Présidence Hollande : trois ans qui en parurent dix

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François Hollande Credit Photo Mathieu Delmestre Solfé Communications (Creative Commons)

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Présidence Hollande : trois ans qui en parurent dix

Publié le 6 mai 2015
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Voilà, ça y est, la France est parvenue à boucler trois années de socialisme officiel et assumé, avec François Hollande à sa tête. La performance mérite d’être soulignée tant il n’y avait rien d’évident à ce qu’on y parvienne : en 2010 ou en 2011, bien peu auraient misé sur le candidat Hollande, qui ne semblait absolument pas taillé pour le job. Et après trois années de test grandeur nature, force est de constater que l’impression s’est confirmée.

François Hollande (Crédits : Donkeyhotey, licence creative commons)
François Hollande (Crédits : Donkeyhotey, licence creative commons)

Et même si on m’objectera que, de son point de vue et dans son plan de carrière, les choses roulent plutôt bien pour lui (la probabilité n’est pas nulle d’une réélection suite à un second tour désastreux duquel la droite se sera auto-éjectée et aura laissé Marine Le Pen seule en face du président sortant), ceux qui, il y a trois ans et plus affirmaient qu’Hollande était totalement nul ne peuvent que se réconforter d’avoir eu parfaitement raison : tous les indicateurs économiques les plus importants du pays montrent une franche dégradation de la situation qui était, de l’aveu même des socialistes à leur arrivée, passablement dégradée par les nombreuses années de droite au pouvoir et la mauvaise gestion de Sarkozy.

Ainsi, la dette publique est passée de 90% du PIB en 2012 (soit 1800 milliards d’euros) à 98% (i.e. 2000 milliards) depuis qu’Hollande est aux commandes. Le déficit budgétaire n’est jamais repassé en dessous de la barre des 3% du PIB, loin s’en faut. La croissance est passée de faible à anémique. C’est désastreux.

Quant au chômage, soi-disant préoccupation principale du chef de l’État, il n’a cessé d’augmenter, pour dépasser les 3 millions de chômeurs (plus de 5 en cumulant les principales catégories A, B et C). Les promesses d’inversion de courbe n’ont fait rire personne, surtout qu’elles ont toutes été brisées, comme tant d’autres.

Oh, certes, on peut noter de jolies brassées de promesses tenues. Par exemple, le gouvernement a réussi le pari d’introduire une distinction juridique pour les animaux. Les défenseurs des petits oiseaux, des chats, des chiens (mais, bizarrement, pas des ténias et des tiques) seront, vaguement, contents, même si cette distinction est complètement inopérante en pratique et purement cosmétique. Bien sûr, Hollande a tenu toutes les promesses d’accroissement des moyens et d’alourdissement des peines dans la lutte contre la fraude fiscale, étendue tous azimuts. En fait, la plupart des promesses respectées furent jusqu’à présent celles qui ont surtout consisté en des petits aménagements de la loi, à des choses qui ne coûtent guère (ou pas du tout) à l’État et qui sont essentiellement des actes symboliques. Je passerai pudiquement sur les promesses de dépenses idiotes qui furent, elles, honorées, celles-ci ne pouvant décemment compter comme des victoires que pour la petite partie d’électorat concernée, et une défaite pour le contribuable en général.

De l’autre côté, lorsqu’on regarde les promesses non tenues, on s’aperçoit que l’impact sur la vie des Français de ces renoncements est bien plus grand que, par exemple, la modeste réforme de la formation professionnelle (échec quasi-rigolo) ou la garantie (parfaitement sans intérêt) que le président n’appellera jamais son premier ministre « collaborateur »…

Ainsi, on attend toujours la réduction du déficit public, pourtant promise. On pleurera sur la promesse qu’il n’y aura pas d’effort fiscal après 2013. Lorsque le 27 septembre 2012, François Hollande promet que, je cite, « Neuf contribuables français sur dix ne seront pas concernés par les augmentations de fiscalité », c’est, encore une fois, un engagement qui s’avèrera impossible à honorer, tout comme celui de ne pas ajouter une nouvelle taxe dans le budget de la sécurité sociale 2014. En outre, tant le contribuable que les familles de militaires tués pourront pleurer sur l’autre serment oublié qu’il n’y aura plus qu’un millier de soldats français au Mali à la fin 2013. Foutaises et pipeautages.

De façon plus anecdotique mais ô combien symbolique et illustrant bien les travers de la Socialie française maintenant confortablement installée, rappelons qu’il avait été promis la mise en place du non-cumul des mandats pour les parlementaires socialistes dès 2012, de limiter à dix le nombre de conseillers par ministre, de ne pas donner d’interview depuis l’Élysée, ou encore de prendre le train plutôt que l’avion « par souci de proximité et d’économie ». De ce point de vue, le foutage de gueule n’a pas été modéré.

