Piketty au piquet ! de Frédéric Georges-Tudo

« Enquête sur une imposture » ou comment un best-seller mondial est, de manière incroyable, truffé d’erreurs ou de mauvaise foi.

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Piketty au piquet ! de Frédéric Georges-Tudo

Publié le 5 juin 2015
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Piketty au Piquet (Crédits Editions du Moment, tous droits réservés)Ainsi que le rappelle Frédéric Georges-Tudo en préambule, l’ouvrage de Thomas Piketty s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires depuis sa sortie en septembre 2013. Il a également occupé la première place des ventes aux États-Unis pendant plus d’un mois.

Il s’agit, selon lui, du livre de tous les superlatifs. En effet, celui-ci a eu droit à un concert de louanges, jusqu’à être considéré par le magazine Esquire comme « le livre le plus important du XXIe siècle ».

Qui plus est, il est écrit par un économiste universitaire reconnu, dont les titres devraient représenter un gage de fiabilité.

Pour ce qui me concerne, et alors que je m’apprête à présenter l’essai critique de Frédéric George-Tudo, je n’ai pas lu ce gros ouvrage de 960 pages. Mais qui l’a vraiment lu ? Pas grand monde, sans doute, y compris parmi ses admirateurs les plus fervents (comme le note d’ailleurs l’auteur, aux yeux de ces derniers, et à propos des nombreuses contestations d’économistes auxquelles l’ouvrage a donné lieu, « de telles « querelles » d’universitaires sont sûrement moins excitantes que la joyeuse perspective de la répression des méchants capitalistes par le biais d’un méga-ISF mondial. Néanmoins, cela n’excuse en rien les médias de ne pas avoir relayé davantage ces nombreux travaux […] d’économistes reconnus »).

Je n’avais, en outre, aucun a priori de départ, tout au plus une simple curiosité, voire un relatif scepticisme sur ce qu’on pouvait reprocher à la thèse défendue, à partir du moment où elle était étayée de faits et chiffres officiels.

Je n’étais pas au bout de mes surprises en commençant la lecture du présent essai, qui permet à la fois de disposer d’un bon aperçu du travail de Thomas Piketty, tout en bénéficiant d’un regard analytique précieux qui permet d’aller de surprise en surprise.

À tel point que j’en suis arrivé à la conclusion que, d’un certain point de vue, et de manière tout à fait exceptionnelle, il serait même peut-être plus opportun, pour ceux qui voudraient se lancer dans la lecture du Capital au XXIème siècle, de commencer par lire le présent essai auparavant, pour une lecture plus avisée.

Car ce qui suit en vaut bien le détour.

Frédéric Georges-Tudo s’intéresse, en effet, aux raisons de ce succès, tout en s’évertuant à démonter soigneusement et tout à fait scientifiquement, multiples études internationales en renfort, les mécanismes des raisonnements de Thomas Piketty et en débusquer les erreurs, malgré l’arsenal de statistiques à l’appui de ses thèses, allant jusqu’à parler « d’imposture », tant les orientations ou « erreurs » grossières, si l’on peut dire, sont légion, relevant le plus souvent clairement de la manipulation.

 

En quoi consiste la thèse de Thomas Piketty ?

Dans la première partie de son essai, notre auteur commence par présenter un résumé en dix points de l’ouvrage de Thomas Piketty (voir l’excellent article de présentation de Francis Richard, dont nous ne proposerons ici qu’un exposé complémentaire).

Ainsi, pour l’essentiel, il s’agit, pour le célèbre économiste universitaire français, de montrer comment les inégalités n’auraient cessé de se creuser historiquement en Occident, entre salariés et possédants, si l’on écarte la parenthèse historique du XXe siècle et des périodes qui ont suivi les deux guerres mondiales.

Or, ce déséquilibre en faveur des plus riches serait amené, selon lui, à être amplifié sous l’effet du ralentissement de la croissance économique, de la démographie défavorable et d’autres facteurs.

Il conviendrait donc, solution qu’il propose, que les États s’entendent sur une fiscalité à même de réduire ces déséquilibres.

 

Quels sont les griefs de Frédéric Georges-Tudo à l’égard de cette thèse ?

Frédéric Georges-Tudo n’hésite pas à accuser Thomas Piketty de mensonge et de tricherie, tout en se déclarant parfaitement conscient de la gravité de l’accusation.

Et, pour mieux étayer sa démonstration, il entend s’appuyer sur des arguments qu’il estime solides.

Parmi ceux-ci, il relève que l’une des principales courbes, sur laquelle s’appuie Thomas Piketty pour illustrer les inégalités de revenus, omet les aides sociales reçues notamment par les plus défavorisés et les impôts sur les revenus primaires payés par les plus aisés.

