Les mères, les fils et leur psy

Qu’est-ce qu’une mère, fut-elle la meilleure, peut bien connaître de son fils dont elle a certes accouché mais qui au fil du temps s’est transformé en jeune mâle gorgé de testostérone ?

Partager sur:
Sauvegarder cet article
Aimer cet article 0

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Les mères, les fils et leur psy

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 28 février 2015
- A +
Par Philippe P.

 

martino credits Alessandro Valli (CC BY 2.0)
martino credits Alessandro Valli (CC BY 2.0)

 

Lorsque je reçois de jeunes patients, la plupart du temps cela se passe bien. Même ceux dont le destin semble le plus étrange, le plus anticonformiste, trouvent chez moi une oreille compatissante prête à les écouter sans les juger. Moi qui possède les deux seuls livres jamais écrits en français sur les hérissons, j’aurais mauvaise grâce à m’ériger en juge de la normalité.

Finalement, dans ces cas-là, mes pires ennemies, ce sont leurs mères ! Elles sont toujours là, à guetter ce qui ne va pas et à mesurer la distance entre ce que leur fiston fait et ce qu’elle considère comme étant la normalité. Et dans un monde dévirilisé, ne comptons plus sur les pères pour dire aux mères : mais cesse de l’emmerder le pauvre, laisse-le un peu vivre ! Non, ça n’arrive plus. Le père vit planqué à l’abri des soucis, parfois comme un adulescent laissant reposer sur la mère toute-puissante l’éducation des marmots.

Or, qu’est-ce qu’une mère, fut-elle la meilleure, peut bien connaître de son fils dont elle a certes accouché mais qui, au fil du temps, s’est transformé en jeune mâle gorgé de testostérone ? Rien bien sûr ! Et tandis que certains errements, certaines remarques, certaines angoisses de leur progéniture, m’amusent parce que je n’y vois juste que la confrontation entre ces jeunes hommes et la vie, les mères se tordent les mains en gémissant. Parce que vous comprenez, le petit il ne va pas bien du tout puisqu’il ne fait rien de ce que je lui dis !

Quand je commence un travail avec un de ces jeunes mâles, il arrive que je me rende compte qu’il est très différent du commun des mortels, et qu’il ne s’épanouira pas dans un environnement classique. Et alors ? Après tout, moi je suis marchand de bonheur et non consultant à l’APEC, et il ne m’échoit pas de désigner comme seul avenir possible l’exercice d’une profession avec costume cravate et voiture de fonction !

Mais les mères ne le conçoivent pas ainsi, elles qui pensent que si elles veulent des petits-enfants, la meilleure manière pour leur marmot de rencontrer l’élue de leur cœur est justement d’avoir un travail salarié. On a beau donner des tas d’exemples de gens ayant réussi sans être pour autant salaryman, elles s’en foutent. Aux autres les grands voyages, les aventures curieuses et les destins complexes, mais pour leur gamin, elles n’en démordent pas, il sera cadre dans une assurance ou dans une SSII.

Alors de guerre lasse et avec l’autorisation des jeunes patients, je reçois les mères. J’essaie de m’en faire des alliées, de leur montrer que je partage totalement leurs angoisses, mieux, que je les comprends et que leur fiston est entre de bonnes mains, que je suis un type sérieux qui ne va pas faire n’importe quoi avec la chair de leur chair. D’ailleurs, le jour où j’en reçois une, je passe spécialement l’aspirateur et je fais la poussière dans le cabinet, je vide les cendriers et je balance du fébrèze (parfum fraise) dans la pièce !

Parce qu’elles ont l’œil à tout, et quel que soit mon discours, fut-il le plus posé, le plus raisonnable, il n’aura aucun poids si elles détectent la moindre poussière, ou leur nez la moindre odeur suspecte. Je deviens aussi lisse que je peux l’être ! La plupart du temps, quand je discute avec elles, je sais que cela ne sert pas à grand-chose. Le mieux que je puisse obtenir, c’est qu’elles sachent que le petit est entre de bonnes mains, et que je comprends leurs angoisses. Jamais au grand jamais, je n’obtiendrai qu’elles adhèrent totalement aux projets de leur fils, ou qu’elles comprennent que parfois, dans la vie d’un homme, le choix d’un destin puisse être compliqué.

C’est ainsi que je connais fort bien madame Jésus, la mère de Jésus, mon patient exorcisé. Après que ledit exorcisme eut bien fonctionné et que l’état de Jésus se soit considérablement amélioré, je l’ai reçue pour parler de tout cela, car il faut bien admettre que ce n’est pas tout le monde qui a un gosse possédé ! Il faut savoir, comme je l’ai déjà dit, que la psychiatrie se révélait impuissante, et que quelques mois encore, et on collait des électrochocs à Jésus, faute d’autres moyens thérapeutiques efficaces.

Que croyez-vous que madame Jésus m’a dit ? Qu’elle était contente ? Oui, un peu, il allait mieux et c’était notable. Que cette aventure était incroyable, mais qu’on s’en sortait bien ? Oui, un peu aussi, ça avait fonctionné mais l’important n’était pas là. L’important c’était que Jésus ne débarrassait pas la table après avoir diné, avait laissé des saletés en râpant du gruyère sur le plan de travail, et que ce n’était pas bien du tout. Et pourtant madame Jésus est diplômée de Sciences-Po. Mais s’agissant de son fils, elle redevient une mère se plaignant qu’il a beaucoup changé tout de même, lui qui était si mignon petit et si affectueux.

À la fin, je suis désarmé et obligé de sourire en promettant que le miracle sera pour bientôt et qu’après avoir aidé Jésus à surmonter une névrose qui aurait pu l’envoyer en hôpital psychiatrique jusqu’à la fin de ses jours ou le pousser au suicide, je m’attaquerai au plus grave de ses problèmes : que ce jeune verrat n’essuie pas le plan de travail de la cuisine après avoir râpé du fromage !

Une autre mère, tandis que je n’avais aucun problème avec son fils qui s’est toujours révélé charmant, me disait que, oui peut-être mais il est très différent de sa sœur, beaucoup plus remuant ! Sans doute qu’en le castrant et en le bourrant d’œstrogènes, on aurait pu en faire un fils parfait, tout doux, mais je ne prescris pas, et je doute qu’un médecin soit prêt à ordonner un tel traitement.

Une autre, pas une mère mais une femme médecin, me parlant d’une patiente que nous avions en commun, semblait plutôt timorée face aux résultats obtenus, arguant du fait qu’elle continuait à fumer des cigarettes. Comment ? Cette patiente qui avait été jusqu’à vendre son cul pour sa dope, était considérée comme perdue, et s’était sortie d’à peu près tout, continuait malgré tout à acheter des Marlboro ! Cette fois aussi j’avais expliqué que pour les miracles, on attendrait un peu.

D’ailleurs avec ce médecin, pour qui j’ai la plus grande estime, lorsque l’on aborde le cas de patients que nous avons en commun, j’ai parfois l’impression qu’on joue au papa et à la maman. Je finis toujours par me fâcher en lui disant de lâcher l’affaire à untel ou une-telle !

Bref, je n’irai pas jusqu’à dire que les mères m’emmerdent parce qu’elles jouent leur rôle finalement. Disons que les pères manquent cruellement dans le tableau.

Sur le web

Voir les commentaires (43)

Laisser un commentaire

Créer un compte Tous les commentaires (43)
  • Bravo c’est bien raconté avec lucidité et humour, vous faites du bien Cher Monsieur et c’est de plus en plus rare…J’ ai essayé de faire comme vous et aujourd’hui, par malveillance je n’ai même plus d’adresse e mail pour recevoir une réponse…Mais faites attention aussi, je ne sais pas si c’est très prudent de parler de votre « patient Jésus » et de sa Maman…Que Dieu vous protège Cher Monsieur…

  • Le bonnet péruvien, ohhhhh! c’est comme s’appelait César, dur à porter! Mais j’aime bien les 2 grands yeux qui nous regardent en mode interrogateur/impressionné 🙂
    Qd à l’article bof tjs le même refrain. C’est franchement chiant ces articles de psy, enfin qu’espérer d’un mec qui lit des bouquins sur les hérissons à part qu’il pique 😉

    • Non l’article est intéressant. Je ne suis pas d’accord avec la vision de l’auteur des femmes et des mères mais j’aime comprendre ce qu’il se passe dans leur tête et ça me conforte dans l’idée qu’il faut profondément revoir l’éducation des enfants notamment les petits garçons.

