Comment la France sélectionne ses élites : le cas Hollande

Trois raisons peuvent être avancées pour expliquer la monopolisation du pouvoir par une certaine élite.

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François Hollande en 2011 (Crédits : Parti Socialiste, licence CC-BY-NC-ND 2.0), via Flickr.

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Comment la France sélectionne ses élites : le cas Hollande

Publié le 24 février 2015
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Trois raisons peuvent être avancées pour expliquer la monopolisation du pouvoir par une certaine élite dont François Hollande est sans doute le plus symbolique de ses représentants.

Par Claude Robert.

François Hollande en 2011 (Crédits Parti Socialiste licence Creative Commons)
François Hollande en 2011 (Crédits Parti Socialiste licence Creative Commons)

 

Il y a déjà une trentaine d’années, Michel Crozier fustigeait la sélection de l’élite en France. L’ancien juré de l’ENA et sociologue des organisations réputé militait pour une fermeture immédiate de cette école. Il disait à peu près en ces termes « qu’il n’avait jamais rencontré des étudiants aussi fermés intellectuellement ». La sélection par les grandes écoles de ce type est un travers typiquement français : aucun pays développé n’a eu semble-t-il l’idée de construire une « école du pouvoir politique ». Le concept sent bien évidemment le soufre, car il contient certains des germes qui conduisent tout droit à une captation du pouvoir : voie d’accès unique, formatage intellectuel unique, méthodes de gouvernance uniques, réseau unique, cooptation/monogamie, étiolement culturel, etc.

Mais le problème de la sélection des élites politiques françaises est encore plus vaste qu’il n’y paraît. Il fallait en effet bien d’autres lacunes dans notre société pour que cette « voie scolaire royale » puisse se développer à ce point. Si notre classe politique est aussi saturée en énarques (ou tout simplement en agents de la fonction publique), c’est forcément parce que d’autres niveaux d’organisation n’ont pas fonctionné de façon optimale.

Le cas Hollande est très intéressant à ce sujet, où l’on voit qu’un individu a priori sans compétences et sans expérience particulière pour la fonction de président, se retrouve à la tête du pays au plus mauvais moment. Que s’est-il passé ?

 

La filière politicienne

rené le honzec élitesLe parcours de François Hollande ressemble d’ailleurs à s’y méprendre à celui d’autres leaders politiques actuels. À croire qu’il existe, au-delà d’une voie royale officielle (l’ENA), un cheminement tout aussi déterminant et qui en constitue le prolongement indispensable : UNEF, Éducation nationale, Parti socialiste, missions à l’Élysée, direction d’un cabinet de ministre, conseil municipal, députation, secrétariat national du Parti socialiste…

François Hollande est devenu porte-parole du Parti socialiste, Premier secrétaire, député européen, puis maire de Tulle. En 2007, il s’abstient de se présenter à l’élection présidentielle qui verra s’opposer Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, mais il se présente à celle de 2012, et gagne contre ce dernier.

La nature d’un tel parcours nous apprend beaucoup sur les travers de notre pays : exclusivement cantonné dans le secteur public et subventionné, celui-ci se trouve de facto protégé de toute contrainte d’efficacité et d’efficience. Alors que la différence entre ces deux notions est une obsession quotidienne chez les chefs d’entreprises, aucune n’a vraiment cours dans ce parcours effectué sous les lambris des hôtels ministériels et municipaux, parmi les arcanes et parfois les alcôves des partis politiques, au beau milieu de leurs joutes florentines si spécieuses.

Quelles sont les qualités qui transparaissent d’un tel pedigree ?

Strictement rien n’y démontre un quelconque succès sur les plans économique, social ou managérial. En tant que maire de Tulle, les résultats sont même consternants (endettement record). À l’inverse, on y devine en filigrane un puissant talent relationnel : tout le monde n’est pas capable de naviguer dans les cercles proches du président Mitterrand et de ses ministres, tout le monde n’est pas capable de manœuvrer de façon virtuose au sein d’un Parti socialiste jusqu’à en atteindre la plus haute marche malgré la cacophonie qui le caractérise à l’époque…

Ce sont indiscutablement des qualités relationnelles, des dons en matière de diplomatie, des capacités à élaborer des synthèses impossibles entre des clans qui ne se supportent pas. Ce sont des compétences, le nier serait malhonnête. Mais suffisent-elles pour faire un président de la République ? Ne seraient-elles pas plutôt tournées vers la réussite individuelle ? Ne sont-elles pas dramatiquement dénuées des autres qualités indispensables que sont le courage, le pragmatisme, la vision, l’anticipation, l’efficacité, le dévouement ?

