Grèce : bravo pour le choix de la responsabilité !

Vous avez choisi la responsabilité. Les Européens feront-ils de même ?

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Grèce : bravo pour le choix de la responsabilité !

Publié le 8 juillet 2015
- A +

Par Serge Rouleau.

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thumps up credits Lee Haywood via Flickr ( (CC BY-SA 2.0)

 

Je dis bravo à tous les Grecs qui ont eu le culot de dire « non » à l’UE. C’est le choix que tout citoyen responsable se devait de faire. Maintenant, les politiciens grecs ne peuvent plus compter sur l’argent des autres pour s’en sortir. Ils devront enfin prendre leurs responsabilités et apprendre aux Grecs à vivre selon leurs moyens.

Depuis qu’ils ont rejoint l’UE, les Grecs en sont arrivés à croire qu’ils pouvaient tout se permettre puisqu’ils bénéficiaient d’une promesse de crédit illimité sur le compte des autres. Fraudes, magouilles, corruptions, etc. sont devenues le lot des fonctionnaires, des contribuables, des entrepreneurs et surtout des politiciens. Mais pour paraphraser Mme Thatcher, l’argent des autres finit toujours par manquer.

Maintenant, c’est au tour des Européens de dire non aux politiciens grecs.

NON, nous ne voulons pas d’un partenaire qui ne veut pas de nous et qui tente de nous faire chanter. NON, nous ne paierons pas vos dettes. Nous ne les avons pas contractées et nous ne voulons pas d’un partenaire qui n’honore pas ses engagements. NON, nous n’aurons pas de regret. L’idéal européen est la solidarité, non le chantage. NON, nous ne tolérerons pas la démagogie communiste dans le seul but de nous culpabiliser face aux difficultés du peuple grec. NON, nous ne regretterons pas d’avoir été intransigeants pour protéger l’Europe des abus d’un partenaire irresponsable.

Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, a remporté une immense victoire face à l’opinion publique grecque, mais en bernant les électeurs. Il était irresponsable de sa part de rejeter le blâme de la débâcle financière de la Grèce sur le triumvirat du FMI, de la BCE et de l’UE. Décidément, c’est une manie chez les socialistes de toujours blâmer les autres.

Comme si cela n’était pas suffisant, il fallait en plus qu’il accuse les Allemands des malheurs grecs. Les Allemands travaillent plus que les Grecs, prennent leur retraite plus tard et sont les principaux bailleurs de fonds d’une Grèce en faillite. Je conçois facilement qu’ils en aient plein le dos de ces Grecs pleurnichards. C’est ce que j’appelle mordre la main qui te nourrit.

Malheureusement, beaucoup trop de gens qui ne l’ont pas mérité souffriront. Les banques sont fermées, les denrées de base manquent, il existe des pénuries de médicaments, etc. et ce n’est qu’un début. Au mieux, la Grèce reculera de 50 ans, mais c’est le prix à payer pour réapprendre le sens des responsabilités. Au pire, ce que je ne souhaite même pas aux plus communistes d’entre eux, le pays vivra une crise humanitaire digne de l’Afrique.

Les Européens doivent absolument résister à l’envie de céder au chantage de Tsipras. Dans le cas contraire, le naturel reviendra au galop et tout sera à recommencer dans moins d’une génération.

Bien sûr, idéalement il faudrait éviter une crise humanitaire, mais contrairement à ce qu’on a fait croire aux Grecs, la solution n’est pas entre les mains de Madame Merkel, mais bien entre les leurs. Au besoin, le Premier ministre Tsipras peut toujours faire appel à son nouvel ami, Vladimir Poutine. Les Grecs découvriront rapidement que les conditions de l’UE étaient finalement très raisonnables, mais il sera trop tard.

Il reste enfin… le putsch militaire. Je souhaite sincèrement qu’il ne soit pas nécessaire d’aller jusque-là.

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  • Je ne crois pas un instant que le peuple grec ait voter dans un esprit de responsabilité. Je n’y crois pas une seconde. Ils ont voté, en majorité, pour refuser cette vision que l’union européenne a de leur pays. Ils refusent les mesures qu’on veut leur imposer. Ils nient leur responsabilité ovine comme toutes les autres nations le font. Responsables? Pfff! Ils vont juste se voiler encore la face et attendre les bobards enchanteurs des politiciens pour espérer des jours meilleurs.

    Et je ne défends pas non plus l’union européenne tout aussi hypocrite et/ou incompétente. Nos trop chers élus et représentants enchainent les prises de position, les colloques, les réunions… pour bien nous faire croire qu’ils savent ce qu’ils font, qu’ils s’occupent du problème. Mais qui paye pour tous ces errements inutiles, toute cette « économie noire » de notre « élite ». Et qui, « en-dessous d’eux » dit amen sans réfléchir?

    Non, le peuple n’est pas plus vertueux que les politiques.

    • David: « Ils nient leur responsabilité ovine comme toutes les autres nations le font. »

      Nope, l’Europe du nord et de l’est va de bien à très bien.
      Il y a quelque chose avec la culture du sud et la culture latine.

      • Tss, Tss
        Très incorrect.
        Vraiment, manque d’éducation
        Il est des mots qu’on peut penser
        Mais a pas dire en société.
        On ne doit pas dire ça c’est contre le « vivre ensemble »
        D’ailleurs si on prends l’ensemble du bassin méditerranéen on voit bien que le travail et le « business » prospèrent.

        A l’exception d’Israël dont le cas me tourmente un peu et ce malgré l’aide amicale et compréhensive de ses voisins.

        • Marrant! Pas mal du tout! Bravo!

        • Parce qu’Israël ne reçoit pas d’aide des USA…

          • C’est normal elle n’y a pas d’électeurs

          • Les subventions américaines à Israel sont juste des aides militaires qui ne peuvent être utilisées que pour acheter des armes aux américains (interdit d’acheter ailleurs même quand c’est moins cher). De plus ces aides ne représentent à peine que 1% de leur GDP qui est de $291B alors que les aides sont de $3B. À noter que l’Égypte reçoit les mêmes aides malgré une économie médiocre et que Gaza et l’Autorité Palestiniene reçoivent le plus d’aide par habitant au monde, cet argent est utilisé soit pour aider le terrorisme soit va directement dans la poche des dirigeants corrompus (à sa mort, Arafat avait amassé un pactole de plusieurs milliards).

      • Il y a une différence pour reprendre Charles Gave entre les buveurs de bière suédois qui ont entrepris des réformes quand le vent du socialisme a commencé à déverser ses effluves mortifères et les buveurs de vin grecs qui n’ont pas fait la moindre réforme depuis qu’ils se sont mis dans la merde.

    • Tu as raison, les Grecs n’ont pas fait le choix de la responsabilité, mais j’espère que les conséquences du non les obligeront à se responsabiliser.

  • Responsabilité ?
    Dès après le vote on en entendait dire on ne veut pas de votre plan, mais on veut rester dans l’euro …

    • Et les européistes de rajouter « mais nous non plus on ne veut pas que la Grèce sorte de l’euro !!! »
      Au moins, l’irresponsabilité grecque aura eu le mérite de nous mettre en face de nos propres irresponsabilités 😉

    • Bah, ils peuvent bien rester dans l’Europe, mais même s’ils font défaut de paiement de la dette, sans les prêts des Européens, ça va être compliqué les importations…

  • Votre article est très décevant car il montre une absence totale de sens politique et géopolitique.
    Nous ne pouvons pas laisser s’installer le chaos en Grèce.

    • MODÉRATION CONTREPOINTS >> Les appels à la dictature n’ont pas leur place sur Contrepoints. Message supprimé. Auteur du commentaire banni.

      • Batman « Perso, je pense que nos politiciens auraient intérêt à aider l’armée grecque à faire un coup d’état »

        Depuis 1831 il y a eu 21 coup d’états en Grèce, elle a fait faillite 6 fois dans le même période.
        La dictature des colonels a éliminé toute contestation y compris libérale, je ne pense pas qu’un coup d’état amène quoi que ce soit de bon.

        L’argent de la corruption va être coupé, je pense qu’il faut au contraire l’accompagner pour qu’elle se pose sur le fond (a sec d’argent-des-autres) en douceur et après leur marché se réorganisera… ou pas.

      • Un peuple doit etre responsable de son destin, même s’il fait des choix discutable.
        Personne ne mérite de vivre sous une dictature, quand bien même fut-elle éclairée (et c’est rarement le cas).

    • MODÉRATION CONTREPOINTS >> Les appels à la dictature n’ont pas leur place sur Contrepoints. Message supprimé. Auteur du commentaire banni.

      • Coup d’état militaire, chaos, responsabilité collective d’un peuple qu’il faut punir pour faire un exemple…
        Tout le contraire du libéralisme.

        • MODÉRATION CONTREPOINTS >> Les appels à la dictature n’ont pas leur place sur Contrepoints. Message supprimé. Auteur du commentaire banni.

          • Ah bon? La solution Salazar comme idéal?
            Champion!
            Français de mes 2!
            Incapables de faire chez eux autre chose que les Grecs! Oui, corruption comprise et justice à plusieurs vitesses!
            Réformer, vous n’y pensez, pas!
            Remplacer cet éternel blabla par des actes, impensable!
            La CGT, les Fonctionnaires! Vous rendez-vous compte?
            Ces fonctionnaires qui squattent le plus de sièges à l’assemblée nationale,
            Enseignants, en tête, aussi: la garantie d’un enseignement aussi laïc qu’apolitique, évidemment.
            Un « politiquement correct » qui cache peu et mal vos discriminations racistes et xénophobes:
            Vos 20 à 30% de votes FN ne sont pas du tout un hasard
            Et un partisan de Salazar aura du mal à me démentir!
            Pétainiste aussi courageux que conavaincu, comme en 40 aussi, sans doute.
            La France, le pays sur lequel il ne faut jamais compter!
            Et sûrement pas par solidarité:
            Crocodiles va! Grande gueule mais courtes pattes!
            Plus de 5 000 000 de fonctionnaires, même pas moins depuis l’informatique
            Et 58% de PIB bouffés par la machine administrativo-étatico-régionalo-départementalo-associative de communes et municipalités plus tous les comités, commissions, groupe d’étude etc…etc…
            Un service public où c’est le public qui est au service
            Des factures EDF qui servent de cerificats de de résidence! (que foutent les municipalités?)
            Des gens qui paient encore en chèque mais tous barrés
            Des payement antédiluviens par « TIP »
            30, 40, 50 ans de retard, mais pas pour profiter de toutes les fuites d’argent de l’état: là, c’est vite compris!
            Ces délires jusqu’à quand?
            Et pas de conseils à la Grèce ni à votre bouc émissaire favori: « l’Europe » qui est l’Union Européenne, dont vous et vos autorités sont pleinement co-responsables: aucun Français n’a fait jouer son droit de veto, que je sache

            Votre pays est un vrai bordel sauf que dans les bordels, on s’amusait!

