L’augmentation salariale, un droit ?

Désormais les entreprises devront justifier l’augmentation, mais également, la non-augmentation d’un salarié, chiffres à l’appui. À l’origine de ce changement, un arrêt de la Cour de cassation du 6 mai 2015.

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Feuille de paie (Crédits Matt, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

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L’augmentation salariale, un droit ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 26 mai 2015
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Par Thibault Doidy de Kerguelen.

Feuille de paie (Crédits Matt, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.
Feuille de paie (Crédits Matt, licence CC-BY-NC-SA 2.0), via Flickr.

Création du délit de « discrimination salariale »

Désormais les entreprises devront justifier l’augmentation, mais également, la non-augmentation d’un salarié, chiffres à l’appui. À l’origine de ce changement, un arrêt de la Cour de cassation du 6 mai 2015 donnant raison à un cadre d’un centre hospitalier qui n’avait pas obtenu d’augmentation, contrairement à ses collègues. Son employeur lui reprochait les mauvaises performances de son service. Eh bien le dit employeur, qui très probablement se croyait maître chez lui – le fou – a été condamné à verser à son salarié la somme de 3 000 euros à titre de dommages-intérêts pour « discrimination salariale ».

Sans arguments objectifs, augmentation obligatoire

Les prêcheurs de l’égalitarisme socialiste se réjouissent de cet arrêt : «  les augmentations ne peuvent plus être faites à la tête du client », s’exclame Éric Rocheblave, avocat.

La notion d’argument objectif implique la notion de « quantification ». Cela veut dire, comme nous l’explique ce même avocat,  que « l’argument de la performance n’est pas recevable car, sans chiffres précis, il est subjectif. Un employeur ne peut pas non plus reprocher un mauvais encadrement ou l’insatisfaction d’un client à son employé pour lui refuser une augmentation ».

Vers une fonctionnarisation générale de l’économie

Nous voyons bien, alors que le compte pénibilité se met en place, que malgré les beaux discours « cache sexe » d’Emmanuel Macron, les socialistes n’ont toujours rien compris à l’économie, à la nécessité de compétition, de concurrence pour l’accomplissement de progrès sans lequel, comme nous l’ont démontré les pays communistes, il n’existe que régression. La logique de nos idéologues nous conduit tout droit vers un statut unique du salarié calqué sur celui du fonctionnaire avec des perspectives limitées de revenus, des augmentations et de l’avancement automatiques non liés à des contingences de réussite ou de performance. Après cela, ils ne comprendront toujours pas pourquoi ceux qui se lancent dans la création d’entreprise et dont la réussite dépendra de l’engagement et de la compétence de leurs collaborateurs et, de facto, de la valorisation de cet engagement, n’auront d’autre choix que d’aller s’installer ailleurs qu’en France !

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  • ils n’ont pas tort , cette discrimination existe dans toutes les entreprises et elles en abusent. le salaire est la carotte et le bâton , le seul moyen dont dispose le patron pour montrer sa gratitude ou son mécontentement .. a part le licenciement , la mise au placard et la surcharge de travail .
    un vide juridique est ainsi comblé , la lutte des classes peut continuer et la France …bah , dans le mur.

    • ils n’ont pas tort

      On dira que le tort tue l’économie…

    • Quand vous signez votre contrat, vous êtes au courant du salaire. L’augmentation n’est pas une obligation mais une récompense pour des taches effectuées au dela du contrat initial : responsabilités supplémentaires, développement d’un projet…
      La prime est la récompense pour une tache ponctuelle : c’est une carotte naturelle, comme le « Dimanche » du gamin.

    • Discriminer c’est bien.
      Discriminer c’est naturel.
      Discriminer c’est l’essence même d’être d’humain.

      Ce qui est mal c’est que la loi, l’État, discriminent. Hors il font ça en permanence, pour ‘lutter contre la discrimination’.

      Sinon, l’entreprise fait ce qu’elle veut de son argent, le contrat de travail ne stipule en général pas d’augmentations. Et ce contrat ne regarde que les deux signataires, certainement pas l’État (ou vous, ou nous… )

  • « La Grève » m’avait paru caricaturale et manichéenne. La réalité est hélas une fois de plus plus forte que la fiction. C’est consternant.

  • Titre erronné par rapport à l’arrêt.
    Un seul droit est souligné : celui d’avoir une réponse argumentée. C’est plutot sain.

  • « le dit employeur, qui très probablement se croyait, le fou, maître chez lui,  »

    Un employeur n’est pas « chez lui », à moins qu’il emploie à domicile. Il est au plus propriétaire du capital d’une personne morale, qui doit uniquement son existence purement juridique à la loi. Il ne possède pas ses salariés (ce ne sont pas « ses employés »), il ne possède pas ses clients (sauf au sens sexuel du terme, pour les moins honnêtes).

    En tout cas, dans aucun pays un tantinet démocratique du monde, un employeur n’est « maître chez lui ». C’est ce qui distingue une entreprise moderne d’une plantation de Louisiane en 1830.

