Mix énergétique 100% renouvelable en 2050 : c’est une blague ?

L’un des rôles de l’ADEME est d’aider le gouvernement à prendre des décisions. Mais comment peut-on « aider à la décision » avec des études aussi peu sérieuses et conclusions aussi éloignées des réalités ?

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Mix énergétique 100% renouvelable en 2050 : c’est une blague ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 avril 2015
- A +

Par Michel Gay.

rené le honzec éoliennesDans ses scénarios de production d’énergie avec un fort pourcentage d’énergies renouvelables pour 2030 et 2050, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) omet d’indiquer les désastreuses conséquences financières et sociales de ses propositions. Elle ne souhaite probablement pas faire apparaître que la réduction, voire la disparition du parc nucléaire serait punitif pour les Français.

Pour faire correspondre en permanence la production et la consommation d’énergie « au pas horaire », elle surestime les performances des énergies renouvelables. En revanche, elle sous-estime considérablement les problèmes techniques et financiers du stockage d’énergie nécessaire pour pallier la variabilité aléatoire des productions éoliennes et photovoltaïques. L’impossibilité de construire d’immenses capacités de stockage d’électricité nécessaires au fonctionnement d’une forte proportion (50% à 100%) d’énergies renouvelables intermittentes, comme l’éolien et le solaire, apparaît comme une formalité, et son coût gigantesque est fortement minimisé.

Aveuglée par des modélisations reposant sur des hypothèses très optimistes, voire douteuses, l’ADEME fournit des solutions irréalistes. Elle prévoit1 de multiplier par… vingt l’implantation d’éoliennes en 2050, dont 5000 éoliennes en mer (63% de la production d’électricité au lieu de 3% aujourd’hui), et de multiplier par plus de… quinze la surface de panneaux solaires (17% de la production d’électricité au lieu d’environ 1% aujourd’hui).

L’application de ses scénarios impliquant une forte proportion d’énergie renouvelable éolienne et photovoltaïque pouvant aller jusqu’à 100%, pourraient avoir des suites catastrophiques pour la population française. Dans 30 ans, nos enfants seront peut-être amenés à se poser la question rituelle : « comment a-t-on pu en arriver là ? » Mais les responsables ne seront plus là pour répondre de leurs actes.

À l’aide de raisonnements douteux, l’ADEME s’efforce de démontrer ses propositions aux Français qui n’ont pas la compétence (ou le temps) pour relever ses sophismes. Son rapport « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 », fondé partiellement sur sa propre « Contribution à l’élaboration de visions énergétiques 2030-20502« , présente l’apparence du rationnel. Il constitue cependant un déni des réalités techniques, financières et industrielles. Qualifié « d’ambitieux » par ses auteurs, il n’en est pas moins trompeur.

L’un des rôles de l’ADEME est d’aider le gouvernement et les hommes politiques à prendre des décisions. Mais comment peut-on « aider à la décision » avec des études aussi peu sérieuses et conclusions aussi éloignées des réalités ?
En 2030, tandis que la population aura augmenté de 10% (68 millions d’habitants), l’ADEME prévoit une consommation d’énergie dans le bâtiment résidentiel et tertiaire (bureaux, magasins,…) en baisse de plus d’un tiers par habitant par rapport à 2010. Elle envisage cependant en parallèle une croissance soutenue du PIB3 (1,8% par an). Jamais une telle évolution divergente n’a eu lieu dans le monde.
En 2050, elle se base sur une division par deux de la consommation électrique pour l’ensemble des bâtiments. Elle annonce aussi une baisse de 20% de la mobilité individuelle, dix millions de voitures électriques, une généralisation des chauffe-eau électriques pour les particuliers, et… une consommation électrique identique à celle d’aujourd’hui (422 térawattheures). Compte-tenu des erreurs de rendements et des oublis (voir annexe) le coût de production peut être multiplié par dix !

La loi de transition énergétique a pour objectifs de réduire notre consommation d’énergie et nos émissions de gaz à effet de serre, tout en améliorant notre compétitivité économique. Remplacer l’énergie nucléaire par des renouvelables intermittentes ne correspond à aucune de ces trois priorités. En France, 90% de l’électricité est produite sans émissions de CO2, elle est une des plus compétitive d’Europe, et 90 % de la plus-value est réalisée sur le sol français grâce à nos centrales nucléaires et à nos barrages.

Au mépris des réalités physiques et financières, l’ADEME semble vouloir conduire la France dans une voie dangereuse, notamment pour la stabilité de notre réseau électrique ce qui aurait des conséquences dramatiques. Cette stratégie serait de plus dispendieuse alors que, dans le même temps, le Président de la République parle de « sérieux budgétaire » et de « pacte de compétitivité ».

Chercherait-elle à substituer une vision idéologique « verte » hasardeuse, dont le surcoût serait de plusieurs centaines de milliards d’euros, à une politique énergétique digne de ce nom pour un pays de plus de 60 millions d’habitants ?
Comment une agence étatique financée par les contribuables pour informer les citoyens et les décideurs peut-elle proposer des scénarios techniquement et économiquement aussi ineptes ? Serait-elle incompétente ? Serait-elle infiltrée par des idéologues dogmatiques préférant le chaos social que provoquerait une forte proportion d’énergies intermittentes à la poursuite du nucléaire ? Ou bien obéit-elle à une injonction de sa hiérarchie ? Mais dans quel but ?

  1.  « Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 » page 44.
  2.  Publiée le 8 novembre 2012 et sous une forme différente en avril 2013.
  3.  PIB = Produit intérieur brut. Mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays. Le PIB vise à quantifier — pour un pays et une année donnée — la valeur totale de la « production de richesse ».
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  • Les énergies renouvelables sont l’avenir de l’énergie, il n’y a aucun doute là-dessus, et la France ne doit pas rester en retrait car les opportunités en termes d’emplois (installation, construction, centres de recherche..) sont énormes.

    Le problème est qu’actuellement cela est très coûteux et peu rémunérateur, aller plus vite que la musique en soutenant une industrie encore naissante est il une bonne idée ?

    Et surtout on ne fabrique quasi pas de panneaux solaires ou turbines éoliennes en France à cause du coût du travail en France..Donc la France va-t-elle en bénéficier ?
    Comme le dit cet article la France émet peu de CO2 grâce au nucléaire donc même là le gain à espérer est faible.

    Soutenir plus fortement la voiture électrique aurait plus de sens, ça aurait le mérite de faire baisser l’importation de pétrole ainsi que les émissions de CO2 tout en favorisant ainsi une plus grande souveraineté et liberté de parole face aux producteurs de pétrole.

    • Elles sont l’avenir, oui mais pas toutes. Je n’en vois que deux qui ont réellement du sens et dont on ne parle vraiment pas. L’énergie des courants marins, une fabuleuse puissance, permanente et non polluante. Et les barrages hydrauliques. Le problème étant pour ces derniers, qu’il est impensable d’arriver à en construire de nos jours.
      Le solaire et l’éolien, c’est couteux, subventionné à gogo, et ça ne nous profite pas ! Le bilan de l’Allemagne, en avance sur nous, est assez clair la dessus.

      • Les courants marins, en clair c’est les hydroliennes, et leur potentiel est en fait lui aussi limité.
        D’un coté la ressource potentielle n’est pas aussi abondante que cela, de l’autre le coût est vraiment élevé, et pour diverse raison il y a de gros obstacles à ce que cela baisse beaucoup. Ce n’est pas si simple de mettre une turbine sous l’eau et d’obtenir une bonne durabilité, par exemple éviter que le biofouling ne pose trop de problème. On peut espérer une production plus régulière que l’éolien, mais sinon la technologie pose un peu les mêmes difficultés et l’environnement est plus agressif.

    • Celui qui n’a aucun doute sur l’avenir est mûr pour se planter dans les grandes largeurs. Le pire est qu’il va s’empresser d’essayer d’entraîner les foules avec lui.
      SweepingWave, laissez donc faire !

      • Je ne prédis pas l’avenir, mais il suffit de suivre les avancées pour comprendre que c’est inévitable : le soleil est une source d’énergie inépuisable et qui finira par devenir très bon marché pour cette raison même. Les prix du solaire se sont effondrées ces 40 dernières années.
        En effet le coût des cellules photovoltaïques est passé de 77 dollar par watt en 1977 à 0,74 dollars par watt en 2013. Cette baisse des coûts est gigantesque, les progrès scientifiques donnent de l’espoir aussi notamment dans le stockage.
        Il n’y a même pas à chipoter, toute personne suivant les tendances le sait, il faut accepter cette réalité.
        Après, faut il vraiment soutenir ça massivement à coups de subventions ? Je ne pense pas, avec la baisse des coûts le marché a déjà commencé à développer cela par lui-même, c’est le privé qui sera à l’origine de la grande vague solaire des prochaines décennies, des entreprises comme Google et Wal-Mart s’équipent déjà fortement en panneaux solaires.

        • Le stockage de l’énergie reste un grand alea, et pour la même raison que celle que vous avancez, le stockage naturel et gratuit accumulé au cours des âges reste compétitif, et le restera probablement jusqu’à une éventuelle rupture dont nous n’avons pas idée aujourd’hui. La baisse des coûts du photovoltaïque, en soi, ne veut rien dire. Seule compte la comparaison avec les alternatives, et sur ce plan le photovoltaïque a deux inconvénients majeurs : la très faible densité, 10 m^2 par kWc, et la complexité de fabrication (à comparer avec mettons, planter un eucalyptus).

