Dieu résulte de la science, dans le sens qu’elle puise dans ce que la science n’a pas encore compris. Car ce sont les religions qui s’adaptent à l’arrivée des nouvelles connaissances scientifiques, et pas la science qui s’adapte au discours religieux … Et il y aura toujours un mystères aux lois scientifiques, ne serait-ce que parce qu’elles fonctionnent ! La science comprend, mais n’explique pas pourquoi c’est compréhensible. Et c’en sera toujours ainsi.

        Conclusion: pas la peine de hiérarchiser quoi que ce soit. Science et Dieu sont des domaines distincts. C’est le faux problème de la recherche de l' »origine » qui occupe les monothéismes occidentaux à DISCOURIR, alors qu’il y a d’autres problèmes bien plus importants.

  • L’auteur de ce texte, auquel j’adhère totalement sans restriction, ira griller en enfer … et moi avec !!!

    • Non pas vraiment, l’infaillibilité papale ne fonctionne que dans l’expression des dogmes (et encore, faudrait-il qu’il s’assurât au préalable de l’avis de la Congrégation de la Foi pour être d’équerre).

      S’il s’agit de réflexion, sociale, politique, économique ou écologique, il a le droit de se tromper comme tout le monde. 😉

      Le constat que les bulles sont un système de communication politique pour chercher à rejoindre l’air du temps est déjà fait pour quelqu’un qui s’intéresse un peu au sujet ; y voir la substance de la production spirituelle de l’Eglise est un concept assez benêt de journaliste vulgarisateur.
      Mais la vulgarisation spirituelle, c’est un business aussi pour beaucoup.

  • Que le Pape veuille apporter la lumière aux peuples les plus éloignés des mégapoles est une bonne chose.

    Il est pour ce faire des inventions peu onéreuses et durables.

    https://www.indiegogo.com/projects/gravitylight-2-made-in-africa#/story

    http://www.maxisciences.com/lumiere/gravitylight-la-lampe-revolutionnaire-qui-pourrait-changer-la-vie-des-habitants-sans-electricite_art34961.html

    Alors, si les industriels veulent convaincre les dirigeants de notre planète qu’il faut installer des éoliennes et des panneaux photovoltaïques aux fins fonds du Monde c’est avant tout pour bénéficier de quotas de CO2 en contrepartie, via les MDP et MOC:

    https://www.compteepargneco2.com/compensation-carbone/le-label-onu

  • Noter que l’Église catholique, même dirigée par un homme incompétent avoué en matière économique et environnementale, ne peut errer radicalement.
    L’encyclique comporte de mauvaises tendances, mais tempérées par la doctrine sociale de l’Église, et clairement extorquées par le conformisme ambiant.
    Le triomphalisme de l’écologisme-pastèque est exagéré.
    Une lecture plus objective confirme que le christianisme est fondamentalement libéral (ne pas se laisser impressionner par le rejet que ce terme suscite chez les catholiques, ils le comprennent à l’inverse de ce qu’il signifie, ils croient qu’il s’agit de nier la loi naturelle, ce qui est le propre du socialisme).

  • excellant à faire suivre aux évêques de France

  • Tout étudiant de 1ère année scientifique sait que la solubilité d’un gaz dans est inversément proportionelle à la température (cfra les poissons qui en période de canicule remonte chercher l’oxygène en surface).
    Mais bien des journalistes reprennent en coeur que une acidification des océans serait consécutif à un réchauffement climatique.
    Une loi élementaire est niée, c’est le miracle rechauffiste quoi……

    • Et tout étudiant de première année scientifique sait aussi que si la pression partielle d’un gaz augmente dans un milieu, les échanges de ce gaz aux frontières de ce milieu vont augmenter également. Actuellement, les océans absorbent de 30 à 40% de nos émissions de CO2, non pas à cause du réchauffement, mais à cause de l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère.

      L’acidification des océans découle de l’augmentation d’ions H+ suite à l’absorption de CO2.

      Il est vrai que si la température des océans continue d’augmenter, ils pourraient commencer à dégazer du CO2, mais les observations montrent que ce n’est pas encore le cas, et les analyses des carottes de glace laissent supposer que le décalage (entre augmentation de température et émission de CO2) est de plusieurs centaines d’années.

