Pour lutter contre le chômage, il est urgent de réformer le SMIC

Il est devenu urgent de réformer le smic pour enrayer la spirale du chômage en France

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Pour lutter contre le chômage, il est urgent de réformer le SMIC

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 24 avril 2015
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Par Vincent Delhomme
Un article de Trop Libre

img contrepoints146 courbe du chômageFace à un chômage de masse qui touche principalement les jeunes et les travailleurs non qualifiés, il est urgent de réformer le SMIC pour réintégrer ces populations au marché du travail.

Invité de l’émission Le Supplément ce dimanche, François Hollande l’a martelé, il demande à être jugé dans deux ans sur ses résultats en matière d’emploi. Sans baisse significative du chômage, celui-ci sait pertinemment que ses chances de réélection se trouveraient fortement hypothéquées. Problème social qui fracture profondément la société française, le chômage est également un poison politique en ce qu’il enlève toute crédibilité à la parole publique, incapable de résoudre un problème érigé en cause nationale depuis plusieurs décennies.

Rappelons tout d’abord un fait : le chômage en France ne touche majoritairement que les travailleurs peu ou pas qualifiés. Le taux de chômage des diplômés au-dessus du niveau du baccalauréat ne dépasse guère les 5%, lorsqu’il frôle les 15% pour les travailleurs non qualifiés1. C’est ce constat, à rebours des lieux communs, qui doit guider les politiques en matière d’emploi. Il est évident que toute baisse durable du chômage dans notre pays devra passer par l’amélioration des performances de nos systèmes d’éducation et de formation, et par la relance de l’activité économique. Mais comment recréer des emplois pour cette catégorie de travailleurs à plus court terme ? Il faut nécessairement se poser la question du coût du travail, et notamment du niveau du SMIC.

S’il n’est pas empiriquement prouvé que l’existence même d’un salaire minimum soit une cause du chômage, nombre d’économistes s’accordent à dire que, situé à un niveau trop élevé, il a certainement des effets négatifs sur l’emploi. Or, la France a un des salaires minimum les plus élevés au monde2, au 5e rang des pays de l’OCDE. Tandis qu’au cours de ces 20 dernières années, le salaire net moyen augmentait de 10% en termes réels, le SMIC gagnait 28%. Une partie de la population active non qualifiée en France coûte donc aujourd’hui trop cher à l’employeur par rapport à sa productivité, et se retrouve ainsi durablement exclue du marché du travail. On sait que la France a un marché du travail fortement polarisé, entre insiders bien protégés et outsiders précarisés. Le SMIC est devenu un facteur d’exclusion sociale.

Une première manière de baisser le coût des travailleurs les moins qualifiés, déjà largement exploitée par les gouvernements successifs, réside dans la baisse des charges sociales au niveau du SMIC. En effet, aujourd’hui, un smicard payé net 1128 € continue à coûter 1630 € à son employeur. L’avantage manifeste de cette solution est de baisser le coût du travailleur aux yeux de l’employeur sans toucher au niveau du SMIC lui-même. C’est l’une des solutions défendue par Sylvain Catherine, Augustin Landier et David Thesmar dans leur étude, Marché du travail : la grande fracture. Néanmoins, comme le rappelle Jean-Marc Vittori dans Les Échos, le Conseil constitutionnel ayant clos la possibilité de réduire les cotisations sociales pour les salariés, seules les cotisations patronales peuvent être diminuées, laissant ainsi une marge de manœuvre très réduite (de l’ordre d’une centaine d’euros, soit moins de 5% du coût total du SMIC). Une telle politique, bien que bénéfique, aurait donc des effets limités.

Il faudra donc accepter de toucher au niveau du SMIC pour mener une véritable politique de retour vers l’emploi des actifs non qualifiés. Des possibilités existent, comme une régionalisation du salaire minimum, car on ne vit évidemment pas de la même manière avec un SMIC en région parisienne et en zone rurale. Cela permettrait de s’attaquer au chômage dans certains bassins sinistrés où le niveau de vie est moins élevé, comme le Nord de la France. Il est également envisageable de créer un SMIC spécifique pour les actifs les moins qualifiés, les jeunes et les chômeurs de longue durée, plus bas au départ et qui augmente progressivement avec l’ancienneté. Un salaire minimum spécifique aux jeunes existe par exemple au Pays-Bas, où le chômage qui les touche est deux fois moins élevé qu’en France.

Politiquement explosive, la question du SMIC ne peut néanmoins pas être analysée sous le seul angle de son effet sur le chômage. Soyons clair, soutenir une baisse ciblée du SMIC ne signifie pas que l’on considère que son niveau actuel permette à tous les travailleurs qui le perçoivent de vivre dignement. Il ne s’agit pas non plus de considérer que certains individus ne méritent pas de retirer de leur travail plus que telle ou telle somme. Il s’agit simplement d’accepter le fait qu’un SMIC trop haut va à l’encontre même de son objectif social en limitant l’accès au marché du travail pour certaines catégories de la population.

L’État pourrait d’ailleurs réutiliser l’argent économisé par une baisse du SMIC et un retour vers l’emploi de certains bénéficiaires de minima sociaux pour compléter ce revenu moins élevé et lui permettre d’atteindre un niveau acceptable pour la collectivité. C’était l’idée première du RSA et l’idée qui semble guider la future prime d’activité prévue par le gouvernement. Ces dispositifs doivent être étendus. Une baisse du SMIC, compensée par un complément de revenus versé par l’État permettrait ainsi de faire diminuer le chômage en réintégrant de larges pans de la population au marché du travail, tout en leur assurant un niveau de revenu décent. Une réforme juste et efficace.


Sur le web.

  1. Sylvain Catherine, Augustin Landier et David Thesmar, « Marché du travail : la grande fracture », Institut Montaigne, février 2015.
  2. Sylvain Catherine, Augustin Landier et David Thesmar, « Marché du travail : la grande fracture », Institut Montaigne, février 2015.
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  • « François Hollande l’a martelé, il demande à être jugé dans deux ans sur ses résultats en matière d’emploi. Sans baisse significative du chômage, celui-ci sait pertinemment que ses chances de réélection se trouveraient fortement hypothéquées »
    Même pas peur Hollande ! il ne sera pas réélu pour ses résultats mais, par usure des autres candidats, à ce jeu, reconnaissons à Hollande une capacité hors norme à encaisser les coups. La présidentielle avec la consécration du poste de président sur le podium, est une course similaire au tour de France cycliste, vous gagnez par usure, toute autre notion n’ayant rien à voir avec le sujet.

    Pour le reste, baissez le smic, vous obtiendrez des travailleurs au rabais, qui ne correspondent qu’à un profil extrêmement limité d’entreprises, vous allez de facto, comme en Allemagne (qui en sort !) sponsoriser les entreprises car, le manque à gagner sera payé par l’état et donc les citoyens.

