La vaccination contre le virus du papillome pose toujours problème…

La fin des risques de contamination au HPV entraîne des crispations troublantes de la part de certains…

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La vaccination contre le virus du papillome pose toujours problème…

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 30 décembre 2014
- A +

Par Jacques Henry.

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Les opposants à la vaccination contre le HPV (virus du papillome humain) font toujours parler d’eux mais ils ont fini par se dévoiler indirectement dans la mesure où leur principal argument contre la vaccination n’était pas de favoriser l’autisme, ce qui n’a encore jamais été démontré formellement, mais d’éventuellement encourager les jeunes filles à avoir un comportement sexuel libéré sachant que le HPV constitue de loin la principale maladie sexuellement transmissible. Plus de risque de se contaminer avec l’HPV, pourquoi se priver !

Les parents bien-pensants de l’État de l’Ontario au Canada ont donc, disons malencontreusement, considéré que cette vaccination libérait les mœurs chez les adolescentes et que c’était la porte ouverte au risque de contamination par le HIV (SIDA) ou les virus de l’hépatite également sexuellement transmissibles. Cette association malfaisante, sans faire de jeu de mots, d’a priori fondés uniquement dans des esprits puritains a été magistralement démontée de toutes pièces par une étude portant sur une cohorte de 131781 jeunes filles dont le comportement sexuel a été scrupuleusement étudié en tenant compte de l’introduction de la vaccination (obligatoire) contre le HPV en 2007. En bref, le comportement sexuel des jeunes filles avant la vaccination et après celle-ci, entre 2005/07 puis 2008/09, n’a montré aucune différence significative au niveau des maladies sexuellement transmissibles autres que le HPV ou au niveau des grossesses, deux facteurs révélateurs des relations sexuelles sans protection. Les jeunes filles vaccinées à l’âge de 14 ans, on peut espérer avant leurs premières relations sexuelles, ne se sont trouvées ni plus ni moins enceintes que celles n’ayant pas été vaccinées avant l’introduction du vaccin, de même pour l’occurrence des autres MSTs.

Les doutes d’ordre moral plus que médical ont émané des associations de parents d’élèves catholiques ! Comme si la santé des enfants et des adultes n’avait aucune importance pour eux… L’Archevêque de Calgary (Alberta) a fait circuler une lettre dans tous les diocèses indiquant clairement que cette vaccination était la porte ouverte à toutes les turpitudes et que les familles se devaient d’être vigilantes quant au comportement de leur progéniture déclarant ainsi que « la vaccination proposée à l’école envoie un message clair que les relations sexuelles sont autorisées, avec supposée protection ». De plus, dit cette lettre épiscopale « nous encourageons les parents à bien étudier les fait médicaux concernant cette vaccination et ses effets secondaires possibles ».

Tout est réuni pour intoxiquer les parents crédules en répandant de fausses affirmations. Depuis l’introduction du vaccin, que ce soit du Gardasil ou du Cervarix, jamais aucun effet secondaire n’a pu être clairement avéré et l’efficacité de ces deux vaccins n’est plus à prouver. Que l’Église fasse preuve d’obscurantisme n’a rien de nouveau, mais qu’il s’agisse de mettre en péril la santé de leurs ouailles est tout simplement révoltant et dès qu’il s’agit de sexe ça a l’air de préoccuper au plus haut point ces têtes affublées des signes distinctifs de l’élite sacerdotale qui cachent un vrai désert intellectuel… En France, selon les informations dont je dispose, la vaccination des jeunes filles contre le HPV reste encore du domaine privé, ce sont les parents qui décident en suivant (ou non) les conseils de leur médecin généraliste alors que près de 5000 femmes1  souffrent de cancers du col de l’utérus chaque année.

Source : CMAJ


Sur le web

  1.  Estimation car les données issues du Ministère de la Santé sont plutôt floues.
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  • Avez-vous les références bibliographiques concernant l’innocuité du vaccin ?

