Critique-t-on bien le camp du Bien ?

Le gouvernement balaie les critiques. Il a de mauvaises méthodes et de mauvais résultats, mais a-t-il tort pour autant ?

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Critique-t-on bien le camp du Bien ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 9 mai 2015
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Quand le gouvernement se bat pour le Bien, il a du mal à tolérer la critique : aller contre le Bien, c’est faire le mal, et on n’écoute pas le mal. Mais ne pas écouter la critique, c’est se priver de ses bénéfices.

La critique de l’action gouvernementale est écartée d’un revers de la main, balayée sans autre forme de procès. Les détracteurs sont ignorants ou mal intentionnés, fondamentalement pessimistes ou idéologiquement néfastes. Les opposants à la réforme des collèges de Najat Vallaud-Belkacem n’ont pas tous pris la peine de lire le texte et aucun n’en a pas compris l’essence. Les adversaires de Christine Taubira sont tous racistes. Manuel Valls dénonce le french-bashing, seule raison apparente de déplorer l’état de la France. Ils représentent le camp du Bien ; leurs adversaires ne peuvent être que le camp du mal, camp d’ailleurs composé d’idiots  incapables de comprendre dès aujourd’hui leur bonheur d’avoir François Hollande pour Président.

On s’apercevra à la fin du quinquennat que c’est un homme qui a protégé les Français, y compris d’eux-mêmes. – Jean-Christophe Cambadélis à l’occasion des trois ans de mandat de François Hollande

Aucune critique n’est possible : ces gens font le bien, même si on ne s’en aperçoit pas ; ils nous protègent, y compris de nous-mêmes. Mais d’ailleurs, font-ils vraiment le Bien ? À en croire les chiffres du chômage et de la croissance, les résultats ne sont pas au rendez-vous. D’après les sondages, les Français n’ont pas confiance dans leurs dirigeants. Et le comportement des élus est loin d’être irréprochable.

On apprend par exemple dans Closer que Julie Gayet, sans statut officiel, a pratiquement installé les bureaux de sa société de production à l’Élysée et bénéficie de services offerts par la République. Elle succède ainsi à Valérie Trierweiler, première dame sans l’être vraiment (pour rappel, la déclaration de patrimoine de François Hollande oubliait de mentionner sa concubine), qui bénéficiait elle aussi de bureaux et d’un personnel dédié. On découvre également que Sylvie Andrieux, condamnée à de la prison ferme pour détournement de fonds (rien que ça), siège encore à l’Assemblée et vote les lois. Apparemment, acheter des voix avec l’argent du contribuable n’est pas assez scandaleux pour empêcher de « représenter le peuple ».

Les politiciens ne se comportent pas bien et s’il fallait en juger par les résultats (et comment en juger autrement ?) ne font pas bien le Bien. Mais alors, que font-ils ? Le contraire de ce qu’ils devraient faire. Le gouvernement lutte en vain contre les discriminations et les inégalités, contre le chômage, et pour faire revenir la croissance. Ce n’est pas son rôle, et pour assumer le rôle qu’il pense être le sien, il va à l’encontre de sa réelle mission.

Article 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.

Pour remplir les missions dont ils se sont eux-mêmes investis, ils bafouent les fondements de la légitimité qu’ils perdent par la même occasion. Les résultats à l’aune desquels on doit juger le gouvernement ne sont pas les chiffres du chômage ou de la croissance, mais le degré de liberté, propriété et sûreté dont jouissent les citoyens – et là, le bilan du gouvernement est pire encore. On peut penser à Maryvonne, 83 ans : la loi est du côté de ceux qui squattent sa maison et, sans son fils pour l’héberger, elle serait à la rue. Ou à la loi sur le renseignement, récemment votée, qui légalise la surveillance massive des citoyens, au mépris de la vie privée et de la présomption d’innocence. Alors que nous commémorions hier la fin de la seconde guerre mondiale et célébrons entre autres le courage de ceux qui ont résisté à l’oppression et qui ont su distinguer le légitime du légal, demandons-nous quelles chances les résistants auraient eues si toutes leurs communications avaient été analysées par le renseignement d’alors. Bien sûr, personne ne pense que le gouvernement actuel est comparable aux nazis ou à Vichy. Mais le gouvernement d’alors ne pensait-il pas lui-même faire le bien ? De tels outils ne sont pas dangereux seulement entre de mauvaises mains.

Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. – Lord Acton

Que tous ceux qui veulent faire le Bien se rassurent : les buts que nous poursuivons ne sont pas en conflit les uns avec les autres. Les stratégies que nous employons pour les atteindre, elles, le sont. Pour être légitime, l’État doit garantir les droits naturels des citoyens, qui visent à permettre à chaque individu de déployer les stratégies de son choix pour atteindre les buts qu’il se fixe.

Aujourd’hui, l’État perçoit pour lui-même un rôle différent : celui de fixer les buts des citoyens et d’influer sur les stratégies qu’ils emploient. Et de ce point de vue, le gouvernement a raison de rejeter la plupart des critiques qui lui sont faites : elles n’ont aucune pertinence, puisqu’elles portent sur les choix qui sont faits et leurs résultats et non sur le fait que ce n’est tout simplement pas son rôle.

Avons-nous sincèrement pensé qu’il pouvait lutter contre le chômage alors qu’il ne crée pas d’emplois1, ramener la croissance alors qu’il ne crée pas de richesses ? Avons nous-sincèrement cru que quelques lois et de longs discours élimineraient le racisme, les discriminations et les préjugés ? Qu’un vote nous rendrait plus tolérants ? Qu’un fonctionnaire dans un bureau saurait mieux anticiper les évolutions de l’économie et du monde que tous ceux qui les vivent au quotidien ?

Pour une société harmonieuse, l’État doit veiller à ce que les individus disposent d’un cadre propice pour se fixer les bons objectifs et trouver les bons moyens de les atteindre. Par chance, ce cadre existe, et c’est le droit naturel, théorisé depuis plusieurs siècles. Rendons aux citoyens leur liberté et leur responsabilité. N’ayons pas peur : personne ne mourra de faim, les enfants ne seront pas à la rue et illettrés, les handicapés ne seront pas laissés à l’abandon. Beaucoup remettent aujourd’hui en cause les dérives, l’inefficience et l’inefficacité de l’État-providence, mais rares sont ceux qui remettent en cause le bien fondé des buts qu’il poursuit. C’est la stratégie qui est remise en cause, pas l’objectif. Le moyen, pas la fin. A-t-on réellement besoin d’un État pour nous obliger à être généreux, pour nous dire comment gérer nos vies, pour nous forcer à aider ceux qui sont dans le besoin ?

Je vous donnerai tout, à condition que vous admettiez que je ne vous dois rien.

Pour rendre la critique constructive, nous devons la rendre pertinente, et cela revient aujourd’hui à réorienter son action vers un but légitime : la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Il y a fort à faire, et pas de temps à perdre : l’histoire et l’actualité montrent qu’un État qui s’écarte de ses missions légitimes (i.e. régaliennes) tend à s’en écarter de plus en plus. Jusqu’à s’écrouler.

  1. Les emplois publics ou aidés sont financés par la richesse créée par le privé ; tous les emplois sont financés par le privé, qui ne les aurait certes pas tous créés. Il en aurait créé d’autres, en plus grand nombre.
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  • Se trouvera-t-il un seul élu en France pour dénoncer le scandale d’Etat bien connu de l’achat anormal du courant électrique produit par les éoliennes ? Est –t-il vraiment impossible d’y mettre fin rapidement ? La leçon de la catastrophique expérience allemande ne peut-elle pas passer la frontière, alors que l’accroissement du CO2 et de la pollution charbonnière venant d’Allemagne ne s’en privent pas plus que le nuage de Tchernobyl, mais est bien plus dangereuse pour la santé des populations ! Pourquoi le gvt français ne nous a-t-il pas informés de cette calamité et, au contraire l’a mensongèrement utilisée pour restreindre la circulation automobile, sans aucune raison, ni aucun effet. Cette absence de saines réactions du Pouvoir est une des marques de la pourriture extrême de notre régime politique.

  • faut remplacer le bien et le mal par 0 et 1 ou 1 et 0 , soyons moderne nom de dieu sinon c’est imbitable !

    • Exact; cela s’ appelle du manichéisme : les bons d’un côté, les méchants de l’autre. C’est tellement plus simple.

  • Le fidèle ne critique jamais son curé si dévoué …
    « Moi président » avait le ton d’un curé pendant sa campagne, haranguant la foule de la même manière.
    S’ils sont sourds à la critique, qu’ils se plantent. Ce sera avec un plaisir non dissimulé.
    Attendez juste que le prix du pétrole reparte vers les 100 $ : cela va craquer. Croisons les doigts pour que cela se passe en 2016 et pas en juin 2017.

