La Grèce n’est plus ce qu’elle était

Hypocrisie, démagogie, xénophobie : est-ce tout ce que les Grecs modernes auraient retenu des Grecs anciens ?

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La Grèce n’est plus ce qu’elle était

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 14 mars 2015
- A +

Par Guy Sorman.

Grèce - René Le Honzec - Contrepoints302

La Grèce contemporaine est fondée sur un malentendu géographique : on veut croire qu’elle est l’héritière de la civilisation hellénistique. Ce qu’elle n’est pas, mais c’est en raison de cette mythologie que la crise présente a commencé. Alors même que la Grèce ne remplissait pas les conditions pour être admise dans l’Union européenne, elle le fut dès 1981, le Président Valéry Giscard d’Estaing, estimant que l’on ne pouvait rien refuser à la « mère de la démocratie ». En 2001, la même mythologie a de nouveau été exploitée avec son entrée prématurée dans la zone euro alors même que le Président de la Banque centrale européenne admettait que la comptabilité grecque était truquée : un accès à l’euro qui a permis au gouvernement grec, aux entrepreneurs locaux et à la classe moyenne, de s’endetter à bas coût pour investir dans l’immobilier et les Jeux Olympiques. Autant de dépenses improductives, aucun investissement. Les gouvernements, socialistes ou conservateurs, ont aussi abusé du crédit international pour perpétuer l’économie la plus étatiste d’Europe, pas pour la réformer : la moitié de la population active travaille, lentement, dans le secteur public. Tandis que les activités les plus rentables, l’armement maritime en particulier, bénéficient d’un régime offshore et ne payent aucun impôt. L’Église orthodoxe, propriétaire d’un vaste patrimoine immobilier, est également exonérée d’impôts. Cette cavalerie financière entre un État boursouflé et une base fiscale minuscule a fini par effrayer les prêteurs : ceux-ci ont compris, mais un peu tard, que l’État grec ne pourrait jamais honorer ses dettes, provoquant à partir de 2011 une hausse des taux d’intérêt ayant rendu leur remboursement encore plus improbable.

Il ne restait plus à cet instant  que de mauvaises solutions : se déclarer en faillite ou revenir au drachme aurait ruiné la plupart des Grecs endettés en euros, tandis qu’en dehors du tourisme, l’économie  grecque n’exporte pas assez pour bénéficier d’une monnaie dévalorisée. La transaction, adoptée en 2012, avec les prêteurs, banques européennes et Fonds monétaire international, a permis aux Grecs de survivre en euros, à la condition que l’État réduise ses dépenses pour rembourser au moins les intérêts de la dette. Cette transaction était viable : l’État aurait pu privatiser ses ports, aéroports et industries mais il l’a peu fait, face à la résistance des syndicats et de bureaucrates dépendants du secteur public. « Faire payer les riches » était plus compliqué, parce qu’ils vivent en dehors du pays et que les armateurs menaceraient alors de changer de pavillon. L’engagement que vient tout juste de prendre le gouvernement Tsipras de poursuivre les fraudeurs relève donc de la démagogie : les fraudeurs sont soit légaux (Église et les armateurs), soit hors d’atteinte. Si bien que les victimes du plan de remboursement sont et resteront les plus modestes dont les salaires ont été réduits ou les emplois supprimés.

