De l’impéritie de l’État et de la France contre l’Europe : Agnès Verdier-Molinié et Nicolas Bouzou

Deux livres d’économistes qui nomment enfin les vraies raisons du mal français.

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De l’impéritie de l’État et de la France contre l’Europe : Agnès Verdier-Molinié et Nicolas Bouzou

Publié le 6 avril 2015
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Deux livres d’économistes qui nomment enfin les vraies raisons du mal français. Pamphlets argumentés, les ouvrages d’Agnès Verdier-Molinié et de Nicolas Bouzou proposent aussi des solutions pragmatiques.

Par Thierry Guinhut

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Trois cent-soixante, 400 000 et 10 500 ; deux millions ; 103 et 3 500 ; 61 384 et 1851 ; 36 769 et 39 ; 1244… Quelle fastidieuse énumération à lire et à taper sur le clavier, donc ! Et qui tapent sur la tête des Français, de l’économie et de la croissance rouleau-compresseurisés…

Car la pyramide des privilégiés, des lois, normes, taxes et impôts écrase la France en passe de s’écrouler sur elle-même. Ce sont pêle-mêle les chiffres aberrants et exponentiels des impôts et taxes, des normes et lois, des jours de grève par an, des différentes aides sociales, des pages du Code du travail, des élus et des primes, des communes, des régimes de retraite et agences publiques !

Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP n’a pas peur de se coltiner ces brouettées de chiffres, de les décortiquer tour à tour et d’en montrer l’inanité, là où On va dans le mur, en France d’Absurdie

Car ailleurs, à l’étranger, du moins dans les pays d’Europe les plus dynamiques, les choses sont plus légères en Lucidie : Pourquoi la lucidité habite l’étranger ? demande Nicolas Bouzou. Poser la question, c’est y répondre par nos yeux grand fermés.

 

Et si demain on changeait tout

Verdier-molinié

 

L’apparente modestie du format (quoique 272 pages tout de même) cache un travail de fourmi pharaonique : Agnès Verdié-Molinié avoue avoir eu du mal à dénicher quelques-unes de ses informations, tant l’État français lui-même a de la peine à connaître le nombre exact de ses fonctionnaires, de ses commissions, de ses décrets, des « mandats syndicaux de la Sécurité sociale ».

Qui connait ces chiffres ? Ainsi ce n’est pas sans risque que le lecteur plonge dans ce réquisitoire argumenté, chiffré, pléthorique. Dégoût, stupéfaction se partagent notre entendement à la lecture de cette gabegie, de ces gaspillages, de ces freins tout serrés, de ces privilèges éhontés.

Nous frisons les 60 % de dépenses publiques par rapport au PIB, quand la dette est en passe d’atteindre les 100 % de ce dernier : racket et tonneau des Danaïdes ! Serait-il urgent d’agir ?

Déroulons alors la liste ubuesque et surréaliste des taxes qui ne nous honorent qu’à hauteur de l’invention et des capacités d’enfumages de nos ministres et députés. 46 nouvelles taxes depuis 2007, dont la perception est fort coûteuse, et le rendement faible…

« 153 taxes, pesant 72 milliards d’euros par an, sur les entreprises de France alors que l’Allemagne n’en compte que 55 ! »

Taxes souvent venues des collectivités locales. Pourquoi une TVA unique ne suffit-elle pas ? Niches fiscales et sociales contribuent à l’exponentiel casse-tête paralysant le travail et la croissance…

Les agents de la fonction publique sont 5,4 millions ; soit 15 % d’augmentation en dix ans, surtout dans les collectivités territoriales. Ces dernières sont 36 769 communes, 15 903 syndicats intercommunaux, 27 régions (bientôt réduites sans guère d’espoir), 101 départements. Ne faut-il pas penser que le millefeuille serait dégrossi « par la suppression de l’échelon départemental et la fusion des communes françaises en 5000 super-communes » ?