      • « les analyses des carottes de glace laissent supposer que le décalage (entre augmentation de température et émission de CO2) est de plusieurs centaines d’années. »

        Non, c’est l’inverse.
        De visu des courbes de Vostok. Et logiquement : Le dégazage est linéaire avec le réchauffement, alors qu’avec le refroidissement, les dégazages faiblissent mais continuent d’alimenter le stock dans l’atmosphère avant les retombées.

        Et pour quelle raison le CO2 mettrait plusieurs siècles à dégazer ? Mais il est vrai que ce gaz est une « diablerie », et qu’il ne se comporte pas comme les autres gaz…

        • http://www.sciencemag.org/content/299/5613/1728.short

          Faudrait savoir ce que vous voulez … le retard de l’augmentation de CO2 sur la température est un des « arguments » préférés des sceptiques. Voir par exemple les 22 « vérités » de JP Bardinet.

          Pour quelle raison le CO2 mettrait plusieurs siècles ? Des processus océaniques complexes entrent en jeu, et il n’y a probablement pas de réponse simple. De l’article référencé ci-dessus : « Indeed, it is not clear whether the link between the southern ocean climate and CO2 is the result of a physical mechanism, such as a change in the vertical ocean mixing (34) or sea-ice cover changes (35), or a biological mechanism, such as atmospheric dust flux and ocean productivity »

      • Vous plaisantez ?
        L’équilibre des carbonates, la pression partielle du CO2 relative, vous avez entendu parler? Les « ions H+ »ça n’existe pas ! Ce sont des molécules d’eau dont le pont hydrogène favorise la formation de H3O+.

  • d’un gaz DANS l’eau……remonteNT

  • Bouffée d’air frais en cet été torride. Cet article intelligent équilibré nous remet les pieds sur terre et renvoie à leurs études les ayatollahs verts rouges qui terrorisent les foules.
    La nature a souvent raison de la vanité de l’homme et infirme sa prétention et sa suffisance.
    D’aucuns n’ont jamais souffert du froid l’hiver, mais si tel était le cas ils s’abstiendraient de prendre parti pour ses illusionnistes qui parasitent la vie politique de leurs pseudo axiomes concernant le rechauffemnt

  • Entre les thèses du GIEC et celles des climato-sceptiques, il est bien difficile au citoyen lambda de se faire une opinion. Pourtant les pouvoirs politiques à l’échelle internationale n’ont pas la droit de se tromper et si le GIEC avait raison, l’inaction serait coupable.
    Ce que je retiens de la controverse est qu’il faut laisser les scientifiques départager le problème et que l’Eglise devrait s’abstenir de trancher une question scientifique qui n’est pas de sa compétence et encourager les scientifiques à faire leur travail en toute impartialité.

    • « Pourtant les pouvoirs politiques à l’échelle internationale n’ont pas la droit de se tromper et si le GIEC avait raison » le problème vient du fait que le GIEC est avant tout un organe politique (je ne rentre pas dans le débat du réchauffement politique et de son origine). il faut soit le réformer pour le transformer en organe scientifique soit le supprimer: https://www.youtube.com/watch?v=f8_ClrXqQD0

      Les politiques préconisés pour lutter contre le réchauffement climatique ont aussi un coût économique. Il serait bon de regarder l’efficacité de ces programmes. Il faut répondre non seulement à la question du réchauffement climatique mais aussi à la question de l’efficacité réelle des programmes de lutte contre le réchauffement climatique

    • « les pouvoirs politiques à l’échelle internationale n’ont pas la droit de se tromper… l’inaction serait coupable »
      Ben voyons ! « Quelle est votre mission ? Sauver le monde ! » (citation)

      « Si le GIEC avait raison »
      Dès le départ, le RCA imaginaire a servi à justifier l’existence du GIEC. Par conséquent, le GIEC est parfaitement incapable de découvrir si le RCA est ou non une réalité.

