Comment l’État plie lâchement devant la SNCM

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Bateau de la SNCM dans le port de Marseille (Crédits Jeanne Menj, licence Creative Commons)

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Comment l’État plie lâchement devant la SNCM

Publié le 10 juillet 2015
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Le « dossier » SNCM s’épaissit encore. Encore, parce que pour ceux qui suivent ces colonnes régulièrement et l’actualité en général, il ne sera pas difficile de se souvenir des multiples rebondissements qui se sont déjà accumulés, rebondissements qui ont parsemé la vie, et surtout l’agonie, longue, douloureuse et pleine de violence, de cette société nationale chouchoutée par des syndicats maintenant prêts à tout, y compris le pire.

Et si vous voulez vraiment repasser le film, glauque, de cette compagnie maritime, vous pouvez même le faire grâce à un fort joli montage interactif réalisé par Le Figaro. Depuis la perte de son monopole, en 2000, incapable de se réformer et d’encaisser une concurrence privée et nettement plus rigoureuse dans ses comptes et la qualité de son service client, la SNCM n’a pas cessé de s’enfoncer pour passer progressivement des pages « Tourisme » aux pages « Faits Divers » puis « Économie » en passant par la rubrique « Banditisme », en attendant, l’un de ces prochains jours, la rubrique nécrologique.

 

Et dans ce nouvel acte, on apprend que la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) vient de condamner la France, cette dernière n’ayant pas jugé bon de récupérer les massives subventions larguées illégalement à cette compagnie placée en novembre 2014 en redressement judiciaire et en risque de liquidation. Selon la Commission, ces subventions perturbent la concurrence avec les autres compagnies maritimes, privées et sans aides, elles. Pire : la moitié de ces aides joufflues a été versée de 2007 à 2017 pour assurer les liaisons entre la Corse et le continent, en pleine période de pointe, alors que les voyageurs abondent et que ces aides ne sont donc, a priori, pas nécessaires.

Et si on parle ici de subventions massives, c’est parce que le montant jugé litigieux par la CJUE s’élève à 440 millions d’euros, ce qui représente quand même un sacré paquet d’argent qu’un bon nombre de smicards, dans un bon nombre d’entreprises, aurait sans doute aimé toucher mais qui n’en verront pas la couleur, l’État leur préférant une société en faillite à la qualité de service franchement discutable, sous la coupe d’un syndicat à la souplesse de verre de lampe et décidé à terminer l’affaire à grand coups de barre à mine ou d’explosifs s’il le faut.

Mais le plus beau n’est pas là.

Pour justifier sa molle inaction à récupérer les subventions indues, l’État français a trouvé le courage (et un toupet certain) d’argumenter qu’au vu de la situation de la compagnie à la dérive, en cessation de paiement depuis le 4 novembre 2014, et qui a enfilé les conflits sociaux comme des petites saucisses sur les brochettes d’un barbecue syndical, il ne valait mieux pas enquiquiner la SNCM avec ces délicates questions d’argent au risque de provoquer des petites tensions locales. Autrement dit, l’État s’est déclaré dans l’impossibilité d’exécuter la décision de la Commission à cause de risques de graves troubles à l’ordre public pouvant aller jusqu’au blocage du port de Marseille. En outre, tout tripotage, même de loin (et même avec des pincettes à barbecue syndical) de la convention de délégation de service public en faveur d’un autre opérateur économique risquait de provoquer suffisamment de problèmes pour qu’il n’en soit surtout pas question.

SNCM-2.jpg

Oui, vous avez bien lu : l’État ne peut pas aller récupérer les 440 millions d’euros d’aides indues auprès de la CGT-Voyages SNCM tout simplement parce que si jamais il fait juste mine d’essayer, certains des salariés de la compagnie mettront le port à feu et à sang. Vraiment, la réalité n’est pas trop bisou avec l’État français : le voilà qui donne un petit peu d’argent gratuit du contribuable à une aimable société en difficulté, et alors même que cette société montre tous les signes d’une reprise vigoureuse de son chiffre d’affaires et la ferme intention de fournir un service exceptionnel à la Nation reconnaissante, voilà-t-y pas que la méchante Cour de Bruxelles reproche à l’État d’avoir trop prêté main forte au fleuron du transport maritime de voyageurs français, et, pire que tout, voici que la gentille société menace de tout péter si jamais il tente de récupérer son dû. Zut et crotte, la vie est vraiment trop injuste !