    • C’est clair, mais j’ai bien peur que ce « camp du Bien » soit réélu en 2017… à la faveur d’un duel avec le FN, suite à la mise sur la touche des Républicains-UMP sur décision judiciaire… (c’est en route…) et en juin ce sera, comme vous dites, ou le baril à 150$ en 2 semaines ou une nouvelle crise de la dette…
      That country is lousy…

      • Le FN plafonne, il n’ira pas au second tour.
        Le gouvernement ne peut pas bloquer l’UMP/Républicains. La communauté internationale ne laisserait jamais passer un truc pareil.
        M’enfin si c’est le cas, je me barre le plus vite possible de ce pays sans attendre le second tour.

  • Tout est parfaitement dit dans cet article.L’état montre une lune imaginaire et tout le monde examine son doigt alors qu’il suffirait d’inciter chacun à regarder le ciel… Il n’y a pas de programme politique détaillé à chercher en priorité, mais, à l’inspiration de tout ,une ligne directrice simple: redonner un espace de liberté et d’initiative en surmontant les peurs.

    • C’est vrai que cet article est très clair.

      ( je ne parle pas de mes idées, ici, mais seulement d’un aspect de la réalité)

      Comment mettre en oeuvre ces idées libérales, très peu représentées lors des différentes élections, qui remettent en cause, structurellement, le système actuel où l’état s’occupe de tout, intervient partout, au point que bien des citoyens en attendent tout et le rendent responsable de tout?

      (l’exemple symbolique de la prise en charge des « surendettés » montre bien la déresponsabilisation personnelle du citoyen mais aussi des prêteurs).

      Or cette omniprésence du pouvoir provient des initiatives de l’exécutif (aussi irresponsable: depuis quand a-t-on vu le dernier gouvernement tomber?) et de l’administration non élue mais qui partage indéniablement ce pouvoir.

      Ni les politiciens, ni les fonctionnaires n’ont d’intérêt à ce changement de système: cela n’arrivera donc pas.

      Sauf à charger l’Union Européenne, la troïka, la BCE … du « sale boulot », faute d’autre volontaire, quitte à se défouler sur le bouc émissaire français préféré, du président au dernier citoyen fraichement naturalisé.

      • « Or cette omniprésence du pouvoir provient des initiatives de l’exécutif (aussi irresponsable: depuis quand a-t-on vu le dernier gouvernement tomber?) et de l’administration non élue mais qui partage indéniablement ce pouvoir.

        Ni les politiciens, ni les fonctionnaires n’ont d’intérêt à ce changement de système: cela n’arrivera donc pas ».

        Bien vu pour le gouvernement. En ce qui concerne les fonctionnaires, à part les « hauts », les interchangeables qui trouveront toujours une gamelle pour eux quelque part, même s’il faut (et surtout, dirais-je) s’il faut brasser du vent et/ou dire l’inverse de ce qu’on appliquait la veille, mis à part également les « intellos » de l’éducation nationale qui massacrent les jeunes générations les unes après les autres avec leurs programmes à la noix et massacrent aussi allègrement les enseignants qui se rebiffent, nombre de fonctionnaires en ont marre de faire du n’importe quoi sur ordre, marre de passer pour des cons qui ne réfléchissent pas, marre de payer par leurs impôts et la mauvaise presse qu’on leur fait pour ce genre de conneries.

  • « Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument.  » (Dogme des libéraux, libertaires, libertins, libertariens….).
    Jésus répondit (à Pilate, le libéral) : “Tu n’aurais aucun sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut”. (Jean 19, 10).
    “… il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées par Dieu” (Romain 13, 1.)
    Jésus, le Fils de Dieu, ou Baptiste Créteur, le libéral: qui choisir?

    La crainte pathologique du pouvoir engendre le totalitarisme (libéral ou socialiste).
    (lire « L’esprit totalitaire », de Claude Polin):

  • « …que les individus disposent d’un cadre propice pour se fixer les bons objectifs… ».
    Lourde erreur (libérale): on délibère sur les moyens, jamais sur les fins (St Thomas).
    Je ne CHOISIS pas d’être attiré vers le bonheur humain. Mais je choisis les moyens pour atteindre cette fin: je me fais moine, maquereau, auteur libéral,…. Si je me trompe de moyen, c’est que je n’ai pas su voir la fin: le bonheur HUMAIN.

    • Ce n’est pas une lourde erreur. On peut aussi bien dire qu’il s’agit de laisser chacun discerner ses fins et choisir ses moyens, cela ne change rien à l’argument.

