Crise grecque : le calme avant la tempête

Les Grecs seront-ils contraints d’abandonner l’Union et l’euro ?

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Angela Merkel 2 (Crédits World Economic Forum, licence Creative Commons)

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Crise grecque : le calme avant la tempête

Publié le 10 juillet 2015
- A +

Par Jacques Garello.

Angela Merkel 2 (Crédits World Economic Forum, licence Creative Commons)
Angela Merkel 2 (Crédits World Economic Forum, licence Creative Commons)

Faut-il s’attendre à un coup d’éclat lorsque les autorités européennes devront une nouvelle fois fixer leur position face à la Grèce ? Les Grecs seront-ils contraints d’abandonner l’Union et l’euro ? Ou bien va-t-on ouvrir une nouvelle négociation, après les dizaines qui se sont succédé en vain depuis l’élection de Tsipras ?

On comprendrait que l’impatience et l’honneur poussent les créanciers à renvoyer les Grecs à leur drachme. Non seulement Tsipras ne peut payer, ni ne le veut, mais il présente sans cesse des requêtes nouvelles : étaler la dette encore au-delà de 2016, rejeter les réformes exigées par la troïka et même puiser quelques milliards de plus (entre 7 et 16) dans la cagnotte du Fonds Européen de Stabilité Financière !

Le refus des réformes est à lui seul symptomatique, car la gestion des finances publiques est le nœud du problème : 80% du budget est affecté au paiement des salaires et des retraites des fonctionnaires, ces retraites sont au même niveau que celles des salariés allemands ! Diminuer de 1% du PIB chaque année les déficits publics, comme le demandent les partenaires de l’Euroland, est un effort irrecevable pour le peuple grec qui a tant souffert, plaide le Premier ministre élu sur un programme démagogique.

Et pourtant, France et Allemagne ont une attitude compassionnelle à l’égard de Syriza et Tsipras. La crainte d’une explosion de l’euro est toujours dans les esprits, d’autant plus que les marchés financiers sont très « nerveux ». La chancelière, qui se veut gardienne de l’euro à tout prix, est en réalité très isolée dans son équipe, qui pourrait perdre son calme. D’autre part, les peuples qui ont consenti des efforts comme les Portugais, les Irlandais, voire les Italiens, accusent les Grecs de chantage.

En fin de compte, il serait surprenant qu’un jugement définitif soit rendu en fin de semaine. Les Grecs ont jusqu’à fin juillet pour payer une nouvelle tranche… et pour se payer la tête des créanciers.

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  • Les Grecs demanderaient 53,5 milliards d’aide supplémentaire (admirable de précision : la virgule est indispensable pour donner l’illusion du sérieux de la demande) et une nouvelle restructuration, contre des réformes correspondant peu ou prou au plan refusé lors du référendum truqué. Mais la contradiction n’est qu’apparente car les réformes ne seront pas d’actualité avant 2016, voire 2017 le temps que les décisions prennent effet, tandis que l’aide sera versée tout de suite.

    Bref, on reste encore et toujours dans la même logique d’une augmentation certaine de la dette grecque en contrepartie de réformes incertaines, dette qui sera de toute manière contestée de nouveau quand les premières échéances tomberont, peu importe la restructuration de la dette puisqu’il s’agit d’une contestation de principe (thèse de la dette odieuse). En 2017, rebelote, si toutefois la zone euro n’a pas explosé en plein vol d’ici là.

    Cette proposition a-t-elle la moindre chance de succès ? Jusqu’à présent, les Européens ont refusé d’apporter une aide supplémentaire en l’absence de réformes concrètes. Face au drogué réclamant sa dose, quelques Européens fragiles sont-ils mûrs pour céder à la dernière minute, étreints par une forme de complaisance coupable pour les thèses des crypto-marxistes, à moins qu’il ne s’agisse d’une panique irraisonnée à la veille de décisions difficiles mais nécessaires ?

    • On en parle de la france et de l’allemagne qui ne remboursent plus leurs dettes depuis 30ans et empruntent 300 milliards par an .?La Grece a subi en 2 ans : subprimes + crise de la dette europeenne + attaque massive sur sa dette , quel pays peut s’en relever ????

      • Mais bien sûr qu’il faut en parler. C’est bien pourquoi l’Obèse franchouillard socialiste fait l’impossible pour aider l’Obèse grec à obtenir satisfaction. Sinon, il sait qu’il sera le prochain sur la liste des impécunieux notoires qui refusent encore de se réformer pour de bon.