on appelle cela du foutage de gueule

L’État de droit français, illustré dans toute sa splendeur, laisse ici fort songeur. Évidemment, des douzaines d’idées devraient traverser l’esprit fertile et aguerri du contribuable français, habitué à trouver toutes les petites combines pour diminuer son impôt dans ce qu’il est maintenant convenu d’appeler l’enfer fiscal républicain. On sait déjà que, plutôt que de conserver des dépenses en rapport avec ses revenus, mieux vaut acheter toujours plus et déclarer ces dépenses dans un « Budget de Révolte » en l’estampillant Bartolone. Et plutôt que rembourser des dettes, utiliser l’arme subtile du référendum en famille pour en voter un rejet ferme et définitif. Si ça marche avec les Grecs, ça doit marcher pour vous aussi, y’a pas de raison. La SNCM nous offre une nouvelle méthode de barbotage d’optimisation fiscale : plutôt que payer ses impôts, autant se syndiquer et déclarer que cet argent n’est qu’une subvention au Service National de Contribution Modéré, et menacer de faire sauter l’un ou l’autre monument fiscal si on vient vous réclamer un dû quelconque (pour plus de crédibilité, allez d’abord vous servir en explosifs et en détonateurs auprès de l’armée, il paraît qu’ils bradent actuellement).

Bon, bizarrement, l’argument « Mais madame la Cour, si jamais on va chercher notre argent, ils vont tout péter ! » n’a pas convaincu. La Cour de justice européenne l’a balayé et considéré méchamment que « la France n’était pas dans l’impossibilité de récupérer les aides », non mais dites donc un peu des fois. Et comme en plus, la France a déjà passablement irrité l’exécutif européen en renvoyant à leurs études les éventuels repreneurs de la société nationale de catastrophe maritime, la Commission est passée en mode « sanctions financières » qui ne tarderont plus beaucoup.

Autrement dit, ou bien l’État récupère les 440 millions et déclenche la guerre dans le port de Marseille, pourtant réputé pour son calme, sa fiabilité et la qualité de ses services, ou bien l’État va se prendre une solide amende sur le coin de la figure, alors même qu’il ne baigne pas précisément dans le pognon actuellement (d’autant qu’il est attaqué de toutes parts, même par les chevaux de retour). Dans un cas comme dans l’autre, il est probable que le contribuable sera mis à rude épreuve, soit pour réparer les exactions d’un groupe d’olibrius, soit pour payer une sanction qui aurait facilement pu être évitée.

On avait vu avec l’affaire UberPop à quel point l’État français n’était plus qu’une parodie d’État de droit. Chaque jour qui passe, on découvre un nouveau pan de la veulerie de nos élus, de nos dirigeants, qui laissent tous les jours un peu plus la République se faire piétiner par la syndicratie, virulente mafia dont la gangrène s’est maintenant répandue partout dans le pays. À cet aune, on comprend qu’il n’y aura pas, en France, la moindre réforme, le moindre changement de trajectoire. Ce sera le mur, droit devant, tête la première et à fond de train.

Ce pays est foutu.

Assemblée : CPEF
—-
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  • la moitié de ces aides joufflues a été versée de 2007 à 2014 ?

    • Apparemment, c’est 2017, la délégation se poursuivant jusqu’à 2017 et les aides ont été versées au début.

      • Merci, c’est clair.

        J’ai pu lire le panorama et c’est édifiant.

        C’est un gouffre cette société. La Napoléon qui avait talonné le quai en Corse, les marins étaient en grève?, en avait pour 50 millions de réparations… Prix de revente estimé 7 ! Sans commentaire.

        A ce prix là, plus besoin d’aller voir le gouffre de Padirac, les grottes de l’Orbe, ou je ne sais quel truc pondu par mère nature. Il faut aller voir ce nouveau gouffre d’un nouveau genre.
        Ils devraient garder le Nabeauléon et le transformer en parc d’attraction pour les enfants des membres de la CGT. Ils ne sont plus à cela près…

        Papa je veux voir le gouffre de la SNCM !