    • A mon avis, ce serait plutôt aux détracteurs du vaccin d’apporter des références concernant sa dangerosité.
      Il est en général difficile de prouver l’absence d’effet…

      • Il est tout aussi difficile de prouver que ce vaccin aurait un réel effet de prévention du cancer du col de l’utérus contrairement à l’un de ses grands arguments de promotion, ou même un réel avantage par rapport à l’absence de vaccination.
        Quant aux inconvénients, les procès se multiplient pour des drames réels, même si leur corrélation avec le vaccin est difficile à expliquer scientifiquement, et divers pays, dont le Japon, arrêtent leurs campagnes de promotion ou les freinent (Allemagne)…

      • « ce serait plutôt aux détracteurs du vaccin d’apporter des références concernant sa dangerosité »

        Avec la vaccination, tous les principes médicaux de prudence passent à la trappe.

  • De toute façon il est tellement plus simple de se préoccuper des moeurs sexuelles des gens que de leur inculquer les vrais valeurs qui ont de l’importance: aimez vous les uns les autres comme je vous aime. Dieu n’est pas la police sexuelle. Il serait vraiment temps de passer à autre chose !!!!!

  • Angle d’approche intéressant, mais qui ne dois pas faire oublier les véritables réticences non pas religieuses mais médicales sur le sujet: protection contre un nombre très limité de variétés HPV (risque de favoriser des virus aujourd’hui plus rares mais plus virulents? Il y a 40 virus infectants, seuls les 2 plus communs sont visés par le vaccin…), faux sentiment de sécurité, mais surtout utilité: il faudra toujours réaliser des frottis de dépistage…

  • Je fais complètement abstraction du fait religieux, pourtant je reste méfiant face à ces vaccins, quels qu’ils soient, dès lors qu’ils sont labellisés par des gros labos.
    Ma femme a une maladie qui touche quelques centaines de milliers de gens en Europe, aucuns labos ne fait de recherche, car pas de marché suffisant. ç a montre bien l’interet, qui n’est pas celui de soigner.

    Quand dans la composition du DTCP de ma fille je vois mercure, cadmium, aluminium, je me pose des questions. Bien sûr ces atomes sont peut être nécessaires pour conserver à moindre cout les souches virales du vaccins, mais ne peut on pas faire autrement aujourd’hui ?

    faites des recherches sur le web avec un moteur de recherche indépendant, et des scandales sur les effets secondaires, vous en trouverez, pas plus tard que le mois dernier en Inde.

    Toute façon c’est écrit sur la notice.

    Notre pédiatre nous le disais aussi, pourquoi vacciner un bébé contre le tétanos ? aujourd’hui il n’y a pas de risque, et le risque très minime arrivera quand l’enfant marchera à 4 pattes minimum.

    Et d’abord, est-on certain que ce virus est responsable du cancer ? Beaucoup de femme ont des cancers du col sans que ne soit trouvé de trace d’un virus…

    • Reprocher aux labos de ce concentrer sur ce qui rapporte, c’est à la fois leur reprocher de s’occuper prioritairement du plus grand nombre, et de s’assurer de la rentabilité -donc de la survie- de l’entreprise.

      Quant aux métaux utilisés pour conserver les vaccins, on attend encore la première étude sérieuse qui démontrerait un quelconque risque…

      • pourtant le risque est là, seulement les labos disent que la prise de risque vaut le coup en regard de la protection conférée in fine.
        à part le sodium, les autres métaux utilisés sont dangereux, la quantité est minime, mais c’est quand même dans l’organisme.
        Je pense que le mercure, comme l’aluminium ou le baryum en IV ou IM, effectivement ce n’est pas toxique. LOL.

        Selon vous, les cachets contre la toux, c’est une priorité au plus grand nombre, face à des gens qui souffrent réellement et subissent la maladie.
        Je veux bien admettre qu’ils ont une logique de rentabilité c’est normal, mais qu’un d’eux consacre des budgets de R&D à des sujets qui rendraient services, plutôt que de lancer des recherches sur des sujets déjà traités par la concurrence.
        Leur mission est bien d’aider les populations non ? la population ne se résume pas à la majorité.

