La crise économique, meilleure amie de la femme

Et si le meilleur atout pour l’émancipation de la femme dans le monde était l’interminable crise économique dans laquelle nous vivons.

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La crise économique, meilleure amie de la femme

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 29 décembre 2014
- A +

Par William Kohler

femmes au travail credits state library of virgina collections (licence creative commons)

Certaines voix conservatrices imputent l’ensemble des maux actuels à la perte des repères hommes-femmes, elles voudraient voir le monde ségrégué par genre, une société du « chacun à sa place ». Malheureusement pour ces réactionnaires, les impératifs économiques que chaque famille, couple ou célibataire connaissent avec la crise prévalent sur le discours moral et les femmes du monde entier cherchent désormais un emploi.

L’accès à un emploi leur donne alors une certaine autonomie financière, celle-ci est garante de leur indépendance. En travaillant, les femmes deviennent plus libres de leurs destins. Elles peuvent divorcer ou vivre seules, décider de leur budget et être mobiles. Rappelons que ce n’est qu’en 1965 que les femmes ont eu le droit d’ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation préalable de leur conjoint.

C’est en quelque sorte grâce à la crise économique et surtout pour y faire face, que les femmes de tous les continents vont pouvoir s’émanciper. Certes, les valeurs libérales de la modernité avaient déjà entamé la féminisation de l’ensemble des professions, mais la conjoncture actuelle vient donner le coup de grâce au misogynisme économique.

En prenant en compte les besoins contemporains, le prix de la vie, les difficultés des foyers à payer leurs dettes, l’inflation, le chômage éventuel pour le partenaire et l’émergence d’une classe moyenne mondiale, il est souvent nécessaire aux femmes de ramener de l’argent à la maison. Les valeurs traditionnelles et religieuses qui veulent que les femmes restent cantonnées dans leur rôle de mère au foyer ne sont, rien que sur le plan économique, plus possibles.

Les femmes sont donc de plus en plus nombreuses à occuper des responsabilités. En Europe, un rapport de la HESA (Higher Education Statistics Authority) montre que les filières de la santé, du droit, des arts, de l’éducation ou encore des médias comptent de 60% à 80% de filles. Les garçons sont eux les plus nombreux en informatique, en technologie et en architecture.

Ainsi, plus qu’un symbole, la proportion croissante de femmes dans les secteurs relationnels (santé, social, langues) et visibles de la société (arts, médias, éducation) permet de réduire les inégalités hommes-femmes et de transmettre les valeurs féministes.

Jusqu’à il n’y a encore pas si longtemps, les études universitaires étaient l’apanage de la gent masculine. Dans de nombreux pays, les femmes ont longtemps été proscrites de certaines grandes écoles. Ce n’est qu’en 1973 que la première demoiselle entre à polytechnique (terminant honorablement le concours à la première place).

Quarante ans plus tard, les choses ont bien changé, et tout autour de la planète. De nos jours, les filles sont plus nombreuses à faire des études supérieures que les garçons et cette tendance s’étend désormais dans les nations où la condition des femmes est la plus difficile. En Iran, 70% des étudiants sont des étudiantes.

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  • La crise on voit bien.

    L’émancipation des femmes ont attend encore de voir.

    Car pour mémoire, les femmes qui travaillent font des semaines au minimum de 35 h auxquelles s’ajoutent le travail domestique que l’INSEE évalue à 34h pour les femmes soit : 79 heures de travail minimum pour une femme et par semaine.

    Un homme ne fera que 35h + 11 heures de travail domestique.

    • Les femmes font les enfants et s’en occupent. Elles cherchent donc une activité compatible: Horaires stables, pas de déplacements… Leur mari au contraire doit gagner un maximum pour financer la famille, car les enfants coûtent cher. Ainsi s’explique l’écart, et loin de desservir les femmes il correspond à leur besoin réel.

      Le mystère à mon avis, c’est qu’on puisse considérer que l’activité économique soit noble et honorable, par opposition à celle, minable et honteuse, d’élever des enfants et tenir sa maison.

