Performances économiques comparées France/UE : le triste bilan de Hollande

Que disent les comparaisons entre la France et l’Europe concernant l’évolution du taux de chômage, de la croissance et de la dette publique ?

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Performances économiques comparées France/UE : le triste bilan de Hollande

Publié le 16 février 2015
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Par Claude Robert

ai-je pris le bon chemin hollande rené le honzecSelon les chiffres INSEE 2009, 70% des exportations françaises ont été écoulées en Europe. De même que 69% des importations françaises en proviennent. De toute évidence, l’économie française est fortement tributaire de l’économie de nos voisins européens.

Ce qui veut dire qu’il n’existe pas de meilleur moyen, pour juger de l’efficacité de la politique des gouvernements français successifs, que de comparer les résultats de notre pays au reste de l’Europe. En effet, comment se prononcer en valeur absolue alors que nos économies sont imbriquées ? Comment se satisfaire de chiffres bruts alors que croissance et taux de chômage dépendent avant tout d’éléments exogènes tels que :

  • le taux de change (qui détermine de façon significative les échanges entre pays de monnaies différentes),
  • la santé économique de nos principaux clients (celle de nos clients déteint forcément sur la nôtre, positivement ou négativement),
  • le cours des matières premières (surtout pour des pays importateurs nets comme le nôtre),
  • la stabilité politique.

Il va sans dire que l’économie est vraiment la science des comparaisons. On se souvient tous encore de Lionel Jospin se targuant d’avoir relancé la croissance en France, lorsqu’il était Premier ministre, alors que la forte hausse du dollar avait réveillé l’ensemble des économies européennes, et que la France avait moins su profiter de cette aubaine que la moyenne de nos voisins ! Comparer la croissance de son mandat avec la croissance des années précédentes était certes un super coup de publicité. Mais cela ne résistait pas à une analyse comparée de la France et de son contexte européen et mondial.

Presque trois ans se sont écoulés depuis l’élection de François Hollande. Les premières comparaisons effectuées ici même en janvier 2014 sur le taux de chômage ne lui étaient pas favorables mais la brièveté de l’historique ne permettait pas de se prononcer de façon définitive. Qu’en est-il aujourd’hui ? Et pourquoi ne pas regarder du côté de la croissance et de la dette publique également ?

Taux de chômage comparé

Ainsi que le mentionne le graphique réactualisé ci-dessous (à partir des données Statistiques mondiales), l’écart positif qui avait été creusé par le Président sortant (en vert) a non seulement disparu, mais il est devenu négatif (en jaune) et a continué de s’accroître jusqu’à octobre 2014 (dernière donnée disponible). En près d’un an, l’UE est passée d’un taux de 10,7% (décembre 2013) à 10% (octobre 2014) tandis que la France, selon ces mêmes données, passait de 10,8% à 10,3%. Le différentiel négatif s’est donc accru de 0,2 point pendant ces 10 derniers mois.

La tendance à la dégradation se confirme donc de façon tout à fait régulière : depuis le début de son mandat, François Hollande a détruit l’écart positif de son prédécesseur, puis a augmenté l’écart négatif. Au total, le recul relatif du gouvernement actuel se chiffre à presque 0,5 point.

Taux-de-chômage-comparé

Croissance économique comparée

Le taux de croissance du Produit Intérieur Brut est une donnée tout aussi essentielle. Car ce taux ne peut pas se dégrader indéfiniment sans que le taux de chômage ne finisse à son tour par monter. Inversement, un taux de croissance élevé facilite la réduction du chômage : les entreprises produisent de plus en plus de biens et de services, et (sauf décalage total entre la demande et l’offre de main d’œuvre ou sauf nouvelles contraintes fiscales ou juridiques) embauchent plus.

Le graphique ci-dessous est basé sur les chiffres Eurostat (dont l’historique est plus complet) mais la forme du graphique est identique à partir des données de Statistiques mondiales. À noter que le chiffre 2014 de l’UE est une estimation Eurostat.

Croissance-comparée

Ce graphique fait apparaitre les constats suivants :

  • Le mandat de J. Chirac s’est terminé sur un écart positif de croissance important,
  • Au-delà du changement ponctuel généré pendant la crise bancaire, le mandat de N.Sarkozy a quasiment réduit à zéro ce différentiel,
  • Le gouvernement actuel n’a strictement rien amélioré.

Dette en pourcentage du Produit Intérieur Brut

Après avoir comparé le taux de chômage et le taux de croissance, une troisième analyse permet de compléter le tableau : celle du taux d’endettement public1 en pourcentage du PIB. Cette double comparaison est intéressante pour les raisons suivantes :

  • La meilleure façon de juger du niveau d’une dette et de la ramener au PIB de l’année correspondante. Ainsi, lorsque la dette atteint par exemple 100% du PIB de l’année en cours, cela signifie que cette dette correspond à une année de production du pays. Cela mesure le niveau de dépenses relativement à la création de richesse de la même année.
  • Comparer la France et la zone euro en termes de niveau d’endettement permet de comparer le niveau de rigueur de chacun toute chose étant égale par ailleurs. Lorsque le contexte mondial l’exige (par exemple lors de la crise bancaire), le niveau d’endettement s’élève sur l’ensemble des pays et la comparaison tient compte de cet effet systémique. Lorsqu’un écart apparaît, il n’est donc imputable qu’au pays en question.

Sur le graphique ci-dessous (source INSEE pour la dette française et Union Européenne pour la zone euro), force est de constater que :

  • Avec N. Sarkozy, la France a perdu son avantage par rapport à la zone euro (couleur verte), sur la fin de son mandat.
  • Sous F. Hollande, l’écart à peine positif s’est transformé en un écart négatif important qui, selon les derniers chiffres disponibles (2014), s’est aggravé du fait de la poursuite de la courbe française et de l’amélioration de la dette européenne. On peut certes craindre que la tendance du début du gouvernement Hollande ne soit que la conséquence mécanique des mesures prises par son prédécesseur. Mais il semble très difficile d’expliquer de la même manière l’aggravation importante qui apparaît fin 2014…

Dette-Comparée2

Conclusions

Même si l’économie ne peut se résumer à des analyses aussi simples que l’évolution du taux de chômage, de la croissance et de la dette publique entre la France et l’Europe (ou la zone euro), ces trois analyses permettent de se prononcer d’une manière autrement plus fiable que par le biais de jugements à l’emporte-pièce tirés de chiffres en valeur absolue. Que disent ces comparaisons ?

Le bilan du gouvernement Hollande est terriblement mauvais :

–Terriblement mauvais parce qu’il combine des mesures désagréables et l’absence de résultats. Ce qui est particulièrement un comble, de la part d’une équipe gouvernementale, c’est d’avoir en effet fortement accru la pression fiscale tout en étant à la fois incapable :

  • de relancer la croissance,
  • de diminuer le taux de chômage,
  • d’empêcher l’endettement d’augmenter.

Pour schématiser, selon ces angles de vue complémentaires, la France semble avoir été l’objet d’un trou noir financier considérable. Un trou noir qui a volatilisé les sommes gigantesques qui étaient censées nous aider à diminuer notre dette et au minimum notre taux de chômage. Il n’y a aucun domaine où le gouvernement actuel a obtenu le moindre résultat. La douleur engendrée par l’accroissement des impôts n’a laissé aucune trace positive.

Un tel ratage, de par son aspect systématique, constitue même un mystère. En effet, comment avoir réussi une telle gageure sans l’avoir fait exprès, c’est-à-dire en essayant d’obtenir l’effet contraire ?

–Terriblement mauvais parce qu’aucune réforme d’envergure n’a été engagée. Il semble même que le gouvernement se soit engouffré dans la spirale médiatique générée par les attentats à Charlie Hebdo et à l’hyper casher de Vincennes et qu’il ne pense plus qu’à cela. Il est à se demander si la nomination d’un Premier ministre prétendûment libéral n’aura été qu’un gage apporté à la Communauté Européenne et aux marchés financiers.

Avec un Premier ministre et un ministre de l’Économie minoritaires voire marginalisés dans leur propre gouvernement, il y a de quoi s’inquiéter. Depuis les attentats, les médias et l’opinion publique semblent avoir oublié la situation économique dans laquelle nous nous trouvons. Nous sommes au beau milieu d’un immense rideau de fumée. Raison de plus pour ne laisser aucun répit à ce gouvernement et lui rappeler la réalité des résultats économiques de notre beau pays. Ne soyons pas dupes : le Président attend que la croissance revienne d’elle-même.  

  1.  Selon la Documentation française, la dette publique est la dette de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés par l’État (exemple des obligations d’État ou des bons du Trésor), ainsi que celles des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale.
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  • depuis les attentats , et une fois passé l’ambiance dut à ces attentats, la côte de popularité de hollande et valls repart à la baisse ; l’opinion publique reprend ses esprits face à la réalité du quotidien ; raison sans doute pour laquelle ce naïf de hollande appele à une énième réunion des français devant l’ambassade de suède suite à la fusillade qui a eu lieu dernièrement dans ce pays ; j’ose espèrer que cet imbécile ne va pas nous faire le même coup chaque fois qu’il y a une fusillade dans un pays ; en tout cas , une chose est sure , chaque fois que les socialistes ont le pouvoir , mon pouvoir d’achat en prend un coup ; idem en 1981 avec mittérand ; ces gens là taxent les français moyens mais aussi les travailleurs pauvres pour habiller les plus pauvres ; hollande attend que la croissance revienne d’elle même ? le temps qu’elle revienne cette suposée croissance , on aura le temps de tuer un ane à coup de figues molles….

    • c’est exactement ça : Hollande, en se présentant, misait sur la théorie des cycles économiques en se disant que de toute façon quoi qu’il arrive la croissance reviendrait toute seule, et qu’il pourrait s’attribuer cette embellie économique. Il n’avait qu’à assurer l’intendance en attendant, en faisant deux ou trois trucs cosmétiques histoire de pouvoir dire que c’est vraiment grâce à son « action » que la situation s’améliorerait. D’où réélection assurée en 2017.
      Las, les courbes ne répondent pas aux incantations mais à la réalité…

      • Dans l’histoire officielle du Keynesianisme Socialiste, en 1929 les grands méchants capitalistes attendaient que le marché revienne à l’équilibre et que ça reparte…. Hollande serait-il devenu un grand méchant capitaliste trubo libérale qui croie au retour à l’équilibre du marché…. ou simplement un sombre incompétent…

    • Les attentas: Une excuse géniale pour verser une larme devant les caméras, brasser de l’air et justifier mesures exceptionnelles et restrictions des libertés.

      Nb. L’auteur de l’article a oublié la policière municipale abattue comme un animal. Je vais finir par croire que rien ne s’est passé à force d’entendre Charlie hebdo et hyper casher.

  • Vous êtes quand même dur avec notre présipotent, il a quand même à son actif une belle victoire: la fin de la sécheresse en France.
    Les trombes d’eau, la marque de fabrique de Francois Hollande.

    • auquel cas j’attend que ce parti de guignol se prenne une bonne rincée en 2017 ;

      • bonjour marie ,ma réponse fait redondance avec celle faite au sujet de l’éolien ; dans laquelle j’affirme (en quelque sorte ) qu’assurément nous n’eûmes jamais gouvernants aussi incapables & nuisibles , que c’est en partie de notre faute par lassitude ,d’où des abstentions records amenant aux manettes le plus mauvais ramassis de politiciens quasiment professionnels .

  • la courbe du chômage aurait elle été inversée sans qu’on en parle à la télé ?

  • Pour une comparaison France UE je pense que vu le poids du PIB de la France dans l’UE entre 25% (Europe des 15) à 20% (Europe des 28) il faudrait comparer France avec UE moins France.

  • Un titre qui en dit long sur la pseudo victoire de 2012. Le train est parti en sens inverse et nous ramène en arrière . Un paradoxe pour les forces de progrès

  • Petite remarque statistique : pour comparer valablement la France avec le reste de l’UE, il convient de soustraire les données françaises de la moyenne européenne. Dans le cas contraire, on compare partiellement la France à elle-même, ce qui n’a aucun sens.

    Une fois la correction réalisée, l’écart entre les bilans comparés de la France et de l’UE est bien évidemment aggravé.

  • Que l’on prenne le problème par devant ou par derrière (ref 50 nuances de grey, livre de référence national), le résultat est le même, il démontre la frigidité économique du PS.
    Je m’excuse, mais cet article n’apporte rien que l’on sache, et surtout le leur indique pas les « lousous » à prendre pour être un peu plus gaillards. Comme de veilles filles frigides, le PS préfère les incantations larmoyantes.
    Il faudrait leur faire une piqure de libéralisme, et quand valls fera un striptease, on pourra espérer.