    Le smic n’est pas un problème, il ne l’est que pour les théseux qui n’ont jamais dirigé une entreprise de leur vie. Ce qui barre le travail ce sont les charges délirantes, un code du travail dantesque.

    Certains libéraux se trompent avec cette notion de smic malléable, cela effraie, battons nous pour la libéralisation du travail, la, nous aurons une chance d’être entendu et compris. Vous procédez de la même logique que le gouvernement actuel, eux tapent sur les entreprises, vous sur les salariés, c’est très exactement la perception qu’ont du libéralisme ceux qui ne le sont pas…

    • Je vais dans votre sens. Baisser le smic en soi ne serait pas la meilleure des solutions.

      Si par là, on entend la baisse des charges, c’est plus cohérent.

      Bien entendu le salaire minimum n’est pas la seule barrière, d’autres contraintes « qualitatives » et destructrices d’emplois sont à révoquer.

      Quand bien même si on venait à baisser le salaire minimum « net », pour pallier ce manque à gagner point de redistribution (de l’argent pris à ce qui ont un salaire « décent ») mais une véritable baisse drastique de la TVA serait au contraire bien venu.

    • vous tenez le raisonnement foireux que tient tout bon marxiste qui se respecte , en divisant le monde de manière manichéenne en deux entités irréconciliable : les patrons d’un coté, et les salariés ( qui votent ) de l’autre …
      or ce n’est pas comme ça que les société fonctionnent : sur la planète entière, l’immense majorité des hommes n’est ni employés , ni employeur … tsoin tsoin !!!

      le smic est une malédiction pour la france car premièrement il existe … deuxièmement , il est uniforme ( le même à paris qu’à tionville … ) et troisièmement il est fixé trop haut pour des raisons purement electoraliste …
      quand le salaire de base est trop haut , cela dissuade le bon peuple de se mettre à son compte, ce qui est trés dommageable pour la marche de la société : le travailleur indépendant sera toujours plus apte à travailler dur sans se plaindre et à épargner. ils sont également une pépinière à PME , car sur la masse des indépendants, ils s’en trouvera toujours un petit nombre qui sera tenté d’aller plus loin dans son metier , à developper son entreprise et finalement , à embaucher …

      le smic et l’assistanat mittrandien ( jamais remis en question par la droite … ) ont détruit en 30 ans le milieu rural français : alors qu’on ne peut pas vivre avec le smic dans une grande ville française, à la campagne, pour peu que vos parents agriculteurs vous aient laissé un bout de terrain constructible et qu’ils vous fournissent en légume et divers produits de la ferme , vous etes le roi … pourquoi alors ce faire chier à entreprendre quelques chose et à aller de l’avant ?

      • Bonjout !
        Dans votre post vous semblez regretter que tout le monde ne soit pas à son compte . Or , tout le monde ne souhaite pas devenir chef d’entreprise ou salarié ,les gens disposent de leurs libertés individuelles et si vous êtes vraiment un libéral , vous ne pouvez leur retirer leurs libertés de choix .
        Si vous êtes chef d’entreprise , vous n’auriez plus que des collaborateurs et aucun salarié: si par ex vous avez une usine , quel collaborateur acceptera de travailler à la chaîne?
        Et chez Renault , plus aucun salarié? que des collaborateurs dans les usines ? impossible évidemment !
        Vous voyez , il faut bien des salariés , et heureusement que beaucoup être salarié , sinon ni la société dans son ensemble ni la capitalisme ne pourraient fonctionner .
        Maintenant , là où vous avez raison , c’est qu’en étant à votre compte vous avez une petite chance de vous enrichir ( c’est le but ), tandis qu’en restant salarié vous n’en avez aucune ( mais largement moins de soucis aussi ) , certaines personnes préfèrent gagner moins et avoir plus de loisirs : encore une fois , si vous êtes vraiment un libéral ( donc amoureux et respectueux des libertés individuelles ) , vous devez respecter leurs choix !

        • je voulais écrire : que beaucoup préfèrent être salarié !
          Cordialement,
          Jacques .

          • bien sûr « que beaucoup préfèrent être salarié ». Et pourquoi ?
            Parce que c’est la garantie d’un revenu fixe + avantages sociaux. Le seul risque, c’est de perdre son emploi, mais ce risque là vous l’avez aussi dans tous les autres statuts de travail…

      • Du calme et gardez vos leçons pour vous.

        J’ai créé et dirigé des entreprises toute ma vie, en France et à l’étranger. Ceci ne fait pas de moi, ni un modèle ni un héros, par contre je peux dire sans aucune retenue que le SMIC n’a jamais été ma préoccupation à l’embauche puisque mes salariés étaient tous payés bien au dessus de ce minima.
        Si vous en êtes à rationaliser les salaires de vos employés au point de les payer bien en dessous des minimums vitaux, c’est que votre bizness n’est pas/plus rentable (1), dans ce cas dégagez et faites autre chose. Faire de la main d’œuvre d’une entreprise, la variable d’ajustement financière, c’est juste très con, encore une fois, pour le savoir, faut-il encore avoir dirigé une entreprise et avoir réussi dans ce domaine.

        Les charges qui pèsent aujourd’hui sur les entreprises, l’écrasante responsabilité juridique des dirigeants, un code du travail surprotecteur, sont les éléments qui créaient des effets de seuils (-50 salariés, au seul exemple) et détruisent l’emploi. Le smic ? la bonne affaire…

        Vous qui avez le verbe haut, qui, d’après vous, a intérêt à instaurer une baisse du smic en faisant de ce seuil le soit disant déclencheur de l’emploi ? Prenez conscience que c’est le même discours qui a été servi avec les 35 heures, baisser le smic aura les mêmes effets : cautères sur jambes de bois.

        (1) baisser le coût de la main d’œuvre est une vis sans fin, il y aura toujours un concurrent, mauvais gestionnaire, moins cher que vous, dès lors, vous ne produisez plus, vous êtes en réaction aux autres et votre mort professionnelle est proche. Cette nuance vous est-elle accessible ?

        • Tout à fait.
          Il y a bien d’autres actions qui auront plus de résultats à mener.

        • Alarm, vous vous fourvoyez sur les propos de anti gros minet, si je les ai bien compris.

          La question n’est pas de savoir si on va pouvoir payer ses employés au-dessus ou en dessous du smic : la question est celle du chômage et de l’employabilité des personnes non qualifiées. Car si elles ne sont pas employables, c’est vous qui les payez quand même !

          Bien évidemment, l’entrepreneur fait ses choix concernant son domaine d’activité et son lieu d’établissement en fonction de son aptitude, des coûts, de la fiscalité et de la réglementation.

