Quel avenir pour l’Europe ?

L’union monétaire ne disparaîtra pas facilement et le retour aux États-nations semble impossible : que faire ?

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Siège de la Commission Européenne (Crédits : Amio Cajander, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

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Quel avenir pour l’Europe ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 23 avril 2015
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Par Drieu Godefridi.

Siège de la Commission Européenne
Siège de la Commission Européenne (Crédits : Amio Cajander, licence CC-BY-SA 2.0), via Flickr.

C’est peu de dire que l’Union européenne n’est pas au mieux de sa popularité.

De moteur de la croissance continentale, dont le perfectionnement devait se poursuivre génération après génération, conformément à l’intuition géniale de Jean Monnet, l’Union européenne s’est progressivement morphée en mécanique technocratique intrusive, sans utilité apparente, dont à peu près plus personne ne veut. Pour la première fois dans l’histoire de la construction européenne, un État qui devait adhérer à l’UE – l’Islande – vient de lui tourner le dos. La portée symbolique de cette première ne doit pas être sous-estimée.

Cela ne signifie pas que l’UE est à l’article de sa mort : l’union monétaire ne se disloquerait pas aisément, et la plupart des gens « sentent » qu’en revenir aux États-nations n’est pas une option : quel est l’État européen qui voudrait négocier seul, d’égal à égal, avec la Chine, la Russie, les États-Unis ou l’Iran ?

Alors, que faire ?

D’abord, poser le bon diagnostic. L’UE offre une figure caricaturée de deux des grands maux de nos démocraties contemporaines : le technocratisme, et l’inflation législative.

La technocratie, c’est la Commission. Souvent animés des meilleures intentions, les technocrates sans visage de la Commission européenne échafaudent d’invraisemblables législations, au gré des priorités changeantes de leur présidence, sur le mode du « we know best » : nous savons mieux que les États et les parlementaires européens ce qui est bon pour les Européens. Depuis Delors, deux convictions dominent la Commission : il faut renforcer l’intégration européenne, donc renforcer l’homogénéisation à tous les niveaux. Plus un credo qui date de la Commission Barroso : faire de l’Europe la première économie décarbonisée, ou « verte », du monde.

Et puis, il y a les parlementaires européens, la caution démocratique de l’UE. 751 parlementaires, la plupart inconnus, souvent des éclopés du suffrage national, ainsi que des politiques en fins de carrières. Des parlementaires européens, qui, à l’instar de leur équivalents nationaux, doivent légiférer pour exister, car sinon, personne ne parlerait jamais d’eux. D’où les cascades de législations qui s’abattent de plus en plus durement sur des Européens qui subissent déjà le tsunami annuel de leurs législations nationales (107.000 pages de législation supplémentaire, pour la Belgique, en 2014).

Il n’est que de jeter un œil sur les cathédrales normatives bâties par l’UE dans le champ de l’énergie pour se convaincre de l’ampleur du problème (voyez par exemple la directive 2012/27/UE du 25 octobre 2012 relative à l’efficacité énergétique). Voilà des directives et règlements objectivement incompréhensibles par 99% des mortels, truffés qu’ils sont d’équations, de calibres et autres normations techniques absconses et inapplicables. Ces législations, qui permettent aux services de la Commission de justifier leur existence, et aux parlementaires de se distinguer dans les médias, ne procèdent pas des besoins de la pratique, mais de lubies idéologiques. Leur traduction en droit national alourdit considérablement le coût de l’énergie en Europe, pour les entreprises comme pour les particuliers.

Quand on se souvient de l’ADN du projet européen selon Jean Monnet – la paix par la prospérité -, on mesure le chemin parcouru.

Faut-il, pour autant, désespérer de l’Europe, et céder aux sirènes d’un nationalisme provincial, de type UKIP, ou rouge-brun, de type FN ? Certes, non. Toutefois, la revitalisation du projet européen suppose l’acceptation d’une réalité simple : l’UE doit redevenir l’instrument de croissance et de prospérité qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être. La prospérité des Européens est le business de l’Europe; le reste ne la regarde pas. Doivent être abrogées les législations qui ne s’inscrivent pas dans cette perspective, soit qu’elles la combattent, soit qu’elles y sont étrangères, et il faut mettre en place un blocage institutionnel à l’inflation législative.

Car l’Union européenne redeviendra un moteur de croissance, ou elle se marginalisera dans un monde qui ira l’ignorant, à l’instar de ces mirifiques confédérations entre cités grecques que décrit Polybe dans son Histoire de la Grèce antique.


