Le libéralisme dans les pays d’Europe

Quelle est la place du libéralisme dans l’union européenne ?

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Le libéralisme dans les pays d’Europe

Publié le 22 mai 2015
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Un article du site Libertarianisme.fr

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L’Union Européenne est-elle plus ou moins libérale que les États-Unis ? La France connaît un taux de chômage élevé, mais qu’en est-il des autres pays de l’UE ? Le chômage est-il plus élevé parmi les pays de l’UE  les plus libéraux, ou au contraire les plus interventionnistes ?

Le libéralisme dans l’Union Européenne

Pour répondre à ces questions, nous avons utilisé les statistiques de liberté économique du « 2015 Index of Economic Freedom ». Ici, nous nous intéressons spécifiquement à l’Union Européenne, contrairement à notre article précédent où nous avions présenté le classement mondial. Il nous parait intéressant de regarder l’UE car il s’agit d’un ensemble de pays ayant des conditions comparables. En effet, ce sont toutes des économies de marché plutôt riches, avec un respect à peu près correct des droits de l’homme, une liberté de commerce avec les autres pays de l’UE et un environnement législatif proche.

Tout d’abord, regardons le score de liberté économique parmi les pays de l’UE. Ce score mesure le libéralisme économique sur une échelle allant de 0 (pas de liberté) à 100 (parfait libéralisme économique).

liberté en UE

Les pays les plus libéraux de l’UE sont l’Estonie, l’Irlande et le Danemark avec des scores très proches, entre 76 et 77. La Grèce est le pays le moins libéral, loin derrière les autres avec un score de 54.

Faisons maintenant une moyenne des pays européens. Pour faire une telle moyenne, nous avons tenu compte de la population de chacun des pays (ie. un pays avec une population deux fois plus grande compte deux fois plus dans la moyenne) de façon à calculer un score moyen de liberté pour les citoyens européens. Voici donc les résultats permettant de faire des comparaisons (classés du moins au plus libre) :

  • Moyenne monde : 57,8 (sur les 175 pays pour lesquels on a les données)
  • France : 62,5
  • Moyenne zone Euro (19 pays) : 67,3
  • Moyenne UE (28 pays) : 68,7
  • Belgique : 68,8
  • Etats-Unis : 76,2
  • Estonie (pays le plus libéral de l’UE) : 76,8
  • Canada : 79,1

Donc l’UE est moins libérale que les États-Unis, et est en moyenne plus libérale que la France. La Belgique est quant à elle dans la moyenne de l’UE.

Chômage et libéralisme

Regardons maintenant le chômage dans l’Union Européenne :
(vert 5% ; marron 10% ; rouge 15% ; noir >20%)

chômage en UE

On retrouve un taux de chômage « problématique » (10% et plus) dans les pays les moins libéraux de l’UE.

Nous pouvons comparer plus facilement le taux de chômage et le libéralisme économique sur le graphique suivant :

Taux de chômage vs libéralisme économique

On observe que les pays ayant un taux de chômage plus faible sont clairement ceux qui ont une politique économique plus libérale. L’Espagne fait exception car elle a un chômage très élevé bien qu’elle ait un niveau de libéralisme seulement légèrement en dessous de la moyenne.

Par contre il est important de remarquer qu’aucun pays parmi les moins libéraux de l’UE (ceux avec un score inférieur à 65) n’a un taux de chômage inférieur à la France. Il n’y a donc aucun exemple de pays européen ayant la combinaison interventionniste + taux de chômage faible. Une corrélation ne constitue pas à elle seule la preuve d’une relation de cause à effet (entre libéralisme et chômage faible). Néanmoins, la théorie économique affirme que le chômage est causé par un manque de libéralisme (existence d’un salaire minimum, charges trop élevées, difficulté de licenciement), et il semble ici que l’observation empirique confirme bien la prédiction théorique.

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  • Il est délicat de faire parler les chiffres ainsi.
    Sans vouloir avancer qu’il n’y a pas de lien entre libéralisme et chômage, je ne serais pas aussi catégorique que vous dans ma conclusion, notamment pour convaincre les étatiste.

    En partant du graphique, je remarque ceci :
    – 7 pays ont plus de libéralisme que la France et un taux de chômage plus élevé (d’ailleurs, l’Irlande est plus choquante que l’Espagne sur ce graphique)
    – 3 pays ont un libéralisme plus élevé pour un chômage équivalent
    – 13 pays ont plus de libéralisme et moins de chômage

    La tendance est plutôt claire, mais n’est de loin pas évidente pour l’ériger en remède miracle auprès des Français majoritairement interventionnistes.

    • ça semble un peu injuste, Irlande et Espagne ont été frappés par une crise bien plus forte qu’en France. Le fait est que leur taux de chômage diminue très vite, surtout en Irlande.

      • Oui mais c’est principalement son libéralisme qui a conduit l’Irlande a connaitre sa crise énorme… enfin si on veut etre vraiment précis, c’est le fait que les autres ne le soit pas. L’Irlande, du a son très faible taux d’imposition, fait venir toutes les plus grosses entreprises, quand il y a une crise majeure, ces entreprises sont les premières à arreter d’investir, à arreter d’embaucher,… et surtout ralenti drastiquement les versements d’impots. Donc par la force des choses, quand il y a une crise majeure, le pays le paye illico. Mais comme tu le dis, la logique qui est valable dans ce sens, l’est aussi dans l’autre, dès que la pseudo crise est terminée, les entreprises embauchent a tour de bras et repaye un max d’impots. Donc l’Irlande va revenir d’ici peu dans le peloton de tete des pays connaissant la meilleure situation.

        Maintenant le rapport chiffré est ridicule, puisqu’il se base sur le taux de chomage qui ne veut strictement rien dire, à Cuba le taux de chomage est a 4%… normal, les gens sont tous fonctionnaires, en Corée du Nord c’est quasi identique. Bref ce taux de chomage que l’on sort comme repère est ridicule, d’ailleurs le notre est a 11%, mais combien d’emplois aidés ? combien d’emplois de fonctionnaires ? combien d’emplois non créé si il n’y avait pas de subvention publique ? Bref le taux de chomage est l’information la moins importante dans une économie, si elle n’est pas reliée directement a ces emplois payés par l’Etat.

        • Non, parce que l’Etat remplace des emplois du secteurs privés et à part dans des extrêmes comme Cuba ou la Corée du Nord le facteur de remplacement est pratiquement 1 pour 1 entre la productivité plus faible compensée par le cout plus faible : qu’importe l’employeur, un emploi reste un emploi.

          Le taux de chômage est un élément de modélisation de la santé de l’économie bien plus intéressant que le sacro saint PIB keynésien.

          • Non un emploie n’en vaut pas un autre. Transformer un emploie productif en emploie de fonctionnaire c’est détruire une pure destruction de richesse.

            • Euh … un mineur payé par l’Etat ou payé par une société privée reste toujours un mineur, produit le même charbon et est toujours payé avec de l’argent.

              La seule différence est la productivité et le salaire, les deux plus faibles pour l’esclave payé avec le vol que pour le travailleur volontaire payé au rendement. Mais globalement, l’un compense l’autre, l’économie tourne juste plus lentement.

              Vous faites la même erreur que ceux qui pensent qu’en réduisant le temps de travail on diminue le chômage, mais dans l’autre sens.

              • Non, un mineur payé par l’Etat ne participe pas à la création de richesse comme son homologue employé par le secteur privé concurrentiel.

                En effet, si le mineur est payé par l’Etat, cela signifie que la mine est un service public et que le prix du produit minier est un tarif, c’est-à-dire déterminé aléatoirement par un fonctionnaire (ab)usant de la contrainte, en dehors de tout processus de libre découverte du prix. Ainsi, un service public (non régalien) est intrinsèquement stérile. S’il participe au déplacement de la richesse existante, voire à sa destruction, il ne peut en aucun cas contribuer à la création d’une richesse supplémentaire.

                Lorsque la mine devient un service public (non régalien), elle devient l’équivalent de l’enfant qui casse la vitre du célèbre sophisme décrit par Bastiat. Ce constat, vrai pour le mineur, l’est tout autant pour l’enseignant, le soignant, l’électricien, le cheminot, etc. Tous doivent être extraits (et même sauvés) du secteur public et basculés dans le privé concurrentiel pour espérer participer enfin à la création de richesse.

                • Vous aurez du mal à convaincre quiconque que Mac Donalds crée de la valeur et que Quick (dont le capital est tenu par la CDC) n’en crée pas …

                  Que l’Etat détruise de la valeur (par la dette), qu’il soit moins performant, qu’il crée des inégalités et du chômage (par l’impôt), qu’il bloque les échanges (par la législation) … On peut lui reprocher des tas de chose, mais pas ça.

                  C’est le mineur qui crée la valeur, valeur qui est introduite dans l’économie par le marché (plus ou moins libre), et consommée : transformée et détruite (par l’entropie)

                  Que l’Etat mette ses gros doigts boudinés dans le processus ne change rien au processus, celà ne fait que créer des dégâts collateraux qui n’auraient pas existé sinon : inégalités, chômage, production moindre …

                  Et l’Etat régalien, comme l’Etat non régalien : l’impôt regalien est aussi toxique que l’impôt non regalien.

                  • Attention, Quick crée autant de valeur que Mac Donalds parce que l’entreprise est soumise au marché et doit s’adapter. Ne pas confondre avec la CDC, qui elle ne crée rien, voire nuit au pays.

                    • Une banque ou un fond ne créent pas plus de valeur que la CDC.

                      Ce que je veux dire est que l’action de l’Etat, en particulier l’impôt, la dette, le réglementation est bien plus nocive pour l’économie que le fait qu’il se substitue (mal) au privé.

                      Les services publics produisent moins mais produisent tout de même et comme le coût est également moindre, le remplacement est à peu près equivalent en terme d’emploi.

        •  » Maintenant le rapport chiffré est ridicule, puisqu’il se base sur le taux de chomage qui ne veut strictement rien dire, à Cuba le taux de chomage est a 4%…  »

          Là on compare uniquement des démocraties occidentales avec des systèmes politiques comparables.

          D.J

    • Si on veut bien regarder au de la de la situation de chaque pays, toute la finances international est étatisé avec banque centrale, monnaie de singe et taux ne signifiant rien. Donc même les pays les plus libéraux sont par force tributaires de ces monstruosités. Moralité même les pays d’apparence libéraux se débattent dans un bon gros jus étatiste qui rend parfois caduc tous leur efforts. C’est exactement ce qui s’est passé en 2008, l’incurie des manipulations des gouvernements à tout emporté sur sont passage, les vertueux comme les gorets…

      • Faux!!! Injuste et partisan! 2008 c’est la faillite (strictement normale en libéralisme) de Lehman Brothers, sans intervention d’état, avec des dégâts en cascade, et au premier chef une perte très sévère pour un tas de personnes et c’est bien les états (et donc les citoyens) qui ont évité les autres faillites bancaires!

        Je me prétends plutôt libéral mais ça ne m’empêche de m’abstenir de « changer l’histoire! Surtout quand l’exemple est aussi maheureusement choisi!

        • le problème du système actuel s’est la déresponsabilisation des banques. Ellles savent qu’elles seront sauvé si elles font faillite. Cela pousse les banques à agir de manière dangereuses. Dans un système libéral, les banques ne seront pas sauvés ce qui les poussera à agir de manière responsable. la crise de 2008 n’a rien de libéral, c’est clairement une crise de la régelementation financiere: Community Reinvestment Act, Freddie Mac et Fannie Mae qui garantissait les pret aux pauvres, Clinton qui voulait se faire reelire, puis Greenspan qui maintient les taux tres bas sur recommendation entre autre de Krugman, tout cela cree une bulle immobiliere qui debouche sur la crise des subprime. Ensuite, les Etats refusent de laisser les banques faire faillite, ce qui engendre une crise de la dette des Etats (deja bien trop grosses avant 2008).

          • D’accord, mais « Connivence » entre banque et état, il y a!
            Et sérieusement: les banques font partie des « investisseurs institutionnels » des états: ils achètent les obligations d’état, en masse, puis font la commercialisation « de détail », vis à vis des autres « investisseurs » (si on peut dire, puisque c’est LE placement du « pépère de famille »!)

            Une faillite bancaire (qui est de la CULPABILITÉ des autorités de contrôle des institutions financières) nuit d’abord aux employés de la banque (bien des employés de Lehmann avaient accumulé leurs économies pour leur « retraite » par capitalisation, dans leurs banques et ils perdent leur job, en même temps ) Et ensuite ça ruine les clients.

            Or, de plus en plus, pour flicage financier plus large et plus informatisé, on diminue drastiquement les possibilités de transactions en cash (certains rêvent d’ailleurs de supprimer la monnaie « concrète » -si on peut dire- en tout cas « papier et métal »).

            Alors oui, comme « complices », c’est « juste » que les états indemnisent (en droit civil) les victimes et condamnent (au pénal) les coupables: mais malheureusement, les états conservent leur train de vie dépensier et répercutent cette nouvelle dette sur les citoyens au lieu de faire de « l’austérité étatique »: qui est crapuleux? Qui n’a pas sa « poire pour la soif », comme tout « bon père de famille » devrait en disposer: les mêmes irresponsables!

            Mais il est clair que les états ne pourront pas ainsi compenser les pertes bancaires une deuxième fois avant longtemps! Alors que les banques se sont déjà « refait une santé », évidemment!

            Et vous avez vu beaucoup de banquiers condamnés en justice?

        • Vous oubliez gaiement l’intervention de l’état US avec ses gros doigts boudinés et son groin humide qui a poussé les banques a prêter à des gens non solvables.

          • Peut-être (je ne connais pas le dossier en détail), mais le citoyen devient alors financièrement solidaire de son état (vu que c’est lui qui payera) et solidaire de sa banque, et dans ce cas, de sa banqueroute. Il est donc bien vrai que toute la « connivence » coûte cher au citoyen à qui je conseillerais de payer en francs suisse et en cash, dans et au-delà des montants prévus par les règles imposées, si il ne veut pas se faire plumer à tous les coins de rue. (Imaginez simplement un beau-frère, alcoolo et joueur, qui vous tape tous les mois de quelques billets de 100!)

        • Entièrement d’accord : mettre la crise de 2008 sur le dos de la monnaie fiduciaire est du grand n’importe quoi populiste, c’est se tirer une balle dans le pied et donner du grain à moudre aux collectivistes de tout poil qui crachent sur le ‘systeme libéral’

          LB a joué et LB s’est planté.

          Le gros probleme est qu’au lieu de laisser filer la crise et de recréer la masse monétaire détruite tout de suite, les pays d’Europe ont voulu sauver les banques et se sont entêtées a ne pas faire de QE quand il y en avait besoin, agissant comme si la monnaie n’était pas fiduciaire mais indexée.

          Vu le volume détruit en 2008 si les monnaies avaient été indexées, on se serait tous retrouvé a jouer Mad Max.

          • Peut-être (je ne suis pas du tout expert!)! Mais j’approuve le QE de la B.C.E. et la date choisie: avant c’eût été un « cache-misère » et un mauvais signal pour dire aux états: « Vous devez dépenser moins et mieux, vous, les états: ce sont les citoyens (et les entreprises) qui créent la croissance ».

            Quand le franc suisse s’est réévalué, il y avait avantage à « dévaluer » l’ € , mais temporairement, c’est prévu comme ça – pour exporter hors Union Européenne, plus facilement. (C’est bien ce que ceux qui prônent le « Francexit » de l’ € visaient, mais, ils voulaient être seuls à le faire, pour exporter plus dans les autres pays-partenaires de l’U.E., les principaux partenaires à l’export. Un « Francexit » dans ces nouvelles conditions augmenterait trop les importations hors U.E. ou tout ce qui est payé en $, évidemment! ).

            Je ne suis pas expert, donc je me trompe peut-être mais je ne demande qu’à apprendre!

            • Vous avez raison sur un point : presque tout le monde, et les États socialistes en premier réfléchissent en monnaie indexée, monde ou le change, l’inflation, etc avait du sens parce que le volume de monnaie etait fixe et que la valeur de la monnaie changeait en fonction de son volume en circulation vs son volume necessaire.

              Avec une monnaie indexé, la faillite de LB aurait tellement détruit d’argent que les banques centrales n’auraient pas été capable de couvrir, déclenchant une faillite mondiale. heureusement seuls quelques monnaies ont plongé comme l’Islande et quelques pays de l’est qui ont maquillé leur banqueroute.

              Par vieux réflexe, les européens ont eu peur de faire fonctionner la planche a billet et au lieu de refournir des liquidités, ont comblé via les dettes d’Etat, ne faisant que déplacer le probleme et mettant leurs économies dans le rouge.

              Une fois les toxiques des grosses banques circonscrits il fallait faire un QE d’urgence pour réinjecter dans l’économie la monnaie nécessaire.

              Mais bon, à la place on a eu Flamby et son plan de relance qui nous a tous plombé.

              Et Sarko qui a cru qu’en retardant le QE il avait une chance de se faire réélire : une élection en plein nettoyage des ecuries d’Augias, ca le fait pas!

              • Je suis d’accord avec votre analyse. Mais je pense que la BCE était aussi d’avis que ces pays qui traînaient à mettre un peu d’ordre dans les finances de ce qu’il est ici convenu d’appeler leur « état obèse », n’a pas voulu récompenser les états « baudruches » qui, en fait, ne contrôlaient pas leurs dépenses: l’occasion était trop belle!

                Maintenant, je ne dis surtout pas que j’ai confiance en M. Draghi (qui est tout sauf un « mariole »!) dont le degré de collaboration avec les USA ou Goldman-Sachs reste un « ? », qui se réunit avec les directeurs de banques centrales nationales, lesquels sont évidemment sensibles aux doléances des banques « commerciales » (plus que jamais!) prétendument nationales mais surtout multinationales et donc peu « patriotes, dans les mêmes proportions: ces banques et nous, clients, ne somment pas du même côté du manche!

                • Nous ne sommes: désolé!

                • La mondialisation de la monnaie, des banques et d’une grande partie de l’économie est un fait. On peut râler comme on veut et se voiler la face, ce ne changera rien. Les Nations qui ne comprendront rien au monde nouveau resteront à la traine et vivront dans un monde imaginaire le temps qu’elle pourront.

                  Je suis d’accord, Mr Draghi est tout sauf un mariole : dans un bus, on peut être le chauffeur, à coté du chauffeur, assis sur les banquettes du fond, ou bien courir à pied derrière le bus.

  • Le dernier graphique est une photo à l’instant t. Il faudra pouvoir y ajouter la composante temporelle, l’Espagne ferait moins figure de singularité, c’est du moins ce que je leur souhaite dans les mois et années à venir.

    • Non: le taux de chômage, tel que manipulé par les exécutifs européens, n’est en rien une donnée officielle fiable, scientifiquement!

  • Très intéressant 🙂
    économiquement il faut tout de même remarquer que l’Espagne s’est libéralisé assez fortement, on ne peut lui reprocher cela 🙂
    Que les USA soient plus libéraux que France et UE n’a rien de surprenant au final.

  • Il manque aussi la notion de durée. L’Espagne à subit longtemps un régime socialiste, ceci pouvant peut-être expliquer cela. Sans cette notion de durée, une politique n’agissant pas instantanément mais sur plusieurs années, il est difficile de mesurer l’impact réelle d’une politique par rapport à une autre.

    • Merci de votre pertinente remarque. ZP a fait état de son incompétence et de son entêtement dès le soir de sa victoire en 2004. Il n’a pas pu finir son 2º mandat eu égard à la débilité de ses propositions .
      Malheureusement dimanche il pourrait y avoir de mauvaises surprises de la part de l’ultra gauche style pol pot qui promet de tout détruire.
      Cela fait quatre ans que tout le monde fait des sacrifices pour des resultats non négligeables…malgré ça l’égalitarisme a encore de beaux jours devant lui

    • Absolument pas! Ni « libéralisme » ni « socialisme » ne sont des appellations recouvrant les mêmes choses d’un pays à l’autre!

      Et le libéralisme, philosophie de la liberté, n’a évidemment à faire la police de la « pensée »: il n’y a donc pas de raisons de s’opposer à ceux qui pensent « socialiste » , pour de libres raisons qui leur appartiennent!

      Cracher sur vos adversaires ne randi pas vos convictions plus établies!

  • La concordance des deux cartes est flagrante.
    Reste à savoir si le dirigisme étatique crée le chômage, ou si les chômeurs votent à gauche 🙂

  • Comme dit Ron Swanson :

    « Capitalism is the only way, Leslie. It’s what makes America great. And England okay and France terrible. »

  • Ahhhhh!!! Les ordures!!!!

    On voit bien où est l’ennemi, de l’Est Monsieur, de l’Est!!! (Son Nord pour être précis et ne pas le perdre)

    Et la situation est grave, ces dégénérés persistant contre toute évidences morales, intellectuelles voire religieuse(s?) (Et là c’est très grave) a fournir des emplois… et on sait bien pourquoi en faire… affamer les pays vertueux luttant contre le chancre du libéralisme.

    Ces pays sont foutus!!

  • Rappel : Le classement est bidon, il vient de l’Heritage Foundation, qui n’est pas du tout un regroupement d’entrepreneurs ou même d’investisseurs, mais un « think (euuh) tank » d’idéologues tarés.

    • Il est très réaliste bien au contraire.
      En tout cas ils restent plus crédible que vous, le poster anonyme !

    • supergolem: « mais un « think (euuh) tank » d’idéologues tarés. »

      Les calculs multi-factoriel sont exposés dans l’étude et basés sur des chiffres officiel et d’autres études confortent ce classement.

      Mais je suis étonné, la tendance pour les groupies socialistes, les fana de la misère et de la contrainte et de traiter tout le monde de fasciste ou de raciste pas de « taré ». Vous n ‘avez pas peur de la réaction du komité en vous démarquant ainsi ?

    • Ce classement est bidon : il place en première place un protectorat du PC chinois… Hong Kong
      Les choix de critères sont risibles.
      Pas étonnant de la part d’un institut qui est tellement enfoui profond dans la fange lobbyiste au service du « crony capitalism » qu’il a même été présidé par un fou furieux créationniste !

      • supergolem: « il place en première place un protectorat du PC chinois… Hong Kong »

        …qui a une législation très libérale au moins jusqu’en 2047.
        Vous êtes vraiment bouché mon pauvre.

        • « législation très libérale au moins jusqu’en 2047. »
          Super!
          j’ai une idée de site « notez vos élus! », par exemple, destiné au public Hong Kongais
          Je peux le baser à HK même ? Vous me le conseillez ?
          Non ? Je m’en doutais.

  • C’est un classement sur les libertés économiques, pas sur le libéralisme (ce qui serait stupide par ailleurs)…

  • Le vrai taux de la france socialiste est de plus de 18% (toutes catégories condondues) et la courbe depuis 3ans de socialisme dogmatique en augmentation forte.
    En ajoutant un taux de fonctionnaires beaucoup plus important que tout le reste de l’europe et des tas d’emplois « aidés », c’est normal que le taux « apparent » soit si bas.
    si on appliquait le taux de fonctionnaires Français à tous les pays , le chomage disparaitrait partout ! (sauf en Grêce bien sur qui est une petite France)

  • La corrélation n’est pas si évidente que ça et je dirais – mais ce n’est que supposition – que c’est lié au fait que « indice de liberté économique » et « libéralisme » ne sont pas nécessairement la même chose. Exemple : le Danemark qui se situe en tête sur l’indice de liberté économique alors qu’il a un taux de dépenses publiques proche de celui de la France.
    Il y a donc probablement d’autres facteurs à prendre en compte pour que la corrélation soit plus évidente.
    Mais bravo quand même pour cette 1ère piste très intéressante.

    • Pour mesurer le degré de libéralisme, il ne suffit pas de regarder les dépenses publiques, il faut aussi regarder d’autres facteurs. Ce classement prends en compte les dépenses publiques mais il prends aussi en compte d’autres facteurs. Le Danemark par bien des côtés est plutôt libéral. Lisez l’article que j’ai mis dans un commentaire en dessous sur le modèle scandinave

  • Nan sans déconner, le Danemark plus libéral que la France ? Permettez moi d’en douter, vu l’importance qu’occupe l’état dans l’économie et la société Danoise…

    • Le Danemark est plus libéral car l’état de droit y est bien plus présent qu’ici. Beaucoup de libéraux semblent penser que le niveau des taxes ou les régulations sont ce qu’il y a de plus important mais ce n’est pas le cas. Moins il y a d’état de droit plus n’importe qui pour peu qu’il ai un peu de pouvoir pourra se mettre à vous gâcher la vie.
      Comme ceci est considéré comme une pratique normale par la population tout le monde cherche à protéger ses petits avantages, organiser ses petites magouilles, corrompre et se laisser corrompre… Tout cela créé ainsi un overhead énorme sur l’économie à cause de la nature imprévisible du système.

    • Question de législation.

    • Sur bien des points le Danemark (et de manière plus général les pays scandinaves) est bcp plus libéral que l’on croit: http://www.contrepoints.org/2012/02/22/70249-le-modele-scandinave-passe-a-la-loupe

    • Pour mesurer le degré de libéralisme, il ne suffit pas de regarder les dépenses publiques, il faut aussi regarder d’autres facteurs

  • La place du quoi??? inconnu au bataillon….

  • Le Chômage en France, personne ne connaît les vrais chiffres à 3 millions près.. Comment comparer avec des pays qui donnent leurs vrais chiffres ?? Dans 2 mois 260 000 chômeurs en attente de pré-retraite, ne seront plus comptés..
    En 5 mois le chômage a baissé de 450 000Chômeurs (doux rêve pour nos dirigeants..Cela ne sert à rien de sortir son pays de la m…. Les bons dirigeants seront blayés dès le 24 au profit de guignols fachos –mais comme ils soutiennent les crimes et la dictature de Maduro (dit de gauche !) alors ils seront encensés par nos merdias de gauche.

    • Euh, Podemos semble sur le déclin en Espagne, la dernière élection s’est pas si bien passé pour eux.
      Je pense que le Parti Conservateur aura un destin similaire à Cameron : sous-estimé par les sondages il en sortira plutôt triomphant, du moins j’espère 🙂

    •  » Le Chômage en France, personne ne connaît les vrais chiffres à 3 millions près.. Comment comparer avec des pays qui donnent leurs vrais chiffres ??  »

      Tout les pays donnent leur vrais chiffres comme le fait la France. C’est à dire ceux qui sont inscrit officiellement comme chômeurs et indemnisé par l’assurance chômage et pas les sans emploi hors statistiques.

      D.J

  • Je parlais de l’Espagne, qui se prépare à la dictature-

  • Le Danemark avec un taux d’ imposition plus élevé qu’ en France est considéré libéral ???

    • C’est un indice de liberté économique, pas de libéralisme.
      Impôts plus élevés oui mais ptet des régulations moins agressives et stupides ?

      • Oui, les taxes pèsent principalement sur l’emploi et créent des inégalités de revenue, mais ont peu d’influence sur l’économie.

        Ce n’est pas parce que vous prélevez du sang au bras droit pour l’injecter au bras gauche que vous changez le volume de sang dans l’organisme.

        Les taxes pèsent sur les emplois les moins qualifiés, les plus bas salaires et de façon générale, ceux qui n’ont pas la possibilité d’augmenter leur revenu en diminuant celui de ceux qui y contribuent.

        Augmentez les taxes d’un patron ou d’un cadre, il diminuera le salaire de ses employés ou les licenciera pour garder son niveau de vie.

      •  » Impôts plus élevés oui mais ptet des régulations moins agressives et stupides ?  »

        Et surtout argents publiques un peu moins jeté par les fenêtres.

        D.J

  • Très intéressant mais rien ne prouve que chômage et libéralisme ne soient pas tous les deux la réponse à un autre paramètre. Le chômage n’est pas forcément la résultante du faible libéralisme. Par exemple (juste pour illustrer, je ne prétend rien). Le culture religieuse des pays du Nord peut conduire à une économie plutôt libérale et également à un tissu d’entreprise de taille moyenne, tissu favorable à unique de chômage faible. Le sud catholique n’aime pas l’argent attend tout de l’état et des grosses entreprises étatiques qui n’embauche pas car peu innovante (en pourcentage du Ça)

  • Il y a bien 3 millions de chômeurs planqués en France-
    Le RSA 2 600 0000 , les Chômeurs de DOM TOM -260 000 (UK et Hollande déclarent leurs chômeurs d’équivalent DOM TOM dans leur chiffres mensuelles du chômage).
    Le RSA de DOM TOM : 280 000…
    Impossible de comparer les chiffres du chômage honnêtement donnés par d’autres pays, à nos chiffres bidonnés.

    • Rassurez vous, nos voisins les bidonnent aussi allègrement.
      Le nombre de chomeurs est probablement la statistique la plus manipulée au monde.

    • @ Emigronstous,

      En Suisse beaucoup de sans emploi touchent des aides sociales de l’état et qui ne son pas comptabilisé dans les chiffres du chômage. Je pense que pour la France seul sont comptabilisé chômeur ceux qui touchent les ASSEDIC comme seul en Suisse pour les chômeurs sont ceux qui sont inscrit et indemnisé par la caisse chômage. Et je pense que c’est pareil partout en Europe. Il y ceux qui sont officiellement chômeur et ceux qui n’ont pas d’emploi et ne son pas comptabilisés.

      On compare entre pays européens les chômeurs officiels indemnisé par une caisse chômage.

      Je veut bien vous croire que les chiffres en France sont bidonnés. Mais alors pourquoi faites vous confiance aux chiffres concernant le RSA et les DOM-TOM puisque se sont les même menteurs qui publient ces chiffres?

      D.J

  • Analyse très intéressante et convaincante. Mais ça m’aurait intéressé de visualiser comment la Suisse se positionne par rapport aux autres pays européens.

  • Je me fie aux écrits de Mr. Guy Millière(un libéral : écrivain, spécialisé en économie), dont je vous recommande la lecture des articles et des livres : qui s’inquiète de cette distorsion entre les vrais chiffres des autres pays et ceux bidonnés (c’est pas de lui, c’est mon terme !) de la France.
    Vous avez raison RSA France, Chômage & RSA DOM-TOM doivent être encore plus truqués, peut-être une distorsion de 3 500 000 chômeurs planqués ou plus ?
    Dans le nouveau PIB Français(PIB qui ne veut pas dire grand chose), on vient d’intégrer une estimation des activités Mafieuses ; ce que n’ont pas encore fait dans les autres pays.
    Prenons les Pays de l’Europe : Hollande : tous les chômeurs sont comptés y compris des dom-tom équivalents, Slovakia idem tous les chômeurs et pas de RSA, Pologne, Estonia, Latvia, Allemagne, Espagne (a un genre de RSA) mais les comptent comme chômeurs d’où le taux énorme du chômage, L’Italie : on ne sait pas et eux-mêmes ne le savent pas ! Donc voilà un deuxième pays, le Portugal ne triche pas…Je ne vois pas beaucoup de pays, qui trompent les statistiques en dégageant 3 500 000 ou plus de chômeurs dans ses vases communicants.
    Des organismes de crédit qui prêtent à taux négatif(??), 2 200Milliards (certainement beaucoup plus !) qu’on ne pourra jamais rembourser..
    Et peut-être ce soir une dictature en Espagne.
    Je pars avec ma famille en Juillet, avec nos parents, les employés et les parents de nos employés : reconstruire et continuer ailleurs. Il est vraiment temps !

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