      Seules des activités économiques exceptionnelles ont à mes yeux plus de valeur que d’élever bien deux ou trois enfants. Bien peu d’hommes se retourneront sur leur passé pour se remémorer leur carrière avant leurs enfants.
      L’émancipation de la femme n’a pas

      • – « font des enfants » = oui
        – « et s’en occupent » = Pourquoi seulement la femme ! Voila bien un traditionnel comme dénonce l’article !! Le père ne pourrait pas s’en occuper !?!
        – « le mari doit gagner un maximum » = POURQUOI ça serait pas la femme !?!
        – « activité minable de tenir la maison » = personne ne suppose cela !! On parle ici de LIBERTÉ, d’avoir le choix pour un individu de pouvoir travailler (hommes comme femmes) ou non !
        – « se remémorer leur carrière avant leur enfants » = JUSTEMENT, si la femme et l’homme PARTAGEAIENT la tache de l’éducation : l’homme aurait plus de temps pour ses enfants, et la femme pour s’épanouir dans une profession aussi. Je ne dit pas qu’elles ne s’épanouissent pas en tant que mères, je dis que l’épanouissement doit être multiple !

    • Ancien modèle familiale + nouveau modèle économique = situation actuelle
      ..et j’avoue que nous les femmes faisons encore plus de travaux domestique.

      Mais nouveau modèle économique va tendre a amener un nouveau modèle sociétale !!

      Espéreront le plus égale dans le repassage 🙂

  • Le divorce comme facteur d’émancipation ? Alors que les mères célibataires sont les premières touchées par la pauvreté…

    • Si le couple bat de l’aile… ben oui ! le divorce comme solution !

      Les divorces ont multiplie par 10 en 100 ans ! Parceque les hommes et femmes ne s’entendent plus ???
      NON, parcequ’on travaillent, qu’on gagne notre vie et qu’on peut la choisir !

      Je ne suis pas divorce, mais si (malheureusement) notre couple ne tiendrait plus, je suis heureuse d’avoir un emploi et de vivre dans un pays qui tolère une telle décision !

  • J’adore l’idée que l’émancipation pour les femmes repose sur le fait qu’elles n’aient pas réellement le choix entre «travail» et «maison».

    Je ne suis pas une femme mais globalement j’ai l’impression que les féministes (hommes et femmes) sont des gens qui méprisent totalement les femmes (qu’ils pensent incapables de prendre seules les bonnes décisions, parce qu’elles ne savent pas ce qui est bon pour elles) doublés de constructiviste tendant vers le dictatorial (on va façonner la société dans la «bonne» direction, que nous seuls, les élites éclairés connaissons).

    Comment des gens qui se disent ou se pensent libéraux voir anar-cap/libertariens peuvent adhérer à ça ne manque jamais de me surprendre.

    Live (free) and let live (free) !

    • En effet, c’est assez éclairant de constater cette contradiction chez certaines personnes.

      Une femme n’est pas un homme et vice versa. Pour un peu les féministes voudraient nous faire porter le BB.

      Le risque prévisible et évident est que l’homme va se lasser et laisser les femmes à leur vulgaire sex toy de 25 cm.

      Une femme n’est pas faite pour ce que l’on exige d’elle aujourd’hui. Elle se lance dans son propre piège.

    • lisez Gina Luttrell : http://www.contrepoints.org/2013/11/28/147883-pourquoi-les-femmes-haissent-elles-la-liberte et notamment ce passage :

      « Voici le fin mot de l’histoire : ne partez pas du principe que tout le monde partage votre manière d’aborder le monde. Si une chose n’est pas un problème pour vous, cela ne signifie pas qu’elle n’est un problème pour personne. Dans le monde que vendent actuellement les libéraux les femmes sont laissées sur le bas-côté. Et tout ce que nous avons à dire pour notre défense c’est « liberté d’association, pas mon problème ». Mais de quelle liberté s’agit-il quand certains citoyens ne peuvent pas participer comme ils le voudraient et quand d’autres ont un AVANTAGE STRUCTUREL ? Du point de vue des femmes, la société vendue par les libéraux n’est pas une société libre. Pas pour elles. Et nous devrions être surpris quand elles ne se bousculent pas pour nous rejoindre ? Je ne suis pas surprise. Aucune astuce marketing ne peut sauver un produit qui a l’air pourri. »

      • Une femme, une vraie, n’a pas besoin d’en faire autant.
        Soit elle a une valeur, et là, on s’en tape du sexe.
        Soit elle est nulle et se raccroche à un prétexte.

        C’est valable pour n’importe qui.
        Mais si vous voulez classer les gens….pourquoi pas faire aussi, en fonction de la religion, de la couleur, la longueur des Pieds et ce que vous voulez d’autre.