          Je ne chipote pas, je ne suis pas les tendances, j’applique ce que j’ai appris dans mes études scientifiques assez poussées suivies de décennies d’une carrière tout aussi scientifique. Et le plus important est sans doute de ne pas se laisser influencer par la propagande à essayer d’orienter le monde (et de reconnaître la propagande pour ce qu’elle est, à commencer par celle des Google et Wal-Mart).

          • Je n’ai pas non plus dit que cela était imminent pour le stockage, mais à moyen terme on y sera, probablement d’ici 10 ans vu les avancées et découvertes actuelles.

            • Les rêveurs donnaient déjà dix ans dans les année 80.

              Par année la France consomme 550.500.000.000.000 Wh, aucune technologie connue, en développement ou même projetée ne peut stocker de tel ordre de grandeur.

              Il n’y a guère que le turbinage, mais si on avait la place pour plus de retenues, on ferrait des barrages.

              • La technologie a évolué, et les investissements actuels sont d’une toute autre grandeur.
                Aujourd’hui les entreprises ont les moyens de leurs ambitions.

                • En réalité l’industrie de la batterie est très importante depuis longtemps, les fabricant d’ordinateur et de téléphone portable depuis longtemps souhaiterait vraiment avoir de meilleure solution.

                  On entend presque constamment parler d’avancées « révolutionnaire », les gens attentifs commencent à remarquer que cela ne se traduit jamais en produit concret, dans les faits, la plus récente technologie de batterie a avoir été introduite commercialement, c’est le Lithium Fer Phosphate qu’on avait découvert en labo vers 1995 il y a 20 ans.

                  De plus, l’étude cité ici le montre assez bien d’ailleurs, à une pénétration élevé des renouvelables, on a besoin de faire du stockage saisonnier pour assurer la sécurité réseau. Or du stockage saisonnier cela signifie construire des batterie qui vont être utilisées 2 fois par an. Pour que le coût total n’explose pas, cela veut dire qu’il faut que ces batterie soient environ 100 moins chères que les batteries chimiques actuelles (et aussi 10 fois moins cher que le pompage hydraulique. Quand on fait du stockage saisonnier hydraulique, c’est en profitant de lacs naturels, qu’on a pas eu besoin de construire ainsi que de l’eau qui arrive « gratuitement »).

                  • Le surcroît de consommation électrique en hiver provient pratiquement exclusivement du chauffage. Il n ‘y a pas besoin de stocker l’énergie sous forme électrique. Un système très rustique type tunnel à galet marche très bien pour un particulier. Un système de stockage un peu massif d’eau chaude dans un réservoir isolé n’est pas techniquement extravagant.
                    Sur l’année le solaire est plus productif l’été et l’éolien l’hiver. Le stockage saisonnier n’est pas une nécessité absolu pour l’ensemble.

              • Ca ne fait que 10 mégatonnes de TNT… Et c’est bien là le problème, les techniques de stockage efficaces vont concentrer l’énergie à un point tel que les problèmes de sécurité deviendront inextricables.

              • Mais où serait l’intérêt de stocker 1 an de consommation électrique?

                • Un an, c’est peut-être beaucoup, mais la loi impose de stocker pour raisons stratégiques 29.5% de la consommation annuelle de pétrole. Il n’y a pas de raison si l’on peut stocker les autres énergies de ne pas avoir de quoi faire face, par exemple, au refus d’un pays voisin de contribuer à l’équilibrage de la charge pendant une durée indéterminée ou à quelques attentats majeurs ayant sur le réseau le même effet.

                  • Le risque de conflit économique ou armé contre les pays de l’opep est tout de même un chouillat plus important que le guerre avec la belgique ou l’allemagne…
                    Et de toute manière, les énergies renouvelable sont pour l’essentiel des énergies locales. Je ne vois pas bien comment un pays étranger pourrait empêcher un panneau solaire breton de fournir son petit jus. On ne peut pas comparer dépendance à l’import de combustible et dépendance à l’import d’équipement.

                    L’éolien et le solaire sont plutôt complémentaires. Et en général, les nuages comme le vent viennent d’une dépression atlantique, il y a peu de moment de l’année à la fois nuageux et sans vent. En tout cas certainement pas 4 mois d’affilée…

                    Beaucoup de prévisions sur le stockage électrique date de plusieurs années. Le prix de revient du stockage par batterie a considérablement baissé ( de 1000 euros par KWh en 2005 à 200 euros kwh aujourd’hui).
                    Demain, tesla va annoncer le prix de sa batterie domestique. La presse parle d’une batterie de 15Kwh coûtant 3300 dollars. De quoi accélérer encore l’expansion du photovoltaique.

                    Il est probable que l’ensemble solaire + batterie soit la solution énergétique la moins chère de toute d’ici 5 ans.

                    • Il faut dimensionner le stockage démesurément par rapport à la consommation. Mais si ça vous chante, du moment que vous ne demandez pas de subvention et que vous vous démerdez sans tirer sur le réseau en cas de quinzaine de brouillard givrant, …

                • Stocker une seule nuit est déjà un tour de force inatteignable dans un futur même assez lointain…

          • Je ne pense pas que Google et Wal-Mart fassent de la propagande, ils cherchent juste à donner l’exemple et à améliorer leur image de marque, normal pour des entreprises après tout. Après tout il y a ceux qui font le 1er pas et ceux qui suivent, ça commence toujours ainsi.

        • en 1977, il fallait donc 77 x 3 000 = 230 000 dollars pour faire une installation de panneaux photovoltaïques, soit le prix de la maison, donc personne ne s’amusait à ça.
          aujourd’hui, le prix de fourniture des mêmes 3 000 watt crête est de 0,74 x 3 000 = 2 200 dollars. supposons.
          le coût de l’installation est toujours de 10 000 à 15 000 euros, le prix de la fourniture seule des panneaux photovoltaïques n’est plus prépondérant, même si le prix se divise encore par 10 dans les prochaines années, le prix de l’installation sera encore de 8 à 13 000 euros.
          à 10 000 euros l’installation en a t’on pour notre argent ?
          à 1 000 kwh/m2/an d’ensoleillement , même avec un rendement de 25 % (on n’en n’est pas encore là…), on récupérerait 7 500 kwh par an avec une installation de 3 kwc à 10 000 euros n’est toujours pas compétitive avec une production centralisée nucléaire.
          ensuite, il faut assumer la baisse du rendement électrique au fur et à mesure des années qui s’écoulent, le changement de l’onduleur au bout de 10 ans, le nettoyage minimum des panneaux…
          pour stocker, il faut évidemment déduire le rendement de l’opération de stockage…
          que ceux qui veulent le faire le fassent, mais sans impliquer ceux qui ne veulent pas.

          • La solution qui marche bien aux USA en ce moment consiste tout simplement à louer les panneaux, ça réduit grandement les coûts.

            • Ca, il faut qu’on m’explique comment l’ajout d’un intermédiaire permet de diminuer le coût global…

              • Le coût financier représente une part importante – et croissante- du coût de revient du photovoltaïque ( coût actuarialisé sur 20 ou 25 ans). Une entreprise comme solar city (dont le leasing d’installations photovoltaïques est le métier) n’a pas les mêmes conditions financières de madame pinpin au crédit agricole.

                • Mais que ce soit le CA ou Solar City l’intermédiaire ne change rien à la rentabilité globale pour la société du processus. A ceci près que le CA étant une banque, il est en principe plus efficace pour emprunter à la BCE puis prêter aux particuliers qu’une entreprise monoproduit. Solar City emprunte à Bank of America ou Morgan Stanley plutôt qu’à la BCE, donc en France il emprunterait au CA. Donc il faut toujours qu’on m’explique, parce que si c’était moins cher de passer par un intermédiaire, comment se fait-il que ça ne se développe pas pour tous les autres investissements ? Immobilier, usines, consommation, …

                  • L’intérêt pour le particulier est déjà qu’il profite d’une électricité moins chère sans avoir à mobiliser son capital. En gros, il permet de faire financer une installation à une rentabilité de X% par des investisseurs qui n’ont pas mieux à faire de leur capital que de l’investir à X%, ce qui n’est pas nécessairement le cas d’un type propriétaire d’une maison bien ensoleillée qui peut préférer investir dans une boulangerie.
                    Tous le monde n’a pas envie ou besoin d’immobiliser du capital sur un petit rendement sûr. Mais à l’échelle d’une population l’intérêt de pouvoir panacher ses investissement comme on veut est un avantage.

                    La location facilite le transfert de propriété d’une maison. Il est plus facile d’intégrer une variable externe que de faire estimer la valeur actuelle d’un panneau acheté 5 ans plus tôt par son agent immobilier bac plus 1,5.

                    Le marché est moins susceptible d’escroquerie. Quand un type achète une installation complète et paye d’un seul coups 15000 euros à un installateur, il prend bien plus de risque qu’en louant un équipement, ou en louant son toit. Que le calcul d’opportunité d’installer des panneaux soit fait par et pour une entreprise spécialisé qui y mise son blé, est bien plus efficace que lorsque ce calcul doit être fait par un particulier qui n’y connait rien.

                    Le risque sur l’entretien de l’équipement est assumé par le loueur et non par un type qui n’y connait rien. Ce qui élargit le marché au delà des génies du bricolage.

                    Et sinon, les systèmes de leasing se développent dans tous les secteurs, et plein d’entreprise externalise ainsi la gestion de leur flotte automobile de leur parc immobilier etc…

                    En général, déplacer les décisions de celui qui n’y connait rien vers un spécialiste est un gain en terme d’efficacité à l’échelle de la société dans son ensemble…

            • Et quid de la pose ❓
              Le coût n’est pas négligeable du tout ❗

            • la location ne réduit pas les couts, au contraire, mais elle les étale dans le temps (comme un crédit), et elle est parfois avantageuse sur le plan fiscal.

            • Comme pour les téléphones portable hein? Ils sont moins cher parce qu’intégrés au forfait…c’est cela oui

        • Le stockage? Vous rêvez! Cela fait 50 ans que des sommes colossales ont été investies en R&D, et aucune solution n’a été trouvée. Plutôt que de vouloir favoriser ces chimères technologiques, mieux vaut porter nos efforts sur la surgénération 238U et 232Th.

    • ‘Soutenir plus fortement la voiture électrique’?
      C’est à dire, offrir à chaque français une auto électrique.
      Comme les ipad de flamby en un temps? (Ca coûte rien, c’est l’état qui paye)

      • Non, bien sûr que non.
        Mais favoriser l’installation des infrastructures nécessaires telles que des bornes de recharge, un peu comme le font Tesla et les Etats aux USA par exemple, on peut imaginer une suppression de TVA.
        Je parle pas nécessairement de subventions ou cadeaux, mais favoriser la croissance à long terme de ce type de voitures.
        On parle de liberté, mais peut on être libre si le fonctionnement de nos voitures et camions dépend de puissances étrangères réunies en cartel (OPEP) ? C’est surtout dans cette optique que je vois les choses et soutient ces véhicules, pas tellement la lutte contre le réchauffement.

        • Quel rapport entre le fait d’importer et la liberté ?

          • Vous ne voyez pas ? Pensez aux menaces russes qui ont eu lieu durant la dernière décennie envers l’Ukraine en menaçant de lui couper le gaz.
            Pensez à ce qu’ont fait les pays du Golfe quand les pays occidentaux ont menacé Israël.

            Pas besoin de s’appeler Einstein pour comprendre qu’en matière d’énergie la dépendance envers les pays producteurs est dangereuse.

            • Quand les pays occidentaux ont soutenu Israël*

            • Ben oui, mais les pays de l’OPEP ont aussi besoin de nous et de nos petrodollars. C’est un échange win-win, le marché quoi!

              • L’OPEP c’est tout sauf la loi du marché…

                • Ben si.
                  Quand il ne vendent plus de pétrole, ils sont aussi dans la panade que nous. Voir contre choc pétrolier.
                  Le marché, c’est plus fort que vous.

                  • Ben non, tout le monde est d’accord pour dire que l’OPEP n’est pas le marché, cela a été créé pour ne pas suivre la loi du marché justement.

                    • Je sais que l’OPEP est une organisation politique, mais il est soumis lui aussi au réaction du marché.
                      Que cela a été créé pour ne pas suivre le loi du marché, je suis d’accord, comme tout les pouvoirs politiques qui veulent s’affranchir de la REALITE. des faits.

            • Du coup on devient dépendant des Chinois à 100%. Terres rares + Charbon pour les centrales servant à compenser les aléas de production du renouvelable. Bof bof.

              • Non, justement, avec la technologie qui évolue il sera bientôt possible de stocker cette énergie, donc pas de centrales pour compenser les moments où il n’y a pas de soleil.
                De plus pas de terres rares non plus car on commence à trouver des matériaux qui permettent de remplacer les terres rares à long terme, donc là non plus.
                La technologie et la recherche changent le monde, vous croyez que la technologie stagne ou quoi ? Si c’était le cas le solaire serait mort c’est certain..

                • Je me souviens du discours de mon prof d’anglais de 5e à la distribution des prix en 1962 : « L’homme de 1970 saura stocker l’énergie ! »

                  • On est plus en 1962 mais en 2015, la technologie a fait un bond inimaginable depuis..

                    • Vous ne comprenez pas. En 1962, la technologie

                    • Vous ne comprenez pas. En 1962, la technologie venait de faire des bonds considérables, et chacun en déduisait que le stockage de l’énergie serait pour dans 10 ans tout au plus. En 1962, les gens raisonnaient comme vous le faites aujourd’hui, et l’avenir leur a donné tort. Donc je vous dis qu’il y a exactement autant de chances aujourd’hui qu’en 1962 que vos rêves n’aboutissent pas dans un futur proche.

                    • Pas pour les batteries. Depuis volta la batterie est l’objet d’intense recherche…en vain jusqu’ici. Faire appel à Nostradamus pour prédire que « dans le futur » nous parviendrons à stocker des quantité infini d’électricité ça n’est pas rationnel.
                      La seule voix rationnelle c’est de laisser le marché libre découvrir l’énergie futur. Ce sera peut être le voltaïque ou l’éolien ou peut être tout autre chose de beaucoup plus novateur. L’avenir n’est jamais écrit, tous les gourous prévisionnistes se sont gamellés sévèrement, toujours et partout.

                • ordre de grandeur :
                  http://www.contrepoints.org/2015/04/15/204386-electricite-le-mirage-du-stockage#comment-1104407
                  Pour le prix d’une installation de production, avec la meilleur technologie disponible vous avez un réservoir VIDE capable de stocker … quelque jours !
                  Le solaire n’a sa place que dans des situations ensoleillée, sans carburant et sans ligne électrique. Autant dire quasiment nulle part.

                  • Il y a des endroits isolés où le solaire est franchement utile. A Majorque après qu’une tempête ait détruit les lignes électrique alimentant le phare du cap de Formentor pour la troisième fois de suite, ça a vraiment été plus simple d’installer suffisamment de panneaux pour générer de quoi l’alimenter même dans la saison la moins ensoleillé, plus des batteries pour une paire de journées d’autonomie.

            • L’OPEP prouve qu’elle est incapable de contrôler le marché. La Russie n’en fait pas partie. Des producteurs majeurs sont diminués par des raisons politiques, Mexique, Venezuela, Nigeria, Libye, Irak, Iran. Les USA sont redevenus leaders.

              L’Afrique de l’Est est en plein boom. Il y a une révolution technologique en cours, qui continuera de nous étonner. et que les écolos essayent bien sûr de bloquer en jouant sur des peurs sans justification (à terme, ils échoueront).

              En terme de production d’électricité, le charbon et l’uranium sont extrêmement abondants.

              Nous pouvons et devons aussi libérer l’exploration de notre propre gaz naturel.

              Quand il y a tellement de sources, il n’y a juste pas de problème, juste une excellente raison de se réjouir.

              • Dans ce cas pourquoi cracher à ce point sur les renouvelables sur Contrepoints ? Surtout que les prix du solaire vont bientôt être au même niveau que les énergies fossiles et pourront se développer sans intervention étatique ?

                • Vive les renouvelables ! Sans aides ni subventions ni patentes. Personnellement, j’adore.

                • Contrepoint ne crache pas sur les renouvelables, mais entre une éolienne qui fonctionne 25% de son temps à 100% de ses capacités et un micro générateur de 4ème génération tel que ceux en cours de développement chez Toshiba ou Transatomic, il n’y a pas tripette. Dans le premier cas vous fondez vos affirmations sur du rêve et dans le second vous êtes déjà en train de réfléchir à produire localement de l’énergie bon marché en recyclant les déchets des 60 dernières années.

                • SweepingWave: « Dans ce cas pourquoi cracher à ce point sur les renouvelables sur Contrepoints ? »

                  Parce que les solutions proposée actuellement ne marchent pas du tout sans stockage et que la technologie pour stocker des TWh n’est ni en développement ni même sur les cahiers d’esquisse des ingénieurs et elle n’arrivera pas dans dix ans non plus.

                  Vous n’avez aucune idée des ordre de grandeur en jeu.

                  • « Parce que les solutions proposée actuellement ne marchent pas du tout sans stockage et que la technologie pour stocker des TWh n’est ni en développement ni même sur les cahiers d’esquisse des ingénieurs et elle n’arrivera pas dans dix ans non plus. »

                    Oh que si elles sont bien en développement et prévues. Vous êtes resté enfermé dans une caverne ces dernières années ou quoi ?

                    • Parce que les renouvelables ne sont pas viables sans subventions et que ces subventions permettent aux électro-intensifs de se gaver d’une électricité meilleur prix que celle du nucléaire, ce en l’achetant sur le marché de gros.
                      Cette électricité bas-prix est le fruit d’une surproduction financée à grand renfort de contribution au service public de l’électricité payée par les ménages, PME, sans oublier les collectivités qui nous envoient la note via les impôts locaux, bref 860 millions en 2015 pour le seul éolien, ce à raison de 70 000 000 d’habitants, ça fait plus de 12 euros par an par habitant alors que la FEE avec sa baguette magique évoque du 2 euros par an !!!
                      Les professionnels de l’éolien nous ont déjà fait croire au miracle d’un retour sur investissement CSPE dès 2015 et maintenant ils nous parlent de 2030, voir 2050, bref ils nous prennent notre argent tout en nous prenant pour des gogos:

                      http://lemontchampot.blogspot.com/2015/04/le-temps-des-promesses.html

                      et en plus ils demandent à certains de financer les éoliennes en leur donnant du 6 % sur des productions estimées à plus de 3000 heures équivalent puissance nominale alors que tout le monde sait que la moyenne nationale « déclarée » ne dépasse guère les 2100 heures.

