Pornographie : la proposition orwellienne du député communiste

Pourquoi interdire la pornographie a-t-il des airs de « 1984 » ?

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Pornographie : la proposition orwellienne du député communiste

Publié le 18 juillet 2015
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Par Marius-Joseph Marchetti.

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K… credits Stéphane via Flickr ( (CC BY 2.0) )

Jean-Jacques Candelier (Gauche Démocrate et Républicaine, un groupe parlementaire d’extrême gauche) a proposé ce jeudi 16 juillet… la pure et simple interdiction de la pornographie sur Internet. Un projet bien orwellien que seuls les lecteurs du célèbre livre 1984 reconnaîtraient.

Voyons tout d’abord les propositions qu’a fait «notre» député. Elles sont simples : soit rendre absolument obligatoire « un code d’accès pour les sites à caractère pornographique », soit… tous les bloquer, purement et simplement, comme c’est le cas au Royaume-Uni, où des sites s’étaient retrouvés victimes collatérales de ce blocage puisque, pourtant sans rapport avec la pornographie, ils n’étaient plus accessibles. Et en France, il existe DÉJÀ une mesure à l’égard des sites désignés : les FAI (les Fournisseurs d’Accès Internet) sont obligés de proposer un service de blocage ou de restriction à leurs abonnés. C’est aux utilisateurs de prendre leur décision en âme et conscience, de choisir s’ils autorisent ou non l’accès aux sites pornographiques. Un choix (le choix est normalement l’une des bases de la liberté) que ce député souhaiterait supprimer. Parce que, bien évidemment, ce cher monsieur sait mieux que nous ce qui est bon pour nous.

Contrepoints668 Communisme pornographie - René Le HonzecPourquoi donc tout cela a-t-il des airs de 1984 ? Dans le livre de George Orwell, la terre entière est communiste. Chacun est étroitement surveillé, et tout le monde surveille étroitement tout le monde. Un climat de peur règne. Faire preuve d’une émotion trop vive peut susciter le soupçon et vous mener à la torture. Pour survivre, il faut être inerte, semblable à une coquille vide. Les mots sont déformés, inversés, quand ils ne sont pas carrément supprimés ; comme le ministère de l’Amour, qui n’est rien d’autre en réalité que le ministère de la Torture. Car qui ne peut s’exprimer ne peut point revendiquer. Il n’y a effectivement que Le Parti comme faction politique.

Mais il y a une autre spécificité à cet univers macabre. Les gens ont interdiction d’afficher des sentiments amoureux et d’avoir des relations sexuelles, hormis pour « engendrer des fils de parti ». Vous vous demandez sans doute le rapport entre ce qui relève d’un totalitarisme sans borne et ce fait. George Orwell, via son personnage principal Winston, nous le fait découvrir tout au long du livre. Vous souvenez-vous de cette célèbre formule des Fondateurs des États-Unis, selon laquelle chaque homme est libre de rechercher le bonheur ? Le Londres de 1984 en est l’exact opposé. En soi, le bonheur, le plaisir ressenti, est un stimulant qui délivre l’Homme. Le Parti ne veut pas d’esclaves qui puissent ressentir du plaisir car, dans ce cas, sa capacité de domination diminue. Le plaisir prouve à l’Homme qu’il existe autre chose que Le Parti, les travaux forcés et la solidarité dans l’univers de 1984. L’homme, dans cette œuvre, est une matière première au service du Parti. Il ne doit pas avoir la sensation de servir une quelconque cause, qui lui soit propre, comme par exemple la recherche de son propre bonheur.

« Prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu’elle se borne à être juste. Nous nous chargeons d’être heureux » (Benjamin Constant). La Liberté a plus de chance de procurer le bonheur que les chaînes. Et lorsque l’Homme le découvre, il essaie de les briser.

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  • Victime collatérale de la crise et du nombre incessant de sans-emploi, qui deviennent rapidement des sans-dents… La Prostitution n’est plus ce qu’elle était, et bientôt il existera un logiciel pour géolocaliser, le « service » le moins cher dans une zone. De plus l’internet Porno, évite à de nombreux clients de se rendre dans des lieux, éloignés et mal-famés…par le principe de « l’auto-satisfaction »..
    En interdisant la Pornographioe sur Internet, on rendra à la rue, ces Centaines de milliers de clients potentiels.