Article publié également par le quotidien économique et financier L’Écho (Bruxelles).

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  • Bon article.
    Préférez « muée » ou « métamorphosée » à « morphée »
    Morphée a pour vocation d’endormir les mortels et d’induire leurs rêves: allusion?

  • Quel avenir ?
    Pour cette Europe là: aucun.

  • Un peu étonné par cet article qui semble en contradiction avec d’autres positions que vous défendiez.
    Au delà de la difficulté à considérer l’ouverture par sa référence à Monnet, dont le but était clairement une Europe fédérale sur le modèle US, vous me semblez accepter rapidement certaines évidences qui n’en sont pas.
    Ainsi lorsque vous opposez donc la « géniale intuition » de Monnet à une « Union européenne [qui] s’est progressivement morphée en mécanique technocratique intrusive, sans utilité apparente », il n’y a en réalité aucune contradiction. La méthode Monnet réside en la mise en place de personnalités et de mesures apparemment sans liens ou dessein, mais qui finiront par imposer une vision prédéterminée. L’UE aujourd’hui c’est la Commission. Elle impose l’agenda et les débats sans opposition et quasiment sans droit de regard. L’étude attentive des mesures ainsi mises en place montre une convergence forte avec le modèle US. La plupart du temps, ces mesures ne sont perçues que localement, ou par une partie seulement de l’opinion. Très peu de citoyens européens réalisent qu’elles sont imposées selon un agenda qui touche tous les pays d’une future intégration transatlantique.
    Autre point: « l’union monétaire ne se disloquerait pas aisément ». Certes, elle a d’ailleurs été conçue ainsi, car ses promoteurs savaient contrairement à ce qui est sous-entendu, à quel point cette solution portait en elle des conséquences lourdes et incomprises des peuples. Mais rien n’indique historiquement que cela ne puisse être, ni que cela ne soit pas souhaitable. Quant à l’argument sur l’impossible retour aux états-nations, c’est une rigolade. Rien n’empêche la conclusion d’accords multilatéraux. Et les « petits pays » n’ont guère eu à se plaindre.
    Tout le monde a bien compris maintenant que l’Euro n’était que le Cheval de Troie d’une intégration fédérale et d’une harmonisation forcées.
    Du coup, il me semble que votre analyse soufre de ne pas aller au fond. Technocratie et inflation législative, en raison même de la nature du pouvoir confié à la Commission, sont l’expression naturelle de sa construction.
    La commission ne gère pas, elle existe par sa capacité d’imposer un tempo législatif et réglementaire. Elle n’est pas en ce sens au service de l’intérêt de ses citoyens. Elle ne le peut pas. En tout cas pas autrement que littéralement par hasard. Et encore, attendons qu’elle soit touchée par la « revolving door » propre à ce type de structure au bout d’un certain temps de fonctionnement, une fois que l’écosystème qui en découle se mette en place. En effet, son évolution naturelle, l’expression de son pouvoir et de celui de ses fonctionnaires aboutira à la création (voulue par Monnet) d’instances de type agences fédérales, destinées à s’assurer du suivi, de la mise en oeuvre, de l’affectation de fonds dédiés, de la déclinaison des politiques et autres missions capitales dont on va déshabiller les états-nations au profit de nouveaux relais au niveau des régions, nécessitant une coordination européenne etc.
    Pour résumer ma pensée, les tenants de la construction actuelle sont persuadés que les institutions européennes doivent imposer la paix, entendre par là l’ordre, via un maillage d’obligations et de contraintes indéfaisable (vieille antienne des dictateurs de tout poil que celle de l’impossibilité du retour en arrière) et un contrôle hors des peuples. Ils imposent une structure de contrepouvoirs en parallèle et au détriment de la démocratie, via des instances « représentatives » qui ne sont qu’une extension de leur propre sphère d’influence, les dotant de pouvoirs spécifiques permettant d’en priver d’autant plus facilement ceux qui sont supposés les détenir légitimement. Il suffit de voir le destin des recours populaires (exit le mot de référendum, honni de ces bonnes gens et de Monnet évidemment).
    L’Europe par la prospérité écrivez-vous en référence toujours à Monnet. Au delà des transferts massifs à destination des nouveaux (ou futurs) entrants, qui ne sont que le pendant moderne des marches de l’empire, rien n’a été fait pour une meilleure prospérité ou presque. Le fin mot, de l’affaire grecque par exemple, est qu’il n’y aura pas de solidarité sans acceptation d’une intégration totale. Ce qui signifie l’abandon de ce qui fait l’âme des peuples européens. Et on ose parler de prospérité pour éviter les guerres? Mais quel tragédie, hors la guerre précisément, aurait pu jeter tant de gens dans l’abandon comme en Grèce? La destruction des biens, du capital, des infrastructures ou d’une société ne se font pas que par les bombardements de l’ennemi ou les dommages collatéraux des alliés.
    D’ailleurs, on se demande en quoi la recherche de prospérité pourrait être, devrait être, une politique légitime au sens d’un état, son horizon indépassable. Il me semble que la création des conditions permettant à chacun d’exprimer ses talents, de vivre sa vie sans qu’on s’occupe de lui pour paraphraser le Juge Douglas, et de protéger les droits qui en découlent seraient nettement plus approprié.
    Comment ne pas voir qu’une telle vision est pas nature étatiste et constructiviste plutôt que libérale? D’ailleurs, personne ne relève la multiplicité des mesures dites sociétales prises par ou sous l’impulsion du pouvoir central européen. A quel titre? Selon quelle logique si ce n’est celle d’une construction tutélaire?
    Vous revenez (heureusement, si je puis me permettre) à cette lecture de la réalité en fin de votre papier. Mais le chemin que vous parcourez pour y venir dédouane fortement à mon sens, et les initiateurs et les bénéficiaires actuels du pouvoir européen et de ses relais.

    • Une chose est la critique de l’Union Européenne actuelle, une autre qu’elle ne rencontre pas votre volonté de libéralisme personnelle: il est vrai que les « socialistes » sont un des 2 premiers groupes parlementaires européens, démocratiquement élus.

      Et si je ne peux être suspecté de socialisme, cela ne m’empêche pas de tenir compte des acquis de type social (comme ceux des patrons classés « paternalistes ») comme la solidarité vis-à-vis des handicapés, des incapables de travailler ou des anciens, d’assumer à un moment, la tache dont ils vivaient.

      Je ne serai sans doute jamais d’accord avec ceux qui voient la vie en tout blanc ou en tout noir: mon expérience du monde et de ses habitants exige des nuances qu’une simple idéologie radicale ne peut m’apporter sans être aussitôt comparée à mon expérience vécue qui, je l’avoue, a bien remis en question mes croyances antérieures. Je vous prie de m’en excuser!

    • Il n’y aura pas de retour en arrière. Les organes européens ne sont que le reflets de l’état de nos démocraties qui sont devenues des dictatures technocratiques aux mains des fonctionnaires et des politiciens professionnels qui sont de fait à 99% fonctionnaires ou assimilés. La démocratie de signifie plus rien le pouvoir est et restera au mains de la même caste. Tout ceci s’est fait insidieusement, petit à petit en utilisant toutes les ficelles bien connu des dictateurs mais noyer dans une épaisse mélasse réglementaire destiné à dilué les responsabilité et faire en sorte que si révolte il y a elle ne puisse jamais désigné un pouvoir en particulier. La manipulation des médias, de l’éducation, des grandes entreprise et des systèmes de redistribution ont finis de parachever la mise en coupe réglé d’une société qui ressemble de plus en plus à celle d’orwell en beaucoup plus perverse et raffinée (donc infiniment plus difficile à combattre). Ce système est tellement bien huilé qu’il sera impossible à détruire de l’extérieur, notre seul chance réside dans son propre pourrissement mais l’espoir est très mince de le voire de mon vivant.

  • C’est amusant, cet article!

    On conçoit bien que l’auteur, avec son pedigree, ait du mal à toucher sa bille dans un dossier comme l’énergie; déjà, au point de vue économique, sans dénigrer du tout F. Hayek, croire que l’économie est une science exacte, obéissant à des lois immuables, à l’époque où les « subprimes » font partie du passé, où la « crise » est devenue mutation et où l’informatique est indispensable à la manipulation de la bourse dont la mécanique n’obéit, jusqu’à présent, à aucune discipline, il s’en est passé des choses et, sans doute, rien ne sera plus « comme avant »! Mais de là à comprendre les tenant et aboutissant de l’énergie mondiale, il faudrait une armée ultra-multi-disciplinaire pour évoquer de seules hypothèses. Un point de vue individuel n’est valable que sur un coup de bol ou une intuition géniale.

