Notre mission : réveiller la société civile !

Le paysage politique français est sclérosé, mais nous pouvons réveiller les Français !

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Notre mission : réveiller la société civile !

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 18 mars 2015
- A +

Par Jacques Garello.

I wanna wake up where you are credits Amanda Tipton (CC BY-NC-ND 2.0)
I wanna wake up where you are credits Amanda Tipton (CC BY-NC-ND 2.0)

 

Le temps de la mission est venu. Viendra un jour le temps de la moisson.

Au risque de choquer quelques-uns d’entre vous (je compte sur leur indulgence), je me fais un devoir de vous donner mon sentiment sur la façon dont se présente aujourd’hui notre croisade et sur l’importance d’un militantisme commun.

Cette vérité, vous en connaissez la plus grande partie : la classe politique est fermée et rebelle à toute approche doctrinale, mais en particulier à la doctrine libérale. À deux ans d’une échéance politique majeure, aucun parti, aucune personnalité connue, n’accepte de proposer un programme libéral de nature à sauver le pays de la ruine économique, de la décomposition sociale et morale. Ceux qui naguère ont porté la bannière libérale dans la joute électorale gardent le silence ou sombrent dans la pensée unique. Tel Juppé, les éléphants du socialisme et de l’étatisme remontent au créneau. Tel Sarkozy, ceux qui ont trahi l’espoir libéral reviennent sur la scène. C’en est au point que certains peuvent imaginer Valls en Schroeder, et Macron en Pinay. Bref, d’après les sondages (baromètre incertain, il est vrai) plus de 60 % des Français ne feraient plus confiance aux hommes politiques.

Au-delà de ce constat, de cette triste vérité, il y a une autre part de vérité : nous pouvons changer la face de la politique française. Nous ne pouvons plus, comme cela nous est arrivé si souvent, nous résigner en allant à la pêche ou en choisissant des votes réflexes (battre la gauche) ou des votes aveugles (battre l’UMPS). Ce qui est vrai, c’est qu’il nous faut sortir de l’impasse de la carence libérale, et entrer en mission dès maintenant.

Pourquoi maintenant ? C’est que s’annonce une vague de consultations électorales, autant d’occasions d’ébranler certains candidats en les interrogeant sur des points précis : sur les retraites, sur l’école, sur le logement, sur les impôts, sur la famille, sur les martyrs chrétiens. On objectera qu’il s’agit d’une élection départementale. Non : tous les candidats vont en faire une affaire nationale. D’ailleurs, depuis deux siècles les affaires du département ne sont-elles pas réglées à Paris ? Donc, ne négligeons pas cette carte : que les idées nouvelles (celles du libéralisme) deviennent le poil à gratter de la société politique et s’accompagnent de chantage électoral, tant pis pour la droite, tant pis pour la gauche, tant pis pour le Front.

reveiller la societe rené le honzecVous avez maintenant quelques chances d’être suivis, peut-être pas par les candidats, mais par les électeurs. La société civile est en effet en attente de liberté. Voilà des mois que j’observe le réveil de cette société civile. Les manifs pour tous ont créé la surprise et redonné espoir. Je ne parle pas du 11 janvier, dont l’esprit est en train de s’évaporer totalement, car s’il y avait une réaction spontanée de millions de personnes, il y avait aussi une opération politique savamment orchestrée et on a du mal à séparer le bon grain de l’ivraie. Je veux parler de la soudaine lucidité qui habite maintenant un nombre croissant de nos compatriotes. Vous en avez fait vous-même l’expérience : dans le cercle de vos proches combien de personnes partagent-elles vos analyses et vos conclusions ?

Les conclusions : voilà le problème. Il y a une incrédulité sur les chances pour la France de devenir l’Allemagne ou la Suisse. Mais comment imaginer un changement si personne ne croit au changement ?

Quand on n’y croit pas, l’évasion devient la seule voie offerte. Évasion sous forme d’exil, les jeunes en donnent l’illustration, malheureusement. Évasion sous forme de dérivatifs, le sport, les loisirs, la culture, les bons repas, les réunions de famille, mais à terme la réalité s’impose. Évasion sous forme d’indifférence et de repli sur soi. Évasion sous forme de fuite en avant : vienne la révolution – mais quelle révolution et qui la guiderait ?

