Dépenses de santé et PIB par tête : les leçons d’une comparaison internationale

Comparer dépenses de santé et PIB par tête donne des informations précieuses sur l’orientation des politiques de santé.

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Dépenses de santé et PIB par tête : les leçons d’une comparaison internationale

Publié le 15 mars 2015
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Par Bernard Zimmern

Médecin consultation ordonnance (Crédits Life Mental Health, licence Creative Commons)
Médecin consultation ordonnance (Crédits Life Mental Health, licence Creative Commons)

 

Les deux graphiques ci-dessous sont peut-être l’un des guides les plus importants dans la compréhension et l’orientation des politiques de santé. Ils lient les dépenses de santé par tête et le PIB/tête pour près d’une trentaine de pays en 2000 et 2011 en utilisant les chiffres de l’OCDE.

Chaque point représente un pays en abscisse par son PIB/tête, et en ordonnée par ses dépenses de santé par tête.

depense-sante-vs-pib-ae493
Dépenses de santé en fonction du PIB, en dollars constants 2005 et en parité de pouvoir d’achat (Source : OCDE)

 

Les conclusions que l’on peut tirer de ces graphiques sont assez nombreuses :

Plus un pays est riche plus les dépenses de santé sont fortes

Les dépenses de santé par individu croissent d’autant plus que le pays est plus riche (la corrélation entre les deux variables est extrêmement élevée comme relevé très tôt par Claude Sicard). On peut tracer une « droite de régression » qui lie les deux variables et la dispersion autour de cette droite est faible.

 

Les dépenses de santé augmentent

Il est visible qu’entre 2000 et 2011, la pente de cette droite s’est accrue, signifiant que l’augmentation des dépenses de santé est plus forte avec le revenu en 2011 qu’en 2000. Le niveau de vie des pays s’accroissant, la consommation de santé s’accroît (coefficient d’élasticité déjà publié par Gérard Dosogne de 1,3 actuellement).

 

Le cas de la France

Aux deux dates, la France (point rouge) a ses dépenses de santé plus fortes que ne voudrait la conformité à la pente générale indiquée par la droite, indiquant qu’elle consomme plus de dépenses de santé que la moyenne des pays ayant le même PIB.

 

Le cas des Pays-Bas, un modèle pour la France ?

En 2000, les Pays-Bas (point vert) sont en 2000 de cette droite mais passe au-dessus en 2011, indiquant que les dépenses de santé ont fortement augmenté après les réformes de 2006. Les Pays-Bas sont cependant à l’équilibre en 2011 pour la dépense publique, et bénéficiaire pour les assureurs privés, alors qu’en France, le budget public est toujours déficitaire et continue de s’aggraver.

 

Le cas des États-Unis, le modèle à suivre ?

À l’extrémité en haut à droite, figurent les États-Unis ; ils sortent de la droite de régression tant parce que le PIB/tête est plus élevé que les autres pays que parce que leur dépense de santé par tête sort manifestement de la moyenne correspondant à leur PIB, que donne la droite de régression. Pour les partisans d’un contingentement de la dépense de santé, la dépense américaine apparaît comme une hérésie condamnable.

Mais il faut se demander si au contraire les États-Unis ne sont pas le modèle à suivre.

Il est certain que la portion du PIB absorbée par la santé est plus élevée aux USA qu’en France par exemple, environ 18 % contre 11 à 12 %. Mais on oublie que la dépense couverte par les organismes de solidarité (voir Santé France-USA : quelques réflexions provisoires), essentiellement Medicaid pour les plus pauvres, CHIP pour les jeunes défavorisés et handicapés, et Medicare pour les plus de 65 ans, cette portion représente environ 8 à 9 %, le même pourcentage qu’en France. L’écart de PIB prélevé aux USA par la santé provient de la partie libre qui représente environ la moitié de la dépense de santé alors qu’en France, cette partie libre est limitée à 2 ou 3 % par le ministère de la Santé qui refuse discrétionnairement aux Français le coût de traitements qui pourraient prolonger leurs vies, ou un IRM sans listes d’attente.

Cela nourrit une énorme bureaucratie de contrôle, qui vit allègrement de ces restrictions comme on le verra en regardant les avantages que s’octroie le personnel de la CNAM.

 

Le cas du Royaume-Uni

Le Royaume-Uni reste en dessous de la droite indiquant que les dépenses publiques de santé restent contraintes par l’existence du National Health Service, bloqué par son financement par l’impôt.