    • Force reste à la loi pour déterminer ce que vous avez le droit de faire avec votre bien, et c’est bien heureux. Imaginez qu’un patron puisse augmenter les employés qu’il estime les plus efficaces et pas les autres… cela mènerait vite au chaos. Heureusement, l’Etat veille, et nous conduit (bien malgré nous) avec enthousiasme vers le véritable bonheur socialiste où tout le monde peut décider quoi faire de votre bien, sauf vous.

      • Vous avez lu l’article?

        Il ne s’agit pas d’une entreprise privée mais d’un centre hospitalier, appartenant à l’état français et subsidié par ses soins au-delà de l’enveloppe prévue qui aurait dû se limiter, en théorie, à « la rémunération du service rendu » mais la France, une fois de plus, a triché et accorde, en tant que « patron » des crédits supplémentaires à ses « pauvres hôpitaux dans le besoin de plus de monnaie »: normal! C’est l’état! Ça ne « coûte donc rien »!

        J’ai vécu les cliniques privées et les hôpitaux: les unes gagnent de l’argent (sinon, c’est la clé sous la porte), les autres en perdent mais l’état bouche les trous! C’est « l’égalité à la Française »!!!

        Donc, dans cette boîte PUBLIQUE, le dirlo est un salarié, propriétaire de rien, pas du tout actionnaire et dépendant d’un conseil d’administration! Il n’est donc pas « chez lui » et les autres salariés ne sont pas « les siens » mais ceux de l’institution.

        Or, dans un hôpital public, TOUT est règlementé, par écrit! C’est un enfer kafkaïen!

        Une augmentation tombe régulièrement en temps et en heure: c’est écrit et un directeur n’a évidemment pas à passer au-dessus du règlement!

        La seule façon de s’en sortir, c’est de trouver une promotion interne qui, tout en respectant les multiples échelles de rémunération, permet d’envoyer quelqu’un au poste, soit plus rentable, soit plus confortable.

        Donc, nouvelle tempête dans un verre d’eau de Contrepoints, le directeur n’a pas à changer les règles de rémunérations fixées par l’état, alors que lui-même en est un agent! Et c’est tant mieux: imaginez un syndicaliste devenu directeur: boxon garanti avec favoritisme des adhérents!

        Je sais bien que la France se désintéresse totalement des « conflits d’intérêt » ou que la fameuse APHP est « un état dans l’état », hors de tout contrôle possible, mais un dirlo, fonctionnaire, en province, qui distribue les augmentations comme il en a envie ce n’est en rien, une décision raisonnable!

      • Autre question: comment est-ce arrivé en Cassation? Cela veut-il dire que d’autres tribunaux ont décidé autrement? Curieuse justice!

        (J’adore quand un politicien en « délicatesse » avec la « justice » prétend « avoir confiance dans la justice de son pays »! Comme N. Sarkozy, un jour ou l’autre, si il se voit condamné, va forcément crier qu’il est victime d’un « complot » tandis que son avocat prétendra que la sanction est « totalement disproportionnée » avec une « légère erreur invincible »: on vous le dit! N.Sarkozy « n’était pas au courant du compte de sa campagne »! Et si vous ne croyez pas celle-là, je peux vous en raconter une autre!

        • Je viens de lire l’article d’Europe 1 (faute d’avoir la décision de la cours de cass sous les yeux)
          Vraiment, il y a souvent des titres malhonnetes, mais celui de Sieur Kergelen fait fort. Il n’y a pas du tout création d’un droit d’augmentation.
          C’est plutot un droit à une argumentation, ce qui est finalement très sain.

          La question que je me pose c’est : l’employeur doit il justifier à tout le monde son niveau de rémunération tous les ans), ou juste si le « non augmenté » en fait la demande ? Je pense qu’il s’agit plutot du second cas, mais il faudrait voir les textes.

          Si c’était le premier cas, alors ce serait effectivement une décision assez désastreuse, surtout pour les PME et TPE qui n’ont pas d’accord d’entreprise ou de branche auquel se raccrocher.

          Dans le second cas, c’est plutot sain et et faut pas psychoter : un salarié qui sous performe et le sait est bien le dernier à oser demander une augmentation, sauf s’il est trop nul pour réaliser sa nullité (auquel cas, son boss a le plus souvent toutes les cartes en mains non seulement pour ne pas l’augmenter, mais en plus pour le virer).

          • Il semble que vous connaissiez bien mal le domaine du droit.

            Motiver une décision ne veut pas dire qu’il suffit de marquer « résultats insuffisants » mais qu’il va falloir comme dans le cas d’un licenciement économique fournir au tribunal les éléments d’appréciation qui vous ont conduit à juger que c’était insuffisant… et donc donner préalablement au salarié ses objectifs… et en final ce sera le tribunal qui appréciera si tout cela est objectif critère par critère avec un ordre suivant les critères… etc… et ça ira jusqu’à apprécier si le problème vient du salarié ou de son supérieur et ça ne m’étonnerait pas qu’on remonte jusqu’à la politique commerciale de l’entreprise puisque pour les licenciements éco c’est comme cela que ça se passe. Encore une instabilité juridique en vue.

            • Ben motiver une réponse avec des arguments pas bidon, c’est sain, encore une fois, et l’employeur qui sait le faire montre en même temps la qualité de son management.