        Leur but est de soigner…par la pharmaco-dépendance qui pour l’occasion sert correctement l’objectif thune.
        N’en reste pas moins que des éléments restent flous au sujet de la vaccination. Qu’ils cachent ou brevettent leur souches virales, pourquoi pas, ça mérite un certain silence, seulement les zones floues ne portent pas sur les virus, elles pointent les excipients.
        Si il y a des lecteurs salariés de services « spéciaux » de l’état, souvenez vous de la com qui avait été faite par les RH avant la campagne de vaccination de la grippe A…

      • « leur reprocher de s’occuper prioritairement du plus grand nombre »

        Oui, ils s’occupent des gens en bonne santé, et ensuite les rendent malades avec leurs vaccins moisis (vaccination Hep B => augmentation des contaminations d’après les bouffons vaccinalistes).

      • Voilà un document sérieux qui affirme que les sels d’aluminium sont toxiques.

    • Bonjour,
      La vaccination précoce, des enfants en bas age, alors qu’ils ne sont pas exposés au risque, permet une large vaccination d’une population facilement accessible, dans le cadre d’une surveillance plus « générale » de l’enfant. Cela évite de courir après un ou une ado qui ne sera jamais d’accord pour aller se faire vacciner et préférera faire la grasse mat’ plutôt que se lever pour aller chez le toubib’ pour se faire planter une naderille dans le bras.

      • Votre propos ne démontre nullement l’intérêt surtout pour les jeunes enfants en question dont le système immunitaire est réputé immature de subir des injections notamment contre le tétanos (non contagieux, 15 cas pas an, dont 5 mortels), contre la diphtérie et la polio (aucun cas pour ces deux maladies depuis plus de 20 ans: d’où viendrait la contagion?), maladies pour lesquelles les vaccinations sont obligatoires… et « enrichies » à l’aluminium, etc.

        • ba c’est ce que je disais, ravi de ne pas etre seul à me poser la question.

          Par contre on vous force à prendre ces vaccins, façon Equilibrium…
          Si vous refuser de faire vacciner votre gosse et que vous la ramené un peu trop, il y aura enquete sur vous, et les gamins peuvent etre placés pour carence de soins, négligences médicales, mise en danger de la vie de l’enfant (dans le cas où il pourrait contracter la maladie vu qu’il n’est pas vacciné), et non aptitude sanitaire.

        • 15 cas par an parce que la vaccination est obligatoire.

          • 15 cas par an (et même moins) d’abord parce que les sources d’infection ont diminué (moins d’occasion de manipuler du crottin de cheval par exemple) et qu’ont prend davantage de précautions pour éviter des plaies profondes, anfractueuses, etc., pour désinfecter de telles plaies, etc.
            Même obligatoire pour les enfants et quelques métiers, la durée de l’hypothétique immunisation par le vaccin aboutit à une couverture vaccinale dérisoire…

  • Gardasil : éléments pour un vrai débat http://www.rolandsimion.fr/spip.php?article311

    et une petite compilation de liens ici : http://uplib.fr/wiki/Gardasil

    Personnellement, quand je vois la manière dont ce vaccin a été vendu … j’ai forcément des clignotants qui s’allument.

    • Certes. Lecture très intéressante. Merci. Mais exclusivement à charge.
      L’article paru dans le dernier numéro de Prescrire de janvier 2015 (375) semble plus « neutre ».
      Plusieurs éléments sont communs…

  • Ce vaccin ne répond pas aux besoins de la santé publique.

    1- le vaccin n’a aucune incidence sur la santé des patientes, puisque la terrible infection est facilement détectable par simple et peu coûteux examen réalisé par le médecin traitant.
    2-le vaccin n’a aucune incidence positive sur les coûts de la santé. Non seulement le vaccin est coûteux, mais il n’évite pas le suivi régulier.