Quand les ambassades sont au nombre de 163 (bien trop), on compte 193 ambassadeurs. Cherchez l’erreur ! Les aides sociales sont au nombre de 103 pour 700 milliards de dépenses sociales. Voilà comment occuper des fonctionnaires superfétatoires ! Ce qui peut d’ailleurs « permettre à ceux qui ne travaillent pas, ou très peu, de toucher autant qu’un Smic ». Voilà qui contribue au déficit des branches famille, santé, vieillesse… La sécurité sociale et ses nombreuses caisses arrosent généreusement leurs cadres et les bénéficiaires, souvent syndiqués, de 100 000 mandats paritaires, tout en observant une productivité modeste. L’assurance chômage de même est une pompe financière pour les syndicats, le MEDEF…

« Un mandat électif pour 104 habitants », n’y-a-t-il pas pléthore ? « Un parlementaire pour 70 000 habitants », quand c’est un pour 600 000 habitants aux États-Unis ! Sans compter que leurs rémunérations généreuses sont aussi opaques qu’incontrôlées. Aussi scandaleuses que les 300 primes d’État : saviez-vous qu’il existe une prime de chauffage ou d’habillement et de chaussures et pour les membres du Conseil d’État une « prime d’égout » ? Et pour nous, lecteurs et contribuables corvéables à merci, une prime de dégoût ! Ces primes sont une « chasse gardée des syndicats ». Dont le gibier est encore une fois le contribuable éreinté… Quant aux 5 millions de chômeurs, l’État-providence ne leur réserve que des « mesures inefficaces et coûteuses ».

Quoique personne – un comble – ne sache le nombre réel d’enseignants, on peut les évaluer à 915 138. Soit un enseignant pour 14 élèves. Étrange, quand mes classes de lycée tournent souvent à 35 ! D’où vient la différence ? Passer « à 20 heures de cours par semaine » (au lieu des 15 pour les agrégés et de 18 pour les certifiés) reviendrait à « économiser 47 000 postes d’enseignants ». Pourquoi pas ? Presque rien n’y vient récompenser le mérite… Qui sait également à quoi servent, sinon à s’empiler, les 1244 agences publiques, sinon à recaser des fonctionnaires, et dont les budgets augmentent sans cesse ? Les participations tentaculaires de l’État dans les entreprises sont moins un gage de réussite que de déficit.

Normes, lois et décrets sont 437 500, quand « nul n’est censé ignorer la loi » !

Lois sur la quantité d’œufs durs dans les cantines, sur les normes sismiques dans des régions où l’on ne tremble que de rire ! Le droit de l’Environnement et le Code des impôts prolifèrent pourtant aux dépens de l’investissement et de l’activité entrepreneuriale. Complexité et illisibilité se conjuguent. Le pire en ce domaine est le Code du travail avec ses 3500 pages. Pourquoi ne pas le changer pour les 85 pages de son équivalent suisse (3 % de chômeurs) ? En ce domaine l’employé (surtout syndiqué) finit par exploiter le patron jusqu’à le détruire. Licencier est un parcours impossible et coûteux, où l’employeur est plus souvent condamné qu’à son tour. Il faut alors une bonne dose d’héroïsme pour embaucher ! L’oppression est contreproductive. Surtout quand la France pratique le disqualifiant principe de « 10,3 semaines non travaillées par an en moyenne »…

Pamphlet argumenté, réquisitoire exact, l’essai salutaire d’Agnès Verdié-Molinié se veut cependant  optimiste. Hors les précieuses Annexes, où s’empilent les chiffres accablants, sa conclusion « Et si demain on changeait tout » est rafraichissante. Et loin de rester dans le trop fameux « y a qu’à », elle répond à chaque problème par un « Comment on fait » fort pragmatique.