  • La SNCM est une MAFIA. C’est un gang qui doit etre traité non pas comme un partenaie social mais comme une association de malfaiteur qui doit etre l’objet de la BRB.

    En plus qu’on ne vienne pas me dire que c’est dur de les faire gicler:
    On poste les CRS les points stratégiques avant toute chose. Ensuite perquisition dans les locaux du syndicat avec chiens anti drogue et brigade financière. Vous etes sur de trouver quelque chose. Un verdict bien musclé pour décapiter le syndicat et faire un exemple saura faire voir à ces gens que leur courrage est mal placé.

    Un audit de gestion pourra ensuite prendre place et mettre à jour toutes les malversations et autres magouille qui pourront aboutir à des licenciements pour faute grave à la chaîne.

    Une fois ce nettoyage effectué, vous revendez l’entreprise à la découpe, bateau par bateau à des petits armateurs en concurrence pour laisser le meilleur s’affirmer.

    Alors effectivement il y aura des articles méchants dans le journal l’Humanité que plus personne lit et France Sphinctères les reprendra en hurlant à la casse sociale. Mais ca durera un mois alors que le nettoyage du port profitera à tout le monde pendant plusieurs années.

    • bah, pourquoi faire tout ça, quand on peut simplement encaisser une aide (en nature, du genre musclée) pour se faire élire ? Et tout le modne sera content. Alors qu’avec votre solution, personne ne l’est

      « France Sphinctères  » : je ne connaissait pas, j’adore 🙂

      • « « France Sphinctères » : je ne connaissait pas, j’adore 🙂  »

        C’est pas de moi mais effectivement j’aime bien aussi.

        Je pense que casser la SNCM serait porteur électoralement. Ils se sont vraiment toujous comporté comme des gangsters. Meme les pires gauchistes que je connais les méprisent.

    • +1, rien a ajouter…

  • Méchante europe qui réclame des comptes ….

  • Mêêê vous le savez bien ,
    La France est un pays de droit ……social

  • Un état de droit d’état, voilà ce que c’est.
    Une parodie d’état de droit

    • Oui, c’est marrant!

      On sait que, d’habitude, tous les politiciens prétendent « faire confiance à la justice de leur Pays », le coeur sur la main. (Je parle des politiciens stupides qui n’ont pas pris assez de précautions pour ne pas être inquiétés, mis en examen, puis, au pire, être jugés, condamnés et, pour 9 sur 10, jamais sanctionnés. N.Sarkozy, toujours vulgaire, lui s’est départi de cette attitude en accusant la justice de partialité: 11 affaires pendantes témoignent de son objectivité!)
      Mais que les états mettent maintenant en doute l’objectivité et l’indépendance la cour de justice européenne avec des arguments aussi convaincants que le gouvernement est impuissant devant les menaces syndicales, c’est franchement un outrage à magistrat superlatif qui justifie bien le terme fort de « veulerie » utilisé dans l’article de « h16 »!

      Donc marrant … mais aussi catastrophique et révoltant!

      La France n’a vraiment pas besoin de ça, au vu et au su de toute l’Europe, pour le moment!

  • ils doivent avoir mal aux genoux nos zélus , à force de s’agenouiller devant tout le monde …rien dans la tête , rien dans le ventre et encore moins dans le pantalon….éffectivement ce pays est foutu ;

  • Avez-vous remarqué l’air pompeux et martial de notre Manu Falcon dans ses discours?
    « Non, la France ne cèdera pas…ne reculera pas…ne craint pas…etc…etc?
    Pourtant, venu à Marseille comme ministre de l’intérieur ou comme premier ministre, il s’est carapaté discrètement derrière une compagnie de CRS, devant les bretons et les portiques il a lamentablement tout cédé, devant les taxis qui cognent il se planque…la SNCM? connais pas….
    Bref, devant la violence il meurt de trouille, mais ça veut jouer au petit caporal…peuffffff…c’est fou quand je regarde ses discours comme il me fait penser à un certain Mussolini, en petit bien sûr.

