Grèce : honte aux économistes irresponsables !

Certains économistes, en choisissant le populisme, ont sombré dans la facilité.

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Paul Krugman (Crédits : Rachem Maddow, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Grèce : honte aux économistes irresponsables !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 8 juillet 2015
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Par Nathalie Janson.
Un article de Trop Libre

Paul Krugman (Crédits : Rachem Maddow, <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/" target="_blank">licence CC-BY-NC-ND 2.0</a>), via <a href="https://www.flickr.com/photos/therachelmaddowshow/" target="_blank">Flickr</a>.
Paul Krugman (Crédits : Rachem Maddow, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

Une nouvelle période de troubles se profile sans doute sur la zone euro en ce début du mois de juillet avec la victoire du « non » au référendum en Grèce. Que la classe politique grecque ait fait preuve d’irresponsabilité et d’inconséquence depuis janvier n’est malheureusement pas fait pour nous surprendre et les hommes politiques européens n’ont guère contribué à relever le niveau. En revanche, l’irresponsabilité des économistes dans leurs diagnostics et leurs préconisations est impardonnable. La médiocrité de la classe politique peut au moins s’expliquer par leur irrésistible envie de pouvoir et il est plus facile d’y accéder en disant ce que les gens veulent entendre, à savoir que l’austérité est terminée et que le salut du pays peut se faire sans ajustements douloureux. Le choix du populisme est le choix de la facilité.

Quand les économistes et non des moindres volent au secours du populisme…

économistes irresponsables rené le honzecLe plus surprenant, au fur et à mesure des jours qui nous rapprochaient du référendum, était de constater les prises de position des économistes et parmi lesquels des prix Nobel comme Stiglitz ou encore Krugman. Ces éminents spécialistes de politique économique expliquent à qui veut l’entendre que continuer l’austérité est une erreur, que c’est bien la cause de tous les maux en Grèce. Il vaudrait mieux, non seulement effacer la dette grecque, mais également lui apporter de l’argent frais afin de permettre la reprise de l’activité économique.

N’avoir comme seule proposition la relance de l’activité par la dépense publique est un déni de la réalité grecque. La Grèce souffre essentiellement d’un problème institutionnel et c’est bien ce qui rend compliqué son rétablissement. Le problème demande du temps pour être résolu et la confiance dans les institutions ne se décrète pas. Dans ce contexte, prôner la dépense publique à un État clientéliste est presque criminel. C’est comme si vous recommandiez à une personne au régime de manger des gâteaux pour maigrir. Il y a peu de chance que le résultat obtenu soit celui espéré…

Une thérapie de choc qui demande une constance qui ne rime avec politique

Si la Grèce veut retrouver le chemin de la croissance, elle a plus que jamais besoin de stabilité, ce qui n’est guère probable avec la victoire du « non » au référendum. On continue sur le chemin de l’inconnu et cette incertitude radicale ne permet pas aux entrepreneurs grecs de se projeter dans l’avenir.

En outre, il est urgent de faire rentrer l’impôt mais en l’absence de croissance on se demande bien comment un tel miracle peut se produire. Les propositions des créanciers de la Grèce d’augmenter la TVA dans un pays où l’économie souterraine a une place de choix, est particulièrement malvenue et ne fait que la renforcer.

Il serait opportun de réfléchir à comment améliorer la rentabilité de l’impôt quitte à en baisser son pourcentage et à en élargir l’assiette.

Les économistes sous-estiment sans doute la puissance du théorème de Laffer : « trop d’impôts tue l’impôt ». Il serait opportun de réfléchir à comment améliorer la rentabilité de l’impôt quitte à en baisser son pourcentage et à en élargir l’assiette. Il est vrai que la collecte de l’impôt ne s’améliorera que si la confiance dans le gouvernement en place est telle qu’elle renforce la crédibilité dans les institutions.

Est-ce qu’un gouvernement comme celui de Tsipras qui s’affiche clairement anti-capitaliste peut créer un climat tel que les riches grecs investissent dans leur pays ? Rien n’est moins sûr…

Sur le web. Article paru à l’origine dans Le Figaro.

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  • Il n’y a pas de problème grecque. Il existe un problème global de la financiarisation de l’économie et cela touche aujourd’hui la Grèce mais de nombreux pays sont susceptibles d’en être victime.

    Toutes ces pseudo-analyses sur les grecques sans regarder au delà de leur frontière, c’est rater le problème et le résumer à une critique facile d’un peuple qui souhaite vivre différemment.

    • Bonjour,

      Pouvez vous préciser les termes de « financiarisation de l’économie » et de « vivre différemment » ?

      • Le « vivre différemment » implique certainement de ne pas rembourser ses dettes.

        • A tant faire, pourquoi se limiter aux dettes. On pourrait aussi ne pas payer les factures.

          • C’est un peu l’idée…

          • Le réflexe le plus populaires vérifié, me semble-t-il, un peu partout et à toutes les époques (je m’avance sûrement un peu: je n’ai évidemment pas de référence sur ce sujet: elles sont toutes sujettes à caution!), donc la première réaction est de s’arranger en famille ou entre amis pour échapper aux taxes et impôts: l’économie « souterraine » augmente!

            Difficile à évaluer!

            Donc facteur inconnu dans les « équations » des économistes.

            Un journal économique (belge) conseillait bien aux vacanciers se rendant en Grèce, d’emporter un maximum de cash puisque l’accès bancaire n’est pas garanti … et que les terminaux pour cartes de crédit sont bizarrement souvent en panne, en cette saison! (Bon avertissement pour ceux qui voudraient supprimer la monnaie papier pour pouvoir contrôler informatiquement les milliards de transactions quotidiennes: et vivent les bitcoins et autres monnaies atypiques ou simplement, le troc!).

            D.Cohn-Bendit disait, il y a peu, que quand la France dépense 2% pour son budget militaire, la Grèce en dépensait 4! A.Tsipras a réduit de 50%! Plus, ce n’est politiquement pas possible car Siryza est en coalition avec l’extrême droite (cela a un prix!) et que le ministre de la défense est de ce côté!

            Y.Varoufakis est, parait-il un économiste éminent, prof aux U.S.A.: très bien, mais manifestement, c’est un pauvre politicien! Même si il s’agissait d’un jeu en duo, lui pyromane, A.Tsipras, pompier, la manoeuvre ne s’est pas montrée payante!

            Les économistes sont faits pour étudier (éventuellement enseigner): compétents pour expliquer le passé, leurs prévisions se vérifient, elles, dans 50% des cas (les miennes aussi)!

            Et l’association des « sciences » économiques et des « sciences » politiques, c’est le tableau de Pieter Brueghel « l’Ancien »: « La Parabole des Aveugles »!

            • Quand tu sais faire quelque chose, fais-le! Quand tu ne sais pas le faire, enseigne-le!

              • Oui et en fait, ce sont des métiers différents: tout scientifique n’est pas un bon pédagogue (J’ai eu un Prof « prix Nobel » qui nous a expliqué « son enfant »: un grand moment!)

        • A emprunteur irresponsable, prêteur irresponsable. Regardez pour comprendre qui a maquillé les comptes de la Grèce, et qui lui a prêté. Vous verrez, ce sont les mêmes.

          • Et en plus ce sont eux qui ont joué (et gagné) beaucoup sur la « crise de l’ €, créé de toute pièce, par la spéculation qui les nourrit, quitte à manipuler les marchés: M.Draghi et d’autres, tous « anciens » de cet infect G-S, me font peur! Je crois que nous n’avons pas les mêmes intérêts ni les mêmes principes moraux, pourtant bien concrets!

      • plutôt que de paraphraser des articles, je vous conseille de lire http://www.trueactivist.com/greece-what-you-are-not-being-told-by-the-media/?utm_source=fb&utm_medium=fb&utm_campaign=antimedia

        Pour résumer, la Grèce comme d’autres pays sont sujet à des attaques financières qui ont pour objet final leur mise en dépendance par la contraction massive de dette, suivi d’un rachat au rabais de leur infrastructure et services par la privatisation forcée. Enfin, optimisation de cet investissement par des mesures d’austérité.

        Mais le discours tenu par les médias est bien loin de tout cela. En qualifiant les grecs de faignasses et de tricheurs, ce qu’ils ne sont pas (ils sont 3eme mondiaux dans le nombre d’heures travaillées par exemple, bien au dessus de la France), on fait une belle diversion.

        • facepalm.
          pour résumer, l’état grec dépensait (et dépense toujours !) 30 milliards d’euro de plus que ce qu’il encaissait.
          Tout le reste est contes pour conspirationnistes.

          Les grecs n’aiment pas leur état. Il refuse de lui payer des impôts, et même quand ils sont ses fonctionnaires, ils préfèrent travailler à leur compte (pendant les heures de bureau … grâce à quoi le fonctionnaire « travaille » facilement 3000 heures par an … ce qui contribue au grand nombre d’heure travaillées … ) que pour lui. il ne tolère que sa fonction de distributeur de rente européenne.
          Ils ont bien raison, d’ailleurs.

          • Tout à fait, les Grecs ont bien raison, du moins tant qu’ils trouvent des pigeons pour payer à l’oeil.

            • ça oui….absolument…tant que ça marche faut surtout pas se priver…

              • Il y a longtemps que je me doutais bien que les Français aussi, rêvaient de faire payer leurs dettes par les autres!
                Mais F.Hollande et M.Thatcher, il ne faut pas confondre! C’est pas la même autorité ni la même crédibilité, ni la même contrepartie!
                Ce sera Tintin … et mérité!

          • Ah je l’attendais celle la. Le mot est lâché: conspirationnisme. C’est ca le débat avec vous ?

            « Les grecs n’aiment pas leur état »: donnée objective, surement.

            « Il refuse de lui payer des impôts »: dans les pays occidentaux, l’évasion fiscale est un sport national des qu’on passe sur les hauts revenus. On a pas de leçon a donner quand on connait le taux d’imposition réel de nos multinationals (siege social au luxembourg ou en Irelande, paradis fiscaux…), nos riches (bettencourt par ex pour le plus connu). Par contre, quand c’est le pauvre qui ne paie pas ses impôts, la c’est un scandale international.

            « L’état grec dépense 30Ms d’euros de plus qu’il encaissait »: la France est en déficit depuis 1970. Elle ne respecte aucun critère de Maastricht depuis 2007. Mais tapons sur les grecs.

            • Pour les fonctionnaires, je ne connais pas le détail. Mais comme la Grèce était déjà à près de 60% du PIB en prélèvements, avec les nouveaux impôts cela n’a pas du s’arranger.