  • La pornographie c’est l’objétisation du corps des femmes. Elle renvoie une image dégradante de celle-ci. Elle reproduit les rapports dominant dominée et généralement seul le plaisir de l’homme est pris en compte.

    « La pornographie, c’est la théorie, et le viol, la pratique » dit Robin Morgan.

    Je trouve normal que les enfants et ado n’y aient pas accès. Comment voulez vous qu’ils construisent un rapport au sexe équilibré si sur internet ils voient des femmes torturées (merci 50 shades of shit), des simulacres de viol (gang bang etc.) et autres pratiques dégradantes pour les femmes (e.g toutes les paraphilies des hommes qu’essaye d’assouvir les films porno).

    La dissociation sexe-amour est un retour à la bestialité. Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais à un travail en profondeur (comme ce qui a été fait pour les pub) afin de faire changer les mentalités des producteurs de film porno.

    • « Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais à un travail en profondeur… »

      Adele, you make my day !

      Sur la dissociation sexe-amour tu connais bien mal tes congénères.

    • Je suis sur que les fan de Justin Bieber ne s’intéresse qu’a son talent de chanteur et pas du tout a « l’objétisation » de son corps, de même pour tous les boys band des années 90 et pour les groupes de rock des années 70, quand les stones faisaient des concerts ou ils ne pouvaient même plus chanter tellement les cris des groupies était assourdissant.
      Ps : 50 shades of grey est un livre porno pour femme.

    • Bonjour,

      Mais bon sang de bon soir, dans la pornographie il n’y a pas que des femmes asservies aux hommes.
      Il existe toute une autre pornographie, homosexuelle, où l’on voit des hommes consentir librement à une domination par d’autres hommes….
      Cela aussi est la liberté. Chacun prends son pied comme il l’entend et je pense qu’une interdiction dans ce domaine générera des refoulés qui risquent de devenir des agresseurs sexuels.
      Quant au retour à la bestialité…. en sommes-nous jamais sorti un jour. Notre mode de procréation est bestial car hormis quelques cellules grises plus performantes nous permettant un sens de l’abstraction, nous restons des animaux de par les besoins de notre corps.

      Cordialement.

    • Ce n’est pas l’objet du billet. Relisez avant de nous infliger vos vues féministes caricaturales. Le sujet, c’est la liberté et non la promotion de la pornographie.

    • Le métal mange des enfants, les jeux-vidéos tuent et la pornographie viole. Yay.

    • « La dissociation sexe-amour est un retour à la bestialité. Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais à un travail en profondeur (comme ce qui a été fait pour les pub) afin de faire changer les mentalités des producteurs de film porno. »

      Contrairement à vous Adèle, je pense que le jour ou les films porno essaieront de représenter l’amour, ils deviendront réellement pervers et dangereux pour la jeunesse.

      La dissociation sexe-amour est à mon avis une bonne chose dans le porno car elle aide à comprendre que ce n’est pas la réalité.

    • « La dissociation sexe-amour est un retour à la bestialité »

      @Adèle : C’est quoi au juste l’ « Amour » ?

      Comment définir l’ « Amour » sans être arbitraire ? Est-ce une chose forcément ressenti de façon identique par tout le monde ? Est-ce une chose forcément durable, voire carrément éternelle, ou ne peut-elle pas être une chose éphémère, passagère ?

      De mon point de vue, votre volonté que les gens soient « amoureux » avant de coucher ensemble ne pose absolument aucun problème À CONDITION qu’elle ne se transforme pas en volonté de calomnier les gens qui couchent ensemble sans être « amoureux. »

      Vous avez, chère Adèle, de très bonnes intentions que vous voulez voir se réaliser de manière responsable, cependant toutes les personnes qui parlent comme vous d’ « Amour » ne sont peut-être pas aussi responsables que vous. Certaines personnes sont prêtes si nécessaire à calomnier autrui pour que se réalise leur beau projet d’une société pleine d’ « Amour. »

      Il me semble important lorsqu’on est féministe de comprendre que cette pratique consistant à calomnier les gens qui couchent ensemble sans être « amoureux » à dans notre société actuelle pour victime principale les femmes.

      La femme, davantage que l’homme, est éduquée dans l’idée que coucher sans préalablement être « amoureuse » est une chose anormale dont elle doit avoir extrêmement honte.