          Une entreprise qui ne se crée pas (ou qui se délocalise) pour ces raisons ce sont des chômeurs qui le deviendront ou resteront chômeurs. Nous ne sommes pas concurrentiels sur les activité de main d’oeuvre délocalisables et ce n’est pas pour une cause naturelle mais à cause du niveau du SMIC et des charges sociales, donc une cause artificielle.

          Ce niveau du SMIC pénalise non seulement les non-qualifiés car il leur préfére un statut de chômeur plutôt que de travailleur, mais il pénalise aussi l’employabilité de personnel plus qualifié (encadrement) et de plus il nivelle par le bas les salaires même de ceux qui sont qualifiés : un CAP est payé le même prix qu’un non-qualifié, l’un subventionnant l’autre.

          C’est une erreur de croire que même quand l’on n’embauche que des gens qualifiés et payés au minimum à 2 ou 3 fois le smic, alors on n’est peu impacté par le SMIC et je suis donc étonné que quelqu’un ayant créé ou dirigé des entreprises toute sa vie ne s’en rende pas compte :

          – même dans toute entreprise high tech il y a des magasiniers, des femmes de ménage, du personnel de maintenance sauf si ces services sont externalisés mais le résultat est le même.

          – toute personne qui sera surpayée par rapport au prix du marché et ce uniquement parce qu’elle est dans une entreprise en pointe (exemple : un magasinier) vit aux dépens des autres employés et c’est ce qui a conduit à externaliser de nombreux services dont les utilities

          – Le SMIC impacte le coût du postier, du routier, de la cantine ou de la cafeteria… etc… et au final c’est vous qui le payez et vous subventionnez le SMIC quoi que vous fassiez.
          __________________

          Sinon l’article est consternant : remplaçons une réglementation par une autre, c’est typiquement socialiste. Ca marche pas alors on va faire encore pire… mais on s’en fout, c’est avec le pognon des autres. Supprimer les aides et vous verrez que les prix s’ajusteront en conséquence et l’employabilité aussi. Et si un travailleur doit faire 50h pour vivre comme il l’entend, c’est très bien et ça fera réfléchir les autres quand ils sont sur les bancs de l’école.

          • gameover / parmi mes nombreux défauts, j’ai celui de savoir lire, je n’avais donc pas besoin de votre traduction aux propos de gros minet. Merci tout de même pour ce bel effort.

            Vous avez les arguments de l’auteur, sans les chiffres, alors accordons nous sur un désaccord. Avant de lire ci-dessous, lisez mon post en réaction à gros minet.

            Qui demande un smic variable d’après vous ? les TPE, PME, artisans, commerçants ? surement pas, c’est le cadet de leurs soucis. Ce type d’entreprise que s’acharne à détruire tous les gouvernements successifs, est un vecteur d’emploi énorme. Ces mêmes entreprises ont une demande importante de main d’œuvre qualifiée et fiable, pas au rabais.

            Prenons l’exemple allemand, qui encore une fois sort de ce système de salaire au rabais. Qui profite de la main d’œuvre à 400€/mois ? la plupart du temps ce sont des groupes de taille nationale ou internationale.

            Mais peu importe. Vous serez d’accord sur le fait qu’il y a un minimum pour vivre ou tenter de le faire, nous ne sommes pas très éloigné du smic français dans sa moyenne. Dès lors, des salariés au rabais, comme en Allemagne, toucheraient une aide de l’état en complément de leurs faibles revenus (comme en allemagne). Une telle mesure ressemble à si méprendre au système (désastreux) des allocations logements, celles reversées directement aux loueurs ! Ce qui est tout, sauf libéral…

            De même, ceux qui prétendent aux transferts de richesses en réformant le smic, supposent beaucoup mais de chiffres ils s’évitent d’en donner. Tout comme le fait que vous même ou l’auteur, vous évitez de faire un recensement des chômeurs en France, car la véritable question est : qui sont les gens sans emplois ? de qui parlons nous exactement ?

            Pourquoi ai je cédé mes entreprises ? (comme des dizaines de milliers de gens de ma génération l’ont fait sensiblement à la même époque) :
            1) explosion des charges sociales et fiscales
            2) code du travail dantesque qui est un véritable frein à l’embauche (le premier des verrous !)
            3) non respect de la propriété privée qu’est l’entreprise, devenue une annexe de l’état…
            5) explosion des coûts d’assurances (autre dossier noir de l’entreprise)
            6) responsabilité juridique de l’employeur soumis à une surabondance de textes
            7) > la liste est sans fin.

            C’est la libéralisation du travail dont les libéraux doivent faire comprendre tout le bien fondé. Une entreprise n’a pas à assurer l’emploi ni le garantir ! cette notion est inepte, elle prive de ses droits tout entrepreneur, elle empêche la libre contractualisation entre les salariés et l’entreprise, seule garante d’une souplesse dont se réclament toutes les entreprises.

            Le smic est un faux problème (ter…) les entreprises qui veulent délocaliser le font car, à payer 400€/mois un français ou 80€/mois un chinois, tous les grands groupe n’ont pas hésité à franchir le Rubicon.

            Vous parlez des chômeurs avec irrespect (même de façon indirecte), comme du reste beaucoup de prétendus libéraux tel l’auteur (voir la réflexion de MicelO reprenant ce dernier : « « L’État pourrait d’ailleurs réutiliser l’argent économisé par une baisse du SMIC » Voilà qui enlève tout intérêt pratique à la chose, et toute crédibilité à l’article ».

            Qui vous autorise à parler au nom des autres ? que savez vous de la situation des gens ? en quoi vos propositions sont recevables ?
            Être au chômage est un droit pour lequel des salariés (la richesse de l’entreprise) se sont vus amputé leurs salaires mois après mois, pas qu’un peu, pour bénéficier de cette assurance. Libre à eux d’accepter ou pas ce que bon leur semble, non ? Je vous dis ça et je n’ai jamais bénéficié des assedics…

            Quant à la main d’œuvre non qualifié, le problème est en amont, celui de notre chère, très chère école. Dites vous que des chômeurs il y en aura toujours, que l’assiette « normale » se situe autour des 5/6% en part de population active, que tout ceux qui prétendent descendre sous cette réalité, sont des affabulateurs.

            • Piou, y a à boire et à manger…

              1- Je ne demande pas de smic variable. Je souhaite que le salaire soit librement négocié entre employeurs et salariés. La valeur d’un travail ne se fait pas au temps passé mais suivant l’offre et la demande et seul le marché libre connaît le prix du travail.

              2- Si en Allemagne il y a des salaires à 400E/mois c’est parce que la réglementation le permet Et s’il est payé 400E/mois c’est que c’est son prix au maxi. Et je ne vois pas la différence entre un poste de non-qualifié dans une grande entreprise ou une petite.

