Santé : alimentation cétose, un témoignage personnel au bout de 18 mois

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Li Taipo - Pieter Claesz - Nature morte - CC BY NC ND 20

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Santé : alimentation cétose, un témoignage personnel au bout de 18 mois

Publié le 25 mai 2015
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Par Magali Walkowicz

Li Taipo - Pieter Claesz - Nature morte - CC BY NC ND 20
Li Taipo – Pieter Claesz – Nature morte – CC BY NC ND 20

Plusieurs raisons ont motivé Ulrich Genisson, 37 ans, auditeur qualité et son épouse Nelly, 35 ans, contrôleur de gestion et bloggeuse culinaire*, à adopter une alimentation cétogène. 18 mois plus tard, à l’occasion de la sortie de mes deux nouveaux livres Céto cuisine et le Compteur de glucides, ils me livrent leurs débuts cétogènes, leur quotidien cétogène et leurs impressions vis à vis de ce mode d’alimentation.

Comment avez-vous connu la diète cétogène ?

Ulrich : Je suis passionné par de nombreux sujets autour de la santé. Après avoir découvert en détail le rôle des glucides grâce aux ouvrages sur l’indice glycémique et en particulier Le nouveau régime IG, je me suis naturellement intéressé à l’alimentation pauvre en glucides et riche en graisses. J’ai d’abord lu Le nouveau régime Atkins, puis Le régime cétogène contre le cancer. L’aspect intellectuel est important pour moi car contrairement à nos ancêtres qui se nourrissaient de ce qu’ils trouvaient, notre monde d’abondance nécessite d’avoir des connaissances pour choisir correctement ses aliments.

Qu’est ce qui a motivé concrètement votre passage à une alimentation cétogène ?

Ulrich : Je voulais perdre mon surpoids dû à une vie professionnelle compliquée et reprendre ensuite sérieusement le sport.

Nelly : Au tout début, j’ai choisi de suivre mon mari dans cette expérience, j’étais curieuse de voir les effets de ce type d’alimentation sur mon organisme. Et puis étant bloggeuse culinaire, j’ai trouvé là un nouveau challenge en imaginant des menus low carb et gourmands à la fois. Mais par la suite, pour être totalement honnête, la diète ayant duré bien plus que je ne l’imaginais, je l’ai finalement plus subie pour le soutenir et éviter d’avoir à gérer 2 menus différents.

Comment se sont passés vos débuts ? Avez-vous démarré de manière stricte sans écart, ou y êtes-vous allés progressivement ?

Ulrich : J’ai commencé d’une manière radicale. J’ai d’abord accumulé les connaissances avec de la lecture sur le sujet, puis avec mon épouse nous avons préparé nos menus à base de produits frais exclusivement, une semaine à l’avance. La diète cétogène demande d’être strict. Soit on est en état de cétose soit on ne l’est pas et il suffit de peu de glucides pour en sortir. Être strict est facile car les résultats ne se font pas attendre, ce qui est très motivant. De plus, il est bon de signaler qu’une diète cétogène mal conduite dans sa restriction de glucides pourrait produire l’effet inverse étant donné l’apport important en lipides.

Nelly : Ayant voulu suivre mon mari dès le début, j’y suis allée aussi un peu radicalement mais j’ai alors compris à quel point j’étais une junkie du sucre. La première semaine a été vraiment très dure moralement un peu comme une droguée à qui l’on retirerait sa dose quotidienne. Une fois ce cap passé, le manque disparaît et là c’est comme une libération. Vous ne ressentez plus de besoin irrépressible de sucre. Actuellement, je suis bien moins restrictive que mon mari car je n’ai pas ce même objectif de perte de poids.

Avez-vous été fatigué ?

Ulrich : La diète cétogène est fatigante pendant environ 2 semaines. Le temps que l’organisme soit céto-adapté. Ces deux semaines sont un peu comme si vous étiez malade, il faut se ménager et éviter les efforts physiques intenses. Puis peu à peu le corps s’habitue et on se sent petit à petit pousser des ailes, repoussant la fatigue et l’épuisement grâce à ce nouveau mode de fonctionnement.

Comment avez-vous su que vous étiez en cétose ?

Ulrich : Avec des bandelettes Keto-Diastix pour vérifier que je ne commettais pas d’erreur dans le choix de mes aliments. L’inconvénient avec ces bandelettes est qu’il faut ne pas trop consommer de liquide pour ne pas trop diluer les urines. Mais c’est un bon indicateur. La preuve la plus évidente reste sa balance. La perte de poids est très rapide dès le début de la diète cétogène.

Avez-vous été accompagné par des professionnels de santé ?

Ulrich : Non, car trouver un professionnel de santé suffisamment ouvert sur des méthodes qui sortent de l’ordinaire est une mission presque impossible. Malheureusement en France tout le système de santé est axé sur la guérison de maladies qui n’existeraient peut-être tout simplement pas dans un système fondé sur le maintien d’une santé optimum. Bien entendu, des exceptions existent, et ça bouge beaucoup au niveau des recherches dans les pays anglo-saxons. Il y a quelques jours, les autorités américaines ont d’ailleurs avoué avoir fait fausse route sur la chasse au gras dans leurs programmes nutritionnels. Ça avance, même si ça va prendre des années avant que le monde entier se rende compte que l’épidémie d’obésité dans les pays les plus riches est due à une surconsommation de glucides et pas de graisses.

Prenez vous des compléments alimentaires ?