      Et la grosse supercherie c’est que si une femme ne choisit pas le type d’individu (tel sexe, telle classe sociale, telle ethnie, telle religion, tel physique, etc) que son entourage et l’ensemble de la société l’incite à choisir, la société se permet d’en déduire que cette femme n’est pas capable d’être « amoureuse », or si elle couche avec un individu sans être « amoureuse », la société en déduit qu’elle n’est pas normale, donc que c’est une « salope » qu’on a le droit de calomnier.

      Quand on est féministe, et que des femmes sont calomniées, notre devoir est de s’opposer à ces calomnies, même lorsqu’elles sont motivées par le beau projet d’une société pleine d’ « Amour. »

      • Vous n’avez pas tout à fait tord…

      • @Adèle : Concernant Fifty Shades of Grey, pourriez vous spécifier quels sont à vos yeux les défauts de ce livre/film ?

        Que peut-on reprocher à un film qui n’élude pas la question du consentement mutuel, qui insiste sur l’idée de contrat, qui évoque la notion de « safeword », et dans lequel l’héroïne a la possibilité, avant de signer le contrat, d’éliminer les pratiques qu’elle juge dégradantes et qu’elle ne consent pas à essayer ?

        Mise à part la musique médiocre du film, et mise à part l’improbabilité (mais pas l’impossibilité) dans la vraie vie qu’un milliardaire à qui tout réussi succombe au charme d’une inconnue manquant à ce point de charisme, que peut-on réellement reprocher à Fifty Shades of Grey ? À bien y réfléchir, même la performance des acteurs n’est pas si mauvaise.

        Affirmer que le film Fifty Shades of Grey montre une femme qui se fait torturer, n’est-ce pas là risquer de rendre moins grave aux yeux de l’opinion publique les tortures qu’on subit les Femen en Biélorussie et les tortures que subissent actuellement certaines femmes en Syrie, Irak, Afghanistan, Nigeria, Somalie, etc ?

    • « La pornographie c’est l’objétisation du corps des femmes. »

      Derrière toute féministe se trouve une femme frustrée que ce soient d’autres qu’elles qui soient objecisées…

      « Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais à un travail en profondeur »

      Le genre de déclaration fréquente en URSS…

      Le puritanisme, c’est la peur obsédante que, quelqu’un, quelque part, puisse être heureux. (H.L. Mencken)

      • Derrière toute féministe il y a une femme qui a compris le hold-up ayant consisté pour le sexe surnuméraire à se faire passer pour le genre utile.

        • Tss tss…
          Ça, ce sont les slogans pour faire passer les femmes pour des victimes.
          S’il n’y avait pas tant d’andouilles pour croire à ces bobards, ils sombreraient vite dans l’oubli.

        • Derrière toute féministe il y a une idiote qui aime s’inventer des histoires ou elles sont victimes de tout et de rien au lieu de travailler pour avoir une vie.

        • Les lesbiennes qui veulent des enfants sont bien contentes de trouver des membres de genre surnuméraire pour se soulager dans une éprouvette.

          Le féminisme est un drame personnel.

    • « l’objétisation » : aïe, ouille, ça pique les yeux.

      « faire changer les mentalités » : définition de la pornographie politique.

    • De toute façon, si certaines femmes ne voient aucun problème à objetiser leur corps, en quoi cela regarde-t-il qui que ce soit d’autres qu » elles mêmes. On retrouve toujours, chez les étato-constructiviste,s ce désir de diriger la vie des autres selon ses propres codes,

      • « De toute façon, si certaines femmes ne voient aucun problème à objetiser leur corps, en quoi cela regarde-t-il qui que ce soit d’autres qu » elles mêmes. »

        Oui, mais ce sont des esclaves qui défendent leurs maitres, tout comme les prolétaires vont défendre leur patron contre la révolution communiste…
        Les communistes ont toujours voulu imposer le bien aux autres contre leur gré…