              3- Les SMIC n’est pas un faux problème. C’est un problème mais ce n’est pas le seul puisque tout ce qui intervient dans le coût du travail est un problème. Et c’est un problème car des salariés subventionnent d’autres salariés. Par exemple il n’y a aucune raison que ma cotisation d’assurance santé soit fonction de ce que je gagne. Une assurance santé ça coûte 200E à 300E par mois en moyenne sur une vie et non un pourcentage de ce que je gagne. Pour l’assurance chômage c’est pareil : si mon risque chômage est moins élevé je n’ai pas à payer le même pourcentage qu’un salarié dont le risque de chômage est plus élevé.

              4- Le coût du travail (dont le SMIC) ou la réglementation ne sont pas les seules raisons qui poussent les entreprises à se délocaliser sinon il n’y en aurait déjà plus en france (d’entreprises). Un compte de résultat ce n’est pas que des salaires et j’ai là encore un gros doute sur votre activité d’entrepreneur. Et pour votre info un soudeur moyen en Chine, par exemple, gagne plus de 500E/mois… faudra mettre à jour vos chiffres et le salaire moyen dans des zones industrielles est de 250E environ.

              5- Je ne parle pas des chômeurs avec irrespect : vous avez vu ça où ? Le chômage n’est pas plus un droit que de lancer sa voiture dans une vitrine pour faire payer l’assurance. Les indemnités de chômage sont une assurance mais encore faudrait-il que la cotisation couvre le risque : ce sont ceux qui cotisent le moins qui ont la plus grande sinistralité donc il y a bien un problème. Une société d’assurance ne permettrait pas cela et vous virerait si vous avez trop de sinistres. L’assurance chômage en france c’est un impôt et de la redistribution… encore une fois.

              5 bis- Je ne parle pas au nom des chômeurs et je ne suis ni pour ni contre tant que ne vient pas me taxer mon pognon. Mais si on me taxe mon pognon, j’estime que j’ai le droit de donner mon avis sur son utilisation. Merci, même s’il semble que soit vous vous en foutez, soit vous vivez sur le dos des autres.

              6- Certes il y a un problème de formation mais ce ne devrait pas être le problème de l’état de former les salariés mais si vous dites à un socialiste que ce sont les entreprises qui doivent former les gens suivant leur besoin on crie au scandale du complexe militaro-industriel bouffeur de chatons communistes et que chacun doit être égal même si c’est impossible. Quand on a un QI de 80 c’est rare de devenir ingénieur, sauf sur un malentendu.

              7- Non le plein emploi ça existe. Il y a des pays dans lesquels on est arrivé à descendre à 3% de chômage et ce sont bien souvent les seuls handicapés qui restent sur le carreau. Vous avez 2 bras, 2 jambes et une tête vous pouvez bosser pour subvenir à vos besoins. Et pour le reste on adapte ses dépenses à son salaire et si on veut plus on bosse plus.

              • Lisez mais, surtout, essayez de comprendre, ça vous évitera de répondre à vos propres questions.

                • Facile. Aucun élément dans ce dernier message, pas plus que dans le précédent.
                  Des affirmations mais aucune démonstration.

                  Arriver à dire en même temps que les charges sociales sont un problème mais dire que le SMIC n’en est pas un… faudra voir à être homogène : un salarié c’est un coût total et peu importe que ce soit du salaire direct ou indirect.

                  Et poser comme principe que le SMIC n’est pas un problème puisqu’en fin de compte moins de 10% des salariés sont payés à ce tarif c’est mélanger les causes et les conséquences. Quel prix valent dans leur majorité les 5 millions de chômeurs à votre avis ? S’il n’y a pas de voitures neuves à 3,000E ce n’est pas parce qu’il n’y aurait pas de clients pour ces modèles.

                  Et mettre tout sur le dos de l’ednat c’est bien pratique… c’est la faute des autres.

            • Alarm: « Dites vous que des chômeurs il y en aura toujours, que l’assiette « normale » se situe autour des 5/6% en part de population active, que tout ceux qui prétendent descendre sous cette réalité, sont des affabulateurs. »

              Suisse 3.5% de chômage et 3.6% chez les moins de 25 ans (24% en France), pas de SMIC.
              Mais vous avez totalement raison sur les charges et la régulation.

              Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Chômage: 3.5%, 3.6%


              Kazakhstan – -Classement liberté économique: 67eme


              France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 95% – Chômage: 10.1%, 24%

  • « L’État pourrait d’ailleurs réutiliser l’argent économisé par une baisse du SMIC »

    Voilà qui enlève tout intérêt pratique à la chose, et toute crédibilité à l’article. Gageons que l’État va d’abord trouver ce réemploi, et laisser au temps le temps de baisser très éventuellement le SMIC…

  • Et si l’Etat cessait d’intervenir, d’imposer un smic, de le diminuer, de l’alllocater en compensation.

    N’en déplaise aux jaloux, un contrat est le reflet du consensus de deux parties (ici l’employeur et le salarié).

    L’Etat, les syndicats, et autres mêleurs d’oignons ne sont que de très néfastes mouches du coche.

    Et chaque fois qu’ils favorisent une catégorie, ils nuisent aux autres.

  • Comment comptez-vous financer cette allocation censée compenser la baisse du SMIC? A moins que vous ne soyez favorable à la remise en cause des baisses de charges patronales accordées ces 3 dernières décennies (ce qui reviendrait à contredire beaucoup de gérants de ce site), il faudra que l’Etat démantèle les services publics et augmentent les impôts pour les classes populaires, ce qui fait que l’alloc versée sera immédiatement annulée par des prélèvement, et que la baisse du pouvoir d’achat suivra celle du salaire minimum.

    Avec plusieurs centaines de millions d’euros mensuels de dividendes chacun, les grands patrons ont largement de quoi assumer à leur compte la hausse du « coût du travail » qu’entraîneraient des embauches malgré les droits sociaux en vigueur.

    • 1- Les dividendes sont une rémunération du capital.
      2- On emlbauche car on n’a besoin et que c’est rentable, pas pour des raisons sociales.

      • Comme vous dîtes, les patrons n’embauchent qu’à la condition que ça leur soit rentable. Et comme la forte production, due à 2 siècles de croissance exponentiel, fait que les salariés déjà en poste génèrent par leur labeur le maximum de profits possible pour les grands actionnaires riches à milliards, ces derniers n’auront intérêt à créent des emplois que si les nouveaux embauchés bossent 48h par semaine pour ne gagner que l’équivalent du RSA actuel.

        Le seul moyen d’augmenter le pouvoir d’achat des membres des classes moyennes et populaires est donc de remettre ce système capitaliste qui donne les plein pouvoirs à une toute petite minorité de la population.