Il y a même quelque chose d’effrayant dans ce cheminement, car il se révèle être le tremplin le plus efficace pour atteindre la responsabilité suprême, alors qu’il évite la vraie vie économique… Comme une sorte d’ascenseur qui évoluerait au mépris du monde ultra concurrentiel de l’entreprise, mais qui permettrait ensuite à ceux qui l’empruntent d’en diriger les règles de fonctionnement…

Il existe donc aujourd’hui, dans la société française, un parcours protégé et comparativement peu exigeant qui se permet le luxe de surpasser l’ensemble des autres parcours pourtant bien plus challengés. En d’autres termes, un diplômé sans la moindre expérience professionnelle réussie a la possibilité de prendre la direction de notre pays et de l’ensemble de son économie parce qu’il aura su barboter dans les cercles idoines. Et de façon tout aussi diabolique, des partis politiques tels que le Parti socialiste ne sont rien d’autre que des écuries de course qui, loin du monde réel, élèvent des chevaux en circuit fermé pour gagner l’ultime compétition électorale.

Comment en sommes-nous arrivés là ? L’existence de la filière elle-même n’explique pas tout. Pour que de telles choses deviennent possibles, ne faut-il pas compter sur d’autres éléments favorables tels que la bienveillance des médias et la naïveté des électeurs ?

 

La bienveillance des médias

Depuis le fameux sondage post élection présidentielle, nous savons que 74 % des journalistes ont voté Hollande. Ce score à la soviétique est un splendide raccourci sur le rapprochement qui s’est opéré entre les médias et les écuries des étalons socialistes.

Il existe beaucoup d’autres pays dans lesquels des journalistes auraient posé quelques problèmes au candidat socialiste en matière de programme économique. Dans une nation qui recule régulièrement d’un point de vue économique et social (chômage de masse, croissance, PIB, PIB/habitant, part de marché mondiale, part de marché industrielle, dette, niveau scolaire, création d’entreprises, etc.) et qui est déjà parmi les champions mondiaux de la pression fiscale et des prélèvements, proposer une réforme fiscale visant à prendre encore plus aux riches et aux entreprises avait en effet de quoi surprendre. Il y avait au minimum matière à débat…

Or François Hollande a t-il eu des difficultés à faire passer son message égalitariste en dépit d’un contexte qui ne le permettait même plus ?  A-t-il été challengé par la presse et la télévision ? A-t-il dû affronter des débats contradictoires réguliers face à des spécialistes de l’économie et de la politique ? La réponse est clairement négative. Les débats ont été d’une extrême rareté. Et la plupart des médias étant de gauche, le message a été diffusé tel quel, dénué de la moindre critique de fond, comme s’il était la bonne parole en provenance d’un messie du camp du Bien…

 

La naïveté des électeurs

Pour accepter un programme économique aussi inepte que celui de François Hollande, il ne manquait plus qu’une bonne dose de crédulité populaire.

Gagner les élections en jouant sur le ressentiment anti-riche, en faisant miroiter le confort des pauvres grâce aux ponctions dans la poche des nantis, et en promettant de réduire le chômage en recrutant encore et toujours plus de fonctionnaires, n’était-ce pas la preuve d’une immense naïveté ?

C’est ici sans doute que réside l’un des plus gros problèmes de la France. Certes, l’inculture économique d’une grande partie de sa population n’est que le fruit de décennies de mensonges et de déresponsabilisation. Elle n’est que la triste conséquence d’une captation du pouvoir par une nomenklatura politique chimérique. Elle n’est que le reflet naturel d’une Éducation nationale qui en a épousé la doxa et qui perpétue auprès de chaque génération le mythe étatique.

Mais maintenant que cette immaturité économique est un fait avéré, comment notre pays peut-il s’en sortir ? Comment peut-il éviter la victoire du populisme contre le principe de réalité ? La victoire de la facilité contre l’effort de désendettement ? La victoire de la fermeture des frontières contre le réveil de notre compétitivité ?

Après des décennies de falsification des faits, de mensonges politiques répétés par les médias, de centralisation du pouvoir, de clonage des profils administratifs au sommet de notre État, le tableau n’est pas brillant. Nous sommes actuellement dans la zone rouge. N’ayons pas peur de le dire : n’importe qui peut gagner les prochaines élections. Les conditions sont idéalement réunies.


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  • J’ai eu pour ma part une formation historico-juridique. Comme beaucoup d’étudiants avec ce type de cursus, le débouché logique était la fonction publique. J’ai donc passé une multitude de concours de catégorie A et pu me rendre compte par moi même, in concreto, de la réalité de cette cooptation, de cette reproduction à l’infini de profils identiques.