Au lieu de cette analyse, le parti Syriza maintenant au pouvoir préfère dénoncer « l’austérité imposée par l’Allemagne » – les Hellènes ont inventé la démocratie, mais aussi la xénophobie – une posture plus confortable que de s’en prendre à l’Église et aux syndicats. Syriza, à cet égard, est aussi hypocrite que ses prédécesseurs. Hypocrisie, démagogie, xénophobie : est-ce tout ce que les Grecs modernes auraient retenu des Grecs anciens ? Cette médiocrité de Syriza rend la sortie de crise improbable : les libéraux-conservateurs et sociaux-démocrates qui précédèrent admettaient tout de même qu’il fallait entrer dans une économie normale avec un État moins dispendieux, des recettes fiscales accrues et des salaires compétitifs avec le reste de l’Europe. La Grèce, lentement, tendait vers la normalité mais elle s’y dirigeait, à l’instar de l’Espagne qui a renoué avec la croissance et les exportations après que le gouvernement Rajoy ait appliqué les recettes élémentaires d’une économie normale. Syriza ne se résout pas à cette normalité, préférant une stratégie « romantique », celle des premiers indépendantistes au début du XIXe siècle dans leur campagne contre l’Empire ottoman. On sait que Lord Byron et Chateaubriand s’y rallièrent, que les Cours européennes suivirent, que la Grèce fut réinventée et dotée, comme premier souverain, d’un prince allemand. L’un des rares observateurs à dénoncer l’imposture fut l’écrivain américain Mark Twain. En reportage pour un quotidien new-yorkais, en 1867, il s’attendait – écrivait-il – à rencontrer la civilisation hellénistique mais n’aperçut que quelques bergers, dont les moutons paissaient parmi les ruines de l’Acropole. Mark Twain se demanda aussi comment la monarchie et sa Cour parvenaient à vivre dans l’opulence en exploitant un peuple aussi misérable. L’ironie et l’acuité de Mark Twain ne suffirent évidemment pas à déstabiliser le mythe. Ce mythe – les Grecs comme Hellènes – invite, consciemment ou pas, le Premier ministre Alexis Tsipras à se placer au-dessus des lois ordinaires de l’Europe. On le dit marxiste, je le perçois plutôt comme un néo-romantique, persuadé que l’Europe ne saurait abandonner la « mère de la démocratie ». Le délai de quatre mois qu’il vient d’obtenir des Européens et du Fonds monétaire international conforte, provisoirement, sa stratégie. Le peuple est plus réaliste, il vide ses comptes en banques. Dans quatre mois, quand l’État ne pourra plus payer ses employés, ce gouvernement sombrera ou devra se rallier à la « solution espagnole », travailler pour rembourser. Cette solution-là  est injuste, puisque les responsables de la faillite ne seront jamais sanctionnés ; mais l’économie n’est pas une science absolument morale et ne prétend pas l’être, elle est seulement efficace.

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  • « L’Église orthodoxe, propriétaire d’un vaste patrimoine immobilier, est également exonérée d’impôts » oui, le patrimoine de l’église s’est quoi ??? ce sont les églises et les monastères. vu qu’il y a une église dans chaque village, c’est normal qu’elle soit l’un des plus gros propriétaire foncier. il faut arrêter de croire que l’église est super riche. de plus, l’église orthodoxe fait bcp pour les pauvres. la faire payer des impots c’est moins d’argent pour les pauvres. perso, cela ne choque pas du tout que l’église ne paie pas d’impôts. d’une certaine manière, je trouve cela normal, elle fait plus pour les pauvres que l’état. pour ce qui est des armateurs, même si je trouve cela bcp moins normal et acceptable, si je me fais l’avocat du diable, je peux dire que l’armatage est une activité très facilement délocalisable. si les armateurs devaient payer les même impots que la plupart des gens, ils délocaliseraient leur activité à l’étranger

    • alors que l’église, elle, n’est pas délocalisable … fort bien ! si on ne veut pas la taxer parce qu’elle fait beaucoup pour les pauvres, alors il n’y a cas nationaliser ses biens ? ça ira … encore plus vite, dans la réduction du déficit !
      quand aux pauvres, eux aussi, peuvent peut-etre se délocaliser ? aller travailler en allemagne , par exemple ? au moins ceux-la n’auront pas de problèmes avec PEGIDA…

      mais évidemment , les grecs préfèrent ne rien faire , du tout , pas de réforme , pas de travail … mais la plage , le sirtaki , l’ouzo autours d’une table … l’allemagne paiera ! quand on voit que tsipras remets encore les indemnité de guerre sur le tapis : quelle honte !

      il y a trois problème en europe : un petit , la grèce. un moyen , l’italie… et un gros : la france !
      trois pays qui n’acceptent pas de réformer un système social qui ne peut plus fonctionner au 21ième siècle.

      pas plus tard qu’hier, j’assistais durant mon travail, au spectable pitoyable de jeunes  » défavorisés  » de la ville du coin, qu’un centre social essaye de faire travailler : j’ai honte d’etre français , aprés 10 minutes d’efforts trés trés mesurés ( ho peuchère ! … ) ils passent une heures et demis à taper le carton. ils leur faudra un mois à cinq , pour faire le travail que deux chinois feraient en trois jours …

      comme disait coluche :  » même les allemands ne veulent plus se battre, c’est dire si on est pas dans la merde …  »

      dans la première moitié du 20ième siècle, le dossier grecs aurait été reglé en 5 jours, avec une escadre.