              • « Ben motiver une réponse avec des arguments pas bidon, c’est sain,… »

                Ca serait bien d’appliquer ce principe à soi-même… ha ha
                ___________
                Ce qui va être assez drôle c’est que cette motivation de ne pas donner l’augmentatio attendue doit aussi se faire par comparaison car si je n’ai que 2% de la masse salariale à distribuer, votre travail peut être correct mais quelqu’un peut mériter mieux que vous… et il va donc falloir aussi motiver l’augmentation plus importante des autres et donc étudier leurs mérites… c’est du contentieux en perspective…

                En continuant sur ce chemin c’est le juge qui va décider les augmentations des uns et des autres puisque si on juge que quelqu’un aurait dû avoir plus, alors c’est que quelqu’un aurait dû avoir moins… PTDR…

    • Au final , les patrons votent avec leurs pieds ( comme disait Lénine ) , délocalisent , investissent ailleurs …

    • Kamarade supergolemov, vous dites n’importe quoi…

    • ‘C’est ce qui distingue une entreprise moderne d’une plantation de Louisiane en 1830.’
      Je vous rappelle que les camps de travail sont plutôt à voir du coté de vos amis socialistes, les goulag, et que l’esclavagisme est antinomique du libéralisme.
      Mais vous êtes en plein novlangue, ce n’est pas grave on est habitué.

    • « Il est au plus propriétaire du capital d’une personne morale, qui doit uniquement son existence purement juridique à la loi.  »

      Le sophisme intégral, mais qu’est-ce que la loi a à faire là dedans ? Vous croyez vraiment qu’une entreprise quelconque doit son existence à la loi ? La loi crée des entreprises maintenant ?

      La différence entre une entreprise moderne et une plantation de Louisiane en 1830 est que se sont les actionnaires, les dirigeants et les cadres qui sont esclaves de la loi, des taxes, de la réglementation soumis à l’arbitraire total : URSAAF, RSI, TVA, Impôts, Inspection du travail, Inspection sanitaire, conventions collective, réglementation de branche … qui peuvent du jour au lendemain les renvoyer au ban de la société sans aucune protection sociale et qui se font conspuer, taxer, ridiculiser, honnir, bannir du matin au soir.

      • « Vous croyez vraiment qu’une entreprise quelconque doit son existence à la loi ? »

        Dans tous les pays développés, le statut des entreprises, ce qu’elles peuvent faire ou pas, leurs droits et devoirs, sont définis par des lois. C’est un fait, pas un jugement.

        Et juridiquement, dans aucun pays développé, les employés n’appartiennent pas au patron (l’esclavage a été aboli), les clients non plus (les monopoles sont relativement interdits).

        Donc un patron n’est pas juridiquement « possesseur » de son entreprise : il possède du capital, c’est tout.

        Un patron n’est jamais « maître chez lui » : il est un acteur dans une personne morale juridique qui ne lui appartient pas. Visiblement, c’est socialiste. L’intégralité de l’OCDE est socialiste dans ce cas.

        • Mais camarade, tout ce que vous pouvez faire ou pas, vos droits et vos devoirs sont définis par des lois. C’est un fait : vous vivez en socialie !

          Ca ne m’empêche pas d’affirmer que vous ne devez pas votre existence à la loi. (et je ne lancerait même pas le débat sur l’origine de votre âme, on réservera les bons débats pour plus tard)

          Ben pour une entreprise, c’est pareil, exactement et totalement identique : aucune entreprise ne doit son existence à la loi, la loi ne fait qu’imposer une forme juridique, faire croire à tout le monde que sans l’Etat, les entreprises n’existeraient pas, et que donc, l’Etat à le droit de taxer, réglementer, pressurer, etc…

          Tout cela pour le bien du Peuple, bien sur : la loi empêche les méchants patrons de réduire leurs employés en esclavage : trop fort l’Etat, merci l’Etat !

          L’Etat a le droit de réduire les entreprises en esclavage, parce que comme cela, il empêche les entreprises de réduire leurs employés en esclavage … sauf que devinez quoi ? l’entreprise s’est avant tout une affaire collective, et qu’en taxant, pressurant etc… l’entreprise, l’Etat taxe et pressure … les employés.

          On est juste passé de la plantation de 1830 à l’ordre mondial de 2015 : ce n’est plus le ‘maître’ qui pressure, mais l’Etat…

          Les actionnaires prennent quoi ? 1 à 5% de la marge ? L’Etat prend 50 à 80% de la marge, entre la TVA, les charges et les impôts divers. Et pour ceux qui ont des responsabilité, c’est double peine : non seulement ils payent mais il n’ont droit à rien : pas de protection sociale, pas de chômage, pas de retraite.

          L’intégralité de l’OCDE est socialiste. Je crois que vous n’avez aucune idée du début du commencement de ce qu’est le libéralisme.

      • Quel sophisme? A ma connaissance en France une entreprise doit juridiquement déposer des statuts pour exister via les tribunaux de commerces et les CCI . Une faillite ou une reprise dépend également de la décision des tribunaux de commerce. La loi ne crée pas les entreprises, elle entérine leur existence, vente, rachat, faillite etc légalement auprès de différentes juridictions. Libre à vous de dénoncer le fonctionnement de ces juridictions et l’existence de ces dernières mais de grâce ne déformez pas les propos des personnes pour nourrir votre argumentaire…

        • L’existence de l’entreprise n’est pas purement juridique comme affirmé par SuperGoulag.