  • Je n’utiliserais pas cet article pour convaincre qui que ce soit.

    Le PIB est un indicateur qui contient les dépenses publiques (et les catastrophes).
    Le PIB peut aussi bien être le reflet d’un état en train de bouffer toutes les ressources (ou de s’endetter à mort) que celui d’une économie en bonne santé et en pleine croissance.

    Le chômage moyen dans l’UE n’a aucune pertinence, les mauvais pays tirent la statistique vers le haut et dédouanent de fait la France de son très mauvais résultats au regard des pays qui vont bien.

  • Oui, Fr. Hollande est persuadé que la croissance ne se « décrète » pas. Donc il attend que la croissance « survienne » pou les autres (qu’ils aient tenté de la « relancer » ou pas) mais sa « paralysie » décidée ne plaisant qu’à son confort personnel, il s’est, pour finir, décidé à distribuer l’argent qu’il avait prélevé, avant, à quelques différences près, aux entreprises, même pas sous conditions d’améliorer l’emploi.

    Mais Fr. Hollande ne comprend rien à l’économie ou n’y croit pas! (A-t-il tort? Les économistes sont plus ou moins 50% à prévoir des évolutions qui se vérifient, 50% à se tromper, alors?

    Son « truc », c’est la politique étrangère: tenter de briller comme « chef d’état », dans les commémorations des dernières guerres, parmi ses « égaux », ou dans les tentatives de paix entre Poutine et l’Ukraine, ou dans ses campagnes militaires, en Afrique, ou encore dans la « big manif » « Je suis Charlie », avec le bénéfice d’apparaitre avec d’autres chefs d’état (avec le « bénéf accessoire » d’humilier les « manoeuvres de N. Sarkozy, qui adore cette « participation parmi les Grands » autant que lui!).

    Cela suffira-t-il à conserver la 5ième place de la France dans « les puissances économiques mondiales »? Vraisemblablement, non! Encore faudrait-il que Poutine paie réellement ses 2 bâtiments commandés au chantiers navals français et que l’Égypte fasse de même avec ses Rafales, malgré les énormes concessions faites quant aux garanties de crédit, de formations des pilotes, de prêt d’avions français et de facilités de règlement, toutes déjà promises malgré l’absence imprudente de tout payement de la part d’un pays qui n’en a pas les moyens! Fr. Hollande s’est bien « mouillé » personnellement, dans ce marché!

    Mais, a-t-il fini par être suffisamment convaincant vis-à-vis des autorités européennes, sur le plan économique? Il y a peu de chances!

    Les autres pays européens se laisseront-ils impressionner par cette esbroufe internationale? Probablement non!

    Sans compter que P. Moscovici, choisi par Fr. Hollande, personnellement, pour obtenir plus de souplesse dans « l’austérité » (décidée autant que négligée, en politique française, depuis 1997!) et mis sous une soigneuse tutelle organisée par J.Cl. Juncker qui a manifestement dû l’accepté, sans doute, à contre-coeur, est actuellement placé devant son dilemne: aider la France et se déconsidérer comme commissaire ou l’inverse: bon européen et mauvais Français!

    (Quand on sait comment les politiciens français de tous les bords utilisent l’Union Européenne comme « bouc émissaire » de leurs bourdes personnelles…!)

    • ce n’est pas à Mr Hollande de comprendre l’économie c’est aux chefs d’entreprises de comprendre l’Economie !
      Quand est-ce que le gens vont enfin comprendre cela en France ?
      C’est pas François Hollande qui fait les recrutements dans les entreprises ni qui décide des orientations stratégiques , financières et économiques ce sont les dirigeants d’entreprises…
      or faire retomber les fautes sur Mr Hollande c’est masquer l’incompétence totale des chefs d’entreprises françaises.
      On est dans l’Economie de marché mondialisée, on n’est plus à l’époque de François Mitterand…

      • C’est un régal. Meilleur que les deux cuillères de Nutella que je viens d’avaler.

        Merci pour ce moment.

