L’essence du progrès

Sans pétrole, la vie telle que nous la connaissons prendrait fin.

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Pumpjack Pétrole en Alberta, au Canada (Crédits Jeff Wallace, licence Creative Commons)

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L’essence du progrès

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 mai 2015
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Par Nathalie Elgrably-Lévy, depuis Montréal, Québec

Pumpjack Pétrole en Alberta, au Canada (Crédits Jeff Wallace, licence Creative Commons)
Pumpjack Pétrole en Alberta, au Canada (Crédits Jeff Wallace, licence Creative Commons)

 

« Réduire notre dépendance au pétrole » : voilà bien le slogan de l’heure, celui qui est claironné avec aplomb par des militants environnementaux chaque jour plus nombreux. Pour les plus radicaux d’entre eux, il serait même impératif d’envisager immédiatement un monde sans pétrole pour sauver la planète. S’ils le pouvaient, ils feraient fermer rapidement tous les sites de forage et interrompraient tous les projets d’exploration.

Certes, la production et la combustion d’énergie fossile constituent une importante source de pollution à laquelle il faut indubitablement remédier. Mais est-il possible d’imaginer l’arrêt complet, ou quasi-complet, de la consommation d’or noir ? La réponse est oui, sans la moindre hésitation ! Et celui qui oserait prétendre le contraire est soit mal informé, soit de mauvaise foi. Après tout, l’être humain a vécu des milliers d’années sans même connaître l’existence du pétrole. Briser dès aujourd’hui notre addiction au pétrole est donc possible, mais une condition doit être respectée : accepter de vivre comme les paysans du Moyen-âge !

Erreur monumentale

On pourrait croire qu’il suffit de remplacer la voiture par la bicyclette et l’huile à chauffage par l’électricité pour que le pétrole appartienne au passé. C’est une erreur monumentale.

D’abord parce que l’essentiel de notre nourriture est produite grâce à des équipements et des produits (engrais, insecticides, etc.) à base de pétrole, pour être ensuite acheminée à notre supermarché préféré grâce à des moyens de transports qui carburent à l’énergie fossile.

Ensuite, parce que les polymères, l’un des principaux dérivés du pétrole, sont omniprésents dans notre quotidien. Comme ils peuvent être rigides ou élastiques, transparents ou opaques, super absorbants ou imperméables, solubles ou insolubles dans l’eau, thermoplastiques ou thermodurcissables, conducteurs d’électricité ou isolants, ils entrent dans la conception d’une infinité de biens indispensables à notre qualité de vie.

À la maison, le matelas sur lequel nous dormons, la douillette dans laquelle nous nous enveloppons et pratiquement tous les produits nécessaires à notre toilette matinale dépendent des hydrocarbures. Le polyester, le nylon et autres tissus synthétiques, la tuyauterie et l’isolation, les planchers et la peinture, les électroménagers et les appareils électroniques comme les téléviseurs, les ordinateurs et les téléphones, les articles en Téflon, les meubles de jardin et les lentilles cornéennes n’existeraient pas, sans la précieuse substance noire.

En matière de santé, les équipements médicaux, les seringues, les gants de latex, les vitamines, les antihistaminiques, les valves cardiaques, les prothèses, et un grand nombre de médicaments doivent leur existence au pétrole. Même le sirop contre la toux en contient !

Slogans mensongers

Somme toute, plusieurs milliers de produits, certains accessoires, mais la plupart indispensables, disparaîtraient ou deviendraient inaccessibles à la classe moyenne s’il fallait renoncer au pétrole. Ne nous leurrons pas : sans pétrole, la vie telle que nous la connaissons prendrait fin.

Certes, notre confort matériel ne justifiera jamais la destruction de la planète. Mais laisser croire que nous devons choisir entre l’environnement et les avancées de l’être humain est faux. Et revenir à un mode de vie antédiluvien n’a rien de romanesque. C’est une aberration que les marchands d’illusions occultent habilement derrière des slogans fumeux. Exploiter le pétrole proprement ou lui trouver des substituts est possible. C’est l’essence même du progrès. Et c’est la seule alternative viable à considérer !


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  • Le fait que le pétrole soit une énergie non-renouvelable n’est pas un fantasme d’écolos arriérés, mais une réalité au même titre que les lions sont des mammifères. Il faudra donc dans quelques décennies tout-au-plus vivre sans or noir.