Dans les faits d’armes du chef de guerre gare, on pourra noter que les opérations africaines se soldent essentiellement par une région déstabilisée et des frais engagés sans aucune assurance d’amélioration prochaine. On pourra aussi mesurer l’entregent de notre généralissime lorsqu’il se lança dans l’opération syrienne, avec un

« La réponse internationale en cas d’utilisation par le régime syrien de ses armes chimiques serait immédiate et fulgurante »

… dont on rigolerait presque si la situation n’avait pas à ce point dégénéré.

Quant au changement, slogan d’une campagne dont on se demande comment elle sera parvenue à berner autant de gogos, on en attend toujours les plus timides prémices.

le changement est hors de question

En effet, le trajet législatif vers un État espion et avare de vie privée, déjà largement entamé sous Sarkozy, aura continué de plus belle avec son opposant, avec toujours plus de lois liberticides (loi Santé, loi Renseignement) dans un déferlement jamais vu, si ce n’est en période de guerre. Peut-être le sommes-nous finalement, celle de l’État contre son peuple ? En tout cas, question changement de direction loin du sécuritaire pathologique, pour le coup, c’est raté.

Quant au changement par des réformes, on peut l’oublier : elles sont microscopiques (comme le bouquet de lois « Macron »), voire abandonnées en rase campagne avec plus ou moins de discrétion (réforme du notariat, du droit du travail, de la fiscalité). Les quelques réformes palpables sont malheureusement celles qui sont catastrophiques dans leurs effets (rythmes scolaires, actuelle réforme envisagée pour le Collège) ou qui ont durablement clivé la société française (mariage « pour tous »).

Et justement : s’il y a eu un changement très notable, c’est bien dans la popularité du président, qui s’est effondrée. Là où Sarkozy avec réussi avec brio à se faire détester par une majorité de Français et haïr par toute la gauche, Hollande sera parvenu non seulement à se mettre à dos tout le peuple, mais il aura relevé le défi de se faire honnir des verts et de l’extrême-gauche, et se faire vilipender par une tranche de son propre parti ! Ce franc dégoût se traduit d’ailleurs par le fait qu’un nombre croissant de Français se détourne de la politique, et le peu qui s’y intéresse nourrit surtout l’espoir de voir sortir du lot d’autres partis que la clique actuelle, et d’autres candidats que les énièmes chevaux de retour vus et revus dans la politique française.

Or, de la même façon que l’UMP montre une pesanteur cadavérique à se renouveler, le PS démontre chaque jour qui passe son absence totale de solutions et d’idées pour le pays ; l’exécutif est à son image, complètement sclérosé sur des idées du passé (35 heures, retraite à 60 ans, la loi comme réponse ultime à toutes les détresses, y compris et surtout sociales). Les atavismes socialistes ressortent sans arrêt (volonté de refaire la société à grand coup de mots, bidouillages sociétaux allant dans le sens de revendications catégorielles, mais pas du tout dans le sens du bien commun ou de l’idée qu’on peut s’en faire) ; la lutte contre les entreprises, les entrepreneurs et les classes moyennes ou aisées bat son plein, sans retenue. Sans surprise, ces derniers fuient, avec par exemple un vif accroissement du nombre d’expatriés en Angleterre, en Belgique, en Suisse, et même au Portugal.

Trois ans après son accession au pouvoir, le bilan ne fait aucun doute : le délitement de la France s’est accéléré, la fuite des « forces vives » est plus forte que jamais, le chômage est au plus haut, l’insécurité est toujours là, les réformes sont, pour tout dire, au point mort, la corruption ne s’est jamais si bien portée de même que le capitalisme de connivence.

Même en imaginant que Hollande se réveille et tente un changement drastique de direction, les deux années qui lui restent ne suffiraient pas à redresser la barre. L’inertie du pays et de son administration est trop grande, les mauvaises habitudes et les automatismes de castes (politicienne notamment) trop bien ancrés pour changer en si peu de temps. Et comme, de surcroît, toute tentative de changement, maintenant, sera de toute façon plus risquée qu’un statu quo mou, les deux années qui viennent promettent un immobilisme en béton armé.

La conclusion s’impose : ce pays est foutu.
—-
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  • Ainsi, la dette publique est passée de 90% du PIB en 2012 (soit 1800 milliards d’euros) à 98% (i.e. 2000 milliards) depuis qu’Hollande est aux commandes.