              Pour les entreprises, les grandes, il est préférable qu’elles soient en Irlande, au Luxembourg, ou encore en Suisse. Comment ferait l’Europe sans lieu de fixation? Et quand on est trop taxé, on renonce.

              En ce qui concerne la France, elle ne perd rien pour attendre. Si elle continue, dans peu, elle sera dans la même situation.

              Le problème de l’Euro, c’est qu’il a permis de financer trop de déficits par la planche à billets.

              • Oui, c’est un truc qui m’a révolté (exactement comme en France!) Les changements prévus par A.Tsipras et son Y.Varoufakis, c’est pour 92% de la fiscalité en plus! Or rien, n’est moins sûr, évidemment: ils voulaient vraiment presser les Grecs comme des citrons pusu’on le sait, les riches s’échappent facilement!

                Eux non plus ne connaissent pas le théorème de Laffer!

                De gauche? Pas sûr!

            • oui et alors?
              la question que je me pose est qui prête à la grèce et pourquoi..il est remarquable que ce soit la France dont la situation présente des analogies avec cela de la grèce qui plaide pour abonder les finances grecques..

              Posez vous une question…prêteriez vous de l’argent à l’état grec ?
              j’en doute..
              Posez vous en une autre , est ce que dans les faits je prête aux grecs?

              Il semble bien peut probable que les dettes publiques soient remboursées…mais TOUT le monde le sait. et Tout le monde fait durer en espérant passer le problème à autrui..

              Il est inacceptables de présenter « les grecs  » comme des victimes car « les grecs » ont d’abord tiré bénéfice de cet argent facile.

              Si il y aune chose à regretter c’est la quantité de pognon pris dans l’épargne pour financer du bon temps…car si les grecs ou nous même avions investi toute cet argent dans des investissements productifs…la situation serait toute autre.

              • « Let me issue and control a nation’s money and I care not who writes the laws.” Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)

                La dette est le meilleur moyen de prise de contrôle sur une nation. Lisez « Confessions of an Economic Hit Man » de Perkins pour comprendre le principe.

                Les grecs n’ont tiré aucun bénéficie de cet argent facile comme vous dites. Jusqu’en 2008, la plupart des pays européens dont la Grèce étaient sur une pente de réduction de leurs déficits. Les emprunts massifs suite à la crise financière, démesurés par rapport aux capacités de remboursement, ont justement empêché les Grecs d’en profiter puisque les injections d’argent successifs ont servi à 80% au remboursement des intérêts. Les Grecs ont très peu injecté d’argent dans leur économie.

                Sont ils parfaits ? Bien sur que non. Mais ce ne sont pas les caricatures qu’on essaie de nous faire gober.

                • Même si vous n’apportez pas de preuves et que donc, « rationnellement », je ne peux pas le prouver, j’ai fort tendance à vous croire! d’autant plus quand d’autres, en liberté, ont dépensé plus de 11 millions d’ € que des « fans » hystériques l’ont aidé à réunir, tout ça pour un fantoche menteur ridicule!

            • c’est pas l’évasion fiscale le sport national, mais l’optimisation fiscale .

        • « attaques financières » : le vocabulaire guerrier est toujours amusant à lire quand on comprend qu’il est destiné à faire passer les agresseurs (collectivistes) pour des victimes.

          « privatisation forcée » : ce sont les nationalisations qui sont forcées. Pour être collectivisé, un bien doit d’abord être volé à son légitime propriétaire.

          « 3eme mondiaux dans le nombre d’heures travaillées » : amusante statistique. Le présentéisme improductif (la sieste par exemple) n’est pas du travail. S’ils travaillaient effectivement ce que les statistiques racontent, soyez assuré que les Grecs financeraient eux-mêmes le monde entier, au lieu de faire la manche honteusement. Au boulot, et avec acharnement encore !

          • C’est faux et idéologique!

            Une nationalisation est une réquisition, pas un « vol »!

            J’ai eu des (plus ou moins) proches, propriétaires d’orangeraies en Égypte, nationalisées par Nasser: après quelques années d’effort, c’est vrai, ils ont été indemnisés, sans doute pas à la valeur spéculative du marché, mais à la valeur comptable, sans bénéfice.

            Si les Grecs confisquent une partie des terres du clergé, après concertation, pour faire une sorte de réforme agraire, cela pourrait se faire en pleine justice, de façon non choquante!

            • chacun sait que l’état « sait » et fait mieux que les autres…Pourquoi s’arrêter aux terres du clergé surtout si cela peut se faire « en pleine justice » et pour « l’intérêt général »

              **
              Cette mesure est généralement justifiée par de l’intérêt général, encadré dans une réglementation et assorti d’une indemnisation. Wikipédia
              ***

        • Oui Xavier, mais comme la majorité des personnes s’exprimant sur le sujet n’ont pas travaillé avec la Grèce, n’ont aucune idée de ce qu’est la Grèce forcément la critique est facile…… les Grecs sont fainéants??? Comme dirait Germaine « ben ouais dans les hotels là-bas les chambres sont faites une fois par semaine et encore….. » . Réponse de Ginette  » Tu y a été ? », Germaine  » Nan, c’est la copine à la coiffeuse qui me l’a dit alors tu penses ben que c’est vrai, et pis à la radio ils le disent aussi t’as qu’a voir !  »
          Bref, le travail de sape fait par Goldman Sachs et ses ex-employés recasés aux plus haut postes de la CEE continue tranquilement et surtout le vol de milliards lui peut continuer. Dormez tranquilles braves abrutis…..

          • Ben la Grèce je connais j’y ai été souvent et j’ai un certain nombre d’amis grecs, et la finance je connais aussi…
            Donc permettez moi de vous le dire, vous racontez des conneries. Mais comme vous l’avez entendu de tel activiste médiatique vous croyez savoir… Et quand des gens ne disent pas ce que l’autorité morale à laquelle vous avez confié votre curiosité, pour éviter la dissonance cognitive vous leurs faites la leçon. Sans réaliser sans doute à quel point vous vous ridiculisez.

            Mais ça ne change rien au fait que pour que Goldman Sachs cache des dettes, il fallait que celles ci aient été contractés. Et ça ne s’est pas fait par magie, de l’extérieur, de force. Non. Les grecs et leur État ont dépensé 2€ à chaque fois qu’ils en gagnaient 1. Ils ont par ailleurs détourné une bonne part de cet argent « public » à des fins privées. Et les plans d’aide ça donne : de belles villas avec piscine et tout le confort et le luxe dont vous pouvez rêver, un gros 4X4 allemand devant, le long d’une route défoncée avec des poteaux électriques qui oscillent au gré du vent.

            Mais ça, les banksters juifs américains ultra-libéraux en sont responsable. Bien sûr !

            Et si les grecs travaillent « beaucoup » (comme les français, parait-il super productifs en plus, au contraire des suisses et des américains) en général ils travaillent mal. Ceux qui bossent bien, qui en veulent, qui sont formés, ne se trouvent pas en Grèce mais à Londres, à New York, à Paris… Chez Goldman Sachs, parfois. :mrgreen:

          • franchement…vous croyez que c’est cela?

            depenses courantes financées par l’emprunt : en général ça ne marche pas , au mieux ça peut se justifier en cas de coup dur de façon transitoire en gros « je te permets de manger aujourd’hui car je sais que tu es un bosseur et que tu me rembourseras »…ce qui n’a rien à voir avec « attends un peu…tu veux que je te prête du pognon tous les jours pour bouffer? »

    • La financiarisation est la conséquence du socialisme. Si les Etats ne s’endettaient pas, on n’aurait pas ces situations dramatiques.

      Si la Grèce veut repartir sur de bonnes bases, il faut renier le socialisme, faire maigrir substantiellement l’Obèse qui dépense quand même la moitié du PIB.

      • Il y a une vraie nuance entre « social » et « socialisme »: « Social », ce sont tous les liens relationnels des groupes de personnes (plus ou moins solidaires), Socialisme, une théorie idéologique écrite, jamais et nulle part parfaitement, réellement concrétisée. De même, « l’obèse » est quasi devenu un terme idéologique, particulièrement, au singulier.

        J’entends bien que l’ « Obèse » signifie cette forme difforme du conglomérat politico-administratif, avec toutes les annexes de commissions, comités, « groupes » (Théodule ou non), etc …, qui veulent « dire » comment nous devons vivre, avec une rare inefficacité!

        Mais dans les obèses, il y a des gourmands qui ne prennent jamais un kilo, quand d’autres ont de plus en plus de mal à se mouvoir!

        Donc, si on regarde bien la Grèce, on sait que tous ne se sont pas empiffrés de la même façon.

        Il est normal qu’une majorité de citoyens grecs dise non à plus d’austérité!
        Si on demandait aux Français ou aux Allemands si il fallait continuer à payer pour les Grecs, le même « Non » gagnerait aussi!

        Ça ne veut rien dire et on voit bien que tous les politiciens veulent se remettre à la table des discussions!

        L’avenir n’est pas écrit à l’exception du fait qu’aucune idéologie théorique idéale ne se réalisera jamais parfaitement, ce qui est pourtant la condition pour dire qu’elle est sans valeur … ou inadaptée à notre monde imparfait et pas du tout théorique!

        Et la solution sera un compromis: traduction: une convention à durée limitée! Personne ne maîtrise l’économie, jusqu’à présent!

        • les grecs en tant qu’individus courageux et travailleurs sont les bienvenus en europe, en particulier dans les usines allemandes. ceux là ont raison de ne pas vouloir payer pour que les fonks grecs puissent continuer à mener grand train. les frontières sont ouvertes.
          tous les politiciens veulent se remettre à la table des discussions, c’est bien normal, ils ne savent faire que ça : manger sur notre compte. je ne veux pas que les politiciens continuent à discuter, ça nous coûte trop cher. les garanties de la france ne devaient rien coûter, c’était une garantie qui ne devait pas servir, car un état ne peut faire faillite, soi disant. on devait même gagner 1 ou 1,2 % sur le différentiel de taux entre l’emprunt d’argent qu’on n’a pas et le taux de rémunération de la garantie. oui, pendant 3 ou 4 ans, on a gagné 1 ou 1,2 %… et aujourd’hui, on a le choix entre perdre le 100 % si on ne veut plus prêter ou alors perdre 50 % si on leur prête 30 giga euros pour qu’ils puissent nous rembourser 3 ou 4 giga euros en 2015 ?

          assez de discussion. dans un premier temps : on rappelle notre ambassadeur, on renvoie l’ambassadeur grec dans son pays en lui demandant de transmettre ce conseil à son gouvernement : désormais, il doit choisir entre payer la moitié de leur salaire aux fonks ou payer la moitié de leur pension aux retraités. il peut aussi choisir de payer le quart aux fonks et aux retraités, cela ne nous regarde plus, il peut faire un référendum si il n’arrive pas à prendre une décision tout seul.