    Un monde sans pétrole, ce n’est pas nécessairement le retour au Moyen-Âge.

    Les voitures roulant à l’essence et au gazole pourraient être remplacées, dans les zones à faible densités, par des véhicules individuels à moteurs électriques, hybrides et/ou fonctionnant à l’énergie solaire, et dans les grandes aires urbaines, par le développement massif des transports en commun, qui fonctionneraient eux aussi aux énergies vertes. Et concernant la nourriture, l’industrie est assez puissante pour fournir les mêmes offres de produits version bio, donc sans engrais ni pesticides.

    Peut-être me répondrez-vous que ces mode de production plus écologiques coûtent aussi plus chère. Mais en piochant dans les portefeuilles des grands actionnaires riches à milliards, on comblerait largement cette perte d’avantages, sans qu’il ne faille dégrader le train de vie des membres des classes moyennes et populaires.

    • « en piochant dans les portefeuilles des grands actionnaires riches à milliards » dites vous …

      Voilà qui laisse songeur. Savez-vous ce que sont ces milliards dans leurs poches, à ces gens que vous jalousez (ouh, c’est mal d’être jaloux comme ça) ? He bien ces milliards sont … virtuels : car ce sont des actions ! D’où le nom de ces gens : actionnaires. Mais une action c’est comme un billet de 500 euros : ça ne se mange pas. C’est ballot, hein ? Pour que ces actions se transforment en délicieux hot-dogs il faut que notre actionnaire les vende. Et donc que quelqu’un les achète. Alors si vous leur prenez leurs actions pour les donner aux pauvres, moderne Robin des Bois que vous êtes, ils n’auront toujours rien à manger, les pauvres. Du moins tant qu’ils n’auront pas vendu leurs actions. Mais comme il n’y aura plus de riches suite à votre action énergique, qui les achètera ? … Ah merde alors, ça marche pô votre truc. Essayez autre chose. Bon courage.

      • Mais c’est pas compliqué, yaka inventer les actions bios, les denrées alimentaires électriques, les pauvres renouvelables et le hot-dog vert.

        • Autrefois, on avait les actions papier. C’était recyclable. Une fois que cela avait perdu de la valeur, on pouvait l’utiliser dans le petit cabanon derrière la maison 🙂
          Ah quel bon temps!

      • Vous oubliez que les actions portent elles-mêmes sur des terrains, des usines, des machines, autrement dit, des richesses bien matérielles. Les fortunes des Dassault, Bettencourt et Cie, ne sont donc pas virtuelles mais réelles.

        Quand vous voulez vendre vos actions, vous n’êtes pas obligé(e) de tout céder à la même personne. Vous n’aurez donc pas autant de difficultés à écouler que vous insinuez.

        On entend souvent des grands actionnaires déplorer de ne pas réussir à marchander leurs titres. Mais ce qui n’est pas précisé, c’est que dans ces cas là, le but recherché par le spéculateur n’est pas une simple conversion d’un type de bien en un autre, mais de trouver des pigeons qui lui achètent des actions à prix d’or et/ou lui en vendent pour des clopinettes, ce qui n’est pas pareil.

        Le principal agent économique à correspondre au profil type du « pigeon » que j’ai décrit au paragraphe précédant est l’État. Mais ce dernier, bien que servile vis-à-vis des grands patrons au point de privatiser pour moins d’une bouchée de pain ainsi que de nationaliser avec indemnisations exorbitantes, et ce aux frais des classes moyennes et des plus pauvres, qui subissent les hausses d’impôts, ne peut pas toujours satisfaire à 100% les caprices des plus gourmands de ses maîtres.

        • « Vous oubliez que les actions portent elles-mêmes sur des terrains, des usines, des machines, autrement dit, des richesses bien matérielles »
          Sans pétrole pour faire marcher les usines et les machines, richesses bien matérielles, vous les vendrez à qui ?

          Et puis, sur le même principe, pour un le quidam moyen de la Papouasie, vous êtes un riche à qui il voudrait bien venir piocher dans le porte feuille…

          • Les énergies hybrides, électriques et solaires pourraient très bien se substituer au pétrole. Ces mêmes énergies sont certes moins puissantes, mais les problème de baisse de production pourraient être comblé par un renoncement à des activités inutiles voire néfastes, et par ailleurs ultra-consommatrice, comme l’entretien de l’armement militaires.