Ce qui fausse catégoriquement les résultats, la progression des inégalités n’ayant plus rien à voir (passage des 10 % les plus riches de 35 % du revenu national dans les années 1970 à 37 % dans les années 2000-2010, au lieu de 50 % environ, comme annoncé, ainsi que l’ont montré certains universitaires américains notamment).

Le brillant universitaire français cacherait donc surtout un militant politique, selon l’auteur, d’autant que de nombreux autres biais apparaissent dans ses travaux (bases de données sujettes à caution, erreurs, extrapolations, exploitations arbitraires, voire falsifications, noyées dans un océan de chiffres difficilement vérifiables, mais dont des journalistes du Financial Times sont allés en vérifier un certain nombre, ainsi que des études négligées aux résultats parfois contraires).

 

La fameuse formule au centre du raisonnement, sujette à caution

La fameuse formule r > g, avec r = taux de rendement du capital, évalué par Thomas Piketty à 5 % sur le long terme et g = taux de croissance économique, évalué à 1 %, peut, en effet, être remise en cause par la confusion sur les notions évoquées, tel que l’IREF notamment a pu le montrer dans une étude de 2014.

Ainsi, sur la période 1996-2012, l’IREF trouve :

r = 3,58 % et g = 3,18 %, soit 0,4 point d’écart au lieu de 4 !

De plus, Thomas Piketty raisonne, semble-t-il, avec r à prix courants (donc intégrant l’inflation) et g à prix constants (c’est-à-dire hors inflation), ce que Frédéric Georges-Tudo qualifie, à juste titre, de véritable « supercherie ».

De même que l’économiste universitaire retient pour base de calcul à la fois les revenus acquis sur le sol du pays concerné et à l’étranger pour r, contre seulement sur le territoire national pour g.

Ensuite, le raisonnement est basé sur des données du passé très incertaines (estimations de taux de croissance durant l’Antiquité !), ainsi que des extrapolations hasardeuses sur la croissance jusqu’à 2200 !

Des chiffres dont certains auteurs démontrent le caractère hautement fantaisiste, totalement au service de la thèse de Thomas Piketty.

 

Autres contre-vérités

Frédéric Georges-Tudo démonte ensuite d’autres contre-vérités stupéfiantes de la part d’un économiste d’un tel renom.

À la fois sur la notion d’incertitude et de risque, oubliée lorsqu’il s’agit des placements des riches, comme du mythe marxiste selon lequel « plus les riches s’enrichissent, plus les pauvres s’appauvrissent », pourtant infirmé par tous les chiffres disponibles de la manière la plus officielle.

De même en va-t-il des « petits arrangements avec la réalité historique », pas si anecdotiques et particulièrement manichéens dans l’esprit (heureusement que certains veillent !). Lorsque la fiction ne remplace pas la réalité de manière parfois honteuse (voir l’exemple relatif au Titanic, page 54).

Mais Piketty n’en serait pas à sa première en matière de trucage de chiffres, comme en témoignent différents exemples cités dans le livre qui, malheureusement, se sont propagés un peu partout jusqu’à devenir des références. Impressionnants de mauvaise foi ! Conformes au célèbre principe selon lequel un mensonge mille fois répété est amené à devenir vérité.

Sans oublier les multiples contradictions déjà relevées, et dont plusieurs exemples émaillent cet essai.

 

« Une théorie en grande partie erronée »

Dans son deuxième chapitre, Frédéric Georges-Tudo entre ensuite dans le détail de ce qui en fait « une théorie en grande partie erronée ».

Multipliant les références et les démonstrations contraires, il révèle ainsi comment, « qu’ils appartiennent à l’école marxiste, keynésienne, néo-classique ou autrichienne, les chercheurs en sciences économiques sont nombreux à rhabiller notre génie national pour l’hiver. Au point qu’il en devient impossible de s’attarder sur l’ensemble des démonstrations ».

Quant au petit nombre des super-riches, censés concentrer une grande partie de la richesse entre leurs mains, en grande partie par l’héritage, une étude du Crédit Suisse révèle :

« Parmi les 613 milliardaires identifiés en 2000, seuls 52 l’étaient toujours dix ans plus tard ».

De plus, certaines études montrent des résultats, vus d’ici étonnants, sur l’incroyable mobilité sociale aux États-Unis, révélant « une extraordinaire porosité entre les strates ».

Tout à l’encontre de ce que Thomas Piketty entendait montrer.

De même que les héritiers, parmi les individus ayant un patrimoine supérieur à 30 millions de dollars, ne seraient que 13 % tout au plus, d’après une étude américaine. Pour des raisons évidentes, que Frédéric Georges-Tudo nous expose dans l’ouvrage.