      • Que vous en tiriez des conséquences sur l’éducation que VOUS donnerez à VOTRE fils éventuel, fort bien. Mais de grâce, ne versez pas dans le constructivisme socialiste.

  • @l auteur , nul doute que le lavage de cerveau ambiant conduise tout le monde dans votre bureau. Mais puisque on nous dit qu un homme et une femme c est pareil… et d ailleurs supprimons le mot sexe de la constitution .

  • Je peux vous raconter ma vie….avec un père pervers narcissique, une mère toxique et un frère potentiellement serial killer. Je suis le pire de se que sait faire l’évolution humaine.

    Et vous savez quoi ? Je suis à 100% de contrôle.

    Mais c’est un poil n’importe quoi aussi ces conneries.
    Vous savez que le chinois est capable de se réduire lui même son espérance de vie pour répondre aux prédictions de l’astrologie !

    Bref, pour moi, c’est de la faute aux socialo-communisme. Tout est là !

    Vos clientes sont également une sous branche dite du capitalisme de connivence (les pires).
    Il est vrai qu’en plus à Paris vous avez les bobo socialos.

    Bref, votre métier doit être usant avec des cons pareils.

  • Une mère sait ce qui est bon pour son enfant par instinct . Effectivement la première chose que regardera une mère c’est si le professionnel est propre sur lui, si son cabinet est propre (les deux sont des critère CUMULATIFS).

    Pourquoi ? Parce que se sont des indicateurs de capacité à suivre une hygiène de vie.

    Il faut d’abord faire la poussière PUIS passer l’aspirateur, sinon la poussière retombera sur le sol alors que l’aspirateur est déjà passé.

    On nettoie toujours du haut vers le bas et du propre vers le sale.

    On privilégie un balayage humide à l’aspiration (sauf si les filtres de l’aspirateur sont propres et nettoyé après chaque aspiration sinon les particules repartent dans l’atmosphère).

    La poussière se fait minimum 1 fois par semaine. Les sols minimum tout les deux jours. Si une mère vient avec un enfant en bas âge il pourrait tomber malade en jouant au niveau du sol.

    Pour information, le febreze est toxique et masque seulement les odeurs.

    Il faut aérer et ne pas fumer à l’intérieur des maisons car l’odeur du tabac froid est redibitoire pour moi, de même que la poussière et des chaussures mal cirées, des ongles sales ou une chemise au col non repassé.

    Stupide les mères ? Non. Elles protègent. Sécurité et hygiène sont des choses importantes que ne peuvent pas comprendre les hommes.

    Bref … c’est bien deux mondes.

    • Aujourd’hui grâce à Adèle je découvre que les femmes sont naturellement plus douées que les hommes pour le ménage, elles on l’instinct à ça

      C’est beau le féminisme qui se tire dans le pied

      • Oui, c’est génétique! la preuve que la nature est bien faite? Vous savez pourquoi les femmes on les pieds plus petit que les hommes? pour être plus près de l’évier…

    • L’instinct maternel, foutaise!

      Nombreuses sont les femmes qui font des dépressions post-partum, en partie parce qu’elles sont nourries de cette croyance, et se trouvent indignes de ne pas irradier du bonheur d’être mère, de ne pas avoir l’instinct infaillible de la mère qui devine tout de suite pourquoi leur bébé pleure et le calme en 2 temps – 3 mouvements, et toutes ces conneries de lieux-communs mensongers que la société leur fourre dans la tête.

      Etre parents s’apprend, et ne se puise pas dans un instinct inné, ça c’est pour les animaux sauvages, nous, on est surtout humain et construit par l’apprentissage.

      Etre mère peut être dur, évidemment plus dur que d’être le père qui n’a pas de gestation et d’accouchement à traverser, et quand une jeune mère découvre cette réalité, on ne saurait la blâmer de montrer de l’abattement, du doute, de l’irritabilité.

      Et si les pères peuvent en effet être inconscients des réalités que vous soulignez, les mères sont souvent bien loin de comprendre l’importance du rôle paternel, qui est justement de sortir l’enfant de la protection sécuritaire et hygiénique de sa mère (surtout quand il a la vingtaine hein…), de le confronter au monde extérieur, de l’initier à ses risques et ses règles, bref, de l’armer au combat de la vie. C’est comme cela que je reçois cet article.

