Quand la science s’égare (1)

Premier épisode de la série qui remet en perspective les progrès scientifiques.

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Quand la science s’égare (1)

Publié le 13 juillet 2015
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Par Le Minarchiste

Mad scientist - Savant fou - Kit (CC BY-NC 2.0)
Mad scientist – Savant fou – Crédit photo : Kit via Flickr (CC BY-NC 2.0)

 

La science a été au cours de l’histoire une source incroyable de découvertes fascinantes et d’inventions stupéfiantes. Il arrive cependant qu’elle s’égare dans un labyrinthe où elle est déroutée par des considérations politiques, des égos surdimensionnés et des personnalités trop influentes. Quand on place quelques exemples de ces errances en perspective, on se rend compte qu’il est malsain de faire aveuglément confiance en la science et d’adopter les politiques qu’elle nous suggère sans poser de questions.

La physique… une science exacte ?

En 1859, le mathématicien Urain Le Verrier avait décelé une anomalie dans l’orbite de Mercure, laquelle ne semblait pas obéir à la loi de la gravité de Newton. Que fit-il alors ? Plutôt que de remettre en question la loi de Newton, il conclut qu’il devait exister une autre planète entre le Soleil et Mercure, qu’il nomma Vulcain. Ce n’est qu’en 1915, bien après la mort de Le Verrier, grâce à la théorie générale de la relativité d’Einstein, que l’on put finalement conclure que Vulcain n’existait pas ! Autrement dit, une connaissance « démontrée scientifiquement » a pu persister pendant plus d’un demi-siècle avant que l’on ne réussisse à l’invalider. On a préféré inventer une planète imaginaire plutôt que remettre Newton en question !

De nos jours, plusieurs observations du comportement de l’univers ne correspondent pas aux théories considérées comme « scientifiquement valides ». Par exemple, l’expansion de l’univers est en accélération. Quelle solution a-t-on adopté ? On a supposé l’existence de la matière sombre et de l’énergie sombre, lesquelles n’ont jamais été observées. Est-ce que le consensus des astrophysiciens est en train de répéter la même erreur que Le Verrier ?

Tous les chercheurs qui travaillent présentement à tenter de prouver ces concepts gaspillent peut-être leur temps. Selon le chercheur Mordehai Milgrom, de l’Institut Weizmann en Israël, « les gens qui travaillent sur la matière sombre n’arrêteront pas par eux-mêmes, ils vont arrêter quand on arrêtera de les financer ». Évidemment, il faudra une personnalité solide pour ébranler la théorie d’Einstein. Mais est-ce que l’écosystème actuel de la science favorise l’émergence de cette théorie révolutionnaire ? En fait, même la théorie du Big Bang est présentement sérieusement remise en question (voir ceci entre autres). Pour une excellente lecture sur le sujet, je vous recommande « Hidden in Plain Sight » 1 et 2, par Andrew Thomas.

Les idées reçues en médecine

En 1946, le Dr Benjamin Spock écrivait dans son livre Baby and Child Care que selon lui, les nouveaux-nés devaient dormir sur le ventre. Cette affirmation non vérifiée scientifiquement, mais qui faisait tout de même « consensus », a malheureusement causé des milliers de décès par la mort subite du nourrisson, et ce pendant des décennies.

Au début du 20ème siècle, la seule méthode connue pour éradiquer un cancer était la chirurgie. Celui qui est passé maître en la matière est un dénommé William Halsted, qui a mis en oeuvre un processus d’augmentation extrême de l’ampleur de la chirurgie. Il avait observé que si le cancer récidivait après la chirurgie, c’était généralement aux abords de l’endroit où il se situait. Son raisonnement fut donc qu’il fallait enlever encore et encore plus de chair pour s’assurer que le cancer ne récidive pas. Halsted a perfectionné sa technique concernant le cancer du sein jusqu’à parvenir à ce qu’il nommait la « mastectomie radicale », qui consistait à retirer le sein entier, le muscle pectoral, les glandes lymphatiques, le cartilage et même les os environnants (côtes et clavicule). C’était une opération très morbide et traumatisante.

Halsted n’avait pas compris que si le cancer récidivait, c’était du fait des métastases qu’aucune chirurgie ne pouvait éradiquer. Aucune expérimentation valide n’avait pu confirmer que la chirurgie radicale était le traitement le plus efficace contre le cancer du sein car Halster choisissait bien ses patientes, rejetant les cas plus complexes. L’influence d’Halsted suffisait à faire taire toutes les critiques, à tel point que les chercheurs ayant tenté de tester des méthodes alternatives, comme la chimiothérapie, ne parvenaient pas à recruter médecins et patients. Ceci dit, dans les années 1920, Geoffrey Keynes, un médecin de Londres, où Halsted était moins influent, avait publié des résultats démontrant qu’une combinaison de chirurgie locale légère et de chimiothérapie accomplissait le même résultat que la mastectomie radicale. Le chirurgien américain George Crile Jr avait corroboré les résultats obtenus par Keynes, mais ne parvint pas à mettre sur pied une étude pour le démontrer scientifiquement, faute de collaboration des chirurgiens sous l’influence d’Halsted.