          Sans la loi, sans l’Etat, une entreprise existe toujours.

          La loi ne cherche qu’à reguler le fonctionnement de l’entreprise pour soit disant protéger la société du libéralisme sauvage ….

          • « Sans la loi, sans l’Etat, une entreprise existe toujours.  »
            Ben y’a pas vraiment de moyen de savoir : il n’existe absolument aucun pays sans Etat.

            • Une entreprise qui arrête de payer les taxes existe toujours, pendant quelques jours, mois … jusqu’au moment ou l’Etat la détruit.

              • Ah, dans quel pays y’ a t il des entreprises vraiment libres de l’Etat, donc ?
                Aucun ?

              • Peut être qu’ au Liberland on peut créer son entreprise ou son activité sans déclarer ses status mais je doute que ce type d’Etat face figure d’ exemple à votre argumentaire. Quand à l’entreprise qui peut exister et maintenir son activité sans l’Etat vous voulez parler de Skillroad supermarché de la came? La encore le soutien de bureaucraties bienveillantes avec le narcotrafic est indispensable 🙂

                • Hum si une entreprise décide de ne plus payer aucune taxe, impôts de surcroît en France autant dire que c’ est elle qui se détruit toute seule à moyen qu’ elle se mette en cessation. Les juridictions et la loi on toujours coexisté avec l’entreprise. Aujourd’hui c’ est les chambres de commerces et d’industrie et les tribunaux de commerce avant c ‘était les corporations ou l’accès au métiers étaient restreints et encore avant une part de la production était versée au seigneur local pour avoir le droit d’exercer, de récolter, de pécher et j’ en passe. Votre conception ultra-orthodoxe de la liberté d’entreprendre ne se trouve nulle par ailleurs que dans votre esprit

                  • OK, M. Boulots, vous avez votre réponse : « Votre conception ultra-orthodoxe de la liberté d’entreprendre ne se trouve nulle par ailleurs que dans votre esprit »
                    Observation de bon sens que je partage.

                  • Il y a une très grande différence entre le loi Française de 1807 qui régit les statuts des entreprises et la loi US de 1819, qui donne aux entreprise les mêmes droits que les personnes physiques.

                    Dans un cas, la loi est là pour s’assurer, comme le dit supergoulag, que l’entreprise n’existe que si elle est reconnue par la loi, dans l’autre cas, la loi reconnait l’existence d’une entreprise et lui donne des droits.

                    •  » loi US de 1819, qui donne aux entreprise les mêmes droits que les personnes physiques. »
                      Non, la loi de 1819 donne juste aux personnes morales le droit de contracter.

                      Vous pensez que les personnes morales devraient avoir les mêmes droits que les personnes physiques ? Comme celui d’adopter un enfant, par exemple ?

                    • Les même droits commerciaux, dont celui de contracter.

                    • Et pourquoi pas mettre une personne morale en prison aussi?

    • Sophisme de juriste. La société n’est que la manière dont on met en oeuvre le projet entrepreneurial d’une ouu plusieur personne, ça n’est fait pas la propriété de la société.

      Même si on ne passe pas par la société, et qu’on emploi directement les gens, les lois du travail continuerons à s’appliquer, elles ne sont donc pas la contrepartie du droit à la société, vous racontez n’importe quoi en jetant de la poudre juridique à nos yeux pour le faire passer.

  • Soviétisation de la france, c’est désormais « bateau » de le dire mais ça résume bien.

    Maintenant rien d’étonnant. Ces juges de la cour de cassation sont des fonctionnaires.

    Eux bénéficient d’une grille de salaire et d’avancements automatiques, …. donc ils ne peuvent pas comprendre.. ils ne peuvent pas.

    • Ca plus la loi Rebsamen sur la « représentation des salariés » pour les TPE… autre affaire dans laquelle les patrons benêts (ou ceux qui prétendent les représenter) se sont fait magistralement avoir…

      C’est parfait. Chaque jour qui passe, le fardeau s’alourdit. Chaque jour, un patron décide de partir, de fermer, de licencier.

      Les collectivistes et les rêveurs scient avec une constance qui force le respect la branche (le baobab) sur laquelle ils sont si confortablement assis.

      Une telle volonté d’auto destruction est absolument fascinante.

  • L’article et les commentaires qui font peur quand même. Alors donc on augmente ni sur la performance, ni sur le mérite. Vu qu’on a decorrelé le poste du salaire il y a deja 30 ans, il reste quoi comme argumentaire pour pas foutre tout le monde au SMIC ? Ha ben non, on veut plus de smic non plus. Bon ben il reste la gratuité.

    Ok tout le monde ne mérite pas toujours d’augmentation car sinon tout le monde il est trop cher. On a compris.