        • « jamais et nulle part parfaitement, réellement concrétisée »

          Ben voyons. Tout le programme de Lénine était dans Que faire en 1902. Il a été appliqué à la lettre avec les magnifiques résultats que l’on sait : le retour partiel au capitalisme pour sauver sa cause. La honte.

          « Il est normal qu’une majorité de citoyens grecs dise non à plus d’austérité! »

          Ils étaient 36 %. Vous appelez-ça une majorité ?

    • « une critique facile d’un peuple qui souhaite vivre différemment » le peuple grec souhaite vivre avec notre argent, il souhaite continuer comme avant à vivre au dessus de leurs moyens tout cela avec l’argent du contribuable européen.
      Perso, je n’ai guère envie de cela. Si vous voulez payer pour les grecs, donnez votre fric à l’état grec mais moi, j’en ai marre de financer ces gens. Il faut les dégager de l’euro et arrêter de les financer, là, ils auront tout le loisir de vivre comment ils veulent, ils auront tout le loisir de combattre la méchante finance

    • L’important c’est ce que pensent les contribuables européens (ce sont eux qui financent la Grèce). L’important c’est l’avis des peuples qui payent pour la Grèce et non pas l’avis des Grecs (parce quel’on s’en fout qu’ils veulent continuer à vivre avec notre argent sans devoir faire d’efforts). Or dans la plupart des pays européens (y compris en Allemagne), les gens ne veulent plus payer pour la Grèce. Il est plus que temps de se débarrasser définitivement de la Grèce.
      Le vrai référendum se n’est pas en Grèce qu’il faut l’organiser mais dans les pays qui financent la Grèce.

      « Il existe un problème global de la financiarisation de l’économie et cela touche aujourd’hui la Grèce mais de nombreux pays sont susceptibles d’en être victime. » Ce qui serait plus exacte c’est de dire: Il existe un problème global de surendettements des états et cela touche aujourd’hui la Grèce mais de nombreux pays sont susceptibles d’en être victime

      • Ah, non.
        L’important c’est la rose… Et Krugman aussi.

        Comment ça, on s’en fout de ce qu’il dit, de toute façon c’est pas lui qui paye ? Mais vous avez vu comment il paye de sa personne pour la Grèce ? Il se fend régulièrement d’éditos dans le NYT !!! (Bon, OK, pour dire que vous devez donner votre pognon aux grecs parce que sinon il serait malheureux parce que sa conception néo-keynésienne de l’économie ne collerait pas du tout, encore une fois, à la réalité !)

        • Il doit avoir un gros tas d’actions spéculatives sur la Grèce cet homme là. Et il fait tout pour l’augmenter et faire une grosse culbute.

    • Il y a des gens totalement irresponsables qui pensent qu’on peut toujours s’endetter en faisant rembourser sa dette par les autres.

    • la finance est un élément consubstantiel à tout système capitaliste, il n’en reste pas moins que le secteur financier a pris aujourd’hui une importance particulièrement grande par rapport à ce qu’il était dans le passé, en particulier au niveau de l’importance des profits des banques dans le profit total.
      On peut avancer les raisons suivantes à cette hausse :
      pour l’École autrichienne d’économie, la création monétaire ex nihilo peut expliquer une déconnexion de la finance et de « l’économie réelle ». La nouvelle monnaie émise par la banque centrale devient le jouet de la spéculation et alimente des bulles dans certains marchés (actions, matières premières, etc.), sans forcément impacter le niveau général des prix (contrairement à ce qu’affirme la théorie quantitative de la monnaie). Certains accusent les banques centrales de soutenir artificiellement les marchés de cette façon. Antal E. Fekete indique que la nouvelle monnaie créée par la banque centrale s’épand sur le marché obligataire sans risque de « fuite vers les biens réels », ce qui explique le décrochage entre « économie réelle » et « économie financière ». La banque centrale étant un monopole d’émission monétaire combattu par les économistes autrichiens, on voit que la mise en accusation du libéralisme relativement au « capitalisme financier » est absurde ;
      l’endettement général (des entreprises, des particuliers, des états via la dette publique) accroît les flux financiers et les volumes gérés par le secteur financier (la dette d’un acteur économique étant toujours un placement financier d’un autre acteur), encore plus dans un contexte mondialisé. C’est moins le libéralisme qui est ici en cause que le comportement de chacun des acteurs économiques, états compris.
      la technique financière elle-même progresse et offre des opportunités d’échanges qui n’existaient pas auparavant, à travers des produits sophistiqués (produits dérivés, CDS, …).
      C’est l’interventionnisme étatique qui est le vrai coupable de la dérive de la finance . Je vais essayer d’être simple et conçis
      Dans les années 70 Nixon aux US (et l’Europe qui bien sûr a suivi) a destandardisé le dollar de l’or (en gros avant on ne pouvait pas créer plus d’argent qu’il n’y avait de réserve d’or, permettant ainsi une monnaie stable). Conséquence, l’état, dès qu’il en a besoin (pour se rendre plus important /légitime et/ou par opportunisme court_termiste électoraliste), crée de l’argent (Fiat money en anglais) sorti de nulle part (un faux monnayeur légal) et le diffuse dans l’économie. Cette création monétaire a plusieurs conséquences lourdes qui expliquent les dérives du système financier. Trois exemples :
      1) Toutes les Crises financières depuis 1929 ont toujours été précédées d’une politique de relance étatique par création monétaire directe(depuis la déstandardisation sur l’or) ou indirecte. cette offre monétaire fictivement augmentée envoie de faux signals aux investisseurs qui croient à tort qu’il est propice d’investir. Une offre se crée sans la demande qui va avec. Des bulles se créent et quand la demande ne suit pas, ces bulles éclatent et la crise se diffuse.
      2) En créant cet argent, l’état créé une offre inadéquate de monnaie et fausse le marché, les prix augmentent (inflation) et la monnaie perd de sa valeur. Du coup, un travailleur, par exemple, qui économise toute sa vie, s’il ne fait rien voit ses économies perdent en valeur chaque année, il va donc le placer dans les marchés financiers , chose qu’il n’aurait jamais pris le risque si l’état laissait la monnaie tranquille .
      3)Quand l’état créé cet argent, ou va t il en premier, les banques. Fortes de cette priorité elles achètent en premier à bon prix dans l’économie réelle et augmentent les prix pour nous les prochains acheteurs. Et Bien sûr elles spéculent et sont plus irresponsables avec un argent qui ne leur appartient pas. Le plus gros scandale, une loi bancaire de l’état appelé réserves fractionnaires : pour faire très simple, pour un million donné à une banque (par un état ou par un particulier) , celle ci peut en créer dix millions, en simplement quelques clics . Comme disait Ronald Reagan, l’état n’est pas la solution, il est le problème. Ce n’est ni le marché libre ou le capitalisme qu’il faut blâmer.

      Le système financier a son utilité mais l’état l’a perverti et rendu plus important que le marché libre ne l’aurai fait.

      • Sans lire aucun « économiste », il ressort de votre message que c’est « le mensonge », « la tricherie », le fait qu’entre les faits réels et ce qu’on accepte, en théorie, ou ce qu’on dit dans les discours, ou les lois auxquelles on ne donne pas de décrets d’applications, eux-mêmes, non respectés par tous: il y a beaucoup de « faux » dans notre monde!

        C’est bien ça qui fait qu’on continue à légiférer (etc…) sans jamais que ce soit mieux après qu’avant!

        Et dans cette cacophonie, chacun défend ses idées, exclusivement: tout le monde aime se croire parfait, et les autres, forcément dans l’erreur: les 2 sont encore faux!

        Les révoltés de gauche de 1968 sont maintenant les bourgeois parvenus après de multiples compromissions, leur « Trotskisme » de l’époque, s’arrangeant bien d’un socialisme avec plus d’ambitions (personnelles) et moins de convictions (sociales)! Ils ont bien moins envie de partager tout!

        Je serais curieux de savoir quand on imprime le plus de billets, sans être autrement étonné si c’est en période pré-électorale!

      • Plus généralement: L’État détruit détruit en tendance l’équivalent de tout ce qu’il pille.

        Explication:
        1 – Il n’y a pas de profit certain, car on en épuiserait la source
        2 – Le pillage et le butin étatique entraînent des pseudo-investissements, pour échapper à celui-là et receler celui-ci
        3 – En tendance ils égalent le pillage, puisqu’il n’y a pas de profit certain

        La création monétaire indue est un pillage, comme tous les impôts.
        http://www.wikiberal.org/wiki/Bitur-Camember
        lumiere101.com/2007/10/01/la-loi-de-bitur-camembert/

        Par ailleurs il faut savoir que le capitalisme pur, et lui seul, réduit les inégalités (expliqué dans mon commentaire plus bas). Donc son recul les augmente.
        Le pillage étatique dilapide tant de ressources que le capital productif n’est plus entretenu ni amélioré, ce qui appauvrit les pauvres davantage que les capitalistes (distinction de pure forme, puisque dans la pratique on est les deux à la fois…)

      • Merci Jacques pour cette explication. Des commentaires toujours intéressant. En fait si les états étaient un peu plus responsable dans leur dépenses il y aurait moins de spéculation sur la dette de même qu’il n’ aurait moins de spéculation si les banques centrales n’avaient pas le monopoles de l’émission des monnaies.

        A part ça pourquoi si ce n’est pas fait n’alimentez vous pas un blog? Je pense qu’il serait de très bonne qualité.

        Au plaisir de vous lire

        D.J

      • « contrairement à ce qu’affirme la théorie quantitative de la monnaie » : pas sûr que la théorie précise explicitement que la mesure du niveau général des prix devrait être limitée aux prix des biens de consommation. Or, partout, l’inflation est mesurée ainsi. Les hausses purement inflationnistes des marchés financiers auraient plutôt tendance à confirmer de manière spectaculaire la thèse monétariste.

    • « financiarisation de l’économie » ne veut pas dire grand chose mais contrairement à ce que vous pensez, c’est une conséquence directe et inévitable des systèmes monétaires centralisés.
      On imprime de l’argent pour s’acheter des électeurs et faire payer aux générations futures. C’est tellement plus simple de faucher le pognon de ses enfants et consommer tout de suite plutôt que de faire la fourmi.

