Départementales : mais où est le Centre ?

En jouant la carte de l’union avec l’UMP, l’UDI s’est peut-être tiré une fois de plus une balle dans le pied.

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Jean-Christophe Lagarde (Crédits : Marie-Lan Nguyen, licence CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia.

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Départementales : mais où est le Centre ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 31 mars 2015
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Par Stéphane Rossard

Jean-Christophe Lagarde (Crédits : Marie-Lan Nguyen, licence CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia.
Jean-Christophe Lagarde (Crédits : Marie-Lan Nguyen, licence CC-BY-SA 3.0), via Wikimedia.

Où est le Centre ? Au lendemain des élections départementales, c’est une question légitime. Comme l’a rappelé Alain Juppé fort à propos, la stratégie d’union de la droite, soit une alliance de l’UMP avec l’UDI et le MoDem a marché à plein et contribué de façon significative à la victoire sans conteste du parti de l’opposition.

Si l’UMP sort clairement vainqueur de cette stratégie, peut-on en dire autant pour le centre ? N’est-ce pas plutôt le baiser de Judas ?

Un début de réponse se trouve du côté des chiffres. Ainsi au second tour, on comptait 895 binômes de candidats d’union de la droite, auxquels il faut ajouter 304 binômes UMP, 57 UDI, 11 MoDem, 11 réunis sous l’appellation « union du centre ». On se rend nettement compte à la lecture de ce bilan que la part de l’UDI est extrêmement faible. Pour ne pas dire réduite à peau de chagrin. Les explications peuvent être nombreuses et surtout variables d’un territoire à un autre.

Dans ces conditions une force centriste peut-elle réellement s’imposer, et peser sur la scène politique ? Telle est désormais l’ambition première affichée par son nouveau président, Jean-Christophe Lagarde, qui veut insuffler au centre du sang neuf, une dynamique nouvelle. Et qui multiplie les interventions et se démène dans ce sens. C’est tout à son honneur.

Mais l’UDI en jouant la carte de l’Union avec l’UMP s’est peut-être tiré une fois de plus une balle dans le pied. Car en matière d’alliance ou d’union, le scénario est quasi couru d’avance : une fois que vous acceptez de vous lier les mains, il sera difficile de vous les délier pour les prochaines élections au risque de faire perdre votre camp, d’autant plus si cette stratégie d’alliance a démontré son efficacité, ou de créer la confusion parmi l’électorat de droite. Une stratégie qui met en porte à faux ses ambitions d’indépendance et de s’imposer comme une vraie force politique sur l’échiquier national.

L’électeur ne s’y trompe pas. Le centre est vu d’abord comme une force d’appoint et non majeure. Pourtant ce n’est pas faute depuis des mois de faire entendre sa voix et surtout une voix différente de l’UMP. Mais dans quel but si au final c’est pour rester un satellite de l’UMP ? Comment se fait-il qu’en France le centre ne parvient pas à retrouver de sa splendeur d’antan ? À redevenir un acteur politique majeur, important, et respecté ?

Pourtant, avec le résultat spectaculaire (18%) obtenu par François Bayrou aux élections présidentielles de 2007, l’espoir était vraiment permis de voir émerger à nouveau une force centriste, capable de faire jeu égal avec le PS et l’UMP. Et donc d’être en mesure de faire bouger les lignes.

Mais ce capital électoral a fondu comme neige au soleil. Je laisse aux experts l’analyse des raisons et interprétations. Cependant, l’une d’entre elles, et très probable, est le soutien apporté par François  Bayrou à la candidate socialiste Ségolène Royal. Soutien inattendu  qui lui a valu de perdre une part importante de son électorat, déboussolé.

Pourtant par le passé, avant François Bayrou, le centre, notamment par la voix de l’UDF, a pu compter sur des figures emblématiques, médiatiques et charismatiques, dont l’une des plus célèbres fut Raymond Barre. Sans oublier Valéry Giscard d’Estaing qui remporta l’élection présidentielle de 1974.

Pendant des décennies, le centre constituait une alternative crédible y compris face à l’ex RPR. Un contrepoids qui empêchait toute hégémonie du feu RPR (désormais UMP). Et surtout contribuait à enrichir le débat sur des sujets économiques et de société fondamentaux. Contrairement à ce qu’on entend aujourd’hui, le tripartisme, avec la consolidation du FN, n’est pas une nouveauté politique en France. Ce tripartisme existait au temps d’un centre fort, au temps de l’UDF.

Comment expliquer ce déclin inexorable le rendant plus que l’ombre de lui-même ? Un destin identique à celui du Parti Communiste en quelque sorte, absorbé par le Parti Socialiste suite à une stratégie menée de mains de maître par François Mitterrand. Depuis, le PC ne s’en est jamais remis.

Comment se fait-il que le centre reste ainsi un vassal de la droite majoritaire ? Comment expliquer cette incapacité persistante, patente et notoire du centre à prendre son envol et s’imposer comme une force politique indépendante ?

Pourtant, son envol serait plus que souhaitable pour rééquilibrer le jeu politique et régénérer un débat démocratique actuellement atrophié en raison d’un régime d’idées qui s’est appauvri, privé de nutriments intellectuels cartésiens et variés.


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  • il est vrai que cette france , avec ses sempiternels parti droite gauche , ( on prend les mêmes et on recommence ) ça finit par lasser …toujours les mêmes produits , toujours les mêmes idées , toujours les mêmes tronches…..la politique est fade , sans saveur , sans nouveauté….avec au final , toujours les mauvaises surprises pour les citoyens…..rien ne change;

  • Rappelez-moi, le I de UDI, c’est pour quoi ?

    • … intermittents?

      • Et le programme, il est socialiste à quel point?

        Je n’ai pas vérifié mais j’ai entendu que Bayrou a appelé ses électeurs à voter François en 2012. Si c’est vrai…

        Et les représentants du centre, ils passent dans les mass medias? Ils servent la même soupe tiède que les autres mais avec moins de panache c’est ça?

        Le pays est au bord de la faillite, et l’article dit que si le centre regagnait en puissance, il pourrait redresser la barre?

        • « Et les représentants du centre, ils passent dans les mass medias? Ils servent la même soupe tiède que les autres mais avec moins de panache c’est ça?  »

          Vous avez tout compris, le centre c’est un parti socialiste light dans tout les sens du terme.

          • Non! Ne réagissez pas comme ça: ça ne correspond pas à la réalité française! Le « centre », c’est l’endroit où, théoriquement, se retrouvent des gens qui ne condamnent pas tout à droite ni tout à gauche.

            Si vous ne voyez pas qu’à force de marcher dans un système binaire stupide de « droite » contre « gauche », vous passez complètement à côté de plus de 50 % de la population, qui occupent par ses idées tout l’espace entre l’une et l’autre, en rendant le système aussi antidémocratique que possible!

            Il est tout de même malheureux que la France, en 2015, prétendument porteuse valeurs universelles, ne soit même pas encore assez démocratique pour instaurer le vote à la proportionnelle: votre système ne fonctionne que majorité contre opposition sur tous les sujets, avec un président inamovible pour 5 ans, qui se baladent entre 20 et 30 % d’opinion favorable!

            Ch. De Gaulle est mort depuis longtemps, et donc, sa constitution taillée à ses mesures, convient très mal à l’auteur du « coup d’état permanent » qui n’en a pas changé! Il détestait ou méprisait autant les partis que les députés: c’était un dictateur mais dont le côté démocratique et légitime lui venait de ses referenda auprès des citoyens, par-dessus les têtes du « jardin d’enfants de l’assemblée nationale ». Cette époque est révolue et pas un seul des présidents suivants (sauf, peut-être G. Pompidou), n’a plus jamais eu la même intégrité.

            Ne voyez-vous pas que dans les démocraties européennes, le président (ou le monarque) est « asexué », politiquement, avec un pouvoir limité et contrôlé par le gouvernement?

            On parle du PS ou de l’UMP comme si c’étaient des groupes homogènes! Leur seule utilité, c’est que les hypocrites qui les constituent votent d’une seule voix ou soutiennent un seul candidat à la présidence alors qu’entre eux, ils se haïssent et se combattent cordialement!

            En conséquence, ceux qui trouvent que ni l’un ni l’autre ne mérite qu’on vote pour lui, tant on sait que ça ne chanera pas grand chose, ni dans les faits, ni dans les chiffres, se retrouvent forcément dans des partis extrêmes, à droite de la droite ou à gauche de la gauche, là où au moins, on gue…le qu’on n’est pas d’accord, même si on se rend bien compte que les solutions proposées ne sont pas, ou à peine, crédibles: c’est râler qu’ils veulent, comme les abstentionnistes ou les bulletins blancs ou nuls!

            Alors où est l’avenir? Et pourquoi le « centre » choisit-il de s’appuyer sur un « grand parti » si ce n’est pour parvenir à obtenir quelques mandat: une lâcheté de plus pour ces politiciens professionnels, compétents pour toutes les tâches mais en fait bons dans pas grand chose d’autre que la poursuite de leur carrière?