    C’est bien simple, à l’issue des écrits, j’étais systématiquement très bien placé et il n’y a qu’un concours où je n’ai pas été sélectionné pour l’oral. Arrivé à l’oral, naïf que j’étais, j’ai préféré rester honnête lorsque des questions de positionnement vis à vis de « L’Institution » étaient posées. J’ai systématiquement été sabré, non pas parce que mon niveau de connaissances était insuffisant, mais parce qu’ils pressentaient que mon positionnement politique ferait « tâche ». Je l’ai bien ressenti. A chaque fois je me chopais des notes éliminatoires ou en tout cas tellement faibles que cela ne me laissait aucune chance. Je ne voyais, bêtement, pas de contradiction entre faire partie de la Fonction Publique et être libéral. Je continue d’ailleurs à le penser mais la bêtise, c’était de croire que des gens chargés de recruter pourraient avoir l’honnêteté intellectuelle de penser de même.

    Il y a beaucoup à dire des épreuves d’admission de la Fonction Publique. Il y a là une forme de faille dans la belle logique administrative qui vise à dire que « les meilleurs » sont recrutés, en fonction d’un barème objectif. La vérité, c’est que quoiqu’en disent les fonctionnaires qui font passer ces concours, il s’agit d’entretiens d’embauche dont le résultat ne dépend pas des compétences, mais d’un positionnement politique jugé compatible ou non avec les gens en place.

    Maintenant honnêtement, on peut dire ce que l’on veut de l’ENA, mais pour avoir vu le programme, il faut avoir une mémoire juste surnaturelle pour passer les écrits. Y entrer n’est pas donné à n’importe qui. Ce qui se passe ensuite est une autre histoire, mais on a des exemples de personnes ayant réussi à en sortir indemnes (intellectuellement).

    • une super memoire ,oui,et alors les bil gates et autres createurs eux ont des supers idées ..

      • Ce que je veux dire, c’est qu’on ne peut pas dire des énarques que ce sont des incapables. Ils ont réussi à y entrer et en soi, c’est un sacré challenge. Ce qui se passe ensuite est une autre histoire mais les énarques sont a minima d’excellents juristes publics avec une culture générale philosophique et historique assez importante, avec toutes les dérives que sous-entend le type de CG nécessaire pour passer des concours (CG parcellaire, essentiellement composée de bribes de connaissances, parfaite pour paraître mais pas révélatrice d’une vraie réflexion de fond).
        Pour autant, il y a pas mal exemples d’énarques ayant réussi à créer des choses dans le privé ou ayant eu des carrières publiques très courtes, dégoûtés par le système. Une caricature, c’est une exagération de certains traits.

    • Les connaissances ne sont qu’un rétroviseur sur le passé et un stockage de vérités déjà établies. Comme vous le pointez, l’esprit critique n’est absolument pas valorisé, voir même complétement banni.

      Mais cela n’est pas spécifique à la fonction publique, c’est spécifiquement Français.

    • Ce ne sont plus « les meilleurs » qui peuvent être recrutés quand la méritocratie républicaine est dénigrée et balayée par la médiocratie, le règne des médiocres. Dans un pays asphyxié par l’égalitarisme de l’utopie socialiste, cette dérive idéologique conduit à « brider les cracks pour faire gagner les tocards ». Comme c’est De Gaulle qui a fait cette amère constatation, la dérive est ancienne et si bien ancrée dans les moeurs qu’elle est indécrottable.
      Deux facteurs la favorisent. En amont, c’est la déconfiture de la filière littéraire au profit des maths/sciences et, en aval, l’endogamie incestueuse qui en assure l’éternel renouvellement puisque cette caste tient tous les niveaux de décision.

    • J’ai été exactement dans la même situation que Khemas.

      • Pareil pour moi, mais pas dans le domaine du droit ni de l’administration.

        J’en tire le même constat.

        A l’heure d’internet, le stockage des connaissance n’est plus important. Seul la capacité de raisonnement et de critique est à valoriser.

  • Ce qui est terrible, à l’heure d’internet et des réseaux sociaux propageant tout autant les bassesses et les grandeurs de l’humanité, c’est qu’il n’y ait pas de vindicte populaire qui prenne enfin de l’ampleur.

    Pourtant, au moment de l’attentat de ce début d’année, des gens n’ont pas hésité « à devenir Charlie ». Touchés au coeur, ils ont réagi. Est-donc, alors, simplement une forme d’anesthésie qui endort la rébellion des masses face à cette absurdité pérenne de représentation?

    L’assommoir de nos institutions n’expliquent pas tout. La mouvance populaire quand elle se réduit à l’individu dévoile toutes ses faiblesses. Autour de moi, mes collègues par exemple, je me rends bien compte qu’ils ont bien conscience de cet état délabré de notre démocratie. Mais pourtant, il y a une réaction réfractaire à se tenir au courant, à chercher le pourquoi du comment, à se mettre en quête de vérité, à comprendre. Il y a un effort à produire et ils ne veulent pas le faire. Un peu comme des enfants n’osant pas car ne sachant de quelle manière s’y prendre et attendant un mouvement ou que maman leur vienne en aide…

    Bref, ils attendent. De s’écraser contre le mur. Bonjour l’angoisse! Ou alors le Messie. Une personne pour le mener sur le chemin de la félicité. Ils ont oublié qu’un mec comme Coluche a essayé dans le passé et qu’il a fait marche arrière suite à des pressions politiques.

