Le Conseil d’État rejette une requête liberticide contre la GPA

Bonne nouvelle, le Conseil d’État a validé une circulaire autorisant aux enfants nés de GPA de bénéficier de la nationalité française.

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Bébé qui dort credits peasap (licence creative commons)

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Le Conseil d’État rejette une requête liberticide contre la GPA

Publié le 18 décembre 2014
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Par Emmanuel Bourgerie.

Bébé qui dort credits peasap (licence creative commons)

La Gestation Pour Autrui est un sujet très houleux, je ne vous apprend rien, et la gauche comme la droite sont parties en guerre contre la GPA alors qu’elle n’est ni légale ni pratiquée en France, s’accusant l’un l’autre de vouloir faire avancer la marchandisation du corps de la femme.

Bonne nouvelle pourtant, puisque le Conseil d’État a validé une circulaire qui autorise aux enfants nés de GPA de bénéficier de la nationalité française (pour les couples qui y ont recours à l’étranger). C’est une bonne nouvelle, car l’adoption et la GPA sont des processus qui sont suffisamment longs, coûteux et stressants pour les parents pour, en plus, leur faire subir une telle incertitude sur l’avenir de leurs enfants.

Quelle que soit votre position sur la GPA, gardez à l’esprit qu’à ce stade elle a déjà eu lieu et que ceux qui auraient le plus souffert de l’abandon de cette directive auraient été les enfants eux-mêmes, qui n’ont rien demandé à personne et pouvaient se retrouver dans des situations légales invraisemblables.

Les parents qui veulent aller adopter aux États-Unis ou au Canada n’auront plus à avoir peur des répercussions légales en France. Rappelons qu’un des principes de base du droit est que si les parents commettent quelque chose d’illégal, c’est au pays dans lequel la GPA a eu lieu de les juger, pas à la France.


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Lire aussi : Circulaire Taubira : le refus du péché originel juridique

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  • Modération : insultes

    • tout ce que fait le Conseil d’Etat, c’est constater un état de fait : ces enfants sont nés et ils existent. En conséquence, si la France leur refuse la nationalité sous prétexte que la manière dont ils ont été amenés au monde n’est pas la bonne, ils se retrouvent apatrides. Parce-que le pays où ils ont été « faits » n’a aucune obligation à les reconnaître non plus.
      Avez-vous une idée des conséquences juridiques d’une telle situation ?

      Alternative : ils sont reconnus par le pays de conception (vous me direz : c’est la moindre des choses, vu qu’ils autorisent cette pratique, qu’ils assument). Ça veut dire qu’ils vont devoir demander chaque année un titre de séjour, ou obtenir un titre de résident, pour ne pas être renvoyés dans le pays que l’administration désigne comme leur pays d’origine, dont potentiellement ils ne connaissent rien. Quand le gamin a 3 ans (ne vous inquiétez pas, l’administration ne s’embarrasse pas de considérations d’âge ou autre quand il faut faire des chiffres sur les expulsions) ça peut être croustillant.
      C’est ce futur que vous souhaitez à ces gamins qui, rappelons le, n’ont rien demandé à personne ?

      • Mais où avez vous vu que des enfants nés d’une mère porteuse américaine aux Etats-Unis par exemple serait apatride ?
        Ils auraient la nationalité de leur mère et de leur pays de naissance dont vous décrétez un peu vite qu’il n’a aucune obligation à les reconnaître.
        Comme vous le dites justement, ces gamins n’ont rien demandé à personne et ils n’ont surtout pas demandé d’avoir à tout prix la nationalité française et de ne pas avoir accès à tout ou partie de leur filiation.
        Mais vous écartez rapidement la responsabilité d’adultes qui ne peuvent accepter la frustration de ne pas concevoir d’enfants pour ne vous focaliser que sur l’intolérable cruauté de ne pas donner à l’enfant la nationalité de ceux qui ont payé pour l’avoir.
        Car tout cela est surtout une affaire de commerce et de liberté de commercer n’est-ce pas, liberté de louer son corps, liberté de louer un corps, qui va conduire à ce que les nantis d’un pays – et seulement les nantis – puissent payer pour avoir un enfant.
        Une telle « inégalité » devant le « droit » d’avoir un enfant amènera sans doute un jour à ce que la GPA soit autorisée en France au nom de la non discrimination par l’argent, ce qui aura le mérite de clarifier les choses et de démasquer les hypocrites…
        La « liberté » de la femme qui accepte de porter un enfant pour une autre est une illusion complète, il faut être une femme et avoir porté des enfants pour savoir cela, c’est un moyen à priori simple de gagner une jolie somme en se persuadant de faire une bonne action.
        Quant à la « liberté » d’adultes consentants de négocier une grossesse elle se heurte à la liberté d’enfants incapables de faire entendre leur voix, privés de leur filiation et priés de trouver cela formidable quand ils seront en âge de comprendre.