      Enfin, quand une femme, surtout une féministe, déclare « qu’il faut revoir toute l’éducation des enfants », j’ai comme des craintes sur ses intentions. Il n’y a qu’à voir ce que ça donne comme programme politique, avec le recours aux lobbys lgbt, pédagogies sexuelles déplacées, et j’en passe. Laissez les parents en décider!

      • Vous voulez éduquer vos enfants avec des valeurs qui n’ont plus lieu d’être. C’est fini le temps des guerriers. Fini. Fini. Fini.

        • Il peut éduquer ses enfants avc ses valeurs. Vous n’êtes pas parole d’évangile que je sache miss Adèle.

          • Non, mais ils sont énervants ! 😉

            • Retournez donc à vos casseroles et vos plumeaux, vous n’aurez ainsi plus à nous supporter. Pour nous, fauteuil, cigare et whisky: on ne peut pas parler de choses sérieuses en présence d’écervelées à moitié hystériques… 😉

            • mouais c’est vrai, Adele, excuses-toi, monsieur est un homme d’affaireee, qui a bossé dur, sans jamais rien demander au autres, un Warrior quoi, faut déjà s’estimer heureuse qu’en tant qu’écervelée hystérique tu pourrais avoir le privilège ( si tu es agréable à regarder) de lui apporter ses charentaises et son figaro 🙂

        • Essayez de monter votre boite innovante… Vous devrez prendre et gérer des risques parfois déraisonnable. Vous opposer à votre entourage qui ne comprends pas. Lutter (juridiquement) contre le fournisseur qui fait une erreur, le client qui ne paye pas alors qu’il devrait…

          C’est un combat où le rôle d’une musculature imposante est réduit, mais l’état d’esprit à avoir est le même… Que vous soyiez un homme ou une femme.

        • Oui-da, fini, un monde de bisounours je vous dit! Et la vie c’est les doigts dans le nez, pas de difficulté, jamais!

      • « Etre parents s’apprend, et ne se puise pas dans un instinct inné, ça c’est pour les animaux sauvages, nous, on est surtout humain et construit par l’apprentissage. »
        Notez que le soin aux enfants s’apprends aussi chez les animaux. Les exemples ne manquent pas de soins inappropriés voire d’abandons lors de la première mise bas de certains animaux domestiques qui littérallement « ne savent pas comment s’y prendre » si leur jeunesse a été perturbée (sevrage trop tôt, elevage à la main…).

      • Ben dire que la vie des femmes est plus dur que celle des homme parce qu’elle ont des enfants c’est un peu comme dire que la vie des aigles est plus dure que celle des chiens parce que les aigles doivent volé. Les femmes sont faites pour l’enfantement, jusqu’à il y a très peu de temps il en me semble pas que ça ai jamais posé de problème particulier…Leur corps est tout à fait adapté à l’acte et à bien des titres elle sont également plus adaptés à la survie que les hommes qui sont eux dispensables dans schéma reproducteurs. En conséquences les femmes vivent plus longtemps et sont en général en meilleure santé que les hommes. je pense que ça fait plus que compenser les quelques inconforts de la grossesse.

        • Je n’ai pas dit que la vie des femmes est plus dure, j’ai dit qu’être mère est plus dur qu’être père.

          Vous savez ce que c’est d’accoucher? Vous croyez que c’est facile, que les femmes « sont faites pour l’enfantement », que « leur corps est tout à fait adapté à l’acte » ? Encore des foutaises. Demandez voir à une mère comment elle a vécu son premier accouchement, vous verrez…

          • L’enfantement chez les mammifères est une actes banale et commun et oui le femme est faite pour cela, corps et âme si je puis dire et depuis des millions d’années. Cela peu occasionner de la douleur c’est certain mais la souffrance est une composante de l’existence et les femme sont parfaitement a même de la supporter. Ma grand mère à eux 14 enfants, pas une fois je ne l’ai entendu se plaindre de ses accouchements.

