Climat : le débat qui n’a pas eu lieu

Au nom d’un pseudo-consensus scientifique et de l’urgence, le débat sur le réchauffement climatique est purement et simplement escamoté.

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Climat : le débat qui n’a pas eu lieu

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 13 mars 2015
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Par Hadrien Gournay.

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Le débat est un fondement de nos démocraties. Qui le contesterait, à moins d’être opposé à ce mode de gouvernement des hommes ? Aussi, le principe du débat est-il inscrit dans nos sociétés sous différentes formes dont la préservation nous parait également fondamentale. Certaines sont institutionnelles, garanties par nos principes constitutionnels, tels le débat judiciaire ou le débat parlementaire. D’autres sont plus indirectement le résultat de libertés dont nous jouissons tels le débat universitaire ou le débat médiatique. Avec le développement des médias de masse au XXième siècle, ce dernier s’est imposé comme le lieu traditionnel du débat citoyen. Le développement d’internet depuis plus de quinze ans a remis en cause ce monopole de fait et a permis à tout un chacun d’exprimer son opinion et d’être entendu, même par une audience restreinte. Le débat s’est très largement « démédiatisé ». C’est peu dire que les journalistes professionnels qui n’ont de cesse de répéter la nécessité du débat démocratique quand ils en sont le seul canal de transmission, n’ont pas toujours accueilli avec faveur l’irruption du nouveau venu Internet.

Toujours est-il que bien mené, le débat permet idéalement la participation effective des citoyens à la vie publique et de trancher les questions en connaissance des intérêts de chacun. Surtout, Les exemples précédents montrent que la fonction du débat pour ceux qui en défendent le principe n’est pas de résoudre les petites questions mais de trancher les grands problèmes. C’est justement parce qu’un homme est accusé d’un crime, non pas malgré cela, qu’il doit bénéficier de toutes les garanties d’une procédure impartiale. Le même principe peut-être étendu aux questions de sociétés : plus les changements envisagés sont importants, plus le débat est nécessaire. Certes, il est inévitable que toute proposition de changement ne puisse être débattue, dans la mesure où le statu quo est la règle. Les farfelus sont si nombreux que traiter de toutes les idées qui leur viennent à l’esprit serait du temps perdu pour les propositions pertinentes. Le rejet de certaines inepties en précède l’examen public. Il reste à savoir comment se fait ce nécessaire premier tri. En revanche, lorsqu’un changement est proposé, il est naturel que la voix opposée à ce changement soit écoutée, au moins à égalité avec celle qui le défend…

Pourtant ces principes auxquels nous proclamons un attachement infaillible, les appliquons-nous en pratique ?

On a pris l’habitude de dénoncer sous le terme de « pensée unique », des propositions et des idées dont il semble interdit de débattre.

À gauche, une telle critique est régulièrement opposée aux politiques économiques « orthodoxes » de l’union européenne qui seraient appliquées sans égard pour l’opposition des peuples. Dans sa forme générale, ce reproche est en partie fondé mais la manière dont il est formulé à l’extrême gauche doit être largement corrigée. Par exemple, les institutions européennes doivent trancher des questions au niveau d’un continent et ne peuvent adopter le seul point de vue français et même en France la popularité des idées d’extrême gauche a été souvent exagérée. Surtout, et la nuance est de taille, si le débat ne semble pas avoir lieu, c’est au niveau institutionnel, non au niveau médiatique où les opinions d’extrême-gauche ont été très largement relayées. Ce n’est pas à ce sujet que le qualificatif de pensée unique s’applique le mieux.

En revanche, il est un sujet qui remplit tous les critères pour le mériter, un sujet où un changement fondamental de société est promu, associé à la nécessité de « réformer nos modes de vie en profondeur », où les opposants à l’opinion majoritaire se voient appelés « négateurs », désignation dont la proximité avec la contestation de la Shoah n’est nullement fortuite, un domaine où la possibilité de débattre n’est pas reconnu. Ce sujet, c’est le changement climatique. Que penser d’une société affirmant que des principes sont sacrés pour elle et qui les viole dès que l’occasion se présente, là où ils trouvent le plus évidemment leur application ?