Ainsi elle imagine l’année 2022, avant laquelle un gouvernement a eu le courage, en trois semaines, de faire un ménage salutaire. Simplification, réduction drastique du nombre des taxes, des élus, des dépenses de l’État, des mandats syndicaux, des fonctionnaires, plus que 5000 super communes, impôt sur les sociétés à 18 % : « La France respire, on a évité le mur. » Agnès Verdier-Molinié présidente de la République ! Cela vaudra mille fois mieux que nos quatre tyrans obèses de socialisme qui se sont succédés depuis 1981. Lorsque la Loi santé propose un amendement contre « la maigreur extrême des mannequins », elle ferait mieux de se préoccuper de l’obésité d’un État proche de la déroute cardio-vasculaire…

 

Le tourisme économique de Nicolas Bouzou

BouzouSi l’on excepte l’incorrection syntaxique du titre (dire : « Pourquoi la lucidité habite-t-elle à l’étranger ? »), l’essai de Nicolas Bouzou est aussi documenté qu’éclairant.

En un mot, étant donné l’état désastreux de la France, pourquoi ne pas s’inspirer des pays voisins où les solutions ont fait la preuve indubitable de leur efficacité ?

Entre 3 et 6 % de chômeurs en Suisse, Autriche et Allemagne, sans compter que les Pays-Bas, le Danemark sont assez bien lotis en ce domaine, que le Royaume Uni crée des centaines de milliers d’emplois, que même l’Italie et l’Espagne sont sur la voie des réformes. Voilà des pays lucides quand la France est aveugle.

Nicolas Bouzou bataille pour lui ouvrir les yeux et réalise pour nous « le tour d’Europe d’un économiste qui guette le réveil français ».

En cette ère où l’économie mondiale se situe « au début d’un cycle d’innovations au moins aussi fort que celui de la Renaissance européenne », les nanotechnologies et biotechnologies, la robotique et l’impression 3D, l’intelligence artificielle et les réseaux d’information ouvrent un cycle de croissance et une élévation extraordinaire du niveau de vie. Certes, des pans de l’économie disparaissent conjointement, mais il s’agit, pour reprendre Schumpeter, de destruction créatrice. Quand les Français ne croient plus au progrès, il se réalise au-delà de nos frontières.

Ainsi, Nicolas Bouzou confesse :

« Je reviens avec beaucoup d’idées nouvelles pour la France, mais aussi moins d’indulgence. »

Nicolas Bouzou aurait pu construire ses chapitres pays par pays ; il a justement préféré œuvrer par problèmes et solutions : « L’hyper-révolution » précède « La destruction » avant d’aboutir à « L’Europe de la croissance » et à « À la recherche du changement civilisé ».

Le trio Portugal, Espagne, Grèce, engage des réformes qui commencent à porter leurs fruits. Même si les démagogues, en particulier de l’extrême gauche « se fourvoient dans le contresens classique qui veut que la crise européenne soit une crise du libéralisme, alors que c’est exactement l’inverse, puisque c’est, pour une large part, une crise de la mauvaise gestion des finances publiques », et ajouterons-nous, des législations fiscales et du travail.

Sans compter la frilosité devant les nouvelles technologies : qui, dans l’Hexagone, a entendu parler de neurotechnologie ? Certes l’innovation ne va pas sans destruction des pratiques industrielles obsolètes, mais pour de nouveaux emplois, de nouvelles extensions du domaine de la vie humaine : « la troisième hyper-révolution économique recèle des potentialités colossales en termes de revenu, de bien-être social, de santé ». Par exemple, une économie curative de la santé sera remplacée par une économie préventive.

Le tourisme économique de Nicolas Bouzou est un concept neuf et dynamique.

Au-delà de Londres, Manchester fut la ville de l’industrie du coton, de Rolls-Royce et d’Alan Turing, ville industrielle dévastée puis en pleine renaissance. Trèves ensuite, en Allemagne, où est né Karl Marx, selon lequel l’économie est bien « l’infrastructure de la société », quoique l’exploitation capitaliste ait « une efficacité qui profite aux plus pauvres », car « c’est la classe des prolétaires qui s’est le plus enrichie ».

Aujourd’hui, le nouveau capitalisme est celui de la gestion de l’information, de l’invention permanente ; ainsi le capitalisme éducationnel des Free school est-il fondamental. Alors que « le délire anticapitaliste et la fatigue du progrès sont des luxes d’enfants gâtés ».