  • « …l’histoire et l’actualité montrent qu’un État qui s’écarte de ses missions légitimes (i.e. régaliennes) tend à s’en écarter de plus en plus. »
    Entièrement d’accord.
    Juste une question: battre monnaie est-il un droit régalien? Je pense que la réponse est nuancée: Certifier le poids métallique d’une pièce, ou la garantie d’une fiat monnaie par des actifs réels: oui.
    Faire du Q.E.: non.

    • « Régalien » (éthymologie: « royal ») n’est pas un terme adéquat du fait qu’en république, c’est le pouvoir politique qui s’arroge ce droit, plus ou moins démocratiquement.

      C’est d’ailleurs le vice préféré du pouvoir: dicter les règles du jeu et les changer pendant la partie, au mieux de ses intérêts, toujours réputés « supérieurs »!

      L’Union Européenne n’est même pas (encore) un ensemble fédéral: son domaine »régalien » n’est donc que le résultat de sa constitution évolutive: le Q.E. décidé par la BCE, en concertation avec les banques centrales de tous les pays partenaires de l’ €, est évidemment légal puisque la BCE est réputée indépendante!

    • Deux points
      1° il n’y a pas de « droits régaliens ». Juste un « domaine régalien » ou des « compétence régaliennes ». Le roi ou le gouvernement n’ont de droits que comme hommes (créatures divines si vous préférez).
      2° battre la monnaie et la gérer n’entre pas dans ce domaine.

      le principe de subsidiarité (grande idée libérale ET de la doctrine sociale de l’Église) veut que soient gérées les choses au niveau le plus faible où elles peuvent être gérées. Pour la monnaie : les banques et les individus. En concurrence.

      D’ailleurs la stabilité économique et monétaires ont toujours été bien meilleures quand il n’y avait pas de gestion gouvernementale de la monnaie, pas de banque centrale (cf la « freebanking period » aux US, le Canada jusqu’aux années 20, Hong-Kong pendant longtemps, etc.)

  • L’inflation de notre Etat est le résultat de plusieurs facteurs. Les guerres mondiales, puissants moteurs de centralisation et d’étatisme. Mais ce que nous avons en propre en France, c’est l’absolutisme. Jadis royal et de droit divin. Depuis la Révolution républicain gouvernant au nom du peuple souverain. Comme le revendique Gaspard Koenig le libéralisme-jacobin efface tous les corps intermédiaires entre le citoyen et L’Etat. Dès lors comment résister à la tyrannie d’une majorité sectaire ?

    Aujourd’hui tout procède de l’Etat, et en premier lieu les collectivités locales financées par lui. Une première vrai décentralisation serait une fiscalité propre sans dotation ni péréquation. Ensuite mettre en oeuvre la subsidiarité, puis permettre au producteur-citoyen-contribuable de faire jouer la concurrence des collectivités entre-elles. Idéalement celles-ci devraient être librement créées et financées par la société civile locale.

    S’agissant de la société civile, si les corps de l’Etat et dépendances publiques, ont su s’organiser, ce n’est pas le cas pour le monde de l’entreprise. Ni ses chefs, ni ses ses cadres, ni ses salariés ne cherchent en se concertant, à limiter la ponction socialo-fiscale sur l’entreprise. Donc celle-ci sert de vache à lait aux Gouvernements.

    Comme l’a écrit Karl Marx « pas de lutte des classes sans conscience de classe ! » Les protagonistes de l’entreprise ne réalisent pas être sur le même navire, face aux politiciens qui actionnent l’Etat et sa fiscalité, au profit de leur carrière de « prometteurs ».

    Mais la propriété se défend encore plus mal. Ni les propriétaires-bailleurs ni les actionnaires et les investisseurs, n’ont trouvé utile de contribuer à la lutte pour les libertés économiques, par exemple en finançant des instituts libéraux et les medias nécessaire à l’éducation économique de l’opinion.

    L’élite de la nation (entrepreneurs, expatriés) ayant déserté le combat pour la liberté, le pays se vautre dans le collectivisme, sans porte de sortie pour le moment. Mais ça peut changer.

    • si ca peut changer (enfin parlons plutôt d’exorcisme .à ce sujet LOL) je vous conseille pas de changer de discipline au milieu du ruisseau appelé communément « rituel de masse ou action sur la matière  » ..

    • Les entreprises ne sont pas la réponse, elles s’adaptent à leur environnement. En France, elles cherchent la faveur de l’Etat, ses contrats, ses réglementations qui les protègent de nouvezux entrants, ses subventions et niches fiscales – autant que d’autres entreprises moins bien introduites à la Cour défendent la liberté.