      • « il y a trois problème en europe : un petit , la grèce. un moyen , l’italie… et un gros : la france !
        trois pays qui n’acceptent pas de réformer un système social qui ne peut plus fonctionner au 21ième siècle » heu, il y a aussi l’espagne et le portugal même si ces deux pays on fait des progrès et que la situation s’améliore. « dans la première moitié du 20ième siècle, le dossier grecs aurait été reglé en 5 jours, avec une escadre » justement ce n’est pas la première fois que la grèce fait un défaut de paiement. pendant longtemps, ce pays était sous influence étrangère ce qui faisait qu’il recevait du fric d’autre pays. à une époque, les partis étaient désignés selon les pays qui les controlaient (il y avait le parti russe, le parti francais, le parti anglais). il y a bcp plus que trois problèmes en europe. en vérité, c’est le modèle social européen qui ne peut plus fonctionner, ce modèle conduit l’europe au déclin lentement et sûrement. le modèle social européen s’est un modèle socialiste incorporant du libéralisme (ce qui permet à ce modèle de ne pas s’effondre rapidement mais de mettre longtemps à s’effondrer). vu que des pays come la france et la grèce sont bcp plus socialistes que les autres pays d’europe, ils se sont effondrés bien avant les autres pays (enfin la france ne s’est pas encore effondré)

  • loin de moi, de vouloir considérer l’église comme parfaite, il faut être honnête et reconnaitre que l’église est un peu près l’une des rares institutions en grèce qui fonctionne correctement. franchement, vu l’état du pays, le gouvernement a beaucoup mieux à faire qu’à s’en prendre à l’église. pourquoi les grecs préfèrent t ils faire confiance à l’église plutôt qu’ à l’état. de plus, même si l’église était taxé normalement, l’état ne gagnerait pas bcp plus. je pige pas pourquoi les francais (journalistes) s’en prennent autant à l’église orthodoxe, sans doute à cause de l’anticléricalisme francais.  » les libéraux-conservateurs et sociaux-démocrates qui précédèrent » des libéraux en grèce vous fumez quoi ??? citez moi le parti politique grec qui est libéral. le seul parti grec libéral s’est draxi s’est un miniscule parti qui est même pas au parlement. si vous pensez réellement que la nouvelle démocratie est un parti libéral, alors vous ne connaissez rien à la grèce. la liberté économique a reculé ces dernières années sous le gouvernement dirigé par la nouvelle démocratie

  • dommage, cet article aurait pu être bon s’il n’avait pas dit que la nouvelle démocratie était un parti de libéral conservateurs. franchement, qu’un libéral puisse penser cela me choque. la nouvelle démocratie est économiquement social démocrate. de plus, je ne comprends pas pourquoi l’auteur parle autant de l’église orthodoxe. la réforme de l’église orthodoxe n’est pas vraiment une priorité. à lire l’article, on a l’impression que si l’église orthodoxe avait payé des impôts, la grèce ne serait pas ruiné. ce qui est bien sur absurde, cela n’aurait rien changé à la situation catastrophique de la grèce (cela aurait surtout changé pour les plus pauvres qui dépendent de l’église)

    •  » dommage, cet article aurait pu être bon s’il n’avait pas dit que la nouvelle démocratie était un parti de libéral conservateurs  »

      C’est forcement faux au niveau de la politique en Grèce. Car de toute façon où trouve t’on de vrai partis libéraux en Europe? Même Hayek les trouvait plutôt rare estimant qu’il deviennent toujours trop étatiste une fois au pouvoir.

