En finir avec l’Éducation nationale

Quand va-t-on en finir avec cette Éducation nationale coûteuse, inefficace et impuissante ?

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école de crétins (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)

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En finir avec l’Éducation nationale

Publié le 15 juin 2015
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Par Jacques Garello.

école de crétins (Crédits : René Le Honzec/Contrepoints.org, licence Creative Commons)C’est le plan Langevin-Wallon, du nom des deux intellectuels communistes qui l’ont conçue.

 

L’école, champ de bataille de la lutte des classes 

Elle avantage les enfants de la bourgeoisie, donc il faut instaurer un égalitarisme de bon aloi et lutter contre un élitisme de façade.

Commentant le très récent rapport de la rue de Grenelle sur le niveau de connaissance en maths (20 % des élèves de 3e sont mauvais ou très mauvais) une enseignante de haute volée a expliqué (JT de TF1, dimanche) que « si l’on fait courir un kilomètre à un enfant de cadre ou d’enseignant, un enfant d’ouvrier ne pourra courir que 800 mètres ».

Il faut donc lester les plus véloces, et empêcher les ouvriers de boire (L’assommoir).

Pour rétablir la justice sociale, il faut donc changer les programmes, la pédagogie, les maîtres. Grâce aux réformes réalisées (et la droite n’a pas été en reste) le nivellement par le bas a parfaitement réussi, et aujourd’hui l’illettrisme a effacé les strates sociales : tous ignorants, tous fainéants, et maintenant tous violents.

Dans le système actuel, les jeunes (ceux du moins qui assistent aux cours) sont amenés à gober toutes les idées reçues et les slogans d’enseignants militants : l’histoire de Zola à Guevara, de Robespierre à Staline, l’économie de Marx à Galbraith, la philosophie de Nietzsche à Derrida, la littérature d’Aragon à Neruda, etc. Et que dire des mathématiques décrétées « modernes » dans les années 1960 ?

Certes, je grossis le trait car demeurent des établissements et des maîtres qui ont pu éviter le pire, mais le ministère, les textes et les syndicats n’y sont pour rien. De plus, demeure ce bastion de résistance appelé « le privé », qu’on a failli éliminer en 1984, mais qui a pu survivre en dépit des discriminations et des limitations pour bloquer son expansion.

Le gouvernement Valls, unanime derrière madame Vallaud-Belkacem, veut couronner l’évolution et mener « l’école de la République » à son ultime et funeste destin.

Partant du principe fallacieux suivant lequel la meilleure parade au terrorisme est la laïcité d’État, la destruction du système d’enseignement est parachevée. Je ne reprendrai pas les critiques nombreuses et pertinentes qui ont été adressées au projet.

Je vois simplement que l’on est bien dans la ligne : effacement de tout enseignement des « humanités », de tout ce savoir apparemment inutile mais profondément formateur de la jeunesse et, par contraste, mise en avant de tout ce qui est mensonger et barbare. Quand allons-nous en finir avec cette Éducation nationale coûteuse (le plus gros budget après le service de la dette), inefficace (illettrisme d’un tiers des collégiens) et impuissante (devant le harcèlement, la violence, les addictions) ? Ceux-là même que Jules Ferry voulait aider à atteindre le plus haut niveau sont les premières victimes du nivellement par le bas. L’école n’est plus source de promotion, mais de fracture sociale.

 

Deux principes essentiels

Notre pays, notre jeunesse, ont besoin d’un système d’enseignement capable de faire acquérir aux enfants de solides connaissances, d’ouvrir leur esprit, de leur apprendre le respect des autres et les disciplines de la vie en commun. Un tel système repose sur deux principes aujourd’hui rejetés : responsabilité de la famille et concurrence scolaire, les deux étant liés.

Il n’y a pas d’éducation sans la famille

Or, peu à peu, les « apprenants » sont devenus propriété des enseignants.