Les nouveaux noms des success stories du capitalisme, loin d’être des « rentiers », ne se renouvellent-ils pas en effet régulièrement ? (ce qui n’est pas vraiment le cas en France, comme le souligne notre auteur, en raison du poids de l’État de connivence dans notre économie, empêchant l’éclosion de grands champions internationaux).

Sans compter que :

« Quoi qu’il en soit, il est perfide de sous-entendre que le peuple pâtit de la prospérité économique de quelques centaines d’entrepreneurs hors cadre […] En l’occurrence, les fortunes récentes du web ont plutôt la vertu d’entraîner dans leur sillage des dizaines de milliers de salariés très bien payés. Mais surtout, on ne peut faire partie des millions de clients du dernier iPhone… et s’offusquer ensuite d’apprendre que le PDG d’Apple Tim Cook vient de s’offrir un yacht ! »

Bien au contraire, on sait ce que cache la notion de seuil de pauvreté et son caractère très relatif. Là encore, des études permettent de constater que quelqu’un appartenant par exemple « au décile supérieur israélien, russe, portugais, brésilien, mexicain, turc, etc. » n’a pas grand-chose à envier à quelqu’un du décile inférieur américain…

 

Une infime minorité serait amenée à posséder la quasi-totalité des richesses…

… raison pour laquelle il faudrait augmenter massivement les impôts.

À rebours de tout ce qu’a permis de constater l’histoire jusque-là, et au regard du simple bon sens mathématique, comme le démontre l’IREF à travers les conclusions de Jean-Philippe Delsol, la formule mathématique de Thomas Piketty est tout simplement « inapplicable sur le long terme », et ses résultats prédictifs « farfelus ».

La présentation pikettyste reflète, en outre, une vision assez pessimiste de l’avenir, là où les innovations et les technologies du futur nous réservent peut-être, qui sait, de forts gisements de croissance.

Et quid du prétendu creusement des inégalités lorsque, comme le souligne à juste titre le brillant article de Nathalie MP, celles-ci semblent bien, au contraire, s’atténuer ?

En réalité, comme le rappelle Frédéric Georges-Tudo, la croissance mondiale évolue à un rythme de 3 à 4 % en moyenne chaque année, entraînant une hausse sensible des salaires moyens dans certains pays. De plus, chaque grande phase de croissance a d’abord pour effet de profiter aux plus aisés, avant de se diffuser à l’ensemble de la population dans un second temps, conformément à ce que montre la courbe de Kuznets. Rien ne dit que ce n’est pas ce qui se profile actuellement.

N’est-ce pas, d’ailleurs, ce rééquilibrage en faveur des pays dits émergents qui explique en partie la fin de la domination sans partage de l’Occident ?

« Et si la mondialisation n’avait produit que le millième de ses effets sur l’économie de notre planète ? Quoi qu’en disent les antimondialistes d’extrême gauche et d’extrême droite recroquevillés sur leur bout de terre, l’accès au libre-échange universel est le moteur principal de l’enrichissement généralisé. Or, il reste encore des centaines de millions de personnes tenues à l’écart de ce marché générateur de développement économique. Inéluctable à terme, leur entrée dans la danse – certes lente et pleine de soubresauts – constitue une chance extraordinaire pour la croissance
[…]
Avec ses nombreux boulets aux pieds (Code du travail obèse et inique, modèle social intenable, niveau de dépenses publiques démesuré, protection à outrance de certaines rentes, taux de prélèvements obligatoires record, etc.), la France pourrait faire partie des grands perdants de cette redistribution des cartes. Et dans ce cas, bonjour les écarts de revenus ! Le fossé ne fera que se creuser entre les classes aisées en mesure d’échapper au pire grâce à l’expatriation et les classes populaires en majorité condamnées à aller pointer à Pôle emploi ! Si le pire n’est jamais sûr, le meilleur non plus… »

 

Une solution désastreuse pour l’économie

Le remède ainsi proposé à ces inégalités, au terme d’une présentation de 800 pages de celles-ci, prend la forme d’un ISF annuel et mondial, ainsi que d’un impôt sur le revenu, ultraprogressifs.

À tel point que, d’après les calculs de Stefan Homburg, Professeur à l’Université Leibniz de Hanovre, à partir des propositions émises par Thomas Piketty, les plus aisés seraient assujettis à un taux de prélèvement global de… 330 %.

De quoi les décourager de poursuivre une quelconque activité économique.

Le tout serait conçu selon le modèle de déclaration préremplie de tous les revenus et actifs détenus à travers le monde, système coercitif rendu obligatoire à tous les pays, sous peine de lourdes sanctions.

À titre illustratif, Frédéric Georges-Tudo prend l’exemple de l’introduction en bourse de facebook en 2013. Cette année-là, en appliquant les taux d’imposition proposés par Thomas Piketty, ce sont 14,2 milliards de dollars que Marx Zuckerberg aurait alors eu à payer. Soit 42 % de sa fortune théorique confisquée en une seule année ! Excusez du peu.