Ce n’est que beaucoup plus tard que l’oncologue Paul Carbone, du National Cancer Institute, pût démontrer que la chirurgie radicale n’était pas plus efficace qu’une chirurgie locale combinée à la chimiothérapie. Entre 1891 et 1981, environ 500.000 femmes ont dû subir l’horrible procédure d’Halsted, et voir leur corps complètement déformé.

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Dans les années 1970, Robin Warren, un pathologiste australien, écrivait ceci :« Depuis la naissance de la bactériologie médicale il y a plus d’un siècle, on enseigne qu’aucune bactérie ne peut croître dans l’estomac (en raison de l’acidité trop élevée). Quand j’étais étudiant, c’était un ‘fait connu’, comme ‘tout le monde sait que la terre est plate’ ».

Cette boutade illustrait le scepticisme de Warren à l’égard d’une « vérité » considérée comme scientifiquement valide depuis plus d’un siècle. Warren croyait que des colonies de bactéries vivaient dans le halo bleuté entourant les ulcères d’estomac, mais échouait à les isoler in vitro. De son côté, le médecin Barry Marshall y parvint. Les deux hommes nommèrent cette bactérie Helicobacter pylori, en raison de sa forme (helico) et de son emplacement à l’embouchure de l’estomac (pylorus en latin signifiant « gardien de la porte »). Une autre « certitude scientifique » venait de s’écrouler !

Fait intéressant, pour prouver que cette bactérie était à l’origine des gastrites, Marshall a lui-même ingéré un bouillon contaminé, provoquant ainsi une sévère gastrite. Il fut alors établi que cette bactérie causait les ulcères d’estomac (non, ce n’est pas le stress, comme on le croyait auparavant), qui eux-mêmes pouvaient mener au cancer.

En 1995, Werner Bezwoda, un chercheur Sud-Africain publia des résultats de recherche stupéfiants. Il avait réussi à démontrer que l’utilisation de la chimiothérapie à dose élevée (HDC) combinée avec une transplantation autologue de moelle épinière (ABMT) permettait d’obtenir de meilleurs résultats contre le cancer du sein métastasé. Des 45 patientes ayant reçu la combinaison HDC/ABMT, 23 avaient atteint la rémission. Sur la base de ces résultats, environ 40.000 femmes partout dans le monde ont subi ce traitement. Il était impossible de compléter d’autres études cliniques puisque toutes exigeaient le traitement au lieu d’être assignées au groupe de contrôle. Bezwoda avait atteint la célébrité et son article de 1995 a été cité plus de 350 fois en à peine plus de 5 ans.

Puis, en 1999, des chercheurs américains sont partis en Afrique du Sud pour vérifier l’étude menée par Bezwoda et la solidité de ses résultats. C’est avec horreur qu’ils découvrirent que les résultats de Bezwoda avait été falsifiés. Il ne disposait que de 61 des 90 dossiers de patients. Seuls 27 des dossiers comportaient une évaluation d’éligibilité à l’étude, dont 18 n’auraient pas dû être éligibles. Seulement 25 patients avaient reçu un traitement, donc 22 le traitement expérimental. Aucun formulaire de consentement n’avait été signé et les patients n’avaient évidemment pas été assignés de manière aléatoire. L’article désormais célèbre du Journal of Clinical Oncology  fut démenti en avril 2001. Ce traitement n’est désormais plus utilisé.

Pour davantage de détails sur l’histoire fascinante du cancer et des traitements visant à l’éradiquer, je vous recommande fortement le superbe ouvrage de Siddhartha Mukherjee, The Emperor of All Maladies, A Biography of Cancer.

Ceci dit, le cancer est loin d’être le seul sujet sur lequel la science s’est trompée. Considérez la cprépartition des papilles gustatives sur la langue. On a longtemps pensé que le salé pouvait être ressenti sur les côtés à l’avant de la langue, l’acide sur les côtés arrières, le sucré au centre-avant et l’amer au centre-arrière. Cette théorie d’un scientifique Allemand, D.P. Hanig date de 1901 ; il a publié les résultats de son expérience basée sur les « impressions » des participants quant à l’intensité des goûts. Cette théorie fut consolidée par Edwin Boring, de l’Université Harvard, en 1942. Ce n’est qu’en 1974 que Virginia Collings, chercheur, a découvert qu’en fait, les quatre saveurs peuvent être perçues indifféremment partout sur la langue. On sait maintenant aussi qu’existe une cinquième saveur détectée par la langue, le « umami », et qu’il y en aurait peut-être une sixième pour le gras. Plusieurs ouvrages de référence continuent tout de même de véhiculer ce mythe de la « carte des saveurs »… (voir ceci)

À suivre.

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  • « une transplantation autologue de moelle épinière (ABMT)  »

    Il s’agit bien entendu de moëlle osseuse et non pas de tissu nerveux….