Les parents sont culpabilisés : ils ne seraient pas qualifiés pour savoir ce qui est bon pour leurs enfants, et encore moins pour la société que l’on veut mettre en place. Paradoxalement, ce procès d’incompétence est fait aux familles les plus modestes, au savoir le plus réduit. On leur a donc épargné toute initiative pour donner à leurs enfants une éducation nationale, laïque bien sûr, gratuite évidemment. Devenue un droit social, comme la santé ou le logement, la scolarisation se suffit à elle-même : aucune responsabilité familiale n’est engagée. D’ailleurs, que peuvent dire des familles qui ont perdu la possibilité de choisir l’école de leurs enfants ?

Le deuxième principe est la concurrence

En matière scolaire, comme pour tout autre service public ou privé, il n’y a pas de progrès sans émulation, sans diffusion ni comparaison. Or, chez nous il n’y a pas de concurrence loyale entre public et privé, puisque celui-ci dépend de l’État : ni liberté véritable de création de classes, ni traitement ou promotion des enseignants, ni choix des programmes et – pour couronner le tout – « monopole de la collation des grades », tout diplôme est diplôme d’État s’il doit ouvrir la porte de certaines professions et fonctions, dont la fonction publique.

En finir avec l’Éducation nationale, c’est en finir avec ce monopole d’État. De nombreux pays proches du nôtre, mais moins jacobins et plus libéraux, ont depuis plusieurs années introduit avec succès les réformes qui s’imposent : privatiser (Suède) ou rendre les établissements autonomes (Angleterre), ou adopter des systèmes de chèques scolaires (Pays-Bas, États-Unis) ou décentraliser (Allemagne).

Les jeunes ont besoin d’une éducation. Puisque l’Éducation nationale ne remplit pas cette mission, nous n’avons plus besoin d’elle.

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  • De nombreuses familles fort blessées, ou des parents sans contrainte n’éduquent plus leurs enfants et ce n’est pas à l’école de le faire.

    Jules Ferry a déjà construit l’enseignement laïc et obligatoire en détruisant le système qui était alors en place car tenu par des religieux. Nous ne voyons que la fin de ce processus qui a 130 ans.

  • La concurrence existe : les meilleurs lycées parisiens sont en concurrence.

    Mais eux s’affranchissent du respect des règlements de l’ednat, dans l’indifférence générale!

  • Ça tombe sous le sens, mais pas dans le sens des cerveaux socialistes. Donc, on attendra que les écoles soient noyautées par je ne sais quelle secte moyenâgeuse pour finalement se poser la question que peut-être il serait bon de revenir aux fondamentaux… Après 15 rapports et 40 ans de discussions.

  • Vos solutions (concurrence, privatisation) seraient intéressantes si elles n’avaient pas déjà été tentées régulièrement depuis plus d’un siècle et n’avaient pas à chaque fois échouées. Cela existait déjà en Angleterre en 1862 pendant 30 ans et cela fût un échec. Cela a existé également en 1969 sous Nixon, cela a duré 3 ans quand l’administration s’est rendu compte de l’échec, puis ensuite sous Reagan, là encore échec. Plus récemment, on peut lire la volte face de Diane Ravitch conseillère de Bush père à l’éducation qui dénonce les chèques éducation, les charters school et les évaluations biaisées auxquelles elles donnent lieu. On peut lire également Sol Stern membre du Manhattan Institute, think tank notoirement libertarien, qui, après avoir défendu pendant longtemps les chèques éducation s’est rendu à la réalité (il cite notamment l’exemple du Milwaukee et le compare au Massachussets). On peut également observer les résultats de la Suède à PISA, la baisse de performance est visible. Pus généralement, l’enquête PISA ne montre aucune corrélation positive entre concurrence te performance, ce serait m^mee plutôt le contraire.

    • Des sources à vos affirmations ?