Les arguments médiatiques pour refuser ce débat sont le consensus scientifique et l’urgence.

Selon la version médiatique des faits, les spécialistes scientifiques, dont les travaux sont synthétisés par le Giec, attribuent, de façon quasi unanime, un réchauffement très important à l’expulsion par l’homme de gaz à effet de serre dans l’atmosphère terrestre. Ce réchauffement est d’ailleurs mis en évidence par les nombreuses catastrophes naturelles (ouragans, inondations, sécheresse, montée du niveau des eaux) qu’il provoque. Malheureusement, le consensus scientifique est tout aussi fort pour dire que si nous ne modifions pas nos comportements, ces phénomènes ne pourront que s’accentuer.

Cette présentation est largement erronée pour deux raisons :
1- Les médias trahissent le Giec,
2- Le Giec n’est pas la science.

I Les médias trahissent le Giec

Selon le rapport qui en est fait par les médias, les scientifiques et le Giec sont certains de l’origine humaine d’un réchauffement climatique important assorti d’une augmentation des catastrophes naturelles.

Examinons si ces affirmations se trouvent dans la partie « les éléments scientifiques » des rapports du Giec.
Pour la première, c’est effectivement le cas page 17 sous cette forme :
« Il est extrêmement probable que plus de la moitié de l’augmentation observée de la température moyenne à la surface du globe entre 1951 et 2010 est due à l’augmentation anthropique des concentrations de gaz à effet de serre et à d’autres forçages anthropiques conjugués. L’estimation la plus probable de la contribution humaine au réchauffement est semblable au réchauffement observé sur cette période »

Le Giec présente également un tableau d’ensemble des extrêmes climatiques (page 7 du rapport). Sans surprise, il estime que les records de chaleurs sont plus nombreux à l’inverse des records de froid et que la hausse du niveau des mers était « probablement » attribuable à l’homme. En est-il de même des inondations, des sécheresses et des cyclones tropicaux ? Le tableau qui suit entend résumer celui du Giec sur ces points :

tableau des extrèmes du Giec

Nous découvrons que, jusqu’à maintenant, la double condition d’une augmentation des phénomènes extrêmes et d’une responsabilité humaine correspondante ne se trouve réunie que pour les seuls les épisodes de précipitations abondantes (avec toutefois un degré de confiance moyen sur ce dernier point). Pour les sécheresses et les cyclones le degré de confiance dans une évolution est faible à l’échelle planétaire et il y a peu de chances pour que l’homme soit responsable d’une évolution éventuelle.
Le Giec est plus pessimiste pour l’avenir mais une augmentation de l’activité des cyclones tropicaux intense à l’avenir est seulement « plus probable qu’improbable ».

Que nous montre cette comparaison entre le compte-rendu qui en est fait et ce qui se trouve réellement dans les rapports du Giec ? D’un côté les médias traditionnels traitent de tous les noms ceux qui n’acceptent pas les contenus des rapports comme vérité d’évangile (comme dans le cas de la contribution humaine au réchauffement). De l’autre, ils ignorent superbement le contenu des mêmes rapports lorsqu’ils ne servent pas leur propagande !

Cependant, tout ceci repose sur la confiance dans les rapports du Giec et sur l’idée qu’ils constituent une représentation fiable de la communauté scientifique.

II Le Giec n’est pas la science

Selon le battage médiatique les rapports du Giec correspondraient au consensus de l’écrasante majorité des chercheurs. Il en serait ainsi de l’attribution de plus de la moitié du réchauffement à l’activité humaine.
Or la Société américaine de météorologie (AMS) a sondé ces membres sur cette question en 2012.