Dans ces conditions, qui serait assez fou pour continuer à fournir des efforts, et prendre des risques ?

Et que se passerait-il si les créateurs de richesses et d’emplois stoppaient toute activité ?

Absurde.

 

Derrière une approche pseudo-scientifique, un projet politique tristement célèbre

Tel est le titre de la dernière partie du livre de Frédéric Georges-Tudo, qui présente ici les liens de parenté intellectuels entre Karl Marx et Thomas Piketty, tout en montrant ce qui les sépare sur les plans théorique et personnel.

S’il est relativement indulgent avec le premier, au bénéfice du doute quant à la sincérité de ses convictions de l’époque et l’ignorance qu’il pouvait avoir de ce qu’il allait advenir de ses théories, il l’est bien moins avec le second, dont il montre l’engagement politique manifeste dissimulé derrière son profil universitaire et le caractère manipulateur, voire « vicieux » des démarches, allant jusqu’à susciter la confusion entre inégalité et pauvreté, là où la seconde connait un recul, que traduit l’élévation incontestable des niveaux de vie de décennie en décennie.

« Adepte des séries longues, il est notamment au courant que le revenu moyen journalier aux États-Unis est passé de 3 dollars par jour en 1800 à environ 130 dollars aujourd’hui (en prix constants de 2008). Il sait aussi qu’au cours des deux siècles passés, cette prodigieuse accélération de l’histoire a profité à l’ensemble des citoyens des pays riches. Quel que soit son prisme mental, il ne peut nier que le niveau de vie de l’Occidental misérable de 2014 est astronomiquement supérieur à celui de son ancêtre de 1867 (année de publication de la première version du Capital). »

Et, face à la persistance de Thomas Piketty, selon les bons préceptes de la lutte des classes, à considérer les rémunérations des plus hauts dirigeants d’entreprise comme indues, Frédéric Georges-Tudo s’en prend à cette vision étriquée et dangereuse en montrant les dangers de ce type de ce raisonnement malsain et les déniant à travers de nombreux faits, chiffres et constats significatifs ou exemples concrets.

« La société égalitariste, magnifiée par Thomas Piketty, a été tentée à plusieurs reprises et dans de nombreux pays au cours du XXe siècle. Sachant qu’elle n’a engendré que misère, privation et désolation, nous devrions en être vaccinés à tout jamais. Las, la jalousie qui sommeille en chacun rend les peuples amnésiques. »

Et notre auteur de rapprocher les projets de Piketty des dérives décrites par Alexis de Tocqueville à travers la notion de despotisme démocratique.

Au total, on le voit, un ouvrage surprenant, qui nous en apprend beaucoup sur Thomas Piketty et les dessous de son Capital au XXIe siècle.

Très instructif. Une excellente synthèse des nombreuses critiques qui commencent à s’accumuler à l’encontre de l’auteur d’un ouvrage sujet à caution à plus d’un titre.

 

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  • Droits d’auteur, au final? Pas plus d’un million avant impôts.

  • « des contre-vérités stupéfiantes de la part d’un économiste d’un tel renom ».
    Malheureusement, quand l’idéologie est première dans le travail de n’importe quel grand chercheur ou savant, les résultats sont fatalement pervertis. En économie comme pour toutes les autres sciences (voir le prétendu réchauffement climatique). La renommée est de moins en moins un gage de sérieux…
    Le plus grand problème est que la culture de base du citoyen laisse de plus en plus à désirer. On oublie que, pour se forger une opinion, il faut s’informer, s’attacher aux faits dûment démontrés, raisonner rigoureusement… et garder une dose de scepticisme et d’ouverture.

    • « il ne peut nier que le niveau de vie de l’Occidental misérable de 2014 est astronomiquement supérieur à celui de son ancêtre de 1867  »

      Est-ce que la première réponse à faire à un pauvre de 2014 est de lui dire « arrête de me demander des allocs, ou je te renvoie en 1867? »

      • Non. La première, c’est arrête, connard de parasite sinon je te donne des claques.
        🙂

        • Ah, oui, la violence donc. Un pauvre qui demande de l’argent est-il donc obligatoirement un parasite qu’il faut frapper ?

  • « ette année-là, en appliquant les taux d’imposition proposés par Thomas Piketty, ce sont 14,2 milliards de dollars que Marx Zuckerberg aurait alors eu à payer. Soit 42 % de sa fortune théorique confisquée en une seule année  »

    La logique de Piketty et de ses suiveurs est différente : si Mark Zuckerberg (et surtout sa société) avaient payé des impôts normaux, jamais il n’aurait accumulé une telle fortune.