Sur le web.

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  • A propos du système de santé US, je vous invite à lire le livre de Michel Desmurget, Mad in USA : les ravages du modèle américain, plus particulièrement en ce qui concerne la santé, toujours excellemment sourcé comme tous ces autres ouvrages.

  • je vous conseille de lire John C. Goodman spécialiste du système de santé américain. aux usa, le système de santé et d’assurance maladie est loin être un système libre, et présente de nombreux dysfonctionnements qui sont non pas une conséquence du marché libre, mais des interventions étatiques. Des règlementations coûteuses sur les assurances ou l’exercice de la médecine, des montants délirants accordés en dommages-intérêts pour les patients (donc des assurances responsabilité civile faramineuses pour les médecins et hôpitaux), des pratiques inefficientes (telles que la césarienne systématique pour les accouchements…). lisez ceci (et les liens externes en dessous de l’article): http://www.wikiberal.org/wiki/Assurance_maladie_aux_%C3%89tats-Unis En 2009 aux usa, 49% des dépenses de santé étaient couvertes par l’État et 34% par les assurances privées. la santé américaine ne ressemble pas vraiment à un marché de concurrence pure et parfaite, mais plutôt à une jungle de conflits d’intérêts et de monopoles privés. Les régulations en vigueur sont titanesques et font tout pour bloquer la concurrence plus que pour l’aider.

  • Les États-Unis ont probablement le pire système de santé qui soit parmi les pays développés. le budget de santé total est à 17% du PIB pour les USA . l’État américain a dépensé en 2009 en moyenne 3700$ par habitant.

  • Trop léger comme article. J’aimerais bien avoir une description de la gestion du système de santé néerlandais. D’autre part, une réflexion s’impose entre dépense de soin et dépense « d’amélioration ». En effet, quand le niveau de vie augmente, ce qui est classé dans les dépenses de santé comprend les dépenses de soin en cas de maladie, mais aussi des dépenses nouvelles. Parmi ces dépenses nouvelles, quelles sont celles qui devraient être couvertes éventuellement par la solidarité nationale et celles qui ne le devraient pas? Enfin, quelle est la réalité du système de soins US? Le journaliste Pierre Yves Dugua, qui vit aux USA, indiquait qu’il ne fallait pas hésiter à marchander en matière de soins aux USA. D’autre part, le système US est vilipendé, mais les habitants des USA ont une bonne espérance de vie finalement, ce qui signifie qu’ils ont accès à pas mal de soins, même avant l’obamacare. Des articles plus détaillés seraient nécessaires.

  • Je vais citer un commentaire que j’ai laissé sur un autre article de Contrepoints car je pense que ça aidera à comprendre ce qui ne va pas bien avec les graphiques présentés dans l’article.

    Pour faire très court, le problème ici est l’usage de la corrélation bivariée, alors qu’il aurait été recommandé d’utiliser des régressions multiples. Autre détail important est le fait que les analyses entre pays ou entre groupes peuvent produire des conclusions très différentes par rapport aux analyses à l’intérieur des pays ou groupes. Encore une fois, je recommande de lire le commentaire que j’ai laissé ici.

  • il n’existe pas de système de santé qui soit parfait mais s’il y a un modèle de santé à suivre c’est celui de singapour (et non pas celui des pays bas). http://accessh.org/wp-content/uploads/2014/08/affordable-excellence-French.pdf

  • Le problème du système US est que les docteurs tendent à faire tous les examens possibles et imaginables pour minimiser les risques d’erreurs. Un procès est vite intenté et les avocats en font leurs choux gras, ce qui augmente fortement le coût des assurances juridiques.
    Donc pas à suivre les yeux fermés sur ce point là.

    • Pourquoi?
      Vous préférez pas assez d’examens a trop d’examens?
      Pour vous ou pour les autres ?
      Des protocoles de diagnostic issus d’un consensus qui couvre 80% des cas et laisse 20% au coefficient chance ?

      http://billaut.typepad.com/jm/2014/09/font-face-font-family-%EF%BD%8D%EF%BD%93-%E6%98%8E%E6%9C%9D-font-face-font-family-%EF%BD%8D%EF%BD%93-%E6%98%8E%E6%9C%9D-font-face-font-family-cambria-font.html

      • C’est certain que si l’on fait des examens approfondis chaque mois, il n’y aura jamais ce genre de cas. Qui paye ❓
        Dans le cas, pénible s’il en est, que vous citez, cela montre surtout le délabrement sanitaire du pays.

