Députés : moins de coca, plus de déficits

Les députés se sont emparés d’un sujet ô combien prioritaire dans un pays exempt de tout réel problème : les boissons sucrées en libre-service. Bra-vo !

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Députés : moins de coca, plus de déficits

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 7 avril 2015
- A +

L’État n’aime pas la concurrence. Il est donc interdit de voler, puisqu’il est le seul à pratiquer légalement le racket ; d’imprimer de la fausse monnaie, puisqu’il est le seul à créer de l’argent à partir de rien ; et il sera désormais interdit de proposer aux citoyens trop gourmands du soda en libre-service. Les prestations fallacieusement gratuites mais nocives, c’est aussi son privilège exclusif.

Les députés se sont ainsi emparés d’un sujet ô combien prioritaire dans un pays exempt de tout réel problème : les boissons sucrées en libre-service.

« C’est le rôle de la loi de fixer un cadre pour protéger la population contre une surenchère commerciale qui tend à faire de la ‘gratuité’ du surplus d’une offre alimentaire payante un argument pour attirer le consommateur et l’inciter à certaines consommations excessives et néfastes pour la santé », plaident-ils encore.

Le rôle de la loi n’est pas de garantir les droits des citoyens, mais bien de protéger le consommateur de toute consommation excessive et néfaste pour la santé. Qu’on se le tienne pour dit.

« Le programme national nutrition santé a fixé comme objectif de réduire au moins de 25 % la proportion d’enfants consommant plus d’un demi-verre de boissons sucrées par jour et promeut le repère de consommation « eau à volonté, l’eau est la seule boisson indispensable », notent ces élus centristes. »

Eau à volonté, l’eau est la seule boisson indispensable ? Ainsi soit-il ! Qu’attendons-nous alors pour en faire la seule boisson proposée à la cantine de l’Assemblée, dont la cave recèle quelque 15.500 bouteilles et serait « la plus belle cave de la république » ? Ou pour remplacer les 15.000 bouteilles de la cave de l’Élysée par diverses eaux minérales plates et pétillantes, qui permettraient à n’en pas douter de réduire un budget estimé à 150.000 euros par an et de dégager quelques économies ?

Sans aller jusqu’à cet affront à leur digne et modeste train de vie, les députés pourraient aller un peu plus loin. Pourquoi ne pas interdire les cacahuètes au bar, les 10% gratuits des paquets de céréales et les jouets dans les œufs en chocolat ? Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout et interdire, purement et simplement, toutes les boissons qui ne sont pas de l’eau ? On connait la justesse et l’efficacité des recommandations étatiques en matière de nutrition ; qu’ils aillent jusqu’au bout !

L’idée de nos chers députés prêterait à sourire s’ils ne prenaient pas sérieusement (un premier avril, tout de même) le temps d’en débattre et de la voter, et que cette idée ne prenait pas ensuite force de loi. Le tout, bien entendu, avec notre argent. S’il est d’ailleurs aujourd’hui une consommation présentée comme gratuite, mais structurellement excessive et néfaste, c’est bien l’argent public.

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Les députés, dans le souci d’exemplarité qu’on leur connaît, auraient tort de limiter la mesure aux fontaines à soda ; fermons également le robinet d’argent public, le sprinkler à subventions, le tuyau à subsides, le goutte-à-goutte social et la citerne-providence. Si le gratuit est problématique quand il fait partie d’une offre commerciale indirectement payée par le consommateur, il l’est encore plus quand il fait partie d’un programme politique directement payé par le contribuable, incitant les électeurs peu regardants à tendre leur gobelet vide vers une intarissable fontaine où des euros sortent tout frais des poches du contribuable, des imprimeries de la BCE ou des marchés de capitaux.

Mais cela, bien entendu, les députés s’y intéressent peu. Ils y pensent parfois, en sirotant un grand cru dans leurs salons privés de l’Assemblée accompagné d’un délicieux cigare. Mais ils se souviennent alors que le bon goût est plus important que la bonne gestion, et votent l’interdiction des fontaines à soda plutôt que l’interdiction des déficits, l’augmentation du prix des cigarettes plutôt que la réduction des dépenses.

Vous reprendrez bien, vous aussi, une petite lichette liberticide ?

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  • « réduire au moins de 25 % la proportion d’enfants consommant plus d’un demi-verre de boissons sucrées par jour… » Ils ont oublié de préciser la contenance du verre

    • 20 cl en général.
      Parce que le gouvernement aime bien prendre les gens pour des cons avec des unités de mesure bidons, au pays du système métrique.

