Un vidéodrone personnel nommé Lily

Découvrez ce nouveau quadricopter de 1, 3 kg !

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Un vidéodrone personnel nommé Lily

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 20 mai 2015
- A +

Par Charles Bwele.

Credits GPL licence CC-BY-ND-ND 2.0), via Flickr.
Credits GPL licence CC-BY-ND-ND 2.0), via Flickr.

Quand vous jetez Lily en l’air, il s’auto-stabilise et vous filme à la trace grâce au boitier de liaison autour de votre poignet ou dans votre poche.

Ce quadricopter portable joliment rondouillard de 1,3 kg a une autonomie de vol de 20 mn pour une recharge de 2 heures. Afin de ne rien rater de vos exploits sportifs ou de vos randonnées familiales, Lily vole jusqu’à 40 km/h dans un rayon de 30 mètres et à une altitude maximale de 15 mètres, et vous filme en mode Follow (suivre), Lead (devant), Fly up (en montant), Side (sur le côté), et Loop (en tournant autour du sujet) avec sa caméra grand angle 1080p à 60 images/seconde stabilisée et son capteur photo 12 millions de pixels.

Les sons enregistrés à 360° autour de vous par le boîtier de liaison sont instantanément synchronisés avec les images par le vidéodrone.

Last but not least, Lily est waterproof – sans pour autant être submersible, peut flotter et redécoller de la surface de l’eau. Son application iOS/Android intègre le streaming basse résolution, la retouche vidéo, le partage vers les réseaux sociaux et le stockage cloud. La merveilleuse machine est disponible en précommande pour 438 € / 499 $ jusqu’aux dates de sortie/livraison en février 2016, et sera ensuite commercialisée à 878 € / 999 €. Ce vidéodrone sera bien plus qu’une soucoupe volante à selfies et laisse présager de multiples usages dérivés. Où est votre carte bancaire ? Qu’en pensent les vidéastes de tout poil ?

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  • Déjà la pub pour les cadeaux de la prochaine Saint-Valentin ?

    Après les mobiles, qui permettent de passer son temps quand on est avec ses amis à discuter avec d’autres, voilà les drones qui vont permettre de passer son temps à regarder ce qui se passe ailleurs que là où l’on est. Vivement que tous ces gens se prennent les pieds dans le tapis et s’intéressent un peu plus à leur situation personnelle et un peu moins à celle des autres !

    • Euh !!! Vous avez vu la vidéo ? C’est le contraire d’un drone classique, vu qu’en général, en effet, un drone sert a filmer ou photographier des zones ou on est pas ou difficile d’accès… la le principal usage, c’est que le drone vous suive vous, et vous filme vous, pour montrer a vos amis, a votre famille.

    • C’est un drone pour faire des « sefie ». Très « tendance » et parfaitement inutile, donc promis à un grand avenir.

    • C’est un caméscope volant, qui s’autopilote autour d’une balise (avec un goniomètre radio vraisemblablement) c’est génialissime !

  • Supra Méga Cool
    Extraordinaresque
    Mirifiantesque
    Cave Malum Cacator !

  • @MichelO tu fais partie de ces gens (typiquement français faut bien l’avouer) qui râlent dès qu’il y a du changement ou du nouveau. Réfractaires à la technologie dites vous qu’on serait encore dans des grottes avec des silex sans évolution.

    Les drônes sont promis à un bel avenir, livraisons, secours, militaire, loisirs et tout ce a quoi on n’a pas encore pensé. JE trouve ce drone lily très bien pensé et parfaitement marketé faut bien le reconnaitre.

    • Sauf que en France, toutes les applicatons un peu sérieuses (en dehors de son propre jardin) vont être régulée : donc frein au développement à coup sur ?

      • Ca changera pas en ralant a propos du peu qui est encore permis.

        • « L’arrêté du 11 avril 2012 concerne également les caméras embarquées à l’intérieur des drones. Car, souvent, le but des amateurs, mais aussi des professionnels, est de réaliser des vidéos. Ainsi, la loi prévoit que les utilisateurs doivent détenir un brevet similaire à ceux des pilotes d’ULM. Cet examen se compose de 40 questions, et doit avoir lieu dans les bureaux d’une direction de la sécurité de l’aviation civile interrégionale (DSAC). Il faut ensuite faire homologuer son drone, puis déposer le plan de vol en préfecture au moins 15 jours avant le jour du vol.
          Enfin, il faut être vigilant lorsque des vidéos réalisées avec des drones sont postées sur Internet. Les personnes qui se reconnaissent peuvent porter plainte pour « atteinte au droit à la vie privée » ou « atteinte au droit à l’image ».

          Sans cela j’en aurais acheté un …

          • moi, le jour où j’en achèterai un, je dirai rien à personne.
            passer un permis de conduire pour jouer dans son jardin ou dans la nature ? 12 points et ils nous en retirent 1 chaque fois qu’on respecte pas le code du ciel ?
            déposer en préfecture 2 semaines à l’avance le plan de vol d’une activité de loisir improvisée ? avec des fonks chargés d’amender ces nouveaux crimes sans victime (vol sans déclaration préalable) ?

    • C’est sans doute l’impression que je donne, ce qui est surprenant pour qui sait que j’ai près de 40 ans de carrière pas si ratée que ça dans la R&D technologique. Ce qui m’horripile, et ce drone en est un parfait exemple, est que les prétendues innovations les plus vantées servent surtout aux satisfactions instantanées de modes et de distractions futiles (tant mieux pour ceux qui en bénéficient), mais nous soient présentées comme des contributions fondamentales au progrès et au développement de l’humanité.
      Un drone pour les livraisons ? Quels sont aujourd’hui les principaux problèmes avec les livraisons : absence du destinataire, difficulté du livreur pour monter dans les étages ou avec des boites à lettres non-standard ou trop petites, risques de voir le colis subtilisé ou perdu, … Un drone ne va faire qu’amplifier ces problèmes.
      Un drone pour les secours ? Vous croyez que quand une personne est en détresse, la présence physique d’un humain, capable d’évaluer la scène, de s’y adapter et d’intervenir avec ses petits bras musclés n’est pas préférable ?
      Pour les militaires, je vois effectivement des utilités, surtout si l’ennemi n’en dispose pas lui-même, mais pas de quoi fouetter un chat.
      Quant aux loisirs, où est la révolution dans une go-pro qu’il n’y a pas besoin de tenir ?

      Non, je crois que c’est au contraire d’avoir trop trempé dans la technologie, et vu si souvent celle-ci dévoyée pour remplacer très mal l’humain quand elle aurait dû multiplier ses capacités, que je suis devenu critique. Tous les progrès que j’ai vus sont apparus subrepticement, et à peu près toutes les merveilles de technologie que j’ai entendu vanter se sont révélées à l’usage des « pain in the ass » comme disent les anglo-saxons, abêtissantes et contraignantes.

      • Pas faux, mais en même temps le drone c’est un passe temps comme un autre.
        J’e possède un, j’ai sûrement passé plus de temps en programmation et en fabrication/réparation (il doit etre au frame #6,du bois au plastique) qu’en vol mais ça m’aura occupé un peu.

        • Il me semble que c’est là tout la différence entre votre drone et « Lilly » : y’a rien à faire, ni à faire pour le monter/programmer, ni pour l’utiliser.

          C’est une GoPro avec une excellente « intégration » dans un drone, vraiment, un très beau produit.

          Cette année je suis allé skier, j’ai vu plein de monde avec des GoPro vissée sur le casque……….. sont-ils tant que ça des skieurs extraordinaires ?

          Quand j’ai vu le produit, ma première réaction a été : WOW. Ca a l’air vraiment génial. Puis je me suis demandé : dans quelles circonstances je viens bien pouvoir l’utiliser et, quand c’est le cas, franchement, est-ce que j’en ai besoin.

          • Moi aussi, je suis allé skier, et j’ai discuté avec mes amis de la station. Ils pensent qu’il y a plus d’accidents et de collisions qu’il y a quelques années, et les attribuent aux go-pro qui incitent à prendre des risques et à aller au delà de ce qu’on maîtrise. La rançon du progrès… La question à 100 balles, c’est combien de fois chaque enregistrement est-il visionné ensuite ? Enfin, ça alimentera les bêtisiers.
            Quand j’étais jeune, il y avait ces amis insupportables qui vous imposaient la séance diapos de vacances à l’issue des repas chez eux, gâchant largement le plaisir de les voir. L’histoire est un perpétuel recommencement.

          • le drone lily se déplace à 40 km/h si j’ai bien compris. faudra pas aller trop vite sur vos pistes de ski.

      • Pouh MichelO… pessimiste…

        Pour les secours justement : évaluer la situation d’une personne dans une position pas facilement atteignable (ravin), assurer la liaison video, se servir du drône comme relais de téléphonie mobile dans les endroits non couverts (vallées encaissées)

        Pour les livraisons justement : livrer directement dans les étages en livrant par la fenêtre ou même se faire livrer sur le trajet avec un repérage GPS.

        Mais c’est sûr que l’on ne connait pas encore l’utilisation qui sortira du lot et que nos enfants nous diront « comment vous faisiez quand il n’y avait pas de drônes ? » pareil que pour les mobiles qui étaient vus comme des gadgets quand le Radiocom2000 pesait 5 kg il y a 25 ans.

        • « se servir du drône comme relais de téléphonie mobile » … « livrer directement dans les étages »

          Vérifiez un peu les caractéristiques : 10 minutes de fonctionnement et quelques kilo de charge utile pour les modèles électriques à 1000 euros. Quant au prix des modèles militaires à longue autonomie : 150 millions euros.

          Ces drones « jouet » sont le produit de la techno des batteries légères et des techno electroniques comme le GPS et lesaccéléromètres super intégré qui permettent de réaliser des petits modèles. Mais il y a quand même des limites …

        • Pour que j’y croie, il faudrait que le drone soit au ballon captif ce que le mobile est au Radiocom2000 ou même à la cabine téléphonique : une simplification et une extrapolation d’un appareil qui répond à un besoin fréquent. Sauf que personne n’utilise de ballon captif pour livrer par la fenêtre, servir de relais de téléphone, etc.

          Prenons les secours. Si vous discutez avec un sauveteur en mer, il voit un tas de choses plus prioritaires que le drone, dont il ne saurait que faire par force 9 : un système de communication haut débit installable en quelques instants sur la scène entre tous les acteurs, un système d’accès rapide à la doc technique, des capteurs autonomes permettant de monitorer la détérioration d’un navire, des intensificateurs de lumière ou jumelles infra-rouge qui marchent en mer et qui ne coûtent pas le prix d’un canot de sauvetage, que sais-je encore ? J’imagine que si vous discutez avec un sauveteur en montagne, ce sera la même chose, le drone à 20′ d’autonomie, 40 km/h de vitesse, et une caméra embarquée, il ne le verra que comme de la place perdue dans le sac à dos pour quelque chose de plus utile. Et ce qu’il attend de la R&D technologique, c’est que l’on perfectionne, allège, réduise en taille et en coût ce qu’il a déjà dans le sac à dos, ou qu’il brûle d’y mettre.

          Quand il n’y avait pas de mobiles, on regrettait de ne pas pouvoir joindre les amis ou les secours en cas d’urgence. Mais aujourd’hui, l’accès par la fenêtre ne manque à personne, sauf aux représentants en encyclopédies. Donc la question pertinente que pourraient poser les enfants est « Comment faisiez-vous quand il n’y avait pas de démarchage par téléphone, ni de spam sur internet, ni de virus sur les PC ? »

  • ça me rappelle les films de science fiction ou les journalistes du futur n’ont plus de caméraman mais un drone qui les suit en permanence et qui enregistre tout. On y est presque, à voir si il peut voler à 2-3 mètres sans être une nuisance. Et puis décupler l’autonomie aussi …

  • Oui enfin ça a l’air très beau dès qu’on est dans un environnement bien dégagé. Dès qu’il y a la moindre branche basse ou le moindre poteau électrique à proximité je crains que ça ne finisse en eau de boudin pour Lily…

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