Un tableau, visible en dernière page, en synthétise les résultats :

Sondage AMSConcentrons-nous sur la 4 ème colonne en partant de la droite, représentant les membres de l’AMS publiant principalement sur le climat. La formulation du Giec selon laquelle l’homme est très probablement responsable de plus de la moitié du réchauffement récent ne retient que 73 % d’assentiment. Les autres catégories de réponse « l’homme est responsable de la moitié », « nous ne savons pas », « pas assez de preuve », « d’abord naturel » « il n’y a pas de réchauffement » qui représentent un point de vue sceptique au regard des conclusions du Giec ont séduit 27 % des répondants. Il nous semble légitime de comptabiliser dans la catégorie « sceptique » ceux qui « ne savent pas » ou estiment « ne pas disposer d’assez de preuves » puisqu’une personne convaincue que le réchauffement est « très probablement » lié à l’homme pour plus de la moitié ne retiendrait pas ce type de formulation.

Certes, ce sondage montre que l’affirmation du Giec est très largement majoritaire (73 %) parmi les chercheurs mais pas autant que les médias ne l’affirment et pas au point de justifier la censure du point de vue opposé. Si l’on parle de consensus lorsque toutes les personnes réunies autour de la table sont d’accord, alors à partir de trois spécialistes autour de la table vous avez une majorité de chance de trouver un sceptique. Pour qu’il soit plus probable de ne trouver que des « carbonistes », il faudrait ne réunir autour de la table que deux spécialistes. Les réunions du Giec se font-elles en si petit comité ?

Conclusion

Les médias dominants affirment que les scientifiques unanimes représentés par le Giec sont certains d’une hausse rapide des températures et d’une multiplication des catastrophes naturelles liées à l’activité humaine et au rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Ils ajoutent que ces mêmes scientifiques prévoient des hausses de températures vertigineuses à l’avenir et les douze plaies d’Égypte si nous ne modifions pas nos comportements.

La réalité est qu’une forte majorité, loin de l’unanimité cependant, attribue au moins la moitié du réchauffement à l’homme mais qu’une majorité refuse pour l’essentiel de lui attribuer une hausse des catastrophes naturelles qui n’est pas certaine non plus. Pour l’avenir, si le Giec se montre pessimiste concernant la hausse des températures, il reste relativement prudent concernant l’évolution des catastrophes naturelles.

 

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  • Que s’est-il passé en 1970 pour que soudain la sévérité des ouragans en Atlantique Nord s’accroisse ? On a systématiquement envoyé des avions faire des mesures au large, alors qu’auparavant leur sévérité n’était mesurée que quand ils atteignaient les côtes ce qui les affaiblit. Mais vous pouvez toujours le publier, les journalistes et le GIEC reprendront la figure et caviarderont la légende pour faire croire que ça prouve la hausse. Je le sais, je l’ai vu…

  • ce qui ressort de ce sondage… les climatologues et chercheurs associés ne crachent pas dans la soupe .

    • Effectivement ! Si un laboratoire contredit les affirmations de l’IPCC ses crédits de recherche associées à un changement climatique posé comme hypothèse de travail sont tout simplement supprimés. Ça s’appelle de la science honnête. En effet, de nombreux travaux scientifiques (qui n’ont de scientifique que le nom) associés à l’hypothèse du changement climatique sont réalisés uniquement pour confirmer cette hypothèse. Je pourrais vous citer plusieurs exemples mais je suis malheureusement tenu à une certaine discrétion pour ne pas nuire à l’avenir professionnel de certaines personnes. On écrit les conclusions d’un article avant même d’avoir réalisé une quelconque observation ou expérimentation et des journaux scientifiques comme Nature se font un plaisir de publier ces torchons car le « rating » du journal s’en trouve conforté. Il ne faut pas oublier que les scientifiques sont aussi jugés sur le nombre de fois où leurs travaux sont cités en référence. Je connais ce système, j’ai été chercheur et publié (pas beaucoup) dans des revues de haut niveau. Or comme le fameux consensus a totalement faussé toute espèce de jugement, c’est une sorte d’emballement ou d’auto-allumage qui satisfait en réalité les chercheurs, les pourvoyeurs de fonds comme par exemple en France le Ministère de l’Environnement de Mademoiselle Royal ou aux USA, les comités d’attibution des « grants » proches de la NASA et la NOAA.
      Voilà où en est arrivée la science climatique, un terrible remake de Lysenko revu et corrigé XXIe siècle en pire !