  • La science s’égare mais retrouve son chemin si on la remet sur la bonne voie!
    Avant la radiothérapie la mammectomie avec curage des ganglions étaient la solution
    La science évolue: Encore faut-il être entendu et écouté par les sophistes des tutelles qui nous ont sorti les quotas les référentiels et l’accréditation
    Lisez ce livre « Chirurgie chronique d’une mort programmée » publié aux éditions l’Harmattan Paris
    Cordialement
    B.KRON membre de l’Académie Nationale de Chirurgie
    PS je serai à Montréal du 19 au 27 septembre pour l’été des Indiens

  • La science est la manifestation la plus probante de la sanité humaine. Si on considère la santé sur un curseur, on trouve d’un côté les pathologies qui empêchent l’adaptation à l’environnement et de l’autre côté les mathématiques qui sont l’expression d’une logique indiscutable.
    La science n’est pourtant qu’opinions, des opinions ethniques qui garantissent statistiquement la plus grande probabilité à la similarité de structure avec la réalité.
    Mais au moins, la science est une activité de recherche sur la réalité des faits. Elle est en cela différente de la croyance dont on attend qu’elle fasse l’objet dans ces colonnes du même examen critique…

    • Et puis, quel a été l’impact sur les sociétés humaines de l’erreur de la théorie de Le Verrier ? L’important n’est-il pas qu’il avait décelé un loup dans la théorie de Newton ?
      Les hommes sont pressés, ils n’ont pas beaucoup de temps devant eux. L’humanité progresse aussi par les erreurs des hommes.

      • L’impact ? 3/4 de siècle de retard dans la recherche d’une alternative, ou plutôt d’un approfondissement, de la théorie de Newton. et comme toute la relativité (et tout ce qui s’ensuit) se développe au papier et au crayon, donc ne dépend nullement du niveau technique de l’époque, il n’est pas exclut (science fiction) que l’énergie atomique aurait pu naitre vers 1850 et la bombe vers 1875. Évidemment dans ces conditions, soit la dissuasion fonctionne et il n’y a pas de 1GM, soit elle ne fonctionne pas et … bon, supposons qu’elle fonctionne…
        etc.
        avec des si on peut écrire des romans rigolos

      • Un impact important a été que Le Verrier, qui était un personnage infect (au point d’avoir été révoqué de la direction de l’Observatoire de Paris par Napoléon III dont il était pourtant un des plus fervents soutiens politiques tant il s’y est montré insupportable) et qui avait très probablement bénéficié de beaucoup de chance (et de connivence) pour découvrir Neptune, est passé dans l’histoire comme un modèle.

  • J’attends avec impatience le second volet de cet article. Va-t-on y parler de climatologie ? Suspense…

    • Il devrait parler de l’histoire du calcul de l’âge de la Terre, de Lissenko.
      Mais pour arriver à un équivalent des echecs de la science médicale, il n’y a que la science économique (l’enfer des statistiques, les prédictions économiques et financières…).

    • Ah ben si Picétou pense lui-même que la climatologie a sa place dans un article sur les égarements de la science … ouvaton ma brave dame … le bon vieux temps n’est plus ce qu’il était …

    • Vous auriez aimé que l’on dise que la terre se comportait comme une horloge immuable. Même vitesse, température et tout le bazar. Ah ben merde, elle ralenti…

      • Comment ça, elle ralentit…(avec un t final). Encore un coup des lois liberticides sur la vitesse ?

        • même wikipedia le dit, c’est dire si c’est notoire
          fr.wikipedia.org/wiki/Rotation_de_la_Terre
          picétou étant un puits d’ignorance, il ne serait pas surprenant qu’il ne le sache pas. Mais allez savoir, peut-être qu’il savait mais n’a peut-être pas résister à l’envie de faire un trait d’humour hors sujet ?

          • Mais qu’attendre d’un type qui ne sait même pas orthographier son nom…
            Pas grand chose … … … Il s’imagine peut-être congeler la terre… … … Sur 4 km de flotte, va falloir en émettre du CO2… … …

            • Que me proposez-vous comme ortografe, cher VieuxC ?

              • Encore à l’orthographe ❓
                Un peu de licence est-ce criminel ? … Ah mais oui zut et rezut : j’oubliais : on va tous cramer avant d’avoir pu ramasser les cornichons…

                De quoi pinailler dans la joie :

                Je te laisse hésiter entre le décemmètre et le décamètre… Sinon teste ton pentamètre…

  • La globalisation et l’interconnexion actuelle du monde scientifique fait que si quelqu’un remet en cause une théorie utilisée un peu partout comme la relativité générale il se trouvera face à un mur là ou avant chacun pouvait faire ses petits développements chez lui et émerger par la suite avec quelque chose de solide ….
    Je soutien personnellement qu’Einstein à tort , pas spécifiquement dans les calculs mais dans l’interprétation et l’utilisation de ceux-ci …

    • Einstein a tort ? ou bien il est simplement incomplet ?
      Mais c’est toujours possible… donc vous allez nous expliquer votre théorie ?
      🙂

    • Einstein a toujours pensé lui-même qu’il avait tort … c’est une des raisons qui en font un scientifique emblématique.