    C’est couru, elle atteindra 100 %, probablement début 2016. Il l’aurait fait, notre champion des anaphores. Merci à lui et COCORICOn pour ce coup de grâce Grèce :mrgreen:

  • Etrangement je suis beaucoup moins pessimiste qu’en 2012/2013.
    Cette année la baisse de l’euro et les bas prix du pétrole nous redonnent un peu d’air et devrait permettre à la France de dépasser les 1% de croissance…Certes 1% est totalement insuffisant, le chômage continue à augmenter, la dette aussi..Mais là où je percevais une possible descente aux enfers il y a 2 ans là je vois plutôt la France aller vers une croissance très lente ou au pire la stagnation, le pays étant chanceux et semblant plus résistant qu’on ne le pensait.
    Cela n’empêche pas un déclin économique comparé au reste du monde, ni un chômage qui restera durablement élevé mais au moins on peut souffler un peu, ça change du catastrophisme.

    Suis-je optimisme pour l’avenir du pays cependant ? Non, avec cette gauche, un FN aux idées économiques arriérées et une UMP qui n’a pas d’idée et aucune ambition (à part gagner les élections) c’est pas bien brillant.

    • 1% de croissance avec 4% de deficit, pour moi ca fait une recession de 3%…

      • On ne peut pas vraiment comparer un accroissement et une différence statique. La question est plutôt : quelle est l’évolution du PIB privé, hors dépenses de l’état ? On peut aussi se demander quelle est l’évolution des prélèvements obligatoires, censés rester stables alors que les impôts locaux augmentent de 3 ou 4% ? A mon avis, la marge due à la baisse de l’euro et du pétrole va être non répétitive, ce sont des $ gagnés en 2014 changés en euros en 2015, et tous les gains seront bouffés par la hausse de la complexité et de la fiscalité. Vous avez regardé l’IR sur les plus-values mobilières ?

    • Je modèrerais votre optimisme avec la crise obligataire qui se prépare mondialement et dont la France n’échappera pas. Le prix du baril de pétrole augmente à nouveau et l’euro retrouve une certaine vigueur. C’est donc être par trop optimiste d’espérer une croissance de 1 %. D’ailleurs ce 1 % ne veut rien dire du tout car il englobe les dépenses de l’Etat. En effet, depuis la crise de 2008-2009 c’est l’Etat qui stimule la croissance en augmentant la dette et les prélèvement fiscaux en donnant à manger au secteur marchand. Il s’agit donc d’un leurre savamment orchestré pour noyer le poisson ! Un indicateur imparable montrant que la récession est bien là : la consommation d’énergie ne cesse de chuter depuis près d’un an en France et dans plusieurs autres pays européens !

      •  » la consommation d’energie ne cesse de chuter …  »

        normal : la terre se réchauffe !

        • Et plus il fait chaud, plus je met ma petite laine…
          Que 13 C cet apm … Vivement le réchauffement. Au fait, il est caché ou celui là ❓

    • Le PIB du secteur marchand est en recul. Seul le PIB du secteur étatique progresse… à grands coups de dettes et de déficits !

  • Par ce qu’il faut rendre à César ce qui est à lui, et par souci de précision : le déficit a bel et bien diminué ces dernières années, sans passer sous la barre des 3%

    En revanche il devrait, d’après ce qu’on constate pour l’instant, augmenter à nouveau cette année.

  • Flamby flamba, président cacochyme,
    Flamby flamba droit sorti de l’ENA.
    Flamby flamba on sera pas les victimes,
    Adieu Flamby on te répudiera.

    (Sur l’air de Pandi Panda de C. Goya)

  • Le Roy Faineant et ses courtisans sont hors concours, certes. Donc encore 2 ans, au moins. Au mieux, une revolte. Au pire, 5 ans de plus. Flamby ou ti nain survolte? Qu’importe. Les francais sont le probleme. Quand et seulement quand une majorite aura pris conscience du declin pourra t’on esperer. En attendant la fiesta continue.

    • aprés cinq ans de flamby , cinq ans de danette …

       » on va gagner parce qu’on est les plus fort ! « 

  • Baisse de l’Euro et du pétrole (qui remonte un peu !) où est l’action du président la dedans ?
    Mais lui président l’Elysée ne serait pas le lieu de rassemblement de son mouvement ! Il l’a dit ça !
    Ils ont supprimé le 14 Juillet dans toutes les ambassades du Monde : qui était le vecteur de rassemblement des Français à l’étranger, pour se connaître…..Alors que cela ne coutait pas un Kopek (les ambassadeurs, trouvants facilement des sponsors locaux et Français, pour financer ces évènements…). Car il n’y a plus d’argent, mais pour accueillir sa clique tous les Mois, là il y a des fonds.