        Quant à l’Allemagne, elle a eu l’intelligence de s’extraire des difficultés en équilibrant son budget, après plusieurs années d’efforts, tout en intégrant avec succès un des pays les plus pauvres au monde, ravagé par des décennies du socialisme le plus crétin jamais appliqué (l’ex RDA).

        « attaque massive sur sa dette » : vous rigolez ? Les investisseurs sauvent leurs miches, tout simplement. Depuis quand une fuite éperdue est-elle une attaque ? Ces jours-ci, le même discours absurde est tenu en Chine, où les autorités directement responsables de chute de la bourse désignent les « spéculateurs », boucs émissaires faciles, pour dissimuler leur immense faute.

        • Cavaignac,
          Il y a une polémique en Allemagne sur le montant réel de la dette allemande (comme en France sur le montant réel de la dette française).
          Personnellement je commence à en avoir raz la casquette d’entendre parler de la soit disant « vertu financière » de nos voisins, vu qu’ils ont fait défaut 6 fois dans l’histoire moderne …
          La dette de l’Occident ne sera jamais remboursée mais ce n’est pas grave : les faux monnayeurs impriment et les banksters se gavent pendant que les con-tribuables payent !

          • @Beaugrand

            « Personnellement je commence à en avoir raz la casquette d’entendre parler de la soit disant « vertu financière » de nos voisins, vu qu’ils ont fait défaut 6 fois dans l’histoire moderne … ».
            ——————-
            Et vous pourriez ajouter que  » La réunification a été payée non par les Allemands, mais par leurs partenaires ». Lire ci-après :

            « (…) Nous sommes au début des années 1990 et l’Allemagne se réunifie. Elle fait pour cela de gros efforts. De très lourds transferts budgétaires (environ 1300 milliards d’euros) sont effectués, un impôt spécial est mis en place, le Soli. Le processus de réunification, cependant, n’a pas que des inconvénients. Il a quelques retombées économiques positives en l’Allemagne, cependant que les pays riverains n’héritent quant à eux que des effets négatifs. La chute du mur, par exemple, génère une hausse de la demande intérieure du pays. De celle, d’abord, des consommateurs est-Allemands, favorisée par le taux de conversion de « un pour un » (un Ostmark pour un Deutschemark) choisi par le chancelier Kohl. De la demande, ensuite, liée aux investissements publics indispensables pour remettre à niveau l’ancienne RDA.

            Problème : ce processus de hausse de la consommation est inflationniste, le comble de l’horreur pour un pays qui en a la phobie. Immédiatement, la Bundesbank prend des mesures pour enrayer le phénomène. Elle fait grimper ses taux pour éviter la surchauffe de l’économie.

            C’est là que les choses se compliquent pour le reste de l’Europe. Celle-ci, pour sa part, se trouve dans une situation exactement inverse : son activité ralentit, l’inflation y est faible. La dernière chose dont elle ait besoin est une hausse des taux. Hélas, la marche à l’euro a déjà débuté, et nécessite que les monnaies restent soudées les unes aux autres, ou, plutôt, que toutes restent arrimées au Deutschemark. Qu’à cela ne tienne : les Européens, France en tête, s’alignent sur l’Allemagne. Leurs taux d’intérêt grimpent, provocant un résultat sans appel. Le continent s’enfonce dans la crise. Au dernier trimestre 1992 et au premier trimestre 1993, en France, la récession fait son retour pour la première fois depuis 1975. C’est là la rançon, pour les partenaires de l’Allemagne, de l’unification de celle-ci.

            Pour finir, une fois n’est pas coutume, laissons le mot de la fin à…. Jacques Attali. Sur son blog, il écrivait en 2009 :

            « Il faut dire à l’Allemagne quelques vérités, au nom de l’avenir de l’Europe (…) La réunification a été payée non par les Allemands, mais par leurs partenaires, en raison de la parité choisie entre les deux marks, qui a conduit à un énorme transfert de richesses des autres pays européens vers la nouvelle Allemagne. Enfin, l’euro n’est pas le produit de la réunification ; il est le dernier héritage de la dynamique européenne précédente. Tout ce qui a suivi peut se lire comme le résultat d’une stratégie allemande entêtée de dissolution de l’union dans un ensemble flou, avec un nombre de pays membres de plus en plus élevé et des institutions de plus en plus faibles, autour d’un mark renommé euro et avec des relations internationales de plus en plus tournées vers l’Est. Une Allemagne de moins en moins bavaroise et de plus en plus prussienne. Une Allemagne qu’une crise économique devenant plus sévère pourrait conduire au protectionnisme, au nationalisme ».