      • Faux l’enfant n’est pas apatride puisqu’il a au moins une mère dont on a limité le rôle à celui de « porteuse » et c’est bien là qu’il y a un problème !!!!!car on rend légal un acte hors la loi !!!!!

      • Les questions que vous posez ( que faire d’un apatride) est elle posée au pays d’origine ?
        Que voulez que me fasse la situation d’un pauvre enfant étranger, surtout quant il est originaire d’un pays évolué au point de pouvoir organiser des contrats de ce type ? Je pourrais invoquer l’évidence, mais je répondrais calmement qu’il me semble que c’est d’abord au pays d’origine de l’enfant de traiter le problème.

        Les deux questions devraient s’adresser donc plutôt au organisateurs de cette situation, il me semble, qui sont le pays du contrat, et leur signataire, pas au contribuable d’un pays qui en interdit la pratique.

        D’autre part la volonté culpabilisante des question est particulièrement irritante: sachez qu’elle peut être perçue comme une volonté de prendre les gens pour des imbéciles, ce qui est insultant…

      • Le conseil d’Etat statue en fonction de la CEDH, qui est un élément de décision décisif.
        Il convient donc de changer, de par la loi, les procédures de décision du conseil d’Etat.
        La sortie du CEDH s’impose : quelques tourmentés lettons devraient ils nous imposer la restauration du servage ?

    • Penser que les parents n ont pas à avoir leur propre responsabilité pour avoir un enfant et que celle si doit être géré par l état en respectant la bien-pensance de nos chers élues.

      Et qu en plus il faudra faire payer a vie cette « faute » durant toute la vie de l enfant.

      – Je me permet d exprimer un ‘léger’ désaccord –

    • @ MDR

      < « Les libertaires sont à vomir ! »

      Ne te fais pas du mal, va voir ailleurs.

    • @MDR : Pas « libertaires » mais « libertariens »…

      • en l’occurrence « libertaire » est parfaitement adapté.

        • Dans la fiche de l’auteur du billet :
          « il s’occupe aujourd’hui de son podcast hebdomadaire « Le French Libertarien » « .

          • Il n’en demeure pas moins que sa position reste libertaire, et c’est au fond parfaitement logique dans la mesure où la différence idéologique entre libertaires et libertariens porte exclusivement sur la propriété, et reste nulle sur les sujets de sociétés comme la GPA.

    • Vous n’y êtes pas: L’enfant est conçu spécifiquement dans le dessein de son abandon.

      Ceux qui défendent cela au nom de la liberté sont inconséquents:
      La liberté est une conséquence du statut de la personne humaine, elle ne peut donc pas avoir une personne humaine comme objet.

    • Non, vous compensez le temps et les douleurs de celle qui l’a porté, vous n’achetez pas l’enfant. On ne peut pas acheter d’êtres humains. C’est comme les adoptions où il faut souvent payer une somme conséquente. Vous n’achetez pas non plus d’enfant, vous dédommagez l’association qui s’est occupé de la mère et de l’enfant avant que l’adoption puisse avoir lieu, et ceux/celles qui ont mis en contact les parties prenantes.

      Vous voudriez que tous ces gens travaillent gratuitement ? Vous êtes un monstre fascisant immoral et à vomir !

      Faut arrêter avec les gros mots ridicules qui ne veulent rien dire « marchandisation », « acheter », arrghhh… mais vous faites ça en permanence, pas forcément sous forme numéraire mais qu’est ce que ça change.

  • Vous parlez de la GPA sans en dire l’essentiel c’est-à-dire qu’elle est un arrachement d’un enfant à sa mère et un abandon
    vous ne parlez de bonne nouvelle que dans l’optique d’une consommation, or il s’agit de chair humaine.Vous êtes dans un engrenage que vous ne comprenez pas, car ces enfants, pour se libérer de ce statut d’êtres consommés, n’hésiterons pas à détruire là où il verront le carcan par lequel ils ont été enfermés. Vous demandez de la Liberté? La liberté qu’ils demanderont sera celle de la vengeance.

    • Oui c’est vrai qu’ils n’ont pas pensé aux parents qui allaient faire des enfants par GPA pour les manger… cétroporib’.

      • Juste une information : il y a au moins un cas connu (découvert l’an dernier) où deux homosexuels se sont « fait faire » un enfant pour l’utiliser comme jouet sexuel ; quand on les a arrêtés après de nombreuses années d’abus, ils ont admis sans se gêner que ce n’était pas arrivé par hasard, tentation, que sais-je, mais conçu, si on peut dire, dès le départ. Donc, attention avec l’ironie…

        • Des psychopathes il y en a… Doit-on construire les lois en les ayant en tête en permanence ?
          Si oui, alors il faut interdire de parler à des inconnus, ce sont potentiellement tous des serial killers…

          • Ca veut juste dire qu’il faut éviter de gober tout cru la position bisounours du ‘si ils veulent un enfant, c’est pour le bien de l’enfant, l’enfant sera plus heureux avec des parents qui l’aime, etc…’

        • Pascal, oui c’était en Australie il me semble.