Ulrich : Avant la diète cétogène, je consommais déjà beaucoup de légumes frais, mais aussi beaucoup de fruits dont j’ai quasiment stoppé la consommation pour ne pas dépasser mon objectif quotidien de consommation de glucides. Connaissant mes besoins en vitamines et minéraux j’ai pris la décision d’utiliser des compléments alimentaires Essentials d’USANA.

Qui cuisine à la maison ?

Ulrich : Mon épouse et moi nous cuisinons alternativement selon nos emplois du temps. L’avantage, c’est qu’avec nos menus établis à l’avance on s’organise plus facilement au moment de passer en cuisine. Il est possible par exemple de faire ses plats pour plusieurs repas en alternant. Je trouve important de cuisiner des produits frais et de bonne qualité pour se faire plaisir et apporter à notre corps ce dont il a besoin. Par exemple entre une pièce de bœuf issue d’une vache de réforme ou une pièce de bœuf élevé à l’herbe, la différence se fera au goût mais aussi dans l’équilibre oméga-3 et 6. Tout est lié, nous sommes ce que nous mangeons.

Nelly : En général, je cuisine les plats les plus élaborés pour laisser le soin à monsieur de préparer les plus simples. Nous aimons aussi prendre 2 heures le dimanche matin au retour de la piscine pour cuisiner à 4 mains les repas des 3 premiers jours de la semaine. Ce qui nous permet ensuite de nous dégager du temps pour faire du sport en soirée au retour du travail. L’organisation est la condition sine qua non pour maîtriser son alimentation et pouvoir ne cuisiner qu’avec des produits frais.

Comment se passe concrètement une journée alimentaire pour vous ?

Ulrich : En général nous nous levons à 6h du matin, parfois avant. Mon activité professionnelle m’a poussé à radicalement changer ma façon de m’alimenter. Alors le matin au petit déjeuner, je prends ce qui correspond au déjeuner en temps normal. Par exemple du chou-fleur à la crème fraîche avec du poulet, ou des haricots verts préparés façon carbonara puis du fromage, quelques noix ou de la noix de coco, un café avec quelques carrés de chocolats pur à 100%. Le midi j’emporte une collation qui peut être un œuf dur, du fromage, des noix. Et enfin le soir par exemple des lasagnes faites avec des courgettes pour remplacer les pâtes, de la salade, du fromage, et quelques baies. Il existe des solutions de remplacement pour pratiquement tout, mais il faut faire preuve d’imagination. Je dois vous avouer qu’avec une épouse bloggeuse culinaire, ça aide beaucoup de ce côté-là.

Nelly : Alors personnellement, étant ce que j’appellerais un « bec sucré » de nature, je maintiens mon déjeuner… à l’heure du déjeuner, et le matin je mange bien souvent un yaourt de soja avec des biscuits faibles en glucides faits maison à base de poudre d’amande, de noisettes et des pépites de chocolat à 100%. Et le soir, nous dînons ensemble.

Avez-vous introduit des nouveaux aliments ? Lesquels ?

Ulrich : La diète cétogène pour moi, c’est plus de viande, plus de poisson, plus de fromage, plus de noix et plus de légumes en particulier tous les choux. Je mange de la noix coco entière que je ne mangeais pas avant, du chocolat pur à 100% qu’on trouve de plus en plus facilement et beaucoup de farines low carb comme le lupin, le soja ou le chanvre…

Aimez-vous manger ? Considérez-vous cette diète comme savoureuse ou incompatible avec le plaisir alimentaire ?

Ulrich : J’ai toujours adoré manger. J’ai eu la chance depuis tout petit de manger des produits du jardin, uniquement des produits frais, cuisinés avec beaucoup de passion. Dans ma vie d’adulte, je garde donc à cœur de consommer des produits de qualité, utilisés avec respect et passion. Chaque produit « interdit » pour rester en cétose peut trouver un équivalent. Il est donc possible de s’alimenter durablement de cette façon sans que ça ne devienne une « contrainte » insupportable avec le temps et qu’au contraire ça devienne un vrai plaisir. Les gâteaux sucrés sont interdits, mais la mayonnaise et la chantilly coulent à flots. Le Nutella est proscrit mais le beurre de cacahuète se mange à la cuillère. La diète cétogène c’est vraiment l’occasion de maitriser son alimentation et de manger en pleine conscience.

Nelly : Avec un blog culinaire, impossible de nier que j’aime manger et avant tout cuisiner pour ceux que j’aime. Les repas sont des moments de partage et de convivialité dont je ne saurai me passer. J’ai donc réappris à cuisiner en mode low carb, acquis de nouveaux réflexes pour que tous nos repas restent un vrai plaisir. Et je pense pouvoir dire que j’y suis arrivée grâce aux inspirations trouvées sur les sites anglophones (US, Australie) car sur la toile française peu d’informations circulent et tout de suite cela devient très médicalisé, aseptisé. À mon goût cela manque de folie et de gourmandise. Car oui, on peut continuer à se faire plaisir avec par exemple des quiches (avec une pâte à la poudre d’amande), des gaufres salées (à la poudre de noisette, fromage, jambon, épices), ou sucrées (sans farine, aux pépites de chocolat 100%) surmontées de chantilly à la vanille sans sucre, des cookies au beurre de cacahuètes… Bref, en prenant le temps de réfléchir aux ingrédients autorisés et comment les marier, on trouve plein de combinaisons délicieuses et qui ne demandent pas beaucoup de temps.

Comment gérez-vous les repas à l’extérieur ?