    • Vous négligez un détail: Zuckerberg a créé Facebook. Son patrimoine est le fruit de son travail. Il ne l’a pas volé. Si la fiscalité l’avait empêché de créer Facebook cela n’aurait bénéficié à personne.

    • Sauf qu’il n’a pas « accumulé » une telle fortune. Il a crée une boite, qui a bien marché (et dont personne lui compris ne peut donner une valeur unique, c’est subjectif) puis dont il a vendu en bourse une partie des titres.

      Sur la base de combien se sont vendus (et s’échangent aujourd’hui encore) un certain nombre de titres, on suppose que ses parts, s’il les vendait, lui vaudraient d’avoir une grosse vingtaine de milliards.

      Un peu comme si je me disais « génial comme il est, Piketty pourrait vendre des parts de son cerveau brillantissime à des tas de politiciens et ainsi ramasser des milliards ». Donc on le taxe sur la base de 7.82 milliards. Parce que ! C’est tout aussi potentiel. Et il serait tout aussi obligé de « réaliser » son capital, ce qui le plus probablement du monde en amoindrirait violemment la valeur. Mais bon, on n’est pas à un détail près après toutes les bidouilles qu’il a derrière lui, le Thomas…

    • supergolem: « jamais il n’aurait accumulé une telle fortune. »

      Et tous les jobs, fortunes et salaires annexes n’existeraient pas non plus.

      • Ou peut etre que le capital aurait trouvé à s’employer de manière plus productive dans d’autres secteurs plus générateurs d’emploi.
        Plus généralement, la demande de taux confiscatoires, c’est surtout un moyen d’éviter qu’un riche devienne super-riche.

        « if the salary of a hundred-dollar-a-day man were increased overnight to three hundred dollars a day he would probably make a bigger fool of himself than the working man whose pay is increased from one dollar to three dollars an hour. »

        Qui qu’a dit ca ? Mélenchon ? Non, Ford.

        • supergolem: Ou peut être que le capital aurait trouvé à s’employer de manière plus productive dans d’autres secteurs plus générateurs d’emploi.

          Et si on barre les grandes rivières l’eau va sagement aller arroser chaque champs juste la ou il faut. C’est la doctrine « conte de fée » ? Je ne connaissais pas.

          supergolem: Plus généralement, la demande de taux confiscatoires, c’est surtout un moyen d’éviter qu’un riche devienne super-riche.

          Les taux sont confiscatoire en France, on voit bien le résultat pour le peuple dont le salaire moyen est moitié moindre que celui du peuple Suisse tandis que les super riche et les privilégiés n’existent plus.

          Qui qu’a dit ca ? Mélenchon ? Non, Ford.

          Très bien, retournons à la situation qui prévalait au moment ou Ford à écrit ça.

  • moi je connaissait son PIKETTY par cœur son n’a pas hésité à massacrer les français d’ impots et taxes depuis son arrivée, de la véritable cavalerie qui est répréhensible selon la loi.
    Cet imposturre doit être connu de lui-même, mais la gloire nourit les hommes

  • Le « (…) mythe marxiste selon lequel ‘plus les riches s’enrichissent, plus les pauvres s’appauvrissent' » n’aurait fait que rire mon grand-père [dont j’avais déjà parlé dans un commentaire à l’article « Les Islandais attaquent leurs banques pour faux-monnayage »]. Le grand-père de ce mien grand-père, lui, fut un ami intime et parténaire au jeu d’échec de Heinrich Marx, le père de Karl. Or et c’est bien connu, Heinrich Marx ne fut pas du tout enchanté des idées de son fils, à qui il aurait peut-être suffi de mettre le nez dans notre entreprise familiale ainsi que dans les familles des ouvriers et employés, pour ne pas pondre le mythe susdit. Le fait est qu’avec une belle constance, depuis 1840 jusqu’à 1914, la fortune et l’aisance des uns et des autres ne cessait de croître; je me souviens vivement de ce que ma grand-mère racontait à ce propos, p. ex. que « der Nilles und der Bär, ils ont pu eux aussi fonder leurs entreprises ». Même dans l’entre-deux-guerres, une fois l’inflation jugulée, il y eut encore de beaux jours (dus en partie, c’est vrai, aux programmes « Westwall » et autres KdF des nazis).

  • Sans parler de la participation aux bénéfices. Celle de Bernard Maris était de 110 000 euros pour la seule année 2007.

    Le socialisme à géométrie variable dans sa splendeur.

  • « les inégalités n’auraient cessé de se creuser historiquement en Occident, entre salariés et possédants »

    Rien que ce postulat est faux. Piketty ne doit pas connaître l’existence de l’épargne salariale. Il ne doit pas savoir qu’en France, seul un quart des entreprises ont des salariés et que parmi les 75 % à leur compte, beaucoup sont d’anciens salariés.