                      Mais alors si les éoliennes peuvent produire 3000 heures et plus EPN, pourquoi la moyenne nationale est-elle si basse !?
                      Serait-ce pour attirer des subventions plus conséquentes tout en économisant le matériel puisque le tarif d’achat obligé est plus fort lorsque la production est moindre !?

                      https://www.lendosphere.com/les-projets/des-eoliennes-dans-le-tarn-a-albine

                    • Si vous croyez que prévoir et développer conduit forcément et à coup sur au but projeté, vous êtes beaucoup moins libéral que vous ne le prétendez. Et si vous pensez qu’il faut juger sur les paroles et non sur les actes, entrez carrément en politique.

                    • SweepingWave: « Oh que si elles sont bien en développement et prévues. Vous êtes resté enfermé dans une caverne ces dernières années ou quoi ? »

                      Je ne lis pas la merveilleuse gazette de Disney au pays du demain-on-rase-gratis il est vrai.

                      J’attends avec impatience vos sources pour toutes ces merveilleuses technologie de stockage « en développement ».

                    • @Ilmryn. Je ne peux pas m’avancer sur ce que dit SweepingWave mais ce discours me fait penser à une expérience personnelle; lors de mes études, il y a presque 15 ans, j’ai eu l’occasion de tester un logiciel, développé par des chercheurs et qui faisait bien mieux le boulot que des versions privées actuellement en vente. J’en suis arrivé à la conclusion qu’il se passe des choses dans les labos de recherche que le public ne connait pas. Fin de la parenthèse. 😉

                    • @wimo: En l’occurrence, le stockage de l’énergie, ça fait bander beaucoup de monde. Si un labo bossait la-dessus, il aurait communiquer sur le sujet, juste pour obtenir des crédits de recherches et les verts et tous les journaux du monde nous en auraient rebattu les oreilles pendant 3 semaines. Je ne vois pas le but de mener une recherche pareille secrètement.

                      Pour rappel, les chinois créent une base de données d’ADN, c’est un projet largement plus controversé, on pourrait croire que pour un truc pareil on veuille garder le secret, et pourtant on en entend quand même parler.

                    • Moi: « Je ne vois pas le but de mener une recherche pareille secrètement. »

                      Ne surtout pas attirer des clients ni des investissements, ni de l’argent parce que l’argent c’est pas bien et que les chercheurs qui font de bon produits sont bien au dessus de tout ça.

              • Le thorium l’est encore plus et pourrait-être utilisé sans risques importants comme avec les centrales cocottes minutes.
                On pourrait même brûler les déchets à durée de vie longue qui sont gênants.

              • « en terme de production d’électricité, le charbon et l’uranium sont extrêmement abondants »
                Ouiap, et nous avons 300 000 tonnes d’uranium appauvri, et les réserves de thorium sont 10 fois plus abondantes que celle de l’uranium.

        • on n’est pas libre dans une voiture qui n’a que 100 km d’autonomie en été et 40 km en hiver.

          • Progrès technologique mon cher, les voitures électriques évoluent, tout comme ce fut le cas des voitures traditionnelles, de la TV, des jeux vidéos…

            • De quoi parlez-vous ? En cinq ans depuis le lancement commercial de la Nissan Leaf, il n’y a pas eu de progrès en termes d’autonomie, la toute nouvelle e-Golf ne fait pas mieux. 5 ans sans amélioration, voilà la réalité observable du rythme d’avancée. À ce rythme là où voyez-vous que ça va fort changer en 30 ans ?

              • Je pense que la voiture électrique contraint certains enjeux industriels. Sa non avancée actuelle n’est pas forcément technologique mais politique (voire géopolitique).

                • Ouais bon, les Tesla ont la fâcheuse manie de cramer en cas de choc. Une fois le prix légèrement diminué ainsi que l’inconvénient cité, faudra voir.

                  • C’est pas une spécificité des voitures électriques mais de nombreuses supercars ont le même problème (Ferrari et McLaren ne sont pas en reste question voiture qui brûle). Mais vous avez raison sur les contraintes de certains types de batterie hyper fragiles. Le prix d’une voiture électrique aujourd’hui est clairement surévalué.

                • Théorie du complot improbable car l’électronique cherche aussi le grand bond en avant des batteries, pour les smart phones, les tablettes et tout le reste.

                • wimo: « Sa non avancée actuelle n’est pas forcément technologique mais politique (voire géopolitique). »

                  Pleins de gens qui pourraient se faire des bollocks en or massifs y renoncent pour faire plaisir à quelques caciques du pouvoir ?

                  Vous rigolez ?

            • Prenez un roman de SF d’il y a 50 ans. Les héros voyagent dans des vaisseaux spatiaux développant des quantité d’énergie phénoménales pour les amener à la vitesse de la lumière puis passer dans l’hyper-espace. Ils se battent avec des pistolets à énergie dont la capacité explose celle du six-coups du cowboy de western qui ne recharge jamais.

              En revanche, ils utilisent encore des écrans à tube cathodique et l’ordinateur de bord leur donne les réponses sur un ruban perforé !

              Cherchez l’erreur.

              • robur le conquérant..jules vernes…c’est déjà et toujours des bidules qui marchent à l’électricité avec des batteries révolutionnaires .

                mais bon c’est vrai…si on sait stocker ( à moindre cout) ça change la donne

          • Et qui fonctionne avant tout aux subventions…..l’argent des autres : autrement dit au racket collectiviste.

    • soutenir la voiture électrique implique d’avoir les capacités de production nécessaires pour la recharge des voitures.
      si 10.000 voitures sont mises en charge le soir en rentrant à la maison ça passe , quid de 100.000 voitures ? , quid de 1.000.000 de véhicules électriques ?

      • C’est bien pour cela qu’il faut investir dans les infrastructures énergétiques et électriques, et en plus ça créerait de l’emploi au niveau local.

        • « et en plus ça créerait de l’emploi au niveau local »
          SweepingWave, lisez Bastiat !

          • Anecdote racontee par Alfred Sauvy:

            Accompagnant un ministre socialiste sur le site de grands travaux, il avait entendu celui-ci lui dire, en voyant des bulldozers au travail

            « Impressionnant, mais imaginez combien d’hommes on pourrait utiliser si à la place de ces machines, les travailleurs avaient des pelles”».Ce a quoi Alfred Sauvy avait répondu :« Monsieur le Ministre, imaginez s’ils avaient des petites cuillères »

          • Bastiat n’avait pas prévu que le producteur d’énergie utiliserait l’argent reçu pour envoyer un Kouachi casser les vitres de son client.
            Et dans ce cadre là, payer plutôt son voisin de pallier qu’un pays ennemi n’est pas complètement dénué d’intérêt…

    • Ce sur quoi insiste l’article, c’est l’association de la diminution de consommation d’énergie avec une augmentation continue du PIB.

    • Entièrement d’accord avec SweepingWave.

      Le solaire est la seule énergie libérale, tout le monde sur la planète a du soleil gratuitement a ses fenêtres comparer au nucléaire ou pétrole étatique.

      • On baigne dans l’énergie, le problème à toujours été de les capter.

      • l’énergie solaire est trop diffuse pour prétendre pouvoir en disposer gratuitement.
        dans mon jardin, je dispose gratuitement de la photosynthèse pour faire pousser mes salades, mais en dehors de ça…

      • à ce tarif là….dans une verre d’eau…

      • L’énergie de masse est la seule énergie libérale. Tout le monde en a, rien que dans son corps. Avec ses excréments il est y a de quoi faire sauter une ville.

        Il suffit juste de trouver autant d’antimatière.

        D’antimatière libérale évidemment.

    • Les énergies dites renouvelables n’ont de renouvelable que le nom. Un panneau photovoltaïque capture l’énergie avant que celle-ci ne chauffe la terre. On prend directement au budget naturel de la planète en admettant que l’abdebo est le même entre le sol et un panneau.

      • Est-ce que vous en train de dire que le meilleur moyen d’économiser l’énergie de façon global serait d’isoler mieux la planète?

  • Extrait de l’annexe: « En revanche, à l’été 2030, vers midi les jours venteux, les 46 GW d’éolien et les 33 GW de PV, prévus par l’ADEME, fourniront une puissance d’environ 70 GW alors que le besoin se situe entre 30 GW et 50 GW. Que fait-on des 30 à 40 GW en trop ? On les brade ? A qui ? On les perd en les débranchant du réseau ? Sont-ils comptés dans la production annuelle ? ».

    La personne qui a rédigé cet article n’a visiblement pas pris le temps de lire cette étude qui est pourtant suffisamment détaillée pour répondre à toutes ces interrogations. Je renvoie donc cette personne à la page 33 du rapport sur le stockage de l’énergie. Lire les suivantes ne lui fera pas de mal non plus.

    Un article provocateur qui étale avec suffisamment d’aplomb ses faux arguments pour les faire avaler à qui veut bien les lire.

    Pour les autres l’étude est disponible sous ce lien: « http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/rapport100enr_comite.pdf »

    L’occasion de se faire sa propre opinion.