      D.J

      •  » Car de toute façon où trouve t’on de vrai partis libéraux en Europe? » vous avez raison de dire qu’il n’y a pas de vrais partis libérales en europe mais il y en a qui snt plus libéraux que d’autres. or la nouvelle démocratie est une droite qui est économiquement très socialiste en comparaison avec la plupart des droites dans les autres pays d’europe

  •  » Hypocrisie , démagogie  » : bravo Sorman . Comme hypocrite
    vous vous posez un peu là : vous croyez vraiment que l ‘ Eglise
    grecque est coupable ? Taxez là , faites donc comme notre
    république française chère à Manolito le Tremblant : qui donnera
    à bouffer aux pauvres ??
    Le seul truc qui marche là-bas c ‘ est l ‘ Eglise , vouloir la spolier
    est purement stalinien .
    J ‘ avais des doutes sur vous , ce sont maintenant des certitudes …

    •  » bravo Sorman . Comme hypocrite
      vous vous posez un peu là : vous croyez vraiment que l ‘ Eglise
      grecque est coupable ?  »

      Il n’a pas dit que l’église était coupable puisque il bien précisé que les fraudeurs comme l’église sont des fraudeurs légaux grave à l’état. C’est bien à l’état grec et aux politiciens que Sorman reproche l’existence de ces fraudeurs.

      D.J

  • Qui a tué la Grèce, pour les grecs, c’est l’Europe. (et l’ EVRO, c’est comme ça qu’ils appelle l’euro)

    Ce que je connais:

    J’ai été en vacances pendant une élection présidentielle, ce devais être juste après les colonels, j’ai pose la question a mon père, on vas pas a la plage aujourd’hui, non, aujourd’hui c’est jour d’élection, les gens restent chez eux avec des fusils !

    C’est le seul pays que je connais, si on sort d’un magasin sans ticket de caisse c’est le client qui a une amende et pas le magasin. (pour éviter la fraude fiscal)

    C’est le seul pays que je connais, si tu est mal gare, le flic te démonte la plaque d’immatriculation, et pour la récupérer faut payer l’amende au commissariat.

    C’est le seul pays que je connais, quand tu construit ta maison ou le percepteur vient voir l’avancée des peintures dans ta maison et te taxe suivant la superficie des peintures, même s’il n’y a pas de portes ni de fenêtres.

    Dans les années 80 pendant qu’on avait 6% d’intérêts sur le livret A en France, on avait 20% sur l’équivalent grec. (l’État grec empruntait a des taux élevés et donnais donc des remunerations élevés).

    L’Europe a tue tous les maraichers grecs qui produisaient des fruits et des légumes qui ne sont plus a la taille et couleur voulue par Bruxelles.

    Avant l’entrée dans l’Europe, les importations de biens étaient fortement taxées, ce qui apportaient de l’argent a l’État. L’ouverture de l’Europe a permis a toutes les industries d’Europe d’exporter leurs biens en Grèce sans surtaxation.

    Aujourd’hui, dans n’importe quelles villes, même les plus petites, y’a des clandestins a tous les coins de rues qui vendent des objets aux black. (0 rentre d’argent pour l’état).

    Ma conclusion, dans un pays qui n’a pas d’industrie et qui vit beaucoup avec le tourisme, ils doivent rester dans l’Europe, mais quitter l’euro et dévaluer leur nouvelle monnaie.

    •  » Ma conclusion, dans un pays qui n’a pas d’industrie et qui vit beaucoup avec le tourisme, ils doivent rester dans l’Europe, mais quitter l’euro et dévaluer leur nouvelle monnaie  »

      Cela risque d’être un problème d’y voir une monnaie dévaluée; car comme l’a dit Sorman l’économie grecque n’exporte pas assez pour bénéficier d’une monnaie dévalorisée. Et la Grèce qui dépend aussi des importations de biens et de matière premières comme le pétrole verra le prix de ces dernières prendre l’ascenseur.

       » Avant l’entrée dans l’Europe, les importations de biens étaient fortement taxées, ce qui apportaient de l’argent a l’État  »

      Et qui pénalisait le pouvoir d’achat des grecs pour le mettre dans les poches de l’ état qui jetait l’argent par les fenêtres.

      D.J

      • Il ne s’agit pas d’exporter, puisque le pays n’a pas d’industrie, mais d’être moins chers pour attirer les touristes et leur argent.