    • « Il n’y a pas de problème grecque » bien sûr que si, il y a un problème grec. La crise Grecque est profonde. http://carnegieeurope.eu/strategiceurope/?fa=58826&mkt_tok=3RkMMJWWfF9wsRonvKXNZKXonjHpfsX67OkoWq6g38431UFwdcjKPmjr1YIGRcR0aPyQAgobGp5I5FEIQ7XYTLB2t60MWA%3D%3D
      Les problèmes grecs sont culturelles, les problèmes actuelles de la Grèce remonte à sa création en tant qu’état moderne. Je vous conseille de lire la Grèce contemporaine d’Edmond About (texte qui date de 1854). L’état grec moderne a passé la moitié de son histoire en faillite.
      Vous pouvez difficilement dire qu’il y avait un problème global de la financiarisation de l’économie dans la première moitié du 19 siècle (création de l’état grec)

    • il faut vraiment ne rien connaitre à la grèce et à son histoire pour oser affirmer qu’il n’y a pas de problème grec . Vous faites quoi de la corruption, du clientélisme, des graves défaillances du service public grec (qui est tout sauf au service de l’intérêt général),…? cela n’existe peut être pas ?

    • Le socialisme n’est pas possible.
      Le pillage est immoral.
      Le pillage réciproque est immoral et absurde.

      Les Grecs peuvent faire ce qu’ils veulent s’ils sont responsables.
      Pour être irresponsable il faut agresser, pour reporter sur autrui les conséquences de ses actes.
      Vous cautionnez donc la violence.
      Aussi dans votre collectivisme: Un peuple ne souhaite pas vivre autrement.
      Un individu peut souhaiter quelque chose, par exemple vivre aux dépens des autres.
      Aujourd’hui cela s’appelle le socialisme, autrefois cela s’appelait posséder des esclaves.
      Souvent l’immoralité et l’incurie socialistes se parent des vertus de la culture nationale, par parenthèse populiste, puisque le socialisme veut avant soumettre la planète.
      Cela donne le socialisme nationaliste.
      Puis la catastrophe causée par le socialisme entraîne la chasse aux sorcières.
      Socialisme => Populisme => Persécutions.

      La finance est un bouc émissaire commode.
      Il n’y a pas de problème technique, mais un problème politique d’irresponsabilité institutionnelle.
      Le dévoiement de la monnaie n’est qu’un instrument et un symptôme.
      La prétention à réglementer la finance est ridicule et pathétique.
      Elle ne peut pas fonctionner avec une monnaie dévoyée, ce n’est pas une question de réglementation.
      Les politiciens et fonctionnaires se défaussent de leurs responsabilités – c’est leur métier…
      Avec une monnaie saine, nul besoin de réglementation.

      • La finance moderne, c’est comme la mafia.

        Vous allumez un feu devant un restaurant, le restaurant perd sa clientèle. Vous achetez le restaurant pour 1€ symbolique, vous investissez un petit peu en rénovation, puis vous installez vos sbires à l’accueil, en cuisine, au service. Profit.

        • Le socialisme ne peut jamais fonctionner sans pognon gratuit des autres. Allende a un jour fait un doigt d’honneur à ses créanciers : l’Etat s’est retrouvé en cessation de paiement.

          Regardez Cuba : l’île a vécu 30 ans avec le pognon gratuit des Soviétiques puis celui de Chavez. Maintenant, ils font la manche auprès de l’oncle Sam. La honte pour celui qui proclamait « le socialisme ou la mort ».

        • Et la finance moderne ne serait aussi puissante sans une monnaie centralisée, c’est à dire si les banques n’étaient pas dans le même lit que l’Etat lui même mafieu.
          C’est dommage, vous analysez pas mal la situation mais voulez agir sur les conséquences et pas les causes.

    • Les grecs vous remercient de parler d’eux.

  • Stiglitz , Krugman des économistes ?? non ce sont juste des idéologues.
    Ils sont totalement décrébilisés deuis longtemps. Il n’y a plus que les journaleux qui les écoutent.
    Ce serait bien de recenser toutes leurs prédications foireuses.
    Krugman a recu le prix nobel pour ses travaux sur les échanges internationaux et sur la mondialisation (il faut dire que ce snt d’excellents travaux avec lequel un libéral peut parfaitement être d’accord), depuis qu’il a recu son prix nobel, il est devenu complètement idéologue. Pour rappel, Krugman s’est celui qui n’a cessé d’opposer l’exemplarité du modèle économique et social français depuis la crise de 2008 face à celui britannique
    Sa spécialité s’est de choisir les chiffres qui l’arrange et d’écarter ceux qui le dérange

    • Pas d’accord.
      Ce sont d’anciens économistes (qui n’étaient pas mauvais en plus, même si Stiglitz a passé sa carrière a essayer de montrer que le marché ne marchait pas bien, en dépit souvent de ses propres résultats). Mais ça, c’était avant.
      Il faut bien l’admettre ils ne sont plus économistes du tout, même s’ils se prévalent parfois de leur Nobel en éco, mais politiciens/journalistes.

      D’ailleurs ils s’expriment essentiellement sur des domaines de l’économie où ils n’ont jamais rien publié, jamais rien fait. Et les rares fois où ils parlent d’un truc sur lequel ils ont travaillé… ils disent souvent désormais le contraire de ce qu’ils écrivaient dans leurs papiers. Un peu comme Strauss-Khan.

  • « d’un peuple qui souhaite vivre différemment. »
    Vraiment?, mais moi aussi je le voudrais!
    Naturellement, moi aussi je suis contre la « la financiarisation de l’économie », et comme je vous ai bien écouté, je vais vous demander de me verser un petit pécule tous les mois, vous et tous les autres camarades qui pensent comme nous.
    J’aime vivre bien, sans être l’esclave d’un patronat totalitaire et despote. Malheureusement je n’ai pu obtenir un emploi dans la fonction publique nationale ou régionale (en fait je n’ai aucun parent en faisant partie), il parait qu’il y a déjà surpopulation, sauf d’accepter un poste, grâce à mon Bac+5, dans une « banlieue prioritaire », mais là, franchement, je ne le sens pas trop. Je me retrouve donc sans beaucoup de ressources.
    Il faut absolument que la population française comprenne que la solidarité est un devoir civique et humanitaire.
    Merci, je n’accepte pas les Bitcoins.

    PS : à un certain moment, en écoutant les discours de notre ami Mélanchon, j’avais envisagé de partir à Cuba, au Vénézuela, ou mêm en Corée du Nord, mais je n’ai pu réunir le prix des billets; heureusement d’ailleurs car j’ai appris depuis que Cuba se rapprochait des US, que le Venezuela était dans une mrd noire, et que la Corée du nord c’était pas top. Peui-être la Grèce alors? c’est pas trop loin et on peut avoir de bons prix pour le voyage; on va tout de même attendre les résultats des marchandages…

    • Merci, je n’accepte pas les Bitcoins.

      Mais vous pouvez les convertir 🙂 Et le virement est instantané, cerise sur le gâteau 🙂

  • Bonne remarque sur la TVA et l’impôt.

    Et peut-être rééchelonner la dette si un minimum de réformes sont faites.

    Il faudrait que l’état ne dépense que ce qu’il encaisse. En 6 mois, un an, le pays se réveillera.

  • Chère Nathalie Janson,

    Vous oubliez un détail crucial: Krugman et Stiglitz ne sont pas des économistes de renom qui se trouvent etre ceux qui font une erreur à voler au secours du populisme. La réalité est toute autre:

    Krugman et Stiglitz sont des économistes de renom JUSTEMENT parce qu’ils soutiennent des thèse populistes qui plaisent aux hommes politiques et aux communistes journaleux. Leur succès n’est pas la cause de la gravité de leurs propos. C’en est la conséquence. Ces gens là sont écoutés comme des messies justement parce qu’ils font de la politique en prétendant ne pas en faire. Mais en fait ils sont exactement comme les politiques. Eux aussi cherchent le pouvoir: Celui de l’opinion, celui de l’approbation populaire. Ils cherchent le même pouvoir que les gourous…

    Et que font ils quand ils ne peuvent pas trouver ce pouvoir de gourou? Ils font de la politique! Exemple: Nathalie Arthaud, ou Varoufakis. Ces économistes ratés ne sont pas arrivés à être autre chose que des petits fonctionnaires enragés. Ils se sont donc lancés en politique, mais la démarche est la même. Ils poursuivent tous le même but que les illuminés et les gourous escrocs qui prétendent être des illuminés. Mais dans tous les cas, la vérité,la remise en question, et la rigueur scientifique ne sont pas du tout leurs alliés.

    Ces « économistes » cachent leur volonté d’imposer leur dogme à autrui au nom de leur égo derrière de l’amphigourisme, des raisonnements biaisés au maximum par du misérabilisme affectif, de la flatterie et de la désignation de bouc émissaire.

    En résumé vous avez tort de faire une différence entre les hommes politiques et ces économistes. Their agenda is the same…

    Sinon, évidemment vous avez raison au sujet de la nullité de leur analyse…

    Cordialement.

    • +1 Je tombe justement sur cette tribune de Krugmann dans Le Soir (Belgique) de janvier 2014(!) qui reprochait déjà à Hollande de ne pas être suffisamment … de gauche.

    • Cruel mais mérité!

    • on sous estime les dégâts provoqués par Krugman , Stiglitz,…Ces gens sont encore plus retors que les politiciens normaux car en général, les gens se rendent compte des dégâts causés par les politiciens quand ceux ci mènent une politique économique stupide (bien sûr, cela n’est pas tjs vrai car parfois, il faut des années avant que les gens subissent les effets néfastes d’une mauvaise politique) tandis que la plupart des gens ne se rendent pas compte des dégâts provoqués par Krugman , Stiglitz,…
      Prenez Piketty, peu de gens savent à quel point cet homme a provoqué des dégâts sur l’économie francaise. Il fut écouté par le candidat François Hollande qui, dans son programme (page 17), reprenait à son compte l’intitulé de son livre précédent («Pour une révolution fiscale»). Lors d’un entretien réalisé par Mediapart le 28 janvier 2011, François Hollande affirmait ainsi «le constat est implacable: on paye d’autant plus d’impôts qu’on a de bas revenus, on a un système antiredistributif». Mais le diagnostic fait par l’économiste était erroné. http://www.lopinion.fr/13-mai-2014/philippe-aghion-theorie-piketty-est-contestable-ainsi-que-l-analyse-empirique-qu-il Prendre en compte ce qui permet réellement de comparer la pression fiscale entre les catégories des 50 millions de Français majeurs permet d’effectuer un premier correctif sur ses résultats et de montrer que l’on passe de 24 à 40 % d’imposition sur l’échelle des revenus, au lieu de 40 à 33 %. Puis en intégrant les prestations, la courbe passe de 17 à 40 % ! Notre système d’impôt sur le revenu est donc nettement progressif. Confiant dans le diagnostic erroné, le caricaturant même, François Hollande a commencé son mandat en imposant… tous ceux qui payent l’impôt sur le revenu, classes moyennes et supérieures, qui dans son esprit pouvaient supporter sans problème une hausse de prélèvements ! On sait désormais quelles ont été les conséquences dramatiques pour l’économie de cette politique fiscale.
      Moi, je me méfie des économistes comme Krugman, Stiglitz,…car pour eux, cela ne changera rien que leurs prédictions soient fausses (cela nuira au peuple mais pas eux) tandis qu’un économiste qui travaille dans la gestion de portefeuille gagne de l’argent sur ses prédictions et s’il se trompe cela a des conséquences pour lui.