            • Elles ont été pourtant nombreuses à mourir en couche tout au long de l’histoire de l’humanité…. Quant à votre grand-mère, peut être que se plaindre était il vain …. A t elle eu le choix de ses 14 grossesses ? Passer 20 ans de sa vie enceinte, toute sa jeunesse en somme, n’est pas à la portée de toutes les femmes. Je suis bien soulagée d’avoir connu la contraception, et je pense que mon mari en est bien content aussi !

              • Doije vous cité le nombre d’enfants de mes gande tante, arrière grand mère? aucune famille à moins de 10 enfants et toutes ces personnes étaient plutôt plus joyeuses que ce que l’on observe aujourd’hui. je déteste le mythe du « c’était mieux avant » mais en ce qui concerne l’état d’esprits des gens du passé il est absolument certain que d ‘une part ils n’étaient pas plus malheureux que nous et d’autre part avaient des ressources mentales sans commune mesures avec le notre. A ce niveau là il est certain que nous avons régressé.
                Dans les passé les gens mourrais de la grippe de boire un verre d’eau, d’une carie, d’une coupure, d’une infection urinaire… donc mourir en couche n’était pas une mort plus extraordinaire qu’une autre.
                A l’heure actuelle ou les enfants sont devenu rare la procréation est devenu une sorte de saint grall pompeux. il faut revenir sur terre la reproduction est pour les être vivants en général un acte aussi banal que l’alimentation et l’être humain ne fait pas exception.

                • Oui je suis assez d’accord, pourtant ils avaient des conditions de vie très difficiles, des hommes qui partaient puis revenaient de la guerre. Mon arrière grand-mère, je l’ai connu jusqu’à 15 ans, j’ai de bons souvenirs d’elle, d’une femme forte et généreuse et sage et pourtant très dur parfois et avec de vrais valeurs, des comme elles il y en a plus, elle ne se plaignait jamais, parfois j’ai honte de moi qd je pense à elle 🙁

  • Je pensais pas dire ca un jour, mais messieurs vous en êtes venu à bout de St Amour, si tt le monde dit amen à Philippes qui pschitt du febreze pour un chq de 60 eur…
    Cas je vous souhaite la plus heureuse des vie avec Juliette, vous avez des points communs, c’est une bonne base pour s’entendre.

    • Mdr !

      Imaginez faire l’amour avec Adèle…..

      Alors, d’abord il faut se laver (au savon anti bactériens)
      Apres il faut prendre la pose
      Apres il faut dire: bon, je suis prêt !

      Finalement…..bah, on dort, c’est trop chiant.

      • Mouai si vous le dites. Mais cet article est idiot et déconnecté de la réalité, vous allez me dire les psys sont humains oui mais là on est au même niveau que la relation mère/bb est la cause de l’autisme, je ne vois pas l’intérêt pour améliorer la chose et Adèle qui en rajoute une couche!

        • « oui peut-être mais il est très différent de sa sœur, beaucoup plus remuant! »

          Tout est dit dans cette phrase. Une mère qui se plaint que son fils est plus remuant que sa soeur, on croit rêver!

          Les garçons sont d’un tempérament généralement plus remuant, sans blague, pas possible?!! Ah mais les garçons ne carburent pas aux oestrogènes en fait? Pas croyable hein! Pour eux c’est la testostérone, inadmissible, un scandale je vous dit!

          Mais je ne suis pas étonné qu’on observe ces réactions de nos jours, et qu’on ait des politicards voulant à tout prix faire porter des jupes aux jeunes hommes, sans parler de programmes « d’éducation » sexuelle visant à brouiller les identités sexuelles fondamentales: de jeunes gens bien calmes, pas remuants, c’est vachement plus facile à manoeuvrer, n’est-ce pas…

          • Parce que vous ne comparez jamais peut être? Je ne dis pas que c’est bien mais c’est humain, en plus je suis sure que Philippe doit faire preuve d’empathie avec ces mamans, pour leur permettre de réfléchir sur leur propre cpt. Fille/garçon tt aussi amorphe ou remuant, et puis « remuer » c’est vivre. Les ptites filles sages, ça existe vraiment?
            Etre maman/papa c’est etre responsable d’une vie, tout le temps, savoir qui a le plus de travail ou qui travaille mal, pour lui taper sur les doigts, c’est nul. J’ai l’impression d’avoir 14 ans et que mon frère rale après maman parce qu’il ne veut pas faire la vaisselle 2 fois de suite, moi qd je râlais bah il se passait que je la faisait qd même!

          • Je ne vois pas ce qu’il y a de mal à tenter de diriger l’énergie de la testostérone vers des valeurs féminines.

            • C’est le meme principe que diriger l’argent publique vers les valeurs socialistes : ce n’est ni logique ni naturel, du coup ca foire. Jamais vu fight club ? Une génération d’hommes élevés par des femmes.

            • Je ne vois pas non plus le mal qu’il y a de diriger l’énergie des enfants vers des valeurs viriles. Vu la multiplication des tarlouzes et la montée en puissance de leurs lobbys, il faut entraîner filles et garçons au maniement des armes dès le plus jeune âge, cours de close-combat, discipline physique et mentale, lit au carré et cuisine nettoyée à blanc tous les jours, salut du drapeau tous les matins à 5h en short et en tee-shirt par tous les temps. Les pédales qui grelottent au vent, au gnouf! 😛

  • Très bien – Intéressant mais une référence de Jésus même au second degré était-ce bien utile ?

  • Nous les hommes, nous avons des instincts difficiles à contourner qui nous font regarder les femmes avec l’oeil gauche, et les femmes nous méprisent parfois pour cela.
    Mais les femmes aussi ont des instincts terribles (protection, contrôle… ?), et ça, personne n’a l’air de s’en rendre compte.

    • bah, nous avons Adèle la haut….

      C’est la première « femme » liberal-feministe-dictatresse », j’espère qu’elle évitera de transmettre ses tares…

      Mais, c’est pas sur hélas dans notre monde de domestication humaine.
      Finalement les faibles, les fous, les socialos, les bobos, etc….sont mieux adaptés que les libéraux pour survivre.

      En effet, le libéral résiste, refuse, souffre, il est minoritaire. Ce qui le rend fragile, mais également avec une valeur marchande (et sexuelle) bien au delà de la bouillie des moutons.

  • Bel humour, bonne plume, ou l’inverse!

  • Excellent. Tout à fait vrai.
    Merci.

  • Pourquoi l’article se focalise-t-il sur la mère alors qu’il conclue et souligne que c’est l’absence de père le problème?

    J’aurais préféré un résumé des bouquins sur les hérissons.

    (D’autant que la solution au problème est connue depuis des millénaires.)

  • Les commentaires sont fermés.

La liberté d’expression n’est pas gratuite!

Mais déductible à 66% des impôts

N’oubliez pas de faire un don !

Faire un don

Dans son article « Unraveling the Mindset of Victimhood », le psychologue américain Scott Barry Kaufman a recommandé de passer le court test suivant pour déterminer si vous avez un « état d'esprit de victime » :

« Évaluez dans quelle mesure vous êtes d'accord avec chacun de ces éléments sur une échelle de 1 (« pas moi du tout ») à 5 (« c'est tellement moi ») :

- Il est important pour moi que les personnes qui m'ont blessé reconnaissent qu'une injustice m'a été faite.

- Je pense que je suis beaucoup plus consciencieux et m... Poursuivre la lecture

Par Rachael Sharman.

 

Adolescente, j’ai connu la récession des années 1990 en Australie, et je me souviens clairement de cet ami qui avait demandé à son père un peu d’argent pour aller au cinéma. Tout à la fois frustré et résigné, son père lui avait expliqué qu’il venait d’être licencié, et qu’il n’était pas certain qu’un autre emploi se profile à l’horizon. Il n’avait donc pas de quoi lui donner de l’argent de poche pour des billets de cinéma. Plutôt que de nous bouleverser ou de nous effrayer, cette réponse avait été une... Poursuivre la lecture

Voici un ouvrage que j’ai acheté à sa sortie en France en 1995, et vers lequel je renvoie depuis longtemps au fil de mes articles. Il était temps que je me décide à en faire une présentation, comme il le mérite.

L’envie est un sentiment éprouvé par de nombreuses espèces vivantes, mais particulièrement marqué chez l’être humain. Présent à la fois dans la littérature, la philosophie, la psychologie, la religion, et beaucoup d’autres domaines qui ne font que retranscrire un phénomène ancré dans toutes les civilisations et époques de l’hum... Poursuivre la lecture

Voir plus d'articles