À l’évasion les libéraux préfèrent l’action, cette action humaine (Mises) qui débouche sur un ordre spontané (Hayek). Le salut ne vient pas du sommet mais de la base ; il résulte de l’engagement d’hommes et femmes de bonne volonté en quête de progrès et d’harmonie. Ne nous leurrons pas : l’approche libérale a des exigences, ne pas les accepter c’est appeler la servitude, tôt ou tard. Aujourd’hui la liberté exige de chacun de nous qu’il se donne pour mission de parler et d’expliquer, d’organiser des forums et des réseaux, d’entretenir la flamme. Les résultats ne sont pas immédiats, mais ils préparent le terrain : le labour prépare la moisson. Même si le laboureur ne sera pas le moissonneur il doit creuser son sillon. Viendra un jour le temps où la diffusion du libéralisme dans la société civile se cristallisera autour d’un parti, d’un homme, d’un courant de pensée reconnu et respecté. « La question est pour nous de savoir combien de temps il faut à la raison pour avoir raison » (Bastiat).

La pensée libérale est d’une richesse et d’un réalisme incroyables. Nous, les riches de liberté, sachons partager. La mission n’est pas impossible, elle est salutaire.

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  • Ok !

    On peut également donner des choses aux socialo-umps-communo-ecolo-fn….?

    On peut amalgamer, comme le PS l’a fait en volant le liberalisme/capitalisme pour le coller au communisme.
    Offrons leur de l’amalgame, de la confusion, de la lourdeur, du paradoxe.

    Qu’ils s’étouffent dans leur propre complexité qu’ils nous imposent.
    Ils le font très bien du reste, mais que c’est long. Il faut les y aider !

  • Euhhh, moi n’aime pas être réveillée par mon réveil alors par quelqu’un, c’est encore pire… Quand au « nous les riches de lberté » j’ai failli me casser la figure dans les escaliers du métro.
    Alors, je préfère dormir que vous écoutez d’ailleurs je fais, dans mon sommeil, des choses bcp plus intéressantes 🙂

    • lol

      oui c’est parfois plus intéressant.

      N’empêche que cela serait bien, même si je me fais des illusions, que le citoyen se sorte du carcan politique actuel, sorte de la pollution étatique, bureaucratique, technocratique, administrative… Je suis sur que passer cet effort, car c’en est un, le sommeil et le reste de la vie serait meilleur, plus serein.

      Je discutais avec un commissaire aux comptes ce matin. Il me confirmait que les entreprises, les entrepreneurs fuyaient notre territoire car ils n’avaient aucune vision fiscale à moyen et long terme pour se projeter dans l’avenir. C’est terrifiant.

      • Ah mais bien sur! Mais dis de cette manière c’est tout ce que je n’aime pas! Je ne me fais pas d’illusion sur la situation eco de la France, ça c’est certain.
        Seulement parfois? …;)

  • « ou des votes aveugles (battre l’UMPS). »

    Le vote FN n’est pas un vote aveugle, c’est un vote suicidaire.

  • « Aujourd’hui la liberté exige de chacun de nous qu’il se donne pour mission de parler et d’expliquer, d’organiser des forums et des réseaux, d’entretenir la flamme.  »

    OK, parlons, expliquons, etc. C’est très bien mais cela ne suffit pas. Où sont les candidats aux élections? Les candidats estampillés ALEPS ou PLD? Les candidats qui revendiquent le libéralisme et l’assument?

    Je viens de recevoir les professions de foi des candidats aux élections départementales et je pleure. Le binôme le moins pire est composé d’un « retraité de la sécurité sociale » et d’une journaliste. Ils sont tous les deux conseillers municipaux. Leur programme est tout sauf libéral.

    • Chez Bourdin c’est un défilé quotidien de collectivistes. Ce matin, le big boss de la CGT.

      Alors non, c’est clair, l’auteur de l’article ne propose que le statut quo, que les rares libéraux donnent des leçons d’économie et de vraie justice sociale aux spoliateurs.

      Je crois que je vais m’acheter un violon, je suis pris d’une envie.