    • Ce mec est un vrai exemple troll géant.
      Il est payé par une industrie actuellement en grande déroute, et passe son temps a désinformer…
      C’est assez étrange sur contrepoints de voir une telle place laissée aussi fréquemment a une telle intox.
      Mais s’il gagne sa vie a raconter des bobards, après tout, ca nourrit le troll, et ce n’est pas pire qu’un humoriste quelconque 🙂

        • Bonjour solaris (mon clavier a buggé)
          Un classique pour attaquer un article qui ne vous plait pas , c’est d’attribuer des accointances avec le grand capital l’auteur de l’article au lieu de discuter sur le fond…

          • L’auteur ne fait des articles que sur ça, pour un simple contribuable comme il est présenté si ce n’est pas une fixation psychologique je ne sais pas ce que c’est ! C’est pas dérangeant si ça reste objectif mais là je n’ai toujours pas la réponse du lien entre « renouvelable » et « chaos social », où est la démonstration d’une telle affirmation à l’emporte pièce.

            • Bonjour wimo
              Le lien renouvelable et chaos social me parait évident.. le chaos social est recherché pas les écologistes.
              La démocratie libérale apporte bien être et confort à la population, donc cette population ne vote pas collectiviste.

              • Les écolos y voient … leur ordre ❗

              • Bonjour gillib,
                je pense que ce serait prendre la population pour des idiots. Le peuple a bien compris les intérêts « dictatoriaux » des écolos, ils ne font plus que 2% aux élections. Jusqu’à preuve du contraire ils n’atteindront jamais les hautes sphères du pouvoir (ils ont essayé, ils ont perdu) donc le chaos social est très loin d’être prouvé dans le cas des énergies renouvelables et s’il devait arriver ce serait amha à cause de bien d’autres facteurs économiques.

                • Franchement, si on devait confier la gestion des énergies renouvelables aux écolos, on ne serait pas près d’avancer…
                  Le seule problème de l’énergie et de l’écologie, en France du moins, ce sont bien les écolos, sinon cela ferait un bon moment que notre mix énergétique serait nettement plus « green » 🙂
                  On ne peut pas confier des problèmes structurels a des idéologistes, qu’ils soient écolos, pétroliers ou nucléaires…

      • Solaris : « Mais s’il gagne sa vie a raconter des bobards »

        Examinons la réalité:
        Allemagne, très en pointe dans la transition énergétique: 3x fois le prix, une facture qui s’alourdit d’année en année et deux fois plus de CO2 que la France.

        Et ils n’ont pas encore la totale les pauvres.

        • Tout le monde à bien compris qu’il n’y avait pas un intérêt évident à être un « early adopter » pour des technologies dont les coûts baissent constamment. Mais que l’Allemagne paye toujours ses panneaux achetés et posés il y a 10 ans, ne dit pas grand chose sur le coût d’équipement de 2020…

          • « pour des technologies dont les coûts baissent constamment. qui ne marchent pas. »

            Corrigé !

            Nono: ne dit pas grand chose sur le coût d’équipement de 2020…

            Le problème est toujours le même: la technologie pour stocker à cette échelle n’existe pas encore et on fait des recherches depuis Alessandro Giuseppe Volta.

            Sans stockage, pas d’intermittence.

            • La consommation d’électricité des ménages est consacrée aux 2 tiers à des applications thermiques.
              Avec lave vaisselle et lave linge couplés à un chauffe eau solaire on divise la consommation électrique pratiquement par 2 avec un stockage d’énergie bien moins cher directement sous forme thermique.
              Sans même utiliser des équipements à double entrée, un lave linge ou un lave vaisselle programmable stockant une eau chaude produite aux heures de pointe n’a rien de techniquement extravagant ( il existe bien des bouilloires thermos de 10L (soit à peu près 1 kwh stocké pour une eau à 100 degrés).

              Les consommations d’électricité non substituables (électronique, ventilation, réfrigération , éclairage) représentent une partie faible de la consommation globale. Les télés OLED ont des consommations minuscules de l’ordre de 100 W, les téléphones, tablettes, pc portable ont déjà des batteries intégrés et peuvent être chargés la journée.

              Tesla va sortir une batterie domestique de 15KWh à 3000 dollars. Largement suffisant pour fonctionner à 100% au solaire avec un coût inférieur au coût réseau.

              • Nono: « Avec lave vaisselle et lave linge couplés à un chauffe eau solaire on divise la consommation électrique pratiquement par 2 avec un stockage d’énergie bien moins cher directement sous forme thermique. »

                Abracadabra !
                Ça fait 20 ans que je m’intéresse au sujet, je suis impatient de voir si vos calculs de rentabilité ont un quelconque ancrage avec la réalité.

                Nono: « Tesla va sortir une batterie domestique de 15KWh à 3000 dollars. Largement suffisant pour fonctionner à 100% au solaire avec un coût inférieur au coût réseau. »

                Je l’ai vue annoncée à 13’000$, quelques ménages *californien* tournent déjà sur des batteries semblables avec quelques contraintes.

                Pour la France hormis très au sud vous pouvez vous brosser et on en reparlera:
                1-Quand elle sera là.
                2-Quand on aura une idée de sa courbe de vie.
                3-Quand on aura fait le total de tout l’équipement+durée de vie+économie.

              • « Tesla va sortir une batterie domestique de 15KWh à 3000 dollars. Largement suffisant pour fonctionner à 100% au solaire avec un coût inférieur au coût réseau. »
                Vous avez fait le calcul ? manifestement non, alors le voilà, le calcul :
                supposons que la batterie est capable de faire 2000 cycles (déjà extra…), ça met le cycle à 1,5 $ et le cout du stockage à 10 cents par kWh. Rien que le stockage ! Parce qu’il faut ajouter le prix de production des 20 kWh qui seront à injecter dans la batterie (oui, 20, pas 15, à cause des pertes).
                Un cout inférieur au réseau ? au fond de la pampa où il n’y aucune ligne, sans doute, mais c’est encore trop cher par rapport à un groupe électrogène+essence.

                • En france où on se pelle de septembre à mai, ce que vous appelez des pertes peuvent être considérées aussi bien comme une modeste contribution au chauffage…

                  Les batteries lithium phosphate ont une durée de vie bien plus importante que ça. (de l’ordre de 50% de capacité de stockage à 5000 cycles).
                  Vous raisonnez sur des consommations énormes en prenant le coût du kwh sans intégrer le coût d’abonnement. Une fois passée l’ensemble des usages thermiques au solaire thermique, la consommation électrique résiduelle est plutôt faible. Pour une maison de 170 mètres carrés bien équipée je consomme moins de 2 Kwh d’électricité réseau par jour. A ce niveau de consommation, l’abonnement fait passer le coût du kwh à 30 centimes.
                  Vous n’avez pas un mobile relié en permanence à un groupe électrogène parce que le coût au kwh est inférieur à celui d’une batterie de téléphone.

                  Les coûts de raccordement au réseau représentent une part importante (et croissante) du coût du photovoltaïque. Pour une installation hors réseau en auto installation, les coûts sont déjà inférieurs à 10 centime d’euros par kwh.

                  • Nono: « Pour une installation hors réseau en auto installation, les coûts sont déjà inférieurs à 10 centime d’euros par kwh. »

                    Vous me rappelez les escrocs démarcheurs avec leurs merveilleux calculs qui omettent soigneusement tout ces « petits » à cotés qui foutent complètement en l’air la solution.

                    • Ce qu’il ne faut pas omettre c’est que le prix des panneaux qui représentaient le plus gros à coté d’une installation à été divisé à peu près par 5 en 5 ans . Pour une puissance de 1000 watt le tarif grand public est tombé à 700 euros.

                  • Tant que c’est pas subventionné et que chacun supporte ses coût, n’hésitez pas.
                    Pour ce qui me concerne, j’ai fais les calculs régulièrement (la dernière fois en 2014) et pour l’instant la conclusion est que le photvoltaïque n’est pas compétitif avec un bon vieux groupe électrogène, et encore moins avec l’électricité réseau. Et si on tient compte de la récupération de chaleur d’échappement l’hiver, c’est encore plus défavorable au photovoltaïque.
                    Et j’ai de bonne raison physiques de penser que ça va rester vrai un siècle.
                    Mais si je me trompe, c’est pas grave, je ne serai pas le dernier à m’équiper et à couper le fil du réseau, ses taxes et ses subventions aux totalitaires.

                    • Les applications ne sont pas vraiment comparables.

                      Le feed in tariff en Allemagne est aujourd’hui à 12 centimes d’euros par kwh pour le photovoltaïque d’un particulier. Un peu moins que le tarif réseau français. Et les installation pour injection réseau sont plus beaucoup plus chères que les installation pour autoconsommation.

                      Un groupe électrogène ça pue, ça fait du bruit et ça pollue, ce qui, même sans être écolo forcené doit entrée en ligne de compte. Un panneau solaire ne sent rien et et produira encore dans 40 ou 50 ans à plus de 70% de sa puissance initiale.
                      L’argument de la compétitivité pouvait s’entendre quand les prix étaient 20 ou 30 fois supérieures au coût de l’électricité réseau. Aujourd’hui les kit solaire pour autoconsommation coûte moins de 3 000 euros pour 1KW.

                      Une installation actuelle d’un KW produira en 30 ans

                      Quand la même installation en coutait 30 000 il y a quelques années, le problème était notoirement différent. Mais là, les différences de couts entre réseau et solaires se joue a quelques pourcents. Allez pinailler au pico euro comme si on gérait une fonderie d’aluminium…

      • +1 Solaris

        Au bout d’un moment a force de lire l’auteur, on commence a comprendre.