            Mettez de la proportionnelle dans tous les étages du mille-feuille, et vous verrez les grands partis se disloquer pour que les morceaux puissent se coaliser avec d’autres ne pensant pas comme eux mais suffisamment ouverts pour que le résultat soit aussi nuancé que les participants à la discussion, en respectant les intérêts du plus grand nombre!

            Bon, c’est vrai, c’est assez contraire à la mentalité générale, préférant beaucoup le noir-blanc, le pour-contre, le droite-gauche, le patron-salarié, sur le mode polémique (non pas argumenter mais critiquer l’autre!).

            Prendre en considération l’intérêt de chacun pour le plus grand nombre possible, C’est, enfin!!!, se rendre compte qu’on n’est pas tout seul et qu’on n’a pas le monopole de « la vérité »!

            • « Le « centre », c’est l’endroit où, théoriquement, se retrouvent des gens qui ne condamnent pas tout à droite ni tout à gauche. »

              Justement, le centre c’est le consensus hors le consensus français actuelle( du moins au sein de l’élite) est une hégémonie culturelle de gauche. Donc forcément le centre en France sera socialiste, d’ailleurs les positions « centristes » pendant les années 70-80 sont maintenant celles de la droite dure…

              Giscard a quand même été un opposant au droit du sol, il était pour la peine de mort quand « les victimes sont des enfants ou des femmes faibles, maltraitées, torturées », il a mit fin a l’incitation a l’immigration et a voulus inciter les immigrées maghrébins a revenir dans leurs pays d’origine, il a aussi soutenu le plan Barre.

              Bref en tout point il a été plus a droite que la fameuse « droite décomplexé »… sa seul erreur étant l’instauration du regroupement familliale dont on paie aujourd’hui les conséquences.

              La démocratie chrétienne autre courant du ‘centrisme’ est morte depuis longtemps en France.

              Bref le centre d’aujourd’hui est un concentré de gauchisme et d’opportunisme.

              • L’intellectuel qui a proposé l’amendement pour interdire les fontaines à soda vient de passer à la radio, et il est… centriste. CQFD.

        • Lisez juste le chapitre du bouquin de Bairou consacré la pseudo affaire Tapie. (Il est en ligne.)

          Ce type est maboul. A partir de constats exacts, il tire des conclusions opposées et délirantes.

  • C’est Giscard qui a agrégé l’UDF, pour équilibrer le RPR. L’UDF comportait le parti républicain qui est devenu Démocratie Libérale avec Alain Madelin. A l’époque F. Bayrou républicain bon teint mal non-libéral présidait l’UDF. L’écart doctrinal UDF-DL étant patent sur la liberté économique chacun à présenté ses candidats en 2002. Vous connaissez la suite.

    Pour ma part je ne vois pas bien l’utilité d’un parti centriste s’il n’est pas libéral. S’il est républicain (au sens français : jacobin) il peut même être nuisible : séparation de l’Eglise et de l’Etat, affaire des fiches dans l’armée, diplomatie inepte, guerre d’Algérie, front républicain…

    • « C’est Giscard qui a agrégé l’UDF, pour équilibrer le RPR. »

      Tout a fait, d’ailleurs l’UDF n’a jamais été centriste, c’est Bayrou qui en a fait un « parti du centre », en fait le RPR a la base était un parti de centre gauche…

      • Absolument. Les républicains indépendant de Giscard (représenté par les caricaturistes avec un petit cactus à la main, allusion à la chanson de Dutronc) étaient une vraie droite non gaulliste, pas un centre.
        Le rassemblement gaulliste en face unifiait les électeurs de sensibilité de droite et de gauche depuis 1958 avec deux partis qui eurent ensuite une direction commune, l’UNR (union pour la nouvelle république), plutôt de droite voire d’extrême droite (le SAC service d’action civique) et l’UDT (union démocratique du travail) plutôt à gauche.
        Selon Rémond auteur des « trois droites », le régime gaullien avait toutes les caractéristiques de la droite bonapartiste (second empire) marqué par le mépris des hiérarchies naturelles et la recherche permanente du soutien des masses populaires, à travers notamment la pratique du plébiscite, rebaptisé référendum par la V° république.
        En perdant un référendum, le pouvoir était désavoué par le Peuple Souverain, d’où le départ de de Gaulle en avril 1969.
        Le mouvement gaulliste conserva le pouvoir de 1958 à 1974 avec la mort de Georges Pompidou.