          Mais ce n’est pas spécifique à la GPA, il y a même des parents qui mettent leurs enfants sur le trottoir ou les prêtent aux copains. Il faut éviter d’em…bêter 99.9% des gens pour 0.1% des gens qui sont de possibles psychopathes…

    • Bien d’accord avec vous !!!!! en dépit de l’ironie de « gameover  » les enfants ne sont pas des produits de consommation !!!!!Pour gameover une voiture est un produit de consommation et je ne la mange pas !!!

    • Sauf que la mère porteuse n’est pas la mère biologique de l’enfant. Elle n’a qu’une fonction »d’incubateur » pour faire grandir un foetus. La règle est stricte la mère porteuse ne peut être la mère biologique de l’enfant ce qui complique encore plus la tâche puisque l’enfant ne pourra jamais connaitre ses origines. Il peut par contre être l’enfant biologique du père. La PMA permet aux couples hétéro d’avoir des enfants tout en étant les parents biologiques de l’enfant sauf s’il existe une infertilité qui nécessite un don de ovocytes ou de spermatozoides.

      • Et toi tu es peut-être la fille du facteur et tu ne le sais pas !
        Il semble qu’un enfant sur 10 est élevé par un père qui n’est pas le sien… toutes des s….

    • Hum.
      Vous soulevez la question principale ici…
      Qui est la mère d’un enfant ?
      Est-ce:
      – La femme dont il a 50% des gênes ?
      – La femme qui l’a porté 9 mois ?
      – La femme qui s’occupe de lui jour après jour ?

      La législation et la coutume en occident, depuis bien longtemps à tranché pour la première liée à la dernière qui semble en fait prédominer (d’où la reconnaissance de l’adoption plénière dans quasiment toutes les cultures et tous les systèmes juridiques).

      Dans ce cas la GPA, surtout dans le cas classique où l’enfant est conçu in vitro avec les gamètes de ses futurs parents, porté par une « étrangère » puis « récupéré » par ses parents qui « l’adoptent » il y a peu de doutes sur qui est la mère : pas celle qui l’a porté contre rémunération. Le problème « moral » est donc autour de cela : porter un enfant d’une autre, pour une autre, contre une rémunération (un dédommagement… toute peine mérite salaire, après tout).

      Cela est autorisé dans certains pays (ça me semble logique) et pas dans d’autres (les gens ne peuvent donc pas y faire ce qu’ils veulent de leur propre corps, c’est un signe de grande liberté, de grand respect de l’humain dans son intime, sa propriété la plus précieuse : celle de lui même). C’est donc cela qui doit être jugé, et conformément au droit international, dans le pays où l’acte est commis. Donc pas en France. Donc on ne voit pas trop pourquoi le droit français punirait ceux qui de toutes façon sont au pire les victimes d’un crime, au mieux les enfants de parents français…

      • Il y a déjà eu pas mal d’erreurs lors de la réimplantation après un in vitro… il a fallu qu’un couple blanc donne naissance à un enfant noir pour que l’on découvre que c’est courant. De même on a pu voir dernièrement que la réalité a dépassé la fiction du film « la vie est un long fleuve tranquille ».

      • La mère d’un enfant est bien celle qui l’a porté neuf mois, en vertu de toutes les lois normales, sauf celles bien sur qui instaurent la vente et l’achat d’être humains.
        Ceci parce que l’histoire d’un enfant commence bien sur à sa conception et considérer comme neutre le ventre qui accompagne sa croissance première est non seulement faux scientifiquement mais humainement insoutenable.
        Faire ce que l’on veut de son corps ne peut se traduire par la production d’esclaves (être humains vendus), car cela attente aux droit de l’enfant dont vous prétendez être le défenseur. Il convient donc aux pays qui interdisent la pratique de faire prévaloir des droits de l’enfant contre sa cruelle patrie qui l’abandonne : il faut que ce pays assume ses enfants et la France, patrie des droits de l’homme a les moyens de l’imposer.

        Vous parlez de « punition », je crois que ce sont les signataires de ce honteux contrat qu’il faut punir, en prononçant la déchéance de leur parentalité, puis en expulsant l’enfant pour obliger son pays d’origine à protéger ses mères et ses enfants, comme tout Etat se doit de le faire.

  • Alors régulariser les enfants ok, mais il faut sanctionner les parents qui outrepassent sciemment la loi. Prison, amende, etc.
    Et si cette loi n’est pas bonne, il faut l’abroger.
    Simple, cohérent, et de bon gout.

    • Tout d’abord il convient de se demander si la loi doit légiférer ce qui se passe dans le slip des gens.

      • Il n’y a pas de « droit à l’enfant ».

        Si les procédures d’adoption n’étaient pas aussi kafkaïennes, personne n’aurait besoin de GPA, qui est tout de même une idée particulièrement saugrenue.

        • il ne s’agit plus d’adoption mais d’achat. Faire d’un enfant un caprice

          • « il ne s’agit plus d’adoption mais d’achat. »

            Sur étagère? On peut choisir la couleur des cheveux, des yeux?

            « Faire d’un enfant un caprice »

            Vous voulez légiférer sur les bonnes et les mauvaises raisons de faire des gosses?

          • Les personnes qui ont recourt à la GPA achètent un service pas un enfant.

            • Il me semble que ce n’est plus un service quand on demande à une femme de se bourrer d’hormones pour « produire » un être de chair et d’os. Si vous considérez un enfant comme un service alors pourquoi pas rendre service à votre voisin pédophile en lui prêtant quelques heures votre enfant ! Après tout il a des envies qui ne correspondent pas aux votres mais si cela peut lui faire plaisir, pourquoi pas.

              • Je n’ai jamais dit que l’enfant est un service. Le service c’est de mettre à disposition ses capacités reproductive pour un autre. Pour moi c’est d’ailleurs plus un don indemnisé qu’autre chose.

                • « un don indemnisé » ????? Je vous donne mon vélo mais vous m’indemnisez de 100 Euros ???? Acheter serait plus court !

                  • L’acte est gratuit mais il faut indemniser pour la douleur, l’effort, la fatigue, l’arrêt de travail, le risque lié à la grossesse, etc…

                    • Vous oubliez les risques de cancer liés à l’absorption de doses massives d’hormones !

                    • Décidément vous avez un problème avec la notion du don ! ce qui serait éventuellement gratuit c’est l’acte sexuel du père avec la mère porteuse !

                    • Adèle, pour une fois je suis 100% d’accord avec vous…

                      Mais que voulez vous, la propagande et les réactions instinctives ont fait que beaucoup voient un « achat d’enfant ».

                      Je dirais qu’ils n’en n’ont pas, parce qu’acheter un enfant qui va ensuite vous couter très cher, ruiner vos grasses-matinées, etc. c’est pas un calcul très rentable pour ceux qui le font, mais au contraire tout bénef’ pour les autres (je rappelle que ces mioches payeront vos retraites… ou pas)

            • Un service consistant à faire enfant en vue de l’abandonner.

              • C’est exactement ça. Je ne vois pas le problème.

              • Ben c’est là qu’est le problème justement !

              • Non, pas pour l’abandonner mais pour le donner. C’est tout à fait différent. On abandonne un bébé dans la forêt ou dans une poubelle. On donne un bébé à un autre être humain; ça n’a rien à voir. C’est rigolo comme certain libéraux utilisent des arguments tout à fait rationnels pour défendre certains sujets mais font comme les socialistes et utilisent des mots inappropriés dans le but de jouer sur l’émotion pour défendre d’autres sujets…

            • Sophisme complet : le service qui crée l’enfant et l’enfant lui même sont indissociables.

        • Faux il y a 60 candidats à l’adoption par enfant adoptable !!! Ce ne sont donc pas les procédures qui posent problème mais le  » manque d’enfants  » ….. ; et on peut se réjouir que le nombre d’enfants abandonnés ne soit pas plus élevé !!!!Pour le reste la GPA se présente comme un DROIT à l’enfant , ce qui n’a aucune justification !!

          • Il ne manque pas d’enfants il manque l’application de la loi. Beaucoup d’enfants sont mis en garde meuble dans les services sociaux mais ne sont pas « abandonnés de fait » parce que la mère leur envoie une petite carte tous les ans pour leur anniversaire ou vont les voir deux fois l’an. Si ce n’est pas un abandon de fait ça …..!!! Le problème c’est que les adoptants veulent des bébés et refusent les enfants plus agés. Si vous avez envie de rendre heureux un enfant et si le désir d’enfant est si fort, adopter un enfant de 6 ans est certes une marque d’abnégation car cet enfant ne sera jamais comme vous avez rêvé qu’il soit mais il restera tel qu’il est, avec sa valise un peu lourde liée à son passé. Mais après, tout on trimbale tous notre sac pas toujours rempli de beaux rêves et de lendemains qui chantent !

            • hé oui, parce que les parents « génétiques » ont été sacralisés par rapport aux vrais parents : ceux qui s’occupent des enfants.

              Et l’idée se retrouve dans la GPA et assimilé.

            • Ayant adopté deux enfants l’un de 10 ans et l’autre de 12 ans je vous rejoins pleinement mais je maintiens qu’en dépit des rétentions administratives ( les fonctionnaires chargés de la garde ne doivent pas perdre leur emploi …..)il manque d’enfants à adopter légalement et que cette  » pénurie » est aggravée par les fratries que l’administration en souhaite pas séparer ou par les parents nourriciers qui s’attachent aux enfants confiés au point de les adopter . Ceux qui restent sont soit trop vieux !!! soit handicapés !!! soit d’une ethnie non désiré !!

              • J’ai vu le cas d’une fillette qui vivait dans une famille d’accueil, elle y était très bien. L’administration a jugé que la famille d’accueil était trop aimante, du coup la fillette a été placée dans une autre famille pfffuuu!!!

      • précisément, dans cette histoire, il n’y a rien dans le slip de ceux qui demandent la GPA. Mais un désir d’enfant qui crée de l’esclavage.

        • Un esclave, on le fouette à mort quand il désobéit. Une femme qui refuse une gestation pour autrui, on lui fait… Rien… On se contente d’en chercher une autre.
          Les gens qui appellent l’apat du gain de personnes dans le besoin « un esclavage » sont des gens qui insultent la mémoire de ceux qui ont vraiment subi l’esclavage. Entre un Spartacus enchaîné et contraint de se battre dans des bastons meurtrières pour ne pas se faire larguer sans armes au milieu des lions et une femme qui décide de louer son utérus au lieu de balayer les chiottes pour un smic parce qu’elle a rien trouvé de mieux entre deux séance à regarder des émissions de télé réalité, il y a une différence fondamentale. Et si vous n’êtes pas capable de voir cette différence, c’est que la médecine ne peut plus rien pour vous rendre votre lucidité ou votre honnêteté intellectuelle.

      • sauf que justement ça ne se passe pas dans leur slip…

    • Voila du bon sens !!!!!

  • Moralement, cette histoire de GPA n’est pas défendable … et c’est bien son problème : ce sujet va encore être instrumentalisé à outrance à des fins électoralistes, et on va bientôt avoir droits aux caricatures d’usage des bigotes en jupe plissée, chemisier boutonné et carré plongeant retenu par un serre tête d’un coté, face aux lesbiennes bobos écolos gauchos martyrs du kandiraton et des innombrables maladies mentales finissant par ‘phobie’ de l’autre.

    Le droit à l’enfant n’est pas un droit, n’en déplaise aux gauchos, pas plus que le droit à la famille n’est un droit, n’en déplaise aux conservateurs, ce ne peuvent être que des lois positives : l’enfant n’est pas ‘achetable’, il est l’unique propriétaire de lui-même, pas la propriété de ses parents fusent-ils biologiques ou adoptifs.

    Les seuls droits naturels qui tiennent, sont ceux de la liberté et de la propriété. Et le seul récipiendaire à considérer là dedans, c’est l’embryon, l’enfant, l’adulte qu’il va devenir.

    Sauf que dans le cas d’un enfant, aucun de ces droits n’a de sens au moment de la conception : l’embryon n’a aucune liberté (on décide pour lui avant qu’il n’existe), ni aucune propriété (on choisit son patrimoine génétique pour lui, vu qu’il n’en a pas avant la conception)

    Mais ce n’est pas du tout le cas pour l’adulte qu’il va devenir : celui-ci se doit d’être égaux en droits des autres enfants (biologiques) et là ca coince sérieusement :

    Un enfant né de GPA/PMA a 3 ou 4 parents, contrairement aux enfants biologiques : plus de propriété, moins de liberté. Un enfant né de GPA/PMA ne nait pas égal en droit face aux autres enfants, pas du tout.

    Aure point, les enfants nés de GPA/PMA naissent affublés d’une distinction sociale qui n’est clairement pas fondée sur l’utilité commune, mais sur un désir de particuliers.

    Bref, les enfants nés de GPA/PMA contredisent de facto l’article 1 de la DDHC de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.  »

    Après la question est : Est-ce que le droit de faire tout ce qui est physiquement possible d’être fait est une doctrine libérale qui ‘sursoit’ aux droits naturels, et ne peut être réglée que par la loi et la morale ?

    Si la réponse était oui, alors les pires atrocités seraient alors libérales. Et le libéralisme est déjà largement accusé d’horreurs dont il n’est pas responsable, que ce n’est peut être pas la peine d’en rajouter.

    • La GPA ne fait de mal à personne.

      C’est une agression contre personne. D’ailleurs on ne peut pas agressé quelqu’un qui n’est pas encore né. Et mettre au monde ne peut être considéré comme une agression.

      Certes il n’y a pas de droit à l’enfant mais il y a le droit à faire ce qu’on veut de son corps.
      Et il n’y a pas plus de droit pour un enfant à avoir un père et une mère.

      Donc d’un point de vue libertarien le débat est tranché. C’est valide car c’est le seul axiome éthique reconnu par les libertariens.

      Un enfant né de GPA aura les même droits qu’un autre. Arrêtez la désinformation et vivez avec votre temps.

      • avec vous l’orphelinat trouvera ses lettres de noblesse.

      • Oui, les libertariens sont des utopistes constructivistes : leur utopie est de construire une éthique et une doctrine parfaite, qui est peut sembler libérale, mais pas humaniste.

        • L’humanisme est un totalitarisme (subtil mais ça reste un totalitarisme).

          • La nature nous asservie et nous afflige son totalitarisme ! TUONS LA NATURE ! Putain deux hommes ni deux femmes ne peuvent procréer ensemble. C’est pas juste ! Séparons tous les couples et élevons des enfants en batterie et dispatchons les dans toutes les familles homo et hétéro afin d’éliminer cette injustice qu’est la nature! Décidément le siècle des lumières est bien fini.Vive « le meilleur des mondes ».

          • J’ai entendu cet argument des milliers de fois … dans la bouche des marxistes. C’est évident que pour une personne aveuglée par son reflet dans le miroir, toute opinion est un jugement, toute règle est une torture, tout amour est une agression : pour elle, il n’y a qu’une seule morale qui vaille : celle où elle a raison.

      • Pour le moi le problème majeur avec la GPA ce n’est pas comme certains le prétende une prestation consistant à louer un utérus dans le but d’obtenir un enfant conforme à un cahier des charges.

        Un enfant ce n’est pas un produit dont on peut exiger qu’il soit mis au rebut si il ne satisfait pas aux contrôles qualités pendant son développement in utéro ou moment de la livraison.

        La GPA ça reste une grossesse et comme toute grossesse aujourd’hui en occident on s’attend à ce que l’enfant qui verra le jour soit parfait et rares sont les parents qui décident de mener à terme une grossesse pour enfanter un handicapé, et lors d’une GPA vous ne pouvez contraindre la mère porteuse à interrompre sa grossesse si l’enfant qui en résulte ne vous convient pas, et dans le cas ou cet enfant vient au monde, en étant issu d’un don d’ovocyte et de sperme, les « parents » peuvent parfaitement l’abandonner vu qu’il n’y a aucune filiation.

        Heureusement dans la plus part des cas les GPA se passent très bien et il est heureux que les enfants puissent bénéficier de la citoyenneté de leur parents commanditaires, mais cette pratique ne peut se faire sans poser d’énorme problème sur le plan éthique et sur le plan juridique en matière de filiation pour protéger les enfants et ne pas faire en sorte qu’ils soient vu par certains comme une simple marchandise.

        • vous n’imaginez pas l’effet ravageur que l’abandon produit sur un enfant, et cet abandon fait partie du contrat de la GPA.

          • Mais n’importe quoi sur contrepoint aujourd’hui. Vous tirez un enfant du néant. Pour lui c’est donc (ravage ou pas) de tout façon mieux que de ne pas exister. Après si il veut se suicider et retourner dans le néant c’est son droit.

            • Vous avez un enfant né d’une GPA issu d’un dont d’ovocyte et de sperme à la naissance les commendataires refusent l’enfant pour quelque raison que ce soit.

              Vous êtes le juge chargé de ce cas que faites vous de cet enfant?

            • avez-vous déjà donné la vie Adèle?

            • c’est vrai que les parents qui ont un enfant qui se suicide ont cette formidable philosophie de se dire  » Ah ben j’ai pourri la vie de mon enfant, il se suicide, s’il est plus heureux, tant mieux pour lui « . Décidément vous devriez arrêter de fumer la moquette parce que vos propos sont d’une ineptie et d’un cynisme affligeant. Mais bon !

              • Je dirais même que votre antihumanisme primaire vous rend pas totalitaire mais idiote tout simplement !

                  • Je n’ai pas souvent de propos virulents mais là, trop c’est trop !!! Je n’imposerais jamais rien à personne et je peux comprendre les frustrations des uns et des autres mais je demande au gens de se comporter en personnes responsables et pas en adolescents pourris gâtés détestant la frustration. Ce qui m’énerve et d’autant plus en tant que libérale ce sont les personnes qui au non de la liberté ne réfléchissent à rien. C’est mon droit, j’ai le droit de, j’ai le droit à. En tant que libérale, je ne peux me satisfaire de cela. Ma liberté s’arrêtera toujours à partir du moment ou elle nuira à une tiers personne née ou pas encore née. La nature est parfois injuste et il faut l’accepter sinon on arrive à des situations ubuesques aussi bien sur le plan éthique que juridique.

                    • Entièrement d’accord, le narcissisme élevé à ce niveau, ca devient carrément obscène en plus d’être ridicule : génération Nabila…

            • Passé les bornes, il n’y a plus de limites !

    • « Un enfant né de GPA/PMA a 3 ou 4 parents, contrairement aux enfants biologiques : plus de propriété, moins de liberté. Un enfant né de GPA/PMA ne nait pas égal en droit face aux autres enfants, pas du tout. »

      Gé pa kon pris.

      Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’enfant né par GPA qui n’aurait pas les mêmes droits que les autres ? ça n’a ni queue ni tête. Quel rapport entre la liberté, la propriété, et le nombre de parents ? Aucun.

      « Aure point, les enfants nés de GPA/PMA naissent affublés d’une distinction sociale qui n’est clairement pas fondée sur l’utilité commune, mais sur un désir de particuliers. »

      D’ailleurs ça se voit, c’est écrit sur leurs fronts. Je note également que les enfants conçus « à l’ancienne » ne sont pas issus du désir de leurs parents. Puissant ça.

      • La filiation ascendante (ses parents) est une propriété ‘de soi même’ : l’ADN, l’éducation, l’héritage étique et matériel, le temps passé et les sentiments … font parti de soi-même et provient des parents.

        La filiation descendantes (les enfants) est aussi un lien : un orphelin est plus libre de sentiments, de devoirs, de responsabilité, d’attachement… impactent la liberté ‘sur soi même’ du fait des parents.

        Que les parents soient reconnus ou pas ne change rien : un enfant issue de GPA/PMA a 3 ou 4 parents au lieu de 2, donc pas les même droits naturels de propriété de soi même ni de liberté sur soi même que les autres.

        Dès que cette différence est établie légalement (voire masquée ou transformée par un contrat social) cela devient de facto une distinction sociale.

        (les distinctions sociales ne s’écrivent pas sur le front)

        Si l’on veut qu’elle n’apparaisse pas, cela oblige à modifier un grand nombre d’éléments du ‘mariage’ ou du couple naturel : nom du père et de la mère sur les dénominations, arbre généalogique, héritage, etc… et à faire en sorte que certains des parents n’aient aucune existence légale ou une existence réduite et délimitée.

        • Heu, là vous mélangez un peu tout.
          La filiation existe soit légalement soit génétiquement.

          Quoi qu’il en soit les enfants ont toujours deux et seulement deux parents, du moins avant les bidouillages pour tous du père Hollande.

          Ils ont deux parents génétiques. On n’y changera rien par la GPA.
          Ils ont deux parents légaux, autrefois connus comme « le père » et « la mère » qui exercent jusqu’à la majorité légale ou l’émancipation de l’enfant ses droits en son nom. Et sont en contrepartie responsables de l’enfant et de son bien être. Là encore, on peut tortiller dans tout les sens mais il n’y en aura jamais que deux (sauf effectivement à bidouiller la loi). Un enfant adopté, d’où qu’il vienne, n’a pour parents au plan de la filiation légale que ceux qui l’ont adopté.

          Le reste c’est du vent socio-psycho-blahblah…

          • J’ai volontairement tout mis dans le même sac : la filiation, c’est bien plus qu’un coté biologique et un coté légal : c’est d’abord une construction de l’enfant qui lors de son développement a besoin de savoir d’où il vient : physiquement, génétiquement mais aussi culturellement, socialement …

            La filiation ‘légale’ c’est du droit et de la paperasserie, complétement bidouillé comme vous dites

            Les enfants placés de famille d’accueil en famille d’accueil ont plein de parents … ce qui ne les aide clairement pas à se construire.

            Le problème est juste là : la filiation est le plus profond patrimoine des êtres humains, en grande partie responsable de ce qui nous différencie des robots, des ordinateurs ou des numéros de sécu … nous ne sommes pas que des êtres de raison pure et heureusement.

            La question ‘qui sommes nous, d’où venons nous’ est LA question qui guide toute notre vie et la raison pure ne nous donnera jamais la réponse, même si elle est capable de nous en donner tous les détails.

            • Là, d’accord.
              L’idéal pour les enfants c’est une filiation claire et profonde, entourée d’amour. C’est de naître dans une famille avec une histoire, des ancêtres connus, de deux parents s’aimant et les aimant. Parents qui sont génétiquement, historiquement, sociologiquement, économiquement, légalement et affectivement leurs parents… Mais cela c’est un idéal (et rien n’est fait pour le favoriser légalement) qui ne répond pas aux situations limites.

              La discussion sur la PMA, l’adoption, les enfants en famille d’accueil, c’est justement ce qui constitue ces conditions aux bornes… Et pour l’instant c’est pas très satisfaisant comme vous le soulignez. L’adoption est rendue si difficile qu’un enfant membre de ce groupe « limite » a finalement peu de chances de vivre le « deuxième meilleur choix » : être adopté bébé par des parents qui l’aimeront et s’aimeront « jusqu’à ce que le mort les sépare ». Ce qui limiterait déjà la casse. La GPA n’est finalement qu’une forme d’adoption « prévue dès le début » dans certains cas (quand il n’y a pas de lien génétique entre les parents et l’enfant) et une forme à peine complexifiée de filiation normale quand il y lien génétique (la mère porteuse n’est quasiment rien dans la filiation). C’est un truc qui n’était pas possible avant et qui nous invite à une réflexion plus large et profonde sur ces fameux « cas limite »… qui ne disparaîtront pas si on ne change rien, au contraire.