      Vous ne répondez pas à l’article; De plus la Suède contredit vos propos

      Regardez les résultats de la liberté:
      http://www.ifrap.org/education-et-culture/ecole-independante-le-test-du-cours-alexandre-dumas

      • Comme sources pour la Suède vous pouvez regarder PIRLS, TIMSS. Vous avez également cet article qui fait une synthèse : S. Wiborg, « Swedish Free Schools : Do they work ? », Centre for Learning and Life Chances in Knowledge Economies and Societies- Research Paper, no 18, 2010. Ou encore ce lien http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/05/05052015Article635664068906387108.aspx

        Pour les USA, vous tapez Diane Ravitch, volte-face d’une ministre américaine, vous trouverez assez facilement sa tribune.

        Enfin, vous avez le dernier rapport PISA concernant l’inefficacité de la concurrence et l’indifférence entre public et privé.

        • J’ai pas du tout l’impression que Sol Stern a tourné casaque depuis « breaking free » http://www.manhattan-institute.org/breakingfree/ , en tout cas c’est toujours cet ouvrage qui est lui sert de carte de visite sur sa page de présentation au manhattan institute http://www.manhattan-institute.org/html/stern__s.htm

          Pour Diane Ravitch c’est plus intéressant et plus compliqué. Parler de volte-face est inapproprié. Et ses critiques sont justes : privatiser une école ne la rend pas miraculeusement meilleure, ça ne pallie pas les problèmes sociaux (pauvres mères célibataires sans culture -> enfants mal partis), distribuer des bonnes notes pour satisfaire les parents ne donne que l’illusion de la qualité, le choix reste de toute façon limité, il y a des risques de propagande douteuse (créationnisme, charia, …) etc. Sa conclusion « The best predictor of low academic performance is poverty—not bad teachers. » n’a qu’un défaut : on pourrait croire que tous les profs et toutes les méthodes se valent, ce qui est idiot, et qu’il suffirait de résoudre le problème de la pauvreté pour résoudre les problèmes éducatifs, ce qui est absurde.
          Hélas ce qu’elle oublie un peu vite, c’est que l’application d’une étiquette « publique » sur une école, et sa prise de contrôle par un groupe national lui même piloté par des fonctionnaires et un politicien, ne l’immunise pas contre ces défauts. Comme si une ORTF de l’éducation était un gage de qualité, d’impartialité et d’indépendance …

          Enfin, PISA dit effectivement qu’on ne voit pas de différence significative de qualité entre public et privé…. là ou le privé existe ! On voit d’ailleurs la même chose en France, notamment dans les région où le privé est très fort comme la Bretagne . Loin d’être la preuve de l’inefficacité de la concurrence, c’est un des effets attendu !
          Il y quand même une différence importante entre le public et le privé, au moins en France :
          * pour la même qualité, le privé coute 1/3 moins cher (c’est officiel, vous n’avez qu’à regarder les lois de finances)
          * il y a moins de conflits sociaux, les profs et les parents sont plus satisfaits.

          • Je vous invite à lire « School Choice isn’t enough » de Sol Stern. Le titre original de l’article de Diane Ravitch est « Why I changed my mind ». Dire qu’il y a une corrélation entre pauvreté et faible performance ne signifie pas que la pauvreté est seule cause. C’est un déterminant non négligeable par contre. Je ne crois pas que Diane Ravitch fasse l’éloge de l’école publique américaine d’autant plus que celle-ci a tendance à copier les méthodes du privé.

            Je suis votre raisonnement. Le privé fait aussi bien que le public, c’est une preuve de son efficacité. Cela signifie donc que le public est lui aussi efficace. Concernant la différence de coût (au-delà des doutes sur la méthodologie de l’IFRAP, notamment la prise en compte ou non prise en compte pour le privé du coût de l’administration (rectorat, inspection académique car ils gèrent aussi le privé)), elle s’explique assez facilement : d’abord le privé n’a pas une obligation de « maillage » du territoire, il s’installe là où il veut, tandis que le public entretient des écoles avec peu de classes et d’élèves (vous pouvez vouloir les supprimer mais allez dire ça aux parents vous serez bien reçu….), le privé effectue une sélection « économique » volontaire ou non, il n’existe quasiment pas de classes pour élèves en grande difficulté ou handicapés dans le privé (CLIS, ULIS, IME, ITEP, SEGPA) qui nécessitent un investissement supplémentaire, par exemple.