            Précisément, nous en sommes là.  » (source : l’Arène nue, blog de Coralie Delaume »)

            • « Au dernier trimestre 1992 et au premier trimestre 1993, en France, la récession fait son retour » : vous vous souvenez vaguement qu’il y avait une bulle immobilière en France à cette époque, pas vraiment en Allemagne, et qu’on venait d’instaurer le RMI, la CSG et le code de la consommation, entre autres merveilles socialistes, sans oublier la corruption des banques nationalisées dirigées par des fonctionnaires aux ordres du pouvoir (affaire Tapie qui dure encore aujourd’hui, mais également incendie opportun des archives compromettantes quelques années plus tard). Largement de quoi expliquer une première récession. Nul besoin d’aller chercher le bouc émissaire allemand. Heureusement qu’ensuite il y a eu la bulle internet puis l’euro pour interrompre la catastrophe qui menaçait d’emporter l’économie française dans le gouffre.

              Maintenant que votre mémoire est dûment rafraîchie, vous pouvez vous dire : « Ahhhh, les années MIttrrrrrand ! Tout un programme de mensonges et de forfaitures socialistes en rafales serrées ! »

              S’il faut rappeler des vérités, c’est surtout la France qui en a besoin.

              • Mais je ne vais pas vous apprendre que la France ne commet pas d’erreur: tous ses malheurs, proviennent de l’étranger ou de « Bruxelles » (où, là aussi, ils ne sont en rien responsables, naturellement!). On répète ça depuis tant d’années que maintenant, les citoyens (pas tous) croient que la France pourrait retrouver toute sa gloire (aussi mythique que bien des choses!), si elle décidait seule de son sort, avec son président travaillant trop, doué, préoccupé, génial, mais qui n’est pas aidé par la resse????)

            • « un mark renommé euro »

              Mon dieu mon dieu, on a chouravé l’imprimante magique à la nouvelle noblesse. Pas grave, ils se rattrapent sur les impôts.

          • L’Allemagne vertueuse ? Rien à faire, c’est hors sujet ! En revanche, on est bien obligé de constater avec désespoir que l’Obèse teuton est moins stupide que le pathétique Obèse franchouillard dirigé par des incompétents.

            Par polémique, vous voulez parler des engagements hors bilan ? Si c’est bien ça, vous notez que seul le déficit courant est évoqué. A partir du moment où l’Etat s’astreint à n’avoir plus de déficit courant dès à présent et à un horizon raisonnable, il peut bien avoir tous les engagements hors bilan qu’il voudra, tout le monde lui prêtera quand même les yeux fermés. La suppression du déficit courant de l’Obèse est la clé du problème (et pas seulement le déficit primaire, absurde manipulation qui ne trompe personne).

        • Oui, il faut en parler: combien des sommes dues, quelle portion a été consacrée à « renflouer les banques privées » (remède miracle de M.Draghi, (disciple docile de G-S, sans doute informé en temps réel: ça peut payer!), avant de répéter crapuleusement « le coup de Chypre »!).

          Déjà, on se moque du monde!

          Alors, oui, plein de Français veulent faire rendre gorge aux Grecs, mais en exigeant, en même temps, un traitement pas du tout comparable pour cet « hexagone », auto-prétendu incomparable, ce qui est bien vrai, vu les irrégularités toujours multipliées mais restant crapuleuses (voir, par exemple l’article de « h16 » sur la SNCM!).

          Mais la voix française, en Europe, n’est plus prise au sérieux, évidemment, elle est inaudible! Elle a choisi la facilité? Tant pis pour sa pomme!

          Actuellement, vos leçons de « Lumières du Monde », c’est Tintin!: plus personne pour vous écouter ou vous croire!

          Alors, un ton plus bas, please!

    • « En 2017, rebelote, si toutefois la zone euro n’a pas explosé en plein vol d’ici là. »

      Tout le problème est la : toutes les manipulations comptables de nos politiciens ne changent pas grand-chose à l’affaire. Si il n’y a pas de reprise économique aucun problème ne peut se résoudre et le long ou moyen terme ne peuvent plus attendre.