        • La responsabilité collective d’un peuple ou la géopolitique ont tout à voir avec le nationalisme et rien avec le libéralisme. Il faudrait donc d’abord définir le rapport entre libéralisme et nationalisme.

          • Le nationalisme est parfaitement compatible avec le libéralisme, la Suisse, l’Australie, L’Angleterre , Tatcher , Reaggan, Pinochet sont des exemple que le libéralisme est associé avec le nationalisme ou du moins une volonté de préserver sans compromis la souveraineté et les intérêts nationaux d’un Etat. Ca me fait marrer les (fashos)libéraux de contrepoint qui souhaitent l’établissement d’un régime autoritaire qui serait capable de satisfaire leurs aspirations idéologiques et économiques: le libéralisme ne s’impose pas et l’ exemple grecque montre même d’ailleurs qu’il ne va pas de soit. D’ailleurs les pays que je citent ne sont pas libéraux mais libéraux-conservateurs tout simplement parce que le corpus idéologique du libéralisme ne résiste pas à la politique. Quant aux grecs ça serait peut être pas mal pour eux de leur envoyer 2-3 cohortes de Bercy et de la Cour des Compte pour qu’il soit formés à l’établissement d’un cadastre potable, à une perception efficace de l’impôt et de la TVA, pour une fois la France aurait l’honneur d’exporter son savoir faire en matière d’efficacité dans la perception de l’impôt.

            • goalatik: « le libéralisme ne s’impose pas et l’ exemple grecque montre même d’ailleurs qu’il ne va pas de soit. »

              Correct, en 21 coups d’états depuis 1830 ça se saura si il y avait une chance de libéralisation et d’assainissement de la société grec par ce biais.

              On ne peut souhaiter cela.

              goalatik: « Ca me fait marrer les (fashos)libéraux de contrepoint qui souhaitent l’établissement d’un régime autoritaire »

              Une partie pense que la démocratie directe (la vraie, a la suisse) c’est « la dictature de la majorité » alors que c’est un outil politique de libéralisation par excellence. (anti corporatisme et interventionnisme).

              •  » Une partie pense que la démocratie directe (la vraie, a la suisse) c’est « la dictature de la majorité » alors que c’est un outil politique de libéralisation par excellence. (anti corporatisme et interventionnisme).  »

                Le droit d’initiative populaire est aussi l’arme des idéologies liberticides qui cherche à rallier une majorité pour y appliquer des lois socialistes ou marxiste qui viole le droit des individus et des minorités. Si le peuple suisse vote souvent contre les idées socialistes il lui arrive dans accepter certaines fois. Dans une société réellement libre la démocratie serait fortement limitée naturellement. La démocratie direct ne devrait jamais s’appliquer sur les questions liés aux droit des individus comme les libertés individuelles ou la droit à la propriété privée.

                D.J

                • Le droit d’initiative populaire est aussi l’arme des idéologies liberticides qui cherche à rallier une majorité pour y appliquer des lois socialistes ou marxiste

                  Suisse – Classement liberté économique: 4eme
                  France – Classement liberté économique: 73eme

                • « La démocratie direct ne devrait jamais s’appliquer sur les questions liés aux droit des individus comme les libertés individuelles ou la droit à la propriété privée.  »

                  Donc sur rien du tout. Seul le libre marché est démocratique.

            • MODÉRATION CONTREPOINTS >> Les appels à la dictature n’ont pas leur place sur Contrepoints. Message supprimé. Auteur du commentaire banni.

            • Gardez bien vos administratifs chez vous: ces gens se multiplient comme des lapins, c’est bien pour ça que vous en avez autant !
              Vous avez déjà contaminé le marché commun, devenu Union Européenne!

              Et vous y avez placé vos gens!

              Donc les sots qui déterminent les rayons de courbures des concombres acceptables pour être normalisés sont probablement des Français, alors, accuser Bruxelles n’a pas de sens.

              La bonne Europe, c’est Strasbourg, sans doute? Et ses déplacements stupides, coûteux et totalement inefficace et inutiles?

              Une fois encore: ridicule.

            • Vous confondez nationalisme et patriotisme.

            • Je ne définirais pas Pinochet comme quelqu’un de libéral. Il a juste eu la clairvoyance de confier la gestion de l’économie du Chili à des économistes libéraux. Pinochet était un nationaliste, un catholique conservateur, il ne s’est jamais revendiqué du libéralisme (sa pensée n’était pas libérale).
              Le libéralisme n’est pas qu’économique c’est un tout. Il est ridicule de qualifier un dictateur militaire de libéral (son régime était à l’opposé de ce que défends le libéralisme).
              La seule facette libérale du régime de Pinochet libérale s’était l’économie (Pinochet ne s’occupait pas de l’économie de son pays, il avait confié la gestion de l’économie de son pays aux chicago boys)

        • Pourquoi alors punir tous les autres peuples d’Europe? Soyez courageux, placez vous dans un endroit passant avec une pancarte « pour sauvez les Grecs, je préconise de punir les autres européens! » et venez nous raconter votre expérience….

    • Vous pouvez leur envoyer un chèque tous les mois. Personne ne vous en empêche.
      Parce que le chaos ce sera si Podemos gagne.
      Ils voudront la même chose que les grecs.
      Qui paiera ❓ Vous ❓

      • Tout comme vos propos de bistros. Désolé. :mrgreen:

      • C’est très bon le café. D’ailleurs, je vais m’en refaire un.

      • C’est bien ce qu’espère Paris! Ne vous tracassez pas!

        Mais évidemment, si vous refusez de payer, vous toucherez sans doute moins de la PAC, en voie de disparition, l’an prochain!

        La France c’est vraiment le court terme! Un président fantoche indégommable, une paralysie dans tous les domaines sauf « la parlotte », évidemment! Et tout le monde attend 2017 et le combat ridicule des chefs: Marine, la parricide, Nicolas, le loser, et François, la caricature!

    • Hmm oui et non.
      De la même manière que nous devrions être responsables de nos propres choix et assumer les c*** que nous avons faites jusque là (à commencer par prendre nos pertes; et nous pencher sur notre dette qui est tout aussi irresponsable que la dette grecque), nous n’avons aucun droit d’ingérence dans les affaires grecques. Si leur mauvaise gestion conduit au chaos, c’est à eux de faire le nécessaire.

    • C’est à dire ?
      Pour ne pas laisser s’installer la chaos, il faut intervenir militairement ?

      • Ca pourrait se défendre.

        L’Etat français, l’Etat allemand, etc. ont prêté de l’argent à la Grèce. Elle refuse de payer. Les Etat susmentionnés l’envahissent saisissent ce qui peut être saisi pour commencer le remboursement. Ils mettent ensuite les responsables politiques, médiatique, syndicaux ainsi que les hauts fonctionnaires dans des camps de travail afin de terminer de payer le reste. SI ça ne va pas assez vite (ben oui, en général ils ne sont vraiment pas très productifs, ces clowns dépensiers), le reste de la population pourra contribuer plus ou moins volontairement. Si avec les volontaires ça ne va toujours pas, on tire au hasard X% des adultes grecs qui rejoignent les autres en camp de travail (X% étant le résultat de Syriza aux élections).

        Quant tout est payé (capital et intérêts), on les libère et les armées Européennes se retirent.

        bon, c’est peut-être un poil exagéré, mais c’est quand même la base, respecter sa parole quand on la donne, payer ses dette quand on en contracte. Cette affaire montre surtout que l’on ne peut pas prêter à des organisations politiques, les responsabilités sont trop diluées et donc on devrait interdire, partout et toujours, le financement par la dette des collectivités publiques.

        • C’est vraiment un réflexe de crapuleux obsédés du fric!
          Et vous prenez votre président sur son scooter pour Napoléon (le premier, le petit sabguinaire) ou le Kaiser: vous rigolez?

          • « C’est vraiment un réflexe de crapuleux obsédés du fric! »

            C’est pourtant la façon dont font toujours tous les socialistes.

          • Heu non, le fric on s’en fout un peu… La preuve on a déjà donné des cargos entiers de fric aux grecs. Non, c’est une question de droit, de morale, de décence même. Quand on s’engage à un truc on fait tout pour tenir sa parole. Et quand on quelqu’un s’est engagé vis à vis de nous on tente tout pour qu’il tienne sa parole.

  •  » Au besoin, le Premier ministre Tsipras peut toujours faire appel à son nouvel ami, Vladimir Poutine » Comme le disait Chevènement, il est ridicule de croire que la Russie va aider financièrement la Grèce. Poutine pense d’abord aux russes

  • « Au besoin, le Premier ministre Tsipras peut toujours faire appel à son nouvel ami, Vladimir Poutine.  »

    C’est intelligent ça.
    L’Ukraine ne vous a pas suffit ?

    • Eh, ils peuvent aussi faire appel aux chinois, très potes avec Poutine…
      Les chinois les remettront au travail, du moins ceux qui glandaient avec le fric de l’UE…
      Des grecs sérieux, cela existe quand même…

  • Votre article est réellement démago je réagis pour ainsi dire jamais, au vidéo ou article. Mais cette fois-ci j’aimerais vous dire que votre journal est réellement nul.
    La Grèce est le carrefour de l’Europe a l’instar de la France.
    Elle a la 1er puissance navale d’Europe
    Elle est en croissance structurelle
    Elle vient de subir plusieurs années d’enfer.
    Et vous insulter le peuple Grèc? Vous n’avez pas honte? Honnêtement je vous souhaite la déchéance, et ceux même d’i vous semblez déjà bien médiocre, car c’est tout ce que vous méritez

    • Ne leur en voulez pas, il faut bien qu’ils se déroulent…

      • Qu’ils se defoulent

        • Pourquoi en ont-ils besoin?

          Serait-ce que la France a perdu de sa puissance ,ce que ses citoyens belliqueux à contre-temps ne supportent pas, eux à qui on a bourré le crâne à coup de Grandeur unique chargé d’une mission universelle (les mots ne font peur à personne dans ce pays, les superlatifs auto-attribués, non plus), c’est évidemment à eux que revient le devoir de donner des leçons, dans le genre faites ce que je dis pas ce que je fais!

    • @Raph :

      La Grèce est le carrefour de l’Europe a l’instar de la France : non, et en plus, cela en veut strictement rien dire.
      Elle a la 1er puissance navale d’Europe : n’importe quoi …

      Elle est en croissance structurelle : n’importe quoi …

      Elle vient de subir plusieurs années d’enfer : ah bon, je croyais qu’elle était en croissance structurelle ???