    • ce ne serait pas plutôt la gestion des hôpitaux ou, comme de plus en plus en France, l’administration parasite le médical ?
      Ainsi que le report des couts du medicare sur les patients non assurés par l’état us ?

      https://www.youtube.com/watch?v=0uPdkhMVdMQ&feature=youtu.be
      https://minarchiste.wordpress.com/2013/03/28/lassurance-sante-prive-vs-public/

    • en effet , l’explication du cout exhorbitant de la médecine aux etats unis s’explique en partie à cause du cout légal qui a explosé.
      C’est à dire que faire un procès pour pomper de l’argent à son médecin est un sport national. cette petite étude de 96 dont les résultats sont là http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8678157 explique le problème. SUr trois ans d’étude sur un seul campus medical du Michigan de 92 à 94, entre 28% et 35% du Chiffre d’affaire a été payé en dommages et intérêts. Pour comprendre le pillage des avocats, seul 12% e ces sommes là ont été versés aux plaignants …
      Ces chiffres sont vieux et aujourd’hui encore le pillage organisé par les Avocats sur la médecine mais aussi et surtout toute l’économie US s’est encore accéléré. J’étais tombé sur une étude de al Duke University qui affirmait que le système légale américain coutait au pays en moyenne 1,8% du PIB chaque année … Voilà la taille de la fraude.
      EN ce qui concerne la médecine. A ce surcout énorme, il y a une pratique qui s’est développée qui s’appelle la « defensive medecine ». C’est à dire que pour limiter la ruine que les avocats font peser sur la tête des médecins, ceux ci multiplient les actes inutiles et donc fait exploser le coût pour le client final. Ce que Bastiat dans la vitre cassée disait « ce qui ne se voit pas ».
      Pour faire simple. EN france vous allez voir le médecin car vous avez mal à la tête. Il va vous renvoyer chez vous avec de l’aspirine et si ça ne passe pas, on fera des études supplémentaires … Dans 99% des cas, ça s’arrête la. Aux Etats Unis, si par malheur vous faites partie du 1% des cas, le médecin sera ruiné. DOnc il va vous prescrire pour 5000 dollars d’études diverses et variées à titre préventif. Bien entendu, c’est aussi son intérêt puisqu’au final il aura gagné plus d’argent sur votre dos dans 99% des cas !!!
      Il faut comprendre qu’en France les technocrates sont les fonctionnaires, ils tiennent l’état et l’assemblée ils font les lois et pillent le pays. AUx Etats Unis, ce sont les avocats. Ils possèdent l’état, le parlement et le système judiciaire. Ils votent donc les lois pour leur enrichissement personnel. Là ou en France le pillage passe par l’état (ce sont des fonctionnaires), aux Etats Unis, cela passe par le privé et le vote systématiques de lois qui permettent aux avocats de se saisir de tout.

      • Par bien des aspects le système légal américain est une poubelle. Par exemple il n’existe aucun système de responsabilité. Par exemple, vous attaquez n’importe qui pour n’importe quoi et même si vous perdez, il n’y a pas de dommages et intérêts sauf si dans un deuxième temps on vous attaque pour cela. C’est assez pratique pour permettre aux avocats de développer leur business en toute impunité.
        Nous vivons une époque ou les technocrates irresponsables se sont saisis des leviers de l’état t partout ils utilisent la loi pour piller les pays à leurs intérêts exclusifs. Les Etats Unis sont un système qui est je pense à bien des égards n’a rien à envier au pillage des énarques français.
        La loi et son usage est au coeur du problème partout.

      • Pas mal vos séries de commentaires. Il est dommage néanmoins que vous utilisez un argument qualitatif au lieu d’un argument quantitatif, car c’est uniquement ce dernier qui a de l’importance. Là, ce que vous faites, c’est nommer un facteur potentiel des coûts (obésité) mais sans citer de sources qui en mesure son impact. Si son impact était proche de zéro, alors votre argument serait invalide. Heureusement pour vous, je connais des études qui tendent à supporter votre conclusion.

        Cawley, J., & Meyerhoefer, C. (2012). The medical care costs of obesity: an instrumental variables approach. Journal of health economics, 31(1), 219-230.