À Berlin, l’on s’interroge avec un pragmatisme hésitant :

« Comment pratiquer l’eugénisme et le clonage après Auschwitz ? »

Car la génomédecine peut avoir des objectifs justes et bienveillants : éradiquer des maladies, optimiser notre destin grâce au clonage thérapeutique, et notre liberté. Il n’est pas interdit de se demander quelle est « la part génétique de la surintelligence » ? Réfléchit-on avec un peu plus de rationalité sur les OGM en Allemagnequand en France ils sont diabolisés ? Le plein-emploi allemand reste cependant un modèle, certes perfectible, mais digne qu’on en examine et reproduise les recettes.

À Varsovie, une étonnante embellie économique fait oublier le communisme. En Suisse, notre auteur se demande avec justesse pourquoi la France n’adopte pas sa politique économique, plus abondante en ingénieurs des nouvelles technologies et, rappelons-le, nantie d’un chômage à 3 %. La dépense publique helvète représente 35 % du PIB, soit 22 points de moins que notre affreux Hexagone.

En Autriche, un chômage à 4,5 %, une croissance à 3 % ! Tout cela grâce à la « flex-sécurité » (comme au Danemark), association de facilité de licenciement et de formation, de dégressivité de l’indemnisation chômage, parmi un « marché du travail désétatisé ». On y trouve « un système national d’assurance maladie obligatoire géré par des assurances privées en concurrence ». De quoi faire rêver. Sans oublier « des salaires élevés, une protection sociale équitable et efficace ».

Hélas, en France, « nous n’en tirons aucune conclusion » : « l’enlisement est préféré au changement ». Au-delà de la « peur écologique », et du constructivisme idéologique de la décroissance, ne peut-on imaginer que le capitalisme libéral œuvre en faveur d’une confiance en nos capacités à réenchanter le rapport entre natures et technologies ; à la façon de l’artiste et architecte autrichien Hundertwasser…

Au Pays-Bas, gouvernement limité et individualisme concourent à une prospérité et à une liberté sur laquelle nous ne voulons pas ouvrir les yeux. Pire, nous sommes des « critiques qui rationalisent l’échec de leur propre pays » en dénigrant la réussite d’autrui avec une mauvaise foi sans pareille.

Alors que la France préfère les séries qui « célèbrent les services publics et les antiquaires », en Suède, notre essayiste se demande si la série Real Humans, qui imagine une robotique capable de créer des hubots, n’est qu’une préfiguration de notre monde de demain. Cependant les Suédois, dans le cadre d’un « renoncement au keynésianisme » savent autant diminuer la dépense publique que les impôts. Là, également, la thérapie génique et la biologie synthétique permettront bientôt de régénérer les organismes : nanotechnologies et intelligence artificielle permettront-elles un juste transhumanisme ? Mais c’est en Chine et en Californie que ce dernier fait rêver à une humanité augmentée…

Pourtant, à l’occasion de la Suède, et de ses émeutes ethniques, Nicolas Bouzou note que « le plein-emploi ne suffit pas à assurer l’accueil harmonieux d’une immigration abondante ». Nous ne pouvons que partager le rejet de l’auteur du nationalisme et être avec lui favorable à une société ouverte ; hélas il ne semble pas prendre conscience de l’incompatibilité d’un Islam totalitaire avec les valeurs occidentales et libérales…

Reste que Nicolas Bouzou semble ignorer qu’il existe des entreprises françaises aussi performantes qu’investigatrices.

Neurospin, par exemple, s’intéresse aux applications de l’imagerie médicale pour les neurobiologistes ; l’Inria est un Institut de recherche en informatique et en automatique ; Aldebaran Robotics est le leader mondial des robots humanoïdes intelligents ; Cellectis produit des « ciseaux ADN » qui permettent aux cellules de détruire les cellules cancéreuses. En mars 2015, le Salon des nouvelles technologies de Las Vegas réunit pas moins de 66 jeunes pousses (ou start-up) françaises, parmi lesquelles, iSetWatch, Holi ou MyFox, qui portent toutes des noms anglophones pour exister au mieux, s’intéressent aux alarmes connectées, à l’éclairage, à l’arbitrage… La partie n’est sans doute pas aussi perdue qu’elle semblerait l’être.