    Alors le troupeau de moutons se laissera guider aux pâtures par le berger malgré que le loup a pris la place de ce dernier.

  • Bravo pour la limpidité de votre constat, les conclusions sont aussi justes que desastreuses:
    Nous avons maintenant une majorité de votants qui ne comprennent rien a l’economie mais qui ont toujours un opinion! Ces gens vont nous précipiter dans les bras d’un parti populiste de gauche ou de droite et nous nous dirigeons bravement vers un etat fasciste dont il sera de plus en plus difficile de s’ evader…
    Et le jour ou le peuple commencera a comprendre combien il a ete manipulé par les gauchistes depuis la seconde guerre mondial, il risque serieusement d’y avoir des morts chez les politiques et hauts fonctionnaires…
    CPEF, fuyez…

    • Oui, nous vivons la déliquescence de la transgression autorisée, du pull en cachemire à l’effigie de Che Guevara, de la culture anticonformiste à 2 millions d’euro l’étron.

      Il n’y a qu’en France que l’on considère que l’économie est une histoire de capital et de valeur ajoutée, que seul ce qui est scientifique est vrai, que l’on ne pourra jamais trouver des solutions nouvelles …

  • Sent le « soufre » s’il vous plaît

  • Bel effort de synthèse. Ceci dit, je pense qu’à la différence de la filière politicienne et de la bienveillance des médias, la naïveté des électeurs n’est pas une caractéristique saillante du processus français de sélection des élites. En effet, il s’agit plutôt d’une constante dans tout système démocratique. Ce qui est spécifique à la France, en revanche, c’est l’esprit de mission politique du monde éducatif et académique. Ce point est évoqué dans l’article, mais il mériterait d’être plus développé. Je dirais même que l’imprégnation idéologique du corps enseignant et du milieu intellectuel français est à l’origine de tous les facteurs identifiés : filière dédiée à la reproduction de la nomenklatura, contrôle des médias à travers la formation des journalistes, catéchèse des électeurs par l’éducation nationale…

    • Oui, l’imprégnation idéologique du corps enseignant et du milieu intellectuel français est à l’origine de la naïveté des électeurs : à force d’enseigner de stupidités érigées en vérités universelles, les gens finissent par avoir des opinions sur tout et n’importe quoi sans se développer aucun esprit critique.

    • La naïveté de l’électeur, sa crédulité et son manque de discernement, sont fonction de son degré d’ignorance. En dégringolant sans cesse dans les tests internationaux, la France démontre qu’elle les a particulièrement encouragés en détruisant l’Ecole de la Raison. Sa mission était d’éradiquer les superstitions et les préjugés pour construire un rempart contre l’obscurantisme. On voit la force avec laquelle celui-ci a repris position au sein de la société, et en premier lieu dans ses établissements scolaires et universitaires.
      Pardon, je m’aperçois que mon commentaire fait doublon avec celui de Stéphane Boulots…
      Bah, les grands esprits sont comme les ânes devant la barrière…

  • Bonne analyse, mais il aurait peut-être fallu insister un peu plus sur l’zs fameux cercles, clubs, franc-maçons, etc qui sont déverbales parcours initiatiques.
    Et aussi des syndicats à la française qui ne représentent même pas 10% de la population active et qu’il a fallu subventionner pour assurer leur train de vie. Syndicats à majorité fonction publique, et véritables courroies de transmissions des politiciens.
    Rajoutez un corps d’enseignants sous la coupe des syndicats spécialisés, à la sortie des lycées vous avez une jeunesse formatée, puis conditionnée dans les universités dépotoirs.
    Les américains disaient il y a déjà plus de 20 ans que les français étaient communistes. C’et loin d’être faux.

  • Je partage cette analyse.

  • « monogamie » est doublement impropre ici, mieux vaut parler d' »endogamie »
    « diriger les règles », en fait « ériger les règles »…
    Et sans doute d’autres retouches souhaitables.