      • Les journalistes aussi : la production d’une « centrale nucléaire », la consommation « d’une ville moyenne »…

        Les gens reçoivent des factures avec des montants en kWh, pourquoi utiliser autre chose (pour les puristes la conversion en J n’est pas très difficile). Les gens instruits savent faire une division. Ceux qui ça intéresse feront l’effort de faire une division. Les autres n’y comprendront de toute façon strictement rien.

  • J’irais en Belgique :p

  • Vous ne voulez quand même pas demander à Abwesende Der Erste de faire preuve de logique, non ❓
    Un régime et boire de l’eau plate dans son palais de l’Elysée, son délicat palais ne le supporterait pas.
    Ce serait pourtant bon pour sa santé. Mais ça aussi, c’est gratuit. C’est l’état qui paye. Alors, il en profite, les docteurs étant excellents.

    Je vais me mettre à boire du Coca par dépit.

  • Quand on connaît le choc glycémique d’un verre de coca, il vaut mieux un verre de vin 🙂

  • on parle souvent de supprimer le sénat.. faut plutôt se débarrasser de l’assemblée nationale !

  • Cette loi est peut-etre compréhensible quelque part: si l’on regarde de manière objective la qualité d’enseignement de l’éducation nationale, il ne faut plus trop compter sur l’éducation scolaire des enfants pour en faire des consommateurs responsables de leur santé…
    Enfin pour tout socialiste digne de siéger a l’assemblée le peuple est trop bête pour éduquer ces propres enfants, finalement il ne reste que l’interdiction…
    Raisonnement stupide mais parfaitement socialiste ^^

  • Et je te fais une belle pub pour le foie gras … ne mangez pas trop gras …
    Et je te fais une pub pour le vin rosé … attention … avec modération
    Et je te fais une pub pour … x … y … z …
    Toutes pubs assorties de conseil de précaution … Cela rime à quoi ???
    Si j’observe au pied de la lettre les fameuses recommandations, je me dispense de consommer gras, salé, sucré ou alcool …

    Bienvenue chez les schizophrènes

    Tout et n’importe quoi est assorti d’interdictions ou de recommandations tant et si bien que nous avons l’impression d’être enfermés dans un carcan d’interdits qui finissent par étouffer et rien que ça participe à la désaffection voir au rejet pur et simple de tout ce qui relève du politique …

    Il serait si simple de monter sur les voitures un système anti-démarrage …. mais …. mais ça va fâcher le lobby de l’automobile, je dis de boire avec modération autrement ça va fâcher le lobby du vin …

    Tout est à l’image du politique plus faux cul tu meurs …. ou bienvenue chez les jésuites

    • Mais comment prendre cette « loi » au sérieux?
      À votre place, j’aurais du mal à encore attacher la moindre importance à l’Assemblée Nationale: c’est, à mon avis, psychiquement toxique.
      Bien sûr, en principe, la représentation nationale (et régionale, départementale et municipale) est la base même de la démocratie ou le squelette, et, en cela, le rouage le plus important du « régime » politique: la dévaluation, la vacuité de sa tache actuelle qui frise la plus totale indécence et l’agressive provocation donnent un spectacle désolant et irritant: donc, or une révolte verbale apte à changer les choses, l’indifférence et l’ignorance resteront l’attitude la plus saine et raisonnable pour les spectateurs concernés!
      Cette interdiction de distributeurs de boissons n’a aucun sens et son effet sera nul. L’effet pervers sera bien la privation de ce petit revenu propre de l’établissement, hors budget, qui pourrait servir, in fine, à aider au financement d’une dépense imprévue ou non couverte par l’administraaaaation! Mais non la loi doit tout régir et l’administration, tout réglementer!
      Pendant ce temps-là, que fait l’armée française dans ses différents théâtres d’action? Pas un mot!
      Pourquoi Laurent Fabius a quitté la réunion sur le nucléaire iranien, on ne sait pas, etc…etc…
      Comme le serpent dans le film de Disney (Jungle Book): on voit les 2 yeux psychédéliques répétant: « fais confiance »!

    • « Il serait si simple de monter sur les voitures un système anti-démarrage »

      Il serait si simple de monter un système anti-débouchonage.

  • Le parallèle avec la securite sociale est saisissant:
    Distributions de soins médicaux « gratuits » en apparence, ruineux en réalité mais bien caché.
    Aucune stimulation à l’amélioration des comportements puisque que la tarification est déliée du comportement des assujettis!
    Les assurances privées appliquent des incitations financières à limiter les comportements à risques: fumer augmente la franchise etc…
    La Secu francaise achève de desresponsabiliser la partie la plus fragile de la population: celle qui a deja peut de chance de rencontrer des incitations santé du côté environnement familiale. ..