      • D’ailleurs, dans la quasi-totalité des demandes de financement de projets de recherche, il faut rédiger un paragraphe expliquant en quoi le projet lutte contre le changement climatique (et un expliquant en quoi il favorise l’égalité des sexes, sans parler de la responsabilité sociale et sociétale).

    • Ce qui ressort de ce sondage c’est que le constat du réchauffement fait, lui, consensus.

      • La science ne marche pas à coups de consensus sur des questions mal posées.
        Une question sensée serait : A partir de votre recherche, avez-vous des éléments infirmant la possibilité que les évolutions actuelles des températures mondiales soient conformes à la variabilité normale historique (null hypothesis) ?

        • Non, le réchauffement étant relatif au passé récent il est ou n’est pas.

          • Si vous prenez cette approche, alors vous devez vous interdire d’en tirer d’autres conclusions et la moindre ligne de conduite en ce qui concerne l’avenir.

      • Le réchauffement qui a eu lieu entre 1970 et 2000 n’a pas été plus rapide que celui qui a eu lieu entre 1910 et 1940. Difficile dans ces conditions d’affirmer que le réchauffement le plus récent est forcément du à l’homme. D’ailleurs Il y a eu d’autres périodes de réchauffement rapide dans un passé plus lointain.

  • Effectivement, la science parle en probabilité. Le problème, c’est que les probabilités, c’est compliqué – la preuve : c’est au programme du lycée, et je ne suis pas sûr que les séries hors S et ES en fassent beaucoup.
    Le souci, donc, c’est que les probabilités, comme c’est compliqué, ça fait pas vendre de papier, en plus de dépasser le niveau de bon nombre de journalistes. Donc quand un scientifique dira : « il n’est pas impossible d’avoir tel effet » le titre de l’article dira : « il est scientifiquement prouvé qu’il y a tel effet ». L’article en question étant un article de presse et non un rapport de thèse il omettra bien sûr de citer ses sources, il ne faudrait pas perturber le public qui n’y comprendra rien de toute façon, avec tous ces « peut-être » et ses « éventuellement », voire ses « 32% de chances ».

  • >
    Nonobstant son origine, la modique augmentation de la température moyenne induit que ici ou là celle ci baisse.

    Que sait-on de la géographie des hausses et baisses ?

    • C’est la que c’est rigolo : en quoi serait-il catastrophique que :
      – le climat équatorial reste inchangé,
      – le climat du sud de l’Europe se rapproche de celui du nord de l’Afrique
      – le climat du nord de l’Europe se rapproche de celui du sud de l’Europe
      – le climat du grand-nord devienne tempéré

      En vérité d’une part il n’en savent rien (ni si ça va changer, ni quel sera le climat du futur), et d’autre part on part du principe totalement stupide qu’un climat froid est bon alors que nous sommes physiologiquement adaptés à des climats plus chauds !?!

      Vendre des climatiseurs aux esquimaux ! Faut avouer qu’ils sont forts sur le plan commercial !

    • Vous pouvez lire l’étude sur les échanges méridiens de Marcel Leroux. Elle est facile à trouver sur internet.

  • Votre présentation est totalement trompeuse et décrédibilise ainsi tout votre article.