  • Où l’on voit que l’aveuglement dogmatique et l’intolérance ne sont pas l’exclusivité de la religion, mais se trouvent et semblent même se perpétuer chez les scientifiques éclairés supposés mettre à bas l’obscurantisme, l’irrationnel et tout ça.

    Il n’y qu’à voir avec quel respect, quelle révérence quasi-dévote on invoque « la science »! Admirateur de la philosophie objectiviste de Ayn Rand, je crois (ai-je dis « croire »?? damn! ) que nous sommes des êtres de raison et qu’il est essentiel de nous servir de notre raison pour appréhender le monde.

    Mais je pense que cet espèce d’absolutisme rationnel, ce quasi-fanatisme scientifique qui érige la raison en reine toute-puissante devant annihiler toute religion ou toute « croyance » n’est pas moins néfaste que n’importe quel obscurantisme religieux. La raison n’est pas toute-puissante, et n’est pas la seule instance de notre esprit qui nous permette d’appréhender le monde. Savez-vous quelle méthode Benjamin Franklin employait pour l’aider dans ses recherches scientifiques? Permettez-moi de vous dire que ce n’était ni très scientifique ni très rationnel! Et d’autres grands scientifiques ont aussi trouvé des réponses dans leurs rêves.

    Bien des découvertes ont été faites par hasard, par erreur, par intuition, et bien des textes religieux, tels les Védas, développent des thèses ressemblant de manière surprenante à des théories scientifiques récentes. Oui il faut être rationnel, méthodique, factuel et scientifique, mais non, ce n’est pas parce que ce n’est pas prouvé par la science que cela doit être méprisé, et ce n’est pas parce que la science a fait telle découverte qu’elle se doit de s’ériger en vérité universelle devant laquelle tout le monde doit se prosterner.

    •  » chez les scientifiques… »
      En tout cas, vous n’en êtes pas un dans votre expression puisqu’à partir de quelques exemples, vous en tirez une généralité.
      La différence entre la religion et la science est justement l’absence de dogme dans la seconde. Ce n’est pas parce que DES scientifiques, qui ne sont pas différents des autres hommes, se trompent ou trompent leur monde que la science peut être comparer à la religion qui ne recherche pas une explication à la nature, mais donne une explication, laquelle ne peut être remise en cause à l’intérieur de la religion.

      • Vous décrivez la science idéale. La science réelle est bien différente. Elle demeure une branche du culte monothéiste, avec plusieurs dogmes, dont les deux principaux (il y en a d’autres).
        * il existe des lois, universelles et intemporelles.
        * ces lois sont assez simples pour être découvertes par l’observation du passé et l’expérimentation. « tous les problème de la physique sont de « bons » problèmes » [bons = solubles dans des mathématiques assez simples, calculables au sens de Turing, voire disposant d’une solution fonctionnelle].
        ce ne sont pas des dogmes féroces, on peut y adhérer assez facilement et si vous n’y adhérez pas ce n’est pas grave, on ne vous brulera pas en place publique.
        Mais ça reste des dogmes, et si vous tentez de les réfuter vous serez exclus sans pitié de l’église : vos papiers seront refusés, vos financements se tariront et vous n’aurez plus la possibilité de coacher de nouveaux étudiants, vos anciens étudiants seront forcé de vous abjurer ou de renoncer à leur carrière …

        • Encore faut-il (pouvoir) les réfuter avec intelligence … … !!

          Quant au fait qu’il existe des lois universelles et intemporelles, l’ordinateur sur lequel vous écrivez ces horreurs fonctionne de la même manière n’importe où sur la planète, et a priori de la même manière qu’hier. Et très probablement demain fonctionnera-t-il aussi. Car au cas où vous ne le sauriez pas, un ordinateur, c’est un condensé assez « spectaculaire » de tous le « dogme » scientifique …

          Comme c’est bizarre. L’ordinateur existe, alors que dieu, ça fait des lustres qu’on ne sait toujours pas … il faudrait peut-être revoir votre discours. Des principes, ou des lois physiques, ne sont pas des « dogmes ».

          • « Encore faut-il (pouvoir) les réfuter avec intelligence … … !! »

            Tss tss…
            Les réfuter nécessite de suivre ces dogmes. 😉

          • Désolé, mais l’arrogance de votre préambule « pouvoir les réfuter avec intelligence » est confirmée par ce que vous dites ensuite! On a bien compris que d’un point de vue scientifique, il n’existe pas à proprement parler de dogme, c’est aussi ce que dit P, mais sortez la tête de vos livres et regardez ce qui se passe dans le monde réel, et vous verrez que des scientifiques défendent leurs thèses et bannissent toute tentative de remise en question de façon tout à fait dogmatique, ne vous déplaise.