    Que le type soit pas augmenté car il a une mauvaise perfo soit, mais ou on la joue au mérite de A à Z, ou on y joue pas du tout et on la joue à la prestation, mais on fait pas entre les deux. La le patron il dit que t’es pas augmenté car le service est mauvais, j’espère que le type bossait pas dans un service de 100 personnes … Sinon il peut s’assoir sur son augmentation a vie. Et j’espère quand même avoir affaire a des gens qui comprennent pourquoi on est en droit de demander une évolution salariale …

    Perso je comprends la problématique de certaines classes d’entreprise face à la rémunération, mais il y en a aussi pas mal d’autres qui en jouent dans l’autre sens ! Dans ma paroisse, c est 2 augmentations obtenues sur 3 possibles, et puis c’est tout. Pas la peine d’essayer d’en avoir 3, pas la peine de travailler pour en avoir plus d’une. Du coup la cour, pour le coup, délivre un truc utile, on va enfin savoir pourquoi on en a pas 3, et on pourra enfin en délivrer qu’une par contre.

    (Pour la nature d’une evaluation de performance correcte, un autre article est necessaire …)

    Et on peut trouver encore mieux dans le domaine, la dernière en date: L’entreprise a une rentabilité supérieure a 10% de son CA , mais au vu de la conjoncture et de l’inflation de 0% en 2014 ( sérieusement ? ) l’enveloppe globale sera de 2% au lieu de 4 (qui je le rappelle et 6% en dessous de 10) , car dans le milieu 2% c’est deja le mieux qu’on puisse trouver. Alors qui joue de quoi en matière de liberté salariale ? le patron ou l’employé?

    Soyons sérieux…

    • Mais arrêtez de fantasmer sur une prétendue « objectivité parfaite ».

      -pour un recrutement, entre 2 candidat aux CV identiques… vous choisissez à « la tête ».

      -pour la location d’un appart… entre 2 candidats avec les mêmes ressources vous choisissez « à la tête » (sexe, fonctionnaire ou pas, patronyme etc.)

      … C’EST LA VIE bon sang !

      On passe notre temps dans toutes les situations à faire des « choix ». Entre 2 propositions vous êtes bien obligé d’en « discriminer » une.

      Donc qu’un patron accorde ou pas des augmentations « à la tête ».. et alors ? Si vous n’êtes pas content… changez d’employeur ! Ou créez votre propre boîte.

      Le niveau d’infantilisation des gens, et leur obsession de la « pensée magique »… est proprement ahurissant.

      • et oui, on passe sa vie à discriminer sur des critères subjectifs mais l’égalitarisme a fait son trou…dire des évidences c’est pas cool.

      • L’objectivité n’existe pas : l’objectivité est un machin inventé par les totalitaristes pour faire passer leurs idées qui sous couvert de vérité universelle font avaler aux gogos n’importe quelle escroquerie.

      • Charles vous auriez pu rajouter le plan drague. J’imagine la copine de la fille qui vous emmène au tribunal car vous êtes sorti avec sa copine et pas elle. J’imagine aussi l’argumentaire de celui qui doit motiver son choix ha ha…

    • merci, on vous écrira.

    • Vous vous êtes déconnecté de la réalité économique. Offre, demande ne vous parle même pas. Soyons sérieux …

    • Je n’ai qu’un conseil pour ce monsieur et supergolem : mais montez votre entreprise ! bon sang, avec autant de compréhension de l’économie, ça ne pourra être qu’un succès !

    • Et si vous créiez une entreprise et des emplois pour confronter votre théorie à la réalité ?

    • Tiens ? les promotions de gommettes arc en ciel de l’éducation nationale sont déjà dans la vie active ? -)))))

    • « Et j’espère quand même avoir affaire a des gens qui comprennent pourquoi on est en droit de demander une évolution salariale … »

      On est en droit de demander des tas de choses. On n’est pas en droit d’exiger, en revanche. A moins bien sûr qu’une augmentation ou indexation soit prévue contractuellement…

      C’est fou cette manie de vouloir déposséder autrui de son droit au libre choix. Un employeur n’aurait plus le droit d’augmenter qui bon lui semble… Mais s’il augmente de travers, pas assez, mal, les mauvaises personnes ou que sais-je encore, il ne gardera que les mauvais employés, les meilleurs n’ayant pas de difficultés à aller voir ailleurs. Mauvaise opération pour lui. Sauf s’il peut se permettre de n’avoir que de mauvais employés. Du coup, c’est qu’ils ne justifient pas un salaire élevé/une augmentation.

      Cela étant, la dite manie de vouloir déposséder autrui de son droit au libre choix peut aussi être une aubaine. Ahhh, la perplexité des jolies filles qui devront lister sur le cerfa idoine les critères objectifs qui leur permettront de me refuser un rencart… priceless 🙂

      • Exact, en mettant des augmentations moyennes, les meilleurs partiront.

        Dans une entreprise, si on n’est pas apprécié à sa juste valeur c’est soit qu’on n’est pas si bon que cela, soit que votre supérieur hiérarchique ne s’en rend pas compte, soit qu’il s’en fout, soit qu’il sait que vous êtes coincés avec votre crédit logement sur 30 ans (*) : dans les 3 cas il est préférable d’aller vendre ses talents ailleurs. En effet une entreprise n’a pas intérêt à se séparer d’un bon élément.