      Il faut une reprise en Europe mais la France tire l’économie européenne vers le bas. La reprise ne peut venir que de la confiance grâce à une action économique crédible qui encourage les entreprises à investir. Et 2017 est justement la date jusqu’à laquelle Flamby empêchera toute action économique crédible.

      Je doute que la Grèce survive jusque la, quels que soient les bricolages politiques mis en place, car en 6 mois Tsipras a complètement plombé son économie.

      • Franchement, vous croyez que l’Union Européenne ou L’ €zone compte encore sur la France?

        Sérieusement?

        Cet état qui rame à contre-courant?

        • Comme la Grèce, le ROI ! ( return on investment )

        • Dans la mesure ou l’UE marche à côté de ses pompes, savoir sur quoi elle compte me parait assez secondaire.

          De toutes façons, on a les mêmes politiciens partout. Les circonstances et les mentalités des zélecteurs sont un peu différentes mais guère brillantes nulle part.

    • Le but principal est d’éviter la victoire de partis dits « populistes », qui prendront la place des partis dits « de gouvernement ».
      Donc cinquante milliards, cent milliards… ne sont rien si cela permet à nos sociaux démocrates européens de garder leur poste ad vitam aeternam (debrias je dire , ad votam aeternem, mais ça ne doit pas être correct).

  • Vraisemblablement, il n’y aura pas de Grexit. Aucun des deux participants n’a intérêt à ce qu’il ait lieu.

    -L’Europe craignant qu’un défaut de la dette grecque ne débouche sur un effet domino de défauts et une bonne grosse déflation

    -La Grèce voulant préserver ses retraites ne se risquerait pas à l’hyperinflation dans une nouvelle Drachme incapable d’attirer les financements

    Donc tout cela va se résoudre comme d’habitude : de la dette sur de la dette pour éviter un risque de défaut et les keynésiens vont continuer à prier (en vain) que l’effet richesse et l’inflation se produisent enfin (ce qui n’arrive que dans les manuels d’universitaires)

    • « L’Europe craignant qu’un défaut de la dette grecque ne débouche sur un effet domino de défauts » : si c’est le cas, c’est à tort. En effet, si jamais l’Europe devait céder une nouvelle fois à la Grèce, il y aurait ensuite une cascade de demandes de restructurations, agrémentées de chantages au défaut volontaire. A cause de Tsipras, l’Europe est désormais contrainte à la fermeté pour gagner en crédibilité. Sinon, elle se disloquera.

      • L’Europe s’est donc passée la corde au coup. Elle sera pendue soit par :

        -Des déflations massives en série liées au défaut de crédits des obèses (ce qu’ils veulent éviter à tout prix par l’inflation)
        -Ou une hyperinflation (le « whatever it takes » de super mariole)

        Ça sent très très mauvais.. car l’une ou l’autre des forces va bien finir un jour par l’emporter

        • Il est intéressant de noter que l’Allemagne détient la plus grande réserve d’or après les USA, juste au cas où l’hyperinflation sortirait de son sommeil…

        • L’hyperinflation des actifs est déjà là. Quant à la déflation massive, elle ne devrait concerner que ces mêmes actifs. Quant au privé, contraint et forcé, il est déjà depuis longtemps en déflation, expliquez moi comment cela peut continuer?

          • L’endettement du secteur privé est intimement lié aux politiques keynésiennes me semble-t-il. Les subprimes n’étaient sans doute qu’un début, il y a surement quelque chose de plus gros qui rode (les gros leviers de dette qui pesant sur les activités d’extraction du pétrole de schiste par exemple ?)

        • Ou alors, il y a la solution qu’on dit « allemande » mais qui est de simple bon sens : diminuer les dépenses pour équilibrer les budgets. Autrement dit, cesser de s’endetter, cesser d’avoir besoin des marchés. Dès lors que les budgets seront fermement maintenus à l’équilibre, la question du stock de dette passée sera réglée, sans restructuration, sans défaut, sans chantage, sans comédie ni tragédie. Du calme, enfin !

          Pour l’Obèse franchouillard, c’est 300 milliards (25%) qu’il convient d’économiser sur les dépenses publiques, là, maintenant, tout de suite (200 milliards pour ne plus s’endetter, 100 milliards pour relancer la machine économique).