            Et puis tiens, pendant que j’y pense, pas de dogme en science? Que penser des postulats alors? lois qui ne sont pas, par définition, démontrés scientifiquement? Vous voyez, n’importe qui de mon faible niveau d’intelligence peut faire comme vous, et jouer hypocritement sur les mots.

            • Mais heureusement que tout le monde défend son point de vue !! Arrêtez dire « les scientifiques », mais dites « les hommes », tout simplement ! Le « relativisme », d’accord, mais pas en disant que la science est « dogmatique » ; c’est tout le contraire.

              « Postulats ? » Mais il ne sont là que pour être un jour contredits par d’éventuels paradoxes ! N’empêche qu’entre temps, ça avance, et ça produit du savoir, jusqu’à même se faire refoulé parce que c’est faux ! . Vous ne comprenez pas ce qu’est une théorie scientifique. Et la faute probablement à la façon dont c’est enseigné : on écrit des lois à l’école « abouties », alors que leur établissement a été souvent un affreux processus, souvent loin de toute logique. Mais au final, c’est le meilleur qui reste … et les cadavres oubliés de l’histoire ; il faudrait revoir ça et réellement enseigner l’histoire des sciences.

              Et je pense que votre horreur tient du fait que les scientifiques sont payées par vos impôts. Mais que le privé s’accaparent entièrement de la science n’en fera pas un monde meilleur. De la technoscience, si vous y tenez

              « Réfuter nécessite de suivre ses dogmes ???? » Mais redescendez sur terre, vous qui utilisez un ordinateur, produit miraculeux de la physique quantique ». La science ne répond qu’aux questions « scientifiquement » posées. Il n’y a pas de dogme. Elle produit de la connaissance, et par conséquent de la technologie. C’est tout. La vanité, les défauts, les bourdes, ça n’est pas que « la science », c’est le monde. c’est moche mais c’est comme ça.

              • «jusqu’à même se faire refoulé parce que c’est faux ! . »

                Ou plutôt lorsque les nouvelles générations ont remplacé les anciennes. Et ont apporté leurs propres convictions scientifiques. 🙂

                « Mais que le privé s’accaparent entièrement de la science n’en fera pas un monde meilleur. »

                C’est quoi, un monde meilleur ?

                « Mais redescendez sur terre, vous qui utilisez un ordinateur, produit miraculeux de la physique quantique »

                C’est bien là l’œuvre des fanatiques que de voir en toute chose la preuve de l’existence de sa divinité…

                Zut, j’énonce une loi… Argl… 🙂

              • Oh la mauvaise foi! Ne parliez vous pas plus haut de « lois universelles et intemporelles »? Et après cela vous tordez la définition du mot postulat pour en faire finalement quelque chose de miraculeusement « réfutable », par un quelconque « paradoxe », le paradoxe étant souvent une des marques de notre impuissance à expliquer scientifiquement un phénomène que nous observons.

                Et vous supposez qu’on ne comprenne pas ce qu’est une théorie scientifique, vous supposez un peu trop mon cher, et sans fondement! Et enfin, vous prétendez que les ordinateurs sont le produit de la physique quantique… abracadabra! nous savons déjà faire des ordinateurs quantiques! Nous maitrisons la physique quantique, et la distribuons en masse dans tous les bureaux du monde! Et ce alors que la physique quantique n’est encore qu’au niveau de l’ébauche théorique. La science est décidément toute puissante, vous m’avez ouvert les yeux, vous êtes… un envoyé, un gourou, une révélation! Hosanna!

                Pardon, je me suis laissé emporter… m’enfin on aura à peu près compris de quoi je ris, et ce que ne fais que répéter commentaire après commentaire.

                • – lois universelles et intemporelles : c’était pour dire qu’un principe des lois physiques est d’être invariante par rotation et translation dans l’espace et dans le temps. Et que ça, c’est terriblement efficace en terme de prédiction. Ce que vous appeler un dogme. Remettez aussi en doute la causalité, comme ça vous serez complet ! Et surtout ne posez aucunes questions !! A mon avis, vous avez 2 siècles d’avance sur les autres; écrivez une théorie et mettez là dans une enveloppe. Des gens l’ouvrirons dans 2 siècles et diront : « c’était un génie! » ou « c’était qui ce faux prophète ? ».

                  – oui, les paradoxes font avancer la science. Ce sont généralement les débuts d’une nouvelle théorie plus explicative, mieux prédictive. Bizarre que les objets les plus lourds tombent avant les plus légers, alors que la « théorie », le « dogme », dit le contraire !! C’est comme ça qu’on découvre que l’air « frotte ». La science est incomplète par nature; elle ne répond qu’à des questions scientifiques, pas sur le bonheur ni comment vous devez vous habiller. J’ai l’impression que vous en êtes déçu, et que vous attendiez mieux du « dogme ». Vous le preniez comme une religion.

                  – il n’y a pas de gourous : juste des gens qui voient la chance que nous avons eu d’avoir la pensée scientifique au travers de l’histoire, qui n’ont pas envie de la liquider.