            • * Concernant la différence de coût (au-delà des doutes sur la méthodologie de l’IFRAP, notamment la prise en compte ou non prise en compte pour le privé du coût de l’administration (rectorat, inspection académique car ils gèrent aussi le privé)),
              -> c’est parfaitement faux. visitez un rectorat et compter le personnel dédié au privé et celui dédié au public, vous serez édifié. Outre que bien entendu les frais commun (par exemple : les examens, gestion des bourses, etc.) sont répercutés à due proportion entre public et privé, évidemment

              * d’abord le privé n’a pas une obligation de « maillage » du territoire, il s’installe là où il veut,
              -> c’est parfaitement faux. il s’installe là où on l’autorise ! Sinon, il n’y aura plus que du privé et quasiment plus de public …

              * tandis que le public entretient des écoles avec peu de classes et d’élèves (vous pouvez vouloir les supprimer mais allez dire ça aux parents vous serez bien reçu….),
              -> autrement dit : le public fait n’importe quoi pour faire plaisir à sa clientèle qui ne paie pas. Merci d’ajouter de l’eau à mon moulin.

              * le privé effectue une sélection « économique » volontaire ou non,
              -> Hors sujet. le privé est moins cher tout compris, part des parents comprise. Accessoirement vos délires sur le privé élitistes sont encore faux. le privé reste essentiellement catho et accueille volontiers les pauvres avec des systèmes de quotient familial où la ligne « cout zéro » existe.

              * il n’existe quasiment pas de classes pour élèves en grande difficulté ou handicapés dans le privé (CLIS, ULIS, IME, ITEP, SEGPA) qui nécessitent un investissement supplémentaire, par exemple.
              -> l’écœurant argument du bouclier humain… A vomir. Si l’EN s’occupait effectivement du public handicapé (en mettant de coté les difficultés qu’elle a elle même produite, hein : parce que les génération de dyslexiques ils ne sortent pas du néant ni de la pauvreté des famille, mais de la méthode-globale-qui-n’existe-pas ) , et si cela expliquait les surcout, personne ne dirai rien. Seulement c’est doublement faux…

              • Il est illusoire de vouloir diviser le personnel consacré au public et celui consacré au privé, un individu peut s’occuper à la fois du public et du privé. Ensuite, compter au prorata les dépenses administratives (est-ce que l’IFRAP le fait ?) n’a pas grand sens car certaines dépenses administratives ne sont pas proportionnelles au nombre d’élèves (cela peut-être plutôt au nombre d’établissements), sans compter les effets d’échelle.

                Les écoles privées doivent demander une autorisation lorsqu’elles veulent s’ouvrir. Cela ne signifie pas qu’elles ont une obligation de maillage de territoire. J’ajoute que les motifs de refus d’ouverture d’une école privée sont en général la sécurité ou le contenu de l’enseignement qui ne serait pas conforme.

                Les parents d’élèves sont des contribuables ils paient donc pour le public. Ils paient même pour le privé, ce qui est scandaleux.

                Les études sociologiques sur les élèves fréquentant le privé sont là pour démontrer qu’il existe une sélection économique et sociale. Celle-ci n’est pas nécessairement volontaire. Si vous considérez la réalité comme du « délire »….

                Vous dites que c’est faux, et moi je vous affirme que c’est vrai. Regardez dans votre département ou dans votre région le nombre de CLIS, ULIS, SEGPA, IME, ITEP public et privé et faites la comparaison. Mais aurez-vous le courage d’affronter la réalité ?

          • Pour Sol Stern je vous invite à lire « School Choice isn’t enough ». Le titre original de l’article de Diane Ravitch est « Why I changed my mind ». Dire qu’il y a une corrélation entre pauvreté et faible performance ne signifie pas que la pauvreté est seule cause. C’est un déterminant non négligeable par contre. Je ne crois pas que Diane Ravitch fasse l’éloge de l’école publique américaine d’autant plus que celle-ci a tendance à copier les méthodes du privé.

            Je suis votre raisonnement. Le privé fait aussi bien que le public, c’est une preuve de son efficacité. Cela signifie donc que le public est lui aussi efficace. Concernant la différence de coût (au-delà des doutes sur la méthodologie de l’IFRAP, notamment la prise en compte ou non prise en compte pour le privé du coût de l’administration (rectorat, inspection académique car ils gèrent aussi le privé)), elle s’explique assez facilement : d’abord le privé n’a pas une obligation de « maillage » du territoire, il s’installe là où il veut, tandis que le public entretient des écoles avec peu de classes et d’élèves (vous pouvez vouloir les supprimer mais allez dire ça aux parents vous serez bien reçu….), le privé effectue une sélection « économique » volontaire ou non, il n’existe quasiment pas de classes pour élèves en grande difficulté ou handicapés dans le privé (CLIS, ULIS, IME, ITEP, SEGPA) qui nécessitent un investissement supplémentaire, par exemple.

    • Pour moi l’appellation « éducation nationale » est une escroquerie. On donne ce nom au système scolaire le plus privé qui soit, tournant à vide pour son propre compte, au seul bénéfice de ses personnels et de leurs enfants. le terme « école privée SNES » serait plus juste, même si cela met trop l’accent sur un syndicat.

      La concurrence est comme la sélection naturelle de Darwin : elle existe toujours que ça vous plaise ou pas. Ce qui change, éventuellement, c’est sur quoi elle porte : est-ce qu’il vaut mieux plaire au parents ou aux politiciens ? avoir de bons résultats (par peu importe quelle méthode pédagogique), appliquer la méthode officielle de l’inspecteur (peu importe ses résultats), avoir de bons soutiens syndicaux, ou même avoir des qualité qui n’ont strictement aucun rapport avec la choucroute, comme le nombre d’enfants ou le fait d’être marié ou encore un droit du sang départemental ?

  • Tout à fait.
    De plus, il existe de grands services nationaux qui fonctionnent très bien: par exemple l’ex-union soviétique, aujourd’hui Russie ou ukraine.
    Je suis très loin d’être un supporter du soviétisme, mais il faut regarder en face ce qui est vrai: partis d’une population analphabète (90% des secondaires étaient officiers de l’armée du Tsar lors de la guerre de XIV et ont quitté le pays en 1920), les soviets ont reconstruit une nation de gens instruits et cultivés.
    Je ne pense pas que la solution soit de casser notre Education nationale, mais de réformer son fonctionnement, en oubliant une fois pour toute « l’égalitarisme » bidon, et en rétablissant les examens, les niveaux.
    Le système actuel est fait pour niveler la population par le bas, et laisser l’excellence à ceux qui ont accès aux établissements prévus pour les enfants des »élites ».
    Il faudrait que nos profs soient les premiers à prendre conscience de ce fait et à militer pour un changement. Mais ils ne pensent qu’à militer pour leurs avantages acquis…

    • Et surtout , comme il deux y a deux décennies , faire de vrai programmes et de vrai journées de travail , 8h -> 17h cinq jours sur sept . De vrai programmes , un encouragement des elèves , aidé les plus faibles … donné le gout d ‘ apprendre

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Les auteurs : Nathalie Sayac est Professeure des universités en didactique des mathématiques, directrice de l’Inspe de Normandie Rouen-Le Havre, Université de Rouen Normandie. Eric Mounier est Maitre de Conférences en didactique des mathématiques, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC).

 

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