    Il suffit de prendre 10 minutes pour le vérifier :

    1/ Concernant le tableau de l’AMS que vous reproduisez, ce ne sont pas 27% des répondants qui s’estiment sceptiques mais 17%. Les 10% manquants considèrent que l’homme est responsable de la moitié du réchauffement. Ce serait malhonnête d’en faire des sceptiques.

    2/ Quant aux documents du GIEC : votre tableau cite une toute petite partie du tableau originel du rapport. Et vous faites un contre-sens total en faisant passer pour des conclusions du GIEC des observations passées, datant d’une époque à laquelle le GIEC estimait ne pas pouvoir se prononcer. Mais le GIEC dit aussi que ces éléments ont changé et que des certitudes, quasi-certitudes ou probabilités sont apparues depuis. Etrangement, vous ne les mentionnez pas.

    Votre procédé est tout simplement navrant pour tout honnête homme qui se respecte.

    • Vos critiques ne me paraissent pas justifiées. J’y réponds :

      1°) J’ai qualifié de sceptiques ceux qui estimaient que le réchauffement était pour moitié du à l’homme parce que j’ai défini le scepticisme en question par rapport aux conclusions du Giec qui énonce que l’homme est « très probablement responsable de plus de la moitié du réchauffement » Tout est dans les mots « plus de la moitié ». Dès lors ceux qui estiment que c’est la moitié sont sceptiques au regard des conclusions du Giec. Il est vrai qu’il existe plusieurs délimitations possibles « scepticisme – carbonisme » en fonction de la question posée. Je ne prétends pas que la définition retenue ici est la seule possible mais j’estimais que les raisons pour lesquelles j’ai retenu celle-ci ici apparaissaient suffisamment clairement sans avoir besoin de rajouter des précisions. Votre commentaire me laisse penser que j’aurais du prendre cette précaution.

      2°) Je cite une petite partie du tableau mais :
      – je mets le lien pour accéder au tableau d’origine,
      – je précise que mon tableau est un « résumé » de celui du Giec sur certains points « cyclones, inondations, sécheresses »
      – j’évoque brièvement des points exclus de mon tableau mais présent dans celui du Giec tels la hausse du niveau des mers ou les records de chaleur,
      – les cyclones, inondations sécheresse sont parmi les éléments les plus dramatiquement associés au réchauffement dans les médias. Il n’y a rien d’illogique à se concentrer sur ces points.

      Sur votre dernière critique. J’ai repris pour l’essentiel les commentaires en noir du tableau du Giec car ils étaient les plus récents. Au-dessus du tableau du Giec figure cette précision :  » Les caractères gras indiquent les cas dans lesquels le RE5 (en noir) apporte une révision (*) à l’évaluation à l’échelle du globe proposée dans le rapport SREX (en bleu) ou le RE4 (en rouge). »

  • Un argumentaire trop touffu pour ce qui est dans le réel.
    Les escrologistes (dont le GIEC) soutiennent qu’ils savent « scientifiquement » ce qu’est le
    « réchauffement climatique ». Pour moi, ils ne savent pas.
    Pour nous départager , comme chacun tient a sa thèse, je propose un pari, que bien-entendu
    ils ne souscrivent pas (1000; 10.000€, etc).
    Le pari consiste a « prédire » une température a peu près exacte a des endroits précis et qui soie
    vérifiable. Ainsi , on constatent que leur « science » , en est une ou non.
    Comme ils refusent de s’engager autrement qu’en paroles, pour moi, le débat est clos.
    Ils sont réellement escrologistes et non pas écolo..

  • Pourquoi n’y a t il pas débat ?
    – Parce que les dirigeants ne veulent pas choisir : « trouvez moi une solution, pas des problèmes ! « , disent-ils, se croyant spirituels et volontaristes.
    – Parce que les experts veulent mettre en oeuvre leurs solutions. Il faut donc éliminer le plus tôt possible « la concurrence ».
    – Parce que l’état (national ou supra) est unique.