      « laisser les scientifiques départager le problème »
      Le scientisme est une impasse intellectuelle.

      http://blog.turgot.org/index.php?post/conf-rittaud
      http://blog.turgot.org/index.php?post/Drieu-GIEC
      http://blog.turgot.org/index.php?post/Marko-apocalypse

    • Il est une chose d’avoir raison, une autre de savoir quoi faire !
      Même si le GIEC avait raison (la faute de l’Homme), ces explications sont si vagues qu’il est impossible d’agir. car les solutions en cas de +2°, +4° ou +6° ne sont pas les mêmes.

      Finalement, il n’est pas étonnant que la plupart des politiques menées sont une tentative éperdue et infantile d’un retour en arrière, dans l’idée simpliste qu’en corrigeant la cause, on supprime le problème !

    • « Pourtant les pouvoirs politiques à l’échelle internationale n’ont pas la droit de se tromper »

      Non, pas plus que Tsipras avec son bluff, Hollande avec ses gabegies, Bush avec ses surprime et sa guerre du Golf … et quelques milliers de leurs prédécesseurs.

      Pourtant, les politiques sont élus pour accomplir la volonté du peuple et non pour expliquer au peuple ce qu’il désire. Comment le peuple pourrait-il désirer que l’on lutte contre un réchauffement qui n’existe plus depuis 20 ans ? Le peuple doit-il s’alarmer d’un plat de spaghettis (courbes de « modèles » du GIEC) généré par un ordinateur dont on ne maitrise pas le résultat et qui ne correspond même pas à la situation présente ?

      Et si demain, un ordinateur prédit la fin du monde à moins que l’on ne supprime la moitié de la population, on fait quoi ? Et si demain un ordinateur prédit la fin du monde à moins que l’on ne supprime telle ou telle autre population, on fait quoi ?

      La science n’est qu’un prétexte moderne pour les politiques pour imposer leurs vues ou assoir leur pouvoir et faire taire les opposants. En cas d’incertitude, il est bien évident qu’ils choisissent toujours de croire ou de faire semblant de croire ce qui les arrange : la faiblesse des dirigeants européens pour Tsipras, l’économie cyclique indépendante d’une bonne gestion pour Hollande, les armes de destruction massive pour Bush.

  • L’église a besoin de nouveaux dogmes, de nouveaux fidèles… L’église a besoin de pauvres… Bref, ça sent la future joint-venture GIEC-Vatican à plein nez… Le dogme oui, la démarche scientifique non!

  • Excellent article, plein de bon sens, alors que le bon sens a déserté les neurones de ceux qui prônent la décroissance en utilisant l’idéologie réchauffiste, donc nous conduisent à la misère et à la mort en ruinant nos économies (dans tous les sens du terme)…

  • Excellent article.

    Une coquille de traduction : trillion est ici utilisé par anglicisme. Ce mot en anglais désigne 1 000 milliards (ce qui est le cas dans cet article) alors que ce même mot en français désigne 1 milliard de milliards.

  • « Certains mourront de froid parce qu’ils ne pourront payer leurs factures d’électricité et de chauffage, comme observé au Royaume-Uni où des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes lors des hivers récents, en raison de la précipitation de la Grande-Bretagne à substituer l’éolien et le solaire au charbon. » Quelles sont les sources?

  • Je viens de lire l’encyclique. Elle est hantée par l’idée du péché & elle fait très peu confiance en l’homme & donc à la science, à l’économie… Le pape va rechercher le moindre problème éventuel pour « jeter le bébé avec l’eau du bain » : « un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur & une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès » (n° 194) ; « la croissance de ces 2 derniers siècles n’a pas signifié sous tous ses aspects un vrai progrès intégral ni une amélioration de la qualité de vie » (n° 46) ; « nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces 2 derniers siècles » (n° 53)… Il est prôné une société de subsistance. Le pape balaiera donc vos arguments d’un revers de main.

  • Article remarquable qui rappelle que le climat obéit à la variation dans le temps de facteurs pas forcements tous identifiés, pour aboutir à un effet « cocktail » difficilement modélisable où le « chaos » est un moteur qui donne rarement deux fois les mêmes évènements.

    Tout cela est évidemment très complexe et pourtant, vous, sans rien dans les poches, vous balayez d’une salve vengeresse le produit de la réflexion, du travail, de plusieurs milliers de chercheurs!