  • effectivement, les medias jouent un rôle et on une responsabilité consternante dans la tournure que prend le déclin de la france : on ne peut plus parler de démocratie, mais de mediacratie, voire de médiocratie, tant l’absence de sens critique y est institutionnalisé. on se croirait à l’église, ou un petit clergé nommé, coopté, ou issu du népotisme, ressasse son dogme, en boucle, sure de ses idées et surtout de la reconnaissance sociale que sa place lui octroie…
    en france, 25 ans aprés la faillite du système soviétique, alors que la corée du nord réclame tout les 5 ans un programme d’aide alimentaire, la sphère publique a totalement phagocité la sphère privée, et personne ne s’en étonne, personne ne tire la sonnette d’alarme ? ou est passé françois de closet ? il sortait des choses pourtant plus vrais que les délires fixiste et alarmiste du commandant cousteau…

    • François de Closets a dit et redit d’énormes sottises, et notamment sur l’école, une institution qu’il a détestée. Son instruction ratée a fait de lui le spécialiste du mauvais diagnostic fondé sur des observations indiscutables.

      • Il a quand même le courage d’être un des rares journaliste français a s’afficher clairement libéral. Voyez la réactions des gens quand vous dites que vous l’êtes.
        Oui il en faut du courage et pas sur qu’a sa place j’aurai mieux fait sur un plateau télé.

  • Excellent article. Les politocards ont tout vérouillé. Comment briser ce carcan ? Il faudrait fermer l’ENA, mais comment ? Les fonctionnaires ne devraient pas avoir le droit de se présenter aux élections, à moins de démissionner, comme en UK, mais comment prendre cette décision, alors que cette mafia contrôle tout ? etc, etc…
    La situation de la France me fait penser aux Aztèques. La fin de la civilisation aztèque a été provoquée par des décisions et des comportements ineptes et débiles de la part de la nomenklatura religieuse de l’époque. Nous sommes des Aztèques.

    À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes, aurait dit JFK.

  • cet état de fait révèle que la France n’est pas une vraie démocratie, ses ditigeants sont comme ceux des royautés d’autrefois choisis non par le sang mais par un parcours obligatoirement public et une conforimité à une idéologie partisane.
    La seul façon de casse cela (et ça urge) c’est
    1 de supprimer l’ENA
    2 d’interdire aux fonctionnaires de se présenter aux élections sans avoir préalablement démissionné comme cela se pratique au Royaume Uni et aux USA

  • Les organes -les mêmes qui servent aux greffes-
    Décidèrent un jour de se choisir un chef.
    Ils ne dérogèrent guère à la pratique
    D’organiser des élections démocratiques :
    Tous les organes, quelle que fût leur stature,
    Eurent le droit de poser leur candidature.

    Le cerveau disait qu’il lui revenait de droit
    De recevoir cet honneur, en tant que penseur.
    Les mains protestèrent, ainsi que les dix doigts,
    Argumentant qu’ils étaient les vrais créateurs.

    Les jambes, les pieds et les organes moteurs
    Mettaient en avant qu’ils étaient indispensables.
    Aucun organe n’était à eux comparable,
    Ils méritaient donc le poste de directeur.

    C’était pareil pour tous les organes internes
    Qui défendaient bec et ongles leur importance.
    Ils avançaient leurs raisons avec insistance
    Pour avoir la place de celui qui gouverne.

    Même les orteils voulaient la prérogative
    De devenir chef de l’ensemble des organes.
    Chacun faisait une description laudative
    De son rôle, comme des grands mégalomanes.

    Le trou de balle posa sa candidature
    En sollicitant d’être traité en égal.
    Ceci déclencha l’hilarité générale :
    Pour être chef, il faut en avoir la carrure !

    L’anus se vexa, -il est plutôt susceptible-
    Et refusa de remplir ses obligations :
    Il se ferma, et interrompit ses fonctions.

    Ça devenait particulièrement pénible
    Au bout de quelques jours pour les autres organes :
    Les yeux se brouillaient, le foie doubla de volume,
    La langue fourchait, le nez attrapa un rhume,
    Les reins étaient bloqués, «Popaul» était en panne…

    Et pour les organes qui se disaient «majeurs»
    La situation n’était pas des plus confortables :
    Les poumons s’essouflaient, de même que le coeur,
    L’estomac, l’intestin, ainsi que leurs semblables.

    Le trou de balle remonta dans leur estime.
    Les organes-candidats se mirent d’accord :
    Ils reconnurent unanimement leur tort
    Et élirent l’anus comme chef légitime.

    La conclusion à en tirer est plutôt claire,
    Et je maintiens en pesant chacun de mes mots
    Qu’on n’élira jamais comme chef un cerveau.
    Un simple trou du cul fera bien mieux l’affaire !

  • Cela explique en partie l’acharnement, la traque la haine contre Sarko.

  • A l’époque, les journaleux n’avaient que le mot « bling-bling » en bouche. Le débat s’est limité à cela.
    Aujourd’hui, nous avons un président « Moi je » blong-blong, à la hauteur pile poil du précédent, au point de vue « bling-bling », tellement coincé qu’il n’a pas saisi que son rival était socialiste.