    • un autre exemple est Jacques Attali. Malgré toutes les conneries qu’il dit, il est tjs écouté par les médias, les politiciens,….Ce mec se trompe depuis des décennies mais on l’écoute tjs

      • Ah oui. Mais au moins Krugman et Stiglitz ils ont fait des trucs importants et intéressants avant de tourner politiques et démagos.

        Attali il n’a jamais fait que ça… C’est d’ailleurs la raison de son succès, je pense. Les journalistes sont tellement habitués à lui que la réaction typique c’est « C’est quoi le sujet ? Ah, ça… Il faut un expert, on interview qui ? Attali ? OK, va pour Attali. »

        • il y a un problème pour les économistes qui est de la pertinence d’aborder l’économie sous un aspect « macroscopique alors les ressorts intimes de l’économie sont essentiellement individuels et interindividuels..
          le problème vient que à regarder les relations qui ne sont que des corrélations entre des paramètres macroéconomiques vous pouvez finir par penser qu’ils sont liés par des relations de causalités et vous penser comprendre comme peser sur l’un pour modifier tel autre, ce n’est pas forcement faux, mais ça n’est pas forcement vrai…

          • C’est ce que je disais ailleurs;
            Les « macro-économistes » sérieux de nos jours sont sortis du délire de l’aggrégation magique à la Keynes ou de l’agrégation à peine moins magique avec agent représentatif-tout-le-monde-a-la-même-fonction-d’utilité-et-est-parfaitement-rationnel à la Lucas, Sargent ou Barro… Maintenant on est plutôt sur des simulations numériques (le modèle est « insoluble » mathématiquement) multi-agents avec apprentissage et hétérogénéité dans tous les sens. Le tout dirigé par des observations et des descriptions des agents bien plus fines, et calibrées sur des expériences en laboratoire ou des expériences naturelles.

            C’est moins joli sur le papier, ça donne beaucoup moins de « beaux résultats » sur « comment faire marcher l’économie » mais c’est tellement plus réaliste que les résultats obtenus peuvent enfin servir (un peu).

            Cela dit, c’est une évolution assez récente et les français sont (étrange, étrange) pas très présents du tout…

  • Honte aux économistes, certes mais tant que nos caciques n’auront pas voté la seule loi de vie en commun : POLLUEUR/PAYEUR, certains ont tous les droits et privilèges, d’autres que les devoirs et la spoliation. Puisse la Grèce être le détonateur qui fasse exploser le système et tous les extrémistes !

  • La priorité c’ est d’abord de former l’administration grecque pour lui apprendre à construire un cadastre sur l’ensemble de son territoire, à recouvrer efficacement l’impôt sur les particuliers et la TVA sur les entreprises et enfin et surtout qu’elle face émerger de nouveaux secteurs productifs autres que le tourisme et l’agriculture. La courbe de Laffer est inutile pour expliquer la situation grecque le problème n’est pas que l’ impôt serait trop élevé il est qu’il n’ a jamais était payer correctement par la population et les entreprises depuis des années.

    • Le problème en Grèce c’est aussi la complexité du système fiscal. C’est tellement complexe que personne ne s’y retrouve. Il faut simplifier le système fiscal grec (d’ailleurs, c’est tout le système grec qu’il faut simplifier. Pour créer une entreprise en Grèce, il vous faut environ 120 permis. Dans ces conditions, on peut comprendre que les grecs ne respectent pas les lois. En Grèce, les lois ne sont jamais abrogés, on en crée des nouvelles mais on ne supprime pas les anciens ce qui complexifie tout le système. Aujourd’hui, la Grèce se trouve à la 130 place du classement des libertés économiques (c’est de loin le pays le moins libre de l’UE)).
      Une simplification administrative est vitale pour la Grèce

      • Remplacer « Grèce » par « France » dans votre texte, et vous ne serez pas non plus loin de la vérité.

        • disons que la Grèce se situe quand même à une autre échelle.
          L’état francais connait certes des défaillances mais les services publiques fonctionnent quand même plus ou moins correctement. L’état grec a plus de points commun avec un état du tiers monde qu’avec un état moderne d’un pays développé.

          • Bon! Je sais bien qu’un peu chauvin, un Français ne tolère pas bien qu’on critique son pays: c’est très clairement un sport réservé aux autochtones qui, eux, ne se gênent pas du tout!

            Non, le parallèle entre France et Grèce existe bien! Différence de degré, pas de nature!
            Avec cette incapacité totale de réforme profonde car la première qui sera organisée mettra 1/3 de la France dans la rue, en grève, se baladant derrière les calicots de la CGT, le syndicat qui ne signe rien!

            4% de déficit budgétaire, une dette en croissance, une croissance plus lente qu’autour de vous, une croissance du chômage qui n’est pas enrayée, une pléthore de fonctionnaires non corrigée, une redistribution qui n’a plus rien d’exceptionnel, en Europe, 58% de PIB « bouffés » par la machine politico-administrative du « mille-feuille »: que voulez-vous de plus?

            • « Différence de degré, pas de nature » c’est que je dis quand je dis que la Grèce se situe quand même à une autre échelle.
              Je m’oppose au fameux modèle social francais qui tue la Frace, je ne suis en rien chauvin

    • il faut aussi réformer le fisc grec. Il faut comprendre qu’en Grèce, le fisc est là pour servir le parti au pouvoir, pour lui amener son butin de guerre. Il n’est pas au service de l’intérêt général mais au service du parti remportant les élections.
      Le fisc grec sert d’exemple au FMI….pour montrer ce qu’il ne faut pas faire

      • « Il faut comprendre qu’en Grèce, le fisc est là pour servir le parti au pouvoir, pour lui amener son butin de guerre. Il n’est pas au service de l’intérêt général mais au service du parti remportant les élections. »

        Vous avez déjà vu que c’était différent ailleurs? En France, sans doute?

        Regardez bien où vont les subsides, à qui vont les nouvelles nominations? Et toute grande ville ayant un « local », ministre du gouvernement et maire (ou au conseil régional ou départemental) attirera sur sa ville et sa « région » ou département, de l’argent de toutes origines (contre quoi?).

      • l’intérêt général. Mort de rire. Partout et toujours, le fisc ne sert QUE le parti au pouvoir (en France : le parti des fonctionnaire et para-fonctionnaires — BTP, défense …).
        le fisc grec n’est que l’exemple bien visible de la réalité.

    • Oui mais sauf ils ont eu le budget ils l’ont plus, tous a été cramé dans la relance pour créer du pouvoir d’achat.

      Je pense qu’on est confronté nous les Europeens à un plus gros problème , LE MENSONGE DE NOS ELITES POLITIQUE QUI N’ONT JAMAIS RÉALISÉ POUR CERTAIN PAYS LES REFORMES NÉCESSAIRES.

      Que pouvons nous faire , Financer encore ou couper le cordon ou rentrer dans la politique du pays, les Européens sont dans une Impasse technocratique .

      Ca fait quand même 10 ans qu’on finance en fermant les yeux qui sera le prochain si le Grexit .

      L’unique problème est l’état qui ne devrait pas avoir le droit de s’endetter dans leur constitution, et tant que ce problème ne sera pas résolue , on s’embourbera dans des années de discutions pour arrivé dans tous les cas a cette solution.

    • Propos anti-libéral total!
      Savez-vous comment A.Tsipras comptait assainir la situation financière: la filière fiscale … à 92%!!!
      Si cela contredit le théorème de Laffer, il faut les lunettes de F.Hollande, pour l’affirmer!

      Npn, tout le monde sait bien qu’il faut liquider des fonctionnaires, simplifier le système, la législation, la règlementation et l’adapter à l’informatique, travaillant 24H/24, sans râler, sans faire grève, sans congés-payés, sans congé de maladie!

      Il n’est pas difficile de comprendre que collecter des impôts, vérifier la concordance entre dû et payé, contrôler les comptabilités complexes, puis budgétiser ces sommes (en sachant que le budget sera dépassé!), et tout cela pour distribuer l’argent à d’autres administrations qui ont la vocation de « redistribuer », non pas les sommes collectées mais celles qui restent quand tous les intervenants entre collecte et redistribution se seront D’ABORD payés, évidemment!

      Alors?

      Le payeur paie trop et le bénéficiaire reçoit évidemment trop peu: il serait autrement plus efficace de dire au bénéficiaire d’aller chercher chez le payeur, la somme due (par solidarité qui n’est pas de la « charité »), de la main à la main: je suis sûr que, souvent, le payeur aiderait rapidement le bénéficiaire à retrouver du travail, à guérir plus vite, à moins payer en empruntant, à mieux gérer etc…

      Ce sont toujours les intermédiaires qui gâchent tout et qui s’engraissent sur le T-shirt fabriqué par des gamins, en Asie, et celui qui le porte à Paris, payé une fortune à cause du petit crocodile cousu, en France, ce qui, en augmentant la valeur de l’article de plus de 30 ou 33% (?), lui permet de devenir « made in France ».

      C’est bien une dérive socialiste de croire que l’état a plus besoin d’argent (pour ses usines à gaz) que les citoyens à le conserver pour vivre, le dépenser (ou l’épargner mais où? certainement pas dans une banque!) et, forcément consommer!