Si la démarche intellectuelle de Nicolas Bouzou est parfois un peu erratique, mais à la façon de son voyage européen, son récit-essai, mêlant histoire des villes (Venise, Athènes, Milan) et des idées, réalités et perspectives économiques, est bien stimulant pour l’esprit, entre vulgarisation historique et économique d’une part et enthousiasme d’autre part. Non, la croissance heureuse n’est pas un rêve niais mais une hypothèse autant en cours que réalisable, n’en déplaise aux pusillanimes Cassandres français… La « destruction créatrice schumpetérienne » n’est qu’un prélude nécessaire aux progrès. En lecteur attentif de Hayek, il nous fait relire son éloge de l’ordre spontané du marché au détriment des politiques étatistes, d’autant que « les politiques publiques ne peuvent que prolonger les crises ».

Pourquoi, en cette évidence, les Français ont-ils coutume de vilipender le libéralisme qu’ils ne connaissent pas ?

Pauvre France absurde, étranglée par le socialisme, le syndicalisme et les privilèges étatiques. Quand sauras-tu devenir enfin rationnelle, gérer des budgets avec l’avarice nécessaire, faire confiance à la liberté d’entreprendre ? Car en dépit de tes menottes fiscales et législatives, de ton esprit borné, des entreprises magnifiques savent encore réussir, des initiatives fleurissent. Voyons, entre cent exemples, Bertin Nahum, classé quatrième entrepreneur le plus révolutionnaire du monde, patron de Medtech, une entreprise montpelliéraine, qui œuvre dans l’assistance robotique à la neurochirurgie. Que serait-ce si l’on voulait bien suivre les conseils avisés de nos deux précieux essayistes et s’ouvrir aux accessibles solutions à peine cachées derrière nos frontières ?

Agnès Verdier-Molinié présidente de la République, vous dis-je ! Et Nicolas Bouzou, ministre de l’Économie !


Sur le web.

À lire aussi : L’explosion des echelons administratifs ruine la France

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  • Le President et son 1 ministre le disent: on ne change pas de cap !

    Comprendre, nous y sommes, nous continuerons à nous gaver jusqu’en 2017.
    Les plus de 65 000 000 d’individus qui pourraient en souffrir, ne sont que des dommages
    Collatéraux.

    Une opportunité, fruit d’une carrière médiocre pour Moi President, doit être honorée.

  • Au vu des abstentionnistes écœurés de tant d’absence d’idées, nos prétendants à diriger notre pays feraient bien de puiser des pistes de programmes dans ces livres. Car parler chaque jour de leur soit-disant ennemie FN, ne nous offre aucune perspective d’avenir. Vite que des esprits éclairés se proposent candidats dans les futures élections. En attendant, continue la stupide descente du prestige de notre pays.

  • Au sujet des deux auteurs, l’un comme l’autre, s’essayent à une critique souvent juste de la société mais, en aucun cas, ils ne proposent la moindre solution libérale ! c’est très souvent le contraire.

  •  » dire : « Pourquoi la lucidité habite-elle à l’étranger ? »  » : Cette syntaxe est également incorrecte, me semble-t-il. Il faut écrire : « habite-t-elle »

    • Bel article par ailleurs.
      Tous les libéraux ont hâte, je pense, que Madame Verdier-Molinié et Monsieur Bouzou deviennent au plus vite les conseillers en politique économique de ceux qui osent nous gouverner.

  • Le préalable à toute déforme sera de mettre les syndicats au pain sec. Il n’y a que lorsqu’ils vivront uniquement de leurs cotisations qu’ils ne seront plus des obstacles au changement: soit ils mourront, soit ils abandonneront la lutte des classes.
    Quant à la lutte des places, quel homme politique va oser se lancer dans la réforme? On se rend à rêver en effet d’une Agnès Verdier-Molinié présidente de la République… La haute fonction publique, dont sont issus la plupart des élus, est le principal obstacle aux réformes. Et les avantages accordés à tous les fonctionnaires et autres obligés sont juste destinés à bien verrouiller le système, avec le soutien indéfectible des syndicats. Retour à ce qe je disais au début!