    Ces chercheurs ne sont pas des « employés » d’on ne sait quel lobby (Pas celui des pétroliers ou des mineurs en tout cas…) ce sont des chercheurs qui vont consacrer 4 années de recherche pour produire un avis scientifique spécifique sur l’analyse de données également spécifiques.
    Ensuite, évidemment ils continuent de chercher.
    Il y aura certes compilation des données , et donc interprétation du chaos, hélas…mais c’est un sujet à ouvrir et qui ne justifie pas l’anathème…

    Pourtant les faits sont là, la variabilité météo mondiale change depuis 1 siècle et sort des écarts types historiques, tout cela fortement couplé à la modification du mix des GES atmosphérique, y a t il une question?
    Les GES ne s’appellent pas « à effet de serre » pour rien, non?

    Mais également, je dois dire que votre tentative de nous faire croire que les hydrocarbures garantissent plus certainement la disparition de la misère sur terre est dès plus déconcertante??!!
    Vous espérez que la Terre pourra offrir à la population mondiale le même niveau d’aménagement et de consommation d’énergie et de ressources que celle des pays de l’OCDE?
    Ouvrez les yeux!
    Recherchez les données qui jugent des stocks en minerais d’or, d’argent, de cuivre, de zinc et de platine restant exploitable sur la Terre.

    Vous allez comprendre que nous avons quitté le XIXème siècle mais également le suivant!
    Et le XXIème ne sera pas à l’image des 2 précédents, nous allons changer de modèle sociétal, car la finitude du monde nous la touchons du doigt, et comme vous l’avez rappelé:
    Un programme avec moins d’énergie sera un monde qui sentira beaucoup plus la sueur, ce qui n’est pas un problème, mais il n’y aura pas de continuum sur la capacité à consommer toujours plus, il faudra partager, comme aujourd’hui si l’on ne veut plus de pauvreté dans ce monde.

    La misère humaine résulte de choix politiques, la densité énergétique ne définit que notre capacité à « modifier le monde » (définition, en physique, de l’énergie.)

    En fait, admettre la finitude du monde est certainement le programme le moins sexy que nous désirons nous offrir mais c’est le seul en accord avec le monde réel.
    Il reste évidemment encore pleins de ressources, mais elles sont moins accessibles (on exploitera jamais des puits où il faut crâmer 101 litres d’essence pour en obtenir 100!), même problème pour l’ensemble des minerais extraits par des machines nourries avec une énergie nette dont le bilan s’effondre.

    Les ENR améliorés et la frugalité semblent les options les plus raisonnables et n’empêchent pas de continuer à penser le Monde, et surtout, de pouvoir en léguer un avec un potentiel diminué mais mieux géré.

    • Le Pape sait-il que de grands énergéticiens exploitent  » les filons  » des règles mises en place par les MOC et autres MDP et ce sans se soucier des populations locales…

      http://www.sipaz.org/fr/bulletin/124-informe-sipaz-vol-xx-no-1-febrero-de-2015/501-actualidad-caso-ayotzinapa-pone-en-jaque-a-las-autoridades.html