                  – @P : que les nouvelles générations veuillent imposer leurs idées, c’est normal. Voir que la terre est ronde avec des satellites et le penser des siècles avant, où est le « dogme » ?

                  Vous êtes gentils, les relativistes, mais vous faites de la sociologie « cachée ». Vous êtes des révolutionnaires qui utilisez la science pour la tuer, et tuer notre civilisation. Vous avez le droit de douter, mais vous vous trompez d’ennemis.

                  Pour vous, allumons une « une chandelle dans les ténèbres » …

                  Zététiquement vôtre.

                  • Il vous faudrait discuter avec des cosmologistes. En ce moment un de leurs grands dada c’est une constante… qui évolue dans le temps et qui permet de mieux rendre compte de l’expansion.

                    Vous devez soit ne pas être scientifique soit en être au tout début de votre carrière pour avoir une vision aussi carrée et zoulie toute plein de la science, vous.

              • La science est pourtant bien une histoire de dogmes et de remise en cause des dogmes… ou pas.

                On dira ben que les maths ne sont pas dans la science, mais force est d’admettre que c’est la discipline dogmatique par excellence. Bon, comme on est pas des chiens et qu’on veut se faire bien voir on appelle nos dogmes « axiomes » et notre théologie autour de la définition des dogmes de la « foundational research »…

                Pour les autres sciences, on a des théories établies qu’on doit remettre en cause (ou pas) à l’aide des théories établies… Dogme, dogme… Essayez une seconde de publier (hors maths, dont on a déjà établi le dogmatisme) un papier sans vous appuyez abondamment sur la littérature déjà publiée… Hum. Vous en êtes à votre 10ème desk rejection, vous ne comprenez toujours pas ? Que faire ?

                Quant à votre ordinateur qui fonctionne partout pareil, vous devez singulièrement rien y connaitre pour oser sortir une sornette pareille… Mais bon, c’est sûr que les fonctions d’onde ça recouvre une connaissance parfaite d’un phénomène totalement déterministe. C’est sûr.

                Bref, la science fonctionne sur la base de dogmes, renversés à grand-peine de temps à autre quand il y a trop de preuves allant contre. Sauf en maths ou les dogmes ne sont pas renversé. Parfois accrus et étendus, mais bon. Encore que ? l’axiome du choix est-il réellement nécessaire ? Un nombre certain en doute.

          • réfutez ces dogmes ? quelle horreur …
            sachez monsieur que je professe ma foi en l’existence de loi qui sont invariables dans le temps et l’espace, et même des lois intelligibles.
            Je suis un fier adhérent au monothéisme scientifique, et donc le fonctionnement de mon ordinateur ne me surprend pas (*) . Loué soit le seigneur qui a fait cette réalité et ces lois.
            MAIS
            je suis tout autant conscient que c’est une position dogmatique, et qu’une position différente voire inverse est possible, même si elle serait hérétique, et que je prédit qu’elle ne conduirait qu’à des malheurs

            (*) cela dit
            et de une, j’aurai pris un autre exemple, la fiabilité de ces engins étant notoirement aléatoire et transitoire
            et de deux, plus grave : le principe même de la science c’est la RÉFUTATION. Une théorie qui prédit qu’un ordinateur ne peut pas exister est évidemment invalidée par l’exemple, mais l’exemple ne prouve pas une théorie, pas même la théorie qui lui a donné naissance (**). ainsi votre exemple démontre que vous n’adhérez pas à l’église.
            vade retro satanas

            (**) il est une théorie (semble-t-il à l’origine de l’agriculture ! mais c’est — une autre — théorie 😉 ) que la vie nait de la mort et de la souffrance, et qu’ainsi pour faire naitre l’épi, il faut enterrer la graine, et l’arroser des larmes du ciel et de la sueur des hommes. L’existence de l’épi valide-t-elle cette théorie ? non bien sûr. l’existence de l’ordinateur ne valide pas même les théories qui lui ont donné naissance.

      • « Ce n’est pas parce que DES scientifiques… » Tout à fait. Ai-je dis le contraire? « …ne sont pas l’exclusivité de la religion, mais se trouvent… »: « SE TROUVENT … chez les scientifiques… « . Ce n’est pas une généralité, je n’ai pas dit « les scientifiques sont… », n’est-ce pas? Mais admettons, j’aurai dû dire « se trouvent AUSSI », comme cela ç’aurait eu la précision micrométrique requise pour l’esprit scientifique que vous êtes 🙂

        « la science est justement l’absence de dogme « . J’ai parlé d’aveuglement dogmatique, entendant par là le refus de remette en cause une affirmation érigée en vérité scientifique incontestable. Même si le dogme est à l’origine un terme s’appliquant à la religion, la politique et la philosophie, il peut très bien être employé dans le domaine scientifique, et l’expression est tout à fait appropriée dans ce contexte.

        Bref, je n’attaque pas la science ou les scientifique en général, mais ce genre de comportement qui n’est pas rare parmi les scientifiques, et parmi les commentateurs de ce site.