        Et même, en fonction de la tendance politique. Ça devient compliqué dans votre cas, hélas.

        Vous voulez mon humble avis d’homme machiste, une femme n’a pas besoin d’écraser un homme avec son sexe. L’homme y vient de toute façon quoi qu’il arrive.

        Alors, féminisme, vraiment utile ?

    • Justement !! L’article montre qu’en accédant a l’éducation et au travail, les femmes, et pas seulement de France, peuvent gagner leur propre argent, avoir une certaine indépendance et donc CHOISIR maison, continuer de travailler ou même être sans famille, enfin sortir de la maison.
      Je ne dit pas qu’être mère au foyer égale Prison, mais pour c’elles qui n’ont pas de travail et qui subvienne a leur besoin via leur mari, et bien elles en sont prisonnière !

      Vive le travail pour les femmes (et ça sera mieux pour l’économie en plus !!)

  • L’idée soulevée dans cet article est que les femmes tireraient davantage profit d’une crise économique pour s’émanciper… bon.

    Mais d’abord, S’émanciper c’est à dire?

    J’ai du mal à comprendre cette notion…
    s’émanciper d’une autorité, laquelle?

    Par ailleurs, la femme et la femme mère n’ont pas les mêmes responsabilités, ni les mêmes charges.

    @ Guillaume: effectivement!
    @ Adèle, vos chiffres de l’Insee me sont inconnus, mais la prise en charge du quotidien davantage par la mère/femme et non le père/homme est vraisemblablement répandue. Si l’homme privilégie sa carrière, la femme a la passion intrinsèque de faire briller les casseroles, c’est bien connu.
    @ Franz: j’entrevois le féminisme comme un mouvement censé liberer la femme d’un joug abusif (l’homme; tous les hommes sont-ils abusifs?) et finalement l’enjugue autrement à la société.

    • S’émanciper (DANS LES CAS OU IL Y A DES PROBLÈMES, JE NE DIT PAS QUE TOUS LES COUPLES OU FAMILLES ONT DES DIFFICULTÉS RELATIONNELS) de leurs maris, de leurs pères, de leurs patrons (ce n’est que récemment qu’une femme peut ouvrir un compte cite l’article, donc imaginer créer une entreprise). S’émanciper des traditionalismes, ou d’un cure ou imam qui préfère voir les femmes a la maison que dans des bureaux !!

      Personne n’a dit que TOUS les hommes sont un joug qui emprisonne les femmes, MAIS beaucoup de femmes ont des difficultés d’accès a l’emploi et des inégalités de salaires, …

  • Ce qu’il faut absolument défendre, c’est les études et l’éducation des filles. C’est la condition pour qu’elles aient vraiment un choix libre de la vie qu’elles veulent mener. Personnellement, ingénieur en électronique, j’ai choisi après quelques années professionnelles de m’occuper de les 4 enfants. Je ne le regrette pas, eux non plus je crois, mais il ne me viendrait pas à l’idée d’imposer ce choix ou le choix contraire, à quiconque.

  • « Un monde ségrégué par genre » ne me semble pas constituer une restitution exacte de la notion de famille.
    Je dirais même que l’auteur délire complètement.

    Les familles et les célibataires ont des impératifs, sans doute.
    La société dans laquelle ils vivent en a aussi, et le plus vital de tous, c’est que les célibataires forment des familles. Cela s’appelle un devoir.

    Ce que l’auteur appelle l’émancipation des femmes, c’est le fait de ne pas faire d’enfants.
    Il est exact que cela les met sur le même pied que les hommes; mais il y a un inconvénient que l’auteur ne semble pas voir – sans doute est-il trop gros ?

    Je lui rappelle que l’aboutissement de cette démarche est précisément l’objet de Brave New World.

    Quant à l’émancipation partielle des femmes (de leur obligation de procréer) elle a peu à voir avec les crises et les guerres, hormis temporairement, ni avec les autres gracieusetés du socialisme.
    Non, les masses abruties, n’ont pas été éclairée par l’élite intellectuelle et morale (que les socialistes croient être). Non, l’État (les socialistes) n’ont pas guidé le bétail humain vers un avenir radieux.

    Ce qui s’est produit, c’est le progrès au sens libéral, spontané, indépendant de l’État, qui a réduit drastiquement la mortalité et la charge de travail domestique.

    • « Je lui rappelle que l’aboutissement de cette démarche est précisément l’objet de Brave New World. »

      C’est surtout l’aboutissement de démarches personnelles. En clair : ça ne regarde pas la « société ».