    Confondre un taux de rendement avec un taux de croissance, fallait oser. Si à T1, je fais 1 de bénéfice sur cent de CA, mon rendement est de 1 %. Si à T2, mon CA double et que je fais 2 de bénéfice, mon CA et mon profit ont doublé mais mon rendement reste inchangé à 1. Faut pas avoir un doctorat en maths pour comprendre des choses aussi simples.

    Pikeetty confirme une fois de plus les turpitudes des socialistes qui ne voient jamais les êtres humains mais les variables d’ajustement servant à leurs délires idéologiques.

    Comme le disait Charles Gave, « on ne peut pas être socialiste, intelligent et de bonne foi ».

  • J’espère bien que oui! Ce serait stupide de les confier au gouvernement actuel!

    Oui, on a fait le buzz autour du bouquin de Th. Piketty, oui il en a vendu beaucoup, des 2 côtés de l’Atlantique. Et non, ce livre ne valait sans doute pas autant d’honneurs.

    Mais l’auteur de l’article, si je comprends bien, a lu un livre « sur l’homme qui a vu l’ours » ou plutôt quelqu’un d’apte à lire le livre de Th. Piketty, dont il se sent proche, probablement, Et tout ça donne une « critique » élogieuse de celui dont il se sent proche, parlant de celui que lui-même n’a pas lu! C’est quoi, ce binz?

    Une belle profession de foi anti-sociale (et anti-socialisme, anti marxisme?)?

    L’art d’un critique est de savoir mettre en valeur les qualités sans gommer les défauts: c’est raté, l’auteur de l’article ne fait que louanger le livre de Th. George-Tudeau! C’est donc un « publi-reportage ».

    Faut-il le suivre dans son idolâtrie, je ne crois pas.

    Th. Piketty est un économiste: pour moi, c’est suffisant pour comprendre qu’il peut éventuellement expliquer le passé mais, en rien, préparer l’avenir. L’économie est tout sauf une science exacte: dans les prévisions, ils sont toujours + / -50% à avoir finalement raison pour dire si cela ira mieux ou moins bien!

    Mais quand je vois un « Goldman Sachs »faire de l’argent (en grande quantité) , donc sans créations de produits,avec de l’argent (ce qui n’est pas créer de la richesse mais simplement la déplacer) puis influencer les U.S.A. ou les agences de cotation, puis poser ses anciens collaborateurs aux places stratégiques de l’Union Européenne où la Grèce a pu entrer grâce à un magouillage des chiffres, par ses soins, évidemment connu, je ne peux m’empêcher de rapprocher cela du sauvetage des banques par l’argent des citoyens: les banques vont très bien, maintenant, les états, moins, merci pour elles, mais méfiez-vous: maintenant, votre banquier s’intéresse plus à vos sous, qu’à vos intérêts! Il est passé, en degré de confiance, de confident à l’équivalent d’un margoulin, vendeur de voitures d’occasions des années 50 et 60! Guère plus. Si il fait faillite, cette fois, ce seront bien les clients qui y laisseront leurs plumes!

    Dans ce cas de figure, ajouté aux déménagements d’usines soit vers des pays moins taxés, soit vers des pays à salaire payé au lance-pierre, et ajouté à la mise à l’abri du fisc des bénéfices des filiales de multinationales dans des pays moins avides, comment voulez-vous qu’un salarié ou un patron de petite entreprise puisse lutter? Même le medef négligera ses intérêts pour « ses gros abonnés ».

    Alors oui, Th. Piketty a sans doute à 1/2 raison: l’argent des riches et des très riches est bien plus futé qu’un gouvernement quelconque et donc ils s’enrichiront dans ce monde où le libéralisme a cédé la place à cet « ultra-libéralisme » pour qui la puissance de l’argent va enfin déboucher sur le pouvoir politique mais toujours en restant en retrait avec des émissaires bien payés qui se coltineront en première ligne.

    • Dans ce cas de figure, ajouté aux déménagements d’usines soit vers des pays moins taxés, soit vers des pays à salaire payé au lance-pierre, et ajouté à la mise à l’abri du fisc des bénéfices des filiales de multinationales dans des pays moins avides, comment voulez-vous qu’un salarié ou un patron de petite entreprise puisse lutter? Même le medef négligera ses intérêts pour « ses gros abonnés ».

      Ça fait plus de 50 ans que les usines déménagent ici et là et les petites entreprises font surtout du local, faux problème. Dans le pays d’à coté elle s’en sortent merveilleusement bien mais ce pays est classé 4eme pour la liberté économique alors que la France est classée 70eme et taxe les PME à 65%.

      les banques vont très bien, maintenant, les états, moins, merci pour elles,

      Tigre de papier à qui les états ont donné le baiser de Judas.