        Moi, je vois le problème différemment, puisque je suis en Chine, le prix des panneaux solaire et de l’installation n’a rien a voir avec l’arnaque des prix français, ici les gens s’équipent pour ne pas dépendre de l’EDF local, mettre de l’argent a la banque ne rapporte pas grand chose, alors il vaut mieux s’équiper et dire zut a l’EDF.

        Le documentaire parus le mois dernier sur la pollution en Chine, a fait l’effet d’une bombe, le gouvernement chinois mets le paquet sur le renouvelable, double objectif : contenter le peuple, mais aussi ne pas dépendre d’autres pays, pour le pétrole ou même le nucléaire. (on le voit avec le navire Mistral, qui veut acheter une centrale nucléaire a la France et dépendre de la France pour son entretien, il faut être timbré).

        • Mais la chine n’est absolument pas dépendante de la France dans le nucléaire, d’où un objectif ambitieux sur le sujet, environ 58 GW d’ici 2020.

          Par ailleurs une chose intéressante est que ce rapport si vous le lisez dit justement qu’on va sérieusement limiter la construction de solaire. Pourquoi ? Parce que ça génère essentiellement en été, parce que même si le rapport espère que les coûts vont tellement baisser qu’il sera rentable de stocker pas mal d’énergie jusque l’hiver, il réalise qu’à grande échelle c’est juste trop cher, donc il recommande de favoriser l’éolien dont la production est plus en phase avec la demande, afin de privilégier le stockage à relativement court terme, 2, 3 semaines, et minimiser celui de long terme.
          Le problème est que cela n’arrivera jamais puisque rien n’empêchera les gens d’installer en masse du solaire peu cher. Et donc le calcul de coût n’est pas bon.

        • Pour avoir eu aussi la chance de voir sur place, certains devraient en effet mieux regarder et comprendre la Chine.
          On peut surement lui reprocher nombre de travers, a commencer par les concepts démocratiques un brin ignorés. Mais sur le plan économique, cela me fait penser au Japon des années 60-70. Ils ont commencé avec des produits bas de gamme, mais évoluant a une vitesse impressionnante.
          Dans les Années 80, toute la techno sortant du Japon était dans les meilleures du monde. Dans 10 ans, ce sera pareil avec la Chine.
          Pendant ce temps, on se branle la nouille ici, en continuant a voter toujours pour les mêmes rentiers de la politique, qui savent très bien nous expliquer qu’il ne faut surtout pas regarder ailleurs, c’est nous les plus forts 🙂

    • ce type d’étude n’est pas faite pour être lu mais simplement donner une référence ‘scientifique’ a un argument politique

    • Ma foi, quand un raisonnement se termine par « …(dont on présuppose l’existence) », je crois que l’on peut vraisemblablement le remettre en cause sans prendre trop de risque. On ne demande pas à l’ademe de faire de la Science Fiction, d’autres le font avec beaucoup plus de talent…

      L’ademe s’appuie sur le concept utopiste du power to gas (rendement réèl =20%) puis du gas to power en retour (rendement réèl = 30%) ; avec cette solution nos milliards d’euros sont bien gardés…

    • Chère Laure,

      Le graphique page 33 dudit rapport semble avoir été réalisé avec des ratios de rendements égaux à 1. Ce qui, même dans le domaine de la science fiction, reste une grosse connerie. Qu’elle soit estampillée « Ademe » ne la rend pas plus crédible.
      On ne peut pas parler de stockage d’énergie qu’il soit court-terme, infra-hebdo ou saisonnier sans aborder le mur du rendement.

  • vous avez tort de douter de cette étude très réaliste , le futur sera a 100% de renouvelable ou ne sera pas . il y a bien sur un bémol , la technologie est encore a inventer . ils ont fait avec l’existant et actuellement il n’y a rien de viable alors pardonnez les , ils ont aussi des bouches a nourrir 😉

    • Le futur est surtout inconnu.
      La prospective est un art difficile surtout quand il s’agit de l’avenir lol

      • le futur n’est pas inconnu mais incertain , il ne faut pas oublier que nous pensons toujours au futur et c’est pour cela que nous avançons

    • oui , on peut se dire que un jour on sera à 100% de renouvelable.
      mais là , l’horizon est 2050 , soit 35 ans !! et comme ça ne sera pas mis en place le 31/12/2049 au soir, ça veut dire qu’il y aura un planning de mise en place qui s’étale sur 35 ans … de trucs qui n’existent pas encore ou qui ne sont pas au point 🙂

    • Le présent est déjà 100% de renouvelable. Du moins pour qui est suffisamment patient. Que sont 60 millions d’années ?

      • quand je pense 100% renouvelable je pense surtout gratuité , pas question de convertir ma sueur en électricité , j’en ai plus a donner aux obèses

        • Par 60 millions d’années, j’entendais le temps de transformation naturelle de l’énergie solaire en pétrole, je ne vous demandais pas de pédaler.

    • reactitude « le futur sera a 100% de renouvelable ou ne sera pas . il y a bien sur un bémol , la technologie est encore a inventer »

      Merci professeur Obvious. Et ça marche pour tout en plus…

      « le futur sera a 100% aux voyage dans le temps ou ne sera pas . il y a bien sur un bémol , la technologie est encore a inventer »

  • Les Français accepteront-ils de voir leurs factures d’électricité multipliées par 3 ou 4 (sans compter les conséquences pour le budget de l’Etat) pour faire du « renouvelable » et leur pays devenir un vaste champ d’éoliennes, de lignes à haute tension, de lacs de stockage d’énergie, de fermes photovoltaïques et d’immenses surfaces ainsi soustraites à l’agriculture qui devrait, en plus, devenir extensive donc moins productive ? Voyez les conséquences d’un tel programme !

    • C’est déjà vieux tout ça, avec la chute des prix du solaire la facture ne va pas rester si élevée aussi longtemps, faut de la patience c’est tout.
      Concernant les fermes photovoltaïques rien n’oblige à les mettre sur des terres cultivables, cela se développe sur des terrains vagues, les tours, les hypermarchés..De l’imagination !

  • Si vous voulez vraiment comprendre ce qu’est l’ADEME, lisez le rapport du 08/10/2012 intitulé « L’effacement des consommations électriques résidentielles ». C’est assez court, mais c’est également sidérant. Un seul extrait pour vous mettre l’eau à la bouche:

    [Dans le « En Résumé »]
    -Les premiers résultats d’une étude en cours montrent que l’effacement diffus pourrait également permettre aux consommateurs de réaliser des économies d’électricité. Ainsi, des coupures de l’alimentation du chauffage et de l’eau chaude électrique pendant 15 à 20 minutes par heure permettraient de réaliser les jours où elles sont pratiquées, une économie moyenne de l’ordre de 7 à 8% de la consommation totale journalière d’électricité.

    et un peu plus loin le détail

    Taux d’économie constaté sur le chauffage pour une seule journée d’effacement
    scénario d’effacement économie d’énergie marge d’erreur
    33 % du temps : 13,2% +/- 6,3 points
    effacement 20 min par heure en moyenne,
    24 fois par jour

    25 % du temps: 10,9% +/- 7,3 points
    effacement 15 minutes par heure en moyenne,
    24 fois par jour

    Taux d’économie constaté sur l’eau chaude 0% +/- 0,5 points
    sanitaire pour une seule journée d’effacement
    économie d’énergie

    Taux d’économie d’électricité obtenu les jours d’effacement rapporté à la consommation moyenne journalière totale d’un foyer 7: 6,8 à 8,3% selon le scénario 7

    7 Extrapolation du taux d’économie d’électricité obtenu en rapportant le taux d’économie sur le chauffage à la part du chauffage dans la consommation annuelle d’un foyer (62,7% d’après le CEREN). Cette extrapolation ne peut pas être considérée comme représentative sur une année entière car l’ADEME ne dispose pas des scénarios d’effacement appliqués en réalité par VOLTALIS, qui relèvent du secret commercial.

    Voila voila… On économise de l’électricité parce qu’on la coupe et en plus c’est bon pour le consommateur parce que lui aussi économise de l’électricité parce que… ben on la lui coupe… Bon quand même à raison de 20 minutes par heure toutes les heures…
    Vous me direz si au vu de ces éléments vous avez la moindre idée de la validité de ces résultats et de ce qu’ils représentent. Outre le fait qu’il manquent un tas de données rendant totalement inepte le fait d’en tirer les moindres conclusions (on ne sait ni combien de jours sont concernés par les effacements, ni leurs caractéristiques, ni leur fréquence, ni leur signification statistique, ni les seuils de déclenchements établis, ni leur reproductibilité sur une consommation globale… Bref on ne sait rien (ils le disent eux-mêmes) MAIS on conclut qu’il faut y aller… Ils se moquent de qui?

  • Dites-moi, l’ADEME ne serait-elle pas financée par certains lobbies publics ?

  • Au sujet du nucléaire, je suis toujours étonné que l’on ne s’attaque jamais au vrai problème. Ce dernier est uniquement le scénario de défaillance complète du système de refroidissement menant à la fusion du cœur. Et ce danger provient du fait que suite à son arrêt et pendant des semaines, les radio-nucléides déchets des réactions nucléaires chauffent à hauteur de 7% de la puissance nominale ce qui fait beaucoup d’énergie. Pour moi, la vrai solution serait de diminuer cette puissance résiduelle en ayant chaudière nucléaire plus grande dans lesquels on pourrait sortir les assemblages de la partie active assez rapidement. En diminuant à 1% ou moins la puissance résiduelle, les temps de réaction en cas d’accident et les besoins en refroidissement de secours serait beaucoup plus raisonnable. des moyens passifs ou des réserves d’eau deviendrait même faisable.