  • Je ne suis pas impressionné par le fait que le consensus ne recueille « que 73 % », et je trouve que focaliser sur le fait qu’il n’est pas de 100 % affaiblit l’argumentaire. Bien sur, le GIEC ne fait pas de science, et ses conclusions sur cet aspect mériteraient sans doute d’etre nuancées – mais elles reflètent malgré tout dans l’ensemble les résultats publiés.

    Le vrai problème à mon sens n’est pas là, mais bien dans la première partie : admettons au moins a titre d’hypothèse probable largement acceptée par les spécialistes, que le réchauffement climatique existe et qu’il est pour une part importante due aux activités humaines. Que fait-on ? Et là, l’absence de débat et la domination d’une certaine pensée politique militante est un vrai sujet.

    A trop contester le consensus scientifique, les opposants au GIEC se décrédibilisent un peu, et du coup leur message n’est plus audible au delà d’un cercle restreint. Cest dommage.

    • La science procédant par questions, comment poser des questions peut-il « décrédibiliser » ?

    • Le débat doit se conduire de manière scientifique, c’est à dire que vous devez prendre une hypothèse « falsifiable » et débattre de la validité/crédibilité/confiance de ses mises en défaut. L’hypothèse de référence doit donc être la continuité de la situation antérieure, et seule sa remise en cause peut vous permettre de mettre en avant une nouvelle théorie supérieure.

      Or c’est simple, s’il y avait des éléments montrant que le climat s’écartait de sa variabilité naturelle, il suffirait qu’un seul scientifique rigoureux les publie pour convaincre, et pour rendre ridicules les sondages auprès de prétendus experts. Quand Einstein a introduit la mécanique relativiste, 99.9% des experts croyaient à la validité de la mécanique newtonienne. Mais sa théorie expliquait des points que la mécanique newtonienne échouait à représenter, et ce sont ces points et seulement eux qui ont prouvé l’insuffisance de la mécanique newtonienne.

      Donc où sont les défaillances de la théorie de la variabilité naturelle du climat, que nous puissions débattre ?

    • on le sais, le consensus c’est comme le géocentrisme : c’est parole d’évangile…

    • Vous faites erreur: vous prenez trop vite à la légère la confirmation des hypothèses.
      On doit savoir contre quoi agir si on veut être efficace ; agir tout azimut abouti à ne rien faire.
      Si le réchauffement n’est pas anthro. S’il est cyclique, les fonds dans l’eolien ne seront pas investi dans la protection contre les tempêtes (enfouissement ligne, protection des sites, fond assureurs…)

  • Et pourtant, il n’y a plus de RC depuis 1997, alors que, sur cette période, nous avons émis plus de de 40% de toutes nos émissions de CO2 depuis le début de l’ère industrielle. Rien que ces faits avérés réfutent les thèses du GIEC, et donc les absurdes politiques climat-énergie qui en sont les conséquences néfastes… En fait, il existe des cycles climatiques bien documentés, de périodes 1000 ans, 230 ans et 65 ans. Nous sommes sur la crête d’une pseudo-sinusoïde de période 65 ans et donc nous allons, dans les prochaines années, vers un refroidissement, comme cela fut le cas dans les années 50. Le CO2 n’a aucune influence mesurable sur la température, et la montée antérieure de température a pour seule cause la phase montante de la pseudo-sinusoïde.

  • Quand la science devient officielle, comme c’est le cas pour les thèses du GIEC/IPCC, alors nous pouvons être sûrs à 100% qu’il s’agit de pseudo-science, comme cela fut le cas avec le lyssenkisme.

  • Il n’y a aucune recrudescence des événements extrêmes sur la planète. L’indice ACI (énergie cyclonique accumulée) des cyclones/ouragans/typhons a même plutôt tendance à se réduire depuis 8 ans. Voir la courbe:
    http://models.weatherbell.com/tropical.php

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