  • J’ai connu la Grèce sac au dos avec ses biques ,ses olives dans du papier journal tourné et son pain Maïs ! En l’espace de 15 ans , j’ai revu la Grèce métamorphosée avec autoroutes 6 voies allant nulle part , des voitures partout, le jus d’orange à 10€ , tout le monde aux terrasses des cafés , l’argent semblant couler à flot … Une vie « de rêve » sous le soleil ? … Une ascension ‘artificielle’ sous perfusion européenne d’un pays « bandit » … Un scandale qu’il est plus que temps de stopper … Tout se mérite et doit faire son chemin … Ce pays ,basé sur des mensonges d’état, n’a jamais eu les moyens y compris intellectuel d’assumer ce brusque et artificiel développement économique .

    • « pays « bandit » »
      On dit « pays socialiste » quand on est poli.
      Pas sûr que la France ait des leçons à donner…

    • C’est bien pour ça qu’en politique, malgré un passé incontestablement coupable, il n’y a pas de raison objective (en « démocratie ») de faire payer les dégâts par la tranche des 20-35 ans qui, à l’aube de leur vie professionnelle ne doivent pas payer pour ces mesures de « ceinture », avec un chômage garanti mais mal rémunéré, en plus d’une dette qu’ils devront assumer toute leur vie!

      Donc, oui, malgré les co.., les « bêtises » du passé, c’est demain qu’il faut préparer, quitte à sanctionner les principaux responsables et coupables d’hier.

      Qui payera pour la paresse réformatrice de F.Hollande?

    • et c’est pour ça que de parler de la souffrance du peuple grec demande une certaine amnésie.

  • Les gouvernements corrompus des Papaandreou et Karamanlis qui ont, avec la complicité de l’Europe, plongés la Grèce dans le marasme, avaient droit au tapis rouge et pétales de roses quand ils venaient à Bruxelles….
    Comparons avec « l’horreur » que Mr.Varoufakis inspire à la caste !

    • N’utilisez pas « l’Europe » comme un bouclier dédouanant votre pays comme si la France était privée de son droit de veto! Ce n’est pas honnête! Vous participez à tous les niveaux de pouvoir, en Europe et, de façon très représentative, dans l’administration.

      Ce rôle de bouc-émissaire européen utilisé si facilement, consacré mais éculé, en France, est infantile, ridicule, lâche et malhonnête: j’ai vu la douzaine de « prestations artistiques » des conférences de presse de N.Sarkozy, entre 2010 et 2012, où il prétendait avoir réglé « définitivement », quasi tout seul (ou presque, « in petto », il ajoutait: « avec Angela »). Bon, la première fois: « pourquoi pas? », mais qui pouvait encore le croire, au 3ième coup? Je sais: c’était en Français et pour les Français, pas pour les étrangers!

      Mais le succès, parce qu’on est le « King » et échouer « à cause de l’Europe », c’est simplement débile! Et intellectuellement fatiguant!

  • Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, regardez Obama demander à l’UE de cracher au bassinet pour la Grèce alors que lui-même se refuse à le faire pour Porto Rico (dont la situation est tout à fait comparable), c’est à mourir de rire !

    Parmi les grands économistes (?) qui rasent gratis, vous avez oublié Picketty qui suggère carrément d’effacer la dette de la Grèce. Si les Etats acceptent, j’organise un référendum avec ma femme dans une semaine pour savoir si nous désirons toujours rembourser notre prêt immobilier puis nous irons expliquer le résultat de notre vote à la banque. 😉

    • Vous avez de l’humour, j’aime bien! Mais si vous aviez suivi Th.Piketty, après le « buzz commercial », il y a eu le ressac où ceux qui l’avaient lu (combien?) ont clairement contesté ses chiffres erronés et ses manipulations qui n’avaient rien d’objectif, ce que l’auteur a fini par reconnaitre! Il est définitivement cramé, il n’existe plus!

      Le sujet est clos! Vous pensez bien que tous ceux qui ont voulu profiter personnellement de la phase « buzz », évidemment sans l’avoir lu (acheté, oui!), préfèrent ne pas l’accompagner dans la phase descendante!

  • Je crois que le message à faire passer est celui de l’harmonie économique.

    L’un des sophismes démolis par Bastiat est celui comme quoi le capitalisme augmenterait les inégalités.
    Or la raison démontre le contraire.
    L’erreur est de croire que ce qui enrichit le capitaliste appauvrit ses ouvriers.
    Non seulement c’est faux, mais au contraire la valeur du capital augmente toujours moins que celle du travail. En effet elle résulte du travail qu’il élimine; or moins il faut de travail, plus il a de valeur.

    Dans le capitalisme pur, les inégalités diminuent.
    Si nous observons le contraire, c’est que nous ne sommes pas dans une économie principalement capitaliste. Le capitalisme recule, et les inégalités augmentent.

    Le charlatanisme keynésien n’est qu’obscurantisme pour voiler cette harmonie providentielle et pour pseudo-justifier l’interventionnisme étatique.

    • Attention à l’anachronisme du terme « capitalisme » par rapport à Bastiat. Peut-être l’a-t-il effectivement utilisé ? Bastiat parle de capital, même de capitaliste, mais au sens propre de « celui qui détient du capital », non dans le sens dévoyé quelques années plus tard par les socialistes en « partisan du capitalisme » (comme si on pouvait être partisan d’un état naturel).

      • Oui! Vous avez raison et il est toujours de mettre une interprétation actuelle dans des termes qui n’avaient pas la même « acception » à l’époque!

        Or, actuellement, la finance selon Goldman Sachs n’a plus grand chose de philosophiquement libéral!
        Ce que j’appelle « ultra-libéralisme » (ultra = au-delà). Ce libéralisme-là est dénaturé.

        • A tort car le libéralisme n’a rien à voir dans l’affaire. C’est de l’ultra-collectivisme (ou de l’ultra-socialisme si vous préférez). L’essentiel des excès financiers sont là pour alimenter le niveau insensé des dettes publiques un peu partout dans le monde, aux USA, au Japon, en Chine, en Europe et ailleurs. Par exemple, le QE et les taux négatifs de SuperMariole n’avaient pas pour objet la relance de la croissance (justifiant éventuellement votre terminologie) mais le sauvetage des dettes publiques européennes, notamment en prévision de l’affaire grecque. Si vous n’analysez pas correctement le problème, vous n’avez aucune chance de cerner la solution.

        • Quand vous « ultra-libéralisme », je comprend ultra-étatisme ❗

  • Marrant, il y a peu de prix nobel keynésiens mais comme par hasard, les deux prix nobel qui sont le plus souvent cités par le médias sont les deux prix nobel keynésiens. Vive l’objectivité des médias.
    Lisez cet article: http://www.contrepoints.org/2012/11/23/105431-les-journalistes-contre-leconomie

    • excellente remarque

    • Et d’autant plus marrant que dans les cercles économiques académiques aujourd’hui (et même les banques centrales, hors BCE) le neo-keynésianisme est un peu synonyme de « vieux truc qui ne marche pas »… Et que les rares modèles à l’ancienne encore utilisés sont des dérivés des Barro, Lucas, Sargent, Wallace.

    • Sans compter qu’il n’y a pas du tout de « prix Nobel d’économie » *: on comprend bien pourquoi: on ne constate pas du tout que « les sciences économiques » soient scientifiques: je ne les lis plus, je ne les crois plus, depuis longtemps: 50% de fausses prévisions, autant le faire à pile ou face! La similitude avec les aussi fausses « sciences politiques » dont on ne constate pas de progrès depuis 50 ans, est flagrantes: les « sciences humaines » ne sont pas scientifiques: elles n’étudient que le passé (= un aspect de l’histoire), le futur reste expérimental!

      Bizarrement, la plus scientifique reste la sociologie! Et un des meilleurs prévisionnistes (modeste) économico-politique est sociologue: Paul Jorion!

      • * « prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel »

      • Sous des dehors de gentil papy cultivé, Paul Jorion est en réalité un vrai stalinien totalitaire. Dans ses bouquins et articles, ses références (même économiques) sont Robespierre et Saint Just. Il tient Hayek pour un Nazi (verifié par un ami en dialogue direct avec lui sur son blog !!!!). C’est l’économiste d’extreme gauche le plus structuré mais lorsqu’il sent qu’il est contré efficacement, il recourt aux basses insultes, procédé éminemment bolchévique. Il espère encore que la crise actuelle lui évitera les poubelles de l’histoire. C’est tout un courant qui pense que la crise grecque peut leur permettre de jouer les prolongations avec le succès de Syrisa. Jorion est un serial catastrophiste à tendance totalitaire qui comme tout bon gauchiste, s’en fiche comme d’une guigne des faits et des chiffres, sauf quand ça arrange sa propagande.
        Il suffit de reprendre la liste interminable de ses prédictions foireuses pour montrer que sa crédibilité est nulle hors du cercle d’abrutis qui le tiennent encore pour gourou. Je me souviens de l’époque où, sur son blog, il n’avait aucune idée de ce qu’était la création monétaire ni les réserves bancaires fractionnaires…

        • J’avais retenu qu’il fut un des premiers à annoncer les conséquences de sub-primes et je l’avais suivi un peu. Mais abandonné depuis, tant ces représentants des « sciences humaines » me semblent avides de reconnaissance pour l’originalité de leur pensée, basée sur des données tronquées, et qui choque parfois la simple et saine logique en voulant imposer LEURS idées. Et je ne les crois plus, quelle que soit leur option de départ.

          Je suis, je crois, profondément libéral, pour moi, mais je n’ai aucun prosélytisme, arrivé à un âge où même si j’en avais eu envie, un jour, je ne changerais plus rien.

          Mais la lutte contre les idéologues de tout bord, en montrant qu’aucune ne peut s’imposer « mondialement » et être acceptée par tout le monde, partout, cela m’intéresse encore, et qu’un modèle européen, avec une solidarité sociale alliée à un libéralisme des entreprises et de l’économie avec une idée plus large de liberté, c’est le modèle européen, sui geneneris, à opposer au monde, puisque nous avons foi en cette façon de vivre qui fait qu’on discute au lieu de se battre.

          Il me va donc bien que l’aventure européenne de la Grèce ne s’arrête pas à une date! Ni peut-être même avec A.Tsipras, tant l’aventure européenne me parait aussi inachevée, insatisfaisante mais indispensable à notre continent. Il n’est pas question ici de sentiment mais de décision de s’en sortir quoiqu’il arrive! Si au moins cette crise pouvait secouer tous ces politicailleurs qui veulent le succès, chez eux, dans leur petits pays (oui, ils sont tous petits, ces 28 pays, face à l’inde, la Chine, les States, l’Asie, et, demain, l’Afrique).