          Ensuite, on aura le temps de réfléchir à la meilleure méthode pour ramener le secteur public au niveau qu’il n’aurait jamais dû dépasser, soit quelque part entre 10 et 20% du PIB.

          • C’est la solution idéale c’est vrai. Une déflation ordonnée, un effacement contrôlé du mal investissement engendré par tant d’expérimentations keynésiennes délirantes. Puis enfin, un retour aux valeurs morales, à l’entrepreneuriat et au travail productif.

          • Cavaignac,
            Ça va faire tout drôle à certains (retraités etc.) quand on va réduire de 25 points de PIB leurs petits émoluments qui ne sont rien d’autres que de la dette et de la dépense publique …
            PS : le montant des retraites, c’est 14 points de PIB en Fronze : je sens qu’on va rire …

            • On en reparlera dans peu de temps. à coup sûr. Surtout celle des fonctionnaires, et pourquoi pas, celle des élus.
              C’est bien eux qui plongent le pays dans les ennuis?

            • Ca-pi-ta-li-sa-tion !

            • Non mais la vous rigolez personne touchera au retraite des fonctionnaires 68ar mal recyclé , alors la je voudrais bien voir ca et ce jour la champagne……non non on baissera celle du Privé et on augmentera les charges via le nouveau bulletin de salaire et personne de verra rien du cout on accusera les patrons de baisser les salaires donc gréves et augmentations des salaires et le tour est joué les retraites des fonctionnaire sauvés par le Privé que du bonheur chez les soviet ….
              Et on rigolera encore sur les forum … jaune bien sur

      • « Sinon, elle se disloquera. » Exactement

    • Les deux parties ont le plus grand intérêt à un grexit si elles peuvent en rejeter la responsabilité sur l’autre. Et pour l’Europe, c’est un changement radical, autant hier les gouvernants pouvaient espérer transférer le bâton braneux à leurs successeurs, autant aujourd’hui ils risquent de se voir reprocher par leurs peuples un coupable laxisme et de ne pas avoir saisi l’occasion quand elle se présentait, et au contraire se faire réélire pour avoir géré le grexit plutôt que pour l’avoir évité.
      Donc il va y avoir encore des mois de tractations pour pousser l’autre à la faute, sauf si l’un fait une erreur. Aujourd’hui, la Grèce prétend céder en acceptant des mesures à implémenter dans les 3 ans en échange de 57.5 Mds. Demain, l’Europe va accorder de quoi passer le 20 juillet, et attendre le vote des premières mesures. En août, de nouveau grosse échéance, rebelote, et entre deux poursuite de la détérioration de la situation. La victoire de Tsipras aurait été de capituler avant le référendum, il aurait gagné deux ou trois ans, maintenant l’Europe ne cédera plus avant d’avoir sa peau.

      • Scénario crédible. Le calendrier est serré avec les élections générales en Espagne d’ici décembre. Si jamais la position de Tsipras est encore forte à ce moment-là, contribuant à légitimer celle de Podemos, l’Europe sera condamnée à recommencer la même séquence tragi-comique en 2016, mais en pire, avec une Espagne d’un tout autre calibre.

    • A.Tsipras s’est déjà « couché »: retraite à 67 ans et 23% de TVA, ce sont ses propositions 10 minutes avant le délai! Maintenant qu’il est débarrassé du pyromane, Y.Varoufàkis, il a pu « capitulé »: à voir si le parlement national approuve?

      • Pas tout à fait : il réclame 57 milliards. ce n’est pas une bagatelle.

        • Il « demande » des milliards,
          il ne les a pas encore obtenus, loin de là! Il n’a pas encore franchi les fourches caudines!

          Vous n’avez pas écouté G.Verhofstadt, au Parlement Européen? (en Français pourtant!): Il n’a rien à faire de promesses, il exige des actes et des résultats (Avis à F.Hollande!)

          Lui, Guy Vehostadt, président du seul groupe parlementaire européen représentant (+/-) les libéraux, en Europe, totalement ignoré par Contrepoints puisque pas « Français », évidemment! Ce type vaut 300 N.Sarkozy, au moins, si pas 3000!

          (Mais au parlement européen, le groupe de députés Français le plus nombreux sont « les absents » quand on sait qu’entre 30 et 50% de la législation française vient de l’Union Européenne, c’est de la pure inconscience et du mépris total)!