  • Et bien moi je trouve qu Hollande a tenu toutes ses promesses. C’est à dire qu’il a fait tout ce que j’en attendais. Comme vous dites, il a réussi le test grandeur nature.

    Autre excellente remarque : cette impression de guerre contre le peuple. Si c’est comme pour l’insécurité, ce n’est pas qu’un sentiment.

  • Fin 2011, la dette publique est à 85,8% du PIB contre 82,3% en 2010. A la fin du quatrième trimestre 2011, la dette publique s’élevait à 1717,13 milliards d’euros.
    Fin 2012 à 1 833,8 milliards d’euros et 90,2 % du PIB.
    Et depuis, on s’achemine vers un 100 % à l’horizon 2016 et tout plein de réformes votées en douce (voir Légifrance) qui vont faire exploser les déficits à court et moyen terme : emploi d’avenir, retraite, compte pénibilité, prestations familiales et congés maternité pour les intermittents…un cauchemar !

  • Le sinistre du Palais a bel et bien rempli, au-delà de toutes ses espérances, la seule mission dont il s’était (avec ses affidés) chargé, celle que vous énoncez: « la corruption ne s’est jamais si bien portée de même que le capitalisme de connivence ».
    Il faut être aveugle pour penser qu’il avait autre chose en vue.

  • Le pire est que Hollande a réussi à modifier profondément la structure sociale et par là même l’unité des français….il a favorisé la croissance des luttes de classes, des luttes de religion, des luttes d’ethnies, tout en stigmatisant certaines classes de la France qui ont le tort de penser et d’agir….sa quête incessante de nouveaux électeurs l’a fait dépasser largement les limites de l’acceptable….ses promesses passées sont la perte de l’unité de la France….

    • c’est vraiment des ânes au fn ,votez pour un faux prophète et en plus s’en plaindre après coup..LOL

    • En matiére de conflits religieux en devenir , ce que vous dites prouve juste une chose ,Hollande est tout sauf un catholique .LOL

  • Avant les élections, je disais que si Hollande était élu, on allait rigoler. Ce gars puait la haine et le mensonge.
    Trois ans plus tard, je n’ai plus envie de rigoler, je suis triste. Par contre, il pue toujours autant la haine et il ment toujours.
    Je pensais que les forces vives de ce pays allaient s’opposer à sa politique redistributrice soit disant « juste », que nenni, le patronat avance couché, espérant retirer quelque prébendes, ceux qui ont un peu de dignité sont partis. Les classes moyennes se sont fait plumer, spolier, sans aucune réaction. Les réformes de l’école sont catastrophiques et coûtent un argent fou aux communes, les programmes en gestation sont totalement indigestes et ont pour seul mérite de tirer par le bas, de répandre la médiocrité et tout cela se déroule dans une indifférence générale.
    Et, cerise sur le gâteau, au travers de magouilles électorales, de surfe sur la trouille qu’il crée lui même, avec son âme damnée Valls, trouille du FN, trouille du réchauffement climatique, trouille de Sarkozy, trouille des attentats…. sa probabilité de réélection n’est pas nulle.
    Mais ne vous inquiétez pas, avant cela le carcan socialo sera en place, vos libertés seront bafouées, réduite à la portion congrue. Fini le libre choix médical, de l’école..; et attention à ce que vous dites. Chanter une chanson de marins risque de vous conduire au tribunal lorsque vous chantez que les épousailles sont impossible car il est « boiteux » ou vous servez un verre de vin blanc à une fille de 15 ans, sans compter que pour passer le temps, un capitaine a des vues sur un matelot…..
    Bon bref, s’il n’y avait que cela.

  • Je n’ai que haine totale et mépris infini pour toute cette caste, pour ma part. Ils ont coché toutes les cases que l’on redoutait, plus quelques autres comme cette loi de surveillance digne de Pétain ou de Staline. (Me souviens que quand je disais, il y a trois ans et plus, que voter pour ce malotru incompétent coulerait le navire encore plus vite et ferait monter aux sommets le FN, on me traitait de tous les noms. Quel pays de crétins, décidément.)

    • Le petit Nicolas s’est comporté comme un social-démocrate qu’il était. Pas comme le faux-cul à la tête de l’état en ce moment :mrgreen:

      • c’est sur qu’avec la pression amicale de sa petite alliée Marine ,Flanby n’aura même plus besoin de répéter son geste avant le crash …LOL

  • il est très bien Hollande , il donne confiance , il ne fera rien , tellement confiance que c’est ma dernière préoccupation et vous feriez bien d’en faire autant cela libère l’esprit pour affronter le vrai problème , l’administration française et comment y échapper autrement qu’avec un billet d’avion .

  • Les commentaires sont fermés.

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