      La croissance structurelle, pour info, ce n’est pas la hausse des dépenses publiques.

      On peut bien insulter un peu le peuple grec, il vit sur notre dos depuis 34 ans (1981) et nous insulte continuellement, vous ne trouvez pas ?

    • Elle a la 1er puissance navale d’Europe

      Hum, cela peut changer du jour au lendemain.

    • juste en passant, être au carrefour ne veut rien dire. vous prenez n’importe quel point du monde, même le plus insignifiant, il sera toujours au carrefour des directions est-ouest et nord-sud…

    • « Et vous insulter le peuple Grèc? »

      C’est en effet tout à fait inutile. Vu la façon dont il traitent les Allemands, il se sont exclus eux même de l’Europe. On n’a donc plus de raison de les insulter. En revanche on pourrait insulter les politiciens qui ont laissé passé ça.

    • « Elle est en croissance structurelle »

      Grâce à Tsipras qui vient d’arriver ou grâce aux politiques d’austérité ?

      « Et vous insulter le peuple Grèc? »

      Vous voulez le respect pour les grecs ? Qu’ils commencent déjà par être respectables !

  • Cet article se trompe: la plupart des grecs ayant non veulent rester dans l’euro, c’est un non pour dire non à l’austérité ce qui est totalement incohérent de voter non à l’austérité mais de vouloir rester dans l’euro et de vouloir être financé par l’UE. Dans quel monde vivent t ils ?? ils croient réellement que l’on va les financer s’ils refusent de faire des réformes ?? Ces gens veulent continuer à être financé par l’UE sans devoir faire aucune concession, aucun effort.
    Avec des crétins pareils pas étonnant que la Grèce est en faillite.
    Je suis pour respecter la démocratie, ce vote non est un vote pour la sortie de l’euro (même si la majorité des grecs ont voté non tout en voulant conservé l’euro, il fallait réfléchir un peu avant de voter et non pas gober les beaux discours de Syriza). Il est plus que temps de dégager la Grèce (cela aurait dû être fait depuis longtemps)

    • De fait, je pense qu’ils sont sorti de l’Europe et donc de l’Euro à partir du moment où ils ont voté pour un parti nationaliste. Et il en est de même de tout pays qui basculera dans un nationalisme de droite ou de gauche. L’Europe est foutue …

      • L’Europe est foutue … Non L’euro est foutu si on leur cède… Déjà qu’ils le transforme en PQ. Alors si tous les pays se laissent aller, pourquoi refuser le déficit à ceux font encore des efforts.
        L’Europe, ce sera le stade après…

    • « si la majorité des grecs ont voté non »

      60 % de 60 %, ça fait 36 %. Une minorité a encore imposé sa volonté au plus grand nombre.

  • Mdr et pas un pour se demander comment de la dette privé est devenue public, que faisait M. Draghi du temps de Papandreous etc etc. Meme si les gresc sont en partie responsable, leur depense public est resté inferieur a la moyenne europeenne, les 3/4 des prets ont renfloué les banques privés et cest les gentils banquiers qui vont relancé l’economie? Dis moi ce que tu prends ça doit etre de la bonne

    • @ Exeuds : leur dépense publique est restée inférieure à la moyenne européenne ?!?!?

      les banquiers ont relancé l’économie ? depuis quand ?

      vous abusez de substances qui devraient être licites dans un monde libéral 🙂

    • Enfin! Quelqu’un qui a compris qu’un banquier de la BCE, (avec sa tête qui ne respire pas la sympathie) avec un passé G-S pareil, qui prend des décisions prioritairement en faveur des banques privées et refusant, dans le même temps, de prêter aux états, autrement qu’en rachetant des obligations nationales en délivrant ses amis banquiers privés de ce papier encombrants: on ne sait pas ce qui peut se passer, après tout!

      Ce gars-là me fout les chocottes pou l’Union Européenne: ami, ennemi? Même sans « complot », Bilderberg, ça existe bien et des « anciens » du même « club », il y en a, en Europe!, et pas des palefreniers! Bon! Pas de parano mais un peu de vigilance, ce ne serait pas mal! Qui est bien allé chercher ce type? Un hasard?

  • L’Europe a la gangrène, il faut amputer la Venus de Milo !

    • Homer d’alors, elle n’a déjà plus bras… on lui coupe quoi … la tête?
      Peut-être que la Grèce a déjà été mal 2 millénaires plus tôt. Les grecs ont inventé le socialisme…

  • Marx disait que celui qui ignore l’histoire, se condamne à revivre l’histoire. C’est votre cas avec un pareil article. Jamais la Grèce n’a présenté un budget à l’équilibre, En 1832 déjà… la France, la Russie, l’Angleterre, prêtaient des millions à la Grèce et devinez quoi ? ils n’ont jamais remboursé.

    « La Grèce est le seul exemple connu d’un pays vivant en pleine banqueroute depuis le jour de sa naissance » [Edmond About, 1828-1885].

  • Je ne suis pas d’accord avec votre analyse de ce vote : le discours de Tsipras ce jour au Parlement de l’UE ne sous-estime pas et ne minimise pas les responsabilités grecques, les magouilles etc…. Il pointe toutefois la réalité de la situation intérieure grecque, de ceux qui ne souffrent pas de la crise de ce pays (les armateurs, l’église orthodoxe, etc…)

    L’Allemagne est un pays de vieillards infertiles, arc-bouté sur ses fonds de pensions dont la rentabilité n’est assuré qu’en saignant l’économie des autres pays européens. En outre, les allemands ont bénéficié plus que largement en leur temps des largesses des autres États pour assurer la reconstruction de leur économie.

    L’UE n’est plus qu’une monstruosité productrice de normes technocratiques et anti-démocratique. Il est urgent que la situation grecque nous ouvre les yeux et que l’UE s’effondre.

    • Manifestement, vous n’avez pas pigé que Tsipras module son discours en fonction de ses auditeurs. Bien sûr que devant le parlement européen, il se montrera plus conciliant, plus modéré, il reconnaitra une part de responsabilité mais après en Grèce, c’est une toute autre histoire.
      En plus, arrêtez avec l’église orthodoxe, c’est l’une des rares institutions qui marche en Grèce et qui vient en aide aux plus démunis. OUI c’est l’un des plus gros propriétaires fonciers de Grèce mais ses biens se résument surtout à des églises. Je ne vois pas ce qu’il y a d’anormal à que l’église orthodoxe ne paie pas d’impôts pour ses églises. Vouloir taxer l’église c’est moins d’argent pour les plus pauvres et surtout c’est nuire à l’une des rares institutions efficaces.
      Quand aux armateurs, sur un plan moral, je suis d’accord pour dire que c’est immoral qu’ils soient exemptés d’impots mais sur un plan réaliste, il y a une certaine logique. Les armateurs représentent l’un des rares secteurs économiques qui marche en Grèce. C’est une activité très facilement délocalisable. S’ils doivent payer trop d’impots, ils pourront très facilement délocaliser leurs activités. voilà la triste vérité: la Grèce a besoin des armateurs mais les armateurs n’ont pas besoin de la Grèce.
      Le mieux ce serait de trouver un moyen de leur faire payer d’impôts mais pas trop pour qu’ils ne quittent pas la Grèce

    • En plus, dans Syriza, il n’y a pas que Tsipras. Il y a toute une aile gauche profondément marxiste (et très peu respecteuse de la démocratie, on a l’impression qu’ils veulent faire de la grèce un nouveau vénézuela càd un pays dirigé par un régime autoritaire. Pour arriver à leurs fins, le Grexit est un bon moyen).
      Lafazanis, ministre de l’énergie , est très influent au sein de Syriza, il est soupçonné de vouloir sortir la Grèce de l’Europe (c’est à cause de lui prétendument que le deal de l’eurogroupe n’a pas pu être voté la semaine dernière, ce qui a amené le référendum ), il a notamment déclaré qu’un accord ne doit comporter aucune mesure d’austérité et que Draghi veut commettre un génocide en Grèce pour se venger de Syriza.

    • @Guillaume : faut-il encore que nous soyons d’accord sur un point : je ne fais pas l’analyse de la situation Grecque, j’interviens en réaction aux propos de l’auteur qui dit que les Grecs, en évoquant leur référendum et son résultat, ont été responsables.
      Les Grecs responsable en quoi et de quoi ? D’avoir le culot de demander l’effacement de leur dette et de claironner vouloir rester dans l’UE ?
      Le beurre, l’argent du beurre, la crémière avec les vaches et l’étable qui va avec, avouez que ça fait beaucoup, non ?
      Je suis personnellement opposé au traitement de cheval imposé aux Grecs en cela qu’il n’est pas réaliste eu égard à la situation financière catastrophique d’une grande majorité d’entre-eux qui, il est utile de le rappeler, n’ont plus accès aux soins ni couverture sociale (30% d’entre-eux quand même), dont plus de la moitié des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté, etc…
      Il y a une réalité Grecque, celle qui démontre les limites d’une UE pensée comme le pire des régimes socialistes, dirigée par des technocrates qui passent leur temps à :
      – arroser des pays candidats avec l’argent des autres
      – essayer d’imposer un régime économique à l’entier de l’Europe
      – être les chancres d’une économie planifiée digne de l’ex URSS.
      Il va falloir trouver une solution au problème Grec. L’UE dans tous les cas de figures n’en sortira pas grandie. Une fois cette évidence dite, il n’en reste pas moins que les Grecs ne peuvent pas s’en tirer à bon compte et qu’il est bon de rappeler, notamment à l’adresse de nos chers dirigeants et technocrates que la Grèce n’a jamais été un candidat sérieux à l’UE car, comme le disait si justement Edmond About (au milieu du 19ème siècle… déjà) : « la Grèce est le seul exemple d’un pays vivant en banqueroute depuis le jour de sa naissance ».

      > Note de la modération : le commentateur, s’il veut éviter de passer en liste noire, évitera les commentaires désobligeants à l’égard des auteurs. Je laisse passer ce coup-ci, mais c’est le dernier.

  • Il paraît que le Grexit n’aura pas lieu pour des raisons politiques et géopolitiques.

    Sur le plan politique, c’est plutôt le Grexit qui tient la corde. En effet, satisfaire aujourd’hui les revendications délirantes de Tsipras donnerait raison à tous les aficionados du revival cryptomarxiste (de moins en moins crypto) à travers l’Europe, conduisant inéluctablement cette dernière à une triple faillite économique, politique et morale.

    Sur le plan géopolitique, l’argument contre le Grexit tient la route en apparence. Mais en apparence seulement.