            Et je précise une chose : quand je dis que nous « devrons » renoncer au pétrole, je n’utilise pas le verbe « devoir » dans le sens moral selon lequel continuer de consommer l’or noir serait mal, mais dans le sens où nous y serions matériellement contraint. Le fait que ce liquide qui compose entre autres l’essence et le gazole soit non-renouvelable et donc destiné à pénurie n’est pas un scénario que j’ai inventé.

      • Votre démonstration est une évidence, mais lorsqu’on est écologiste on est avant tout un illuminé pour qui tout le monde il est beau tout le monde il est gentil.
        Pour l’instant nous avons une électricité que beaucoup nous envient ne coupons pas la branche sur laquelle elle se trouve. Il faut souhaiter que nos chercheurs trouveront des substituts mais progressivmeent non pas comme la Duflot qui coupe tout ce qui depasse

    • la théorie est facile, dire et penser est le propre de l’homme. Il est n’est pas possible d’avoir un véhicule pour la ville puis un autre véhicule pour la campagne.
      De nos jours les terres française et îliennes sont travaillees par des hommes et des femmes et qui ont besoin de.vivre de ce qu’ils produisent. Le coût de la vie est dû aux taxes induites par.l’État entre la production et la consommation. (le petrole y contribue )Les producteurs sont en effet soumis à des normes environnementales de plus en plus contraignantes de même que l’automobiliste ou tout autre usager de la route. L’État gère et encaisse les dividendes et maintien chômage et pauvreté.
      Non aux emplois verts et à leur développement

      • 1/

        Vous écrivez : « Il n’est pas possible d’avoir un véhicule pour la ville puis un autre véhicule pour la campagne ».

        M’avez-vous lu déclarer qu’il faudrait utiliser un véhicule pour la ville et un autre pour la campagne? Si oui, pourriez-vous m’indiquer mes prétendus écrits qui motiveraient votre affirmation?

        2/

        Concernant les taxes qui frappent les classes moyennes et populaires, qu’il s’agisse de celles sur l’achat de carburant ou de toute autres forme d’impôts directes ou indirectes, je les dénonce. Mais je ne vois pas en quoi cela remettrait en cause les thèses que j’énonce.

        Comme je l’ai écrit, je prône des transports publics fiancés aux frais des multimillionnaires et des milliardaires, et absolument par en taxant les autres personnes.

        3/

        Pourquoi êtes-vous contre les emplois verts?

        • Vous êtes pathétique, votre prof de d’éco c’est N Arthaud?
          On a déjà supergoulag, mais vous vous le surclassez haut la main.

        • « Comme je l’ai écrit, je prône des transports publics fiancés aux frais des multimillionnaires et des milliardaires, et absolument par en taxant les autres personnes. »
          Tiens oui-oui a eu pour son anniversaire un exemplaire de « l’économie des pastèques pour les dummies » et nous ressort un petit résumé tout fier de lui.

        • Les emplois verts sont subventionnés, ils sont donc des emplois assimilables à ceux de la fonction publique, par exemple pour les énergies renouvelables, nous payons la contribution au service public de l’électricité qui nous fait payer de fait l’électricité au triple de ce qu’elle vaut sur le marché de gros pour la production éolienne et plus encore pour celle du photovoltaïque…
          Le pire est de constater que les travailleurs installlant les panneaux photovoltaïques sont des travailleurs détachés hongrois et autres !!!

          • Les problèmes que vous décrivez sont la cause de la gestion organisée par les grandes entreprises et avec la complicité de l’État sur le marché des énergies renouvelables, et non la cause de l’emploi vert en lui-même.

        • les emplois verts s’associent au développement durable, à l’économie verte. La philosophie du développement durable est quelque chose de très particulier.
          L’emploi vert ne peut être associé à une collectivités locale.
          L’emploi vert c’est une utopie, c’est comme la PAC verdissante.
          Ouvrier des ponts et chaussees, c’est mieux !

        • « Je prône », mais en attendant, ce sont des charges patronales (qui n’ont de patron que le nom) supérieures à mes propres dépenses de déplacement qui participent aux transports publics de la commune de mon lieu de travail, transports principalement utilisés par les étudiants !
          Personnellement, je n’ai jamais utilisé un bus quand j’étais étudiant…

          • Que le montant des recettes de cotisations patronales affectée aux transports publics de votre commune soit supérieur à celui de vos dépenses personnelles de déplacement est une chose normale dans la mesure où le premier finance le transport d’on ne sait combien d’usagers tandis que le second ne concerne que vous. Si on rapporte les chiffres au nombres de voyageurs, les patrons ne dépenses pas plus que vous.