          P.F. (c’est ce terme, « PF » que le co-patron de ma « cantine » géniale, et moi échangions notre conclusion des échanges entendus entre clients, dans le 85, entre 2000 et 2004 (déjà!): PF signifiant évidemment « Pauvre France »!

          Quand je lis, 11 à 15 ans après la conclusion répétée des articles de « h16 » « La France est foutue », je me dis qu’on en en détectait bien les premiers (?) symptômes!

  • Il me semble que l’on devrait passer à des choses plus importantes que la Grèce dont on nous rabat les oreilles pour éviter de parler de la France franchouillarde, nettement plus près de nous. MOIJE serait-il en train de se trouver une fiancée exotique, traduisant beaucoup mieux son amour de la diversité, sans compter que changement d’herbage… ? Voilà une question qu’elle est plus bonne qu’une actualité morose.

    • En France, vous avez le choix: coup d’état ou patience jusqu’en 2017, et la bagarre M.Le Pen, N.Sarkozy et F.Hollande, probablement: Bonne chance! (Mais vous n’aimez la cuisine que dans les vieilles casseroles!)

      • « coup d’état »

        Faut être plus subtil :

        – beaucoup d’état

        Vous ajoutez un minuscule espace :

        – beau coup d’état

        Comme quoi, beaucoup d’état c’est toujours une dictature. Moralité, au lieu d’appeler stupidement à la dictature, il est est bien plus fin d’appeler à beaucoup d’état puisque c’est kil kif 🙂

        • Je ne préconise pas « beaucoup d’état »
          ni « un beau coup d’état »!

          Bien qu’un mec de chez vous a écrit « le coup d’état permanent », je me trompe?

          Et non, ce n’est pas kif kif! En tout cas pas hors de France!

          Il y a longtemps que vous servez de contre-exemple!

          • Comment cela, mais le pays y a mis les pieds en plein dedans, comme le camarade Georges, le bien nommé « deux dents » « dans la bouche » le déclarait si élégamment : la d… du prolétariat. Bon, elle est encore un peu molle, mais va faire déraper le pays vers quelque chose de plus dur.

  • Aucune solution ne sera trouvé, on fera des congres en congrès en réunion de la der des der. Et on donnera des milliards à la Grèce et ensuite , ensuite on augmentera les charges avec la nouvelle feuille de paye et les impots à la source comme ca personne n’y verra que du feu sauf que les sociétés devront payés donc on augmentera le déficit encore et encore et dans 5 ans on sera à 2500 Milliards sans toujours aucune réforme avec toujours plus de fonctionnaire et 65% du PIB au final et au dira toujours à la france c’est pas bien vous devez respecter le pacte qui sera encore repousser de 5 ans …. bref tous ca pour dire la solution ne viendra pas et quand bien même on reformerai ca mettrai au bah mot 20 ans à bouger donc la solution ne viendra jamais des politiques mais uniquement des banquiers et aux autre créancier qui voyant les niveaux de vie diminué voudront récupérer leur fond et seulement la ça piquera sinon tant qu’on trouvera un banquier pour nous prêter de l’argent il se passera rien

    • Je ne suis pas loin de penser comme vous.
      Nos élites ont encore une marge énorme devant eux et ils laisseront pourrir la situation le temps qu’ils pourront en profiter.
      Je ne vois pas de changement d’ici minimum 15 à 20 ans et encore si l’économie mondiale fait des sursauts entre temps il se pourrait bien que ça dure encore plus longtemps.

    • Oh que non! Faites vos réformes de fond qui diminueront vos « appétits » d’état de 58% de PIB à moins de 50%!

      C’est votre délire le plus excessifs.

      Comment se fait-il qu’un budget calculé par un gouvernement soit dépassé de 4% et non de 3%, par le même gouvernement, comme si, chaque année, il y avait eu des cataclysmes inattendus ayant coûté des milliards! On rêve?

      Si vous êtes incapables de voir que vos parlementaires européens nationaux (72, si je me souviens bien) auraient dû, au moins, en supprimer autant, au niveau national, puisque l’Union vous dit quoi faire, nationalement, pour entre 30 et 50% des domaines, mais diminuer le nombre de mandats politiques, c’est « mission impossible »!

      La vérité est que la France espère que l’expérience grecque lui dise comment ne pas payer ses dettes et continuer à emprunter en ne remboursant qu’avec une monnaie dévaluée, comme d’habitude, moins cher que l’emprunt!