        (*) : évitez de donner des informations sur votre situation financière. C’est fou le nombre d’organismes de crédit qui téléphonent pour des demandes de renseignement parce que vous avez acheté votre lave-vaisselle sur 36 mois ou votre voiture sur 60.

        • « si on n’est pas apprécié à sa juste valeur c’est soit qu’on n’est pas si bon que cela, soit que votre supérieur hiérarchique ne s’en rend pas compte, soit qu’il s’en fout, soit qu’il sait que vous êtes coincés avec votre crédit logement sur 30 ans »
          Et des centaines d’autres causes possibles.

    • J’ai toujours été augmenté et mon argument est toujours le même, si je ne suis pas augmenté, je claque ma dém et si je démissionne, il n’y a plus qu’une chose de négociable, c’est ma période de préavis… Une augmentation, c’est comme une embauche ou un concours, l’écris c’est pour filtrer et ensuite c’est à la tête du client durant l’entretient… J’ai fait beaucoup de boite, une quinzaine, les clients je ne compte même plus et j’ai déménagé plusieurs fois, mais maintenant je sais de quoi je parle… Dans la vie, tu as le choix entre choisir la sécurité et vivre en esclave ou choisir la liberté mais en payer le prix… Au début tu as peur de ne pas être à la hauteur de ne pas retrouver du taf, puis à force tu prends confiance en toi et finalement c’est toi qui apprend aux autres… Mais quand on a signé pour un contrat à vie, on a vendu sa vie, on s’est vendu sans se laisser de porte de sortie… La case de l’oncle sam, c’est la France d’aujourd’hui, des esclaves qui se rêvent libres mais qui n’ont pas le courage de quitter leur case infecte car leurs taudis, ça ils connaissent…

  • « l’avancement automatiques non liés à des contingences de réussite ou de performance »
    C’est déjà le cas depuis belle lurette ! La connivence est maître dans l’entreprise française depuis longtemps.

    • Encore une fois ce n’est pas un argument valable.

      « Connivence », « à la tête », ou selon les signes astrologiques, voire selon l’âge du capitaine : on s’en tape.

      Si vous voulez de l’avancement à l’ancienneté c’est la fonction publique.

      Mais souffrez que dans le monde (encore) normal, c’est à dire dans le privé, on fasse ce qu’on veut.

      Si ça ne vous plait pas, c’est le même tarif (en l’espèce, pas de tarif).

      Créez votre société, vous pourrez ainsi appliquer « vos » critères.

      Et bien entendu, ces derniers seront infiniment plus « objectifs » que ceux appliqués par vos méchants patrons actuels
      😉

      Contrepoint est censé être un site « libéral » mais on voit une sacrée brochette de pleureuses.

      C’est stupéfiant.

      « Maman, j’ai pas eu d’augmentation, c’est pô juste ! Je veux des critères objectifs , ouihin, méchant patron pas beau  »

      Ca suffit les calimero.

    • et alors???? ça signifie donc que les entreprises sont mal gérées, et qu’il est facile de leur damer le pion en créant sa boite…forcement mieux gérée…

      la connivence c’est pas beau quand ça tue la concurrence, la connivence qui subit la concurrence ne pose pas de problème…

    • Vous pensez réellement que la connivence dans l’entreprise ne pose pas de problème ? étonnant car économiquement c’est un désastre.

      Je ne critique pas le choix que fait un supérieur d’augmenter qui il veut selon la tête ou la « comm » du salarié mais je constate simplement que bon nombre de méritants ont cessé de se défoncer pour leur entreprise car la reconnaissance (pas uniquement financière d’ailleurs) n’est jamais arrivé. Les entreprises qui mettent en avant leurs salariés et reconnaissent leurs mérites se portent extrêmement bien.

      Ps : Ne croyez pas que la fonction publique ne pratique pas les mêmes connivences, certes les grilles permettent d’avancer sans en foutre une mais il y a des primes supplémentaires plus ou moins élevées qui sont attribuées également à la tête du collègue.

      • « je constate simplement que bon nombre de méritants ont cessé de se défoncer pour leur entreprise car la reconnaissance (pas uniquement financière d’ailleurs) n’est jamais arrivé.

        Ce que vous appelez connivence c’est pareil que « à la tête du client »… et si vous vous sentez méritant et que vous n’avez pas votre augmentation c’est que votre supérieur s’en fout de votre mérite.

        C’est pour cela que dans mon message ci-dessus vous dites qu’il y a des centaines de raisons… bah non, il n’y en a qu’une : il s’en fout.

        Et c’est très bien comme ça et ça s’appelle la liberté et c’est comme celle d’aimer ou de ne pas aimer, ça n’a pas à se justifier… surtout quand chacun dans sa vie fait exactement la même chose pour ces propres choix.

        Ensuite c’est le principe de responsabilité qui s’applique : si à cause de sa gestion « à la tête du client » le service, le département ou l’UAP n’a pas de résultats conformes aux attentes c’est le responsable qui giclera… et ainsi de suite jusqu’à la tête de l’entreprise jusqu’à recouvrer une gestion correcte. Mais ce n’est pas à vous d’estimer si cette gestion est correcte même si vos remarques peuvent être bien venues… oupa.