      « En février, des organisations civiles ont annoncé que Bettina Cruz Velázquez, qui travaille avec des groupes opposés aux projets éoliens dans l’Isthme de Tehuantepec, avait été innocentée des accusations portées par la CFE (Commission Fédérale d’Electricité, l’équivalent d’EDF) dans une plainte à son encontre. En 2012, elle avait été arrêtée pour sa participation à une manifestation devant des installations appartenant à la CFE. En saluant le dénouement de ce dossier, Santiago Aguirre, directeur-adjoint du centre des Droits de l’Homme Miguel Agustín Pro Juárez, a souligné que le cas reste emblématique du harcèlement dont sont victimes de nombreux autres défenseur(e)s au Mexique. Le centre mexicain de l’environnement comptabilise d’ailleurs 82 attaques contre des défenseur(e)s de l’environnement dans le pays entre début 2013 et avril 2014. 35 de ces agressions ont eu lieu dans l’état de Oaxaca, et la majorité sont liées à de grands projets éoliens dans l’isthme de Tehuantepec. C’est encore dans cette zone, à Juchitán cette fois, qu’un projet de consultation très controversé est en cours pour un projet éolien.
      C’est dans cette région que deux personnes ont été blessées, le 5 décembre dernier, après des affrontements à San Dionisio del Mar entre des sympathisants du PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel) et des membres de l’Assemblée des Peuples de cette communauté. Ces derniers empêchaient l’entrée du personnel de l’Institut National Électoral, qui avait prévu d’organiser des élections extraordinaires. L’Assemblée des Peuples a désigné comme responsable de ces faits de violence le directeur de l’Institut Électoral de l’état de Oaxaca, « qui sait que les conditions ne sont pas bonnes pour organiser des élections municipales, en raison des séquelles laissées par notre combat récent contre l’entreprise d’énergie éolienne Mareña Renovable et le conflit post-électoral, avec ses conséquences sur le tissu social, qui s’est délité. Le gouvernement fédéral et celui de l’état veulent nommer des fonctionnaires qui répondent à leurs intérêts à la mairie, pour dérouler le tapis rouge aux entreprises ».
      En février également, des représentants de 25 hameaux des municipalités de la zone nord de l’Isthme se sont réunis. C’est dans cette région que plusieurs cas d’intimidations et de menaces de la part d’employés de Pemex (compagnie pétrolière nationale) qui préparent le terrain pour la construction d’un gazoduc qui reliera Jalipan (Veracruz) à Salina Cruz (Oaxaca) ont été signalés. Les personnes ayant participé à la réunion ont prévenu qu’elles interdiraient le passage sur leurs terres. Elles demandent en outre la réparation des dommages causés par plus de 30 sinistres ces 20 dernières années, des actions de nettoyage de l’environnement et de réparation, et des projets de développement dans la région, ainsi que d’être informées et consultées sur le projet de « corridor trans-isthme ».
      Dans le domaine de l’impunité, le 25 novembre a été marqué par la commémoration des affrontements entre la société civile et la police en 2006. Cela a été l’occasion de se souvenir également des 25 morts, près de 500 prisonniers, 380 personnes torturées et cinq disparues, victimes du conflit qui a fait rage dans l’état de Oaxaca en 2006 et 2007. La Commission des proches des disparus, personnes assassinées et des prisonniers politiques de Oaxaca a exigé de la nouvelle Commission de la Vérité de véritables résultats pour les habitants de l’état. Le même jour, date de la journée internationale de l’élimination de la violence contre les femmes, la problématique a de nouveau été soulevée dans l’état. Consorcio Oaxaca possède les dossiers de 344 féminicides et 122 disparitions de femmes survenus et restés impunis depuis l’arrivée du gouvernement actuel il y a 4 ans. »

      http://energie2007.fr/actualites/fiche/5407

      « Energie : Engie signe 4 protocoles d’accord avec le Mexique
      Energie | 2015-07-16 16:40:00 | Administrateur ‘Energie 2007’
      Gérard MESTRALLET, Président-Directeur général d’ENGIE, et Enrique PENA NIETO, Président du Mexique, ont signé 4 protocoles d’accord et de coopération en faveur du développement énergétique au Mexique avec Pemex, la Commission fédérale d’électricité (CFE) et le Centre national du contrôle du gaz naturel (CENAGAS)

      D’après le communiqué, ils prévoient :
      « – d’explorer des projets de développement du GNL sur la côte pacifique du Mexique, des infrastructures permettant le transport du gaz par gazoduc, ainsi que la possibilité de créer une joint venture pour la commercialisation du gaz naturel.
      – d’étudier des pistes pour développer des projets en faveur d’une énergie et d’une cogénération efficaces
      – de réaliser d’éventuelles joint ventures ou des accords d’association potentiels, notamment une usine de cogénération située dans le nord-est du Mexique. »

      A cette occasion, Gérard MESTRALLET a affirmé : « Nous souhaitons pleinement contribuer à la réforme énergétique majeure dans laquelle le Mexique s’est engagé. En tant que fournisseur d’énergie et de services de longue date au Mexique, ENGIE est attaché non seulement à investir dans des projets énergétiques dans le pays, mais également à partager son expérience internationale. Nous sommes convaincus que ces nouveaux accords reflètent cette approche. » selon le communiqué. »

      La mise en oeuvre des réseaux d’interconnexion c’est aussi l’exploitation du cuivre:

      http://www.lekotidien.fr/index.php/12-guyane/5572-etats-unis-une-mine-de-cuivre-sur-les-sites-sacres-des-apaches

      • Le pape François dénonce l’impérialisme sous couvert d’écologie. Son modèle est plutôt l’économie de subsistance.