      Ce pays où il est très malséant de parler d’argent à table ou dans des dîners, en Ville, alors que strictement tout le monde essaie de truander son frère et son voisin: crapuleuse hypocrisie que je n’ai pas mis longtemps à comprendre!

  • « D’autre part, les peuples qui ont consenti des efforts comme les Portugais, les Irlandais, voire les Italiens, accusent les Grecs de chantage. »
    Concernant les Italiens, il faut quand meme être prudent. Le sud de l’Italie est tout aussi magouilleur que toute la Grèce, fausses retraites, faux chantiers,…

    • Ce n’est pas pour rien que le Nord voudrait faire sécession!

      • Quel « Nord » ? sachant que le Danemark, la Suède sont hors Euroland, que la Norvège n’a même pas voulu rentrer dans l’UE et que, dernière nouvelle, que l’Autriche devra sans doute organiser un référendum sur la sortie de l’euro. En rappelant également que la Confédération Helvétique est hors UE et que le UK (déjà hors euroland et hors Schengen) envisagerait de quitter l’UE (le Brexit, c’est cela)

        Alors qu’est donc votre Nord ? l’Allemagne et la Livonie? (les républiques baltes, anciens territoires de l’Ordre Teutonique), l’Allemagne, la Livonie et l’Ukraine ?

        • Le Nord de l’Italie, évidemment! avec Milan! Je répondais à « Frederic 76 »!

          Mais je crois que oui! A.Tsipras e Y.Varoufàkis, après leurs promesses, ont joué un psychodrame, Varoufàkis jouant le pyromane, Tsipras, le pompier, ça a permis au temps de passer sans avancer, le duo « résistant jusqu’au bout », en énervant beaucoup les « créanciers »!

          Jusqu’à ce week-end! Après une semaine pendant laquelle les Grecs, après avoir voté « Non », ont vu leurs compte en banque bloqué et je penses qu’ils n’ont pas oublié ce qui est arrivé au Chypriotes! Donc, c’est de venu: « je dis non, mais rendez-moi mes €! »

          Et là, tout se décoince! Y.Varoufàkis viré, A.Tsipras voyant que les créanciers ne céderont pas (ce que G.Verhostadt ne lui a pas enoyé dire, au parlement européen), propose au parlement grec de se coucher comme lui, TVA à 23% et pension à 67 ans + …

          Et nouveau sommet, aujourd’hui et demain: on verra bien!

          Pour F.Hollande, qui a joué les « hallebardiers » dans cette pièce, le message est clair! Alors ne vous préoccupez pas trop « du Nord » de l’Europe (qui vous rassure et vous remercie!), c’est en France que les questions se posent, au su et au vu de tout le monde!

    • Pas faux bienvenue au oays des soviets

  • Info TV Polonaise hier à 21H Syriza devait remettre son accord pour le nouveau plan de sauvetage.

    -20H le naïf Juncker, tout ému d’arriver enfin à un accord : fini ses consultations à Bruxelles, à 20H15, saute son repas, et file à la commission pour la video conférence Grèce, Lettonie, Juncker.
    -21H : rien -21H15 : rien
    -21H30 impatient Juncker fait appeler la Grèce : le cabinet leur répond : qu’ils sont partis manger à 21H et seront de retour vers 22H15 et se mettront à travailler..
    (du genre : arrêtez de vouloir nous aider à tout prix ! Relax-Nous on n’est pas pressés)
    -Juncker dépité s’en va manger
    -22H45 Rien, appel de nouveau : les documents sont prêts on les enverra à 23H
    -23H rien
    -23H10 les documents arrivent, surprise Tsypras ne les a pas signés..
    (du genre : venait faire la fête avec nous en Grèce, ne soyez pas stressés..Regardez- Je réclame 50 Milliards et je ne signe même pas le document…ahahaha !! Fiesta)
    -Ils demandent de donner leur opinion sur le document non signé envoyé… Juncker répond que le Letton est parti depuis longtemps.
    -23H30 les documents arrivent enfin signés avec un aléa : (vexé que le Letton n’apprécie pas leur Fiesta.. ils ont marqué : Sous réserve d’approbation par le parlement Grec ! » = on revient à « 0 »)

    -Les Polonais ont une copie du texte qui est beaucoup plus contraignant et plus sévère que le 1er texte refusé.. Le commentateur « Tout ça, pour ça ! »

    A SUIVRE

    • Qui a dit que ce serait facile: A.Tsipras « se couche »: il accepte la TVA à 23% et un âge de retraite à 67 ans!
      (Après avoir viré Y.Varoufàkis!), ça n’en reste pas moins dur à accepter!). C’est un début!