    Le renversement des alliances ? Qui imagine les Ricains (qui ont des bases) et surtout les Turcs (qui ont des intérêts, pour ne rien dire du vieux contentieux) laisser passer en masse les navires Russes pour rejoindre de nouvelles bases en Grèce ? Et qui peut croire sérieusement que Poutine serait assez fou pour claquer ses précieux roubles (et dollars) afin de financer la gabegie d’un Etat obèse structurellement déficitaire étranglant l’économie grecque, cause de tous les malheurs du pays ? Quid de l’armée grecque ? A-t-elle la moindre sympathie à l’égard de Poutine pour accepter de cohabiter avec sa force armée ? Pourquoi pas pour quelques militaires, mais rapidement les frottements risquent d’être électriques.

    Les migrants ? Qu’ils viennent en Grèce ! Mais ils y resteront car il ne fait pas de doute que l’Europe élèvera des barrières non pas infranchissables mais suffisamment hautes pour décourager la majorité d’entre eux. Quand elle se trouvera noyée sous le raz-de-marée provoqué par Tsipras, la population grecque aura probablement une réaction méritant une analyse attentive. Le coco-gambler, allié objectif d’Aube Dorée…

    Enfin, comment l’Europe pourrait-elle désormais accepter en son sein un pays capable de chantage à la trahison ou menaçant ses « partenaires » d’agressions caractérisées ? Le chantage du coco-gambler est en réalité un excellent argument en faveur du Grexit.

    Bref, les arguments politiques et géopolitiques contre le Grexit sont de fausses peurs manipulées par ceux qui veulent céder au chantage de Tsipras, par simple lâcheté ou par sympathie pour ses idées, mais qui ne tiennent pas la route une seconde. Finalement, il ne reste plus qu’une solution si les Grecs veulent éviter le chaos du Grexit : dégager Tsipras manu militari, sans autre forme de procès.

    • Cavaignac: « En effet, satisfaire aujourd’hui les revendications délirantes de Tsipras donnerait raison à tous les aficionados du revival cryptomarxiste »

      C’est le plus grand danger d’une capitulation en rase campagne face au chantage, Daladier ne dirait pas le contraire.

      Le meilleurs moyen d’en sortir ce serait un référendum européen « voulez vous continuer à payer les grecs », ça couperait le populisme qui ce sert de la farce démocratique qui s’est jouée en Grèce.

      • Pas sur, ca risquerait de provoquer un ‘NON’ à l’Euro complétement démagogique, du genre concours de celui qui a la plus grande.

        • Dans les démocraties directe les gens votent porte-monnaie la plupart du temps. C’est ce qui contrecarre le corporatisme, la connivence et l’étatisme.

          Les libéraux français ne comprennent pas que la DD c’est comme un marché des lois et qu’il faut faire confiance aux acteurs globalement plutôt qu’a une entité « représentative » qui ne représentent que les G7 de France et la fonction publique.

          Le référendum « voulez vous continuer à payer les grecs » c’est plié d’avance et ça scierait les 3/4 du fond de commerce des marxo-fascistes.

          • Je suis loin d’être persuadé, les gens se font complétement manipuler : le cas Grec nie complétement votre point : les Grecs ont dimanche jeté leur porte monnaie à la mer.

            Il y a deux problèmes : 1 – les élus ont trop de pouvoir parce que l’Etat s’occupe de tout et 2 – l’Etat est la seule solution pour nombre de choses et il n’y a pas d’alternative.

            La DD ne règle aucun de ces deux problèmes. Il suffit que la question soit ‘voulez vous laisser les Grecs mourir de faim’ pour avoir le résultat inverse. Et les crypto marxistes sont très forts pour mentir et pervertir la réalité (Je fais référence à certaines discussions que vous venez d’avoir ici ….)

            • Stéphane Boulots: « les Grecs ont dimanche jeté leur porte monnaie à la mer. »

              Non, ils ont jeté en premier l’idée complètement idiote d’une TVA à 23% alors que leur état est totalement corrompu et que ce fric aurait alimenté la mafia bureaucratique tout en tuant ce qui marche encore: le noir.

              Et le oui ne réglait strictement rien.

              Stéphane Boulots: « La DD ne règle aucun de ces deux problèmes. »

              Suisse – Classement liberté économique: 4eme
              France – Classement liberté économique: 73eme

              • Arrêtez avec l’exemple Suisse : le système Suisse n’est absolument pas de la démocratie directe, mais un système de véto et de proposition. Le terme est complétement galvaudé.

                La démocratie directe, c’est le mandat impératif et la révocabilité permanente des élus, ca n’a absolument rien à voir avec le système Suisse : la DD c’est le système de la commune de Paris et de la Terreur. la DD est l’exact contraire du système Suisse.

                Je pense que je suis d’accord avec vous sur le constat, mais le terme est absolument faux : la DD version Rousseau ou Marx (ou Chouard) est l’arme ultime du socialisme.

                • Le modèle suisse de référendum n’a absolument rien de démocratique : il faut qu’à l’initiative de quelques uns, 100 000 citoyens soient d’accord pour que la question soit soumise à référendum de l’ensemble des cantons. C’est un modèle de proposition et de véto (le modèle est identique pour refuser une loi), c’est la validation par l’ensemble de la proposition de quelques uns.

                  La démocratie directe, c’est exactement l’inverse : tout le monde donne son avis et on abouti à un consensus qui amène à l’unanimité. Si ce n’est pas le cas, il y a soit aucune décision de prise, soit l’exclusion de la minorité (exclusion ou éradication comme pendant les heures joyeuses de la terreur, de la commune, des soviets, des khmers rouges …) La démocratie directe, c’est la responsabilité collective et la dictature de la majorité, c’est le pouvoir du plus fort (le groupe le plus puissant)

                  • Stéphane Boulots: La démocratie directe […] on abouti à un consensus qui amène à l’unanimité. Si ce n’est pas le cas, il y a soit aucune décision de prise, soit l’exclusion de la minorité (exclusion ou éradication

                    wtf ? lol !

                    Stéphane Boulots: « Le modèle suisse de référendum n’a absolument rien de démocratique »

                    Si vous n’aimez pas la définition usuelle vous n’avez qu’a en adopter une autre, « la suissimie « , ou ce que vous voulez et comme la Suisse défonce la France en libéralisme et santé économique vous pouvez vous dire que c’est un bien meilleurs système qui est de plus éminemment vendable politiquement.

                    Dans un pays ou les libéraux font 0.01% tellement leur discours sont attirants et ou la « démocratie » consiste en l’élection de quelques princes bureaucratique la suissimie serait un sacré progrès.

                    • @llmryn : on se bat sur des mots : arrêtez de parler de démocratie directe, ca résonne trop aux oreilles des libéraux avec Terreur, Commune de Paris, Rousseau, Marx etc… et le référendum Suisse est absolument inverse au principe de DD : c’est un petit groupe qui ‘vend’ son projet, alors que la DD, c’est le groupe le plus fort qui impose ses vues de force.

                      Vous vous êtes jamais fait casser la figure par les gros bras de la classe à l’école ? Et ben, c’est ça la démocratie directe.

                    • J’entends bien Stéphane

                      Mais les exemples que vous donnez n’ont rien à voir avec la démocratie qui est littéralement « pouvoir du peuple », hors le peuple n’a absolument pas voté dans ces cas là ce sont de petite assemblées qui ont réuni seulement une infime fraction d’enragés, c’est aussi démocratique que la Corée du nord.

                      La démocratie c’est 200 ans d’incompréhension totale par les français jusqu’au système quasi monarchique actuel qui en a volé le nom et complètement dévoyé la fonction sans que personne ne tique vraiment.

                      Anyway la démocratie suisse est semi-directe.

                    • @llmryn : la question est quel pouvoir au peuple, si la réponse est ‘pouvoir de choisir’ alors oui, si c’est ‘pouvoir de diriger’, alors non.

                    • Stéphane Boulots: « la question est quel pouvoir au peuple, si la réponse est ‘pouvoir de choisir’ alors oui, si c’est ‘pouvoir de diriger’, alors non. »

                      Soit le marché, les gens, font de meilleurs choix que quelques élus et ils sont aussi bien plus compétent pour choisir les loi, vu qu’ils en subissent les conséquences. Soit les gens ne le sont pas et alors il faut donner le contrôle du marché aux élus.

                      Je ne comprend pas votre logique, mais votre pays est foutu et vous n’arrivez même pas à faire un libéralisme correct qui attire les gens, ce n’est pas étonnant 🙂

                    • Il faudrait qu’au PLD ils arrêtent de croire que Bayrou, Morin et quelques autres sont libéraux.

                    • @llmryn : ma logique ? Les Français sont pétris de mythes jusqu’à la moelle et ils vouent un culte aveugle a la démocratie version Rousseau : à l’intérêt général, à la fraternité nationale, à la laïcité, ils sont persuadés que les autres sont tous pourris…. C’est pas la peine d’en rajouter ! Sans confiance ce pays est foutu et ça fait 200 ans que la démocratie détruit la confiance des gens. Ce pays a besoin d’un ciment, d’un symbole, d’un monarque qui puisse siffler la fin de la récré. Ce pays est une grande cour d’école de maternelle….

                      Ce pays est une monarchie qui ne s’assume pas et donc se transforme en mascarade de démocratie. Ça ne sert a rien de créer une démocratie par la force ou par la loi : ce n’est pas la nature profonde de ce pays.

                    • Les gens se rendent compte que ce n’est qu’une parodie de démocratie, réclamer la vraie contre la corruption des élites est un axe idéal de combat audible par tous.

                      Les libéraux français n’ont aucun sens politique, d’où les 0,01% d’adhésion et la trajectoire du pays.

                  • Le modèle suisse de référendum n’a absolument rien de démocratique

                    +10000.
                    Quel que soit le résultat, un référendum est attentatoire aux droits de propriété, comme celui sur l’immigration l’a montré, en s’attaquant aux droits des entrepreneurs d’embaucher comme bon leur semble.

                    • Théo31 « Le modèle suisse de référendum n’a absolument rien de démocratique
                      +10000. Quel que soit le résultat, un référendum est attentatoire aux droits de propriété »

                      Ce faire donner des leçons « d’atteinte au droit de propriété » par la France, quand même Théo… le ridicule ne tue pas mais quand même.

                      Vous citez UN exemple de votation sans nous parler des 2100 lois liberticide que vos élites vous ont fait avaler sans même vous demander votre avis alors que le peuple suisse en ont voté 700 qui ont abouti à ce résultat sans appel:

                      Suisse – Classement liberté économique: 4eme
                      France – Classement liberté économique: 73eme

                    • En matière d’atteinte à la propriété, mes ancêtres suisses en ont connu un rayon, comme de finir sur un bûcher à Champel et d’avoir ses animaux massacrés par les autorités Sur certains aspects (impôt sur la fortune, loyer fictif, agriculture et transports subventionnés à mort), le libéralisme suisse, c’est lol.