    • « Th. Piketty est un économiste » non, c’est un idéologue, il n’a rien d’un économiste. Même des économistes de gauche ont démonté sa thèse c’est dire. quand on manipule des statistiques pour qu’elles étayent notre idéologie, on ne peut pas être considéré comme économiste.
       » donc ils s’enrichiront dans ce monde où le libéralisme a cédé la place à cet « ultra-libéralisme » » comme je vous l’ai expliqué à plusieurs reprises, le monde n’a rien d’ultralibéral et l’ultralibéralisme n’existe pas.

  • Retour sur quelques erreurs ou incompréhensions de Frédéric Georges-Tudo.

    (a) Il reproche à Piketty de ne pas prendre en compte les effets de la redistribution (impôts et aides sociales) lorsqu’il trace une courbe mettant en évidence une hausse des inégalités. Mais c’est assez grotesque comme reproche puisqu’il propose justement comme solution pour réduire les inégalités « primaires » la mise en place d’un système de redistribution avec des impôts ultra-progressif ! Lui faire ce reproche en expliquant que si on tient compte de la redistribution, les inégalités n’ont presque pas augmenté, c’est justement valider la thèse de Piketty : la redistribution permet une répartition des revenus moins inégalitaire.

    (b) Ensuite, il s’appuie sur une étude de l’IREF pour démonter la « loi » de Piketty symbolisée par la formule « r>g ». La validité empirique de cette loi, mise en évidence par Piketty serait basée sur des données biaisées. Le rendement r étant calculé en utilisant des prix courants tandis que le taux de croissance g serait mesuré en prix constants. Mais dire cela c’est n’avoir rien compris. Voici comment est calculé le rendement r= revenu_du_capital (exprimé en % du revenu_national)/capital (exprimé en % du revenu-national). Le problème viendrait du fait que le revenu national serait exprimé en prix courants. Mais ce que n’a pas compris l’IREF et Georges-Tudo, c’est qu’étant donné qu’on divise deux grandeurs exprimées toutes deux en prix courants, le biais s’évanouit. Démonstration : on peut écrire revenu_du_capital=k*revenu_national capital=c*revenu_national. r=k/c, or les valeurs de k et c ne dépendent pas du prix courant ou constant, c’est uniquement la valeur du revenu national qui en dépend. La mesure en prix courant poserait problème si au lieu du rendement, on calculait le taux de croissance du revenu du capital et qu’on le comparait au taux de croissance mesuré en prix constant. Il semblerait donc que l’IREF et Georges-Tudo confondent rendement et taux de croissance du revenu du capital qui sont deux choses différentes.

    (c) L’argument spécieux des milliardaires qui ne le sont plus 10 ans plus tard. Là encore cela montre une mauvaise lecture de Piketty. D’abord, l’étude citée par Georges-Tudo concerne moins de 700 personnes soit 0,00001 % de la population mondiale (c’est comme si en France vous ne considériez que les 7 plus riches). On est loin des catégories étudiées par Piketty. Ensuite cette étude se base sur une période bien précise de 10 ans alors que Piketty s’intéresse à la progression sur le long terme, sur au moins toute une vie. Réfuter une proposition en modifiant le cadre d’analyse est très facile mais peu convaincant sur le plan de la rigueur intellectuelle. Ainsi, ce qui conviendrait mieux de regarder plutôt, c’est la vie de ces 613 milliardaires comparer leur fortune à 20 ans, 30 ans, 40 ans 50 ans, 60 ans, 70 ans, 80 ans (ou même de 5 ans en 5 ans) pour valider ou invalider la thèse de Piketty.

    (d) Concernant la source qui infirme la proposition selon laquelle : « lorsque les pauvres s’enrichissent les pauvres s’appauvrissent », j’ai eu l’occasion de démonter les données présentées par l’auteur dans les commentaires. Cependant, cela permet de s’interroger sur la définition de la pauvreté ou et donc de l’appauvrissement. La pauvreté est avant tout une représentation sociale intersubjective, c’est-à-dire qu’il n’existe pas une définition objective de la pauvreté. Est pauvre celui qui est perçu comme tel par les individus qui partagent son existence au sein d’une société (ce sera celui dont on estime qui manque des choses indispensables à une vie digne par exemple, celui qui a un revenu inférieur à un certain seuil, etc). Cela montre au passage que comparer un pauvre en France, à un pauvre au Mexique n’a pas grand sens puisqu’ils ne vivent pas tellement dans la même société. Un individu peut donc voir son revenu augmenter d’une année à l’autre son pour autant que cela représente un enrichissement, il continuera d’être considéré comme pauvre notamment si son revenu n’a pas augmenté aussi vite que le reste de la population, cela pourrait même représenter un appauvrissement s’il augmente moins vite que les autres, les autres fixant le seuil de pauvreté intersubjectif plus haut.