        Quant aux divergences entre science et religion, c’est tout un débat, et je pense que ces deux ne devraient pas être en opposition l’un contre l’autre. Pour l’exemple, tout ceux qui sont parvenus à un stade avancé dans la pratique de formes de méditation prescrites dans le bouddhisme, déclarent mieux comprendre la signification de l’enseignement bouddhiste, et la part de vérité empirique qu’elle contient… que la science étudie maintenant très sérieusement. Et je ne parle pas de la méditation bobo zen de magazine qu’on pratique chez soi 1 heure dans un état de semi-comateux, merci de ne pas faire ce genre d’amalgame!

      • Le réchauffement est-il un dogme?

  • Je suis d’accord avec le fond de l’article dans le sens où il ne faut pas faire aveuglément confiance à la science (et en rien ni personne d’ailleurs) mais je trouve le propos un peu dur envers les scientifiques.

    Ce qui est intéressant en science c’est justement quand un « dogme » est remis en cause. Par exemple les scientifiques du LHC étaient très déçus de découvrir un boson de Higgs désespérément…conforme aux prédictions ! Ca aurait été beaucoup plus intéressant et stimulant si il avait présenté des propriétés étranges et non prédites par la théorie.
    De la même façon les astrophysiciens ne sont pas dupes par la matière noire et l’énergie sombre comme l’article le laisse entendre. Ils ont l’avantage sur leurs prédécesseurs d’avoir tiré quelques leçons de l’histoire des sciences et ils se doutent bien que quand une théorie prévoit un truc bizarre dont l’existence est invérifiable c’est peut être qu’il y a une faille dans la théorie. Ils savent également que la relativité générale n’est pas la théorie ultime et ils traquent donc toutes les incohérences entre prédiction et observation qui pourrait les mettre sur la voie d’une nouvelle théorie.
    De plus il ne faut pas mettre au rebut tout ce qui a été fait avant. Par exemple la loi de Newton est toujours valable (en tant qu’approximation) pour les vitesses faibles devant celle de la lumière.

    Par ailleurs je ne connais pas Halsted mais j’ai le sentiment que l’auteur est très injuste envers lui. Je note cette phrase condescendante :
    « Halsted n’avait pas compris que si le cancer récidivait, c’était du fait des métastases qu’aucune chirurgie ne pouvait éradiquer »
    C’est vraiment faire passer ce chirurgien pour un idiot que d’écrire cela. Halsted devait probablement connaitre l’existence des métastases. Mais en l’absence de métastases il arrive souvent qu’un cancer récidive parce que malgré le soin du chirurgien la tumeur n’a pas été totalement enlevée. Les cancers sont infiltrants et si on ne retire que la partie visible (macroscopique) il en reste une partie invisible (microscopique) qui sera la source de la récidive. J’imagine que Halsted avait compris cela et qu’il essayait de sauver ses patientes en éradiquant totalement la tumeur, seule façon d’obtenir la guérison. Quant au reproche qui est fait au chirurgien de sélectionner ses patientes je crois que c’est l’inverse qui devrait être condamné. C’est un problème crucial en cancérologie de bien sélectionner les patients pour leur apporter le traitement le plus adapté. Une chirurgie radicale comme celle d’Halsted ne se conçoit maintenant que pour un cancer localement évolué mais non métastatique. Je suis certain que Halsted sélectionnait ses patientes du mieux qu’il pouvait avec les moyens de l’époque.

  • Je trouve qu’il y a ici un petit problème de méthode. Quand on dit que la science a un problème et que pour le démontrer on donne l’exemple de scientifiques falsificateurs, ou pratiquant la censure, voire empêchant par des méthodes non scientifiques que leurs théories ne soient invalidées, on n’a rien prouvé du tout contre la science. Elle n’est pour rien dans ces attitudes d’humains soucieux de leurs intérêts qu’ils défendent malhonnêtement et fort peu soucieux de vérité scientifique, justement. Dire en pareil cas : la science s’est trompée … est difficilement qualifiable si on tient à rester courtois.

    Pour le reste, les exemples cités relèvent de la manière dont la science avance : un phénomène ne s’explique pas à l’intérieur d’une théorie existante. Quelqu’un tente une hypothèse. Cela tient tant que ce n’est pas invalidé. Où est le problème ?

    Non, la théorie de Le Verrier n’a pas empêché la théorie de la relativité d’émerger. Il lui fallait beaucoup plus d’outils et notamment la théorie de la lumière et de l’électromagnétisme.

    Quant à la théorie de la répartition des goûts sur la langue, elle n’était pas scientifique depuis le départ. Nulle science n’a jamais été fondé sur « les impressions des participants ».

    Enfin, que l’on arrête de financer des recherches sans objet autre qu’une vague curiosité, personne ne s’en plaindra. Mais on ne parle pas davantage de science ici, puisqu’il s’agit de politique de la recherche.