    • Je suis entièrement favorable à l’interdiction de la Pornographie aux mineurs. Cette dernière est bien définie par la diffusion d’actes sexuels crus sans émotions et souvent mise en scène de façon violente.
      L’adolescence est une période extrêmement perturbante concernant la découverte et le contrôle de sa sexualité (J’ai 35 ans mais je me rappelle encore ce que je ressentais à mes 15 ans).
      Je suis contre une banalisation du Porno mais je ne peux pas par principe encourager cette censure, censé nous protéger de nous-même. Le porno, c’est vulgaire, c’est dégeulasse. Certains souffrent même d’une dépendance à cela. Les acteurs et actrices pour la plupart néanmoins assume ce métier. Elles n’en tirent pas toutes une si grande satisfaction.
      On ne peut pas poser la question de savoir si le Porno c’est bien ou mal. C’est bien là le problème. Je suis un homme avec des désirs, des pulsions que je ne peux pas toujours assouvir dans l’amour et le bonheur avec la partenaire de mon choix. Alors des fois on se tape un porno parce que c’est si facile et expéditif, sans contrainte. Et on rentre facilement dans ce piège.
      Quand je regarde un porno je sais quand même qu’une fois mon cinq-à-un terminé, ça n’était que du cinoche et que les femmes ne veulent pas être prise comme des bêtes et que je ne suis pas moi-même une bête. Le porno ne m’incitera jamais à sauter dans les vestiaires sur la petite stagiaire de 19 ans que je kiffe comme un adolescent. Le Porno peut devenir en tout cas comme une drogue douce. L’usage répété, l’habitude d’en consommer ça ne rendra jamais votre vie meilleure, ça vous fait oublier votre manque de courage à aller vers l’autre.

      • Interdire le porno aux mineurs relève du délire pur et simple.

      • @ GL. C’est aux parents de juger pas à l’état. Qui êtes vous pour vouloir substituer un tiers, en l’occurrence l’état, aux parents ?
        C’est drôle ces gens qui veulent diriger la vie des autres.

    • Amusant comme les « féministes » modernes ont rejoint moralement les puritains dans leur discours.
      La plupart des féministes sont passé(e)s d’une culture de liberté de choix de vie des femmes par une égalité des droits, à une tyrannie de la pensée prude.

      • Quand on baise, on se détourne de la révolution. Les cocos sont toujours pour la repression de la sexualite en bons fachos réactionnaires qu ils sont.

        • C’est rès vrai. Le communisme a besoin de gens frustrés et en colère. Les gens satisfaits sexuellement (je suis pas certain que le porno offre toukours cette satisfaction mais vu la demande ca doit bien répondre à un besoin) ne font pas de bons révolutionnaires.

    • Tu devrais aller dans clubs interdits aux clients hommes, ou des femmes glissent des billets dans le slip d un beau male.

      Mais ça doit être encore un coup de patriarcat.

    • Contrepoint, vous faites des articles juste pour avoir la joie de lire les messages d’Adele maintenant?

      C’est pas bien.

    • Il est particulièrement naïf de penser qu’on peut empêcher un ado motivé d’accéder à du porno. Sur internet ou ailleurs. C’est totalement vain, et rend la mesure initiale (l’interdiction) particulièrement idiote.

    • @Adèle: Je trouve que la qualité de vos propos s’améliore. Je suis pas forcément d’accord mais il y a un net progrès dans l’argumentaire.

    • Les vibromasseurs (que des millions de femmes utilisent sans scrupules) c’est l’objétisation du corps des hommes, ils renvoient une image dégradante de ceux-ci et généralement seul le plaisir féminin est pris en compte.

      Je trouve anormale que des adolescentes y aient accès, comment voulez vous qu’elles construisent un rapport au sexe équilibré avec des objets qui réifient le corps des hommes à une simple fonction performative sexuel.

      La dissociation sexe-amour est un retour à la bestialité. Je ne suis pas favorable à une interdiction, mais à un travail en profondeur (comme ce qui a été fait pour les pub) afin de faire changer les mentalités des utilisatrices de vibromasseurs.

  • Interdiront-ils les VPN ❓ Sinon ce sera une mesure ridicule à la mesure des ces idiots.

    • Interdire les VPN serait en soit une mesure inutile si on ne bloque pas les accès vers ces VPN, qui peuvent utiliser de très nombreuses adresses différentes.

      Ce qui fait qu’à un moment pour appliquer l’interdiction on finirait par interdire carrément la crypto.