        • « C’est pour cela que dans mon message ci-dessus vous dites qu’il y a des centaines de raisons… bah non, il n’y en a qu’une : il s’en fout. »
          S’en foutre c’est une raison fourre tout, il y a forcément d’autres facteurs pour qu’un manager s’en foute de ses subordonnés, ça peut d’ailleurs être son propre intérêt de ne pas voir son subordonné très qualifié le concurrencer. S’en foutre ça ne veut rien dire dans une telle situation.

          « Ensuite c’est le principe de responsabilité qui s’applique : si à cause de sa gestion « à la tête du client » le service, le département ou l’UAP n’a pas de résultats conformes aux attentes c’est le responsable qui giclera »
          Joli théorie « bisounourssienne » La réalité des PME est des intermédiaires ce n’est pas ça. Votre logique entraînerait des entreprises parfaites avec des managers compétents ce qui est très loin du cas de la France.

          • « Votre logique entraînerait des entreprises parfaites avec des managers compétents ce qui est très loin du cas de la France.

            Non, on ne sait pas encore prévoir le futur et l’erreur n’est pas encore condamnable… mais avec de tels théoriciens comme vous, ça ne devrait pas tarder.

            Encore une fois, ceux qui pârlent de l’entreprise n’y ont jamais mis les pieds.

            • Et voilà, toujours la même rengaine ! Les jugements de valeur sur les personnes font de vous un piètre débatteur.

              C’est pourtant bien vous qui avez théorisé l’échelle des responsabilités dans l’entreprise et simplifié à un très simplet « il s’en fout » alors que je vous disais qu’il y avait bien des centaines de raisons possibles à ne pas augmenter un subordonné.

              Allez donc travailler dans un secteur ultra concurrentiel et vos théories voleront en éclat.

        • c’est le responsable qui giclera… et ainsi de suite jusqu’à la tête de l’entreprise jusqu’à recouvrer une gestion correcte.

          Vu un exemple récemment ❗

  • Hé bien, il y a eu de nombreux retours, j’ai du taper la ou ca faisait mal, ou dire n’importe quoi, mais je vais commencer par vérifier, en ecrivant un autre message:

    Dans la realité des gens qui ne creent pas de boite « parce que c’est pas facile a cause de l’état », ils ne la creent pas car malheureusement leur employeurs ne generent pas de contrat pour les contracter en tant que patrons.

    Mon job est completement externalisable, ce qui n’est pas externalisable, C’EST MON CONTRAT D’EMBAUCHE. La ou c’est drole, ou la ou je suis deconnecté, c’est que je veux personnellement monter l’entreprise associée a ma production. Elle n’est juste PAS externalisable ! Pas parce que je peux pas la construire, mais parce que mon patron actuel, suivant les règles d’externalisation de son tissu économique, NE PEUT PAS ME CONTRACTER ! Et attention, pas parce que l’etat l’en empèche, mais parce qu’il a dit aux autre patrons qu’il ne le ferait pas !

    Ca peut être incroyable, mais meme a un salaire d’employé moyen, mon job est assez unique, simplement du fait que j’ai du obtenir un droit international pour le faire. A partir de la, il y a pas 36 employeurs de mon type de job sur le marché francais. Donc s’ils veulent pas m’externaliser, et faire du blé par la meme occasion (une estimation d’aujourd’hui , c est que meme a un prix doublé de mon salaire en exterieur, ma boite gagne encore 20%), je reste employé.

    Alors c’est sans doute idiot pour beaucoup, mais c’est un choix que de vouloir resté employé sur un type de travail. Je ne vois pas en quoi, une fois cette decision prise, le choix de vouloir performer dans sa boite n’est pas relative a une notion saine de l’augmentation. Un employé performe, un autre non, le patron demande a faire mieux d’année en année, s’il veut le faire pour le même prix, c’est son problème, un délire d’employeur « qui sait parce qu’il est patron, et que les charges sont déjà trop lourdes ».
    Mais en attendant il se trouve qu’il augmente le mien, et pas mal en plus au niveau de la masse salariale. C’est pas une question d’offre et de demande comme je l’ai lu, car un remplacant de mon poste, il lui faut 5 ans d’experience pour avoir le droit de le faire. Qui croit qu’il y a beaucoup d’offre sur le marché ? HA HA. On doit être 13 en France, dont 8 dans ma boite.

    Le liberalisme c’est bien, mais actuellement en france ca existe pas, merci de mettre les briques les unes après les autres pour construire le mur.

    Il me semble vraiment que j’ai affaire dans les commentaires a beaucoup de frustrés de la situation employeur au dela de l’idéologie de la bonne balance par la dérégulation.

    On parlait ici de justifier pourquoi on augmente pas, ce qui, A CONDITION QU ON AUGMENTE UN JOUR, et aussi sain que de dire pourquoi on augmente. La transparence salariale, la qualité de vie au travail, tout ca quoi.

    Drovosyk: (le mieux construit dans sa réponse, comparé au troll « on vous écrira, montez votre boite »)
    Mais c’est EXACTEMENT CA: on est en droit de demander plein de choses, et c’est justement parce que le patronnat demande une augmentation de performance, que tu lui réponds que pour la fournir, tu accepteras qu’en échange de l’évolution de ton contrat ! Certaines boites n’augmentent pas pour rien ! Savez vous que du jour au lendemain, j’ai du accepter, et ce sans augmentation de salaire, de passer de troufion a Pénalement responsable de mes documents et da la qualité de mon produit ? Je faisais rien avant ca ? Est ce logique de devoir accepter de pouvoir aller en tole contre 0 euros ?!