    Les français ont ce qu’ils méritent, ils n’avaient qu’à mieux choisir.

    • Oui, enfin, les Français ont surtout ce qu’une petite minorité mérite, celle qui décide de qui pourra se présenter et qui se porte plutôt bien, elle…

  • L’article a entièrement raison cependant j’ai regardé des CV d’hommes politiques au pouvoir actuellement en Europe et franchement c’est vide.

    David Cameron
    – Diplôme grande université
    – Sitôt diplômé, David Cameron est nommé conseiller politique au sein du gouvernement de Margaret Thatcher et ne sort plus du monde politique.
    >>> pas très branché sur la performance et la vie de monsieur tout le monde…

    Mathéo Renzi
    – Licence de droit
    – Travail de journaliste bénévole
    – Travail dans une société propriété de sa famille 🙂
    >>> On a pas l’impression que le monsieur se soit beaucoup battu dans le monde réel…

    Qu’en déduire ? je vous en laisse le soin …

    • L’article parle de l’élite française et prend un cas d’exemple : Hollande, le « président ». Mais il est bien évident qu’il n’est pas la cible unique comme l’a été Sarkozy.

      Pour Cameron, avez vous vérifié s’il a rempli son gouvernement d’énarques de la même université et promotion qui lui ?

      • L’Angleterre n’a pas d’ENA et l’enseignement prodigué par Oxbridge est à l’opposé de cette institution de formatage Oxford ( pour les littéraires) et Cambridge (pour les scientifiques)
        Sur les 22 ministres de Cameron, 14 sortent d’Oxbridge, c’est parfaitement normal. Ce sont les plus réputées. il faut en plus distinguer au sein de ces universités à quel ‘college’ ils ont étudié. ce qui rend le clonage encore plus ardu. Au regard de la liberté de pensée qui règne dans ces universités, l’EN est un vaste réseau de madrassas. Aucun pays démocratique n’est aussi jacobin, avec une formation des élites aussi cloisonnée par l’idéologie dominante.

      • Ce qui m’intéresse ce n’est pas le constat de l’article que je partage, c’est la méthode.
        On prend un élément français (le président actuel mais on aurait pu faire de même avec la plupart des précédent) et on décline sont parcours pour se rendre compte que ce sont uniquement des bêtes de politique.

        OK très bien mais si je fais de même avec deux responsables politiques étrangers je fais la même constatation. Donc attention il y a un biais…

        Par contre si on prend les gouvernements dans leur ensemble c’est peut être mieux.

  • L’italie a été dirigée pendant 10 ans par un capitaine d’industrie, un investisseur, un winner si j’en crois l’auteur de ce papier… et bon, L’Italie est dans une situation dramatique.
    Bref, avoir un type qui serait soit disant au courant des contraintes économiques, ne garantit rien…

    On a eu aussi cahuzac au budget, le mec était à la tête d’une entreprise d’implants pour cheveux, donc si on prend les qualités requises par l’auteur de l’article pour diriger, il les avait…. bah merci bien, c’était une fripouille.

    On peut aussi se demander dans quelle mesure un type ayant des intérêts dans un domaine, ne va pas faire des lois pour avantager ses intérêts financiers. Un peu comme un certain ancien président qui défiscalise les ressortissants d’un pays du golfe persique pour ensuite y donner des conférences bien payées. Conférences dont le contenu semblent nulles.

    • Si vous parlez de Berlusconi ce n’est pas vraiment un exemple d’entrepreneur, il s’agit plutot d’un as du crony capitalisme dont mitterand a mis le pied a l’étrier.

  • Et il reprend le même schéma pour mettre en place son délire écologiste (Je ne pense pas qu’il ait la moindre fibre écolo, il possède surtout un égo démesuré, donc il surfe sur la mode bobo actuelle comme il a surfé sur l’antisarkozisme) . ET ça marche……

  • Il suffit d’aller sur Wikipedia et de lire l’historique de la création de l’ENA (Ecole Nationale d’Administration) pour voir que ce sont les communistes proches du pouvoir et en particulier leur chef, Maurice Thorez, qui dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, se sont mobilisés pour ouvrir au plus vite cette institution.
    Le Front Populaire avait déjà envisagé la création de l’ENA dès 1936.