  • Et la diminution du temps de travail ?

  • Etrange conclusion…. vous partez d’un postulat « les diplomés 5% de chomage, les non-diplomés 15% » et vous en tirez la conclusion que le problème c’est le niveau du salaire des populations les plus au chomage… mais sans vous posez la question simple de l’offre et la demande. Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais en gros le taux de chomage dont vous parlez (diplomé vs non-dsiplomé) est principalement du au fait que la société évolue vers une désindustrialisation pour se reporter vers une société de services qui demandent plus de qualification. Donc naturellement les peu diplomés trouvent moins d’emplois, et les diplomés collent au nouveau marché.

    Baisser le smic n’aura jamais d’effet positif, c’est un vase communiquant, vous baissez le smic, le pouvoir d’achat des smicards va baisser, ils vont moins dépenser, et donc cela va appauvrir les entreprises, qui vont licencier.

    Pour réduire le chomage en France cela compte sur 3 éléments principaux, et si on y touche pas, le chomage restera a ses niveaux records :
    – Taux d’impositions des entreprises de 68% en France pour 40% en Europe… il faut descendre a au moins 40%, on y arrive facilement avec la suppression des 3/4 des subventions.
    – Faciliter le licenciement en assurant la protection des salariés licenciés
    – Arrêter le pessimisme ambiant qui a peur de son ombre, et qui recharge ses propres fautes sur les autres.

    Tant qu’on aura un taux d’imposition le plus haut d’Europe (et pas loin du monde), qu’il est impossible de licencier un salarié quand il est pas compétent ou que l’entreprise traverse une période difficile (sans passer par un licenciement éco qui a des inconvénients énormes), et tant que les médias et politiques nous abreuveront d’informations jouant sur les peurs de l’autre, alors rien n’avancera… et ce n’est certainement pas en abaissant le smic qu’on va sauver quoi que ce soit.

    Je ne parle que d’un point de vue « réduction du chomage », savoir si le smic est trop haut ou trop bas est une autre question, mais pour faire réduire le chomage, c’est une erreur.

    • « vous baissez le smic, le pouvoir d’achat des smicards va baisser »
      Probablement très peu, vu que le prix des produits et services devrait baisser tout autant, d’une part parce que la partie de leur coût qui au final sert à payer des smicards ou des systèmes permettant de s’en passer baissera tout autant, d’autre part parce que l’on devrait avoir une réduction massive des prélèvements servant à entretenir les oisifs et une production accrue de biens et de services.

      Il ne faut pas se contenter de baisser le SMIC, il faut le supprimer. Même en supposant qu’il reste alors un grand nombre de miséreux, ce que je ne crois pas, seuls les marxistes purs et durs imagineraient que le rétablissement d’un SMIC élevé serait la bonne méthode pour lutter contre cette misère. Donc si la mise en place d’un SMIC élevé n’est pas la bonne méthode pour lutter contre la misère, le maintien n’est pas non plus la bonne méthode pour l’éviter.

    • Piou Liberté Adorée : vous tirez une conclusion un peu hâtive sur la désindustrialisation comme étant une modification comportementale de la société.

      Mais vous n’en donnez aucune raison. C’est oublier que dans tout phénomène il y a une cause.
      Et autant on peut expliquer la désindustrialisation par une hausse des coûts de main d’oeuvre car l’industrie est essentiellement une industrie de main d’oeuvre sur le cycle complet : matières premières, transformations, transports. Il ne faut pas juste regarder les 40 heures nécessaires pour assembler une voiture chez Renault mais les milliers d’heures d’étude et de fabrication des sous-traitants, la matière première représentant moins de 5% du coût final et tout le reste étant donc de la valeur ajoutée.

      On peut l’expliquer aussi par le coût de la réglementation : dans un bureau il y en a peu, à part la largeur de la porte des chiottes. Mais dans un atelier, entre le bruit, l’air, la sécurité, les pauses on travaille 2 heures par jour et le reste du temps on se demande comment on va faire.
      Les accidents du travail ont certes baissé depuis 30 ou 40 ans mais ce n’est pas forcément à cause de la réglementation mais plutôt parce que l’industrie a débauché et que les méthodes de fabrication etv les équipements ont évolué : mais moitié moins d’employés dans l’industrie, ça fait moitié moins d’accidents (dont une grande partie des morts étaient sur la route!).

      C’est une autre erreur de croire qu’un pouvoir d’achat – et donc des aides ou subventions – qui diminuent pour une partie de la population a peu d’impact sur le niveau des prix. D’une part vous raisonnez comme un socialiste : l’argent non-distribué ne disparaît pas, il est utilisé par ceux à qui il appartient avant d’être volé.

      D’autre part, les prix s’ajustent en fonction de la situation éconiomique et vous devriez faire un tour dans les supermarchés pour voir qu’actuellement un bon nombre de prix ont baissé de 20% même sur les grandes marques nationales. Certes cela paut entraîner des licenciements dans des entreprises mais ce n’est que le résultat d’une rationnalisation et une entreprise rationnalisée a plus de chances de vivre.
      En final cet argent non-dépensé n’est pas perdu : il reste dans la poche de celui qui l’a gagné.

  • Le problème avec les libéraux c’ est qu’ ils sont très bon en économie mais nuls en politique contrairement aux collectivistes qui sont nuls en économie mais excellents en politique. La politique c’ est 20% de raison et 80% d’ émotions ( démagogie). Si F.Hollande a été élu c’ est parcequ’ il a dit qu’ il voulait s’ attaquer à la finance et aux riches alors qu’ il savait qu’ il allait s’ attaquer aux entreprises et aux classes moyennes. Et voici que débarque un libéral et annonce qu’ il va s’ attaquer au smic…..No chance!!!!!! Les démagogues ont de beaux jours si les libéraux n’ apprennnent pas un minimum de subtilités en politique.

    Il faut donc en priorité dénoncer le code du travail, la lourdeur des taxes, les subventions scandaleuses aux associations, entreprises, syndicats, les retraites scandaleuses, l’ ineptie de l’ EN fabrique à chomeurs……..Mais dénoncer le smic c’ est se tirer un balle dans le pied.

  • c’est un faux problème , le niveau actuel du smic ne permet pas de vivre sans aides de toutes sortes , le baisser induirait automatiquement une augmentation des aides., c’est tout le système économique et politique qu’il faut revoir pour faire disparaitre le SMIC et ce n’est pas demain la veille , l’assistanat est trop ancré dans nos mentalités . est ce que quelqu’un voudrait vivre a l’époque où l’assistanat se faisait a la sortie de l’église en tendant la main ..on préfère poireauter au chaud a la sécu ou a pole emploi et se faire livrer par les restos du cœur dans notre HLM !