            Beaucoup disent que les charges patronales sont fortes en France. Mais elles sont assez basses pour que de grands actionnaires tel que Dassault, Bettencourt, le couple Badinter, ou Bolloré touchent chacun au moins 100 millions d’euros par mois nets de tout impôt.

        • Ah, les milliardaires, et le fameux rêve débile « prendre aux riches pour donner aux pauvres ».
          Mais, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, faites le donc.
          Les pauvres seront encore plus pauvres après cette injection de merde (cocaïne).
          Le continent va fusionner avec l’Afrique dans peu de temps, cela va être joyeux.

          • Vous prétendez que prendre aux hyper-riches rendrait inévitablement les pauvres encore plus pauvre.

            Dois-je en conclure que le fait de retirer les moyens de production de la propriété exclusive d’une petite minorité entraînerait comme par magie des évaporations d’usines, de maisons et de terres fertiles?

            Le meilleurs moyen de baisser le niveau de vie des travailleurs occidentaux de sorte à l’aligner sur celui de leurs homologues africains, c’est au contraire de laisser le système verser toujours plus de dividendes en faveur des milliardaires au détriment du reste de la population.

            • L’économie n’est pas un jeu à somme nulle. La richesse est dynamique, la prendre la détruit de façon automatique, comme faire brûler un pommier.
              Ça revient à taxer soit les produits, soit la masse salariale, soit l’épargne. Ce n’est pas magique, l’argent que vous placez sert à faire des investissements, ça retombe inévitablement sur la classe moyenne.

              Pas de magie

              • Vous présupposez que l’argent taxé serait voué à disparaître. Or, c’est faux : quand l’État vous prend vos biens, il ne les brûle pas ni ne les expédie sur Mars, mais les donne en offrande à ses maîtres, à savoir les actionnaires riches à milliards.

                Et quand je sais que l’argent que je place sur mon livret « A » au taux de 1% annuel sert à prêter à d’autres à des taux rarement inférieur à 3%, ce sont moins les membres des classes moyennes que les milliardaires possédant la banque dont je suis client que j’ai tendance à percevoir comme heureux bénéficiaires.

                • La richesse taxé est détruite pour la plupart, elle ne sert pas a augmenter la productivité. Elle sert a financer des projets ridicules en fonction des préjugés populaires du moment,sinon les gens investiraient eu même dans ces projets.

                  Les gens acceptent plus facilement un projet ridicule lorsqu’ils pensent que quelqu’un d’autre paie à leur place.

                  L’augmentation de productivité créé la richesse, sinon il suffirait d’engager une personne pour creuser un trou et une autre qui le rempli pour obtenir de la richesse et des emplois à l’infini.

                  • 1/

                    Ces projets ridicules auxquels sont affectées les recettes des taxes sont justement ceux qui consistent à inonder le patronat de cadeaux (CICE, baisses de cotisations dues au « pacte de responsabilité », interventions militaires protégeant les intérêts économiques qu’ont certains grands industriels en Afrique et au Moyen-Orient…).

                    Autrement dit : des richesses confisquées aux petites gens non pour être détruites mais pour atterrir dans les patrimoines des actionnaires du CAC40.

                    2/

                    La hausse de la productivité crée effectivement les richesses. Mais cette productivité est de nos jours fortement élevée, si bien qu’elle ne peut plus guère augmenter davantage.

                    Le fait que l’impossibilité de perpétuation de la croissance implique que l’aide aux non-milliardaires (la quasi-totalité de l’humanité) ne se fasse qu’au détriment des milliardaires n’est pas une thèse inventée par une jalousie primaire, mais bel et bien une réalité matérielle.

                    • On pourrait rajouter la contribution au service public de l’électricité ( CSPE) qui finance les énergies renouvelables, cette CSPE est acquittée pour la plus grosse partie par les ménages et PME.