                    • Parce que le système suisse n’est pas parfait tu refuses de l’envisager et préfère la monarchie bureaucratique corrompue de la France ?

                      Je ne comprend pas du tout cette manière de penser qui préfère le pire parce que le meilleur n’est pas assez bon…

                    • Malgré quelques aspects déplaisants, je préfère encore la Suisse à la fRance. Il n’empêche que, et je me trompe probablement, que le socialisme gagne cependant du terrain chez nos amis helvètes. Ils ne manquent d’exemples actuels (Cuba, Venezuela, Corée, Grèce et bientôt la fRance) prouvant l’échec systématique du socialisme.

                    •  » Parce que le système suisse n’est pas parfait tu refuses de l’envisager et préfère la monarchie bureaucratique corrompue de la France ?  »

                      La démocratie devrait-être juste un moyen pour faire barrage à l’état ou a changer les dirigeants des gouvernements de façon pacifique; mais la démocratie ne doit pas être une fin en soit et ne doit pas être au dessus de tout le reste. Voter sur des sujets qui concerne le droit des individus ( libertés individuelles et droit à la propriété privée ) c’est la porte ouverte à la tyrannie de la majorité. Il y a quelques exemples en Suisse de ces violations des droits de l’individu par la majorité populaire comme la LAT, l’initiative, Weber ou encore toutes les votations qui interdisent aux commerçants d’ouvrir leur propre commerce quand ça les chantes ou qui interdit le volontariat de ceux qui voudraient travailler le dimanche ou encore refuser le droit pour choisir librement l’établissement scolaire publique et privé de ses enfants avec le système du chèque éducation..

                      Si la Suisse s’en sort bien en comparaison international c’est que le peuple vote du bon côté dans la plus part des cas. Mais elle irait encore mieux si la démocratie ne s’occupait pas des libertés individuelles qu’elle étouffe à plusieurs reprises.

                      D.J

    • Vous n’êtes qu’un sotcialiste …

    • Le coco de lybie ayant financé une bonne quantité d’attentats depuis 40 ans, ayant opprimé son peuple dans le sang, vous trouviez normal de le soutenir ?
      L’action européenne et US a surtout évité aux insurgés de finir au bout de crochets de boucher dans le meilleur des cas. La liberté et le desir de liberté n’a pas l’air de vous plaire visiblement, au point que vous l’associez au fascisme. Étrange.

    • Etant donné que le fascisme est la forme la plus aboutie des divers socialismes, bien supérieure au communisme par exemple, il est passablement ridicule de l’accoler avec le libéralisme. Eventuellement, parlez d’autoritarisme. L’anarcho-autoritarisme, voilà qui sonnerait bien dans la bouche féconde en fadaises de l’idéologue marxiste.

  • Où est le chantage … ? Le VRAI RÉSULTAT est que, sur 100 électeurs grecs :

    – 41,1% se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul ;
    – 36,1% ont voté NON ;
    – 22,8% ont voté OUI.

    Je ne vois pas comment 36% des grecs pourraient faire chanter l’Europe …

  • « responsabilité »

    Je fais juste un lol. Les Grecs disent non aux efforts à faire, pas à l’argent des autres… Au contraire, c’est un vote de l’irresponsabilité et de la continuation au clientélisme.
    D’ailleurs, Tsipras vient déjà de demander officiellement un nouveau prêt…

    Après 260Mds d’euros de prêts à taux très bas à un État en faillite, un haircut à combien ? 100Mds ? Les Grecs refusent de continuer à mettre de l’ordre dans leur gabegie, dans leurs gaspillages, à maitriser leur corruption et le social clientélisme, à réduire la fonction publique pléthorique exigé en échange à ces prêts et puis ont le culot de redemander de l’argent ?

    Ceux qui accusent l’Europe de la responsabilité des malheurs des grecs, l’accusent de les asservir, les Grecs ne souffrent de rien d’autre que des conséquences de la mauvaise gestion précédente, pas de la remise en ordre.

    « Lorsqu’on constate que l’économie de marché ne réussit pas à guérir instantanément les maladies du communisme, il faudrait se demander si c’est la faute de l’économie de marché ou la faute du communisme. Le communisme en miettes, ce n’est pas l’économie de marché. »
    ~ J-F Revel

    • Ce qui est sidérant c’est qu’aucun mécanisme européen n’ai prévenu le cataclysme. Voila bien une preuve de l’inanité de l’ensemble du bidule.

  • D’une façon ou d’une autre, c’est bien le chaos qui menace la Grèce : l’issue ‘raisonnable’ s’effrite de plus en plus. Il y a d’ailleurs fort à parier que plus de la moitié des banques Grecques ne se relèveront pas des dernières semaines, même en cas de solution miracle ce week-end.

    Maintenant, c’est l’effet Papillon : un tout petit rien peut tout changer, mais quoi qui se passe, la Grèce est foutue, son économie a été ruinée en 2 semaines, les capitaux ont fuit et si la BCE soutient encore les banques Grecques, c’est pour permettre à ceux qui le peuvent de sauver les meubles et de leur laisser encore une semaine pour dégager leurs actifs.

    Les Grecs, bernés par les populisme Européens et Grecs ont choisi de se faire sepuku en toute incompréhension de ce qui se passait, complétement manipulés par les idéologies et les yaka fokon.

    Il ne reste plus qu’à prier pour que le nombre de victimes soit le plus limité possible.

  • Tsipras et Syriza, ne sont pas des « souverainistes » pas plus que le Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) auquel le parti appartient au parlement européen.
    C’est pourquoi Tsipras cherche encore à négocier son maintien dans l’Euroland.
    Le Peuple grec lui a donné comme mandat de négocier les conditions les plus favorables, pas de quitter l’euro. La question du Grexit n’a pas été posée.

    Les souverainistes auraient utilisé ce référendum pour quitter immédiatement l’euroland en cas de vote populaire favorable et rejoindre ainsi les neuf pays de l’UE qui sont hors de la zone euro (UK, Danemark, Suède, Pologne, Hongrie, republique Tchèque, Roumanie, Bulgarie, Croatie).
    Deux groupes parlementaires représentent ce mouvement de pensée à Strasbourg:

    – Groupe Europe de la liberté et de la démocratie directe (ELDD) dont le président est Nigel Farage (UKIP) qui, chez lui, prône le Brexit cad. la sortie du UK de l’Union Européenne (en rappelant que le UK est déjà hors euroland et hors Schengen depuis le non catégorique (no ! no ! no !) de Margaret Thatcher.

    – Groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL) présidé par Marine Le Pen qui, en France, prône la sortie de l’euro et de Schengen et la renégociation des traités de Lisbonne et de Maastricht pour une autre construction européenne.

    Si Grexit il y a ce sera parce que les négociations auront échoué.
    Dans ce cas, la Grèce retournera à la drachme sans doute dévaluée de 50% vis à vis de l’euro, ce qui est le taux en général calculé par les économistes qui se sont penchés sur le problème.

    Pour bien faire, en cas de sortie de l’euroland, le Portugal et l’Espagne devraient dévaluer de 35 à 40%, l’Italie de 25 à 30%, la France de 20%

  • Papi Rouleau est bien gentil mais laissons parler les spécialistes et faisons preuve de pragmatisme, vertu cardinale de l’homme qui consiste à ne pas sacrifier le bien sur l’autel d’une idéologie afin de rester cohérent. Que de bêtises n’a-t-on pas commises au nom de la cohérence idéologique…..Pragmatisme, antidogmatisme….. :

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/08/la-dette-hellene-au-c-ur-des-debats_4675174_3234.html

  • Les grec si les grec ca. Euh Il faut dire « Le gouvernement Grec » je ne crois pas que les grecs se sentent concernés par les maquillage de compte fait par leurs gouvernements passés. Je ne me sens pas plus responsable de la dette généré par votre génération ici au Quebec Mr Rouleau.
    Les gouvernements une fois élu font ce qu’ils veulent pendant 4 ans. Sans règle claire interdisant la dette collective (gouvernementale), les peuples se trouvent toujours a la merci de ses gouvernements. Bien sur le peuple en redemande mais si c’était inscris dans la constitution et respecté le peuple s’auto-organiserait.

    Peine de mort pour les politiciens qui endettent les générations futures.

    Votre petit article démontre clairement que vous ne connaissez rien à la genèse de la dette Grec. Les Grec aidé par les BANQUES qui leurs ont prêter l’argent on maquillé leurs compte. N’importe qui d’informaer moindrement le sait mais pas vous. Vous vous sentiriez responsable si vous aviez une dette a payer qui a été créer par la fraude ?
    Les grec n’ont pas pris l’argent des autres comme vous l’affirmez, ils se sont fait prêter cet argent par des banques.
    Aujourd’hui cette dette Grec a été racheté par le FMI (con-tribuable Amerlock) et la BCE (peuples européens). Les banques fatives n’ont plus aucun risque et c’est maintenant les peuple qui doivent payé.

    Mr Rouleau, vous semblez ne pas comprendre un principe très de base concernant les débiteur/créditeur.
    Si vous me prêtez de l’argent VOUS prenez le risque. Si je ne paye pas ou que je fais faillite c’est votre responsabilité. Certe vous avez quelques recours mais imaginons que je n’ai rien et que je produise rien et qu’au finale vous acceptiez de me prêter de l’argent alors vous pouvez vous attendre à ne pas être payer. C’est vraie en europe, au Canada, aux USA mais ce ne serait pas vrai pour les Grec ?!?! Les Grec ne produisent rien. Ceux qui leurs ont prêter de l’argent devrait en subir les conséquence. Ils n’avaient qu’à refuser de leur prêter du cash.

    En Arabie-Saoudite ou au Qatar on ne peut pas faire faillite. Cane fait pas partie du droit de ces pays. Si tu ne payes pas tes dettes tu vas en prison. Il y a eu plusieurs expatrier Canadien qui y ont goûtés. L’Europe c’est le Qatar maintenant ?

    Vous nous faite l’éloge de la responsabilité mais vous faite fausse en pointant les Grec. La responsabilité revient toujours à celui qui prête.

    • Peine de mort pour les politiciens qui endettent les générations futures.

      Sans aller jusque là, les rendre responsables sur leurs bien privés Et leur retraite que très peu d’entre nous aurons, pourrait les rendre responsables. Ensuite, le goudron et les plumes … pourquoi pas ❓

    • «Aujourd’hui cette dette Grec a été racheté par le FMI (con-tribuable Amerlock) et la BCE (peuples européens). »

      1/ LE FMI, c’est le contribuable européen. (super, l’antiaméricanisme…)
      2/ Que les banques fassent un haircut de 100Mds et que les institutions prêtent ensuite 100Mds à la Grèce, ce n’est pas un rachat de la dette de créanciers privés par le public.

      « Ceux qui leurs ont prêter de l’argent devrait en subir les conséquence. Ils n’avaient qu’à refuser de leur prêter du cash. »

      Tant que les Grecs ne décident pas de faire défaut pourquoi les créanciers devraient subir des conséquences ? Et des conséquences de quoi ?

      Rien n’interdit aux Grecs de faire défaut. Personne ne contraint qui que ce soit. A-t-on envoyé des chars là bas lorsqu’ils ont décidé de faire leur référendum ? Non !

      Mais s’ils font défaut, personne ne leur prêtera plus rien.

      Lorsqu’on s’engage envers quelqu’un pour obtenir quelque chose de lui qu’on désire, le fait qu’il refuse de nous le donner si on ne respecte pas l’engagement n’est nullement de la coercition ou de l’esclavage, mais la fin d’une association librement consentie.

      Si vous pensez qu’il s’agit d’esclavage, alors, il faudra conclure que vous avez de fortes affinités avec les marxistes.

      « Peine de mort pour les politiciens qui endettent les générations futures. »

      De plus, ce genre de propos excessif me semble bien plus propre au bolchévisme qu’au libéralisme.

      • « Mais s’ils font défaut, personne ne leur prêtera plus rien » Exact ! Et c’est temps mieux pour tout le monde.
        Mais aller lire sur la crise de la dette argentine. Vous y apprendrez que les marché on la mémoire courte.

        « Tant que les Grecs ne décident pas de faire défaut pourquoi les créanciers devraient subir des conséquences ? »
        Non sérieux ?!?! Lorsque l’on loue un appartement, le proprio fait une enquete de crédit imaginez vous donc mon cher messieurs. Si le crédit de la personne n’est pas bon on ne prête pas.
        L’enquête de crédit pour la Grêce consiste à lire son histoire histoire récente. Durant les 200 dernieres années, la Grêce a fait 6 fois faillites en plus des interminables restructuration de dette. Après ca celui qui prête à la Grêce doit en assumer les risques.
        « Et des conséquences de quoi ? » Mais quel question ?!?
        Prêtez de l’argent à quelqu’un qui a une très mauvaise réputation et vous aurez les conséquences qui consistent simplement a ne pas revoir la couleur de votre argent plus les intérêts. Vous pourrez bien sur poursuivre cette personne devant les tribunaux pour avoir quelques sous, si cette personne ne fait pas faillite et si elle a des biens de valeurs.

        « ce genre de propos excessif me semble bien plus propre au bolchévisme » Permettre l’endettement COLLECTIF c’est du bolchévisme. C’est la pire collectivisation. A ma naissance, j’avais deja les chaines de la dette à mes mollets. Sans mon consentement ! Ca c’est du bolchévisme. L’endettement des nations peut mener à des guerres qui eux vont tuer. Inscrire dans la constitution l’interdiction de la dette et la peine de mo… je veux dire la prison à vie pour le politicien qui oserait créer de la dette collective est à mon avis nécessaire.

        « 1/ LE FMI, c’est le contribuable européen. (super, l’antiaméricanisme…) » Je crois que vous faite dans l’eurocentrisme.
        Je ne vois pas le rapport de l’antiamericanisme. Je prends justement le partie du contribuable américain.
        Le FMI (le Fonds) a été créé en juillet 1944, lors d’une conférence des Nations Unies à Bretton Woods dans le New Hampshire (États-Unis). Les quarante-quatre pays représentés à la conférence voulaient établir un cadre de coopération économique pour éviter que ne se reproduisent les dévaluations compétitives qui avaient contribué à la grande crise des années 30.

        Principaux pays membres par droits de vote
        Actualisé avant la réforme d’octobre 2010 :
        États-Unis : 16,74 %
        Japon : 6,01 %
        Allemagne : 5,87 %
        France : 4,86 %
        Royaume-Uni : 4,85 %
        Chine : 3,65 %
        Italie : 3,19 %
        Arabie saoudite : 3,16 %
        Canada : 2,88 %
        Belgique : 2,69 %

        En 2010, le FMI est réformé par consensus au sein du G20 entre les pays riches et émergents. 6 % des quotas du FMI (qui ouvrent des droits de vote) sont transférés aux pays émergents66 ; l’Europe perd en influence, cédant deux sièges (sur les vingt-quatre que compte le conseil d’administration du FMI), au profit des BRIC, qui gagnent en puissance.

        Puis, le très « EUROPÉEN » FMI à son siege social à Washington Belgique. Oups Washington DC je veux dire. Très,très européen

        « 2/ Que les banques fassent un haircut de 100Mds et que les institutions prêtent ensuite 100Mds à la Grèce, ce n’est pas un rachat de la dette de créanciers privés par le public. »
        Non mais franchement. Pourquoi prêtez à la Grêce alors ? le haircut aurait été suffisant. Ca n’a aucun sens

        Exemple :Je doit 200$. Mes créditeur me font un haircut de 100$ puis un étranger me prête 100$. Comme ça, sans aucun lien.
        Anyway, vous avez tort sur ce point. C’est un transfert de mauvaise créance privé au publique.

        Je crois que je viens de perdre mon temps à répondre à un troll professionel. 😉

        • Javais mal lu ce point :
          « Tant que les Grecs ne décident pas de faire défaut pourquoi les créanciers devraient subir des conséquences ? »
          Désolé.

          Vous avez raison mais les Grec sont en failite même si les créanciers préfère croire le contraire. Les Grec ne rembourseront jamais. Ils sont aux stades où le remboursement de la dette A se fait en empruntant une dette B qui sera rembourser par la dette C qui elle aussi sera rembourser mais cette fois par la dette D et ce jusqu’en 2055 en théorie pour un total de 240milliards d’euro. Avec 25% de chomage chez les moins de 35ans, je leurs souhaite bonne chance.
          D’ici là d’autres pays européen vont se trouver dans cette meme situation dont la France.
          Se faire croire le contraire n’est qu’une perte de temps pour les Grec et les créanciers. En plus de créer un stresse économique inutile pour les peuples.

    • Oui je enfin faudrait pas non exagéré ,

      Ok les gouvernements ont triché sur leur dette ok ils n’ont pas fait leur réforme mais maintenant ca devient un problème européen si on lache la grèce Quid de l’Italie du Portugal … a terme de la France .

      L’unique problème est pourtant devant tous , les états ne doivent plus avoir le droit de s’endetter , on en voit la démesure. C’est pas 3 % de dette c’est 0%. Il n’y a aucune autre solution à court a moyen ou à long terme , dans tous les cas ca n’engendre que misère, pauvreté et guerre.

      Comment peut on imaginé emprunté pour payer ces dettes c’est tous juste un rêve malgré toute les astuces financières ,économique , au final l’addition est payé pas par celui qui commande mais par celui qui absous ces politiques …

      Triste constat d’une politique de gestion d’un état , a quand la France avec ces 3000 milliard de dette ….

  • J’invite Serge Rouleau à regarder les données de l’OCDE, il s’apercevrait que les Grecs travaillent davantage que les Allemands contrairement à ce qu’il prétend.

    Comment Serge Rouleau peut-il être aussi aveuglé ? Comment peut-il prétendre que les recettes prônées par le FMI, le BCE et la commission européenne n’ont pas aggravé la situation ? Explosion du chômage, de la pauvreté, situation sanitaire calamiteuse, palu de retour du jamais vu depuis 1970, récession comme jamais depuis la guerre et…. explosion de la dette (alors que ces recettes étaient censées la réduire ou au moins la stabiliser). Un échec total que seuls des idéologues comme Srge Rouleau ne veulent pas voir.

    J’ajoute que la pénurie de médicaments et plus généralement de soins ne date pas de ces dernières semaines mais de plusieurs années, là encore j’invite Serge Rouleau à s’informer, notamment à lire « Quand l’austérité tue ».

    • Sergei comme on l’appel entre amis, est un peu démagogue et idéologique. Il n’est probablement pas capable d’identifier la Grêce sur une mappemonde mais c’est un bon potte quand même. De plus, écrire des textes comme il le fait aident retarder les problèmes de démences et autres maladies dé-génératrice.

      😉

    • La seule solution, c’est que la Grèce sorte de l’Euro. Au moins temporairement.

    • Antonino: « Quand l’austérité tue »

      21 coup d’états, la moitié de son existence passée en faillite depuis 1820, 40% des salariés sont des fonctionnaires, 78eme au classement de la corruption.

      = méchante austérité lol.

    • « il s’apercevrait que les Grecs travaillent davantage que les Allemands »

      Salaire médian allemand : 1631 euros

      salaire médian grec : 700.

      Qui travaille le plus ?

  • Idée reçue et bobard n°3 : On a aidé les Grecs, ils doivent bous remercier ?

    Le discours officiel sur la Grèce

    « La Grèce doit cesser d’être un puits sans fond » (Wolfgang Schäuble, ministre allemand des finances, 12/02/2015)

    Pourquoi c’est faux ?

    De 2010 à 2013 la Grèce a reçu 207 Milliards d’euros en prêts des États européens et des institutions européennes assortis de plans de réformes. Il s’agirait « d’aides à la Grèce ».

    Une étude Autrichienne, décortique les destinations des 23 tranches de financement imposées à la Grèce de 2010 à 2013. 77 % de ces prêts ont servi à recapitaliser les banques privées grecques (58 Mds €) ou ont été versés directement aux créanciers de l’État grec (101 Mds €), pour l’essentiel des banques européennes et américaines.

    Pour 5 euros empruntés, 1 seul est allé dans les caisses de l’État grec !

    Le mensuel Alternatives économiques (février 2015) complète l’analyse : de 2010 à fin 2014, 52,8 Mds € de ces prêts ont servi à payer les intérêts des créanciers. Seuls 14,7 Mds € ont servi à financer des dépenses publiques en Grèce.

    Ces 207 Mds € ont donc beaucoup « aidé » les banques et les créanciers mais très peu la population grecque. Celle-ci, en revanche, doit subir l’austérité imposée par la Troïka (BCE, Commission FMI) lors de la négociation de ces prêts. De plus, l’État grec doit payer les intérêts sur l’intégralité de ces plans d’aide. Il est endetté encore pour 40 ans, jusqu’en 2054 ; 30 Mds € sont à verser en 2015.