    • Bon à part votre nombril, oui on sait maintenant vous un kador international (complètement irremplaçable), c’est quoi votre contribution par rapport à l’article.
      Pour ou contre une loi obligeant de justifier (avec preuve à l’appui bien sûr) l’évolution des salaires?

      PS Moi je suis prix Nobel d’ économie et tac.

      • A part mon nombril, c’est écrit dans mon texte (et mon nombril réagit , encore, au fameux même troll dont vous faites redondance et que j’ai déjà denoncé, oups j’ai encore dire je, et 2 fois de plus, mince).

        Donc rien que pour vous :
        Le coté égalitaire de la loi, qui permet autant de donner une raison a qui recoit l’augmentation qu’a qui ne la recoit pas, est bien plus transparent et positif, pour celui qui sait recevoir la raison dans le bon sens. (premier message, avoir 3 augmentations ou une, au lieu de 2 toujours pour moyenner et que le patron s’esquisse de l’explication).
        Ce que ca amène surtout ( ajout quant au message précédent) , c ‘est qu’ a partir du moment ou tu sais pourquoi tu l’as pas, tu peux remettre en question ta performance, mais aussi la gestion de la distribution. Distribution dont j’imagine on a pas le droit de parler au cas ou il se cacherait un communiste derrière, mais bon, l’entreprise c’est trop dur a créer pour se voir remettre en question sa gestion humaine hein ?
        Car il se trouve que l’éthique des ressources humaines est au centre de toutes les préoccupations, C’est bien connu!

        Et puis pourquoi de l’éthique d’abord, ca revient a l’autorégulation ca, on va pas commencer par demander ce genre de concept fantaisistes aux humains en premier !

        Le premier message donnait la raison de mon acceptation du choix de la cour par l’exemple, le deuxieme avait l’argumentaire, et celui ci me donne surtout l’impression que vous n’avez pas su les lire dans le bon sens (mais c’est mon égo qui le dit) . Mais au fait, Ou est VOTRE argumentaire ? l’historique ne démontre sur cet article que votre habitude de répondre par ricochet. J’avoue que n’ayant pas parcouru le site de long en large, votre pseudonyme ne m’a pas encore sauté aux yeux, j’espère que c’est juste un malheureux hasard.

        PS: Vous êtes prix nobel en troll avant tout. L’écriture ne vous plait pas, le fond est passé completement au travers. JE (en majuscule, c’était pas assez explicite sinon) n’ai pas pour habitude de faire dans la bienséance, même en commentaire, ca avance encore moins le débat que votre réponse poilue. Maintenant que le ton est éclaircit, qu’avez vous a dire sur le contenu? La question est ouverte, faites preuve de ne pas me reprocher ce que vous savez apparemment eviter, trop d’égo.

        • ‘Donc rien que pour vous :’
          Merci vous êtes trop bon 🙂

          ‘Le coté égalitaire de la loi,’
          Les libéraux sont pour une égalité devant la loi, mais pas pour des lois à but égalitaire.

          ‘qui permet autant de donner une raison a qui recoit l’augmentation qu’a qui ne la recoit pas, est bien plus transparent et positif,’
          La question n’est pas que l’employé ait une explication, mais dans l’obligation légale, opposable pour l’employeur de justifier une trajectoire de carrière.

          PS ‘Vous êtes prix nobel en troll avant tout.’
          Supergoulag ne mérite que des réponses par richochet, c’est un communiste revendiqué.

          Cordialement

          • Dites moi, vous savez ce qu’est un communiste ?
            J’ai l’impression que tout ce qui n’est pas vous est communiste.
            Ca doit être dur de vivre entouré de communistes ! Ou très facile, puisque vous êtes toujours vivant.

    • Bon, je vais me mettre à votre niveau : aga, aga, areuh, areuh, prout prout… Ouiiiiin!

    • « mais parce qu’il a dit aux autre patrons qu’il ne le ferait pas ! »

      Si votre patron est mauvais, on y peut quoi ? On y peut peu.

  • Monsieur l’auteur, vous ne le savez pas a priori mais en France, il est obligatoire de motiver une décision, positive ou négative. Le jugement ne fait que le rappeler à un employeur qui se croyait au dessus des lois. Quant à l’augmentation automatique des fonctionnaires, de 0,3 p. Cent d’un salaire de base minable, elle est gelée pour un bout de temps, dixit manu. Informez-vous, un peu.

    • Mamamajada

      Ne pas confondre la motivation des décisions administratives (permis de construire etc) et le reste.

      D’ailleurs cette décision démontre que ce principe n’existait pas avant et c’est ce principe là qui est surprenant. Mais beaucoup de sociétés privées avaient déjà anticiper le problème avec les évaluations faites lors des entretiens annuels qui permettent au salarié de ne pas être surpris.

      Si une amie vous demande sortir avec vous, vous n’avez pas à motiver votre décision hein…

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