        The results of this paper suggest that 20.6% of U.S. national health expenditures are spent treating obesity-related illness, which is considerably higher than the previous estimate of 9.1% (Finkelstein et al., 2009).

    • une autre explication du coût du système de santé américain est le mode de vie des américains (malbouffe,…) qui favorise les maladies. le pire est sans doute le mode de vie des minorités: 13% de la population américaine est noire et a une alimentation (malsaine) qui lui est propre, ainsi que des environnements contribuant à une vie courte (guns/HIV/meurtres/etc), 16% est latino dont la cuisine n’est pas beaucoup mieux, ils ont une forte tendance à l’obésité ainsi que des maladies génétiques. Je passerai sous silence les indiens.

  • Au-delà de la question du modèle (et merci au commentateur qui rappelle que le système américain n’est pas « libéral », contrairement à ce que pensent les gogo-gauchistes), la seule certitude est la suivante :

    -les dépenses de santé vont mécaniquement continuer à augmenter.

    Deux facteurs : vieillissement de la population, et progrès techniques.

    C’est avec cette certitude qu’il faut analyser le système français. Et là, la catastrophe devient évidente. Prévisible. Inévitable.

    Notre système de santé coûté déjà une fortune (cotisations + dettes, ne l’oublions pas)… comment va t on faire ?

    Ecartons tout de suite les fantasmes des politiciens fainéants au sujet de la « croissance » (pensée magique pour les gogos), cette fameuse « croissance » qui résoudrait tous les problèmes de financement.

    Alors ? Que va t on pouvoir faire ?

    Si on garde la Sécu, plus les mutuelles « obligatoires »… et la logique démente du système qui exige, réclame toujours plus de financements…. nous irons dans le mur.

    Hélas… il n’y a pas 36 solutions. Comme une révolution libérale est peu probable… alors logiquement on aura :
    -appauvrissement accentué, via hausse forcenée des « cotisations »
    -rationnement des soins
    -retour des mouroirs, au sens propre, euthanasie déguisée
    -et bien entendu, accroissement des inégalités : avec de l’argent on sera soigné, bien, très bien même, sans… direction l’hospice, le mouroir.

  • C’est quand même dommage de voir poindre la santé comme un métier à très fort potentiel économique et de ne rien faire pour positionner le pays comme prestataire de service le plus compétitif possible.
    Pas grave, comme Cuba commence à s’ouvrir, il y aura peut-être moyen de monter sa petite entreprise là-bas.

  • Je n’ai pas d’idée préconcue mais ne comprends pas cette analyse. Comment peut-on mesurer l’efficacité d’un système en ne parlant que des coûts et pas de sa qualité ! Y a-t-il un rapport entre espérance de vie et dépenses de santé à développement équivalent, par exemple ?

    • Question toute rhétorique, vous ne pensez pas ?

      Si chaque semaine, vous faites passer bilan sanguin poussé, échographie, IRM à toute la population, il est certain que vous augmenterez les chances des malades au sein de cette population, avant que leurs symptômes ne deviennent mortels.

      Sans oublier analyse du génome, pour détecter certains risques.

      Pour les cancers par exemple, le facteur temps est primordial. Pour le sein, la fameuse « palpation » est une blague, car la tumeur est déjà trop grosse. Alors que détecté à un stage bien inférieur, alors les chances de survie sont accrues.
      Idem pour la prostate.

      Donc, une telle politique serait efficace, mais en même serait hors de prix, littéralement.

      • Ca coûte combien une analyse du génome?
        Et un Irm dont la lecture est délocalisée en Inde par exemple ?

        le ttt de nombreuses maladies diagnostiquées de façon tardive coute combien à la collectivité ?

        Il y a quelques années un smartphone était un rêve de riche pour 99% de la population mondiale

  • MEDICARE pour plus de 65ans, on ne peut même pas l’imaginer en France.
    Pas de cotisations SS, pas de mutuelle à payer, ni RDS ni CSG… On a tellement pris l’habitude
    de payer en France, que l’on oublie les faits.
    MEDICARE c’est pas MEDICAID, MEDICARE c’est un accès aux meilleurs médecins et technologies médicales de l’état dans lequel le patient vit.
    Internet est incapable de les différencier : MEDICAID et vous avez une série d’articles, MEDICARE : vous avez les mêmes articles ??!!

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