    A ce niveau d’efficience… il n’y a qu’un bon marketing pour culpabiliser les parents qui soit efficace pour le vendre. Et une belle enveloppe pour les politiques et hauts responsables de lafsa

  • Cet article porte un titre particulièrement trompeur, a fortiori utilisé par un auteur scientifique…
    Il s’agit de la contestation caricaturale d’une contestation non moins caricaturale, pas d’une controverse scientifique, ni même épidémiologique.
    La « libération des moeurs » et ses risques viennent plutôt de la pilule et de la banalisation de comportements inconsidérés, que de ce vaccin.
    Il faut davantage surveiller les risques « directs » de cette vaccination sur les organismes qui la reçoivent, que des risques encore plus hypothétiquement induits au second ou troisième degré.

    • Ce n’est pas parcequ’une fille prend la pillule qu’elle se transforme aussitôt en une grosse salope…
      Il y a une part non négligeable de fille qui prennent la pillule pour des raisons purement hormonales.
      D’autres la prennent par commodité (stabilité des règles) pendant des années avant d’avoir un rapport.

      Quand au moyen de contraception qu’elle est à la base, la pilule profite aux couples un minimum stabilisés.

      Après je ne ferais pas l’apologie de la pilule, on en connait tous les déboires et les phrases magiques genre « on savait pas à l’époque ».

      Concernant les vaccins, il y a des associations de lutte contre la vaccination systématique, ils avancent tous des cas reconnus d’effets secondaires liés aux vaccins.
      Personne ne soulève les conflits d’intérêt des preneurs de décisions
      D’ailleurs personne ne se pose de question au sujet de notre société globalement, qui soit disant est au top de la santé et la nutrition, pourtant on a jamais eut autant d’obèse et de cancer infantile.
      notre bouffe est au top, mais on a besoin compléments alimentaires…

      Des virus ont été totalement balayé du pays, mais on est obligé de se faire vacciner, on peut vous retirer vos gosses aux motif de carrences de soins et non aptitude sanitaire pour refus de vaccins, ya un truc qui tourne pas rond…

      • « Il y a une part non négligeable de fille qui prennent la pillule pour des raisons purement hormonales. »

        Mais est-ce bien raisonnable?

  • Qu’une personne, qui se targue d’être un ancien chercheur au CNRS affirme de façon purement idéologique: « Depuis l’introduction du vaccin, que ce soit du Gardasil ou du Cervarix, jamais aucun effet secondaire n’a pu être clairement avéré et l’efficacité de ces deux vaccins n’est plus à prouver », démontre que l’auteur de ce texte se rapproche finalement dangereusement de la mentalité religieuse qu’il entend dénoncer. En effet, à l’instar des religieux enferrés dans leurs dogmes, l’auteur est enfermé dans sa croyance que les vaccins sont une fois pour toutes et sans discussion scientifique possible sûrs et efficaces…Cette assertion a priori est déjà plus qu’affligeante en soi mais que dire alors quand on la compare aux données accablantes qui ressortissent non seulement des chiffres du VAERS (dont personne n’a dit non plus qu’ils étaient tous causés par le vaccin mais à l’inverse aussi qu’aucun ne peut être en lien avec celle-ci) mais aussi des données de méta-analyses (comme celles de Shaw & Tomljenovic dans Annals of Médicine en décembre 2011 qui faisait état d’un rapport bénéfices/risques clairement NEGATIF) et surtout des propres essais cliniques, déjà biaisés à la base, des fabriquants (voir notamment ici: http://www.initiativecitoyenne.be/article-approbation-du-gardasil-9-par-la-fda-malhonnetete-ou-stupidite-125255190.html ). En ce qui a trait à l’efficacité des vaccins, on peut se demander pourquoi Merck a fabriqué une nouvelle version du Gardasil ( Gardasil 9) si le précédent vaccin était si mirobolant qu’on le disait. C’est la preuve (comme avec le Prevenar 13 qui a remplacé le juteux Prevenar 7 pour préserver les marges des fabricants mais pas la santé des enfants) que ces vaccinations étaient inutiles et n’ont fait que déplacer un problème épidémiologique aux frais des contribuables en accroissant la réceptivité des vaccinées aux souches exclues du vaccin tout en augmentant de 44,6% le risque de cancer du col chez les jeunes femmes vaccinées qui avaient déjà été infectées sans le savoir par les souches couvertes par le vaccin. Aussi des articles un peu moins « tape à l’œil » mais scientifiquement plus consistants seraient vivement appréciés du public de la part d’anciens du CNRS…

  • Le créateur du « concept » du vaccin pre-cité, n’est pas le créateur du vaccin lui même.