          Bien sûr qu’un Juncker n’est là que parce qu’on ne fait pas demi-tour au milieu du gué! Et l’Europe a plus besoin de lui que lui, de travailler encore.

          Il est temps de se battre pour cette utopie européenne! Là est sa conviction et la mienne! Le boulot reste à faire!

      • C’est surtout que pour Alfred Nobel, les prix étaient pour des trucs permettant d’améliorer concrètement la vie des gens. Donc pas de prix en économie (qui n’était que balbutiante et n’améliore pas directement la vie des gens) et pas de prix en mathématique (pas d’impact direct, seulement au travers d’autres choses, physique, chimie… et il y a des prix pour ceux là !).

        L’économie est malgré tout une science (au sens de la démarche et de l’épistémologie) et dans les « sciences humaines et sociales » de loin la plus scientifique. Maintenant elle est aussi une des sciences les plus liées à la politique et donc les plus pourries par des histoires de pouvoir et de gros sous. Tiens, comme l’écologie et la climatologie, en fait… Comme quoi Acton voyait très juste avec son « le pouvoir corrompt… « 

      • Et Jorion est pire qu’un clown, une illustration parfaite de la perversion idéologique, un Jouzel à la petite semaine mâtiné d’un Pol Pot en costume élimé.

  • Je ne crois pas que Krugman ou Stiglitz aient jamais dit que les maux de le Grèce n’étaient dus qu’à l’austérité imposée en Grèce. Mais ce qui est certain et évident (sauf pour les idéologues qui refusent de voir la réalité en face), c’est que ces politiques n’ont fait qu’aggraver la situation. Quel individu sensé peut le nier ?

    Quant au fameux théorème de Laffer, on se demande quand enfin il sera validé empiriquement….

    • aggraver la situation? dans quel sens? et pour qui?

      • aussi bien sur le plan des indicateurs comptables : hausse du chômage, récession, explosion de l’endettement que sur le plan humain : augmentation de la pauvreté, crise sanitaire, retour du palu du jamais vu depuis 1970, par exemple

        • Bonjour Antonino
          Les grecs ont vécu à crédit de 2000 à 2009, puis les créanciers ont coupé le robinet, alors forcement le réveil est douloureux.
          Ils faut que les grecs comptent sur eux-même, qu’ils fassent défaut et repartent sur un bon pied, mais malheureusement syriza leur ment, il n’y a pas de solution indolore.

          • Bonjour,

            vous oubliez un élément fondamental : pour vivre à crédit encore faut-il qu’on vous fasse crédit. Les marchés financiers l’ont fait en tout connaissance de cause. Nous savions déjà que les marchés n’étaient pas efficients, mais là ça confine à de la malhonnêteté.

            je suis entièrement d’accord avec vous, le défaut est nécessaire, c’est ce que demande Syriza. Et surtout arrêtez les politiques d’austérité qui empirent la situation.

            Un exemple les retraites : certains veulent que le gouvernement grec augmente l’âge de départ en retraite. en période de fort chômage c’est une absurdité économique. Explication (en utilisant les arguments orthodoxes) : s’il y a chômage c’est que l’offre est supérieure à la demande de travail. Ce n’est donc pas en augmentant l’offre de travail ie en mettant des retraités potentiels sur le marché qu’on diminuera le chômage. Pour faire simple c’est comme si vous demandiez à un supermarché de commander davantage de yaourts alors qu’il n’arrive déjà pas à tous les vendre.

            • La Grèce maquillait ses comptes. Faire des « marchés » des complices c’est considérer que la victime d’un escroc est coupable de ce qu’elle a subi. Et la crise grecque est précisément du à la révélation de la tricherie : les marchés ont aussitôt arrêté de prêter à la Grèce.

            • -Personne n’a contraint l’état grecque de vivre à crédit.

              -Si défaut il y a, la Grèce n’obtient plus de de nouveau prêt, doit doit faire des efforts (baisse des dépenses étatiques) qui sont de toute façon nécessaire. C’est dur je sais.

              -Pour les retraites, l’important c’est d’équilibrer les comptes sociaux pour avoir une politique durable et crédible.

              Au total les grecs décident et assument.. avec leur argent.

            • Que la Grèce fasse défaut si elle le souhaite. Mais cela implique qu’elle sorte de l’Euro. Pour l’instant, on est dans un défaut non déclaré.

        • C’est évident!

          L’ « austérité », c’est diminuer le revenu moyen pour rembourser plus de dette ou ne pas dépasser le budget gouvernemental, malgré qu’il soit calculé avec moins de moyens, moins de personnel, moins de redistribution, et (dans certains pays) moins de rémunérations des mandataires: résultat obligatoire: PIB 1 en baisse!

          Or l’austérité économisant du personnel, crée du chômage, surcroît de charge sociale, forcément.
          Chômeurs consommant moins= baisse de PIB 2.

          Augmentation des prélèvement fiscaux = diminution des dépenses et augmentation de l’épargne prévisionnelle = baisse de PIB 3

          Or quand on est assez bête pour calculer la dette/PIB (ce qui compte, c’est la dette par habitants: ce sont bien eux qui devront rembourser), la même dette avec un PIB en diminution, augmente automatquement en pourcentage, surtout quand l’inflation est nulle comme la croissance.

          C’est simplement mathématique alors que la situation sera évidemment meilleure: dès que la croissance reprend (certains chômeurs s’inventant un nouveau travail, une nouvelle production de richesse se crée!), le PIB pourra augmenter sans création de plus de dette publique, quitte à créer de la dette d’investissement privée du chômeur devenu auto-entrepreneur. On reste dans le « vertueux » européen!

          Oui, l’europe demande aux états d’être vertueux:
          1) arrêter de claquer plus que ce qu’on gagne (c’est le B-A-BA de la gestion!): donc déficit budgétaire < 3%,
          2) arrêter de devoir consacrer toujours plus d'argent pour payer les intérêts de la dette (Et encore les taux sont proches de 0 mais ça ne pourra pas durer, quand la BCE arrêtera son "Q.E"),
          donc rembourser le capital (même si à taux quasi 0, ce n'est sans doute pas la priorité
          mais convertir de vieilles dettes en nouvelles dettes à taux 0: good shot!
          Ne pas s'endetter plus, en tout cas, donc n'emprunter que le montant remboursé
          Sauf si on est sûr de profiter d'un investissement à financer (pas Areva, évidemment!)
          3) maintenir l'inflation à 1,5% (facile!)

          Ce n'est tout de même pas sorcier!
          Et chaque pays sera le premier bénéficiaire de sa nouvelle situation, évidemment, mais pas les "claqueurs de fric national" ("c'est gratuit, c'est l'état qui paie!"), évidemment, qui en ont besoin pour leur popularité personnelle! Mais eux, se "nourrissent sur la bête", ça, on savait!
          3)

          • vous pouvez calculer la dette comme bon vous semble vous verrez (si vous êtes honnête que celle-ci a explosé).

            « la situation sera évidemment meilleure: dès que la croissance reprend » Quelle trouvaille, vous allez bientôt nous dire que tous les célibataires ne sont pas mariés !

            « arrêter de claquer plus que ce qu’on gagne (c’est le B-A-BA de la gestion!): donc déficit budgétaire < 3%," Vous êtes contradictoire, si ce que vous dites était vrai ce serait 0% ! Le seuil de 3% n'a aucune valeur économique.

            "arrêter de devoir consacrer toujours plus d'argent pour payer les intérêts de la dette" La meilleure solution actuellement est un jubilé de la dette comme cela existait il y a 4000 ans en Mésopotamie (de meilleures économistes que nos guignols actuels).

            Pourquoi vouloir une faible inflation ? La courbe de Phillips est la preuve qu'un faible chômage est corrélé à une forte inflation (sauf bien sûr si on truque les chiffres en transformant le chômage en temps partiel).

            • « La courbe de Phillips est la preuve qu’un faible chômage est corrélé à une forte inflation  »
              C’est faux. La courbe de Phillips est une illustration de L’HYPOTHESE qu’un faible chômage est corrélé à une forte inflation.
              Hypothèse non vérifiée en général.
              L’inflation était nulle aux XIXieme siècle, il y a eu alternance de chômage faible et fort.
              L’inflation était forte dans les années 70-80, avec un chômage croissant.

              en somme, et au mieux, si on veut sauver Phillips on peut faire l’hypothèse que « un faible chômage est corrélé à une forte inflation, tant qu’on essaye pas de manipuler l’un pour agir sur l’autre »

            • « Pourquoi vouloir une faible inflation ?  »
              Reformulons en français :
              « Pourquoi vouloir qu’on nous rende 100 quand on a prêté 100 à un taux d’intérêt nul ? »

              Question plus con, c’est possible ?

            • le ratio de la dette grecque s’est accéléré ces dernières années non par l’augmentation de cette dette mais par le déclin violent du PIB du pays. En fait la dette grecque n’a crû que de manière marginale depuis 2009 ; elle est même la seule à avoir opéré un retrait depuis 2011
              http://blogs.ft.com/ftdata/2015/07/10/greek-debt-trends-in-absolute-terms/?Authorised=false

          • 1) arrêter de claquer plus que ce qu’on gagne (c’est le B-A-BA de la gestion!): donc déficit budgétaire < 3%

            Je corrige votre propos : « donc déficit budgétaire = 0% ». Tel que, cela a plus de sens.

        • aussi bien sur le plan des indicateurs comptables : hausse du chômage, récession, explosion de l’endettement que sur le plan humain : augmentation de la pauvreté, crise sanitaire, retour du palu du jamais vu depuis 1970, par exemple

          bof il faut le mettre en balance sur ce qui s’est passé les années précédentes soit une augmentation de l’activité tout ça payé à crédit…
          Le problème de fond est que les grecs, et ce ne sont pas les seuls, ont utilisé la dette pour financer non pas des investissements mais des dépenses courantes. Et ça à la fin ça pète.

          il y a inflation et inflation comme il y a dette et dette … c’est toute la différence entre constater ou penser comprendre comment agir sur l’économie.. le bricolage monétaire repose sur une illusion qui dure tant que tient la « confiance »à terme il se paye.

          Si il suffisait d’imprimer des billets pour faire baisser le chômage… Pour que ça marche il faut effectivement piquer de l’épargne à certains sans qu’ils s’en aperçoivent ou qu’ils soient dupés par l’aspect séduisant cette l’économie.
          C’est le cœur du problème confondre les causes ou les conséquences.

          Tirer un trait sur les dettes est effectivement ce qui se passe à la fin, mais pourquoi attendre pour la dette française.