    Mettre un cendrier pour diminuer le risque en cas de fusion du cœur c’est bien, mais mieux vaut s’attaquer au vrai problème.

  • C’est quoi le lien entre « renouvelable » et « chaos social » ?

  • L’ADEME est devenue une officine politique annexe d’EELV, qui a perdu toute crédibilité (si tant est qu’elle est pu en avoir une). Pas la peine de lui faire de la publicité.

  • D’une part des affirmations : « l’avenir est à 100% renouvelable », « Cela va créer des emplois », « le progrès technologique va rendre les choses possible », d’une autre part la méthode : la planification de l’économie à la façon soviétique d’il y a 50 ans (prônée par des anti-soviétiques primaires ?!?), et enfin le but : remplacer le nucléaire – mais pas le gaz ou le pétrole.

    On va où la ?

    On prétend organiser toute la vie d’un pays, son économie, sa société, son éducation, ses paysages, reconstruire son habitat et sa localisation autour d’un unique problème : la production d’électricité sans untilisation du « nucléaire » (même pas simplement de la technologie nucléaire actuelle, mais de toute technologie de fission ou de fusion). Et on fait l’impasse totale sur l’économie, le déclin de l’Europe, l’endettement catastrophique, la pyramide de Ponzi des retraites, l’absence de perspectives pour les jeunes, l’immigration, l’émigration, la montée des extrémismes, la montée en puissance des groupes islamistes dans le monde, la démographie à l’échelle mondiale et la concurrence pour toutes les ressources alimentaires ou minières, les menaces d’épidémies avec la banalisation des déplacements trans-continentaux, et même le CO2 (puisque le but est de casser l’industrie nucléaire mais pas de réduire les émissions).

    En gros on mobilise TOUTES nos ressources pendant 30 ans pour lutter contre UN problème de sécurité (le nucléaire) en fermant faisant l’impasse sur beaucoup d’autres bien plus graves et plus prioritaires.

  • En ce qui concerne l’habitat dispersé ou isolé, pour ceux qui des maisons indépendantes, le PV fait sens avec les batteries qui devraient progresser en durabilité et en capacité de stockage, et bientôt en prix. Pour l’instant s’il faut une armoire pour stocker 2 kWh, c’est encore encombrant et assez coûteux.

    Pour ceux qui ont un appartement assez grand, de toutes manière la possibilité d’effacer l’effacement existera :mrgreen:
    L’effacement n’effacera que … les plus faibles, autrement dit, les pigeons :mrgreen:

    Pour l’industrie, on envisage donc qu’il n’y aura plus de plasturgie dans le Jura ❓ S’il faut attendre un coup de vent ou 10 heures pour mettre en marche les presses, les coûts vont exploser. A moins d’importer du nucléaire d’Ukraine ❓ Là c’est MEGA LOL

    Quand aux STEP, c’est pas gagné avec les activistes écologistes défenseurs de la libellule rare ou de l’escargot endémique à la vallée, là c’est ULTRA MEGA GIGA LOL

    • « Pour l’instant s’il faut une armoire pour stocker 2 kWh, c’est encore encombrant et assez coûteux. »
      Et ça le sera toujours !
      Pour le prix d’une installation de production, vous avez un réservoir VIDE capable de stocker quelque jours à peine.
      Le PV fera sens dans un siècle. Ou alors, si il remplit efficacement une fonction de toute façon indispensable à la maison : toiture par exemple.

    • 2kwh avec les batterie li ion actuel se stockent dans un volume de moins de 5 litres. La densité de stockage, pour les applications domestiques n’est pas vraiment un problème.

      • Un exemple sérieux :

        Batterie au lithium 24 V 180 Ah 4,75 KWh hxwxd : 360 x 195 x 625 55 kg € 4.939

        C’est quand même lourd, pas donné, quelque peu encombrant, une quarantaine de litres.
        2000 cycles à 80%.

        Votre batterie elle prend feu au moindre choc ❓

        • et en terme de prix le cycle est à 2,5 €, soit, rapporté au 4,75 kWh, plus de 50 centimes le kWh rien que pour le stockage. Parce qu’en plus il faut ajouter le prix de production de l’énergie stockée +25% à cause des pertes.
          Au total si c’est du solaire par exemple, votre kWh revient à plus de 1 € !!!
          Par comparaison, un litre d’essence ou de gasoil c’est entre 9 et 11 kWh, et un groupe électrogène banal dix fois moins cher que votre batterie vous en sortira 3 kWh électrique.

          • Ce genre de matériel est utilisé pour la plaisance, voire des campings-car, donc par des gens ayant des moyens.
            Dans une foire, on sort le groupe, peu importe le bruit, la sono est à donf ❗

            C’est encore 5 x trop cher pour le commun des mortels. Mais avec cela, je peux effacer l’effacement…

          • C’est même près de 0.64 le kWh rien que pour le stockage.
            La capacité diminue à 0.3C, ce qui doit pousser le prix à près de 100 cent le kWh en stockage.

        • Quand on fait le calcul ça fait 4320 W et si on reste sous les 80% de décharge, 3456 W utile et sans doute moins parce d’une part c’est des chiffre théorique qu’il est quasi impossible de charger une batterie à 100%. Sans compter que des batteries ça s’use même lorsque l’on ne s’en sert pas, globalement au bout de 5 ans c’est mort (CF batterie d’ordinateurs). Il faut ajouter un chargeur intelligent 4 étages de bonne taille pour garantir cette durée de vie, compter dans les 1500 € (là aussi c’est pas éternel). en gros il faut ajouter 1000 €/ à sa facture d’électricité…
          Je penses que pour une maison des bonnes batteries au plomb traditionnelle sont plus économique et puis dans une maison on a normalement pas de problème pour stocker quelques batteries. Pour 1500 € en batterie classiques vous obtenez le même résultat, faut juste faire l’appoint en eau distillé de temps en temps.

          • Le rendement est 92% sur ces batteries. Avec les 1500 Euros du chargeur, cela fait le kWh à 0.94 + 0.14 si on se fournit chez EDF (si on fait du solaire c’est bien plus :mrgreen: ) soit 1.07 EUR / kWh. Et 1500 EUR, cela dépend du matériel.
            Ces batteries ne sont pas bon marché, le plomb AGM est plus économique, mais il ne supporte pas la température élevée, le froid réduit la capacité et la décharge profonde répétée vous achève votre batterie à vitesse grand V.

            • Le plomb effectivement ne supporte pas la décharge profonde. Il n’est utilisable que dans des applis où l’on maintient la batterie presque complètement chargée la majorité du temps, ce qui est le cas de la voiture utilisée normalement.

            • On eut compenser le problème de la décharge en augmentant le parc de batterie et mettre en place des sécurité à la décharge pour éviter de descendre en dessous de 50% ce qui reste acceptable normalement.
              Aucune batterie ne supporte les hautes température et le froid diminue la puissance disponible mais prolonge la durée de vie.

              • Oui, il existe des contrôleurs pour stopper la décharge sous un voltage donné ou limiter la charge en fonction de la température.

            • Le coût actuel du kwh pour une installation photovoltaïque sans injection sur le réseau est faible, moins de 10 centime d’euro.

  • Aller plus vite que la musique en soutenant une industrie encore naissante N’est PAS une bonne idée !
    tout ce qu’on sait c’est que
    * physiquement l’énergie se conserve. Elle est éternelle. Et donc gratuite. Ce qui est couteux, c’est l’entropie, c’est à dire la concentration d’une énergie diffuse difficile à exploiter pour en faire une énergie utilisable.
    * C’est pourquoi exploiter un stock d’énergie concentrée (nucléaire ou gisement fossile) sera toujours moins couteux que concentrer une énergie diffuse. Et les « renouvelables » sont diffuses !
    * donc les renouvelables n’ont une chance que quand les stocks fossiles ne seront plus facilement exploitable. Pas avant un siècle, sauf problème géostratégique.
    * le stockage est hors circuit car trop cher : pour le prix d’une installation de production, vous avez un réservoir VIDE capable de stocker quelque jours à peine.
    * l’hydraulique est au point mais quasiment saturé.
    * le solaire est, à très long terme, la seule technologie viable. Mais encore en phase de recherche, on ne sait pas si la filière photovoltaïque (et sous quel forme ?) prendra le pas sur la filière thermodynamique

    • Le solaire sans stockage n’a pas d’avenir; la production est trop variable ou trop intermittente. Facteur de charge environ 15 % sans système de poursuite, mais de toute façon ce ne sera pas mirobolant.

      • disons qu’il a un avenir … lointain !

        • Ou pas si on trouve mieux : c’est le double aspect de la lubie des EnR, partir du principe que c’est faisable et facile à mettre en place ET qu’on ne trouvera pas d’autres solutions meilleures.

          Spéculer sur le progrès de la technologie d’ici 30 ans pour rendre une solution viable est déjà osé, mais spéculer sur le non-progrès d’autres technologies est carrément absurde.

    • Une centrale utilise une source énergie pas trop chère (charbon, gaz etc) pour produire une énergie chère (électricité).
      Une batterie utilise une source d’énergie pas trop chère (électricité excédentaire) pour produire une énergie chère ( électricité au moment ou elle est le plus demandée).