    Qui sont les véritables créanciers de la dette grecque et qui décide de son utilisation ? Pour une dette totale de 314 Mds €, les créanciers sont : le Fonds européen de stabilité financière (FESF, maintenant remplacé par le MES, 142 Mds) , les autres États européens (53 Mds), le FMI (23 Mds), le secteur privé (39 Mds), la BCE (27 Mds) et d’autres créanciers privés (31 Mds).

    Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), entré en vigueur en 2012, gère désormais les prêts aux États de l’UE. Il contracte des prêts sur les marchés financiers et décide de leur affectation (principalement le sauvetage des banques privées). Les acteurs des marchés financiers se financent auprès des banques centrales, dont la BCE, à des taux très inférieurs à l’inflation. Le siège du MES est au Luxembourg, paradis fiscal bien connu.

    À aucun moment, l’État grec n’a la main sur les fonds souscrits par le MES. En plus des réformes imposées par la Troïka, les Grecs payent pour des prêts qui ne leur ont pas été versés et qui pour l’essentiel profitent au secteur de la finance !

    Quelles leçons pour la France et l’Europe ?

    Les « aides » bénéficient en fait aux banques et sont payées au prix fort par les populations. Entre satisfaire les besoins fondamentaux (nourriture, logement, protection sociale, santé et éducation) ou engraisser les principaux créanciers, le choix va de soi : la priorité n’est pas le remboursement, mais l’audit des dettes publiques et la clarté sur l’usage des fonds des soi-disant « sauvetages ».

    Enfin quelques d’idées que les Grecques doivent entreprendre avec TSIPRAS:

    L’austérité imposée n’a pas d’autre objectif que de dégager des capacités de remboursement pour les créanciers. Or, l’échec est criant ! Oui, la Grèce a besoin de réformes économiques, sociales et politiques. Mais pas celles de la Troïka – toujours moins d’État, toujours plus de marchés et d’inégalités – qui ont lamentablement échoué. Contre les logiques financières de court terme, trois pistes complémentaires doivent permettre la réappropriation par le peuple grec de son avenir :

    (1) Un plan ambitieux de reconquête de l’emploi et de développement économique qui redessine le système productif vers la transition constructive. Ce plan serait bénéfique, contrairement aux affirmations de la Troïka, car 1 euro d’investissement public aura des effets multiplicateurs sur l’investissement privé et l’activité économique aujourd’hui totalement déprimés. Les pouvoirs publics doivent maîtriser le financement de l’activité : par exemple avec la création d’une banque publique de développement, un investissement massif dans l’économie sociale et solidaire, le développement de monnaies complémentaires, la promotion des banques coopératives.

    (2) La priorité à la cohésion sociale et économique contre la compétitivité et la flexibilité. La Troïka a imposé une baisse généralisée des revenus ainsi que la suppression de droits sociaux élémentaires qui ont contracté l’activité sans pour autant réduire la dette. L’État doit donc retrouver son rôle de régulateur et d’accompagnement pour maintenir la cohésion et prendre en compte les besoins socio-économiques du pays. Le partage du travail permettrait la création d’emplois et soutiendrait la demande. Le chômage pourrait baisser rapidement. Ces réformes passeraient par une autre répartition des richesses

    (3) La refonte de la démocratie et la réforme de l’État au service des citoyens et de la justice sociale. La souveraineté de l’État passe par une fiscalité progressive, la lutte contre la corruption, la fraude et l’évasion fiscales. Ces réformes permettront de redonner des marges de manœuvre budgétaire pour financer le plan de relance, et pour lutter contre les inégalités [4] et la pauvreté. Les privilèges détenus par l’oligarchie grecque, comme les armateurs, doivent donc être abolis.

    Quelles leçons pour la France et l’Europe ?

    L’austérité a échoué, mais des réformes ambitieuses, radicalement différentes, sont possibles et nécessaires. Un audit des dettes publiques des pays européens pourra identifier des pistes pour leur allègement décisif. Il faut une politique économique volontariste pour renouer avec une dynamique d’investissements d’avenir vers la transition écologique. Ceci suppose la redistribution des richesses et la reconquête de la souveraineté démocratique sur l’économie, en particulier en stoppant les privatisations. Ces réformes doivent être coopératives et non soumises à la logique de la guerre économique.

    • « quelques d’idées que les Grecques doivent entreprendre avec TSIPRAS »
      Mais qu’ils le fassent donc, sans nous casser les pieds et sans nous demander la moindre aide ou caution supplémentaire ! Si ce sont de si bonnes idées, ça devrait se bousculer au portillon pour les financer et profiter de la manne.

    • « Une étude Autrichienne, décortique les destinations des 23 tranches de financement imposées à la Grèce de 2010 à 2013. 77 % de ces prêts ont servi à recapitaliser les banques privées grecques (58 Mds €) ou ont été versés directement aux créanciers de l’État grec (101 Mds €), pour l’essentiel des banques européennes et américaines. »

      Mais vous croyez quoi ? Que les dettes de l’Etat Grec étaient contractées auprès de qui ? Que le déficit de l’Etat Grec c’est juste la dette du Trésor, que les créanciers n’existent pas ?

      A votre avis, qui possède les 2 000 Milliards d’euro de la dette Française ?

      C’est affligeant de démagogie ce genre de phrase …

    • On est d’accord sur un point. Le capitalisme de connivence est épouvantable. Notamment l’action de GS qui aidé la Grèce à falsifier ses comptes. Qui de plus mise sur son poulain pour multiplier ses gains, raison pour laquelle ce pays doit être déclaré comme ce qu’il est, c’est à dire en faillite. Ensuite, ce pays fera ce qu’il voudra comme il le voudra. Que GS et les autres banques encaissent les pertes quitte à faire faillite. Et qu’Obama pense à l’appel de F.H. qu’il avait envoyer paître en ce qui concerne la BNP. Ce n’est pas à nous d’éponger les pertes de GS.

      M’enfin, si vous y tenez, pourquoi pas ❓ Mais sans moi SVP.

    • manifestement, vous n’avez pas pigé une chose: le système bancaire s’est un peu comme le système sanguin , c’est indispensable à l’économie. Sans système bancaire, l’économie s’écroule. D’ailleurs, on a vu l’illustration ces derniers jours, Tsipras a même dû cédé pour cela. Sauver les banques grecs, c’est sauver l’économie grec. Il ne faut pas croire que l’on a sauvé les banquiers en tant que personne (qui sont loin d’être gagnants dans l’histoire et qui ont aussi payé un prix). Là, où on peut critiquer les banques c’est surtout dans le fait qu’elles ont fait une erreur de jugement en prêtant à la Grèce à des taux d’intérêts trop bas.
      « toujours moins d’État, toujours plus de marchés et d’inégalités » n’importe quoi, comment expliquez vous que la Grèce a reculé en terme de liberté économique pdt ces années d’austérité (car logiquement s’il y avait eu plus de marché et moins d’état, elle aurait avancé). oser dire qu’il y a moins d’état alors qu’il y a eu une hausse phénoménale des impots et des taxes en Grèce. L’austérité en Grèce a d’abord consisté en une hausse d’impots et de taxes, il y a certes aussi eu une diminution des dépenses publiques. il n’y a jamais eu de libéralisation de la Grèce, ce pays est tjs ultraréglementé, il se place à la 130 place en terme de liberté économique (c’est de loin le dernier pays de l’UE)
      « La souveraineté de l’État passe par une fiscalité progressive » lol, justement, différentes études ont montré que la flat tax était bcp plus efficace et profitable pour tout le monde qu’un système de fiscalité progressive (bien sûr, le seul argument des gens favorable à la fiscalité progressive est d’ordre idéologique).

    • Les exigences des créanciers de la Grèce ont bcp de choses qui feraient belle figure dans un programme de gauche, comme la taxation du Capital, la hausse de l’impôt des sociétés, l’impôt sur le luxe, l’impôt de solidarité, plus de progressivité, des soins de santé à bas prix, etc.
      http://online.wsj.com/public/resources/documents/reform.pdf

      Vous connaissez Peter Kažimír ?? c’est le ministre des finances slovaque, il est membre de l’aile gauche du parti social démocrate. Donc, c’est un homme plutôt proche idéologiquement de Syriza, pourtant, il a descendu Syriza et a sévèrement critiqué ce parti. On ne peut pas l’accuser d’avoir un parti pris idéologique comme Syriza, vous feriez bien de regarder ce qu’il dit sur Syriza. La gauche des pays pauvres (pays baltes, slovaquie,,…) ainsi que de l’Allemagne n’a aucune compassion envers Syriza, ils en ont plus que marre de ce parti qui n’a plus aucune crédibilité.

      Le problème de l’austérité s’est qu’elle a surtout consister en des augmentations d’impots et de taxes et non pas en une baisse des dépenses publiques, on a avant tout fait porté les efforts sur le secteur privé créateur de richesse et non pas sur le secteur public. Il y a trois lobbys super puissants en Grèce: celui de de la fonction publique, celui des agriculteurs et celui des armateurs (les deux dernières catégories ne payent pas d’impots).
      Quand à la baisse des dépenses publiques, elle a été faite de manière stupide. La troika aurait dû s’orienter en priorité sur un ciblage du secteur public, dans son ensemble, au niveau des missions (politiques publiques) et de son périmètre d’intervention, et non simplement en direction de la masse salariale, elle aurait dû faire un ajustement par les effectifs plutôt qu’un ajustement par les salaires, elle aurait dû faire une réforme des modes d’indemnisation préalable à la « mise à la retraite volontaire » pour les agents publics.
      La Troïka a tenté de parer au plus pressé, mais se sont les rentes qui en sont sorties gagnantes et leur puissance financière renforcée
      Depuis 2011, la liberté économique ne cesse de reculer en Grèce.
      J’oublie de parler d’une fait qu’une bonne partie des réformes n’ont jamais été appliquées dans les faits en Grèce, ce n’est pas parce que loi est votée au parlement grec qu’elle est appliquée (un exemple: la loi qui déréglemente les professions réglementées).
      Tous les grecs ne sont pas mis sur pied d’égalité dans l’effort à faire (je pense aux armateurs, aux agriculteurs,…)

      quelques années avant 2009, l’embauche de nouveaux fonctionnaires avait fait grimper les effectifs de +200.000 (sur un effectif total estimé de 760.000 agents en 2010), le gouvernement a refusé de réduire le nombre de postes hors plans de départs volontaires à la retraite (qui ont abouti in fine à renforcer les inégalités de revenus, puisque les nouveaux pensionnés sont partis avec des primes « notionnelles » de départ, majorant le service des retraites payées aux partants). À la clé, entre 2008 et 2014 une augmentation des départs « volontaires » à la retraite de 116.000 agents, soit +48,5%, quand le secteur privé ne voyait une augmentation des départs à la retraite que de 14,1%. Les embauches « clientélistes » survenues peu avant 2009 n’ont pas été totalement compensées par les départs non renouvelés à la retraite intervenue entre 2008 et 2014. Par ailleurs, ces nouvelles places libérées par les partants ont été vues comme des marges de manœuvre pour de nouvelles embauches.