    • Les syndicats ne sont pas le problème. Ils font leur boulot d’exiger plus de salaire pour moins de travail, par tous moyens légaux (et la grève est un moyen légal !). Ils ne changeront pas.
      Le problème est-ce cette « haute » fonction publique qui cède systématiquement aux syndicats ? Mais pourquoi ferait-elle l’inverse ? Il y a des hauts fonctionnaires qui veulent sincèrement améliorer les choses, seulement, à la moindre vague, ils sont sacrifiés AVANT d’avoir fait le sale boulot (Machiavel, pas fou, préconise de le sacrifier, certes, mais APRÈS), virés et remplacés par un gus qui a pour mission d’apaiser les syndicats, et envoyés vers une voie de garage, un placard doré où il ne feront plus ce genre de bétises. Et après tout, c’est logique : céder, ça ne coute rien, « c’est l’État qui paye », n’est-ce pas ? Dur avec les faibles, servile avec les forts, c’est la devise des affranchis/eunuques/fonctionnaires. Partout et toujours. Jusqu’à ce que, tout pourri, l’Empire (romain, chinois, ottoman, britannique, français…) se fasse bouffer par l’étranger et se trouve obligé de se régénérer dans la douleur, voire le sang.

  • En rajoutant le livbre de Xavier Fontanet, « Pour quoi pas nous? », on a un triplé gagnat pour comprendre et l’état de la France et les remèdes à y apporter.
    Malheureusement, les politiques ne savent, ne veulent pas lire.

  • 2015 l’Année du Citoyen !
    Debout le peuple

    L’argent pour les riches et les banquiers, la gestion pour les pauvres et la misère augmente à cause des faux représentants du peuple corrompus avec leurs privilèges qui votent les lois! Il n’y a plus d’économie, seulement des économistes, il n’y a plus d’argent, seulement des banquiers, il n’y a plus de politique, seulement des politiciens, etc… et le citoyen qui paye avec la menace de la force publique.
    Les candidats ont pour habitude de promettre monts et merveilles et lorsqu’ils sont élus n’appliquent aucune des dispositions annoncées et pire encore, ils votent tous les efforts pour le Citoyens et tous les privilèges pour eux. D’employés, ils sont les patrons du peuple et non les employés ! 65 millions de français qui ne peuvent pas déboulonner 1000 faux représentants du peuple irresponsables, qui ne tiennent pas compte du mécontentement du peuple, ça c’est de la démocratie représentative, la république des copains et des coquins, la liberté du choix imposé, la l’égalité des personnes qui ont le droit de commettre des crimes, la fraternité des castes, etc.!
    Il est temps de se réunir pour balayer tout le système !
    – Plus de 200 ans de privilèges pour les faux représentants du peuple et oligarchies qui ne respectent pas la déclarartion des droits de l’homme et du citoyen cela suffit ! – Plus de 150 ans de d’asservissement du peuple par le capitalisme aveugle et ses conséquences guerrières, massacres de gens qui ne se connaissent pas au profit d’autres qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas . Et plus recemment : – 60 ans de mal logés cela suffit ! – 40 ans de chômage, cela suffit ! – – 30 ans de resto du coeur, cela suffit !

    Les partis de gauche, de droite et autres associés n’ont rien à proposer, pas un vrai projet ; seulement les élus choisis par eux, bien payés sur le dos du peuple, avec un système électoral bien fermé et corrompu !
    La liberté offusquée, L’égalité pour ceux qui sont plus égaux que les autres
    La fraternité des castes etc., La démocratie occultée, La république des copains et des coquins.

    Ne soyons pas indignés, seulement, devant de telles émissions. Informons nous au fond.
    Il faut savoir :
    – Pourquoi 65 millions d’habitants ne peuvent pas déboulonner 1000 faux représentants du peuple élus illégalement grâce à des lois faites par eux, pour eux et non pour le peuple.
    – Pourquoi aussi l’envie d’en finir avec ce système corrompu à tous les niveaux de l’Etat doit obligatoirement passer par les représentants du peuple qui gouvernent depuis plus de quarante années avec des fausses promesses jamais sanctionnées. Est-ce normal !