    (source WIKI
    ————
    Après la démission du Général de Gaulle de la présidence du Conseil le 20 janvier 1946, c’est Maurice Thorez qui va réussir à mener à bien la réforme administrative et l’élaboration du statut de la fonction publique, en se préoccupant d’assurer d’abord la naissance de l’école nationale d’administration .
    ——————————————–

  • Article très intéressant au départ, mais qui passe à coté de l’essentiel
    * « La bienveillance des médias » n’explique rien. Un Sarkozy ou un Chirac n’ont évidemment jamais bénéficier du vote des 3/4 des journalistes, leur profil et leur parcours reste pourtant très comparable à celui d’un Hollande.
    * la « naïveté des électeurs » n’explique rien non plus : il n’y a rien qui prédispose l’Enarque à en profiter plus et mieux qu’un chef d’entreprise ou n’importe quel autre professionnel.
    Là où l’Énarque et le fonctionnaire en général ont un avantage comparatif, c’est dans les appareils des partis politiques. De Gaulle voulait sortir de la « République des partis », il n’aura malheureusement réussi qu’à créer le « parti de la République », alias le parti des énarques. Disposant de relais dans la haute administration (et réciproquement, lui servant de relais) qui les rendent plus efficaces que leurx concurrent privés, et de temps libre, le haut fonctionnaire colonise les partis ( FN compris !) De sorte que les élections ne sont plus qu’une farce où il faut choisir entre deux hauts fonctionnaires qui pensent « Etat » avec des variations microscopique sur la nature et l’étendue des interventions dont ils chargeront l’Etat une fois aux manettes.

    la grande faiblesse ? le financement public et plafonné des campagnes électorale, qui retire aux entrepreneurs millionnaires dépourvu de relais étatique leur avantage dans les partis contre les énarques.

    • vous négligez un détail important: depuis plus de quarante ans, la France souffre d’un colossal déficit démocratique puisque la politique y est conduite non pas par des élus mais par cette Nomenklatura qui contrôle tous les organes décisionnels, et en premier lieu les cordons de la bourse, nerf de la guerre.
      La France continuera à mourir à petit feu asphyxiée par le jacobinisme dont l’ENA est un des plus puissants incubateurs.

    • La Ploutocratie est-elle préférable ?

      Ne vaudrait-il pas mieux imposer au Thrombonnards® de démissionner de la Ponction Publique une fois élus, comme dans presque tous les Pays de l’Union Européenne, voire même au moment où ils se présentent à une Élection comme en Grande-Bretagne?

      Ne vaudrait-il pas mieux réserver le statut de Fonctionnaires aux fonctions régaliennes?

      Ne vaudrait-il pas mieux interdire le cumul des Mandats et des réélections?

      Ne vaudrait-il pas mieux interdire les Thrombonnards® de mandat électif après une première condamnation?

      Etc…

      Nous Citoyens devons exiger ces réformes…

      • oui, mais le mouvement NOUS CITOYENS souffre des mêmes tares que ses grands frères et notamment de ce jacobinisme indécrottable qui fait aimer l’Etat au-delà de toute raison

      • « La Ploutocratie est-elle préférable ? »
        la ploutocratie? vous voulez parler de ce croquemitaine des années trente, au coté de la franc-maçonnerie, du gnome de Zurich et du juif apatride ?

  • Pour aller dans le sens de cet article, et l’approfondir, lire « Les cinq-mille » (éd. du Cherche Midi)

  • Contrairement aux anciens rois et seigneurs féodaux, aux modernes dictateurs, et même aux représentants de nos gouvernements, le chef d’entreprise n’obtient rien par la force : il sert autrui. Il doit satisfaire ses clients, et il perd tout pouvoir dès qu’il n’est plus en mesure d’assurer de meilleurs services que ses concurrents. La plus grosse entreprise perd sa puissance et son influence dès qu’elle perd ses clients. Le profit va seulement à celui qui a compris ce que veulent les autres. Il n’en est pas de même pour les activités de l’Etat, qui ne connaissent aucune sanction. Il parait que ces clones (ENA) sont très efficace, mais seulement pour gérer leurs carrières. Comment croire les responsables politiques de tout bord quand ils nous exhortent de « moraliser le capitalisme » ? Il faudrait, avant toute chose, moraliser le monde politique. Cependant, ces pratiques, inextricablement liées au fonctionnement interne des partis politiques, posent un problème de fond à l’heure où le principe de régulation revient dans toutes les bouches. Car qui seront les régulateurs sinon des personnes issues précisément de ces organisations dont on peut penser que seuls survivront et parviendront au sommet ceux qui auront été plus agiles que les autres ? Les pourfendeurs de la loi du marché dans le monde économique sont aussi ceux qui sont les acteurs d’une compétition autrement plus effroyable et impitoyable qui n’obéit à aucune règle sinon celle du « pas vu, pas pris ». Il faut nous réveiller en prenant conscience de ce grave danger qui menace notre pays. Désormais, la puissance publique est enlisée dans les marécages du surendettement crée par les incapables qui en sont au pouvoir. Maintenant nous connaissons le prix de l’incompétence Réveillons nous et chassons les . L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme peu raisonnable persiste à vouloir adapter le monde à lui même. Par conséquent, le progrès dépend de l’homme peu raisonnable. Le progrès est impossible sans changement, et ceux qui ne peuvent pas changer d’avis ne peuvent rien changer. – G. Bernard Shaw