    Deux choses à différencier.

    Enfin, une bonne capote est finalement le meilleur investissement !

    Pourquoi personne ne le dit ?
    Bon, il est vrai qu’un labo préfère vendre des vaccins.

  • Le problème du Gardasil et consorts : il y a eu des effets secondaires non négligeables dont un décès avéré (au Canada justement, mais je n’ai plus la référence en tête).
    Ce qu’il faut voir dans ce vaccin (que je ne propose plus) : c’est le bénéfice risque.
    Ce n’est pas sûr que les bénéfices du vaccin soient supérieurs aux risques.
    Par ailleurs, les études (datant de quelques années) ont démontré que seul le dépistage par frotti apporte une baisse de la mortalité du cancer du col de l’utérus. Pourquoi les labos n’ont ils pas apporté une telle étude pour affirmer la nécessité de ce vaccin ? on notera souvent qu’il existe peu d’étude de mortalité totale pour un traitement mais la plupart du temps que des études de morbimortalité.

    A noter pour ceux qui parlent du préservatif comme protection : les papillomavirus sont de petits virus qui passent à travers la paroi du préservatif.

    Pour les vaccins comme le Revaxis ou le Repevax : ce sont des vaccins de fabrication récente ayant remplacés le DTpolio qui je crois ne contenait pas d’Aluminium (toxicité cérébrale).
    Mais la nouvelle formule de fabrication a permis de réduire les couts…
    Cela dit, il existe encore des décès par tétanos et il s’agit d’une mort horrible.
    Tout comme il existe des encéphalites provoquées par le virus de la rougeole, c’est terrible. j’ai eu l’occasion d’en suivre une : après vous proposez la vaccination !

    Donc, comme souvent, tout d’est pas noir ou blanc avec les vaccins.
    Il faut peser le pour et le contre (bénéfice risque).

    • Le Gardasil (et bientôt le Gardasil 9), sans parler du Cervarix, accumule les « accidents » mortels ou invalidants, qu’ils soient leur conséquence directe ou indirecte. Leur promotion n’est pas une politique sanitaire rationnelle.
      Le tétanos existe (cinq décès par an en France), la mort est horrible, mais cela ne veut pas dire que le vaccin antitétanique en évite: l’obligation de vacciner toute la population avec un vaccin contenant de l’aluminium (dont vous soulignez les dangers) et généralement d’autres valences pas vraiment recommandables.
      L’encéphalite morbilleuse représente moins de 1 décès pour 100 000 cas de rougeole: le vaccin, fût-il efficace, présente-t-il vraiment un risque moindre? Mourir par exemple dans un accident d’avion est tout aussi horrible: doit-on interdire l’avion?
      La fameuse balance bénéfices-risques est toujours invoquée, mais n’a jamais fait l’objet d’une mesure objective!

  • Ouais bof. Mon médecin auquel j’ai demandé il y a quelques années de vacciner la fille à l’age de 14 ans, a refusé de le faire. Pour des raisons strictement médicales : il a eu un très gros pépin. Plus exactement, c’est la jeune-fille vaccinée qui a eu un très gros pépin puisque elle se retrouve à l’hosto comme un légume. D’après le chef de service qui s’occupe d’elle, elle est loin d’être un cas isolé.
    Alors tout ce qu’on peut raconter pour diaboliser les opposants, vous savez où je me le mets. Et ça, je le fais au nom de cette jeune-fille dont la vie a basculé et de toutes les autres dans son cas. Les labos sont prêts à tout pour refourguer leur came. Se faire leur complice est tout simplement dégueulasse. Et pour le coup, c’est un jugement moral.