  • Il y a une hypocrisie énorme autour de cette question de la pornographie , un peu comme les questions d’ argent , tout le monde éructe à leur propos mais tout le monde aime ça puisque tout le monde pratique un jour ou l’autre (enfin j’espère) .
    Chacun est libre de faire ses choix et cela doit rester comme cela .
    La pornographie , c’est un marché , il y a de l’offre et de la demande , donc je ne vois pas où est le problème si ce n’est auprès des faux culs frustrés habituels donneurs de leçon .
    Il conviendrait mieux selon moi de pondre une loi (je déconne hein ) pour supprimer le jt étatiste de 20 h et ses horreurs sanglantes …

    Lâchez nous la grappe avec vos lois de merde !! laissez nous vivre !

    • Lâchez nous la grappe avec vos lois de merde !!

      D’accord ❗ Et même Valeurs Actuelles dit exactement la même chose, c’est dire.

  • Quelle excellente idée! On pourrait commencer par interdire les sites d’extrême gauche en raison de leur idéologie obscène 😀

  • Pas de Nutella,pas de pute,pas de branlette,en plein régime socialiste.Au moins 7 milliards d’actes pornographiques ont été pratiqués ces dernières années.L’education sexuelle de fait par internet au 21 siècle pas dans la lecture de l’amant de lady Charteley. Les hommes politiques ne devraient pas nous jeter leur fantasme au visage . Etre communiste,c’est obscène disaient Staline,Castro,Polpot,Ceaucescu, et les autres

    • les hommes politiques nous donnent évidemment l’exemple de la moralité sexuelle,jusqu’au plus haut sommet de l’état.
      la prostitution existe depuis la naissance de la vie de l’homme.
      quiconque a participé à un conflit et connu l’existence des BMC comprendra mieux la complexité de la sexualité masculine,même si elle manque totalement de mystère et de poésie

  • « tous les bloquer, purement et simplement, comme c’est le cas au Royaume-Uni »

    Ah bon ? Cette affirmation semble au moins exagérée, sinon fausse. La systématisation d’un filtre type code parental sur les smartphones ou tablettes n’est en rien comparable à la censure de sites.

    • C’est déjà possible, c’est une démarche des parents.

      • Sauf erreur sur la situation anglaise, le filtre est actif par défaut et l’acheteur adulte décide librement de le retirer ou pas. Rien de choquant donc.

        • Oui mais non, les gens ne sont pas des enfants, qu’ils doivent demander l’autorisation parce que l’Etat le dit me gêne profondément.
          En plus, comme c’était assez prévisible avec ce genre de délire, ça ne s’arrête pas là, et il existe une liste de pratiques sexuelles interdites dans les vidéos online au RU, si je me souviens bien.

  • L’article aurait été bien plus intéressant s’il avait pris la peine de nous expliquer les raisons avancées par le député communiste pour interdire le porno.

  • bin le communisme et le sexe déjà a la base, c’est pas une histoire d’amour….

  • C est pourtant les socialistes qui imposent ce porno obscène qu est la solidarité.

  • Vouloir abolir la pornographie et la sexualité sont évidemment des projets de type Big Brother.

    Maintenant… Dire que le plaisir est un bien absolu qui libère, stimule et émancipe l’homme c’est un peu léger comme credo.

    L’homme peut aussi bien être prisonnier d’un excès d’hédonisme qu’il peut l’être d’une tyrannie quelconque, aussi serait-il bon d’éviter tout travers manichéiste qui est précisément l’écueil de ce type de proposition anachronique digne d’al qaïda. Il y a beaucoup à dire sur la pornographie soft dans laquelle on baigne en occident.

    Quant au propos d’Orwell, il était volontairement outrancier comme l’est celui de toute oeuvre dystopique. Tomber dans la facilité de croire que l’exact opposé est ce qu’il faut faire est une illusion simpliste et dangereuse.

    Entendons nous bien, je suis contre toute forme de législation de ce genre, car chacun doit être autant que possible maître de ses choix et de son destin. Par contre, il faut être ouvert au débat sur le problème pornographique, ne serait-ce que pour élever le niveau au-delà de la poursuite primale de pulsions menant à la déraison. Et je ne dis pas ça par puritanisme, oh que non… Mais je crois qu’on a tout de même du mal à regarder ce problème en face, peut-être justement par crainte de tomber dans un excès de puritanisme qui n’amènerait rien de bon non plus.

    On pourrait même dire que le Big Brother réel a été plus adroit que celui du roman d’Orwell. Il a su, lui, qu’exploiter le plaisir était plus puissant que le réprimer, pour contrôler les foules. Donner à celles-ci l’illusion d’une liberté pour mieux les priver d’autres choix.

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