  • @Mitch surtout pas >>>en faisant cela en Espagne, en Andalousie -la perquisition des syndicats a découverts plus de 6 milliards d’argent détournés..
    https://es.wikipedia.org/wiki/Caso_ERE_en_Andaluc%C3%ADa
    On comprend pourquoi ce genre de perquisition de Syndicats a été stoppée en Espagne.. Et n’a jamais eu lieu en France.
    Pas une semaine sans arrestation de syndicalistes et membres du PS, silence de nos media serviles qui ne détaillent que la corruption (minime-en comparaison- de la droite Espagnole)

    PODEMOS encore :
    Le conseiller élu de PODEMOS a Tolède s’octroie un salaire de 16 000Euros par mois
    http://www.encastillalamancha.es/noticia/58778/tizon-critica-que-ganemos-y-ciudadanos-cobren-16000-euros-al-mes-cada-uno-y-lopez-dice-que-es-mentira

    C’est certainement pour en finir avec la caste-

  • SNCM?
    Il y a mieux mais c’est moins cher.
    Touché – coulé.

  • La CJUE ne condamne pas le sauvetage des banques et des bourses par la planche à billet de la BCE curieux puisque là ce sont des centaines de milliards qui viennent fausser la concurrence.

  • Vous serez content quand l’argent du contribuable français, servira à enrichir une société financière obscure privé ( mafia ) qui emploi des étranger en mettant encore des français au chômage et acquérissant une nouvelle situation de monopole augmentera exponentiellement les tarifs comme cela c’est déjà passé en Sardaigne , pour un résultat de transport de passager diviser par 4
    Journaliste en bois, propagande liberaliste qui étrangle les ouvriers
    Vendus

    • Oui, à part que les libéraux sont tous contre les monopoles. Allez troller ailleurs.

    • Certains sont à l’ouest.
      Tu est à l’est …

    • Ah tiens, enfin quelqu’un qui parle de la Corsica Ferries !!!
      Il est vrai que de nos jours, il semble plus pratique d’utiliser les sociétés de Manning, que de payer des ouvriers Français.
      Sinon, certains commentaires sont de la haine pure et simple.
      Pauvre France.
      Renseignez vous simplement sur la CF. Vous verrez que quelques subventions lui ont été versées. Ils n’emploient quasiment aucun travailleurs Français, ne versent rien à l’état, comme Ryan Air, à l’époque.
      Il y a tellement à dire sur cette entreprise dont on ne sait pas d’où viennent les fonds.
      Sur ce, bonne journée à tous.

  • Il doit y avoir un malentendu. En quoi l’État a-t-il « plié lâchement » devant la SNCM? Voila une compagnie qui n’a jamais été modernisée, structurellement, par l’État actionnaire. Aujourd’hui, la flotte est limitée à sept navires et demain, si la SNCM survit sous un autre nom, il ne restera que quatre bateaux. Sur quoi l’État a-t-il plié?
    L’obsession ultra libéral semble aveugler les esprits. @Jeff84 écris que « les libéraux sont contre les monopoles ». Ça c’est le principe énoncé, après il y a la réalité. @Michel aurait du préciser son propos, au lieu de se lancer dans un tirade idéologique. En effet, le concurrent restant, à l’origine des différentes plaintes contre la SNCM pour « concurrence déloyale », a bien bénéficié de subvention publiques durant douze ans. Et alors que les libéraux revendiquent la lutte contre les monopoles, ce concurrent défenseur de la « libre concurrence » se retrouve avec plus de 80% du marché entre la Corse et le continent français. Ses tarifs ont augmenté. Que reste t-il du principe énoncé au départ? Les prix allaient baisser et la concurrence allait faire le bonheur des clients. C’est là que se situe le vrai mensonge. Regardez Huber en Grande Bretagne. Une grève du métro et hop, une hausse substantielle des tarifs. C’est là que se situe le mensonge originel. Un marché n’est pas extensible à l’infini. Un concurrent plus agressif sur le plan commercial (au début) et sur le plan social (tout le temps) prend la place de « l’opérateur historique » et après… il fait ses affaires. Comme toujours. Dans le cas de la SNCM, l’État a organisé le naufrage de sa société, au nom de la pensée libérale. Aujourd’hui, il reste un quasi monopole privé, des tarifs en hausse et des centaines d’emplois français détruits. Alors même que le concurrent, subventionné par le contribuable français en emploie peu. Où est l’avantage à terme? En tout cas, l’État n’a pas « plié ». Il a déroulé.