    Laissez la science vous expliquer ses problèmes. Elle les connaît mieux que vous. Cet article ne traite absolument pas le sujet qu’il prétend traiter, mais carrément autre chose.

    • Le sujet de « la science » est traité ici comme le sont en général les sujets de « la philosophie », « la politique », ou « la religion ». Tout le monde est d’accord pour dire que ce n’est parce que l’on voit en politique beaucoup de coup fourrés, que les politicien(nne)s sont tous des véreux. De la même façon pour la science, ou si vous préférez, pour le « monde de la science », puisqu’il vous faut cette précision de coupeur de cheveux en quatre.

      Vous glosez sur des acceptions de termes qui vont de soi, et en faites des interprétations hors de propos. Bref, revoyez vos prémisses, et laissez les philosophes et les religieux vous expliquer leurs problèmes: ils les connaissent beaucoup mieux que vous.

      L’épistémologie, la philosophie, la spiritualité (religieuse ou non) sont des disciplines sérieuses dont la science a besoin pour se remettre en question, pour ne pas se croire toute-puissante, pour ne pas dériver vers le scientisme, pour ne pas se figer dans le dogmatisme qui n’est exclusif d’aucune discipline en particulier, mais est un travers humain en général.

      • la science c’est le corpus de connaissance, ce n’est pas l’ensemble des « scientifiques »..
        la science ne se trompedonc jamais…les « scientifiques »…c’est autre chose

        • Tiens, encore un coupeur de cheveux en quatre. On parle d’un sujet sur le fond, et vous revenez encore gloser sur la forme. Vous voulez me défier en sémantique? On peut très bien dire « la science » pour parler du « monde de la science » en général, et aussi désigner « l’ensemble des personnes travaillant dans ce domaine », figure de style très commune qui en français s’appelle une métonymie. De la même façon qu’on pourrait dire « la France a peur », et tout le monde comprend que le journaliste ne parle pas du territoire, mais des français en général.

          C’est ce que fait l’auteur de cet article et rien dans son propos ne permet de dire qu’il fait l’amalgame que vous dénoncez hors de propos. Y’en a encore beaucoup d’autres comme vous qui vont venir pinailler sur ce point de détail évident, pour tenter de prouver « l’infaillibilité de « la science », comme le Pape?

          • oh moi je suis d’accord avec l’auteur… et il m’arrive de couper les cheveux et alors…en l’occurrence tout le débat porte sur cette évidence ,la science et les scientifiques sont deux choses très différentes.
            L’article est très intéressant, et d’une certaine façon il joue sur la pluralité sens du mot science, reste q’uil faut en finir avec ce vocable creux du « scientifique  » ainsi que sur l’ambiguïté du mot science.

          • Non il ne coupe pas les cheveux en quatre. Il est vraiment important de ne pas confondre la science qui est un principe des scientifiques qui sont une multitudes de groupes aux idées différentes qui appliquent plus où moins les principes scientifique.

            Vous faites un double amalgame malheureux que l’on retrouve couramment:

            – Réduire les scientifiques en un groupe uniforme.
            – Ne pas faire de distinction entre les principes et ceux qui disent de les appliquer.

            La science est un ensemble de principes assez clair sur une démarche de recherche, autour de l’observation, la mesure des analyses et l’établissement d’hypothèses à partir de ses mesure sans utiliser d’a prioris.

            Cette article est la preuve même que lorsqu’une nouvelle théorie arrive à avoir suffisamment d’éléments pour convaincre, elle peut faire changer le consensus. Seulement il est vrai que ça prend du temps, il faut faire suffisamment d’observations, bien travailler son modèle quand on veut remettre en cause une théorie établie. Il y a un principe qui dit que « Plus votre théorie est fabuleuse, plus il vous faut des preuves fabuleuses ».

            La réalité c’est que souvent ceux qui attaqueraient la « science » sont en faite des gens qui inverse l’ordre que j’ai cité plus tôt. Ils émettent des théories/hypothèse sans avoir d’observation/analyse très sérieuse, font souvent des conclusions hâtives et quand on leur fait remarquer le manque de sérieux du travail qui rend peut crédibles leurs conclusions finales, ils préfèrent remettre en cause la science sans trop savoir ce que ça veut dire plutôt que se dire qu’ils devraient travailler un peu plus sur leurs démonstrations pour convaincre.

  • très intéressant…

  • Rappelons quand même, à propos de la théorie de la relativité, que des dizaines d’expériences sont financés pour essayer de démontrer que les théories d’Einstein sont fausses. La raison est simple, une telle découverte assurerait quasiment automatiquement le prix nobel à l’équipe qui en serait à l’origine et offrirait un tout nouveau champs de recherche aux physiciens.

    De fait, il est logique de chercher une solution entrant dans le modéle physique de notre époque. Tant que personne n’a pu démontrer qu’il est faux, les scientifiques s’appuient dessus pour continuer leurs travaux. Pour le moment, la relativité permet de décrire les phénomènes que nous observons et et n’a pu encore être mise en défaut.

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