      Le principe est sensiblement le même.

      Pour le prix d’une installation de production vous avez aussi un réservoir VIDE. C’est la raison pour laquelle les centrales au gaz sont essentiellement utilisé pour couvrir les pointes de consommation et ont un facteur de charge plutôt faible…

      • Hihi :
        Une batterie utilise une source d’énergie pas trop chère (électricité excédentaire) donc nucléaire la nuit …

      • Hihi :

        Une batterie utilise une source d’énergie pas trop chère (électricité excédentaire) donc nucléaire la nuit …

  • j’y connait pas grand chose mais j’ai retenue juste une chose mais pour fournir 1 kw il faut produire quasiment 3 kw tous le reste est de la perte.

    Alors le lobbying edf gdf et autre producteur qui ont retabilisé leur centrale depuis de nombreuse année me fait sourir.

    tous ca n’est que lobbying a qui prendra les plus grosse part de marché a qui s’engraissera le plus sur le dos des consommateurs, c’est encore une fois de plus l’obèse le mamout qui prend la plus grosse part…

    Par contre favoriser l’indépendance énergétique individuelle ou par groupe, vous rendez pas compte mon brave monsieur, c’est la mort des lobbyings donc de l’obèse …

    Raisonnablement les solutions existent et sont techniquement applicable Gaz – solaire – éolien -marémotrice, hydraulique … mais comme pour tout si l’obèse sans mêle ca crée un déséquilibre au profit de lui même et on se retrouve avec des centrales vieille de 30ans et des incidents nucléaires tous les ans qu’on cache vite pour pas alarmé la population …

    Perso je serait plutot pour la micro cogénération

    • Que d’inepties et de contre-vérités! Réfléchis un peu en lisant les autres commentaires.

    • Pourquoi tu travailles chez Erdf ou chez gasprom .

      tu crois que tous les pays sont comme la france avec de l’energie à volonté 24/24.

      Dés fois j’ai eu des coupure pendant 4 semaines et on fait quoi et bah on se débrouille pour fournir ca propre énergie et propre parceque sinon on polue son environnement personnel j’ai utilisé le gaz le fuel beurk , les panneaux l’eolien.

      C’est beau c’est certitude.

    • « et on se retrouve avec des centrales vieille de 30ans »

      Tandis que les avions, ponts, les usines pétrochimiques, les barrages de retenue … on les jettent au bout de 20 ans, c’est bien connu ?

  • le rapport est inepte d’entrée de jeu (je site p39), puisqu’il suppose qu’on va « importer » (en gros « réguler ») avec du fossile « étranger », et surtout qu’on importera en énergie autant que le trop plein d’enr qu’on produira.
    Bref, c’est un raisonnement en énergie »annuelle » et pas en puissance instannée. C’est captieux, mais c’est justement tout le problème des enr que la régulation en puissance (qui fait qu’éoliennes ou PV ne peuvent fonctionner sur un réseau sans centrales thermiques en backup)

    Ce rapport est donc du vent lobbyiste, loin de la réalité physique des enr . cf p39:
    «  »
    Remarque : afin de compenser les productions thermiques à l’étranger et celles de la
    filière « gas to power », tout en maintenant l’objectif 100% EnR, les contraintes
    suivantes ont été intégrées :
    • l’utilisation de gaz pour la filière « gas to power » est compensée par l’injection
    d’autant de gaz vert produit par méthanation : le bilan annuel est neutre entre
    •production et consommation de gaz de synthèse ;
    les imports d’électricité depuis les pays frontaliers sont compensés par autant
    d’exports d’électricité 100% renouvelables.
    «  »

  • Bonjour,

    De toute façon, le solaire et l’éolien ne peuvent pas faire office d’énergie dit « de fond de roulement ». C’est le principe d’une énergie stable avec un fort coefficient de disponibilité (Kd, pour faire une énergie stable) et un fort coefficient d’utilisation (Ku, fiabilité de l’installation).
    Or, que ce soit le photovoltaïque ou l’éolien, leurs facteurs ne sont pas élevés… De plus, le solaire a la fâcheuse habitude de créer des variations de charge somme toute importantes, ce qui est dommageable pour les optimisations de charge réseau (smart grid et cie) et également pour les installations. Le Kd du solaire, c’est maximum 50% (en très gros), et le rendement c’est 20% pour être gentil… On voit là que ça ne va pas marcher…
    Je passe également surle coût carbone d’une installation solaire… Et de sa durée de vie (remplacement des batteries, parce que c’est comme les batterie d’ordinateur portable ça s’use – oxydation forte par gradient de courant des connecteurs…)

    Pour l’éolien, le Kd vaut 20-25% (en comptant l’off shore, sinon c’est plus 20%), le Ku est pas mal, mais bon, ça reste que pour une puissance éolienne installée de 1MW, on ne récupère en vrai que 0,2MW maxi (on n’a pas compté les frottements, la maintenance)…

    L’hydraulique, c’est bien aussi, mais trop « local », même si c’est l’énergie avec les meilleurs coefficients (Kd*Ku de 90% et +). Pour la marée motrice, c’est un concept intéressant, mais :
    – cher pour le moment (il faut que la France fasse de la R&D dessus, notamment sur les points dessous)
    – durée de vie pourrie (oxydation, contraintes énormes, maintenance compliquée…)
    – signal énergétique à gérer sur le réseau pas toujours simple (mais on sait faire)
    – empreinte écologique négative, couplée à une obligation d’espacement des installations pour éviter (comme pour l’éolien) les courants parasites = Prend pleiiiin de place, et détruit la faune/flore locale.
    La géothermie, trop local, pas adapté à un pays comme la France avec les solutions techniques actuelles. Mais reste rentable dans certaines zones.

    Bref, les seules énergie actuelles candidates au fond de roulement sont : le pétrole, le gaz (de schiste ?), le nucléaire.
    Donc il faut un mix avec ces énergies + du renouvelable au max que l’on peut pour que ce soit rentable, viable, et avec une indépendance énergétique forte.

    L’hydraulique classique en France, c’est 400 barrages environ, et la place pour en faire d’autres manque, donc difficile de monter avec cette énergie pourtant intéressante, même si elle est assez violente en réorganisation de l’espace (rien qu’à voir le bordel autour du barrage – de retenue uniquement certe – de Sivens), pour le fond de roulement, c’est un peu chaud… D’où l’idée de la marée motrice, qui est, pour moi, super intéressante.
    Pour les projets comme la GEN IV des réacteurs à sur-génération, c’est pas encore d’actualité, même s’il faut bosser dessus.
    Pour la filière thorium, c’est prometteur, mais ça amène pas mal de problématiques techniques, et également une manière pour les cœurs de fonctionner différente, donc les exploitants sont TOUJOURS réticents. Il faut attendre que le marché du thorium soit plus intéressant, et que les tests plus « industriels » de coeur soient concluant)
    Pour ITER, c’est pas encore prêt, et ce n’est qu’une étape vers une installation plus « ambitieuse ».

    • Même si on doit prendre les annonces de réacteur Lockheed Martin avec des pincettes, le projet ITER fait de plus en plus figure de vaste blague. On s’est probablement un peu emballé sur le sujet – tout comme on s’emballe aujourd’hui sur les EnR, les batteries, les robots, l’Intelligence artificielle, l’homme augmenté …

      L’erreur est souvent de vouloir appliquer ce qui ne marche pas au lieu de trouver une application à ce qui marche.

      • « L’erreur est souvent de vouloir appliquer ce qui ne marche pas au lieu de trouver une application à ce qui marche. »
        Tout à fait, c’est ce qui s’est passé pour l’EPR, on a voulu faire un truc bien trop ambitieux, quand d’autre part on a des coeurs 900 MWe testé, approuvé par 40 ans de fonctionnement, et avec le REX actuel, on les améliorait sans trop de problème et on aurait pu en vendre parce que les 900 sont plus adaptés à des pays de taille plus modeste. Le coût était plus faible aussi (encore grâce au REX, parce que le REX EPR… C’est pas OL3 qui va donné du retour…)

        Pour ITER, le problème principal, c’est qu’on n’a pas de matériau assez résistant pour tenir au plasma… Un autre problème, c’est que le plasma est trop instable, et doit être maintenu à trop grand frais d’énergie. Mais sinon, ça marche 🙂

  • L’Ademe est à la fois incompétente et infiltrée par des idéologues verts. J’ai écouté sur RFI ce que dit Pierre Radanne, ancien directeur de l’Ademe, et expert auto-proclamé en climat et énergie: il est d’une nullité effrayante, et ne sort que des carabistouilles, pour ne pas dire des âneries.

  • L’explication la plus simple à tant d’élucubration est bien sûr l’imprégnation idéologique grandissante de la nouvelle religion écologiste. Notre pays prétendument cartésien se complait dans la pensée magique depuis fort longtemps (l’épisode de l’unanimisme marxiste n’est pas si loin), l’écologisme en est le dernier avatar, sans doute particulièrement nocif parce qu’il joue avec le scientisme.
    Je m’interroge sur toutes ces agences indépendantes qui se sont multipliées, et dont le manque de contrôle a pu favoriser leur noyautage par cette nouvelle engeance ; qu’en est-il par exemple de l’ASM (autorité de sureté nucléaire) ?
    Crions avec Voltaire :  » Ecrasons l’infâme » !

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