    • +1.

      Et dans mon entourage, ceux qui approuvent cette mesure ne souhaitent pas spécialement protéger leur prochain mais surtout éviter qu’ils « coûtent » à la sécu. Le problème est bien la sécu, pas le soda.

      On appliquerait le même principe aux assurances automobiles (suppression du bonus-malus) et assurance obligatoire par l’état, on multiplierait les accidents par 100…. c’est pas cher, c’est l’état qui paie…

      • La démarche est économique bien sûr, mais le calcul va outre la sécu m’est avis.
        Ils doivent se dire, quelque part, qu’en maigrissant nous serions plus productif. Et pourquoi pas même faire en 32h le travail de 45 ? Comme on a aussi arrêté de fumer on peut courir t’façon.

        Sauf que, comme à chaque décision de l’état, c’est idiot.
        Maintenant les frontaliers iront plutôt dans le McDo Belge qui lui propose toujours le « free refill ». Comme pour les clopes.

        Conclusion on aura encore des gens qui fument, qui mangent trop gras ou boivent de l’alcool (voir les 3 ces salops), on va continuer à payer via la sécu mais on va perdre une partie des revenus que ça générait. Tout ça finalement pour un bénéfice nul : les gros savent déjà fort bien qu’ils peuvent en tomber malade.
        Si le risque de maladie ne suffit pas à convaincre de changer d’habitudes, ce n’est pas une loi ou une recommandation qui changera quoi que ce soit.

  • comme ils ne peuvent (savent) pas s’occuper des vrais problèmes, ils s’occupent du sexe des anges !

  • La chaine internationale de restaurant « Vite », dont l’Etat Français est l’actionnaire majoritaire, propose soda à volonté.

    Manger, Bouger, Payer.

  • Le pire est qu’ils ont laissé de nombreuses chaîne de fast-food investir dans cette nouvelle offre (qui diminue les coûts de personnel) à grand frais pour l’interdire brutalement le lendemain. Et bien entendu en parallèle, le gouvernement fait de beaux discours sur l’incitation à l’investissement des entreprises, sur la simplification des normes et sur la stabilité réglementaire … La réalité est à l’opposé de la chanson joué par nos gouvernants.

  • Le libéralisme veut une société d’hommes responsables de leurs choix, sans vendre autre chose que cette responsabilité là.

    Le socialisme veut une société d’esclaves consentants qui se sent dirigée par des maîtres bienveillants, et vend pour cela une soumission volontaire qui serait de la justice sociale.

    Et comme le dis ce vieux Yoyo, maître Jedï: « Plus rapide, plus facile, plus séduisante est la voie obscure, mais si tu la choisis, un agent du mal, tu deviendras ».

  • Les français aiment être infantilisés, ils ont pris l’habitude qu’on leur tape sur les doigts quand c’est pas bien.
    Alors tout va bien, vous ne les rendrez pas heureux en leur rendant leur liberté, ils n’en veulent pas.

  • Quand on analyse la soupe aqueuse municipale dont nos élites voudraient que nos têtes blondes s’abreuvassent, on peut penser qu’ils préservent à l’avance leur clientèle cancéreuse, non ?

  • Encore un édito fantastique. Merci M.

  • enfin, d’accord avec vous, mais l’état ne crée pas de monnaie depuis la loi dite rothchild de 1973 (France) et donne le monopole aux organismes privés bancaires…
    Voilà pourquoi il y a dette…

    • Oh la la, pitié, épargnez-nous vos raccourcis intellectuels… Il y a dette parce que l’Etat dépense plus qu’il ne gagne, point barre. Vous allez dire que l’Etat paie des intérêts qu’il ne paierait pas s’il pouvait emprunter gratuitement à la Banque centrale. Bien sur, avec tout le fric qu’il claque, on en serait à se balader avec des brouettes de francs. Les petits discours de socialos à la petite semaine, on les connaît, merci.

  • Ce qui est consternant ce sont ces élus (soit disant élus du peuple). Plus ils sont nombreux plus ils proposent des lois aberrantes simplement pour répondre au culte de la performance qui sort des statistiques sur le député qui est le plus présent, le plus parlant, celui qui a proposé le plus d’amendements, de projet de loi…
    Les élus sont trop nombreux en France c’est sûr mais ils sont surtout au mauvais endroit et ne rêve que d’une chose : prendre la place de l’autre pour être payé plus.
    C’est la constitution française qu’il faut revoir pour que l’Etat s’occupe enfin de l’Etat et délègue le reste (et ce ne sont pas les différentes lois de décentralisation qui règle le problème).