        •  » Il ne s’agit pas d’exporter, puisque le pays n’a pas d’industrie, mais d’être moins chers pour attirer les touristes et leur argent.  »

          C’est justement par manque d’exportation que la dévaluation de la monnaie n’est pas rentable pour l’économie. Cela augmente surtout le prix des importations. Misé uniquement sur le tourisme n’est pas une solution. On le voit par ex avec les JO et le mondial de foot. Le tourisme lié avec ces joutes sportives ont impacte très minime sur l’économie locale.

          D.J

          • Vous êtes sur de ce que vous dites, vous en savez quoi ? 99% de ma famille est en Grèce.

            Je parle en connaissance de causes.

            Quelle usine veut s’installer en Grèce, les infrastructures sont mauvaises, pour desservir les autres pays, il vaut mieux choisir un pays plus central.

            Les touristes ne viennent pas pour acheter une machine a laver allemande, ils viennent pour consommer du service, restaurant, hôtel et des produits locaux: Ouzo, huile d’olive, Feta …

            Je le répète, un changement de monnaie, et une dévaluation, seras salvateur pour la Grèce.

  • Dans quatre mois, quand l’État ne pourra plus payer ses employés, ce gouvernement sombrera ou devra se rallier à la « solution espagnole », travailler pour rembourser.

    Non sérieusement, vous n’y pensez pas ❓ Se mettre à travailler et non profiter, c’est un grand changement de mentalité.
    Je pense plutôt à la cr.tt. de de nez qui colle au doigt que l’Europe agite et qui résiste ❗

  • Là encore, la solution envisagée pour réduire les dépenses de l’état se limite à vendre les bijoux de famille et faire payer les riches. Et si la solution était de lui faire gagner 30 places pour commencer au classement doing business ?

  • Socialistes frondeurs, front de gauche, PC, Écolos nous serinent qu’il ne faut pas se serrer la ceinture car le crédit est gratuit ???
    (sic!), nos futurs économistes oublient que lorsqu’on emprunte même à 1% il faut quand même rembourser le capital !!
    Sypras a la haine de l’Espagne et du Portugal, qui sortent à grand pas de la crise par le travail. 785Euros pour un salaire minimum Grec, et il ose insulter les Allemands dont le sacrifice des salariés pauvres à 450Euros, lui a permis de survivre dans le passé et d’arriver là où il est.

    • GUANGDONG: « Socialistes frondeurs, front de gauche, PC, Écolos nous serinent qu’il ne faut pas se serrer la ceinture »

      Oui, ils préconisent d’emprunter à mort à l’économie capitaliste pour que leurs états bouffis survivent.
      Heureusement pour eux que le ridicule ne tue pas.

  • j’aime bien Sorman : c’était le BHL de la géopolitique, maintenant il fait aussi l’Attali de l’économie.
    ça nous gagne du temps quand on veut lire des articles seulement étayés de solides préjugés.

    • …il va de soi que je suis de plus en plus étonné de voir Contrepoints lui laisser tribune ouverte. Non qu’il soutienne des positions qui ne soient pas les miennes bien évidemment, mais la qualité des articles de ce média est d’habitude très, très largement supérieure. Là, ça détonne.

  • La dernière phrase c’est pour faire intelligent? Que vient faire la morale, l’économie et l’efficactié dans la choucroute.
    Moral –> ce qui est considéré comme bien et juste… définis via la loi par les représentants du peuple en démocratie, par les commissions d’étiques dans une dictature intellectuels et par une élite éclairée dans une dictature tout court.
    Economie –> science qui étudie comme se crée la richesse dans un environnement contraint, c’est à dire ressources humaine et physique limitées à un moment donné.
    Efficacité = efficiency en anglais, ou efficience en français si on veut faire intelligent: c’est un concept de micro économie dont la définition est fort variable suivant le contexte. Dans la littérature universitaire, c’est liée au modèle théorique de concurrence pure et parfait. En entreprise, c’est l’idée plus ou moins vague de chercher à faire au mieux avec ce que l’on a et de définir des outils de mesure pour savoir si on va dans le bon sens ou pas.

  • « Mère de la démocratie (illibérale) » Platon serait fier !

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