    (e) Prétendre qu’il existe des liens de parenté entre Piketty et Marx c’est montrer soit qu’on a pas lu Piketty, qu’on ne connait rien de lui, soit qu’on n’a pas lu Marx. Piketty est un économiste élevé à l’école mainstream, il a même avoué n’avoir jamais lu Marx. La définition du capital chez Piketty n’a rien à voir avec celle de Marx. Pour Piketty, le capital c’est le patrimoine, pour Marx, le capital désigne à la fois les moyens de production, l’argent servant à l’acquisition de ces moyens de production et la classe les possédant. Marx s’intéresse au fonctionnement de l’économie et notamment au processus productif. Aucune trace de cela dans le livre de Piketty. C’est d’ailleurs un des reproches que lui font les économistes marxistes.

    • @Jerej : Toutes les réponses, précisions, explications, dénégations… à votre catalogue de critiques vis à vis du livre de Frédéric GEORGES-TUDO sont déjà dans son livre, en fait. Sans doute a-t-il trouvé préférable de les traiter par anticipation.

      Bref, avant de critiquer un livre, commencez par le lire et revenez nous voir une fois que cela sera fait !

  • Il n’y a rien de « brillant » chez le Haineux Piquetout,
    George Reisman a déjà exposé son ignorance radicale de ce qu’est le capital, sujet présumé de son livre.
    Il est le produit d’un système corrompu qui autorise de parfaits incompétents à enseigner, pourvu qu’ils soient Esclavagistes de Gauche et/ou sachent manier les abracadabras mathématiques qui en imposent au profane.
    Dans ses lettres à « La Voix du Peuple », Frédéric Bastiat réfute successivement Proudhon, Hegel, Marx, Keynes… et Piquetout.
    http://bastiat.org/fr/gratuite_du_credit.html

  • La thèse de Piketty a été contestée dès sa publication par les plus éminents d’entre eux comme l’illustre John Galbraith (un Démocrate, donc insoupçonnable de partialité idéologique) ou Philippe Aghion ( Harvard et collège de France) qui fut son professeur et celui de Macron et conseiller économique de Hollande en 2012. Tous ont identifié les mêmes erreurs de calcul et un manque de rigueur (pour ne pas dire manipulation) dans les données statistiques. d’ailleurs, Piketty a trafiqué les chiffres et volontairement complexifié son argumentation pour que le lecteur s’y perde et conclut comme le signataire de cet article. Le trafic des chiffres a été souligné par la Havard School, quant à la confusion du raisonnement il suffit de lire les premières pages de la démonstration de M. Piketty pour s’en rendre compte.

  • Si l’anglais ne vous rebute pas, je vous conseille la lecture de cette « book review » de 43 pages du livre de Thomas Piketty : http://ejpe.org/pdf/7-2-art-4.pdf . c’ est absolument remarquable.

  • Piketty oublie les transferts sociaux, il ne distingue pas le capital (productif, financier, immobilier) du patrimoine cessible, et prétend connaître les données économiques depuis les débuts de l’ère chrétienne… Si les calculs de Piketty étaient justes, le 1 % des plus riches devrait posséder toutes les richesses disponibles d’ici 2016

  • On voit le résultat des politiques préconisés par Piketty. Il fut écouté par le candidat François Hollande qui, dans son programme (page 17), reprenait à son compte l’intitulé de son livre précédent («Pour une révolution fiscale»). Lors d’un entretien réalisé par Mediapart le 28 janvier 2011, François Hollande affirmait ainsi «le constat est implacable: on paye d’autant plus d’impôts qu’on a de bas revenus, on a un système antiredistributif». Mais le diagnostic fait par l’économiste était erroné. http://www.lopinion.fr/13-mai-2014/philippe-aghion-theorie-piketty-est-contestable-ainsi-que-l-analyse-empirique-qu-il Prendre en compte ce qui permet réellement de comparer la pression fiscale entre les catégories des 50 millions de Français majeurs permet d’effectuer un premier correctif sur ses résultats et de montrer que l’on passe de 24 à 40 % d’imposition sur l’échelle des revenus, au lieu de 40 à 33 %. Puis en intégrant les prestations, la courbe passe de 17 à 40 % ! Notre système d’impôt sur le revenu est donc nettement progressif. Confiant dans le diagnostic erroné, le caricaturant même, François Hollande a commencé son mandat en imposant… tous ceux qui payent l’impôt sur le revenu, classes moyennes et supérieures, qui dans son esprit pouvaient supporter sans problème une hausse de prélèvements ! On sait désormais quelles ont été les conséquences dramatiques pour l’économie de cette politique fiscale.

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