    • Bonsoir,
      Comme toujours, dans ce genre de discussion, les exemples son brandis comme des preuves. Ce qui est la négation de toute démarche scientifique et rationnelle permettant des prises de décisions raisonnées et raisonnables. Attention, mes propos n’ont pas pour objet de défendre telle ou telle vaccination. Pour ma part, je ne vaccine pas contre le papilloma… Et concernant la démarche scientifique des labo vendant ces vaccins, il y a manifestement beaucoup à dire. Mais vos propos ne sont pas plus raionnable. Mettons cela sur le compte de l’émotion… L’histoire de cette « jeune fille » ? On est obligé de vous croire vous le faite de la part de votre médecin qui tient l’information d’un tiers… Ça beaucoup d’intermédiaires pour un cas sensé être sous le sceau du secret médical… Quoiqu’il en soit, si la pharmaco-vigilance devait relevé que ces vaccins sont définitivement mauvais, ils seront retirés. Par ailleurs, et c’est quelque-chose qu’il faudra bien préserver, on a toujours la liberté de ne pas se faire vacciner… Dans une large mesure en tout cas et pour le papilloma en particulier.
      Concernant la vaccination, la problématique est de « santé publique ». On ne peut donc pas transposer une expérience individuelle sur une population d’un pays.

      • Il y a malheureusement des lois en France notamment pour imposer des vaccins (DTP, fièvre jaune en Guyane) ou de exigences indirectes (admissions en collectivité, hôpital, etc.) et ce, malgré le principe du consentement éclairé préalable à tout acte médical sur la personne. La vaccination relève d’un acte administratif, voire religieux, sans préoccupation d’éventuelles contre-indications.

        • C’est vrai, et c’est une question complexe qui ne mérite pas de réponse simple.
          En effet, les obligations de vaccinations sont une atteinte flagrante à la liberté individuelle et des parents d’élever leurs enfants comme bon leur semble. C’est une intrusion violente de l’état dans la sphère familiale qui est de plus en plus attaquée en particulier depuis 2 ans (Cf. nos chers ministre de l’EN… Mais ce n’est pas le sujet ici).
          Cependant, et comme je l’ai dit plus haut, il s’agit, pour la vaccination d’une problématique de santé publique et qui s’adresse donc une population vaste (d’un pays, d’un continent ou de la planète…). Le raisonnement individuel trouve sans doute là une limite. D’autant que, et ce n’est pour ainsi dire jamais évoqué dans cette discussion, depuis le début : la vaccination n’est PAS SEULEMENT un acte individuel. Mais il s’agit également d’un acte à dimension collective. En vous vaccinant (c’est du moins l’objectif affiché) vous vous protégé, mais, plus important encore sans doute, vous protégé les individus qui vous entourent, en rompant la chaîne de contamination…
          Ce n’est pas le moindre des intérêts de l’acte de vaccination.

          • L’intérêt collectif est un acte de foi, ou bien il est démontré?

          • Argument spécieux.
            Le tétanos n’est pas une maladie contagieuse: il fait cependant l’objet d’une vaccination obligatoire.
            Malgré l’absence de diphtérie et de polio en France depuis plus de 20 ans, les vaccins correspondants restent obligatoires en population générale.
            La prééminence du collectif sur la liberté individuelle devrait avoir pour préalable la certitude (et non pas seulement l’affirmation) que le vaccin est sans danger et surtout efficace: on est loin d’en avoir fait la démonstration.
            On pourrait aussi dans une optique plus libérale, attribuer au vaccinable une juste et préalable indemnité puisque la collectivité veut s’approprier son corps: il y avait d’ailleurs une prime au BCG avant la guerre.