  • Parallèle cafétéria vide et bus-tramway.
    S’il est aujourd’hui une consommation présentée comme gratuite ou presque gratuite, mais structurellement excessive et néfaste, c’est bien le cas de l’argent public dépensé en transports en commun dans beaucoup d’agglomérations françaises.
    C’est un exemple de gratuit problématique faisant partie de programmes politiques directement payés par le contribuable et les entreprises, incitant les électeurs peu regardants à tendre leur gobelet vide vers une intarissable fontaine.
    Les transports en commun de beaucoup d’agglomérations sont plus rigides et moins rapides que les véhicules de transports individuels et ils rendent leurs usagers captifs. Surtout, à cause de leur mauvaise utilisation trop clientéliste, ils coûtent presque toujours plus chers que les véhicules individuels, par exemple dans l’agglomération parisienne ils sont moitié plus chers au kilomètre (0.35 à 0.40 euro) par personne transportée quand on les compare aux voitures particulières. Les députés et élus locaux les font circuler trop peu remplis pour qu’ils soient moins coûteux que les véhicules individuels, comme on le verra ci-dessous à propos du parallèle cafétéria vide et bus-tramway. Pourquoi? Parce qu’ils veulent s’en servir comme d’un appât pour distribuer des km apparemment gratuits ou presque gratuits aux électeurs, cela rapporte beaucoup aux élus.
    Avec ces bus ou tramways presque vides, on se retrouve dans une situation analogue à celle d’une cafétéria qui de 6h à 21h fait sortir à jet plus ou moins continu des plats de sa cuisine sans tenir compte de la présence de clients pour les manger, la plupart du temps il n’y a personne pour manger les plats préparés et ils sont mis à la poubelle; de même la plupart du temps plus de 90% de l’offre de transports des bus et tramways est inutilisée (ils transportent moins de 10% du nombre de passagers qu’ils pourraient transporter), et pire que dans l’exemple de la cafétéria, il n’y a même pas une récupération possible des déchets. Ce qui semble un scandaleux gaspillage de la part du propriétaire gestionnaire de la cafétéria, on l’encourage quand c’est fait par les transports en commun aux frais des ménages contribuables et des entreprises. Les élus et collectivités locales font même beaucoup de com pour cacher ce déni de la réalité du gaspillage des transports en commun.
    Malheureusement peu de choses sont vraiment gratuites sur terre, surtout pas les transports en commun urbains gaspillés. Ce qui est payé par les usagers de ces transports est la partie émergée de l’iceberg d’impôts, de taxes et de rackets et répressions contre les autres modes de déplacements, pour alimenter les transports en commun urbains en subventions (généralement entre les 60% et 100% de leur coût viennent des impôts sur les ménages contribuables et les entreprises) et en usagers plus captifs (les suppressions de voiries et de stationnement, les répressions policières et environnementales qui empêchent les Français d’employer leurs voitures en ville).

    Comme vous dites, il est temps d’arrêter le déni de réalité sur les transports urbains et de fermer le robinet d’argent public, le sprinkler à subventions, le tuyau à subsides, le goutte-à-goutte social et la citerne-providence qui hypertrophient nos transports publics urbains.

    • RATP : il y a plus de métros à 16 h qu’à 20 h, alors qu’il y a beaucoup plus de voyageurs à 20 h, c’est flagrant!

      En milieu d’après-midi les rames sont quasiment vides alors qu’elles sont remplies à minuit.

  • Mais quand diable cesserez vous de dire que c est l Etat qui crée de l argent ? L argent est créé par les banques lorsque l on contracte un crédit, puis détruit à mesure qu’on le rembourse. Et là est le scandale.

    C est a se demander si vous ne faites pas partie du lobby bancaire.

    • L’argent est un titre de dette au porteur. il est « émis » (et pas « créé » !) par l’émetteur de la dette, c’est à dire l’emprunteur. Pas par la banque qui l’accepte ! Elle, elle ne fait qu’en vérifier le caractère sain (les garanties apportées valent-elle au moins autant d’argent ?).
      En tant que plus gros débiteur de la place, c’est bien l’État qui créé le maximum de monnaie.
      Et même de fausse monnaie, car sans aucune garantie (contrairement à un particulier qui contracte un emprunt immobilier en mettant sa maison en gage, par exemple) !

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