    • Le terme « un monde ségrégué par genre » est un peu fort, mais moi je trouve qu’il définit bien la vision des traditionalistes, ou an tout cas ce qu’ils souhaitent !
      Une famille peut être ouverte, sans avoir de rôle parentale pour chacun, la mère pourrait être c’elle qui rapporte le plus d’argent.

      « Le progrès au sens libéral, spontané » ??
      Rien arrive spontanément !!! Il y a toujours une cause a un phénomène. Cela peut-être un groupe, un parti, une religion, l’état, une catastrophe, une récession, …
      Personnellement, je crois que les libertés acquises ces derniers siècles sont multiples, et qu’on le veuille ou non, en bien et mal, l’état a joue un rôle !

  • Vous êtes tellement lobotomisé par la novlangue de l’idéologie dominante que vous en venez à vous féliciter du nombre énorme de divorces. L’addition du divorce est payée par les enfants, pour lequel la séparation des parents est ressenti comme une violence. Mais ça, bobo-libéral-citoyen-du-monde n’en sait rien.

    « Les valeurs traditionnelles et religieuses qui veulent que les femmes restent cantonnées dans leur rôle de mère au foyer ne sont, rien que sur le plan économique, plus possibles. »

    Et ça ne vous pose aucun problème que ces choix de vie soient devenus impossibles ? Parce que, vous savez, des femmes qui souhaitent avoir des enfants en étant jeune (l’age biologique normal pour enfanter) et être mère au foyer, ça existe. Vous vous réjouissez explicitement de la restriction des choix de vie des femmes par haine de la famille traditionnelle, bizarre pour un soi-disant « féministe », non ?

    • Il y a plus de divorces car il y a plus de liberté. On n’y a aucune raison de s’en plaindre car les gens savent mieux que vous s’ils veulent ou non rester « marier » avec quelqu’un.

    • Personne ne se réjouit du nombre de divorce (l’auteur non plus !) MAIS si ma grand-mère avait put divorcer de mon grand-père dans les années 60, et bien elle l’aurait fait !!
      Elle n’avait pas eu une éducation adapte au monde du travail et dans une famille un peu traditionnelle.
      Pas de travail = pas d’argent = devoir rester avec mon grand-père qui était dur avec elle.
      Un divorce ce n’est jamais facile mais ce n’est pas l’anéantissement d’une vie non-plus, SURTOUT si c’est pour mieux se reconstruire !

      • On devrait prendre le problème dans l’autre sens : est-ce qu’on ne se marie pas un peu trop facilement de nos jours ?

      • Ah mais votre grand mère pouvait divorcer dans les années 60. Et elle aurait facilement pu trouver du travail et gagner sa vie. Par contre elle aurait dans dire perdu en confort.
        Et c’est toujours pareil et ça la toujours été (enfin depuis la révolution, officiellement, bien que pour les gens décidés ça se produisait aussi bien avant icelle).

        Faut pas oublier que la liberté c’est faire ce que l’on veut sans nuire aux autres… et en assumer les conséquences ! Si on enlève la dernière partie de cette phrase on devient libertaire et non pas libéral.

        • « Et elle aurait facilement pu trouver du travail et gagner sa vie. »

          Euh…. non.

            • Mais quand on ne cherche pas, c’est sûr on ne trouve pas.
              Et quand on prétend chercher mais qu’on pose des contraintes très élevés, on trouve rarement.

              C’est un peu l’histoire du chômage en France depuis la guerre, sauf que là en plus il y a les incitations Étatiques et le discours médiatique qui se renforcent l’un l’autre pour démotiver les potentiel chercheurs d’emplois et alimenter ainsi un chômage énorme qui du coup casse les reins des actifs pour financer tout ça, ce qui à son tour accroit le chômage.

  • La femme ne dépend plus de son mari, mais de son patron

    • Ben au moins, elle est égale a l’homme pour ça !! 🙂

    • ah ça c’est bien vrai!
      la crise n’est pas mon meilleur ami du tout, je travaille depuis toute jeune, pour et par amour et pour que mon amour soit fier de moi pas pour divorcer et me retrouver toute seule, si c’est cela la liberté, très peu pour moi!
      Chaque couple est différent, je ne pense pas qu’il faut qu’il y ait de règle générale mais un équilibre, sinon ca explosera en route.

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