    • Hollande, Ayrault, Montebourg 2013

    • les grecs vivaient grâce à l’endettement sans rien produire. l’économie grecque était basé sur l’endettement. une fois qu’il n’a plus été possible à la grèce de s’endetter, elle n’a eu d’autre choix que réduire son train de vie (un train de vie qu’elle n’aurait jamais du avoir). les grecs paient aujourd’hui l’addition pour les décennies où ils ont vécu au dessus de leurs moyens. c’est peut être dur mais il n’y a rien d’injuste c’est juste logique. normal que l’économie grecque ait souffert de la réduction des dépenses publiques puisqu’elle n’était pas productif mais vivait grace à l’argent « gratuit » de l’état. à noter que le secteur privée grecque a plus souffert de l’augmentation des impots et des taxes que de la diminution des dépenses publiques.
      Aujourd’hui, l’économie grecque est étouffé par l’euro pourtant, les grecs s’accrochent à l’euro comme une femme battue s’accroche à son mari violent, le nouvel accord trouvé est une absurdité économique (on peut remercier la France et Hollande), cela ne résout rien au problème grec. Il est urgent de faire un Grexit.
      C’est triste à dire mais les Grecs n’auraient jamais dû avoir un niveau de vie aussi élevé pendant toutes ces années, aujourd’hui, ils payent l’addition.Quand l’on vit au dessus de ses moyens et que l’on est surendetté, on est obligé de diminuer son train de vie c’est de la simple logique.
      Si la Grèce sort de l’euro et fait un défaut de paiement, elle sera quand même obliger de diminuer ses dépenses publiques. L’austérité sera bcp plus violente en cas de défaut de paiement mais au moins, cela assure à la Grèce un avenir sur le long terme si elle fait les réformes nécessaires.
      Ce que je trouve stupide c’est le fait de vouloir augmenter les impots et les taxes, cela ne fera qu’augmenter l’économie souterraine (qui est énorme en Grèce et qui a explosé ces dernières années). L’urgence s’est de réformer le fisc et de permettre à la Grèce de collecter les recettes publiques de manière efficace. Il faudrait au contraire diminuer les impots et les taxes en Grèce (faire un nouveau code fiscal grec qui soit simple et qui soit efficace) pour permettre de relancer le secteur privé et pour mettre un terme à l’économie souterraine (qui existe en grèce car la situation de bcp de gens est intenables, ils sont assomés par les impots et les taxes)

  • C ‘est pas la Grèce qui est un des seuls pays d’Europe à ne plus avoir de déficit budgétaire(Boni de 0.5%) ? Et la France avec plus de 4 pourcents et des dépenses publiques qui augmentent lui fait la leçon …..

    • Non. Ils sont toujours en déficit profond. Mais l’an dernier, exceptionnellement (la seule fois depuis la crise de 73, au moins) ils ont eu un solde primaire positif (mais dès qu’on rajoute les intérêts de la dette… et ils sont conséquents et réels, ça replonge sévèrement dans le rouge). La France aussi aurait un déficit bien plus faible s’il n’y avait pas la dette à servir.

      Mais après s’être servi de la dette, il faut la servir, c’est bien la moindre des choses. Sinon on est des voleurs sans parole, et ça, malgré tout leurs défauts, nos socialistes de droite comme de gauche n’ont jamais fait, contrairement aux Grecs.

    • c’était avant l’arrivée de Syriza au pouvoir. depuis la Grèce est redevenu en déficit. c’est triste alors que la situation commencait à s’améliorer, elle s’est empirée à cause de l’arrivée de syriza au pouvoir

  • Krugman est célèbre car il est commentateurs de shows/débats sur plusieurs TV. ; où il intervient plus en tant qu’invité qui est là pour chauffer le plateau, qu’en tant que prix Nobel. Ces « analyses » sont très fantaisistes, pour faire mousser : l’annexion de Chypre par les Russes (qui y avaient forces économies planquées)… Le Retour de l’Espagne, post-Zapatero- à l’âge de pierre….

    Par contre est apparu un nombre exponentiel d’experts en économie (et notamment Greque) dans les Media Français, dont il faut retenir les bêtises débitées…car s’ils reviennent avec leur casquette d’expert un autre jour.. On pourra les mettre en face de leur incohérence et absence d’analyse correcte…Mais ces vrais que ces gens là n’ont jamais tort…Ah ! Pourquoi ?? Parce que ce sont des experts de gauche..

    J’ai entre autre entendu : même si les banques ne récupèrent pas leur argent, elles en auront gagné pas mal en intérêts. ??
    Bravo l’économiste : le but d’une Banque n’est-il pas de gagner de l’argent ?? N’importe quelle Banque préfère récupérer en priorité le capital que 3 ans d’intérêts.
    Mais cela fait bien et audible sur les chaînes en boucle « les banques qui se gavent d’intérêts ???! »

  • En Grèce, le problème de l’austérité s’est qu’elle a surtout consister en des augmentations d’impots et de taxes et non pas en une baisse des dépenses publiques, on a avant tout fait porté les efforts sur le secteur privé créateur de richesse et non pas sur le secteur public. Il y a trois lobbys super puissants en Grèce: celui de de la fonction publique, celui des agriculteurs et celui des armateurs (les deux dernières catégories ne payent pas d’impots).
    Quand à la baisse des dépenses publiques, elle a été faite de manière stupide. La troika aurait dû s’orienter en priorité sur un ciblage du secteur public, dans son ensemble, au niveau des missions (politiques publiques) et de son périmètre d’intervention, et non simplement en direction de la masse salariale, elle aurait dû faire un ajustement par les effectifs plutôt qu’un ajustement par les salaires, elle aurait dû faire une réforme des modes d’indemnisation préalable à la « mise à la retraite volontaire » pour les agents publics. Concernant la baisse du salaire des fonctionnaires, il faut savoir qu’il y a eu un refus des administrations elles-mêmes de mettre en place les coupes budgétaires (désobéissance civile), au sein de l’administration d’État, 66.000 agents qui ont été initialement assujettis aux coupes salariales, ont vu ces dernières « neutralisées », par des remboursements allant jusqu’à 1.000 euros/mois sous forme de primes individuelles différentielles (sont en jeux les effectifs des ministères des finances, de la culture et de plusieurs opérateurs de l’État) ,des promotions ont également été accordées, aboutissant à une augmentation artificielle du GVT positif (pour reprendre une expression française), aboutissant à accroître encore les différences entre agents publics. N’oublions pas que s’agissant des magistrats, des policiers, des militaires et des agents des services de secours, le Conseil d’État grec a jugé qu’il s’agissait de fonctionnaires disposant d’une protection spéciale due à leurs obligations particulières de services publics. Les coupes salariales de 10% dont ils étaient frappés ont donc été annulées, avec effet rétroactif en janvier 2014, impliquant une obligation de remboursement évaluée entre 500 et 650 millions d’euros.
    La Troïka a tenté de parer au plus pressé, mais se sont les rentes qui en sont sorties gagnantes et leur puissance financière renforcée
    Depuis 2011, la liberté économique ne cesse de reculer en Grèce.
    J’oublie de parler d’une fait qu’une bonne partie des réformes n’ont jamais été appliquées dans les faits en Grèce, ce n’est pas parce que loi est votée au parlement grec qu’elle est appliquée (un exemple: la loi qui déréglemente les professions réglementées). Sous la fin du gouvernement précédent, la situation commencait à s’améliorer (certes, elle restait mauvaise), les premiers résultats positifs commencait à arriver. L’arrivée de Syriza au pouvoir a détruit tout cela. Aujourd’hui, la situation s’est empirée.

    Je vous conseille de lire ceci: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf
    Cette étude montre les erreurs de la troika. Les auteurs n’y vont pas par quatre chemins et ne mâchent par leurs mots : en regardant les comptes nationaux et notamment les revenus des agents économiques entre 2008 et la période 2012-2013 (allant parfois jusqu’en 2014), ils mettent en exergue que la Troïka a trop souvent négocié des accords bancals avec les pouvoirs publics grecs, aboutissant à conforter ces derniers dans une démarche du « deux poids, deux mesures ». En clair, l’impossibilité d’ajuster correctement le périmètre du secteur public, a induit plusieurs effets pervers qui ont renforcé l’effondrement de l’économie grecque et ralenti son potentiel rebond.

  • Ce qui est marrant c’est que les gens qui s’opposent à l’austérité ne proposent jamais de solutions alternatives. Moi, j’ai juste envie de leur demander quelles solutions il faut mettre en oeuvre ? parce que quand un état est surrendetté et qu’il n’a plus la capacité d’emprunter, il se retrouve un peu coincé, il est obligé de pratiquer une austérité (en augmentant les impots et les taxes et/ou baissant les dépenses publiques. quand à l’inflation, c’est un impot caché et en plus, il y a suffisamment d’exemples historiques prouvant son échec)

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Charles-Henri Colombier est directeur de la conjoncture du centre de Recherche pour l’Expansion de l’Économie et le Développement des Entreprises (Rexecode). Notre entretien balaye les grandes actualités macro-économiques de la rentrée 2024 : rivalités économiques entre la Chine et les États-Unis, impact réel des sanctions russes, signification de la chute du PMI manufacturier en France, divergences des politiques de la FED et de la BCE...

 

Écarts économiques Chine/États-Unis

Loup Viallet, rédacteur en chef de Contrepoints... Poursuivre la lecture

Peut-on dire que la motion de rejet du projet de loi immigration votée le 11 décembre 2023 est une illustration de la théorie du fer à cheval ? Forgée dans les années 1970, elle considère le spectre politique sous la forme d’un arc de cercle dont les extrémités gauche et droite se rejoignent. Mais disons-le d’emblée, la « horseshoe theory » est moins un postulat étayé qu’un jugement spontané. Il a pourtant eu l’intérêt de mettre la lumière sur la structure de l’offre et de la demande politique. Côté demande, si un tiers des électeurs de La Fr... Poursuivre la lecture

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On s’habitue sans se résigner, ni peut-être comprendre.

Jadis qualifiées de séisme suscitant la sidération, les victoires de partis qualifiés de populiste, ou d’extrême droite (nationaliste-conservateur serait plus exact) par analystes et commentateurs deviennent habituels en Europe. Une tendance inquiétante, vu la faible appétence de la plupart d’entre eux pour les libertés, ou leur complaisance envers le Kremlin. Mais qui devrait surtout pousser dirigeants et relais d’opinion, au lieu d’évoquer rituellement le « retour aux heures les... Poursuivre la lecture

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