    Le SERMENT de CITOYEN Démocrate, Libre et Digne
    Rédigé par un CITOYEN pour le CITOYEN !
    vers les politiciens qui doivent le respecter ou se démettre ou être démis,
    afin que les volontés des citoyens, fondées sur des principes simples et incontestables,
    tournent toujours au maintien du bonheur de tous
    Il est normal de demander à tout représentant du peuple et de choisir celui qui prend l’engagement :
    . de respecter le peuple qui les paye, d’être responsable de ses actes, de faire valoir son travail au moins une fois par an
    . de ne pas faire de combinaisons politiques en faveur des partis contre le peuple, ne pas faire de fausse promesse
    de faire des lois pour le progrès social non pour la restriction. de ne pas se voter lui-même sa rémunération et indemnités
    . de permettre le référendum populaire, de ne pas faire intervenir la force publique contre le peuple
    . de respecter la démocratie, la liberté et la dignité de l’homme avec humanité.
    . le non respect de la Déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen bafouée tous les jours, etc.

    De par les volontés exprimées dans le Serment de Citoyen, il est normal de demander à tous les citoyens :
    . de participer à l’élaboration des lois: légiférer comme indiqué dans le Serment de Citoyen (volonté n°4-5-6-7 notamment)
    . de voter et approuver les lois et les choix avec un minimum des deux tiers des votants
    . d’être maîtres des pouvoirs en appliquant ses volontés : de Justice populaire et de police au service des citoyens et non de castes, des services publics pour les citoyens non pour les politiques, de l’économie et de la monnaie pour le progrès de l’humanité et non des systèmes et des oligarchies – L’épargne doit servir le Citoyen en premier dans son environnement pour favoriser le financement de projets créateurs d’emplois locaux avec les acteurs économiques locaux et les consommateurs locaux.
    . de suivre l’exécution des lois et de démettre qui ne respecterait pas ses engagements volontés (n°1-2-3 notamment)

    Le peuple ne doit pas craindre les politiciens ; les politiciens doivent craindre le peuple !
    La Démocratie, la Liberté et la Dignité, personne ne doit les voler au Citoyen !

    http://www.serment-de-citoyen.org

  • Mariane a publié que F Hollande partirait en retraite avec 36 000 € par mois, j’ai bien écrit TRENTE SIX MILLE EUROS par MOIS. Le député René Dosière, sur son site, nous apprend que le standing des 3 présidents actuels en inactivité est de 2 000 000 € par an pour chacun, j’ai bien écrit DEUX MILLIONS d’EUROS par AN. Il est vrai que la place est bonne. Ne pourrions-nous pas intervenir massivement et régulièrement pour que tout le monde le sache et faire reculer ces rémunérations et budget indécents et injustifiés. La retraite moyenne en France est de 1 240 euros par mois

  • Son Immobilitude Ière ne va pas s’exciter à réformer le pays juste 2 ans avant des élections, non, faudrait quand même pas pousser hein ❓ Il pense à se faire réélire, alors ne pas prendre un grand virage libéral, oups, pardon ULTRA MEGA GIGA NÉO TURBO libéral :mrgreen:

    Très bon article 🙂

  • 160 500 postes de travail créés en Espagne en Mars… Ils n’arrêtent plus, Fin 2014 Ils avaient rattrapés le trou laissé par les Socialistes : c’est à dire qu’ils ne comptaient pas les emplois créés jusqu’à remettre le compteur à zéro. Fin 2014 c’était donc un solde de plus de 450 000 emplois créés, et depuis cela n’arrête plus…
    Bien sûr, nos fins analystes Français, vont nous expliquer que ceci et cela, car c’est un gouvernement avec un président de droite…Et ils nous diraient tout le contraire si la France avait les mêmes résultats. Hélas en France c’est de pire en pire..avec nos dirigeants Socialistes.

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Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

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