    Alors, l’Europe est toujours en construction et la dernière constatation de ce matin, le confirme: c’est que le conseil européen (délégations des exécutifs des pays membres) réagit de façon historique, chaque délégation accrochée à ses prérogatives nationales: à travers un article, un auteur tunisien (je n’ai pas retrouvé l’article, désolé!) réclamait bien plus que ce qu’il a été prévu, ce matin, concernant le problème des populations émigrant en Europe: on connait les problèmes financiers de l’Italie qui, comme d’autres pays de mauvaise volonté: Grèce, Portugal, France, et l’Espagne (épongeant, en plus, sa bulle crevée immobilière) n’ont pas juger bon de mettre bon ordre, dans les temps, dans la gestion de leurs finances nationales et se retrouvent sans aucun moyen de mener une politique quelconque par manque de budget. Les Tunisiens, d’après cet article, disent clairement que si les Européens ne les aident pas à lutter cotre le terrorisme, chez eux, nous devrons évidemment le voir débarquer sur les rives européennes de la Méditerranée.

    Jusqu’à présent, c’est bien le ce conseil européen des chefs d’état et de gouvernement qui a freiné des 4 fers l’intégration européenne au maximum: l’illusion persiste encore! Les « politiciens nationaux » font encore semblant d’avoir le pouvoir, alors que déjà, au moins 30 à 40 % de la législation nationale vient de l’Union Européenne. C’est là que le jeu de la France est ambigu: « moi, président, je dirige l’Europe avec A. Merkel. Nous sommes le « moteur ». « : propos tenus à de multiples fois par N. Sarkozy, à Bruxelles, comme si les autres pays n’avaient pas, alors, droit de veto, (mais uniquement en conférence de presse, en Français, évidemment). On sait qu’après coup, les Français ne se retrouvent pas dans les décisions prises à Bruxelles. (Tant qu’ils croiront les discours, ça ne risque pas de changer!).

    Actuellement, les décisions qui seront prises à la majorité, avec l’assentiment du parlement européen, seront sans doute, encore moins favorables aux seuls Français.

    La méconnaissance de l’histoire des institutions européennes, en France, ou l’incompréhension de leur évolution récente, associées au discours trompeurs des différents présidents, font qu’un écolier, après le bac, croit encore à une France, indivisible, totalement souveraine et totalement indépendante!

    Il est clair qu’il est important, maintenant, d’envoyer au parlement européen, à Bruxelles (Strasbourg étant devenue une annexe, sauf 4 X/an, comme Frankfort ou Luxembourg, tous les jours) des députés de premier rang, si vous voulez être défendus: actuellement, l’absentéisme français n’est pas passé inaperçu!

    Quant à l’Islande,tès peti pays où se pratique la démocratie directe, c’est, pour le moment, bien différent de ce qui est possible, dans l’Union.

    Idem pour le Royaume-Uni, mais pour d’autres raisons, toujours un pied dedans, un pied dehors et dont la « City londonienne a échappé miraculeusement à la chasse aux « paradis fiscaux » alors que les sommes qui s’y transfèrent sont autrement importantes.non?

  • « la plupart des gens « sentent » qu’en revenir aux États-nations n’est pas une option… » Qu’est ce qui vous permet de l’affirmer ?
    L’UE n’avait qu’une seule issue : le fédéralisme total sinon à quoi sert-elle ? l’UKIP est ce qu’il est mais, Niguel Farage est le seul homme politique qui s’exprime avec justesse au sujet de l’UE. Toutes ses prévisions (les mêmes que nous faisons tous) se sont avérées justes.
    Considérez la nomination de Juncker, quel électeur savait qu’en votant aux dernières élection européennes qu’un seul homme était en lice ? la nomination de cet individu se résume à cette évidence.
    l’UE est un ramassis de voyous, elle n’a tenu aucune de ses promesses, ses défenseurs nous rabâchent qu’avec l’UE, nous avons mis fin aux guerres, que sans elle, la crise (cette évanescence tombée du ciel dont personne n’est responsable, surtout pas l’UE) aurait été pire. Tous ces gens nous crachent au visage, ils ne défendent plus que leurs seuls intérêts, sont prêts à tout et même au pire pour conserver leurs acquis.
    Il n’est plus temps de palabrer au sujet de l’UE, il faut la démembrer.

  • L’avenir s’apelle l’AELE soit association européenne de libre échange pour les questions economiques et commerciales….Pour le reste l’OSCE est une base intéréssante pour établir quelque chose d’utile…Sorte d’Otan européen…

  • Ils peuvent remballer leur petits drapeaux bleus étoilés

  • L’auteur évoque la « bonne volonté » des incapables soumis de la technocratie européiste puis le grand projet de « décarbonation » de l’ex gauchiste, néocon Barroso. Tout ça pour, après quelques circonvolutions autour des « rouges-bruns », nous suggérer qu’au fond « There Is No Alternative »…

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