« La Biélorussie est un État de droit »

L’opposition, qui jusqu’ici était harcelée et persécutée, ne représente plus une menace sérieuse.

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

« La Biélorussie est un État de droit »

Publié le 29 mars 2015
- A +
A Loukachenko - CSTO Collective Security Council meeting Kremlin - 19.12.2012 - CC BY SA 3.0
A Loukachenko – CSTO Collective Security Council meeting Kremlin – 19.12.2012 – CC BY SA 3.0

Ce 25 mars, les Biélorusses ont célébré le 97ème anniversaire de la proclamation de la République populaire de Biélorussie, une fête connue sous le nom de « Jour de la Liberté ». Ces dernières années, les tentatives de manifestation se sont toujours soldées par des détentions et des affrontements avec la police. Cette semaine, il en fut autrement. Pourquoi ?

Depuis des années, la fête de l’Indépendance biélorusse n’est pas autorisée par les pouvoirs publics. En 1996, elle fut supprimée par referendum et remplacée par la fête du 3 Juillet, date commérant la libération par l’Armée rouge de la Biélorussie occupée par les nazis. L’opposition continue cependant à manifester le 25 mars, avec de nombreuses arrestations à la clé.

Pour la première fois depuis longtemps, l’opposition a reçu sans problème l’autorisation d’organiser la célébration de cette journée. Pour la première fois également, les arrestations préventives d’activistes par le pouvoir n’ont pas eu lieu. 2.000 personnes ont pris part à la manifestation de Minsk. Elle ne s’est pas passée pour autant sans que les forces de police n’exigent le retrait des symboles interdits (e.a. le drapeau blanc-rouge-blanc) mais elle s’est déroulée sans heurts. Cette prise de position n’a rien de romantique mais est bien le résultat d’un froid calcul politique.

Le traitement brutal infligé à l’opposition au cours des élections présidentielles de 2010 a mené efficacement à sa dissolution et a également suscité la crainte du pouvoir au sein de la population. En cinq ans, l’opposition n’est pas parvenue à se reconstituer ; elle est incapable d’agir de manière uniforme et efficace.

Source : Liberte.pl

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Par Lawrence W. Reed.

 

G. K. Chesterton a écrit :

"Même le tyran ne règne jamais par la seule force, mais surtout par des contes de fées".

Alexandre Loukachenko répond parfaitement à la description de Chesterton.

Depuis 1994, il s'est maintenu au pouvoir en tant que président de la Biélorussie en volant les élections, en agressant la presse et en servant de larbin le plus fidèle de Vladimir Poutine en Europe de l'Est. En mai 2021, il a même forcé un avion Ryanair en provenance de Grèce et à destination... Poursuivre la lecture

Le prix Nobel de la paix de 2022 a été accordé ce vendredi 7 octobre au militant biélorusse Ales Bialiatski ainsi qu’à deux organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme : la russe Memorial et l’ukrainienne Center for Civil Liberties. Une récompense pour les défenseurs des libertés des trois pays qui sont actuellement au cœur du conflit en Ukraine.

Ironie, ce prix Nobel est attribué le jour de l’anniversaire de Vladimir Poutine qui fête ses 70 ans.

 

Récompenser la société civile plutôt que des dir... Poursuivre la lecture

Par Ekaterina Pierson-Lyzhina. Un article de The Conversation

Aucun autre État au monde n’a soutenu la Russie avec autant de vigueur dans son « opération militaire spéciale » que la Biélorussie d’Alexandre Loukachenko. Depuis le début de l’invasion le 24 février, l’État paria, frontalier à la fois de la Russie et de l’Ukraine, a laissé le Kremlin déployer ses troupes sur son sol et même l’utiliser comme point de départ d’attaques militaires visant le territoire ukrainien.

Jusqu’ici, les troupes biélorusses n’ont pas été envoyées... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles