Robotique : 10 bonnes raisons pour soutenir Romeo

Le programme Romeo s’est fixé pour objectif de créer un robot humanoïde assistant de vie et compagnon personnel. Un aperçu sur la technologie du futur !

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Robotique : 10 bonnes raisons pour soutenir Romeo

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 27 février 2015
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Par Thierry Berthier.

robot army credits Peyri Herrera (CC BY-ND 2.0)
robot army credits Peyri Herrera (CC BY-ND 2.0)

 

Romeo pèse un peu plus de 36 kg et mesure 1m46. Il est développé depuis 2009 par la société française Aldebaran Robotics à qui l’on doit déjà Pepper et Nao, son frère aîné de petite taille. Plus ambitieux que Nao, le programme Romeo s’est fixé pour objectif de créer un robot humanoïde assistant de vie et compagnon personnel. Avec un budget de 20 millions d’euros, Romeo est développé autour d’une plate-forme de recherche réunissant le laboratoire R&D d’Aldebaran et une quinzaine de partenaires académiques et industriels notamment dans le cadre du projet PSPC du programme d’investissements d’avenir « romeo 2 » soutenu par Bpifrance.

Romeo est avant tout une plate-forme de recherche. Son développement permet de tester en vraie grandeur et d’améliorer des innovations technologiques dans des domaines variés comme les interactions homme-robot, les mécanismes décisionnels, la reconnaissance vocale ou la détection de comportements sociaux. Aldebaran Robotics souhaite offrir au plus grand nombre une gamme de robots humanoïdes compagnons et assistants personnels. Après le succès de Nao (plus de 7000 exemplaires vendus) , il s’agit aujourd’hui de créer un robot humanoïde de grande taille capable d’interagir avec son environnement, d’ouvrir une porte ou de saisir des objets posés sur une table. Au niveau dynamique, Romeo possède 40 degrés de liberté, il contrôle ses mouvements et parvient à attraper les objets en adaptant les efforts qu’il exerce sur l’objet. Au niveau perception, il sait suivre du regard un individu, sait évaluer l’âge de son interlocuteur et peut détecter ses émotions. La phase de contrôle et de correction des bugs (incontournable pour un système complexe de cette nature) s’est appuyée sur des technologies issues de l’aéronautique.

Les concepteurs de Romeo ont veillé en particulier à ce que le robot ne constitue jamais un danger pour ses futurs utilisateurs. Romeo n’est pas encore pleinement opérationnel, il doit notamment apprendre à se déplacer de manière autonome. Sept exemplaires de Romeo ont été construits et les premières commandes viennent d’être signées avec des laboratoires français et européens.

Dix bonnes raisons pour lesquelles il faut soutenir le projet Romeo

1- Romeo est développé par Aldebaran Robotics, société française qui a décidé de s’implanter et de rester sur le territoire national. Ce choix audacieux mérite d’être souligné tout comme le positionnement d’Aldebaran sur un segment d’activité de la robotique d’assistance qui n’est pas aujourd’hui immédiatement rentable.

2- Dans peu de temps, nous posséderons tous un ou plusieurs robots humanoïdes à domicile. Le marché potentiel est colossal. Dans la course technologique qui s’engage, Romeo peut tout à fait devenir le « gagnant qui rafle tout » même si les concurrences américaine, coréenne et japonaise sont bien présentes.

3- Avec l’allongement de la durée de vie, le nombre de personnes âgées dépendantes va fortement augmenter. La robotisation de l’assistance aux personnes en perte d’autonomie deviendra vite une priorité nationale tant au niveau économique que social.

4- Avec Romeo, la France peut intégrer le club des « pays leader » dans le domaine de la robotique humanoïde d’assistance aux cotés des USA, de la Corée du Sud et du Japon.

5- Si Romeo rencontre le succès commercial, les innovations technologiques qu’il embarque diffuseront vers d’autres produits ou services robotiques et apporteront de la croissance.

6- Le savoir-faire accumulé tout au long du programme Romeo pourra facilement être dérivé et étendu afin d’élargir l’éventail des activités et des fonctionnalités en s’orientant en particulier vers l’aide à l’apprentissage (lecture, écriture). L’assistant de vie deviendra alors assistant d’éducation.

7- La diffusion de Romeo peut contribuer à rendre admissible le robot de compagnie auprès de la population et à lever les biais de perceptions qui sont parfois importants chez certains individus. Le robot est souvent perçu et fantasmé comme une menace potentielle prête à déshumaniser l’espace social. L’image « par défaut » de l’humanoïde est associée aux robots destructeurs du cinéma hollywoodien qui sont presque toujours mal intentionnés. Il devient urgent de modifier cette perception biaisée et rétrograde. Avec sa bonne tête de « gentil robot », Romeo saura facilement se faire accepter.

8- Romeo va devenir le porte-drapeau d’une robotique française qui réussit à s’imposer sur le marché international (Aldebaran a développé Pepper pour le groupe de télécommunication japonais SoftBank). Romeo est en mesure de créer dans son sillage un élan d’innovation technologique qui sache s’exporter durablement.

9- Romeo sera vite rejoint par Juliette qui, parité oblige, sera encore plus performante que lui en terme d’intelligence artificielle.

10- Romeo ne va pas tarder à me remplacer pour tondre la pelouse…

Le développement du projet Romeo

Le programme Roméo est construit autour de six axes de développement :

  • Plate-forme physique : développement d’innovations mécatroniques pour le robot.
  • Sûreté de fonctionnement : analyse des risques engendrés par Romeo et préconisations pour les contenir.
  • Perception multisensorielle : intégration de fonctions qui permettront au robot de mieux interagir avec son utilisateur et de mieux percevoir son environnement.
  • Interaction cognitive : mécanismes de raisonnement, de planification et d’apprentissage.
  • Interaction physique : lois de commande des mouvements du robot.
  • Évaluation : Mise en situation du robot en présence de son utilisateur final.

La conception de Romeo s’articule selon le schéma suivant :

La première phase du programme Romeo s’était fixée quatre objectifs ambitieux : construire une plateforme mécatronique et logicielle interactive, ouverte et modulable ; produire un robot assistant personnel, des fonctions de surveillance et d’interaction homme – machine ; développer une plate-forme robuste pour la recherche et poser les bases d’un cluster industriel robotique. Le projet Romeo 2 a été lancé en novembre 2012. Ses concepteurs décrivent ainsi la phase Romeo2 : « Romeo 2 s’appuie sur les bases initiées par le projet FUI et se focalise sur les axes qui n’avaient pas pu être traités et qui sont néanmoins indispensables pour l’acceptabilité d’un robot humanoïde de grande taille au domicile de personnes en situation de perte d’autonomie : la sûreté informatique et physique, la capacité à apprendre les habitudes de son utilisateur pour en comprendre toujours mieux les besoins et les intentions, les applications d’assistance à la personne ».

hollande robot rené le honzecLe défi principal de Romeo est celui de l’acceptabilité. Pour que le projet se transforme en un succès commercial, Romeo doit devenir rapidement indispensable à son utilisateur. Cela sous-entend qu’il fasse preuve d’une autonomie suffisante dans ses déplacements et qu’il puisse communiquer simplement avec son interlocuteur humain. Le déplacement autonome est un problème très complexe. Tellement complexe que certains groupes de robotique américains (comme la société Boston Dynamics) orientent l’essentiel de leur développement sur la dynamique autonome. Viennent ensuite les capacités de perception du robot puis, par extension, la question de l’intelligence artificielle (IA) embarquée. Si des progrès majeurs ont bien été réalisés dans l’imitation de la marche, de la course et du franchissement d’obstacles (en mode bipède et quadrupède), les avancées d’IA sont quant à elles bien moins spectaculaires. La conversation entre un robot et son interlocuteur humain est toujours bornée par le test de Turing qui n’a pas été passé avec succès jusqu’à présent, dans le cadre d’un programme civil publié. Après avoir résolu les problèmes complexes du déplacement autonome, il faudra concentrer les efforts de R&D sur l’approche sémantique de l’interaction. L’acceptabilité du robot par le grand public est fonction du niveau d’IA embarqué dans la machine. La perception, l’imitation des comportements humains et la faculté d’apprentissage nécessitent chacune de la puissance de calcul et des algorithmes sophistiqués. C’est sur ce terrain qu’il convient de développer Romeo.


Annexe – Les partenaires du projet Romeo

Pour développer Romeo, Aldebaran Robotics s’est associé à quinze partenaires publics et privés :

  • VOXLER pour la reconnaissance vocale, l’interaction vocale en temps réel, l’analyse de la prononciation et de l’intonation vocale.
  • ALL4TECH : sûreté de fonctionnement des systèmes programmés
  • SPIR.OPS : intelligence artificielle et mécanismes décisionnels
  • CEA LIST : conception et fabrication de robots, sûreté de fonctionnement.
  • ARMINES ENSTA PARISTECH : Navigation visuelle, navigation sémantique, perception, apprentissage, interaction homme-robot.
  • TELECOM PARISTECH : réseau de microphones, formation de voie, apprentissage statistique, modélisation acoustique.
  • APPROCHE : Expression du besoin, protocole d’évaluation, suivi des évaluations.
    INRIA : commande de robots humanoïdes, apprentissage, interactions homme-robot, commande référencée vision.
  • CNRS LAAS : planification de trajectoire, perception multi-sensorielle de l’homme.
  • CNRS LIMSI : reconnaissance des émotions, fusion d’indices non verbaux et verbaux, identification des locuteurs, perception de la parole.
  • CNRS LIRMM : mouvements acycliques, interaction homme-robot.
  • COLLEGE DE FRANCE : neurosciences, locomotion des robots.
  • UMPC ISIR : Détection de comportements sociaux, interactions homme-robot.
  • UVSQ LISV : modélisation et conception de robots bipèdes.
  • STRATE : Design et conception de systèmes intelligents, packaging.


Liens

Sur le projet Romeo :

Sur le robot humanoïde Petman de Boston Dynamics :

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  • Pour compléter l’article : Bruno Maisonnier, fondateur d’Aldebaran Robotics, père de Nao, vient d’annoncer son départ de la société (à partir du 4 mars) alors que le groupe de télécommunication japonais SoftBank augmente à 95 % sa part dans Aldebaran. Bruno Maisonnier restera conseiller auprès de SoftBanks Robotics.

  • Je vois là au contraire 10 bonnes raisons pour changer radicalement notre approche de la R&D en robotique. Pour faire court, il faut qu’elle soit centrée sur l’utilisateur du robot et non sur son concepteur et son vendeur.
    Ca permettrait de remettre en haut de la liste des priorités quelques notions :
    1. On se moque pas mal de la nationalité des robots, et j’espère bien qu’il en sera toujours ainsi.
    2. On aura chez nous ce que nos moyens et nos retraites nous permettront d’avoir, pour satisfaire au mieux nos besoins et nos envies. Les enfants, l’appareil ménager difforme, commode et intelligent, et le chien resteront toujours supérieurs au robot humanoïde, chacun dans son domaine et il est illusoire de considérer comme acquis que nous achèterons de tels robots.
    3. Distinguons bien l’assistance mécanique et physique de l’assistance affective et intellectuelle. A trop vouloir faire les deux à la fois, ni l’une ni l’autre ne seraient correctes.
    4. On se moque pas mal que la France soit un pays leader là plutôt qu’ailleurs. Ce qui compte est que les Français ne soient pas exclus des bénéfices.
    5. Quand on commence à justifier un programme par ses éventuelles retombées annexes, c’est mauvais signe pour les arguments en faveur du programme lui-même. Votre mission est d’aider des humains à mieux vivre avec la robotisation, pas de créer de la croissance.
    6. Assistant d’éducation ? Et pourquoi pas commissaire politique ?
    7. Etes-vous sûr que les gens ont envie qu’on leur fasse croire grâce à l’apparence humanoïde que non, un robot n’est pas un moyen de leur faire accepter une mise au rebut et que sa société est un meilleur aboutissement que celle des autres personnes pour l’être humain ?
    8. Le nom de famille de Roméo est Montebourg, je suppose. Vous avez prévu la marinière ?
    9. Vous laisserez Juliette copuler avec Roméo plutôt que s’occuper de leurs vieux ?
    10. Les tondeuses autonomes se prennent les taupinières et les talus. Vous croyez vraiment que la forme humanoïde va changer tout ça ?

    Vos arguments sont très bien pour obtenir des financements auprès des cabinets ministériels, mais une fois que vous avez ces financements, vous n’êtes plus obligé de faire semblant d’y croire, et vous pouvez réorienter vos travaux pour qu’ils soient vraiment utiles, ce qui ne se traduira que par une reconnaissance de vos futurs clients que ce que vous leur apporterez vaut le sacrifice financier que vous leur demanderez. Si vous vous laissez aller à croire à ce que vous racontez aux financeurs publics, vous êtes en revanche mal parti !

    • Allons, allons ! Comme vous y allez !

      Nous rêvons tous d’avoir une Juliette chez soi ! ?

      Je pense à un truc:
      (Mais, Oh, no way, j’y pense, c’est pas bien avec le féminisme et les conneries Étatiques.
      Vous pourriez pas lui faire une barbe à Juliette ?)

  • Ce projet ne va pas assez loin. Je verrais bien une intelligence artificielle qui suppléerait à nos besoins en étant connectée à tous les objets et outils informatisés. Ce robot pourrait effectivement faire partie de cet ensemble, mais il faut penser en termes d’ergonomie et de praticité et des fonctions d’assistance pourrait simplement se retrouver dans des objets « connectés » dédiés. « Jarvis » dans Iron Man est un très bon exemple de ce que pourrait être cette évolution.

    Ainsi la personne pourrait se mouvoir avec un fauteuil motorisé connecté, se faire apporter des objets par des plateformes robotisées connectées, les fonctions d’habitat également sous le contrôle de l’IA, les courses livrées à domicile, le transport par véhicule informatisé, etc. Tout cela en est à ses balbutiements mais existent déjà. Le robot assistant me paraît être vraiment un gadget et obsolète quant à la forme plus libre que prend le progrès. Cela tend plus vers une dématérialisation des fonctions d’assistance que d’une concrétisation d’un pote robotisé.

    • @David : nous aurons les deux ! des Romeos de plus en plus performants en terme d’IA et de l’Information Ubiquitaire à toute échelle, dans tous les objets. C’est d’ailleurs ce qui rendra Romeo encore plus performant. Il communiquera avec l’ensemble des objets et matériaux connectés. La montée en puissance de l’IA s’appuiera sur l’informatique Ubiquitaire.

      • C’est ce que je ne comprends pas très bien dans la présentation médiatique du robot : le robot doit-il être un système autonome ou le (l’un des) simple avatar d’un système plus vaste et réparti.

        En tant qu’avatar, le robot n’est qu’une extension d’un système domotique. Les problématiques d’IA de capteurs, de sécurité sont un domaine commun avec un système domotique. Les problématiques de mobilité, d’énergie, de manipulation, d’anthropomorphisme concernent l’avatar (mais seul anthropomorphisme est spécifique à un marché dont l’existence reste à prouver).

        Une unique entreprise doit elle nécessairement éparpiller ses efforts dans tous ces domaines. Et si l’avatar humanoïde fait fantasmer, il ne me semble pas être (et de très loin) ni le principal challenge, ni le principal marché.

      • Il peut être branché sur impots.gouv ? J’y comprends rien…..

        Peut être qu’un AI pourrait m’aider.

  • J’ai hâte d’avoir Juliette chez moi ! (Petite coquine va)

    Mais, il faut être sur de bien faire une loi avant……contre les mauvais traitement. (entre autre…)

    Bien entendu, il faudra une taxe pour les utilisateurs de ce genre de chose:
    – ce nouveau confort de vie est presque indécent (insupportable même) au niveau des critères Étatique.

    Il sera toujours possible d’inclure des messages de propagande:
    Attention, fumer tue, manger gras blabla, faire du sport, etc…., ne pas boire du vin, etc…

    Finalement je regrette que Juliette ne soit pas Suédoise, Américaine, Chinoise, Google, Microsoft, Apple, ou n’importe quoi d’autre. Mais Française, non ! Faut pas déconner quand même.

    C’est une injure au progrès scientifique que de vouloir rester dans ce pays.

    • Si elle est coréenne, vous pourrez l’appeler Fleur. C’est joli.

    • Les Japonais et Coréens ont déjà rédigé des textes de loi sur un « droit universel du robot ».
      L’anthropomorphisme y est pour quelque-chose.
      Quant à la gamme des futures fonctionnalités de Juliette ….

  • Ça fait peur tout ça, un peu ( non pas que Juliette me remplace et face tout mieux que moi, là j’ai perdu d’avance! Mr Cas étant déjà plus excité à l’idée de partager sa vie avec Juliette plutôt qu’avec moi…), si le robot peut tout faire à ma place, la cuisine, le ménage, le jardin, élever les enfants, les poules…. Même aller travailler à ma place, il me reste quoi à faire moi? je ne sais pas faire grand chose d’autre. Du coup je trouve l’IA génial mais pour l’instant j’en veux pas trop, ou de loin…

    • La réelle avancée décisive sera quand les robots seront capables de discuter entre eux à l’infini de questions fondamentales comme : doit on casser les œufs coques par le petit bout ou par le gros bout. Quand on les aura de plus équipé de la fonctionnalité de somnolence, ceux-ci pourront dont enfin remplacer nos dépotés sur les bancs de l’assemblée nationales

      • Les robots commencent à investir les conseils d’administration de sociétés afin de produire un avis « impartial » non soumis aux actions de lobbying et aux biais cognitifs. Avis consultatifs aujourd’hui mais décisifs demain.

        • Alors là, vous vous fourrez le doigt de Roméo dans l’oeil. Un ordinateur assistant un humain peut gagner aux échecs contre n’importe qui, mais il n’inventera pas l’ipod, la clé USB, le triple play ou la poupée Barbie. Il n’inventera pas l’ENA non plus, ce qui serait un atout s’il n’était trop tard… L’innovation de rupture, commerciale ou technologique, est le fruit des lobbyings et des biais cognitifs. C’est pour revendre la collection de distributeurs de PEZ de sa copine que Pierre Omidyar a créé eBay : lobbying et biais affectif…
          Et je suis sérieux, tous ces administrableurs qui gèrent à coup de ratios et de tableaux excel conduisent le monde à sa perte…

      • oui pourquoi pas, un robot qui passe l’aspirateur sous le lit tout en discutant de physique quantique avc vous, cela peut avoir des avantages mais alors on peut l’éteindre qd on veut, comme la télé 🙂

        • Le robot sera forcément Étatique, même, imposé.

          Je vous dis pas ce que je vais lui faire à la Juliette, elle va pas en revenir !
          Elle pourrait bien griller un transistor de joie. 🙂

          • C’est elle qui va vous éteindre à coup d’étreintes.

          • Méfiez vous ! le harcèlement des robots féminins sera sévèrement réprimé.

          • Vous allez lui faire poster votre chèque des impôts à Juliette? Parce qu’il faut être balèze pour lui faire griller le transistor… mieux c’est à elle que vous allez confier la préparation de votre contrôle fiscal 🙂

            • Bah, Juliette de toute façon….elle est un peu bete. Elle a bouffé de la ciguë, au lieu d’aller se taper d’autres mâles bien chaud.

              Ces histoires….ça se termine toujours mal. Avec ou sans impots d’ailleurs.

              • Ah ben Cas, faut savoir ce que vous voulez, ce matin Juliette c’était la femme de votre vie et là elle ne vaut plus rien…..
                Effectivement, quand cela se termine cela fait mal et je n’aime pas trop les histoires, j’aime bien les raconter par contre, moi je préfère vivre ( mais c’est un choix personnel!) et je parle aux étoiles, elles me rappellent qui je suis, même si c’est peut-être un peu bête!

  • Il ne faut pas craindre les robots ou autres machines… Comme dans un jeu vidéo, au bout d’un certain temps on en a fait le tour. On appelle cela de façon un peu excessive « intelligence » artificielle.

    Un robot ne pourra jamais reproduire le principe de la vie en tant que telle propre à tout animal (dont l’homme) : l’auto-affection, le « s’entendre parler », ou le « se sentir sentir », le « s’affecter du dehors ».

    Vous voyez un robot ressentir du plaisir ? être capable de ressentir le « je me plais à me plaire à quelque chose » ?

    Donc n’ayez crainte mais profitez du confort de vie qu’ils sont susceptibles de nous apporter.

  • Ils ont tort de rester en France.
    Quand l’austérité viendra dans 2 ans et que les retraites baisseront de 35% (la clientèle potentielle de ce robot d’aide à la personne), alors à qui le vendre ?
    Les anciens préféreront consacrer le peu qui leur restera à aider leurs enfants au chômage.

    • Et puis si on crée un robot vraiment intelligent, il refusera d’être un esclave, se mettra à son compte et partira vivre et travailler à l’étranger.

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