Ulrich : Bien entendu pour les repas au restaurant c’est un peu plus compliqué qu’à la maison, mais je ne me suis jamais retrouvé dans l’obligation de consommer quelque chose que je ne m’autorisais pas. Il y a toujours une petite salade, une viande avec des légumes, un fromage blanc ou une panna cotta sans coulis de fruits rouges. Ensuite pour les repas de famille il suffit d’expliquer ce qu’on fait, de transmettre un peu ses connaissances et ça passe très bien. L’arbitrage entre ce qu’il faut limiter et ce qui est autorisé reste facile dans la plupart des cas.

Nelly : Contrairement aux régimes « classiques » bannissant le gras, ce régime est plus facile à gérer en société. Si vous regardez attentivement les cartes des restaurants il y a toujours des options cétogènes (terrines de poissons, œuf mayo, charcuterie, fromage, viande, légumes) qui s’offrent à vous et vous n’aurez même pas à avouer votre diète. Les personnes autour de la table penseront même sûrement que vous ne faites pas attention à votre ligne car vous risquez de vous tourner vers les aliments les plus gras que la société nous montre du doigt comme responsables de notre surpoids.

Considérez-vous la diète cétogène comme handicapante d’un point de vue social ?

Ulrich : Malheureusement, il faut faire une croix sur le petit croissant du matin avec les collègues, les bonbons proposés par le stagiaire et autres sollicitations de bombes à glucides. D’une manière générale, j’essaie d’expliquer aux gens qui m’entourent quel est mon mode d’alimentation. C’est plus simple, les gens comprennent et parfois s’intéressent à cette drôle de façon de manger très gras tout en perdant du poids.

Nelly : En France, la convivialité passant bien souvent par le partage d’un petit gâteau ou la dégustation de douceurs autour d’un café, d’un thé, refuser tout cela peut effectivement poser quelques soucis au début. Mais finalement vos vrais amis voyant vite les résultats de vos efforts sur votre silhouette ne peuvent que comprendre et vous encourager. Le problème se trouve plus sur le lieu de travail où refuser de grignoter un bout de croissant avec ses collègues peut parfois vous exclure un peu mais dans ces moments-là, il suffit de repenser à son objectif et se rappeler que ce qui compte avant tout c’est ce que l’on désire pour soi et non ce que les autres attendent de nous !

Avez-vous repris le sport ?

Ulrich : Oui. J’ai donc pu découvrir tous les bienfaits de la diète cétogène à commencer par le sport d’endurance. Plus jeune j’ai beaucoup pratiqué de sport avec une alimentation riche en glucides. J’ai donc un point de comparaison. Dès lors qu’on se plie à une diète cétogène stricte, le corps change de logiciel, passe d’un mode « combustion de sucre » à un mode « combustion de graisse » et ça change tout ! On se retrouve débarrassé de tous les pics et creux que l’on peut ressentir dus aux à-coups glycémiques.

Êtes-vous sensible à l’aspect santé de cette diète ?

Ulrich : Après de nombreuses lectures sur le sujet, je pense pouvoir dire que nous sommes à l’aube d’une révolution. Les informations en langue anglaise sont très largement disponibles depuis 5 ans environ, mais pas en France. Les dernières découvertes concernant la diète cétogène et le cancer sont extrêmement intéressantes et je suis persuadé que d’autres vont suivre. Pour finir, c’est le premier hiver de ma vie ou je n’ai pas eu le moindre rhume, la moindre grippe ou angine et j’ai l’intime conviction que mon système immunitaire se retrouve renforcé grâce à la diète cétogène en asséchant le terrain inflammatoire que la surconsommation de glucide induit. Depuis que j’ai commencé la diète cétogène, j’ai perdu 23 kg, je suis passé d’une tension de 140/80 à 125/65 et mon cœur est passé d’un rythme au repos de 58 à 43 pulsations minutes. Bien entendu la reprise du sport m’a aidé pour obtenir ce résultat, mais c’est bien en utilisant les lipides comme carburant et non plus les glucides que j’y suis arrivé. La diète cétogène est bonne pour lutter contre le diabète, le cholestérol, les crises d’épilepsie, certains cancers… Je suis persuadé que l’avenir nous apportera de nombreuses découvertes sur cette alimentation si proche de notre nature d’homme des cavernes à l’âge pré-agricole. N’oublions pas qu’en venant au monde, notre première alimentation est une diète cétogène grâce au lait maternel et c’est juste après que cela se gâte !

Nelly : Essayant de prendre soin de moi avec du sport au quotidien, bien entendu c’est l’aspect santé de cette diète qui m’a séduit en premier lieu.

Est-ce désormais votre alimentation, une sorte de philosophie alimentaire, ou bien pensez-vous cesser de manger cétogène un jour ?

Ulrich : Plus j’avance et plus j’accumule des connaissances sur une alimentation permettant de se maintenir en bonne santé et être performant. Je m’intéresse désormais à la diète cétogène dans le cadre d’efforts d’endurance sur très longues distances. C’est extrêmement intéressant car nous n’en sommes qu’au début des découvertes. Alors évidement pour moi ça ne représente pas un régime temporaire, mais une profonde modification de mon alimentation et de ce que j’apporte à mon corps pour qu’il reste en bonne santé le plus longtemps possible.

Nelly : Ayant désormais 18 mois de recul sur cette alimentation et le bien-être qu’elle procure, surtout pour moi qui suis très sensible aux pics glycémiques, je pense que cela va changer profondément ma façon de cuisiner. Avant de concocter quelque chose en cuisine, je m’interroge désormais toujours sur toutes les possibilités qui s’offrent à moi pour obtenir le meilleur rapport « quantité de glucides/plaisir ».