                      L’électricité produite par les éoliennes et autres panneaux photovoltaïque est achetée par EDF à des tarifs obligés entre 2,5 et 10 fois supérieurs au prix où elle est remise en vente sur le marché de gros ( marché accessible aux électro-intensifs qui eux n’acquittent qu’une CSPE plafonnée ! ). Ces écarts de prix sont alors compensés par la CSPE prélevée sur nos factures pour rembourser EDF…

    • @ invité2018

      On est sorti de l’age de pierre… et pourtant il y a toujours des cailloux…

      Energies vertes, tomates bio puis vol en bande organisée… une bien belle image de l’écologie.

    • Le pétrole est une énergie renouvelable, même si ça vous défrise, mais il n’y a qu’un écolo arrièré pour l’ignorer. Ce n’est pas parce que votre misérable vie est de l’ordre de quelques décénnies, qu’il faut en faire un étalon temporel.

      De plus, l’énergie verte est une escroquerie. Les hydrocarbures sont un concentré d’énergie solaire stockés à la cave. Les énergies dites vertes ou « renouvelables » sont de l’énergie solaire ponctuelle. Chaque jour le soleil fourni cette énergie qui fait de la Terre un endroit chauffé par endroit et donc agréable à vivre. Il n’y a que les écolos arrièrés pour croire qu’on puisse massivement piocher dans ce budget énergétique sans conséquence sur le climat la planète.

      • Le pétrole est renouvelable, en effet……çà raison de plusieurs dizaines de millions d’années pour refaire le stock.

        Au vu des échelles de temps qui nous interessent, i.e. le siècle grosso modo, le pétrole est une ressource non renouvelable car le flux de renouvellement est négligeable sur la période considérée.

    • Toujours pareil, sortir des slogans creux, dire que c’est la faute des gros méchants plus riche que moi.
      C’est toujours les autres qui doivent faire l’effort, ce sont toujours les méchants.

      Le fameux biais du tout le monde est de la merde sauf-moi

    • Absurde !
      Etre actionnaire d’une usine qui fait des produits bios ou actionnaires d’une usine d’engrais c’est exactement la même chose.

      Dans les deux cas vous devez faire de la marge pour payer vos fournisseurs, vos salariés et rémunérer les actionnaires.

      La seule différence que l’on observe actuellement c’est que le capitalisme vert est surtout un capitalisme de connivence, à coups de subventions, crédit d’impôt.

      • Vous écrivez : « Être actionnaire d’une usine qui fait des produits bios ou actionnaires d’une usine d’engrais c’est exactement la même chose ». C’est exact.

        Mais je ne vois pas où vous m’avez lu déclarer le contraire. Je ne crois pas au « capitalisme vert », ce terme étant un pléonasme.

        Je crois en revanche à une industrie verte sans capitalisme, ce qui est différend. Mais pour cela, il va falloir que l’ensemble de la population prennent conscience qu’il devront enfreindre les règles dogmatiques vantées par tous ces politiciens de gauche comme de droite.

        • « une industrie verte sans capitalisme », ça ressemble à quoi?

          • Cela consisterait en une gestion démocratique de l’économie avec droit de contrôle pour l’ensemble du peuple, sélection des modes de production les moins polluants, et avec suppression des actions consistant à confisquer aux travailleurs les richesses qu’ils produisent pour les remettre entre les seules mains d’une toute petite minorité.

  • Le pétrole empêche les gens de crever car mère nature est pas si tendre que ça…
    Alors, le pétrole a des inconvénients, mais prétendre que le pétrole est une plaie dépasse mon entendement et certains calculs censés chiffrer les externalisations laissent songeur. Ils surfent sur le succès de com des morts prématurés liés à la pollution de l’air.. comptons les années perdues ,en comparant à un monde imaginaire où nous disposons des avantages liés à la combustion d’energie fossile sans subir les produits de combustion..c’est assez ahurissant comme façon de faire et typique de la méthode écologiste : bilan partiels, chiffres absolus au lieu d comparaison, gonflements de risque hypothétiques, changement de « priorité » en cours de raisonnementon parle de santé publique puis de morale, puis d’environnement.. AU passage, le barouf sur la pollution de l’air aurait du amené les antinucléaires à conclure sur le plan de la santé publique et du chauffage électrique qu’ils s’étaient trompés dans les grandes largeurs avec le nucléaire ( et si on rappelle que erlich nous prédisait des émeutes de la faim alors que l’obésité est devenu un enjeu de santé publique, ça laisse songeur là encore sur la clairvoyance des verts).
    Enfin bref…
    Bon;; est ce que hollande pourrait m’expliquer quel est le plan pour ne pas s’appauvrir tout en se fixant comme objectif de dépenser moitié moins d’energie?