      (Essayez de demander à F.Hollande de virer 2 millions de fonctionnaires inutiles en France: bonne chance! Pourtant c’est kif!)

      (Vous ajoutez des commentaires: j’en fais autant!)

      Le rôle de la France dans l’Union Européenne est ridicule et P.Moscovici ne risque pas d’en élever le niveau!

      Personne n’a besoin des conseils d’un pays en totale déliquescence financière absurde et volontaire!

      N’oubliez jamais qu’avant, M.Draghi, c’est bien J.C.Trichet (Français) qui était le patron de la BCE, par ailleurs membre de Bilderberg, pour info, le Bilderberg dont le président est H.de Catries (Français) et où Lloyd Blankfein, patron de G-S, est « comme chez lui!

      Je comprends bien que les Français gardent une rancune contre ce J.C.Juncker qu’ils ont voulu attaquer (par un D.Pujadas, la « Voix de son Maître » ridiculisé dans ses obstinations, une fois de plus, avec un Luxleaks qui a fait long feu, la France faisant strictement les mêmes tax rulings – appelés là-bas « rescrits » – (pour l’Euro 2016, entre autres!): la France ne supportant aucune leçon de l’étranger, par prétention chauvine: on est prié de respecter leurs discours, mais sans inspecter tout ce qu’ils ne font pas: des crocodiles à grande gueule mais à très courtes pattes!

      Aucun politicien français actuel n’a l’expérience, les contacts, les connaissances tant internationales qu’européennes ou « euro-zonales », dans au moins 4 langues courantes, avec des contacts aussi nombreux que divers et travaillant plus à son travail qu’à son image, capable de dire « dictateur » à un dictateur: qui a ces cou…illes en France? Nobody!

      Mais je comprends bien que ça vous fasse un peu ch…er!
      Eh non!, ce n’est pas de la faute des autres!!!
      Je comprends que ces humiliations sont pénibles à supporter, sans avoir les moyens pour se défendre, raisonnablement!

      Mais, jusqu’à présent, je crois bien qu’A.Tsipras a bien compris que le théâtre, ce n’était vraiment plus le moment, quand il s’est fait « enguirlander » comme un écolier pris en faute, par G.Verhofstadt devant le parlement européen (Ben oui! Ce ne sont plus seulement ces chefs d’état bêtement souverainistes qui décident tout, dans L’Union, maintenant) lui disant (en termes élégants) « vous dites mais quand ferez-vous? »!

      (Tout ça quand F.Hollande voulait profiter personnellement, de la vague pro-Tsipras, en France: un échec de plus! Pathétique … et doucement ridicule!)

      En tout cas, si le système européen s’en sort, il ne le devra strictement en rien à l’auto-proclamé « co-moteur européen » (expression-invention française à usage exclusivement interne!)!

  • De mieux en mieux : aux dernières nouvelles, alors que le coco-gambler demandait 53,5 milliards, l’Union (si on peut encore appeler ça une union) semblerait vouloir lui offrir 74 milliards sur un plateau. Voilà qui s’appelle négocier avec fermeté !

    Donc, dans trois ans, la dette « odieuse » de la Grèce sera de plus de 400 milliards, sans oublier qu’on a déjà effacé pas loin de 200 milliards. Voilà qui est étrange. Quand l’argent des autres entre dans les caisses, la dette est généreuse et festive. En revanche, quand il s’agit de rembourser, comme par miracle, elle devient soudainement odieuse. Merveilleuse logique ductile ! Espagnols, votez Podemos en masse, la dette de votre Etat obèse (1100 milliards) ne sera plus qu’un mauvais souvenir ! L’euro-PQ de SuperMariole vous tend les bras.

    Ce continent est foutu…

    • C’est la magie du socialisme : l’argent sale devient propre quand il est dépensé par un socialiste. Quand cet argent est emprunté, il devrait toujours être gratuit.

    • En fait on se trompe ils sont tout à fait conscient du problème mais si ils réduise leq emprunt il toucheront plus leur avantage et autre commission au passage.

  • Les commentaires sont fermés.

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