    • « … le baisser [le SMIC] induirait automatiquement une augmentation des aides.. »

      Non. Pourquoi tout le monde aurait exactement le même confort ? Pourquoi ne pas travailler plus pour combler le manque ? 50 ou 60h par semaine n’a jamais tué personne et beaucoup d’entrepreneurs le font et même certains salariés qui ont 2 jobs ou qui font du noir.

      D’autre part les prix s’ajusteraient en conséquence et je vous rappelle la loi de l’offre et de la demande. Si l’immo est élevé c’est à cause des aides au logement qui faussent le marché. Si je dois louer un logement à un étudiant en province je le mets à 400E au mini puisque l’étudiant aura entre 170 et 220E d’aides quel que soit ses ressources ou celles de ses parents. Ca n’a aucun rapport avec le prix auquel j’ai acheté ce logement il y a 25 ans et non seulement il a déjà été payé 10 fois mais si je le revends je peux en tirer facile 80,000E car ça ferait un rendement de 4800/80000=6% brut pour un investisseur moyen… ce qui n’est pas si mal.

      Et pour tous les autres prix c’est pareil. Un prix élevé crée des opportunités.

  • Mieux que baisser le SMIC: tuons les chômeurs, et bim…. La question de la baisse du SMIC est une chimère que balancent les les gauchistes pour faire peur au bon peuple, et un appât auquel mord facilement tout une partie de la « Droite » (sic) française… Alors que si les entreprises ont massivement recours au SMIC ou à des salaires s’en approchant, c’est aussi parce que l’Etat pompe directement à la source 50% ce que verse ces dernières en guise de salaire, nos fameuses charges sociales qui servent à tout et n’importe quoi. Baisser ces cotisation et vous donnerez une sacrée bouffée d’air frais aux entreprises et aux salaires.

  • Le revenu de solidarité actif ou active devrait permettre d’avoir un contact avec le travail. Ce revenu pourrait se mettre en oeuvre dans les communes pour par exemple tondre ou entretenir les bords de route ou les massifs de fleurs

  • Tant qu’il n’y a pas de plein-emploi, ceux qui sont jugés inexpérimentés ou trop vieux et ceux qui ont le moins bon rapport « qualité/prix » servent bien sur de variable d’ajustement.

    Cependant la grosse erreur d’analyse et de traitement du problème est de l’aborder de façon statique et non de façon dynamique :
    – diminuer le chômage ne peut se faire qu’en relaçant l’économie
    – réduire l’inégalité des chances de trouver un emploi ne peut se faire qu’en accélérant le « turn-over ».

    Sur ce dernier point, je vous soumet la réflexion suivante : quand on doit faire un choix pour une décision, un achat, une embauche, il y a 2 approches : faire au mieux pour optimiser ou faire vite pour passer à autre chose et être efficace. La seconde solution est bénéfique à l’égalité des chances et au dynamisme économique.

    Malheureusement chacun comprendra facilement pourquoi en Socialie la première est systématiquement préférée. Et comment cela nous mène à l’impasse pour l’économie et le chômage.

    • oui pour la relance de l’économie. Mais moi je ne suis pas l’économie. Avant de parler de SMIC, il faudrait parler du travail. Est ce que le travail est utile ?

      • Vous questionnez depuis votre lit ? Effort insupportable !

        • selon vous faut il dynamiser la finance ou le travail productif ?

          • Il faut arrêter de vouloir tout dynamiser avec des paquets de lois et de règlements.

          • Ce qui est le moins « productif » n’est sûrement pas la finance mais l’administration et la politique. Et c’est ce qui nous coûte le plus cher à la fois en dépenses et en nuisances.

            Réfléchissez à quel point on serait riche avec le SMIC mais sans impôts locaux, TVA et autres TIPP Car il ne faut pas s’y tromper les smicards payent aussi énormément d’impôts.

            • bonjour Pragmat,

              Ce qui me choque dans l’article ci dessus, c’est le Marché du travail.

              Je me trouvais à discuter de chose et d’autres et j’ai entendu qu’il fallait arrêter ou plutot commander des personnes pour la saison. Faire appel à une entreprise de mise à disposition de personnel. Ça fait esclave, qu’en pensez vous ?

              • Bonjour B,

                Vous voudriez quoi ? Qu’un producteur de légumes supporte le coût des salariés hors-saison ? A ne rien faire ?

                « Marché du travail » ce n’est pas un gros mot. Vous pouvez mettre des employeurs en concurrence et eux aussi peuvent mettre des salariés en concurrence… même s’il y a un salaire mini.

                Tout échange est un marché… sauf ceux avec l’état : on vous taxe et vous n’avez rien en échange et là vous êtes bien un esclave de l’état.

      • En commençant par le début: Qu’est-ce que le travail ?

  • Avant de toucher au Smic donc au Privé encore et toujours , je préférais qu’on face des réformes de structure du public pour baisser la charge sur les entreprises tpe pme sarl ceux qui embauche le plus .

    OU SONT LES REFORMES DE STRUCTURE ?

    Tant que c’est réforme ne sont pas faite rien de pourra changer je comprend pas cette envie de vouloir toucher en permanence au privé, le problème n’est pas le privé c’est la dette public punaise ca me fout en colère.

    Si on me baisse mes charges j’embauche je forme j’investit c’est tous simple , j’arrive pas à comprendre ….

    Comme dit plus haut on a 20% d’ecart de charge c’est tous simple à comprendre

    IL FAUT DEGRAISSER LE MAMOUTH POINT A LA LIGNE LE RESTE N’A PAS DE PRIORITE,

    le temps de faire ca il se passera déjà 2 ans alors …. ca me sidère

  • affirmation irréaliste de l’auteur :

    « S’il n’est pas empiriquement prouvé que l’existence même d’un salaire minimum soit une cause du chômage »

    Empiriquement, théoriquement (relire Von Mises) ou dans la réalité, le salaire minimum cause le chômage.

    Plus géénralement, le chômage est causé par l’état (relire « libéralisme » de Pascal Salin).

    Pour comprendre simplement : fixer un prix minimal à un bien d’échange, tous les biens qui étaient à un prix inférieurs ne s’échangeront plus, CQFD.

    Le salaire d’une personne équivaut peu ou prou (il y a toujours des asymétrie d’information) à son niveau de productivité.

    Instaurer un salaire minimum et tous ceux dont la productivité du travail est inférieure ne trouveront plus d’emploi, d’où le chômage.

    Si l’état n’intervenait pas dans le code du travial ou le salaire minimum, chaque personne trouverai un emploi correspondant à sa productivité, et ceux qui ne trouveraient pas d’intérêt à travailler ne rechercherai pas d’emploi.

    Nous auriont un taux de population active sur la population en age de travailler bien plus fort que maintenant, et aucun chomeur.