      • Vous avez raison l’entreprise (et même le patrimoine) s’adapte à tout (au besoin en s’expatriant). Mais je citais les entrepreneurs, les investisseurs qui sont des personnes ayant sans doute des attaches en France.

        Un responsable d’une entreprise qui prospère a sans doute un rayonnement professionnel et donc souvent des moyens d’action et de persuasion plus étendu que les non-entrepreneurs.

        Après cela ne leur crée aucune obligation, simplement lorsqu’on a les leviers pour changer la société vers plus de liberté, et qu’on le fait pas on n’assume pas sa responsabilité morale. Ceci reste une appréciation morale qui peut être critiquée.

    • « Mais la propriété se défend encore plus mal. Ni les propriétaires-bailleurs ni les actionnaires et les investisseurs, n’ont trouvé utile de contribuer à la lutte pour les libertés économiques, par exemple en finançant des instituts libéraux et les medias nécessaire à l’éducation économique de l’opinion. »

      désolé pour le léger hors sujet, mais je vous livre cette information :
      l’unpi, union nationale de la propriété immobilière, organise une manifestation à paris le 17 novembre de cette année pour défendre la propriété immobilière.
      cela fait quelques années que je connais un peu jean perrin, son président, pour l’écouter parler lors des ag de l’unpi de mon département. je pense que c’est un libéral comme on en connait peu sur le domaine du logement.
      pour info, l’uni attaque l’état en justice au niveau européen pour concurrence déloyale en matière de logement via les hm… la procédure a débuté en 2012, du temps de sarkozy, mais ça progresse, la cour jugé les arguments de l’uni acceptables et demande actuellement à l’état de se justifier sur ses pratiques.

  • Moi président je n’interviendrais pas dans les décisions de Justice.
    Depuis Riyadh , il donnait instruction à la justice de s’acharner sur Ménard.
    La justice ne l’a toujours pas inculpé, car il faut un fichier, celui-ci n’existe pas…
    Cela a permis de perquisitionner une mairie et de s’emparer de ses fichiers, certainement dans l’esprit « Charlie ».
    Si on ne trouve rien sur le fichier qui n’existe pas, on trouvera bien autre chose….

    Le tribunal administratif rend sa décision Lundi : « Nous avons pensé que vous avez pensé… » on connaît, c’est la jurisprudence Zemmour : on pense que vous avez pensé, et on vous condamne..La Stasi ne l’avait pas osé, le Socialisme à la Française l’a inventé et le pratique avec leurs merdias complices.

    Contredire Mme Najat, pas question, elle se précipite sur toutes les chaînes et parle de relents nauséeux..
    C’est parque Ménard l’a écrasés lors d’un débat à 9.75/10 contre 0.25/19 contre la ministre, qu’elle a donné l’ordre au fameux cabinet noir, qui traque toutes les petites phrases de droite et du FN, qu’ils on cru sortir l’affaire ménard.. Mr Ménard n’est pas du FN : 0.12/10 et apprend qui est qui dans la scène politique de ton pays !

  • Ultimement, la République Sociale s’écroulera victime de ses propres contradictions. La question, c’est quand et de quelle manière, et qu’est-ce qui la remplacera ?

    • @Pif , oui oui comme toutes les impostures , elles tombent brutalement d’un coup avec un grand bruit mou et visqueux . Et tout le monde se demande alors : mais comment a t on pu supporter ça si longtemps ?

  • Depuis 3 ans, les prisons fonctionnent sur un modèle nauséeux, le président depuis Riyadh aurait pu donner l’ordre d’enfermer tous ces factieux de gauche.
    Prison Française : un modèle applicable partout : quartier des musulmans, quartier des noirs, quartier des « autres »(sic!), quartier de VIP.
    Les fichiers n’existants pas, et la classification par couleur et race interdite dans notre beau pays….
    Comment peut-on savoir qu’un noir est noir pour le mettre dans le quartier des noirs ?
    Cette puanteur Socialiste, a dû contourner les portes des Associations : CRAN, LICRA, TOUCHE PAS À MON POTE……..
    Ils n’aiment pas les actes – car fortement répréhensibles -derrière ces actes se trouvent des gens de gauche, alors on zappe : on guette la petite phrase,
    >>condamner les mots des autres, avec l’aide des merdias et de la justice servile : c’est tellement jouissif.
    Mais surtout ne pas regarder les actes et la vraie fange, dont ils sont les plus complices par leur silence.

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