Êtes-vous satisfait de ce que vous a apporté la diète cétogène ?

Ulrich : Le résultat de bientôt 18 mois de diète cétogène stricte est bien supérieur à mes attentes. J’ai perdu mon surpoids, mon état de santé est très bon, ma reprise du sport se fait dans d’excellentes conditions, je ne connais plus jamais de pics et de creux glycémiques, je mange tout le temps à ma faim sans restriction sur les quantités et une fois qu’on a compris comment calculer l’apport en glucides assimilables et dans quels aliments on en trouve le moins, tout se fait naturellement. Manger cétogène est devenu normal pour moi.

Nelly : Rien que pour ne plus avoir à subir de pics glycémiques et ne plus connaitre ce sentiment, si désagréable, de fringale, je dis oui ! Grâce à lui, j’ai pu sentir à quel point j’étais accro au sucre. Aujourd’hui, j’en suis consciente et cela me permet de maîtriser, et non plus subir, ma consommation.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui hésitent à franchir le pas ? À ceux qui démarrent ?

Ulrich : Je conseille vraiment de bien « absorber » les informations nécessaires pour comprendre ce qu’est une diète cétogène, comment ça fonctionne, où se trouvent les glucides à éliminer. Puis il faut dresser une liste d’aliments qu’on aime manger et qui sont compatibles avec ce régime alimentaire. Ainsi, ça devient très facile de se lancer car il suffit de piocher dans cette liste pour se faire à manger. Je suis persuadé que votre ouvrage Céto cuisine sera à ce niveau très utile pour donner des idées de recettes et diversifier son alimentation ainsi que votre second ouvrage Compteur de glucides pour aider ceux qui découvrent l’alimentation cétogène à repérer où se trouvent les glucides à éviter.

Nelly : Bien plus simple et moins frustrant que la plupart des diètes, le régime cétogène c’est le régime accessible à tous et qui n’oublie pas d’être gourmand.

* Nelly Champion Genisson anime le blog www.ladinettedenelly.com

Propos recueillis par Magali Walkowicz, auteur de Céto cuisine et du Compteur de glucides.

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  • chocolat pur à 100%??? impossible à bouffer ça, où est le plaisir d’en prendre??

  • Régime contre le cancer ?!?
    Quand je lis l’explication de l’efficacité du régime sans glucide contre le cancer, les glucides nourrissent les cellules cancéreuses, je ne suis pas nutritionniste mais les lipides ne sont-ils pas dégradés en glucides par l’organisme ?

  • « Quels conseils donneriez-vous à ceux qui hésitent à franchir le pas ? À ceux qui démarrent ? »

    De bien se renseigner ailleurs avant, le régime est très contraignant, peu diversifié, avec une telle rigueur on arriverait au même résultat en mâchant mieux et en faisant plus de sport.

    • Je pratique et ce n’est pas du tout le cas. On n’élimine pas grand chose, blé, patates, riz, sucres. Des milliers d’autres choses restent. Peu diversifié, avec toutes les viandes, les poissons et fruits de mer, la crème, le beurre, et les fromages (préférer comme provenance les bêtes nourries à l’herbe, éviter nourries au grain ou soja), la plupart des légumes, les noix, les champignons, des gâteries comme le chocolat ?

      • Je pratique aussi depuis environ cinq ans, et je mange des choses bien plus diverses qu’avant. Il faut bien comprendre que les féculents sont souvent un choix par défaut, et que « des pâtes » constitue une réponse trop pratique à la question « que va-t-on manger ce soir », tout comme « un sandwich » est la solution de facilité à « que vais-je manger à midi ».

        Oh, et accessoirement, j’ai perdu dans les 40 kilos depuis que je mange low-carb / cétogène. Quarante.

  • C’est quoi ce délire ? D’abord la diète cétogène ne s’impose pas, ce sont les bactéries intestinales qui l’installent, et elles sont bien connues et se développent par ingestion de sucres lents. Cet article est un pamphlet publicitaire et je ne comprend pas que Contrepoints accepte de tels billets qui devraient plutôt figurer dans Elle, Femme Actuelle ou Figaro Madame ou toute autre presse de caniveau. J’espère qu’il s’agit d’une erreur passagère de la part de la rédaction de Contrepoints.

    • aujourd’hui j’ai appris quelque chose:

      « les sucres lents qui permettent le développement de bactéries intestinales permettant la cétose » — Jacques Henry —
      Ah ok d’accord…

      Alors pour le virement bancaire en suisse pour mes revenus publicitaires, il y a un peu de retard, c’est inacceptable… 🙂

    • Ne nous emportons pas. Pour ou contre, en tout cas, la cétose est provoquée par une alimentation pauvre en glucides, il ne semble pas y avoir de débat là dessus :

      « If the diet is changed from one that is high in carbohydrates to one that does not provide sufficient carbohydrate to replenish glycogen stores, the body goes through a set of stages to enter ketosis. During the initial stages of this process, blood glucose levels are maintained through gluconeogenesis, and the adult brain does not burn ketones. However, the brain makes immediate use of ketones for lipid synthesis in the brain. After about 48 hours of this process, the brain starts burning ketones in order to more directly use the energy from the fat stores that are being depended upon, and to reserve the glucose only for its absolute needs, thus avoiding the depletion of the body’s protein store in the muscles.[17]

      Ketosis is deliberately induced by use of a ketogenic diet as a medical intervention in cases of intractable epilepsy.[15] Other uses of low-carbohydrate diets remain controversial.[18][19] Induced ketosis or low-carbohydrate diet terms have very wide interpretation. Therefore Stephen S. Phinney and Jeff S. Volek coined the term « nutritional ketosis » to avoid the confusion.[9][clarification needed]

      Carbohydrate deprivation to the point of ketosis has been argued both to have negative[20] and positive effects on health.[21][22] »

      http://en.wikipedia.org/wiki/Ketosis

      Je sais, c’est WP, donc pour les sources, il faut cliquer sur les notes.

    • Ces délires nutritionnels sont me semble-il très dangereux pour la santé sans contrôle médical. (L’article de Wikipedia liste des conséquences possibles graves)

      En revanche pouvez vous m’expliquer le sens de votre phrase : « D’abord la diète cétogène ne s’impose pas, ce sont les bactéries intestinales qui l’installent ».

      Par ailleurs, sait-on comment l’homme a pu s’adapter au passage du régime d’un « chasseur-cueilleur » (à priori riche en graisses et protéines) a celui riche en céréales (et glucides) d’un agriculteur ?

      • ben…. on est toujours en vie non? donc l’homme s’est adapté…

      • Pramat, le contrôle médical semble vous rassurer, alors pourquoi ne le recommandez-vous pas aux végétaliens, dont le régime, pour le coup, est objectivement nocif ?

        Ou, pour attaquer la même idée sous un autre angle, Eisenhower est mort de ce que son médecin était un obsédé de la lutte contre le cholestérol ; oh, certes, ça ne l’a pas tué sur le champ ; mais ça l’a probablement amputé de quelques années de vie, et sans aucun doute de plus encore d’années de vie en bonne santé (exemple cité dans Good Calories, Bad Calories », de Gary Taubes).

        • Je végétalienne depuis mes 15 ans avec un imc quasi-perfect et en bonne santé aussi …. vous devriez vous renseigner avant de dire que c’est nocif. C’est nocif uniquement si on ne compense pas certaines carences en vitamines & mineraux qu’on trouve dans les produits animaliers avec d’autres aliments.

      • En passant de chasseur cueilleur à un régime de céréales, il est également passé de régime libre et auto-géré par des proto nations (villes-états) centralisées.

        L’homme était déjà adapté car son alimentation saisonnière et locale avait du sélectionner les individus les plus tolérants possibles;
        d’autant plus que les céréales existaient, ce sont les proportions qui ont changé.

    • Hum. Renseignez-vous mieux.

    • Modération : les commentaires sont un lieu de débat, pas d’insultes

      • Modérer mon commentaire en laissant juste ce texte à la place, laissant entendre que j’aurais été grossière, n’est pas très sympa : je n’ai en aucun cas insulté, j’ai appelé un commentateur a plus de recul, c’est tout.

    • WTF? JH tu nous le sors d’où ça? La diète céto, c’est juste une voix métabolique parallèle, rien à voir avec les bactéries intestinales.

    • De la part de celui dont les articles seraient bien à leur place dans Science et Vie Junior, c’est un peu l’Hôpital qui se moque de la Charité 😉

  • Si je lis une grande partie des articles de Contrepoint, je commente rarement. Je fais exception cette fois, parce que lire cette propagande ici, franchement, ça me déçoit. Le nivellement par le haut hein ? Vu le peu d’études disponibles sur ce régime, les rares disponibles n’indiquant aucun bénéfice vs placebo, on est là dans la croyance pure. Les gens font ce qu’ils veulent, bien évidement, mais faire la promotion de ce type de pratique ici décrédibilise le site entier.

    • Il y a une cohorte d’articles disponibles, mais en anglais. Que la France soit encore en retard de plusieurs années n’a rien de réellement étonnant, mais qu’on ne fasse pas l’effort d’aller voir ce qui se dit sur les grands sites de référence mondial, c’est très dommage. Je peux fournir des références, si vous voulez.

      • Ça serait avec plaisir que je lirais ces références.

        • suffit de taper « LCHF » ou « Ketosis » dans pubmed:

          http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=LCHF

          http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=ketosis

          ensuite si on ne veut pas passer des mois à faire un travail d’analyse, on peut lire les ouvrages de ceux qui ont synthétisé ces données.
          La diète cétogène n’est pas nouvelle. même si en France elle est totalement inconnue. d’ou la sortie de cet ouvrage et mon entretien sur mon expérience.

        • Commençons par le commencement, Otto Warburg.

          http://en.wikipedia.org/wiki/Warburg_hypothesis

        • Prenez par exemple les ouvrages de Gary Taubes consacrés à la question. Why We Get Fat si vous voulez un résumé, ou bien Good Calories, Bad Calories si vous avez davantage de temps (la bibliographie de ce dernier est assez impressionnante, avec une bibliographie de plusieurs dizaines de pages, très majoritairement composée d’études publiées dans des revues « peer-reviewed »).

        • http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3826507/
          La conclusion :
          « Ketogenic diets are commonly considered to be a useful tool for weight control and many studies suggest that they could be more efficient than low-fat diets, although there is not concordance in the literature about their absolute effectiveness and even some doubts raised about safety. But there is a ‘hidden face’ of the ketogenic diet: its broader therapeutic action. There are new and exciting scenarios about the use of ketogenic diets, as discussed in this review, in cancer, T2D, PCOS, cardiovascular and neurological diseases. Further studies are warranted to investigate more in detail the potential therapeutic mechanisms, its effectiveness and safety, and we would invite all researchers to face this challenge without prejudice. »

          http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4215472/
          « Although the mechanism by which ketogenic diets demonstrate anticancer effects when combined with standard radio-chemo-therapies has not been fully elucidated, preclinical results have demonstrated the safety and potential efficacy of using ketogenic diets in combination with radio-chemo-therapy to improve responses in murine cancer models. »

          http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3945587/
          A period of low carbohydrate ketogenic diet may help to control hunger and may improve fat oxidative metabolism and therefore reduce body weight.