      La baisse des salaires a surtout concerné la baisse des salaires dans le secteur privé. Concernant la baisse du salaire des fonctionnaires, il faut savoir qu’il y a eu un refus des administrations elles-mêmes de mettre en place les coupes budgétaires (désobéissance civile), au sein de l’administration d’État, 66.000 agents qui ont été initialement assujettis aux coupes salariales, ont vu ces dernières « neutralisées », par des remboursements allant jusqu’à 1.000 euros/mois sous forme de primes individuelles différentielles (sont en jeux les effectifs des ministères des finances, de la culture et de plusieurs opérateurs de l’État) ,des promotions ont également été accordées, aboutissant à une augmentation artificielle du GVT positif , aboutissant à accroître encore les différences entre agents publics. N’oublions pas que s’agissant des magistrats, des policiers, des militaires et des agents des services de secours, le Conseil d’État grec a jugé qu’il s’agissait de fonctionnaires disposant d’une protection spéciale due à leurs obligations particulières de services publics. Les coupes salariales de 10% dont ils étaient frappés ont donc été annulées, avec effet rétroactif en janvier 2014, impliquant une obligation de remboursement évaluée entre 500 et 650 millions d’euros.
      dans la période 2009-2013, la baisse des salaires moyens a été de 19% dans le secteur privé contre 8% dans le secteur public, l’écart entre les deux secteurs atteignant de 35 jusqu’à 43%.
      Lisez ceci: http://www.boeckler.de/pdf/p_imk_study_38_2015.pdf

    • Les grecs vivaient grâce à l’endettement sans rien produire. l’économie grecque était basé sur l’endettement. une fois qu’il n’a plus été possible à la grèce de s’endetter, elle n’a eu d’autre choix que réduire son train de vie (un train de vie qu’elle n’aurait jamais du avoir). les grecs paient aujourd’hui l’addition pour les décennies où ils ont vécu au dessus de leurs moyens. c’est peut être dur mais il n’y a rien d’injuste c’est juste logique. normal que l’économie grecque ait souffert de la réduction des dépenses publiques puisqu’elle n’était pas productif mais vivait grace à l’argent « gratuit » de l’état. à noter que le secteur privée grecque a plus souffert de l’augmentation des impots et des taxes que de la diminution des dépenses publiques.
      Aujourd’hui, l’économie grecque est étouffé par l’euro.
      C’est triste à dire mais les Grecs n’auraient jamais dû avoir un niveau de vie aussi élevé pendant toutes ces années, aujourd’hui, ils payent l’addition.
      La récession en Grèce a été en grande partie provoqué par la hausse d’impôts et des taxes. Une bonne partie de l’économie grecque est devenue souterraine (qui est énorme en Grèce) à cause de la hausse des taxes et des impôts.

      La récession n’est pas provoquée par l’austérité mais par ce qui a déclenché le besoin d’un plan d’austérité, c’est à dire l’atteinte des limites de l’endettement, qu’il soit public ou privé, tolérable par le système. La récession n’est qu’un réajustement désagréable mais nécessaire des économies pour purger de trop grandes erreurs commises par le passé. Lorsque une nation s’est trop endettée, tôt ou tard, elle doit purger son surendettement. Le plan d’austérité n’est pas la cause du recul de la croissance qui s’ensuit mais la condition absolument nécessaire du redémarrage ultérieur.

    • La Grèce a elle même abandonné sa souveraineté en s’endettant. Quand on s’endette auprès d’autres, on accepte d’abandonner sa souveraineté. Les Grecs eux même demandent à l’UE de s’ingérer dans leurs affaires internes en demandant un plan de sauvetage (il faut être logique, si vous refusez l’ingérence européenne, vous ne demandez pas un plan de sauvetage).
      Les Grecs refusent de sortir de l’euro et veulent que l’UE leur accorde un plan de sauvetage, il est normal que l’UE exige des contreparties.
      Les Grecs s’accrochent à l’euro comme une femme battue s’accroche à son mari violent

  • Le peuple grec a dit non à l’Europe. Il ne veut pas de cette Europe proposée. Il ne veut pas d’Europe et sa monnaie.

  • Je vous signale un article de Villepin (on aime ou on n’aime pas) qui a le mérite de poser très correctement le problème dans sa dimension historique et politique, ce qui m’a agréablement surpris.

    Pour le reste, sa solution, cela se discute, surtout quand on est pas du tout un europhile déjanté.
    Mais il y a toute une dimension géopolitique a bien prendre en considération, ce que ne semblent pas tellement apprécier les négociateurs obnubilés par leur cassette tel l’Avare de Molière.

    Voici l’article – Notre devoir pour l’Europe – dont une phrase clé est la suivante: «L’histoire récente de la Grèce, c’est l’histoire de la plus grande punition d’un pays en temps de paix»,

    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/070715/villepin-notre-devoir-pour-leurope

    • Excellent article.
      Merci pour ce lien.

    • Quelques bons fondamentaux avec des incohérences fondamentale.

      -La Grèce est aux mains de clans, c’est eux qui ont été en charge de mener les réformes, ça n’a pas marché (quelle surprise) et l’Europe est responsable ?
      -C’est les clans le gouvernement Grec souverain, qui a décidé par clientélisme d’augmenter la charge fiscale sans rien couper de son état et l’Europe est responsable ?
      -La Grèce n’avait pas d’économie avant et l’Europe l’a cassée ? Cassé quoi si elle n’en avait pas ?

      L’Europe est responsable d’avoir « refusé de sauver complètement la Grèce », a part l’envahir pour remplacer ses élites par la force, je ne vois pas très bien comment on « sauve complètement » un tel pays ?

      • Je n’ai pas encore ri depuis 16h explique comment on « sauve complètement la Grèce » puisque tu as le bon manuel visiblement.

        • Message à la modération:
          Ce serait bien d’éditer les messages des trolls avec un texte « message supprimé » plutôt que de les supprimer ce qui détruit complétement la hiérarchie des fils. On se retrouve avec des dizaines de messages déconnectés (comme celui auquel je répond), ça ne ressemble plus à rien.
          Merci.

          Message de la modération : à la modération il n’y a que des bénévoles. On essaie de faire assez vite pour ne pas laisser trainer trop longtemps les messages dans la pile. Et « assez vite » implique que nous n’avons pas encore le temps de faire du traitement personnalisé vis-à-vis de commentateurs par ailleurs peu délicats.

  • Un état corrompu et clientéliste a l’extrême trouve une brave bande de couillons pour financer son train de vie pendant 20 ans.
    Les affaires d’escroquerie sont difficiles a juger parce que souvent les victimes (l’europe en l’occurence) n’aiment pas trop que soient dévoilées leurs fautes et leurs négligences, la preuve de leur bêtise.
    Comment est ce que personne n’a flairé l’embrouille qui se jouait???? Pure incopétence de tous les échelons de l’institution européenne???

    En attendant, continuer a payer confinerait a l’absurdité complète. En fait de réformes rien a été fait : la grece reste un état socialo ultra clientéliste et corrompu. En l’état c’est sans solution.

  • La dette cumulée de la France : 2tat, mairies, départements, régions : nous oblige à rembourser 87 Milliars par trimestre.
    Si on nous demandait d’avancer, ne serait-ce qu’un trimestre, nous serions dans l’incapacité de le faire.

    Mais on va gonfler la gigantesque dette en allant emprunter pour la Grèce. Car eux ils le valent bien : comme un professeur qui s’acharne à rendre bon un mauvais élève tout en sachant qu’il n’y arrivera jamais.

    Oui mais voilà, l’Euro ce sont de nombreux professeurs, le mot Terroriste est resté en travers de la Gorge de la Belgique, et de l’Espagne.

    Ne surtout pas écouter Obama, chaque fois qu’il se mêle d’intervenir en Politique hors USA, c’est une catastrophe.

    Notre Roi est le 1er ont fait campagne pour le OUI avec l’appui de leur media serviles, QUELLE GILFE : d’ailleurs, j’avais écrit la veille : BFMTV donne le OUI vainqueur , donc ce sera le NON.

    Les Gauchos. pleurent sur les pauvres retraités Grecs qui n’ont plus rien (chez nous ils doivent avoir de tout !!??) –Une retraitée de 50 ans environ est montrée à la TV : elle et les autres ne peuvent pas retirer plus de 60Euros par jour (ce qui fait tout de même 1800Euros par mois…). Leur roi Tsypras se trimballe à Bruxelles (où les Guichet de retrait ne lui sont pas limités..!! Petit malin, le roi) et renvoie les négociations à dimanche… Les retraités et autre pourront attendre…

  • Les malheurs du peuple grec sont mis en avant pour sauver une caste absolument pas décidée à rogner ses privilèges. On a un peu la même chose en France quand les fonctionnaires sont instrumentalisés pour faire grève afin de sauver le système français où la haute fonction publique et les élites profitent de rentes de situation n’ayant aucun rapport avec les services rendus au pays.

  • Il serait bien que vous trouviez d’autres sources d’informations. Les européens n’ont pas prêté un seul euro aux grecs. Comme disait Henri Ford: « si les citoyens savaient comment fonctionne le système financier, il y aurait la révolution avant demain matin. »

  •  » Le droit d’initiative populaire est aussi l’arme des idéologies liberticides qui cherche à rallier une majorité pour y appliquer des lois socialistes ou marxiste

    Suisse – Classement liberté économique: 4eme
    France – Classement liberté économique: 73eme  »

    Je n’ai pas dit que ces idées liberticides étaient la norme mais qu’elle peuvent être imposée par une majorité populaires. N’oubliez pas que souvent c’est la Suisse alémanique qui fait la différence et qui empêche à la Suisse de ressembler un peu à la France.

    D.J

  • » Le droit d’initiative populaire est aussi l’arme des idéologies liberticides qui cherche à rallier une majorité pour y appliquer des lois socialistes ou marxiste

    Suisse – Classement liberté économique: 4eme
    France – Classement liberté économique: 73eme »

    Je n’ai pas dit que ces idées liberticides étaient la norme mais qu’elle peuvent être imposée par une majorité populaires. N’oubliez pas que souvent c’est la Suisse alémanique qui fait la différence et qui empêche à la Suisse de ressembler un peu à la France.

    D.J

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