    • Tract idéologique dites vous. J’en vois un : votre papier et pour être gratiné, il est gratine. Réveillez vous.

    • Voila une compagnie qui n’a jamais été modernisée, structurellement,
      Traduire . la CGT règne en maître des lieux, voire en propriétaire.

      Aujourd’hui, la flotte est limitée à sept navires
      Traduire : heureusement, cela limite les pertes dignes du Niagara

      si la SNCM survit sous un autre nom, il ne restera que quatre bateaux
      Traduire : heureusement, et cela pourrait permettre la privatisation.

      L’obsession ultra libéral semble aveugler les esprits.
      Traduire : L’obsession ultra socialiste semble aveugler les esprits.

      En effet, le con courant restant, à l’origine des différentes plaintes contre la SNCM pour « concurrence déloyale », a bien bénéficié de subvention publiques durant douze ans.
      Traduire : le concurrent , eh bien il doit aussi rembourser des aides… Mais chut, il ne faut surtout pas le dire, c’est secret…

      ce concurrent défenseur de la « libre concurrence » se retrouve avec plus de 80% du marché entre la Corse et le continent français. Ses tarifs ont augmenté.
      Traduire : il a investi dans des bateaux ultra … libéraux ? Non : ultra rapides… ce qui lui permet d’augmenter les prix pendant que les couillons de marins de la SNCM faisaient des grèves permanentes. Et vu qu’il y a des grèves permanentes, la Société Nationale de Coulage Maritime, les gens l’évitent… D’ou les 80 % du marché.

      Une grève du métro et hop, une hausse substantielle des tarifs.
      Traduire : vous ne compreniez rien à rien : la hausse des substantielle des tarifs, c’est pour faciliter la grève, c’est de la complicité avec les grévistes.

      Un concurrent plus agressif sur le plan commercial (au début) et sur le plan social (tout le temps) prend la place de « l’opérateur historique » et après… il fait ses affaires.
      Traduire : et hop, il engraisse, s’enlise et prépare le lit de son futur concurrent. Ou est le mal:?:

      Dans le cas de la SNCM, l’État a organisé le naufrage de sa société, au nom de la pensée libérale.
      Traduire : l’État a organisé le naufrage de sa société, au nom de la pensée étatiste

      Alors même que le concurrent, subventionné par le contribuable français en emploie peu.
      Traduire :Alors même que le concurrent, non subventionné par le contribuable français, a inventé le googleship…

      Bref … vive le linge unique qui tombe en panne, vive le frigo unique qui réchauffe le contenu, la TV unique qui tombe en panne, la chaîne de TV unique que personne ne regarde, vive la voiture unique de couleur grisâtre qui est toujours en panne, vive le logement unique de 50 m2, on s’entassera.

      Et pour finir, puisque la concurrence ce n’est pas bien : Vive le part unique …
      :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  • On touche le fond en matière de lachete politique, d’impuissance, d’insulte à ceux qui travaillent, paient des impôts. Courage, le hollandexit va arriver.

  • Il est aisé de commenter l’histoire lorsqu’on est confortablement assis dans son bureau. Il est surtout remarquable de ne voir qu’un côté des événements. Tout ce qui est écrit est assurément vérifiable mais pourquoi faire l’amalgame de vos reproches pour cette entreprise avec ses employés sans distinction. Je n’ai pas fait une seule fois grève en 30 ans, pas un seul arrêt maladie et je n’ai aucun pouvoir de décision. Je suis payé pour travailler et c’est ce que je fais tous les jours. En revanche intéressez vous aux présidents successifs, voire à leurs Directeurs généraux nommés par ce même état qui a été de tout autant de droite que de gauche. Le constat sera facile, il faut de vrai dirigeant et non des parachutés pour diriger une entreprise. Rares ont été ceux qui avaient une connaissance du maritime. En revanche tous étaient politiquement impliqués. On ne dirige pas ainsi, on attend simplement la promotion suivante. Alors quitte à juger les fautes, ne vous trompez pas de cible et respectez ceux qui en payeront le prix fort malgré leur vigilance et leur intégrité.

  • Tissu danneries et de contre vérités qui ose publier un tel torchon!

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