    Il est curieux que la moitié les « gestes  » verts qu’on nous mette en avant soient des gestes que sont obligés de faire des gens dont le niveau de vie baisse, ne pas gaspiller, baisser le chauffage etc…et qui sont bien sur inefficaces ( du point de vue de la conso d’energie) pour des gens à revenu constant qui dépensent ailleurs…
    L’autre moitié des gestes verts étant de piquer des sous à tout le monde ( donc d’appauvrir) pour donner des sous à des gens aisés pour qu’ils se gargarisent d’actions leur permettant hypothétiquement de gagner de l’argent …
    dans les deux cas ceux qui économise l’energie sont ceux qui subissent ces comportements!

    • @ jacques Lemiere

      Habitant à la campagne, des petites gens font du bois. Il y a aussi une certaine superficie de terre qui pourrait être mis en culture pour produire des légumes.
      La terre à tjs nourri l’homme.
      Faudra t’il un jour s’éclairer à la bougie de suif pour laisser tourner les entreprises ?

    • @ jacques Lemiere

      Habitant à la campagne, des petites gens font du bois. Il y a aussi une certaine superficie de terre qui pourrait être mis en culture pour produire des légumes.
      La terre à tjs nourri l’homme.
      Faudra t’il un jour s’éclairer à la bougie de suif pour laisser tourner les entreprises ?

  • Je me suis laissé dire que si nous recyclions plus les objets que nous utilisons et si l’on empruntait les machines en fonction de nos besoins ( location ) les constructeurs les réaliseraient pour qu’elles durent bien plus longtemps.

    Il est évident que nous devons surtout arrêter le gaspillage…

    • Le gaspillage est une opinion subjective, pas un fait observable. Vous évoquez « nos » besoins. Si on vous souhaite de connaître les vôtres, que savez-vous des besoins d’autrui ?

  • On mélange un peu tout.

    Bien sûr le pétrole est irremplaçable pour différents produits… Enfin plus précisément… le « pétrole pas cher ».

    -oui le pétrole est une ressource finie
    -mais les réserves sont encore abondantes
    -par contre, ces réserves sont de plus en plus coûteuses à extraire

    Le vrai problème (à l’échelle d’une ou 2 générations) est donc son prix.

    En clair : si on peut produire -et vendre, et donc utiliser- des engrais, des pesticides, des médicaments et une foule d’autres dérivés chimiques, avec du pétrole à 100 dollars le baril… Quid avec un baril à 300 dollars ? Ou 500 ? Ou 1000 ?

    Le pétrole saoudien qui consistait à faire un trou de quelques mètres de profondeur et obtenir un geyser… n’a rien à voir avec des gisements offshore en mer profonde, avec des huiles de schiste etc.

    Dans de nombreuses applications, le pétrole / gas peut être substitué. Mais à quel prix ?

    Nos économies « modernes » (depuis le 20ème siècle : croissance, abondance) sont basées sur des hydrocarbures peu coûteux.

    Voilà le vrai problème.

    • Le pétrole n’est pas irremplaçable, on peut trouver des alternatives basées sur d’autres matières organiques (ce qu’est aussi le pétrole, un résidu du vivant…) Mais le pétrole à été développé parce que c’était facile et cela rapportait gros, comme il existe plusieurs nucléaire mais tout le monde utilise le même, c’est juste un choix fait au début qui a perduré, il ne reste qu’à changer, ce qui je l’admets n’est pas facile mais cela reste possible

      • Mais on connait très bien les alternatives ! En revanche, au risque de vous décevoir elle risquent de ne pas être basées sur « des matières organiques » car le pétrole n’est rien d’autre qu’un multiple assemblage de carbone et d’hydrogène.

        Les voies les plus vraisemblables sont la transformation du charbon ou même la synthèse à partir de l’eau de mer. Et cela pourrait devenir rentable dans 10 ans avec un pétrole à plus de 100$ (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui).

        Évidemment le nerf de la guerre est toujours l’énergie primaire nécessaire à la conversion (E=mc2) et l’argent (des affreux turbo-capitalistes) en milliards de dollars pour investir dans des usines. Donc très politiquement incorrect dans les 2 domaines …

    • « Le vrai problème (à l’échelle d’une ou 2 générations) est donc son prix. »

      Le prix est la solution, non le problème, à condition que ce soit effectivement un prix et non un tarif.