        • « Le rassemblement gaulliste en face unifiait les électeurs de sensibilité de droite et de gauche depuis 1958 avec deux partis qui eurent ensuite une direction commune, l’UNR (union pour la nouvelle république), plutôt de droite voire d’extrême droite (le SAC service d’action civique) et l’UDT (union démocratique du travail) plutôt à gauche. »

          Le mouvement gaullisme n’était en effet ni de droite ni de gauche, même si De Gaulle lui même était bien de droite, nationaliste et même maurrasien, très éloigné de ceux comme Juppé qui se réclame de lui a tord et a travers.

          « Absolument. Les républicains indépendant de Giscard (représenté par les caricaturistes avec un petit cactus à la main, allusion à la chanson de Dutronc) étaient une vraie droite non gaulliste, pas un centre. »

          C’est une évidence, Giscard n’a jamais affirmé être un centriste il a dit vouloir gouverner au centre ce qui est très diffèrent, d’ailleurs ses positions du le droit du sol sont quasiment les même que celle du FN, mais même le gouvernement au centre de Giscard était plus a droite que l’UMP d’aujourd’hui bien que le regroupement familliale fut la plus grosse erreur de son septennat( ce qu’il regretta par la suite).

  • J’aimerai que le centre soit moins inaudible. On ne sait pas de quel côté l’UDI penche.
    Être du centre, ne veut pas dire faire la balance entre la droite et la gauche, mais proposer un projet politique clair, et jusqu’à présent je ne vois rien.
    Quand à Bayrou, alors que hollande apparaissait surfer sur des mensonges concernant la situation économique, il appelle à voter pour ce fantoche. Quelle confiance puis-je lui attribuer? Sa haine de Sarkozy l’emporte-t-elle sur sa vision politique? En tout état de cause, il ne me parait plus crédible.
    Je veux pouvoir me déterminer sur des bases claires et je ne veux plus du dogmatisme stupide du PS et je ne prendrai jamais le risque de soutenir un parti qui pourrait flirter avec le PS et les écolos.

  • L’UMP est déja plus ou moins centriste. voilà pourquoi il n’y a pas de vrai force centriste car l’UMP quand il est au pouvoir mène une politique centriste voir carrément de gauche. ce qui faut à la france c’est un vrai parti de droite et non pas un parti controlé par des opportunistes qui mènent une politique de gauche par lacheté et qui sont complétement soumis à la pensée unique des gauchistes

    • « L’UMP est déja plus ou moins centriste. »

      Vous avez tout compris, il n’existe pas de pensée centriste, le centrisme est plutôt de l’opportunisme.

    • Il faudrait se débarrasser des opportunistes de tous bords. En passant par les socialistes qui se donnent des airs de sainte Nitouche ❗

  • le principal problème du centre c’est qu’il n’apporte rien: qui peut actuellement citer une idée centriste ?

    En fait c’est un conglomérat de personnes qui cherchent à se placer dans la course(juteuse ?) aux postes d’élus, mais sans grande conviction.
    N’ont-il pas été élus en disant être de droite sur les listes du grand lyon pour ensuite apporter leurs voix au socialiste gérard collomb ?

  • En France le centre c’est toujours idéologiquement infléchi à sa droite ce qui se traduit politiquement par un soutien d’appoint à l’UMP. Il suffit de voir l’allocution de Lagarde et Sarkosy pour voir que ca ne changera pas.Sur la ligne politique les seuls désaccord de fond seront sur le sécuritaire et l’identitaire mais l’UDi et le modem ne s’écharperont jamais avec l’Ump sur les thématiques économiques et sociales à contrario du PS, des frondeurs ,etc… Giscard soutient Sarkosy en 2017, Bayrou c’était Hollande et maintenant… je m’y perd à vrai dire.En fait le modem et surtout l’Udi c’est un peu comme Placé et de Rugy avec le PS, on cautionne pas forcément la ligne politique de l’exécutif sur le plan économique mais bon si on nous tend la main on la prendra et puis il faut savoir prendre ses responsabilités si on souhaite entrer au gouvernement.C’est aussi comme certains  » frondeurs » le fait de ne pas voter une loi porter par le ministère de l’économie mais d’affirmer son soutien au gouvernement et de proclammer à « l’union » de lagauche.Mais c’est surtout le fait de se dire en accord avec certaines mesures proppsées par un gouvernement de gauche mais de retourner sa veste au moment du vote. Brefs les dirigeant de l’udi et du modem c’est des « frondeurs » mais sans le culot.On a repproché à la gauche d’être toujours empetrée dans une impossible dialectique idéologique?Le centre ne l’est-il pas de celle de la droite?