  • C’est franchement très intéressant, un résumé de la farce que nous vivons, quand ceux là qui ont procédé à l’explosion des normes (en centaine de milliers) proposent un « choc de simplification » (en centaines tout court).
    Par contre, pour les explications, on ne peut pas faire l’économie d’une analyse systémique : l’énarchie est une forme d’opportunisme, qui est en collusion avec de nombreux acteurs qui n’aiment que l’État, ses prébendes et pas de comptes à rendre (les journalistes subventionnés (35.000), les artistes (plus de 250.000), les élus locaux (300.000), les professeurs d’université (40.000), les subventionnés de la fameuse économie sociale et solidaire (1.800.000), les hauts cadres de la fonction publique (en dizaine de milliers), les professeurs planqués derrière les options de la culture française (150.000), les entreprises parapubliques et les grandes entreprises choyées par leur copains de l’État (la moitié du CAC40, EdF, la Poste, la Sncf, etc. peut-être 4 ou 5 millions d’emplois), puis les professions protégées par un monopole (médecins 190.000, pharmaciens 50.000), buralistes 25.000, taxis, experts comptables, notaires, etc.), ajouter à cela un certain nombre d’agriculteurs…

    C’est loin d’être exhaustif, mais cela fait du monde qui y trouve son compte !

    • euh…dans la professions subventionnées et protégées, je préciserais les « gros » agriculteurs car les petits ne le sont plus du tout et crèvent en silence.

  • Ce qui est rigolo dans la situation actuelle c’est que 90% des gens sont très lucides. La preuve dans les commentaires de plus en plus perspicaces.

    Il y aurait au niveau de l’appareil Étatique comme une surdité congénitale. Un je ne sais pas quoi qui rend la prise en compte du réel impossible. Nous allons garder Hollande jusqu’en 2017, quoi qu’il arrive. Peut être même plus….

    Ce décalage que l’on appelle « communisme » est accepté par la population Française qui râle, sans plus.
    Donc, finalement, l’on a bien les Président que l’on mérite. Il suffirait juste de lui dire en cœur:

    CASSE TOI, L’ON NE VEUT PLUS DE TOI.

  • Navrant de voir l’échec de l’ENA dans la direction de notre pays, mais l’a rappelé un commentateur la France est marxiste depuis 36 et ses avancées sociales. La CGT du livre y est sûrement pour beaucoup, vu le diktat qu ‘elle a imposé
    L’ENA donne des diplômes qui octroient des privilèges, mais ne donnent pas le talent
    Les vrais talents n’ont pas le temps d’aller magouiller à droite ou à gauche, ils travaillent pour nourrirl une grande partie de nos fonctionnaires qui eux seuls ont lès clefs du royaume
    Depuis Pompidou c’est la chute libre et le dernier Avatar est notre capitaine de pédalo
    L

    • Lisez « La France aux ordres d’un cadavre » de Maurice Druon. Aucun domaine d’activité n’a été épargné par le rouleau compresseur de l’utopie socialiste qui gangrène la conscience collective des Français depuis la Libération. C’est l’ensemble de la CGT qu’il faut citer, car ses dockers ont ruiné l’industrie portuaire, ses antennes à l’Educ. nat. ont détruit l’école et la liste des effets de ce carnage est sans fin. La soumission veule de la population à un jacobinisme irréductible a permis à cette entreprise de démolition de se perpétuer en totale impunité puisque les fonctionnaires sont irresponsables. L’ENA n’est qu’un des épiphénomènes de cette situation.

      • « les fonctionnaires sont irresponsables »

        Je ne pense pas, car nous sommes désormais à leur service.
        Allez dans une mairie, à la poste, au trésor, à la sécu….

        Vous aurez des gens qui vous prennent pour de la merde « privé »
        Nous avons changé de patadigme.

        Le privé est bien au service du public.
        La chose, la créature (comme dans la France big brother).

        Ils se nourrissent de notre domestication. Nous castre, nous sur-protege, nous infantilise.
        Sentez vous ce doute permanent, cette culpabilité derriere votre nuque ?

        Votre, notre choix est très simple. Servir les Fonctionnaires.
        Donc, non, ils ne sont pas irresponsables.

        Juste des parasites qui veulent exister. Ils sont pour le moment plus forts, plus développés, mieux organisés que nous !

        L’on peut râler, où se battre ! Question de choix.
        Mais le parasite ne peut pas vivre sans nous.

        Il faudrait juste le lui rappeler. Simplement !

  • realite édifiante, mais dont le peuple est responsable…..! Puisse t il se réveiller à la lecture de cette analyse!!!!! J’en doute hélas!

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