  • The Faux « 97% Consensus » : https://www.youtube.com/watch?v=5NinRn5faU4

    Les modèles du GIEC sont pipés : certains facteurs (le CO2) ont le droit de prendre toute l’influence statistique pour « expliquer » le résidu inexpliqué, alors que d’autres (le soleil) n’ont droit qu’à une influence prédéfinie de façon étriquée (irradiation mais pas le magnétisme) et naïve (simple « forcing » évalué directement et pas influence physico chimique multiple). Or l’influence énorme de facteurs solaires ou cosmiques plus complexes est attestée par de nombreuses observations météorologiques ou géologiques liées au climat passé et les modèles privilégiés par le GIEC font l’impasse là dessus.

  • http://www.weatheraction.com/
    (THE MINI-ICE AGE IS COMING AND THE SUN IS CAUSING IT)
    Piers Corbyn, WeatherAction, 28 June 2015:

    Piers Corbyn criticises UK Met Office Comments on possible Mini-Ice Age, « which will not overcome Man-Made Global warming »,
    as « delusional nonsense from true charlatans »
    and warns of Papal regression against science repeating the Catholic Church and Inquisition terror meted out against Galileo in 1633.

    At WeatherAction HQ, London Bridge, UK, Piers Corbyn, Director of WeatherAction, astrophysicist and solar and climate physicist said:

    « The recent Met-Office Johnny-come-lately references to a possible coming Mini-Ice Age are the mark of true charlatans.
    « They denied predictions by ourselves in 2008 and others at various times that a mini-Ice Age was coming and now they see that ALL THE EARLY WARNINGS WE AT WEATHERACTION MADE HAVE BEEN CONFIRMED, they jump in and agree with our prediction, without acknowledgment.
    They are true charlatans. Their behavior is despicable.

    « They can neither explain nor predict the climate developments of the last 7 years yet they receive hundreds of millions of public funds to pretend to understand what is going on and put forward the deluded religious view that the extreme changes seen are driven by mankind’s CO2.
    « Their so-called long-range forecast and Climate operation should be de-funded immediately and they should be forced to fund their operation by selling long range forecasts and climate predictions based on their record – of total failure.
    « This Government claims to be into rewards for success, so why do they continue this theft from the public for even one more day?

    « The facts are:
    « WeatherAction warned in 2008 that general decreases in solar activity and timely lunar modulations of sun-earth links would lead to a general lengthening and wild changes of the jet stream,
    world cooling, especially in temperate regions,
    longer colder winters,
    late Springs
    and increasing incidence of extreme hail events.
    ALL these predictions have been confirmed.

    « The Met Office, UN Climate Committee (IPCC) and their camp-followers in various research institutions and media (e. g. BBC, AlJazeera) around the world who are funded to propagate the delusional religion of man-made climate change admit that in their models extra CO2 cannot explain the changes in the Jet-Stream which are the arbiter of modern climate change.
    « They can explain nothing. They can predict nothing. They are paid by the public for failure.

    Next, » the MetOffice and or associates pretend that previous Mini-Ice-Ages were confined to USA / Europe and therefore not world-wide and so the coming MIA will not be world-wide either.
    « The problem is: they are lying. Previous mini-ice ages, such as the Maunder Minimum (1645-1715) and Dalton Miniumum (1785-1820) of solar activity and world temperatures were worldwide. Furthermore, recent very extreme cold has also been experienced in China, the Indian sub-continent and Australasia.

    « The claim that the relentless march of the Mini-Ice-Age will be stopped by man-made global warming is BIASED OPINION NOT BASED ON ACTUAL PEER-REVIEWED SCIENCE.
    It is delusional nonsense based on cretin physics and data fraud.
    T »he fact is: world (sea) temperatures lead and control levels of the trace-gas CO2, not the other way around;
    claims of ongoing world warming are based on surface data ‘selection’ (fraud), while satellite data shows cooling and
    Man’s 4% of the total CO2 flux, in and out of the sea and biomass is trivial compared with, and does not control, natural changes which are 25 times bigger!