    • « Sur la ligne politique les seuls désaccord de fond seront sur le sécuritaire et l’identitaire mais l’UDi et le modem ne s’écharperont jamais avec l’Ump sur les thématiques économiques et sociales »

      Ce qui prouve que le « centre » n’est qu’un PS light, le PS s’étant rapproché de la ligne économique de l’UMP.

      • Enfait je pense que c’est plus compliqué que ca mais en faisant la trêve des égos et des dispute à deux balles si l’on prend uniquement le plan économique je pense que sur le plan de la libéralisation de l’économie Macron, Valls, Lagarde, Rafarin, Juppé (à vérifier) et sans doutes quelques autres du même style pourrait voter ensemble des texte ambitieux et réalistes malheureusement on y est pas du tout.Mais au honnetement qui peut voter UMP en étant convaincu que les dépenses vont vraimment baisser de 100 à 150 milliard selon les florilèges, le plus ironiques c’est que ce sont les moins libéraux comme Fillon et Sarko qui se lancent la dedans

    • En France le centre c’est toujours idéologiquement infléchi à sa droite … de sa gauche … :mrgreen:

  • Le centre c’est, comme disait Coluche: « je ne suis ni pour ni contre bien au contraire »

  • « Comment expliquer ce déclin inexorable le rendant plus que l’ombre de lui-même ? » La réponse est dans votre article.
    Avant : PS (socialistes), UDF (centre et libéraux), RPR (gaullistes), FN (nationalistes).
    Maintenant : PS (socialistes bobos), UDI (bobos), UMP (socialistes de droite), FN (crypto-communistes racistes).

    Il y a tellement de partis socialistes que l’UDI n’a aucune raison d’exister.

    • Vous vous trompez, L’UDF n’a jamais été centriste, Christine Boutin, Phillipe de Villiers ou Hervé Mriton ont tous été membre de l’UDF mais osez dire qu’ils sont centristes sans que l’on vous ris au nez, Giscard lui même n’a jamais dit être centriste, son attachement à l’Algérie française ou au droit du sang risqueraient d’en choquer plus d’un à l’UDI. D’ailleurs Giscard provenait du CNIP tout comme un dénommée jean Marie Le Pen …

      C’est plutôt

      Avant: PCF( communiste), PS( socialiste), UDF( droite liberale), RPR( gaulliste), FN( droite nationaliste)
      Maintenant: PCF( lol), PS( bobos), UDI (bobos), UMP( neo socialiste), FN( crypto communiste)

  • Le problème c’est que le centre cela n’a jamais existé…

    L’UDF n’était pas un parti centriste mais un parti de droite non gaulliste, c’est toute la différence, VGE a lui même avoué n’avoir jamais été centriste, la preuve Christine Boutin, Phillipe de Villiers ou Hervé Mriton ont tous été membre de l’UDF mais dire qu’ils ont centriste par contre est une immense blague.

    Bref le centre est une chimère.

  • Les dépenses aussi 🙂

  • Le problème avec la politique c’est que la personne dans laquelle on verrait la possiblité de mener une politique ambitieuse n’est jamais au pouvoir

    • Et comme l’inverse est souvent vrai aussi, il n’y a jamais de « vraie » réforme de fonds, mais des « mesures » qui s’édulcorent encore par les amendements ou des arrêtés d’exécution qui ne sortent pas.

      (On les connait comme si on les avait faits: toujours les vieilles recettes, les vieilles manies et plus ça change, plus c’est la même chose, la com’ en plus.)

      À quand le réveil? Comme dit la pub Apple: « think different ».

  • Le centre Français est un artefact du au monopole des doctrines marxistes prolétariennes (de gauche) et marxistes capitalistes (de droite) héritées des esprits romantiques et enfumés du XIX° et des propagandes étrangères.

    L’alliance entre républicains (l’Etat, les associations, collectivités, entreprises et les citoyens sont tous au même niveau de droit) et libéraux (la liberté prime) est absolument compatible et correspond bien plus à l’esprit Français que la sociale démocratie élitiste et intellectuelle qui se termine toujours en dictature des minorités (et l’histoire des III°, IV° et la fin de la V° constitution en sont la preuve patente)

  • le centre droit a un devoir de défendre des propositions libérales tant sur le plan économique que sur le plan sociétal.

  • « L’UMP est déja plus ou moins centriste. »
    Tout autant que le PS ! ><'

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