    Les assurances chômage n’existent que parce que l’état crée du chômage. Sans cela, elles seraient parfaitement inutiles…

  • Si le Smic est un facteur important du chômage de masse, ce n’est pas la réforme la plus urgente. Le plus urgent, c’est de verser leur salaire complet aux salariés. Une fois rétablie la vérité du prix du travail et du coût des charges qui y sont associées, les autres réformes suivront naturellement.

  • Mis ?! Mais !? vous voulez vraiment « Pour lutter contre le chômage » ?!?! Mais vous n’avez rien compris !!!!
    Les gens ne veulent pas lutter contre le chômage. C’est le contraire.
    Ils veulent PLUS de chômage.
    C’est facile à démontrer :
    qu’est-ce que le chômage ? C’est l’expression de la préférence pour un travail salarié, par rapport à une activité indépendante (artisan, agriculteur, professionnel libéral, …) et pire encore une activité patronale.
    C’est l’expression du fait que le statut salarié est relativement plus avantageux que tous les autres.
    Et les gens VEULENT que le statut de salarié soit plus avantageux que tous les autres. Ils votent pour ça (logique, puisque la plupart d’entre est salarié). Et de plus en plus : toujours plus d’avantage pour les salariés (majoritaires), toujours plus d’emmerdes pour la minorité. Toujours plus de gens qui veulent devenir salariés. toujours moins de gens qui ont envie d’embaucher (forcément, les avantages des salariés sont des problèmes pour les employeurs). Toujours plus de chômeurs.

    Inversement, il est évident que la baisse du chômage implique une réduction de l’avantage d’être salarié par rapport aux indépendants et aux patrons. Et donc que toute solution vous coutera l’inimité d’une large majorité du corps électoral.

    Le chômage ? Parlez-en, toujours. Faire quelque chose qui le réduise vraiment ? mais ça va pas la tête ?

  • Les chômeurs longue durée doivent arrêter de rêver, ce monde n’a rien à leur offrir sinon la misère du SMIC et encore, c’est d’ailleurs pour cette raison que certains partent en Syrie, leur avenir est ici completement bouché et maintenant que les lois les empêchent de partir faire le djihad à l’étranger, ils n’auront pas d’autres choix que faire la guerre sur le sol français mais apres tout c’est peut être une solution à la mauvaise répartition de la richesse.

    • Le monde a exactement la même chose à offrir à tous : des opportunités, plus ou moins restreintes par les gouvernements, d’y trouver à satisfaire ses désirs par son action individuelle.
      Bon, bien sûr, si ce que voulez, c’est qu’on vous offre l’oisiveté et le luxe aux frais de votre prochain, vous serez logiquement obligé de faire appel à la violence à son égard, et il sera légitime de sa part de vous répondre de même. Dans ce cadre, ceux dont l’ambition est de faire la guerre s’exposent à se faire descendre, et je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de libéraux pour leur proposer un SMIC amélioré en réponse à leur chantage.

    • mon grand-père , qui était un plouc, un vrai … à travaillé de l’age de 12 ans ( fin de l’école obligatoire à son époque ) à 70 ans ( droit à la retraite à 65 ans mais sa femme était plus jeune que lui … ) il ne s’est jamais plain , avait le sens de l’honnêteté et du devoir , sans parler de la parole donnée …

      si les gens de ton espèce, veulent aller faire le  » djihad  » en syrie , ou même en france, ce qu’ils vont y trouver, ne va rien avoir à voir avec le bonbon de l’état providence français …

    • Plouc: « ce monde n’a rien à leur offrir »

      Vous parlez de la France là ?
      De l’autre coté de la frontière c’est le plein emplois y compris pour les jeunes et les salaires y sont presque trois fois plus haut, les recettes pour y arriver son très simples: Pas de régulation ni de fiscalité à outrance.

  • en gros le smic coûte trop cher en France mais on reconnait qu’ il est insuffisant et on veut que l’ Etat compense la différence en gros le beurre, l’argent du beurre et ce qui s’ en suit…

    • Moi je ne reconnais en rien qu’il soit insuffisant. On ne peut pas vivre à Neuilly avec, ok, mais ça n’a rien à voir.

      • En Allemagne le compléments aux mini-jobs et compensé par l’Etat fédéral ou au niveau du Länder je crois. Je ne sais pas dans le détail comme se met en pratique ce type de mesure mais si j’ai saisi un minimum le contribuable par l’impôt finance ce complément de salaire. Certes il s’agit d’un complément et non de prestations sociales versées gratuitement il s’agit donc plus d’une mesure visant à dire prenez le 1er job que vous trouvez, l’Etat complètera mais au niveau économique le problème reste entier c ‘est de la dévaluation salariale camouflé en gros. Et de manière général les salaires minimums sont plus ou moins corrélés aux niveau de vie du coup la question est de savoir si c’ est le smic qui est trop élevé et pas le niveau de vie du pays étant donné les chiffres peu reluisants de notre économies. Faire varier le salaire minimum en fonction de l’attractivité économique au niveau des régions serait envisageable en parallèle d’un ajustement du coût de la vie.

        • « …c ‘est de la dévaluation salariale camouflé en gros. »

          Payer un boulot à sa juste valeur c’est de la dévaluation ?… ce serait plutôt du réalisme.

          Si je prends quelqu’un pour tondre ma pelouse (2000m2) je ne regarde pas son prix de l’heure mais le coût global. S’il passe 8h au lieu de 4h je devrais le payer 2 fois plus ? Le travail a une valeur de marché : on ne tond pas des jeures mais des m2 dans ce cas là.

  • le potentiel d’emploi est surtout dans les très petites entreprises et les pme et le discours tenu n’est que rarement contre la hauteur du smic

    Le plus souvent il s’agit des risques pour licencier en cas de difficultés économiques transitoires ou tout simplement si l’employé ne fait pas l’affaire par manque de compétence ou simplement par incompatibilité d’humeur( comme dans un couple, avec impression de vivre le même drame qu’un mauvais divorce)

    Parfois, c’est à cause de charges élevés: mais comme il existe un transfert de ces charges sur les salariés au dessus du smic , c’est surtout vrai pour ces derniers et en plus cela calme l’envie de promouvoir les bonnes recrues.

    Qu’en pense les autres petits employeurs de ce forum ?

    • Le problème de base de l’entreprise n’est certes pas le smic.
      Il y avait une étude comparative sur l’institut des libertés qui montrait la différence de taxation entre les systèmes anglais, allemand et français.

      En france la majorité des taxes sont assises sur des éléments qui n’ont aucun rapport avec la capacité bénéficiaire de l’entreprise (CA, Salaires, CFE) et les taxes peuvent donc mettre à elles seules une entreprise en déficit. Ce n’est pas le cas des 2 autres pays dans lesquelles les taxes sont assises sur les bénéfices.