      • Message modéré : insultes

      • Le problème c’est que quand une vaccination foire, ce n’est plus un problème collectif mais bien un problème individuel. Vouloir taire les « émotions » est bien gentil mais on n’est pas non plus des machines. Et c’est à titre individuel que mon médecin a arrêté de vacciner car il y a eu un gros pépin et qu’il estimait donc que le rapport bénéfice/risque était défavorable.
        Le truc grave, c’est que nous ne sommes pas informés des risques et des bénéfices. Si en plus, on veut, comme vous le faites, étouffer toute parole qui fait part du risque, on va tout droit dans un scandale à la Médiator ou Madame Frachon s’en est pris plein la figure avec ses cas individuels et pas vérifiables …
        Quant au secret médical, il a été conservé. Je ne connais le nom de cette jeune fille victime. Le secret médical n’a rien à voir avec cette affaire. A moins que le secret médical ne soit brandi pour faire taire les problèmes ?! Ce ferait bien l’affaire des labos.

  • Je suis estomaqué par les commentaires qui préconisent l’arrêt des vaccinations car les maladies n’existent plus. C’est d’une rigueur intellectuelle absolue !?
    1. Qd j’étais petite il y a peine 20 ans on avait droit à tout rougeole (peu être mortelle pour les foetus et rendre stérile les hommes adultes), varicelle (peu défigurer les enfants) et la diphtérie (on peu mourrir étouffe).
    2. Il reste de très nombreux pays (la majorité) qui n’ont pas éradique ces maladies et avec l’explosion des voyages , elles sont tout autour de nous en permanence. Rien que la tuberculose (BCG) est toujours présenté en Russie par example
    Votre resonnement est donc non seulement faux mais en plus irresponsable !!

    • Votre indignation est pour le moins mal fondée.
      C’est la rubéole (et non la rougeole) qui est réputée représenter un risque pour le foetus durant les trois premiers mois de grossesse. Dès avant leur première grossesse, 90 % des femmes ont naturellement acquis des anticorps anti-rubéole et le vaccin ne permet pas d’augmenter ce taux! L’intérêt de la vaccination anti-rubéole (à supposer qu’il soit sans inconvénient) n’est donc pas évident.
      Ce sont les oreillons (et non la rougeole) qui sont susceptibles de provoquer une stérilité masculine, encore faut-il que les deux testicules soient affectés, ce qui est très rare. L’intérêt de la vaccination anti-ourlienne (à supposer qu’il soit sans inconvénient) n’est donc pas évident.
      La rougeole, mais ce n’est pas ce que vous lui imputez, peut tuer: dans nos contrées, à raison d’environ 1 décès pour 100 000 cas de rougeole. Le vaccin lui-même représente à peu près le même risque chez les vaccinés cette fois…
      La varicelle ne défigure pas directement, mais seulement si on « gratte les croûtes » sur le visage: les enfants un peu surveillés (ex les miens) n’en portent aucune trace. Le virus VZV est aussi celui du zona, maladie beaucoup plus invalidante que quelques crevasses, c’est pourquoi le vaccin, lui-même susceptible de provoquer le zona, reste confidentiel. De nombreuses familles organisent plutôt des varicelle-parties…
      Les vaccins anti-ROR et anti-zona sont heureusement facultatifs.
      La diphtérie peut tuer, mais, outre qu’elle est curable (sérothérapie), aucun cas n’a été constaté en France depuis plus de 20 ans (idem pour la polio): dès lors, en l’absence de source de contagion, les vaccins anti-diphtérie et anti-polio font courir plus de risques que les maladies elles-mêmes; les vaccins sont néanmoins obligatoires, et en population générale.
      Les voyages peuvent être l’occasion d’une contamination, mais au pire individuelle (et non massive) et sous des conditions assez particulières: rares sont les voyageurs européens qui abandonnent leur standard d’hygiène (eau potable, assainissement, désinfection…). Des mesures d’isolement permettent de circonscrire rapidement les risques de contagion.
      Que des cas de tuberculose multirésistante existent notamment en Russie (dans un cadre d’hygiène dégradé), ne conduit pas à généraliser le BCG, abandonné pour son inefficacité et ses inconvénients.
      Soyons rationnels: il est plus irresponsable de vacciner à tour de bras que de s’en abstenir!