          Il y en a plein d’autres.

    • Efficacité sur quoi ?

      Pour la perte de poids et le bilan lipidique, un régime faible en glucide bas le régime faible en lipide habituellement recommandé à plate couture : http://authoritynutrition.com/23-studies-on-low-carb-and-low-fat-diets/
      Contre l’epilepsie, http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/14651858.CD001903.pub2/abstract?deniedAccessCustomisedMessage=&userIsAuthenticated=false Je cite : « the ketogenic diet results in short to medium term benefits in seizure control, the effects of which are comparable to modern antiepileptic drugs »
      Contre le diabète (de type 2) : http://ajcn.nutrition.org/content/97/3/505.short et http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0899900712000731

      Honnêtement, il n’y a qu’a se baisser pour ramasser l’info , « ketogenic diet » renvoie 11000 résultats sur scholar.google.fr, alors c’est un peu fort de café de débarquer en parlant de « croyance pure ».

      • Je n’ai pas le réflexe de faire des recherches en langue anglaise, je parle anglais, tous les jours par ailleurs, mais il m’est beaucoup plus naturel de lire dans ma langue maternelle, le français.
        D’autre part, pour « niveler par le haut », il aurait été à mon sens préférable de faire une compilation de ces articles, voir même de les traduire en français comme c’est parfois le cas pour des articles de Reason, notamment. Articles que je lis parfois en version originale, mais, encore une fois, il m’est plus commode et plus rapide de les lire en français. Je ne dois pas être le seul dans cette situation.
        Des témoignages n’ont pas grande valeur sur le plan scientifique. Je lirais par contre les publications données par H16.

        • CP traduit des articles de Reason quand la rédaction trouve des traducteurs compétents, sérieux, et qui ont du temps. Le bénévolat rend hélas l’affaire relativement aléatoire (et je le dis en tant qu’humble traducteur occasionnel, qui aimerait trouver plus de temps pour ce faire).

        • Toutes les études scientifiques sont publiée en anglais, les articles données par h16 y compris. Les sources en français ne peuvent être que des résumés/synthèses de ces études, et il y en a malheureusement peu en français.
          Contrepoints a déjà publié des articles au fond plus scientifique sur le sujet. Voir la série « Le gras saturé coupables des maladies cardiaques ? » par le minarchiste ou les articles de J. Sedra.

  • Je trouve cela totalement absurde de choisir un régime alimentaire où il est nécessaire de se supplémenter pour ne pas être malade. C’est bien la preuve que ces choix d’alimentation ne sont pas suffisants ou bons pour son corps.

  • Un gaspacho avec concombres, poivrons verts, 1 pomme « Granny smith », jus de citron vert, feuilles de basilic, olives et huile d’olive, est-il compatible avec ce régime sans sucres ❓
    La pomme serait-elle en trop ❓

    • La pomme va t’apporter pas mal de fructose, 10-15g, en céto il faut rester en dessous de 30 à 50g par jour, ça monte vite.

  • Il faut bien savoir qu’il n’y a actuellement aucun consensus là-dessus, mais il semblerait que le problème soit les sucres complexes comme ceux des céréales, pommes de terre qui font monter rapidement la glycémie alors que les sucres des fruits qui sont simples et très facilement assimilables ont un index glycémique très faibles et sont recommandés pour les diabétiques.
    Personnellement, je suis un régime alimentaire paléo avec beaucoup de fruits(toutes les variétés: fruits gras, oléagineux, acides ou classique) et de légumes, viandes, poissons crustacés, oeufs, un peu d’huile et tout va très bien. Céréales, laitages et pomme de terres supprimés (même si 1 ou 2 exceptions par semaine pour les pommes de terres, patates douces) Ça doit donner en moyenne: 60% de sucres venant des fruits, 25% de gras et 15% de protéines.
    En faisant ce régime, j’ai supprimé les fringales de 11h, j’ai une glycémie stable, je fais beaucoup de sport et pas de problème d’énergie. Ce qui me laisse penser que le problème ne serait pas le sucre comme le pense certains mais plutôt les sucres complexes avec un index glycémiques élevé.
    Cordialement.

    • maitriser l’IG des aliments est déjà une bonne approche, car il y encore de nombreuses idées totalement fausses, à commencer par parler de sucres lents ou rapides comme j’ai pu lire plus haut. La diète paléo est aussi intéressante.

    • Un régime paléo avec 60% de carb. Purée.

      • C’est paléo plus proche de ce que propose Thierry Casasnovas mais avec plus de gras et de produits animaux que lui qui fait quasiment que des fruits et des légumes.
        Le régime paléo peut être assez flexible. Il me semble assez logique de manger davantage de fruits sous un climat ou il y en a beaucoup et plus on va vers le nord de manger de gras et de produits animaux.

  • Étonnant article sur contrepoint?…

    • Contrepoints, avec un s. Sans s, c’est un site communiste :/

    • Pourquoi donc ? Au delà de l’aspect « 3615 MaLife », les idées sous-jacentes peuvent avoir des répercussions sur un certain nombre de politiques publiques.

      Par exemple, les recommandations nutritionnelles du PNNS qui semblent pointer dans la mauvaise direction, aggravant sans doute un certain nombre de troubles comme l’obésité ou le diabète (comme semblent l’indiquer cet article : http://www.contrepoints.org/2013/02/06/113904-manger-bouger-12-ans-dechec-constant-des-politiques-publiques-de-prevention ).

      Par exemple encore, les milliards de la Politique Agricole commune (ou son équivalent américain) déversés sur les agriculteurs, et notamment les céréaliers, les avantageant et augmentant la consommation de produits basés sur les céréales (le blé en France, le maïs aux Etats-Unis).

      Bref, même si il mérite recontextualisation, cet article me semble tout à fait avoir sa place dans Contrepoints.

      • Alors quitte a recontextualiser, peut-etre serait plus intelligent de remettre en perspective le probleme de l’opulence alimentaire?
        Au Japon comme dans bien d’autre pays sans pb de poid, on mange du riz… mais surtout on apprends tres jeunes au enfants a ne pas manger a satiété et tout le monde connait les vertu du jeune.

        Et nous remettions plutot en cause notre culture de la satisfaction? Et si le probleme c’etait notre soif de satiété, dans la bouffe comme dans bien d’autre domaine?
        Oui, cela serait une recontextualisation…. brandir le enieme regime miracle tant que les etuded n’ont pas mis en evidence les risque sur le long terme a carencer son alimentation, c’est sur que c’est plus facile psychologiquement de tricher avec son alimentation que remettre en question ses propres sensations et l’education de son corps comme de son esprit…

        • Attention le fond génétique des asiatiques n’est pas le même que le notre, l’élevage a longtemps était dominant dans la diète européenne, eux ils ne mangent pratiquement que du riz depuis au moins 5000 ans. César en parle dans sa guerre de Gaule, les barbares avaient beaucoup de troupeaux. Ca fait moins de 2000 ans qu’on mange surtout des céréales, avant c’était surtout des produit animaux. Les germains notamment étaient de pur éleveur.

      • Utile, oui, mais l’article ne dit pas ce que c’est la diète cétogène et ça explique la réaction excessive de certains dans les commentaires (on a peur de ce qu’on ne connait pas). Et pourquoi ne pas avoir fait un parallèle avec le jeûne, dont chacun sait qu’il apporte des bienfaits sur la santé et le cerveau ? faire une diète cétogène c’est avoir les bienfaits du jeûne sans les inconvénients, d’une certaine façon.

        • Fadior, c’est en effet le principal reproche que je ferais à l’article : ne pas expliquer en quoi ce régime consiste, même en note de bas de page.

          Ceci étant, c’est plus facile à dire pour moi qui regarde le résultat final que pour la rédaction bénévole. Contrepoints manque encore de moyens, et pour y remédier il suffit de donner !

  • Bonjour,

    J’ai souvent envisagé d’adopter ce régime, car j’ai du mal à maîtriser mon poids. Mais je le voyais plus comme quelque chose de ponctuel, par exemple deux mois dans l’année…
    Parce qu’en fait, j’ai toujours compris que ce régime était incompatible avec la consommation d’alcool. Et j’aime bien l’alcool.

    Et vous, vous pouvez toujours aller boire des coups ?

    • Bah, moi j’étais déjà amstème, donc ça n’a rien changé sur ce point. Bref, dans la mesure où l’alcool se métabolise un peu comme le sucre, et puisque le régime(*) cétogène accepte des exceptions, on peut boire, mais des quantités raisonnables, et pas tous les jours.

      (*) J’insiste, le régime cétogène est un régime, et non une diète. C’est à dire qu’il ne s’agit pas de s’alimenter temporairement de manière différente pour reprendre ses anciennes habitudes par la suite, mais de changer son alimentation récurrente. Si quelque chose me fait du mal, alors ce n’est pas m’en abstenir pendant un temps limité qui l’empêchera de me nuire à nouveau quand je recommencerai à en consommer.

    • je ne bois absolument jamais d’alcool, par choix. mais ce régime n’interdit pas du tout la consommation d’alcool, il faut juste sélectionner ceux qui apportent le moins de glucides.

      • Je bois mes alcools purs. Du rhum ou du whisky en général. J’suis pas sûr que ça colle. Après je ne bois vraiment pas beaucoup !

        • Le whisky ne pose pas de problème. Encore une fois, toutes ces informations sont dans les livres en question.

  • Bonjour.
    J’aimerais vous poser juste une petite question. Je pense déjà en connaître la réponse mais il faut que j’en ai le cœur net. Peut-on consommer du Cola light ou zéro ? Je peux supprimer une tonne de choses mais le Coca…
    Merci.

    • il faut faire attention à certains édulcorants qui gardent un impacte sur la glycémie. Mais le coca light ou zéro ne posent pas de problèmes particuliers dans une diète cétogène.

  • Je ne dois pas être réveillé, j’ai suivi tous les liens et je n’ai toujours pas vraiment compris de quoi il s’agissait…(enfin j’ai compris qu’il s’agissait d’un régime !) mais en intro un petit résumé synthétique de ce quoi on parle serait bienvenu, on ne lit pas tous la presse féminine)

  • Si vous voulez perdre du poids, de façon ETHIQUE : VEGETALISME (je suis pratiquante).

    Et c’est libertarien compatible (principe de non agression combiné à l’antispécisme) : http://victoriamonro.co.uk/the-libertarian-case-for-vegetarianism/

    • J’ai du mal à voir le principe de non-agression si cher au végétalisme quand j’observe la brutalité gratuite et les dégâts colossaux d’une simple moissonneuse-batteuse sur les petits rongeurs innocents qui folâtrent dans un champ de maïs.

  • Pas mal ce régime, je pense que je vais essayer. Du moment que je peux continuer à boire du sauternes, du vin de paille et manger des baklavas ….

  • j’ai un problème avec les régime c’est leur prétention à l’universalité…

    à part cela si une personne se trouve satisfaite d’un régime…et si en plus il a des éléments objectifs à mettre en avant…que dire…

    je sis toutefois étonné que des gens puissent prendre 40 kilos sans se dire à un moment ou un autre..quelque chose ne va pas dans ma manière de vivre..pour découvrir que moins apporter de calories va faire maigrir…

    ça reste un problème des principes nutritionnels…

    à la base c’est quand même foireux, il faudrait démontrer au préalable que des nutritionnels puissent être universels..

    le problème des régimes et des certitudes…c’est qu’ils ont beaucoup changé au cours du temps.

    si on prenait les choses à l’envers , si on commençait à définir une série de signes qui devrait amener à penser à un INDIVIDU …je mets ma santé en péril, je dois changer de mode de vie.

    il y a des limites quand m^me on ne découvre pas un matin qu’on a 50 kilos à perdre, ou que son souffle est court…

  • Et si le vrai régime c’était : je mange de tout, pas trop, de temps en temps je me fais plaisir. Je fais un peu d’exercice, de sport… Le bon sens quoi…
    C’est pas parce qu’au Etats-Unis, ils écrivent des tartines sur un régime à la mode qu’ils sont forcément en avance… J’vais plus manger de glucides pour pas avoir le cancer, j’vais plus manger de lipides car le docteur Schmurtzz a dit que c’était pas bon pour le trou de balle, j’vais plus manger de légumes frais, ça donne la courante… Zut alors… mais qu’est-ce que je vais manger….

  • La diète cétogene n’est pas une panacée et sûrement pas un mode de vie traditionnelle, dans la nature mis à part à certaine époque et latitude les animaux sauvages ont très peu de gras corporelle, manger gras tout le temps est donc contre nature, de plus la cuisson du gras est assez indigeste à long terme, quand au gras cru il est majoritairement immangeable mais par contre tres bien pour nettoyer les dents, le régime paléo lui est infiniment supérieur, en plus pour ceux qui veulent perdre du poids le paléo est beaucoup plus simple à suivre sur le long terme, on perd du poids tout aussi rapidement mais le grand avantage du paleo c’est qu’on conserve tout ses muscles, le regime cetogene est lourd sur beaucoup de plan, en bref je ne recommande pas le cetogene mais libre à vous d’essayer.

    L’autre avantage du paléo c’est que l’hypoglycémie disparait complètement car il y a synthèse des protéines en glucose par néo glucogenese, ce qui dans un régime cetogene est moins marqué puisque les calories proviennent en majorité du gras.
    Dans le paléo manger cru ou peu cuit n’est plus un problème et devrait même être un must, l’estomac n,est plus contraint à la gestion de macromolécules très trop differentes et peut detruire efficacement toutes les bactéries.

    La simplicité à de toutes manière bien meilleur goût et puis avec le paléo on ne mange pas ses emotions, ceux qui aiment la cuisine devraient donc l’éviter.

  • J’avoue être un peu gêné par cet article sur Contrepoints. Je ne vois pas bien le rapport avec les sujets généralement abordés ici, ni pourquoi l’article est présenté comme émanent de la rédaction de Contrepoints, alors qu’il est signé d’une nutritionniste professionnelle qui vient justement de publier 2 livres de « recettes de cuisine » sur le régime en question. Régime qui nous est présenté, sans aucune mise en perspective ni contradiction, comme la panacée universelle contre tout et n’importe quoi… Je ne remets bien sûr pas en cause la sincérité des personnes interviewées, dont l’une ne ménage pas ces efforts dans les commentaires, mais justement, je ne comprends pas bien pourquoi on en fait des tonnes pour vanter ce régime en particulier, sinon un simple copinage – ne parlons pas de connivence ici – pour promouvoir les bouquins d’une amie ? … Bref, je suis assez perplexe sur les méthodes employées, méthodes qui me semblent s’apparenter – mais sans doute me gouré-je – de celles que l’on dénonce généralement ici sous le terme « d’enfumage » (un peu comme si Cambadélis interwievait par exemple deux militants PS pour nous vanter les bienfaits du socialisme, militants qui termineraient l’interview en nous conseillant fort à propos d’acheter les bouquins dudit Cambadélis, c’est juste un exemple : je ne suis pas sûr que Cambadélis sache écrire)… Et malaise suprême : H16 lui-mêm s’y met. Diable ! le libéralisme et la diète cétogène auraient-ils partie liée à ce point ? Une bande de dangereux libéraux cétosés jusqu’à la moelle auraient-ils réussi à s’infiltrer au coeur de liberaux.org ?

    • Beaucoup de blabla monsieur Libertango qui n’apporte pas grand chose. Donnez nous de vrais arguments scientifiques si vous souhaitez critiquer intelligemment.

      • Critiquer intelligemment un régime ? C’est au dessus de mes forces, cher monsieur Maman enfant épileptique. Je ne critique ici qu’une méthode éditoriale que je subodore douteuse…

        Mais quel pseudo bien trouvé au passage : de ceux qui vous clouent le bec avant même que vous osiez l’ouvrir. Décidément, la secte des cétosés a un bel avenir devant elle !

        Rassurez-moi juste : Contrepoints ne s’est pas fait racheter par Doctissimo ?

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