      Même les taxes du régime de l’autoentrepreneur sont intégralement assises sur le CA et après 5 ans, 6 lois et 13 décrets modificatifs la CFE est exigible même avec un CA de zéro alors que le principe était que l’on ne payait que s’il y avait du chiffre.

  • Cet article est consternant et participe de la doxa qui prévaut de plus en plus dans ce pays. Tout d’abord que pour résoudre le problème du chômage en France il faut baisser le SMIC, ou son coût. Cet article propose même de compenser une baisse du SMIC par une allocation de l’État comme si ce pays n’était pas suffisamment collectiviste et étatiste…
    Le chômage vient d’une absence de formation (cf. les performances catastrophiques de l’éducation nationale) et SURTOUT ET AVANT TOUT d’une dépense publique délirante (57.1% du PIB) conséquence d’une fonction publique obèse avec des privilèges qui débouchent sur une saignée du secteur privé.
    Ce n’est qu’en réduisant drastiquement les dépenses publiques, le nombre et le coût des fonctionnaires que l’on créera des emplois dans le privé. Rappel un poste de fonctionnaire supprimé engendre la création de deux postes dans le privé. Voir au Royaume Uni ou Cameron a supprimé en moins de 3 ans 600.000 postes de fonctionnaires et dans le même temps 1.200.000 postes ont été créés dans le privé. En Suisse le ratio est de 1 à 5 ! Aux USA c’est 1 pour 2.

    • Toute cette focalisation sur le SMIC est clairement orientée pour éviter toute discussion sur les dépenses de l’État et la gabegie du secteur public.

    • Tout à fait d’accord. Le plus grand fléaux est le régime fiscal français pour l’entrepreneur et l’investisseur. Au service d’un Etat-glouton, l’idéologie anti-riches de la DGI est bien plus toxique – elle dissuade d’entreprendre – que le niveau du salaire minimum. B. Zimmern a écrit plusieurs ouvrage à ce sujet.

      • Le chômage de masse notamment en France est purement un choix de société. Du travail il y en a pour tous le monde. La vérité c’ est que pas mal de français ne se sont pas prêts à occuper des emplois comme ouvrier agricole, journalier, plongeur en restauration, éboueur, travail de nuit, bref des métiers aux conditions de travail pas très alléchantes. etc… depuis les 30 glorieuses ont a fait miroité aux gens qu’une société de service et de consommation était l’aboutissement du progrès sociale.Le smic n’ est pas le problème vu le nombre de postes non pourvus dans certains secteurs qui embauchent il suffit juste que les gens ravalent leur orgueil et préjugés et se mettent au boulot point barre. Tant qu’ on auras pas pigé ça d’autres personnes feront ces boulots non par souci d’un salaire minimum mais parce qu’ elle ont besoin de remplir le frigo chaque semaine.

        • A votre avis, si les ouvriers agricoles étaient payés 3,000E par mois on peinerait à en trouver ou pas ?
          Donc ce n’est pas un problème de conditions de travail, mais de salaire.

          Plus globalement payer un cariste qui a eu une formation d’une semaine au même prix qu’un gars qui a un CAP a près 2 ans de formation c’est un problème : ce que vous donnez de manière forcée au cariste vous ne le donnez pas au CAP. Le SMIC nivelle par le bas. Pourquoi se casser le c** à faire une formation de 2 ans si le résultat est le même ? Je ne branle rien à l’école, la société me donnera le SMIC quoiqu’il arrive.

    • oblabla : « Le chômage vient d’une absence de formation »

      Après 40 année de ces même discours, 24% de chômage des jeunes et 5 millions de chômeurs ça devrait quand même finir par rentrer: La sur-régulation et la sur-fiscalité sont entièrement responsable du chômage en France.

      Suisse 3.5% de chômage et 3.6% chez les moins de 25 ans (24% en France), pas de SMIC.

      Suisse – Classement liberté économique: 4eme – Chômage: 3.5%, 3.6%
      Kazakhstan – -Classement liberté économique: 67eme
      France – Classement liberté économique: 70eme – Dette 95% – Chômage: 10.1%, 24%

      • Tout à fait, mais pas seulement.
        Pour moi le problème du SMIC est secondaire… Je parle de ce que reçoit le salarié… C’est a dire la moitié du résultat de son travail dans l’entreprise après que celle-ci ait retiré les bénéfices qu’elle attendait obtenir de la participation active du salarié… Donc de la masse salariale.
        Une SIMPLE action facile a mettre en oeuvre… Un bulletin de paye sans retenues, de la valeur totale de la masse salariale attribuée actuellement à l’individu, charge à lui de payer ses charges à la SS, au chômage, aux retraites, aux allocs… etc. Il recevrait immédiatement une somme « double » pour salaire, verrait celle-ci amputée de la valeur redistributrice du social et connaitrait la valeur réelle du « social participatif ». Beaucoup changeraient d’avis à son sujet… Et au sujet de l’exploitation que certain(es) en font « sur leur dos ».
        Cela libèrerait beaucoup le service de la paye (que l’état n’arrive pas a régler pour lui même) des entreprises qui pourraient se focaliser sur leur rôle «  »produire de la richesse » ».
        Une simplification concomitante du contrat de travail, déboucherait sur une ouverture importante de l’embauche. OK les salariés seraient « aussi » tributaires de la faune « clients » de l’entreprise que les propriétaires (patrons)… Mais les salariés le sont-ils sur leur patrimoine? Le maintien « coûte que coûte » n’a souvent eu à long terme que la disparition ou au moins la fragilisation de l’entreprise, et le même résultat final pour le salarié « perte d’emploi », et perte de temps.
        C’est vrai je parle là que des petites entreprises, souvent familiales, mais qui représentent la grande majorité de l’activité et de l’emploi, et dont on ne se soucie pas du tout.
        D’autre part, pourquoi certains « salariés » qui seraient tentés par une auto-entreprise ne s’y lancent-ils pas ??? J’ai ma petite idée !!!!!

        • On est d’accord, c’est une cerise de plus sur le gâteau de merde.

          tchayapluk: Il recevrait immédiatement une somme « double » pour salaire, verrait celle-ci amputée de la valeur redistributrice du social et connaitrait la valeur réelle du « social participatif ». Beaucoup changeraient d’avis à son sujet…

          Clair, le mec qui verrait ses 2500 euros se transformer en 1500 n’aurais plus trop envie de crier au miracle socialiste.

          • Il vont pas ce tirer des balles dans les pieds non plus.

            Laissé à la charge de chacun de financer la sécu autant dire rien .

            Un doux rève ….

  • Les commentaires sont fermés.

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