      • Cher monsieur, merci pour les precisuons pour les effets secondaires effectivement je ne ss un peu emmêlé mais par contre je ne pourrai jamais être d’accord avec vous sur le fait qu »il faille arrêter de le faire….désolée
        Je penses que cette attitude relève de l’obscurantisme et d’attitude d’enfants gâtés. Demander aux pays pauvres ce qu »ils en pense !!

        • Je crains que vos difficultés d’expression ne correspondent en fait à une certaine confusion sur un sujet que vous connaissez mal.
          Si obscurantisme il y a ce serait plutôt de ne pas au moins s’interroger sur la pertinence de la politique vaccinale au regard des progrès de la médecine et des données épidémiologiques régionales, et a fortiori de ne pas adapter finement cette politique.
          Je m’en voudrais d’empêcher autrui de se faire vacciner s’il y voit un avantage pour lui, mais je réclame la liberté de ne pas subir comme celle de ne pas faire subir ce type de traitement.
          Les pays pauvres ne sont pas si enthousiastes que cela à être vaccinés: il y a parfois des réactions obscurantistes (crainte d’une stérilisation déguisée, massacre de vaccinateurs…), mais souvent des attitudes rationnelles (vanité des vaccinations dans un contexte de sous-alimentation et d’hygiène insuffisante, risque de servir de cobayes, pertinence de l’allocation des moyens sanitaires…).
          Je pense que vous apprécierez http://docteurdu16.blogspot.fr/2012/05/la-rougeole-etat-de-lart-sous-forme-de.html notamment la seconde partie consacrée à l’action de la fondation Gates et du GAVI (la première partie s’interroge sur la politique d’éradiquer la rougeole).
          Votre argumentation devrait ainsi se perfectionner.

        • « je ne pourrai jamais être d’accord avec vous »

          Voilà, quelles que soient les preuves des effets dévastateurs des vaccins, vous êtes dogmatiquement vaccinaliste.

          CQFD

          « Demander aux pays pauvres ce qu »ils en pense !! »

          Grotesque pseudo-argument qui illustre l’émotion pure, l’appel à la culpabilité, et la sottise pure qui vous sert à « penser ».

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Ce vendredi 2 février, les États membres ont unanimement approuvé le AI Act ou Loi sur l’IA, après une procédure longue et mouvementée. En tant que tout premier cadre législatif international et contraignant sur l’IA, le texte fait beaucoup parler de lui.

La commercialisation de l’IA générative a apporté son lot d’inquiétudes, notamment en matière d’atteintes aux droits fondamentaux.

Ainsi, une course à la règlementation de l’IA, dont l’issue pourrait réajuster certains rapports de force, fait rage. Parfois critiquée pour son ap... Poursuivre la lecture

Nicolas Tenzer est enseignant à Sciences Po Paris, non resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et blogueur de politique internationale sur Tenzer Strategics. Son dernier livre Notre guerre. Le crime et l’oubli : pour une pensée stratégique, vient de sortir aux Éditions de l’Observatoire. Ce grand entretien a été publié pour la première fois dans nos colonnes le 29 janvier dernier. Nous le republions pour donner une lumière nouvelles aux déclarations du président Macron, lequel n’a « pas exclu » l’envoi de troupes ... Poursuivre la lecture

La campagne de Joe Biden ne se déroule pas bien. Bien qu’il semble se diriger vers la nomination de son parti, sa cote de popularité ne cesse de chuter, laissant croire que Donald Trump le vaincra s'il obtient la nomination. Son bilan économique mitigé ne sera pas la seule raison pour laquelle plusieurs de ses électeurs en 2020 s’abstiendront ou changeront de camp.

En effet, le récent rapport d’un procureur spécial affirme que Biden a bel et bien été négligent avec des documents confidentiels qu’il a conservés secrètement. Et à l’insta... Poursuivre la lecture

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