      • Après le « c’est pas de ma faute, c’est de la faute à Sarko » voici venir le « c’est pas de ma faute, c’est de la faute a Gataz »

        Venez m’expliquer le pourquoi du 49 3 sur la loi Macron si Mr Hollande est persuadé de ne rien pouvoir faire sur l’économie … Ainsi que les taxes, les emplois aidés…

        La mauvaise foi intersidéralle me sidère.

      • J’entends bien ce que vous dites! Mais dans le monde réel, vous savez comme moi, comment ça se passe: si votre entreprise prospère et gagne, vous n’en aurez qu’une fraction: si elle périclite, il faut déjà être « très gros » pour ne pas tomber tout seul!
        Même si votre entreprise n’est pas du tout l’affaire de « FR. Hollande » (pris ici comme symbole du « bloc administrativo-politique et de ses créations »!!!), il est difficile de l’empêcher de se mêler de vos affaires, à chaque instant, dans chaque détail!
        Et cela, en plus de votre « mission » de défendre votre entreprise sur le marché mondial.
        Avec ce qu’il vous prend, vous ouvre-t-il des portes et vous facilite-t-il la tâche ou au contraire, tente-t-il de vous paralyser par ses trop nombreuses contraintes imposées, par rapport à vos concurrents?
        Dans un cas comme dans l’autre, vous ne pourrez pas ne pas en tenir compte, l’organisation de la France n’étant pas du tout libérale.

  • La France est du côté descendant de la courbe de Laffer.
    Et Hollande, en augmentant les impôts, n’a fait qu’accentuer le phénomène.
    Il augmente les impôts dans le but de subventionner des emplois, et la recette inférieure aux prévisions ne permet pas d’y faire face.

    • Oui d’accord il augmente les impôts mais qui va payer la dette de 2000 milliards d’euros soit plus de 90% du PIB ?
      Si les entreprises françaises faisaient des produits qui se vendent à l’étranger et de véritables bénéfices on n’en serait pas là…les entreprises françaises embaucheraient, résultat plus de recettes fiscales dans les caisses de l’Etat et moins de dette moins d’impôts.
      Or le problème c’est que les entreprises françaises ont totalement raté le passage à l’Economie de marché et la mondialisation.
      Pourquoi BMW et Mercedes font des profîts et gagnent plein d’argent et pas Renault ni Citroen ?
      Parce que leurs voitures sont appréciées des consommateurs…la politique n’a strictement rien à voir là-dedans…
      Et Hollande n’a rien à voir là-dedans encore une fois.

  • Et la croissance pourrait bien revenir : entre l’économie US et les pays européens qui ont fait des réformes ( des vraies) la France pourrait être éclaboussée …

    Ce qui permetrait à la machine à mensonge de nous abreuver de louanges sur le sauveur de la démocratie.

    On en vient à espérer que la pluie continue de tomber … Quelle tristesse !

  • Chiffres du PIB ou de la Croissance, je ne sais pas s’ils sont exacts, par contre le Chômage c’est faux.
    Les autres pays de l’Europe donnent leurs vrais chiffres.
    Aucun n’a de RSA pour faire sortir des statiqtiques du Chômage Français plus de 2 000 000 de Chômeurs.
    Hollande et RU ont des genres de DOM-TOM et ils enregistre les chômeurs de ces endroits comme tel.
    En France : les Chômeurs des DOM-TOM ne sont pas comptabilisés : 200 000 ? Plus, on ne le saura jamais.
    Et si l’on travaille dans une Association genre Emmaus à 50E/mois, l’ordinateur considère qu’il s’agit d’un travail…
    Et les formation à la pelle , un formé = un chômeur de moins. Plus il y a de chômage, plus de formés = moins de chômeurs dans la statistique.
    Les contrats jeunes… Toutes ces magouilles, devaient faire s’inverser la courbe du Chômage.
    La seulle manière qui leur reste : effacer le mot Chômage du dictionnaire.
    Comment alors comparer avec les autres pays ?? combien de chômeurs Français évaporés ? 3 000 000 ?
    4 000 000 ? Soit plus du double du chiffre officiel…
    77% d’investisseurs étrangers en moins en 2013, combien en en moisn en 2014 ?
    Les forces vives du pays, qui travaillent, paient des impôts en masse et consomme donc abreuve la TVA et autres taxes sur l’essence, impôts fonciers : s’en vont en Masse, on parle de 450 000 cette année, ils partent avec femme et enfants, vendent leurs biens (ne reviendront jamais). Leurs destinations : USA, PORTUGAL, RU, AUSTRALIE, ESPAGNE, ISRAEL….
    En final va rester les fonctionnaires idéologues, et les chances pour la France, qui ne veulent pas travailler et payer d’impôts…
    La France est mal barrée, même l’embellie annoncée ne lui profitera pas.