  • Il y a de temps en temps des articles qui nous disent de bouger, chacun dans notre coin. Ok, donc les quelques milliers de libéraux de ce pays doivent expliquer aux assistés, aux fonctionnaires, aux salariés d’association, aux élus, aux clandestins qu’une dose de libéralisme serait la bienvenue car plus juste pour les producteurs?

    Mouais OK.

    Dans l’histoire humaine, la liberté est-elle plus souvent tombée du ciel, ou a-t-on dû la prendre?

  • Si nos libertés sont si réduites aujourd’hui, c’est que nous sommes les héritiers d’une histoire, où le pouvoir politique français a tourné le dos à la liberté, à chaque époque et à toutes occasions, depuis la monarchie absolue. Mais hériter ne signifie pas être condamné.

    Comme le dit l’auteur, le laboureur devra souvent faire le semeur, mais ne sera sans doute pas le moissonneur ! Les leader naturels de la société libérale, les entrepreneurs, doivent labourer en priorité leur marché, leur business ! Ils n’ont pas assez de temps pour la politique, mais assez d’influence pour l’infléchir. Assez d’argent pour financer des institutions libérales et une presse libérale. (ce qui reste à faire, aujourd’hui pour entendre Contribuables Associés il faut régler sa FM sur Radio Courtoisie !)

    Qui va donc porter le message libéral en politique, et comment optimiser l’investissement militant ? Il y a la voie directe d’entrée en politique, elle a été tentée par Madelin, puis par AL, le PLD et aussi Nous Citoyens. Les résultats n’ont pas été à la hauteur de l’espérence.

    Il y a aussi la voie indirecte du lobbying libéral. Puisqu’ aujourd’hui nombre de politicien sont mûs par une volonté de pouvoir, il s’en trouve assez qui sont à l’écoute de la société civile. Les mouvements de révolte fiscalo-sociale sont très récents, mais très prometteurs.
    Il s’agit de les multiplier.

    Peut-être observer comment l’adversaire collectiviste s’organise permet de voir que tous les services de la vie quotidienne sont concernés. Nous libéraux pourrions nous inspirer des mode d’action collectivistes, pour d’après notre propres valeurs et objectifs, nous associer, agir sur le terrain (donc faire connaissance, être solidaire localement).

    Ainsi de nombreuses luttes s’offrent à nous pour mettre en exergue les contradictions internes de la social-démocratie !
    Luttons pour le libre choix de l’école, de l’assurance sociale
    Exigeons la concurrence dans les transports publics, le logement social,
    Réclamons la liberté d’expression, sa dépénalisation entière, la pluralité de la presse
    Revendiquons l’autonomie et la concurrence fiscale des collectivité locales
    Demandons le démantèlement de Pôle Emploi, de la radioTV publique

    A chaque thème libéral, un collectif local ou national regroupe les personnes motivées, nul besoin qu’ils soient libéraux ! Donner corps et du poids aux exigences de liberté de nos concitoyens, quelque soit leur vote personnel.

  • Article culpabilisateur et déconnecté de la réalité

  • Principe de réalité: faire ce qu’on peut là où on est. Essayer de faire réfléchir autour de nous est aussi un excellent exercice pour approfondir nos opinions.
    Deuxième principe de réalité: voter pour le moins pire, plutôt que d’être des utopistes aussi pétris d’idéologie que ceux que l’on veut combattre

  • Vous y croyez sérieusement à ce que vous dites ? La politique c’est simple : ils ont truqué et le financement et le régime électoral pour profiter du gateau entre eux. ET vous ne pouvez pas y rentrer sauf à réussir l’exploit, à partir de nulle part et sans publicité de faire un score majoritaire. QUand vous l’aurez tous compris on pourra commencer à bosser.

  • Mais enfin le bon peuple il ne se rend même pas compte qu’on lui retire ses libertés. faut arrêter d’écrire à une minorité éclairés pour une minorité éclairée. Ca va s’effondrer, arrangez vous pour être les premiers en ligne pour prendre le pouvoir.

  • Désormais à toutes les élections j’écarte systématiquement tout candidat issu du secteur public ,associatif et de l’économie sociale et solidaire (défendu de rire).
    A la sortie, cela ne fait plus grand monde !…

  • Les commentaires sont fermés.

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