La marche des lemmings ou la deuxième mort de Charlie Hebdo

Serge Federbusch explique dans son livre que le danger de l’islamisme n’a pas été mesuré à sa juste hauteur avant et après les attentats à Charlie Hebdo.

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La marche des lemmings ou la deuxième mort de Charlie Hebdo

Publié le 16 mai 2015
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Par Francis Richard

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » – Albert Camus

Serge Federbusch la marche des lemmingsDans la dernière page de son livre, La marche des lemmings, Serge Federbusch reprend cette citation, en manière de conclusion. Et il est vrai qu’elle résume bien sa démarche : nommer sans détours le danger que représentent les progrès de l’islamisme en France.

Pour cela il montre dans son livre que ce danger n’a pas été mesuré à sa juste hauteur avant et après la première mort de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015.

Le premier chapitre s’intitule « Les grands cimeterres sous la lune », et fait immédiatement penser au livre de Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune, dans lequel il dénonçait les atrocités commises par les nationalistes espagnols, prétendument chrétiens, pendant la guerre civile.

Le premier paragraphe de ce premier chapitre, « Balles tragiques chez Charlie : douze morts », évoque la Une fatale de Hara-Kiri après la mort de Charles de Gaulle : « Bal tragique à Colombey : un mort ». Une semaine plus tard, Hara-Kiri, qui s’était fait seppuku, renaissait de ses cendres, tel le phénix, sous le nom de Charlie Hebdo

Ces allusions à peine voilées à des titres antérieurs ne sont pas fortuites : il y a d’un côté l’islam fondamental, celui des origines – les cimeterres sont des sabres courbes employés par les musulmans du Moyen-Orient lors de leurs conquêtes -, de l’autre le goût souvent douteux des attaques contre les cibles de l’hebdo satirique :

« Charlie Hebdo avait tendance, on l’oublie un peu vite, à réserver les plus salaces croquis aux catholiques, moins hargneux et moins dangereux que les musulmans. »...

Une étude montre de plus que les Une de l’hebdo sur une période de dix ans prennent trois fois plus pour cibles les chrétiens que les musulmans…

Les cibles des frères Kouachi, Chérif et Saïd, et d’Amedy Coulibaly n’étaient pas toutes des caricaturistes ni des journalistes, mais il faut croire que certaines victimes sont moins anonymes que d’autres…

 

Les nombreuses carences de l’État

Quoi qu’il en soit, tous ces morts sont le résultat d’un nombre incroyable de carences que Serge Federbusch souligne d’entrée, force détails à l’appui : allègement insensé de la protection de Charlie Hebdo peu de temps auparavant, étonnante inertie des services de renseignement à l’encontre des futurs assassins, étrange cavale des frères Kouachi, qui n’ont pourtant rien faitdans leur fuite pour se dissimuler…

Pour occulter les responsabilités de l’État, rien de tel qu’une diversion, si possible de grande ampleur, histoire aussi de faire oublier, un temps du moins, les piteux résultats d’une politique socialiste : hausses ralenties seulement de l’impôt et des dépenses publiques, inversion improbable de la courbe du chômage, croissance des déficits et de la dette, soumission à Berlin…

La communication est essentielle dans ces circonstances et les communicants présidentiels, aidés par la presse socialisante, vont transformer Hollande « en quasi héros ayant su dominer ses émotions et la situation alors qu’il fit le minimum obligé » :

« Hollande a été absous de ses errements antérieurs grâce aux frères Kouachi et à Coulibaly. Les crimes de janvier 2015 n’ont eu qu’un seul bénéficiaire objectif et il se trouve à la tête de l’État. »

Mais, pour faire diversion, une grande manifestation populaire, c’est encore mieux qu’une simple communication médiatique, fût-elle unanime :

« Le principe d’une manifestation sous la houlette de l’État fut acquis dès le 8 janvier. Elle devint immédiatement l’une des préoccupations essentielles du pouvoir, aussi importante que la traque des assassins. Les services de la préfecture seront en effet mobilisés avec des moyens jamais vus dans des délais aussi courts pour un événement imprévisible trois jours plus tôt. »

Et tout est fait pour contribuer au succès de cette grande manifestation : moyens considérables alloués à l’organisation, appels au peuple des médias unanimes, invitation à manifester faite à des représentants d’États étrangers, dont nombre d’entre eux, pourtant, n’hésitent pas, chez eux, à réduire les journalistes au silence…

Et puis il y a la trouvaille de Joachim Roncin, directeur artistique de la revue Stylist, qui publie son logo « Je suis Charlie » à 12:52 sur Twitter le 7 janvier, une heure et quart à peine après le massacre, et qui aura, repris par une foultitude, le succès phénoménal que l’on sait, sans que l’on sache comment l’interpréter :

« Un premier niveau de lecture y voit une forme directe et émouvante de solidarité courageuse. Un second y décèle au contraire une pulsion suicidaire, une incitation à l’attentat, un réflexe d’identification périlleux. Un troisième y voit un talisman protecteur : arborer « Je suis Charlie », c’est montrer à d’éventuels adversaires qu’on fait partie d’une communauté nombreuse et puissante qui ne se laissera pas malmener. »

Après avoir fait diversion pour occulter les responsabilités du pouvoir, une autre diversion est mise en place, se superposant à la première, avec pour but de dévier « la charge émotive susceptible de se diriger contre les musulmans ». Ce fut l’adoption des deux lignes de défense suivantes :

« La première consistait à réfuter le lien entre islam et terreur en le qualifiant d’amalgame ; la seconde ne craignant ni paradoxe ni contradiction, à opérer aussitôt un amalgame en mettant sur le même plan l’extrême droite et le terrorisme musulman. »

Ces deux lignes de défense, où un amalgame chasse l’autre, sont adoptées par tout ce qu’il existe de médias à gauche : Libération, L’Obs, Médiapart etc. et « repris, comment s’en étonner, par la plupart des politiciens de gauche et une large fraction de ceux de droite ».

François Hollande, en visite à l’Institut du monde arabe à Paris, poussera le bouchon plus loin en parlant, sans rire, des « musulmans, premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l’intolérance »…

 

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Serge Federbusch pose la question qui fâche :

« L’islam et les populations d’origine immigrée ont-ils une responsabilité particulière dans ces événements ? En d’autres termes, comment en sommes-nous arrivés là ? »

L’auteur rappelle que deux lobbies ont trouvé un intérêt dans l’immigration africaine :

  1. Dans un premier temps le patronat et ses sergents recruteurs pour bénéficier d’une main-d’œuvre à bas prix et obéissante.
  2. Dans un deuxième temps, la gauche, notamment socialiste, pour bénéficier d’un électorat de « grande substitution », comme l’appelle le think tank de gauche Terra nova, aux ouvriers partis massivement voter Front national :

 

« Dans ce contexte, la pression migratoire a en retour alimenté une réaction de rejet à l’extrême droite qui a touché ensuite un plus large spectre de la sensibilité politique. Sa formulation la plus directe, qui a été donnée par Renaud Camus sous le nom de « grand remplacement », peut être considérée comme le pendant de la grande substitution de Terra nova. »

Force est de constater que « l’islam se répand rapidement en France » et qu’on peut y voir une réaction identitaire et une recherche de dignité de la part de populations réduites à des emplois subalternes ou qui ont des difficultés à s’insérer dans le marché du travail : « L’islam est la réponse conservatrice, protectrice » à un univers perturbant de compétition permanente.

Force est de constater que cette dynamique religieuse s’accompagne d’une « montée d’un sentiment antijuif, d’une haine de l’ordre établi et d’un fondamentalisme musulman qui peut déraper vers une violence à la Kouachi ». Il n’y a pas de « séparation étanche entre islam et islamisme ».

Au contraire de l’Église catholique qui s’est assagie et n’est plus celle de l’Inquisition et des croisades, l’islam éprouve de grandes difficultés à s’adapter et le blasphème reste pour lui un crime. Et le nombre de plus en plus important de musulmans « permet une radicalité et une véhémence que l’extrême minorité des temps passés n’autorisait pas ». Le fait est que « les prédicateurs extrémistes investissent un nombre croissant de mosquées », que nombre de musulmans ne se sont pas sentis Charlie et que peu de Français arabes et noirs ont participé à la grande manifestation du 11 janvier.

 

Il n’en demeure pas moins que ce refus généralisé de voir cette réalité de la montée de l’islamisme conduit à une attitude de plus en plus conciliatrice – Serge Federbusch parle de dhimmicratie – à l’égard de ce fondamentalisme et à une censure et autocensure « sur les sujets migratoires et/ou musulmans » pour prétendument éviter l’amalgame :

« En définitive, le résultat paradoxal des meurtres de janvier 2015 est d’ores et déjà de conférer aux fondamentalistes davantage d’impunité. »

Bref, les foules qui ont manifesté le 11 janvier, ont été trompées : « La marche républicaine peut donc être considérée comme un défilé de lemmings. »

Au sens symbolique que leur confère la croyance populaire de leur suicide en masse lors de leurs migrations :

« En s’identifiant à la victime, avec comme seul correctif le nombre, la foule espère se protéger sans avoir à combattre. Mais l’islamisme agit comme un germe qui a déjà franchi les barrières immunitaires de la société d’accueil. La multitude d’organismes hôtes et leur proximité ne peuvent, au contraire, qu’accélérer la diffusion. »

Les seules piètres réponses de l’État aux progrès de l’islamisme ? Réprimer davantage ceux qui dénoncent les dérives de l’islam et donner tout pouvoir, liberticide, aux espions français « pour écouter ou intercepter les conversations ou correspondances électroniques de présumés suspects ». Il ne sert à rien, comme l’État le fait, de détourner ainsi son regard des progrès de l’islamisme : « Tôt ou tard les lemmings vont devoir apprendre à lutter. »

  • Serge Federbush, La Marche des lemmings, Ixelles éditions, mai 2015,190 pages.


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  • Un peu sévère. Puis certains passages me paraissent simplistes. On peut tout aussi dire que c’est de notre faute à nous, les libéraux, si on en est arrivé là, que ce sont les libéraux avant tout qui ont milité pour le libre échange et la libre circulation, aussi bien des capitaux que des individus. Le passage sur les vilains patrons qui profitent de la main d’œuvre à bon marché, cela me fera toujours autant sourire. Puis bon, accréditer les thèses de Renaud Camus cela me parait de mauvaise augure. Je ne sais pas qui est l’auteur, mais j’espère que ce n’est pas un libéral, car nous n’avons pas besoin d’auteurs d’extrême-droite pour défendre nos idées.

    Cela dit, aussi étonnant que cela puisse paraitre, je suis assez d’accord sur le fond. C’est surtout la forme qui laisse selon moi à désirer — la mauvaise impression de lire du Alain de Benoist. Sinon, je vous l’accorde, je suis le premier à le dire : j’ai le sentiment que personne ne perçoit le fascisme dans l’islam. Alors on me dit, du calme camarade, pas d’amalgame !, alors je réponds, personne n’a vu venir le nazisme, Aron était l’un des rares à regarder l’Union soviétique en face, personne ne voulait entendre parler de l’horreur communiste, aujourd’hui des chrétiens se font massacrer en Orient, l’antisémitisme fait sa vilaine réapparition, et tout le monde se cache le visage, personne n’ose parler de l’islamisme comme d’une nouvelle forme de totalitarisme.

    • le problème ce sont les liberté a moitié…
      liberté de venir, mais pas de fonder sa boite.
      d’avoir des aides mais discrimination
      d’aller a l’école, mais pas la même, et pas de la choisir même en payant…

      le libéralisme dont vous parlez est en fait une connivence toxique, qui est devenu insupportable a ceux qui en était victimes.
      Il n’y a pas de liberté en france, oubliez… tout est controlé, surveillé, géré, autorisé, subentionné, taxé, …
      si vosu avez une liberté c’est qu’on a décidé que vous y aviez droit.

      même la fraud est toléré, le trafic est toléré, pour maintenir la paix sociale…

      et on a maintenu des castes, et les intouchables se révoltent… et une révolte c’est sale, c’est sanglant.

      • Le problème n’est pas peut-être pas dans le mot libéralisme, ce que l’on voit, que dans les paradoxes de la social démocratie, que l’on oublie de regarder. On pourrait avoir la liberté d’aller et venir, de fonder sa propre entreprise, mais tout cela est rendu impossible en grande partie à cause de l’Etat-Providence. Permettre aux étrangers de vivre au dépend de nos braves citoyens ? Impossible dit l’Etat-Providence ! La Sécurité Sociale ne le permettra pas. A mon humble avis, c’est l’Etat-Providence qui impose qu’il faille contrôler, surveiller, gérer, légiférer, autoriser. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Les libéraux peuvent prôner l’immigration libre — je le prône —, mais ils doivent bien comprendre que les contradictions entre liberté et sécurité sociale sont irréconciliables.

  • Il est étonnant que peu de médias ont parlé des dysfonctionnements dans les services de sécurité: http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/04/03/charlie-hebdo-quand-la-dgsi-reecrit-l-histoire_4609126_1653578.html

  • .. « l’islam se répand rapidement en France » et qu’on peut y voir une réaction identitaire .. réponse conservatrice, protectrice » à un univers perturbant de compétition permanente.

    Quand j’ai vu les militants communistes distribuer les tracts “je suis Charlie” j’ai ouvert les yeux: la fin du “vivre-ensemble” c’est une perte de revenus pour ceux qui profitent de la solidarité forcée, comme organisateurs et comme bénéficiaires. Pour les hommes de l’Etat il fallait TOUT DE SUITE calmer le jeu avec culpabilisation, padamalgam et communications dans un seul sens.

    J’aimerais avoir le choix de mes assurances sociales (chômage, maladie, retraite, ..) et ne pas être solidaire envers ceux font tout leur possible pour ne pas me ressembler (nourriture, vêtements…).

  • Pourquoi les immigres d’origine asiatique ne posent pas de problèmes , ils ont aussi des emplois sous qualifies? tout le monde tire la concusion.

    Une marche n’a jamais arrêté les terroristes, y’a que chez les socialo-communiste et libéraux bisounours que l’on voit ça, dans le monde réel, c’est a coup de bombe qu’il faut y aller.

    • peter: « c’est a coup de bombe qu’il faut y aller. »

      Bonne idée, vous avez le choix entre la balle dans la nuque des chinois, l’assassinat discret façon dictature d’Amérique du sud, ou pourquoi pas le goulag cher aux communistes ?

      Ça ira mieux après, « c’est certain. »

      • Je précise, il faut lancer une bombe atomique, le danger est la, tant qu’ils ne contrôlerons pas leur démographie, nous faisons que repousser le problème.

        Faire des gosses, sans avoir les moyens de les éduquer et de les nourrir ou de s’en servir comme retraite (les gosses travaillerons pour envoyer de l’argent aux parents) est anti-liberal.

        • Merci Peter pour ce franc moment de rigolade. Faisons les sauter, faisons les crever, car les laisser vivre, c’est anti-libéral. Qu’aurais-je pu penser d’autres sans vous ? Merci, Peter.

          • Vous refusez de regarder l’origine du problème, on auras une guerre, s’ils continuent de faire des gosses comme système de retraite et de nous les envoyer.

            Ils ne sont plus utiles chez nous, la robotisation est en cours, nous mêmes nos enfants n’aurons peut être plus de travail.

            Il faut donc agir précocement, on peut commencer par arrêter toute aide humanitaire, et en cas d’attentat comme le world trade center, il faut les bombarder avec une bombe atomique.

            • Bah oui Brian quoi ? Vous ne comprenez décidément rien à rien. C’est pourtant bien connu de tous les grands stratèges de cette planète. Une bonne petite bombe atomique (lâchée on se demande bien où d’ailleurs) et le problème sera réglé qu’il nous dit Peter…

            • Aujourd’hui, une fillette de 12 ans se fait exploser a une gare routière au Niger (les explosifs sous son hijab), 7 morts 31 blesses.

              Soit on fait quelques chose, soit on fait rien.

              Les terroristes religieux, sont justement très religieux, il parait qu’ils se réunissent pour prier tous les vendredi, une bombe sur chaque édifice, interdiction de leur bouquin sectaire, interdiction du hijad, interdiction du ramadan, contrôle de nos frontières, pas de visa , bref on peut agir.

              • Principe de Peter ?

              • Plus on attend, plus se sera pénible d’agir. Il faut commencer directe.

              • peter: « Soit on fait quelques chose, soit on fait rien. »

                Oui il faut absolument arrêter les JT mon pauvre, vous êtes complètement aliéné.

                1-Les décès dus au terrorisme sur toute la planète sont moins nombreux que ceux dus au accidents domestique rien qu’en France.
                2-Les régimes terroristes portent les germes de leur propre fin: sans liberté et avec de telles méthodes dégueulasses, ils n’iront nul part.

                Vous avez, entre autre, un sérieux problème de mise en perspective des choses, éteignez votre télévision.

                • Si votre enfant se fait laver le cerveau par la secte des coupeurs de têtes et se fait exploser, vous dites c’est pas grave, y’a moins de morts que les accidents domestique ?

                  • Si vous êtes libéral, vous êtes sensé être pour les libertés individuelles, y compris la liberté de culte, et la liberté de lire ce que l’on veut.

                    Si vous en êtes à vouloir balancer des Bombes A, c’est pas les Islamistes les Nazis, c’est vous.

                    Si vous n’êtes pas capable de mettre en perspective 12 morts face au dizaines de milliers de morts sur la route chaque année, vous n’avez pas le sens des réalités.

                    Pensez vous qu’il faille interdire les automobiles? Imaginez une gamine de 10 ans qui se fait faucher par une ford focus bleu ciel !

                    • « Pensez vous qu’il faille interdire les automobiles? Imaginez une gamine de 10 ans qui se fait faucher par une ford focus bleu ciel ! »
                      Bah quoi, il est où le problème ? Il n’y aura qu’à lâcher une bombe atomique sur la famille du conducteur, non ?
                      Mais bon, tout ceci doit bien arranger notre ami Peter qui s’obstine à avoir une lecture aussi fondamentaliste du coran que cette minorité de fanatiques. Ceci, sans tenir compte que bien d’autres musulmans qui vivent en paix avec nous, ont une approche moins terre à terre en prenant en compte la double tradition historique de l’islam (la période mecquoise (paix et tolérance) et la période médinoise (guerre et conquête), ainsi que le principe de versets abrogés et abrogateurs qui rend les choses beaucoup plus complexes que la simple lecture bête et méchante que certains veulent bien en faire…

                    • peter: « Si votre enfant se fait laver le cerveau par la secte des coupeurs de têtes et se fait exploser, vous dites c’est pas grave, y’a moins de morts que les accidents domestique ? »

                      Le chantage émotionnel est le dernier refuge argumentaire des imbéciles.

              • Vous êtes libéral vous?

              • Maman, est ce que c’est ça un libéral ?

    • Ma femme est asiatique, et musulmane, et croyez moi ce n’est pas l’islam le problème.

      L’intégration asiatique aujourd’hui se fait par l’économie, l’éducation, le petit commerce,comme d’ailleurs pas mal de vagues d’immigration avant (bretons, auvergnats, italiens, portugais).

      D’ailleurs coté maghreb, et bassin méditerranée ou péninsule arabique il y a aussi des réussites, notamment chez le immigrés eux-même.

      je soupçonne que le problème soit spécifique à la jeunesse (d’origine gauloise, asiatique, maghrebine, ibérique, levantine, africaine, créole…) , avec une identité (je suis qui? francais, portugais, algérien, chinois, musulman, blanc, noir,créole, …) qui détermine l’attribution (la faute à qui, à moi, à pas de chance, aux blancs, à l’état, aux arabes, à la colonisation…) et la réaction (racisme, violence, travail, replis communautaire, esprit d’entreprise, traffic).

      notre système actuel benéficie aux vieux au détriment des jeunes, même si individuellement les vieux sont dévasté de ce qui arrive a leurs enfants et aident autant qu’ils peuvent…. les jeunes essayent de s’échaper de cette prison, quitte à le faire par le suicide.

      et si la tragedie kouachi c’était juste la même chose que FN, les évadés fiscaux ou diplomés, l’abstentionisme, les bébés entrepreneurs…. des jeunes qui essayent de réagir au monde de viel anti-libéral qu’on leur a concocté…

      j’étais à la manif avec mon indonésienne adoré qui m’y a trainé, parce qu’elle savait ce que c’était que les bombes dans les églises, les centre commerciaux de minorité qui sont victimes d’attaques racistes et les journalistes qui se font assasiner.

      j’aimais pas Charlie, je l’aime encore moins depuis que ca sert d’excuse à assasiner la liberté d’expression de sa débilité ou de sa dissidence. mais quand on a crié vive la police, j’ai compris qu’on manifestait pour que la folie actuelle s’arrête, pas pour ces cryptosoixantehuitards sans intérêts.

      ce qui me désole c’est que ca a fait le contraire…
      on met les momes en garde a vue, on vote une loi de renseignement…

  • La réponse du gouvernement devait être rapide pour stopper ces terroristes, ok. Mais après ? Nos gouvernants ont-ils tous les atouts en main, comprennent-ils tout ce qui est en jeu, les tenants et aboutissants, les conséquences de leurs décisions ? Nous pouvons en douter quand nous voyons certains profiter de leur poste pour régler ce qui semble des problèmes de clans ou personnels. A moins qu’ils savent et ne veulent tout dire, secret dans l’intérêt des citoyens. C’est à ne plus rien comprendre.

  • « l’Église catholique qui s’est assagie et n’est plus celle de l’Inquisition et des croisades » : je ne suis pas sûr que de tels clichés favorisent la réflexion.

    par ailleurs, vouloir lutter contre l’Islam par l’athéisme ou le laïcisme est parfaitement illusoire.

    • +1
      « L’Homme ne vit pas que de pain » : ceux qui, aux temps anciens, trouvait leur voie dans les monastères et les ermitages, n’ont plus accès désormais qu’à la voie violente, qui a toujours existé (anarchisme de la belle époque, socialisme révolutionnaire du XXieme siècle, etc.) mais qui est désormais incarné par l’islamisme.

  • Ou peut raticioner maisil faut remercier Contrepoints pour ce type d’article : lucidité ET courage.

  • vive ma république vive ma France c’ est ainsi maintenant que je les comprend mieux
    dans le temps je l’ entendais autrement plus niaisement

  • Les commentaires sont fermés.

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