    See slides 7+8, 6 and 1+3 in pdf (link):
    http://www.weatheraction.com/docs/WANews15no16.pdf

    « The onset of the Mini-Ice-Age continuing to 2035 is inevitable
    – and no amount of data fraud by the UN and camp-followers in academia, baseless propaganda by BBC and AlJazeera, inane green religious piety by politicians or anti-science diktats
    – echoing the terror the Catholic Church and Inquisition meted-out to Galileo and other ‘heretics’ by the Pope can stop it. »

    he said

    « The Pope’s Encyclical pronouncements on ClimateChange are the work of The Devil and – like the Papal Inquisition against Galileo in 1633 – place baseless and deluded belief and lies (e. g. from UN Climate Committee the IPCC) above observed scientific fact.
    « We challenge the Pope (or his agents) to public debate on the science, and we challenge all Man-made Climate Change believers to call on the Pope to debate the science or recant their regression to the anti-science days of the 1633 inquisition against Galileo. »

    said Piers
    References: http://www.dailymail.co.uk/news/article-3136780/You-need-wrap-UK-set-plunge-mini-ice-age-Met-Office-warns-one-five-chance-temperatures-drop-leaves-seen-17th-century.html

  • Une des personnes les plus crédibles sur le (contre)sujet est Benoit Rittaud. Son blog est très intéressant : https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com

    Quand on sait que 16 milliards de dollars sont quotidiennement gaspillés dans le monde pour endiguer le réchauffement climatique (89000 milliards jusqu’en 2030, c’est le programme onusien pour combattre le réchauffement climatique, vous avez bien lu, faites le calcul) on est en droit de se poser de réelles questions ! Le GIEC (ou IPCC en anglais) remplit son contrat, c’est un organisme criminel au même titre que Greenpeace, deux groupes d’activistes opposés au développement de pays comme l’Inde ou le Pakistan, d’ailleurs y a-t-il une différence entre ces deux organisations: https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/06/30/ca-se-rechauffe-cette-fois-cest-certain/

    La concentration en gaz carbonique de l’atmosphère n’a jamais influencé sa température, et cette dernière ne cesse de baisser depuis dix ans.
    http://www.weatheraction.com/docs/WANews15no16.pdf

  • De l’absence de corrélation entre la température de l’atmosphère et celle de la concentration en gaz carbonique on est OBLIGE DE DEDUIRE que les secondes NE DETERMINENT PAS généralement les premières.
    Quiconque a la moindre compétence pour analyser les données aurait dû COMMENCER PAR LA CHERCHER, cette corrélation, et déduire de son ABSENCE non seulement que la politique réchauffiste se fonde sur de FAUX ARGUMENTS, mais qu’une bonne partie de ses promoteurs doivent FORCEMENT LE SAVOIR.
    Car si l’éventualité théorique que, jusqu’à un certain plafond, et autour de certaines températures, les variations de concentration en gaz carbonique puissent influencer celles de la température atmosphérique ne se traduit pas par une corrélation OBSERVABLE DANS LA REALITE, cela devrait suffire pour conclure que le prétendu « PROBLEME » est IMAGINAIRE, et sa « SOLUTION » a fortiori ILLUSOIRE.
    La deuxième raison pour laquelle croire au réchauffisme est indigne d’un économiste, c’est qu’UN ECONOMISTE DOIT POUVOIR RECONNAITRE UN MENSONGE ORGANISE;
    Quand on est économiste, la science que l’on pratique est par nature POLITISEE en plus d’être une BRANCHE DE LA LOGIQUE ;
    de sorte que si vous n’y avez pas acquis la capacité experte de RECONNAITRE UN MENSONGE ORGANISE ou une NEGATION DE L’EVIDENCE, alors c’est que vous n’en êtes pas vraiment un.
    Si vous êtes vétérinaire, et qu’un quidam vous donne un iguane pour un caméléon, vous n’en êtes pas moins censé savoir de science certaine que c’est un iguane, et en tirer les conclusions qui s’ensuivent sur les assurances du quidam susdit : parce que vous êtes vétérinaire ; sinon, c’est que vous n’en êtes pas un.
    L’économiste doit savoir reconnaître le mensonge organisé pour des raisons politiques, comme un vétérinaire doit savoir identifier un iguane ; ou plutôt un chat, tant l’EXPERIENCE qu’il devrait en avoir est OMNIPRESENTE.
    A fortiori lorsque le mensonge crucial implique sa compétence spécifique :
    en effet, LE MOTEUR DU RECHAUFFISME A TOUJOURS ETE POLITIQUE, et sa mise en scène de prédictions « scientifiques » du climat subventionnées à coups de milliards VOLES n’est qu’un PROCEDE D’INTIMIDATION ET DE DIVERSION.
    Il s’agit d’ABUSER DE L’IGNORANCE DU PUBLIC et de la confiance qu’il accorde à « la science » pour l’empêcher de se rendre compte qu’en plus de n’être PAS CREDIBLE, l’effet que l’on affecte de prêter aux politiques ruineuses dont elles sont le prétexte ne serait PAS DESIRABLE NON PLUS.