    • vous faites erreur si la France est mal barrée les autres pays sont mal barrés aussi d’ailleurs le taux de croissance du PIB se tasse en Chine , s’est écroulé au Brésil…
      les USA et le RU ont de la croissance oui mais c’est une croissance artificielle….
      la croissance du PIB c’est une notion qui est révolue parce que le progrés technique touche à sa fin…
      et pour la énième fois Hollande n’a strictement rien à voir avec la croissance économique..

  • A force de critiquer ou de louer les gouvernements pour de mauvaises ou bonnes performances économiques on finit par croire qu’ils sont capables de les influencer en quelques mois ou années. Ce qui est manifestement faux.
    Mais oui, ils peuvent influer sur le cours des choses.
    Non par un activisme fiscal et financier court-termiste, mais par la création et le maintien de conditions cadres favorables au développement économique (et donc social) de la société: cadre légal stable (lois sur le travail, simplification des normes techniques), infrastructures (transport, énergie, urbanisation), instruction publique, formation vraiment professionnelle et recherche scientifique.
    Cela prend beaucoup de temps et de profonds changements de logiciel.
    Il faut par exemple renoncer à faire perdre du temps et de l’espoir à ces jeunes à qui on s’évertue de faire passer le bac puis perdre encore des années sur des bancs d’autres écoles plus ou moins supérieures, alors qu’ils s’épanouiraient beaucoup plus dans l’apprentissage et la pratique d’un métier concret.
    Il faut vraiment réformer le droit du travail, protéger contre les abus bien sûr, mais ne pas figer à tout prix un monde qui doit s’adapter le plus vite possible, sous prétexte de ne pas perdre des avantages acquis.
    Peu importe le bilan des 3 ou des 70 dernières années, ce qui préoccupe c’est que l’on glose sans cesse sur les symptômes et les personnes, alors que si peu est fait pour traiter les causes à leurs racines.

  • Bonjour Mr Claude Robert vous faites la même erreur que 70 millions de Français ; votre analyse qui pourtant est très bien étayée me déçoit en affirmant que le bilan de Mr Hollande est mauvais.
    Le Président de la République française NE peut pas intervenir dans l’Economie ce n’est pas son rôle sauf à augmenter le nombre de fonctionnaires.
    On est dans une économie de marché c’est le rôle des entreprises privées de créer de l’emploi, de gagner de l’argent avec leur chiffre d’affaire ce n’est pas du tout le rôle de l’Etat.D’ailleurs l’interventionisme de l’Etat est limité par Bruxelles parce que ça concurrence les entreprises privées notamment européennes.
    Le rôle de l’Etat c’est exclusivement devenu un rôle régalien pour faire tourner l’Education nationale et autres institutions rien de plus.
    Le rôle de Mr Hollande c’est la diplomatie étrangère , c’est la gestion de l’exécutif et du gouvernement c’est pas du tout lui qui va embaucher les gens dans les entreprises privées

  • Le président de la république n’intervient pas dans l’économie.. Ils ne font que cela.. Ils sont en train de faire voter une énième loi pour intervenir dans l’économie de diverses façons.
    Il faut sortir de ses livres, et du baratin appris à l’école et le répéter comme un élève de secondaire : depuis que ce gouvernement est arrivé il n’a cessé d’intervenir dans l’économie, tous les 6 mois il nous sort un plan foireux de relance pour booster le entreprises.
    Mais si celui qui s’est qualifié de champion de l’analyze économique sur BFMTV vous a dit que le gouvernement ne peut intervenir dans l’économie, alors c’est vrai, si la TV le dit c’est vrai ! Alors je vais le répéter dans mes commentaires… La Loi Macron n’est pas intervenir dans l’économie c’est l’économie intervenue.

  • Restera t il sur le bateau qd il coulera?

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