    • « Quid avec un baril à 300 dollars ? Ou 500 ? Ou 1000 ? »

      La marine américaine dit pouvoir produire du kérosène entre 3 et 6 dollars le gallon à partir de l’eau de mer. Cela représente entre 126 et 250$ le baril (42 gallons) !

      http://www.enerzine.com/10/17155+des-chercheurs-changent-leau-de-mer-en-carburant-de-synthese+.html

      • voilà une bonne nouvelle, on connait le prix maxi que peut atteindre le pétrole : entre 125 et 250 usd le baril, sans doute moins à l’avenir…
        et on n’est pas prêt d’épuiser l’eau de mer…

      • … et un litre de pétrole (40 cents) coûte toujours moins cher qu’un litre d’eau minérale (60cents)…. y a pas le feu au lac…

  • quelle idée saugrenue de croire qu’un monde sans pétrole serait différent de celui dans lequel on vit. le pétrole est une énergie bon marché , c’est l’unique critère de son utilisation massive . pour la bagnole on peut la remplacer par de l’huile et c’est du renouvelable et cela serait bon pour nos artères ou pas , on n’y comprends rien au cholestérol . et puis avec tout nos chômeurs et retraités on pourrait les utiliser a pédaler dans le générateur !

  • TOTAL BULLSHIT

    D’abord parce que l’essentiel de notre nourriture est produite grâce à des équipements et des produits (engrais, insecticides, etc.) à base de pétrole,

    => on peut produire de l’engrais azoté avec n’importe quel source d’énergie.
    => on peut se passer de phyto avec des OGM
    => on peut desherber avec des robots électriques (ça commence à venir)

    pour être ensuite acheminée à notre supermarché préféré grâce à des moyens de transports qui carburent à l’énergie fossile.

    => on peut électrifier les routes

    Ensuite, parce que les polymères, l’un des principaux dérivés du pétrole, sont omniprésents dans notre quotidien. Comme ils peuvent être rigides ou élastiques, transparents ou opaques, super absorbants ou imperméables, solubles ou insolubles dans l’eau, thermoplastiques ou thermodurcissables, conducteurs d’électricité ou isolants, ils entrent dans la conception d’une infinité de biens indispensables à notre qualité de vie. etc…

    => N’importe quel plastique synthétique peut être produit à partir de crackage de CO2 atmosphérique ou de substrat carboné organique.

    La seul clef est l’énergie. Si on a de l’énergie électrique à vil prix, on peut produire n’importe quoi.
    Sans parler que les usages non énergétique du pétrole représente moins de 10% de la consommation: les réserves pour ces usages sont bien plus longue.

  • Les commentaires sont fermés.

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Comme chaque année, les chiffres de la balance commerciale sont minorés et présentés en retirant les frais de transport du montant de nos importations.

Les frais de transport sont pourtant une partie intégrante du coût de revient et sont répercutés sur le prix de vente au consommateur. Mais pourtant, ils sont retraités afin de les comparer aux chiffres des exportations qui, eux, n’intègrent pas les frais de transport. L’opération semble contestable…

Les « vrais » chiffres de la balance commerciale de 2022 avaient ainsi frôlé les... Poursuivre la lecture

Avant l’exploitation du pétrole et de ses dérivés (1859), la production industrielle d’électricité n’existait pas (début vers 1870), … et ne pouvait pas exister.

Aujourd’hui, sans pétrole et la pétrochimie qui en découle, il serait impossible de produire de l’électricité !

Et ce sera encore le cas dans un futur lointain.

 

La poule et l’œuf

La première dynamo à courant continu date de 1871, la lampe à incandescence de 1879, et les premières centrales hydroélectriques de 1880.

Tous les composants des moy... Poursuivre la lecture

Un article du Risk-Monger

Première partie de cette série ici. Seconde partie de cette série ici. Troisième partie de cette série ici. Quatrième partie de cette série ici.

 

Depuis la période de dialogue entre parties prenantes dans les années 1990 et au début des années 2000, les militants écologistes se sont engagés dans la démarche réglementaire pour tenter de l’influencer.

Et cela a fonctionné pour les victoires faciles (recycla... Poursuivre la lecture

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