    Le prétendu « débat scientifique », qui est entièrement résolu par l’observation depuis longtemps ( = c’est le soleil) ,
    n’est qu’une DIVERSION.
    La question est de savoir si les POLITIQUES réchauffistes sont justifiées, et posant justement les questions dont les comploteurs du réchauffisme font tout pour détourner l’attention.

    J’ajoute que, étant donné que le réchauffement observé au cours des années 1980-90, D’AMPLEUR ET DE DUREE EGALE AUX TROIS AUTRES QUI NOUS ONT SORTIS DU MINIMUM DE DALTON, a CESSE DEPUIS 18 ANS.
    De sorte que les minuscules baisses de la température, bien en-deçà (et pour cause) de l’incertitude sur ces prétendues « prévisions », que l’on affecte d’attendre des politiques ruineuses qu’on nous impose ont déjà été DEPASSES PLUSIEURS FOIS,
    et cela parce que l’activité électromagnétique et magnétique du soleil a fortement baissé et nous menace d’une PETITE ERE GLACIAIRE qui pourrait durer au moins un quart de siècle
    http://business.financialpost.com/fp-comment/lawrence-solomon-global-warming-doomsayers-take-note-earths-19th-little-ice-age-has-begun
    (l’estimation optimiste est celle de Piers Corbyn).
    Si les réchauffistes n’étaient que des demi-escrocs a lieu d’être les escrocs à 100 % qu’ils ont toujours été, ils crieraient « victoire » et nous foutraient la paix, au lieu de surenchérir avec leur complot de gouvernement communiste mondial imposé par traité.

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Je viens d'écouter l'audition d'une petite heure de Jean-Marc Jancovici au Sénat, qui a eu lieu le 12 février dernier dans le cadre de la « Commission d’enquête sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France ».

Beaucoup d'informations exactes, qui relèvent d'ailleurs bien souvent du bon sens, mais aussi quelques omissions et approximations sur lesquelles je souhaite reveni... Poursuivre la lecture

La nécessité de décarboner à terme notre économie, qui dépend encore à 58 % des énergies fossiles pour sa consommation d’énergie, est incontestable, pour participer à la lutte contre le réchauffement climatique, et pour des raisons géopolitiques et de souveraineté liées à notre dépendance aux importations de pétrole et de gaz, la consommation de charbon étant devenue marginale en France.

Cependant, la voie à emprunter doit être pragmatique et ne doit pas mettre en danger la politique de réindustrialisation de la France, qui suppose une... Poursuivre la lecture

L’INSEE vient de publier un bilan démographique pour l’année 2023 qui met en évidence un affaissement de la natalité française. Selon des sources concordantes, celle-ci n’est plus guère soutenue que par la fécondité des femmes immigrées. Ce qui laisse entrevoir à terme une diminution de l’effectif global de la population, et une nouvelle configuration de sa composition ethnique et culturelle.

Faut-il s’en inquiéter ? Pour la plupart de nos concitoyens, cette question n’a pas de conséquence directe et immédiate, encore moins pour les re... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles