Tremblez, François Hollande a encore toutes ses chances pour 2017

Tous les indicateurs sont au rouge vif mais rien n’est perdu pour François Hollande pour 2017 pour autant.

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François Hollande en 2012 (Crédits Mathieu Delmestre-Solfé Communications licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Tremblez, François Hollande a encore toutes ses chances pour 2017

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 10 mai 2015
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Par Christophe de Voogd.
Un article de Trop Libre.

François Hollande en 2012 (Crédits Mathieu Delmestre-Solfé Communications licence Creative Commons)
François Hollande en 2012 (Crédits Mathieu Delmestre-Solfé Communications licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

 

Dame Fortune peut, à tout moment, rebattre les cartes. François Hollande n’en est-il pas le meilleur exemple ? Au fin fond du fond, il y a six mois, le voici qui reprend des couleurs. Oh, certes pas dans les sondages qui sont retombés comme un soufflé. Et les derniers le placent en bien piteuse position pour 2017. Mais les événements de janvier – Dame Fortune est d’abord une tragédienne – lui ont incontestablement donné ce qui lui manquait le plus : la stature présidentielle.

Constamment sous-estimé par l’adversaire comme par son propre camp, « François II », digne successeur du premier François – dont on commence à se rappeler qu’il fut le disciple –, a su prendre barre sur l’événement, réduire au silence les frondeurs et calmer, entre promesses de remaniement politique et d’investissement public, les ardeurs protestataires. Machiavel appelait cet art de maitriser le temps, la « vertu » du Prince. C’est bien pourquoi François Hollande a demandé à être seulement jugé au terme de son quinquennat.

Bref, la route est quasi libre à gauche. Une Cécile Duflot, si jamais elle se présente, entêtée dans son ressentiment ou son éthique de conviction, fera sans doute moins qu’Éva Joly en 2012. Jean-Luc Mélenchon fera, au mieux, une candidature de témoignage, si le PCF l’y autorise. Et le seul rival véritable, Manuel Valls, est programmé pour 2022. Toutes les autres ambitions seront étouffées, le congrès du PS y veillera bientôt, au nom du « danger fasciste » d’une victoire FN. Ou d’une « victoire Sarkozy ».

À quoi s’ajoute – Dame Fortune est cette fois-ci souriante – l’amélioration de la situation économique : tout porte à penser, sans que le gouvernement n’y soit pour rien, que la courbe du chômage va s’inverser début 2016. Comme personne n’a jamais demandé le sens de cette expression (inversion par rapport à quand ? 2012 ? 2015 ?), le pari est facile à gagner : 100 000 ou 200 000 chômeurs de moins en fin de mandat et le président sera dans les clous. Peu importe qu’il y ait alors 500 000 chômeurs de plus qu’à la fin de l’ère Sarkozy. La mémoire n’est pas la première caractéristique de l’opinion publique ni des chaînes d’info en continu. C’est ainsi que risque fort de passer en pertes et profits de « la-France-qui-en-a-vu-d’autres » le bilan économique accablant des trois premières années de mandat.

Tous les indicateurs sont pourtant au rouge vif : dans une conjoncture difficile mais sans commune mesure avec la crise mondiale de 2008-2009, les débuts de l’actuel quinquennat voient des records historiques s’accumuler : chômage, stagnation, déclin du taux de marge des entreprises, panne de l’investissement. Il serait peut-être temps de donner quelques chiffres comparatifs avec le quinquennat antérieur, sans même oser la comparaison avec nos grands voisins, de la perfide Albion aux austères Allemands, qui font mieux, bien mieux que nous.

Depuis mai 2012, le rythme d’accroissement du chômage s’est accéléré fortement (+30%) ; en trois ans, François Hollande aura fait presque aussi mal que Nicolas Sarkozy en cinq (respectivement 0,93 et 1,1 million de chômeurs supplémentaires toutes catégories confondues) ; la croissance est passée de 2% à 0,3% ; le taux de marge des entreprises est à son plus bas niveau historique (29,7%) (source INSEE). Où sont donc les « cadeaux aux patrons » ? Certes, la dette augmente un peu moins vite que sous Nicolas Sarkozy. Mais faut-il en remercier François Hollande ou Mario Draghi et ses taux d’intérêts nuls, voire négatifs ? Il faudrait surtout mettre fin, au-delà du déni des chiffres, au double sophisme du raisonnement. Premier sophisme : comment sans cesse accuser « l’héritage », quand on fait pire que son prédécesseur en termes de croissance, d’emploi et de fiscalité ? Ne prenons que cet exemple du slogan « 30 milliards eux, 30 milliards nous » qui a superbement pris dans les médias. Nous épargnerons ici les calculs de détail, que seul un magistrat de la Cour des comptes pourrait effectuer. La confusion entre recettes fiscales globales et produit des impôts nouveaux est en effet fréquente. Nul doute, en tout cas, que la créativité fiscale de la gauche l’a emporté largement sur celle de la droite. Le bon indicateur est le taux des prélèvements obligatoires, toutes administrations confondues : les chiffres, là, sont clairs : quasi-stabilité sur l’ensemble du quinquennat Sarkozy (43,9% du PIB fin 2011) ; nette hausse sous François Hollande (46,1% en 2014). La comparaison est encore plus rude pour les trois premières années des deux quinquennats : baisse de 2 points entre 2007 et 2009 ; hausse de 2 points entre 2012 et 2014.

Mais passons. Le vrai problème est ailleurs – c’est le second sophisme. Pour les Français, ce qui compte, ce n’est pas l’égalité de ce que les uns et les autres ont fait, mais l’addition de leurs mesures. Car c’est bien cette addition-là qu’ils paient. En d’autres termes, le calcul correct n’est pas : « 30 milliards = 30 milliards », mais 30 milliards + 30 milliards = 60 milliards.

Il est vrai que pour s’apercevoir de ces vérités premières, il faudrait que la droite accepte enfin de faire son propre bilan. Tabou combattu par quelques courageux comme Bruno Le Maire ou Valérie Pécresse, mais que le leadership de Nicolas Sarkozy sur l’UMP a sacralisé. À tort, car l’ancien président pourrait aisément confesser quelques grosses erreurs, au terme d’un bilan économique qui a tout de même permis au pays de « sauver les meubles ». Encore faut-il que la susceptibilité le cède à la vérité, toujours la meilleure option politique selon Aristote.


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  • il laisseront la France comme la Corrèze une zone ravagée !!

    • non , un parc naturel !

      • C’est pareil: une zone morte traversée par des camions et des automobilistes en route pour le travail à la ville, et qui chemin faisant peuvent, rarement, apercevoir un renard écrasé sur le bas-côté de la route :mrgreen:

  • Répétons-le : 2017 sera une élection tordue, twisted, totalement pervertie.

    Une élection présidentielle…. à un seul tour.

    En effet, le but est d’arriver en seconde position… au premier tour, face à Lepen.

    Le chanceux sera ensuite élu dans un fauteuil club, au second tour, simple formalité administrative.

    Dès lors : oui bien entendu Hollande conserve ses chances.

    Il n’a pas besoin de réunir 50 % +1 des suffrages exprimés… Il a simplement besoin de réunir les gogos et les gauchistes, tous les pleurnichards de France et de Navarre qui ont peur du « nazisme », du retour de la Bête… C’est à dire entre 20 et 25 % de crétins.

    Ce qui est assez peu dans le Grand ordre des choses.

    En face, il y aura le candidat de la pseudo droite. Sarkozy a priori… Il paiera cher ses trahisons passées, il sera mangé sur sa droite par Lepen, même s’il sera soutenu par les retraités.

    En clair : cela pourra se jouer à quelques milliers voix d’écart.

    Hollande peut le faire. En instrumentalisant suffisamment Lepen, en la poussant encore davantage (ce qui aura pour effet de renforcer la mobilisation de la gogoche et d’affaiblir le candidat de l’UMP).

    Vous en reprendrez… pour cinq ans.

    Plus belle la vie. 😉

    • On peut se réconforter en imaginant aisément que si hollande est réélu par ce stratagème, il aura quand même des difficultés à obtenir une majorité à l’assemblée.
      Ça limite quand même beaucoup son pouvoir de nuisances.

    • Et cela sera d’autant plus facile qu’en 2017, les promesses vont fleurir. A la moindre bonne nouvelle, ils vendront immédiatement la bonne nouvelle qui annonce la fin de l’hiver afin de promettre de raser gratis pour le quinquennat suivant. Par exemple, d’ici 2017, ils auront débloqué le point d’indice et entameront quasi-certainement un débat sur le « rattrapage » des années de gel. De la même façon, ils promettront des hausses des tous les minimums sociaux sous le couvert d’un nouveau plan d’égalité des chances et de lutte contre la pauvreté. bref, les promesses clientélistes d’argent gratuit (« C’est l’Etat qui paye ») fleuriront de tous les côtés. Même non satisfait du quinquennat en cours, beaucoup d’électeurs préféreront voter pour une promesse politique de gain plutôt que pour aucune promesse.

    • Il faut arrêter de critiquer ce président car il a trouvé ce pays en faillite il ne cherche pas le pouvoir mais il redresse son pays, il se démène chaque jour pour trouver des solutions, il fait le VRP pour son pays, il essaie de donner l’égalité pour tous , il ne peut en trois ans redresser la catastrophe qu’a laissé son prédécesseur , donnez lui plus de temps pour réussir sa politique et faire ses preuves car tout le peuple se retrouvera dans peu de temps, il donnera aux français ce qu’il a promis et arrêter vous les médias de le démolir et de refaire la publicité à Sarkozy qui a profité de son pouvoir pour faire taire les medias, abuser du pouvoir dans tous les domaines

  • mais les évènements de janvier…..ha ben dis donc ! il faut donc des morts , du sang et des larmes pour donner une stature d’homme d’état à un individu qui coule le pays à la vitesse grand V…c’est le monde à l’envers ; le ps est en train de démanteler la france et tout le monde s’en fout ;pire , certains sont prêts à revoter pour ce parti qui ne travaille pas pour nous …. […….]

    Contrepoints : la vulgarité n’est pas nécessaire

  • c’est avec de tels articles que l’impossible devient possible !
    et comme la chance n’a rien a voir avec le hasard , je vous laisse passer des nuits cauchemardesque et que peut être , en 2017 , et bien on n’aura rien a décider du tout , ils décideront pour nous et que le monde n’en sera pas chamboulé pour autant..depuis le temps que ce manège dure l’opinion est bien huilée et ne grince plus des dents lors d’une ‘élection’ et songe plutôt à pécher ( de chair pour les plus jeunes) le dimanche matin .

  • Que voulez- vous, hollande ne s’épanouit que sur des cadavres.
    Cadavres des attentats Janvier.
    Cadavre de DSK.
    Cadavres des écolos.
    Cadavre gauchiste.
    Cadavre de notre économie.
    Cadavre de l’école.
    Cadavres en Afrique, au moyen orient, en Ukraine….
    C’est la dessus qu’il rebondit. Mais qu’y a-t-il de vivant chez cet individu, de créatif, qui donne de la couleur, de la joie, de l’envie de vivre.
    Rien!!!!!
    Surfer sur la trouille créée de toute pièce, les injustices inventées, la peur du réchauffement soit disant dû à l’homme, la culpabilisation des individus qui cherchent à réussir, aidé en ce sens par tous les bobos du show bizz et des journaleux, c’est sa tasse de thé, son bonheur lui qui n’a rien réussi, même pas son couple car incapable de s’engagé. Il n’a rien réussi, mais tout parasité, nécrosé.
    Les Français bien intoxiqués par ce nécrophage, cédant à la mode bien entretenue d’un antisarkozisme primaire risque bien de le réélire pour notre bonheur à tous.
    Allez la droite, donner nous un peu d’espoir vite, très vite et laisser vos petites gamineries au vestiaire, ça ferait du bien, beaucoup de bien.

    • Walls programmé pour 2022 ? C’est ce qu’on veut lui faire croire. Moi je vois bien pépère ré-empiller pour un 3 ième mandat. Plus c’est improbable mieux c’est pour lui. Après tout ca ne lui ferait qu’un an de plus au pouvoir que tonton.

  • espérons qu’Hollande gagne. son premier mandat a permis d’affaiblir la gauche. mais si la droite revient au pouvoir, la gauche s’en remettra. seul un deuxième mandat peut affaiblir durablement la gauche. De toute facon, si c’est la droite qui revient au pouvoir, elle mènera une politique socialiste. Depuis que la droite est dans l’opposition, elle est devenue plus libérale mais si elle revient au pouvoir, elle risque fort de redevenir socialiste. seul un second mandat d’Hollande peut faire changer la droite. Il ne faut pas rêver la droite n’est pas prêt d’être libérale mais au moins, elle sera plus libérale qu’avant.

  • 2017 sera le temps du changement ….Hollande, quelques puissent être nos supputations, a menti sur son programme et il se fera battre pour cela …Cameron a gagné car lui a fait ce qu »il a dit…Point final….Après , les gauloiseries habituelles vont nous occuper les forums et les débats et les médias….Mais la droite sera à l’Elysée et peu importe le candidat….Et Marine loin du compte….

  • moi ce qui me fait surtout peur c’est quand je vois que tous les candidats potentiels à la présidentielle sont médiocres (en plus, d’être tous des socialistes)

    • bonjour jacques ,certes le pire ramassis d’inaptes et d’incompétents ,le chiendent c’est que ça ne décharge pas la brouette des candidats de droite qui nous grugèrent abondamment dans la législature précédente !

      • quand je parle des candidats potentiels, je parle des candidats de tous les bords politique pas seulement ceux de gauche

  • Vu que la réalité en France est ENORMEMENT influencée, pour ne pas dire complétement déformée par le fantasme, tout est possible.

    Ce pays crève d’intellectualisme pervers et de calculs réactionnaires : il s’en nourrit, il s’en gargarise, il en est fier, il pérore à la face du monde en exhibant son machiavélisme de comptoir.

    Les Français sont capables de voter Hollande pour faire gagner la Droite et parce qu’ils trouvent que le FN a raison (et parle des bons sujets, c’est à dire ceux qui leur permettent de râler, de s’indigner et de pérorer que les politiciens sont tous nuls et qu’ils sont eux mille fois meilleurs – et remets-moi s’en un p’tit verre hips !)

    Ce pays est foutu.

  • Mmmhhh. Honnêtement, quand je vois tout ce qu’est en train de mettre en place la gauche, et la façon dont ils sabotent volontairement le pays, j’ai plutot l’impression qu’ils visent surtout une défaite en 2017, pour laisser un navire totalement incontrôlable au prochain, qui se vautrera lamentablement puisqu’il n’aura plus le choix. Ensuite il y aura 2022…
    C’est, je pense, surtout ça que vise la gauche, le retour en 2022. C’est aussi le sens de toutes les mesures liberticides prisent aujourd’hui. Les outils légaux sont en place, mais encore inutilisés. Le prochain président se vautrera, et c’est là que la gauche tentera son coup de force. Après la faillite du prochain gouvernement, il sera plus simple pour eux de mettre en place un régime totalitaire.
    De toute façon on le voit aux déclarations fréquentes des apparatchiks du PS: eux mêmes ne croient plus à la possibilité d’une planification soumise à l’alternance imposée par des élections aux résultats aléatoires. Ils n’y croient plus et ne s’en cachent plus. Mais d’ici 2017, je crois qu’ils se contenteront de savonner la planche au prochain.

    • Au passage, même en 2022, Hollande est grillé à vie. Il a mis en place les fondations, mais ce n’est pas lui qui fera le reste.
      Il y a une différence fondamentale entre Sarkozy et Hollande: Sarkozy était haït par toute une partie de l’électorat. Mais la haine, ça reste un sentiment. Hollande déclenchait encore une certaine animosité il y a quelques mois. Mais aujourd’hui quand je parle avec des gens, je me rend d’une chose: il n’existe même plus. Il n’y a pas pire sentiment que l’indifférence totale. C’est pire que s’il était mort! Parce qu’en vérité les français ne le considèrent même plus comme un Président, comme le chef de la nation. C’est un rôle qu’ils attribuent à Valls.

  • Pour être président la première condition est d’en avoir une folle envie et Hollande n’en a plus envie: il a eu ce qu’il pouvait imaginer de mieux pour lui. Un deuxième mandat ne lui apporterait que souffrance et désagréments car il est clair qu’il n’aime pas le job.Il trouvera une combine dont il a le secret pour ne pas être candidat et c’est Valls qui jouera sa carte, car lui il en a bigrement envie.Il n’est pas raisonnable de parier sur un redressement du pays d’ici 2017 : bien au contraire tout continue à se dégrader : la santé, l’école, la sécurité, les libertés individuelles, l’échec de l’intégration, la fin de jeu de l’europe et de l’euro etc…et Hollande le sait bien. Il peut aussi y avoir un scenario à la chypriote ( l’état se sert sur les comptes des particuliers). Hollande est bien trop idéologue pour garder le pouvoir ( refus de nommer des gens du centre , sanctuarisation de la fonction publique, aveuglement sur les questions de chômage et d’immigration etc..). A l’inverse, Valls est en bonne position face à une droite et à un centre inexistants.

  • Les français ne sont si sots. Ils préféreront Marine le Pen qui gouvernera avec une assemble UMP.
    C’est sur il restera 20% d’assistés et d’illuminés qui voteront toujours Hollande. Sa clientèle habituelle.

  • Il est désolant de constater l’aveuglement de la gauche qui dans so ensemble une culture économique inexistante. Qui sans arrêt proposé de créer, d’acheter d’innover sans jamais prévoir de financement.
    Si on ajoute l’amnésie chronique du passé récent, tout peut arriver.Nous avons deux exemples la force tranquille de 88 et 2002 Chirac qui nous a fait bénéficier de son incompétence cinq ans de plus
    Dans les starting-blocks je ne vois pas, ni Thatcer, ni Schöder, ni Merkel. Plutôt des combinats qui sont à la solde de syndicat puisants sur le plan de la nuisance mais très peu représentatifs

  • Ce qui m’étonne, c’est que personne ne mentionne la course déterminée et éhontée de François au prix Nobel de la Paix en 2016. Combien de voyages, d’attitudes, de prises de paroles, de déclarations sont orientées vers cet objectif qui constituerait une carte essentielle pour sa réelection.
    Et encore, nous n’avons rien vu dans l’attente de la COP 21 !

  • Il est vrai que le socialisme a encore toutes ses chances dans notre pays. Il est peu combattu par la droite française, qui souscrit aussi à l’étatisme (version droitière du socialisme). Le socialisme bénéficie depuis 1987 (et le « détail ») du Front républicain. Mais cela ne devrait par durer dans l’électorat depuis le parricide au FN. Les politiciens « républicains » ex ump feront encore quelques moulinets sur les « valeurs républicaines » mais l’électorat s’en fiche. Voir le sondage Ifop-Atlantico de ce jour.
    Le peuple se libère des oeuillères républicainement correctes, encore en vigueur dans le microcosme politico-mediatique, et c’est tant mieux !

  •  » il faudrait que la droite accepte enfin de faire son propre bilan.  »
    Ah ah, bon courage. 10 ans aux affaires, explosion de la dette, 1 million de chomeurs…
    Je suis pas certain que faire un bilan serve à quoi que ce soir. Déjà, penser, ce serait pas mal.

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