              Laisser les gens libres de faire ce qu’ils veulent me semble un bon début (pour l’adoption comme pour la GPA) et intervenir uniquement dans les cas « limite limite » (et donc ultra-rares) si l’intérêt de l’enfant est visiblement en jeu, par l’application de lois simples s’appliquant à tous les parents (légaux, la loi n’a que faire de la génétique ou pire encore de l’amour) les obligeant à subvenir aux besoins des enfants, à bien les traiter.

              • Personnellement, je pense que c’est une machine à créer des privilèges (droits différents) qui en fin de compte couteront une fortune à la société par prise en charge socialiste.

        • Effectivement.

          Si l’on prend la définition de la propriété, qu’on la tord, qu’on la sculpte à coups de marteau et qu’on y met une nouvelle couche de peinture alors oui, la filiation ascendante est une propriété de soi même.

  • Stop à la propagande sur ce sujet !
    On peut être libéral sans être libertaire.

    On ne peut se contenter de la politique du fait accompli sur des sujets aussi sensibles.

    De plus, cela commence à bien faire ces articles sur ‘contretpoints’ qui vont tous dans le même sens concernant ce sujet.

    • Cela commence à bien faire la « pensée unique » des « libéraux-conservateurs (sic) »!

      • Pareil. La droite n’est pas le lit naturel de la liberté et de la dignité humaine. Et les conservateurs n’ont certainement pas le monopole de la morale !

        • La dignité humaine… vaste sujet ô combien subjectif !

        • Ah bon, pour la gauche, la morale n’est pas stigmatisante et liberticide ? la liberté ne crée pas des inégalités ? la dignité humaine serait sacrée, aux dessus des lois et de l’intérêt commun ?

          J’ai toujours entendu la gauche dire le contraire.

        • En effet. Mais la moraline mal placée qui nous dicte à longueur de temps qui sont les justes et qui sont les « salauds », c’est souvent dans le coin de la « gauche » qu’on la retrouve. Les gens de la vraie gauche défendent la dignité humaine.

          Quant à la pensée unique dénoncée par @Anticrétin, j’eus tellement aimé que ce fût le cas. Mais les 45 dernières années nous ont bien démontré le contraire. Merci à vous et votre ami Dany.

  • Restons calme et raisonnable.
    Il n’y a pas de raison de penser que les participants à une GPA sont forcément, les uns (« acheteurs »), des exploiteurs sans scrupule de la misère humaine, l’autre (« la vendeuse ») des salopes sans cœur ni scrupule et incapable de gagner leur croute d’une façon décente, et les uns comme l’autre des équarrisseurs d’enfants.
    Au pire, si on s’inquiète pourl’enfant (?), prévoyons une vérification par un juge dans un cadre comparable à celui de l’adoption, et ça ira bien. Non ?

    • Pas de problème : des juges, des assistantes sociales, des psychologues, des médecins … tout cela payé avec nos impôts : ca ne coûte rien, c’est l’état qui paie.

      • heu … il est bien clair (pour moi en tout cas) que tout cela doit être aux frais de ceux qui y ont recours à la GPA, n’est-ce pas ?

        • C’est évident.
          Ou alors payé par l’assurance santé, si elle est privée, en concurrence et qu’on peut choisir de se faire assurer pour ces choses ou pas…

        • heu … je crois que vous rêvez un peu : l’état socialiste ne va pas perdre une aussi belle occasion de complexifier tout cela avec des milliers de pages de règlement et de procédure, d’assistances pécuniaires, de prise en charge, d’accompagnement obligatoire, de suivi etc, etc, etc…

          Vu que les enfants nés de GPA/PMA ont les même droits (ceux d’avoir un vrai père et une vrai mère) que les autres, qu’il faut ben compenser les oppressions quel eur font subir la société, vu qu’ils sont une minorité, que les horribles méchants gestationpourautruiphobes seul font subir, etc, etc…

          Bref, une belle machine à creuser les déficits publics comme les socialistes les adorent.

  • La liberté ne doit pas devenir une idéologie.
    Elle consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
    Dès lors, il faut se demander si l’on nuit à la femme qui porte l’enfant et à l’enfant lui-même. La première exerce à priori sa volonté (encore qu’elle ne puisse pas prévoir si elle va s’attacher à cet enfant qu’elle porte). Quant au second, on pourrait peut-être écouter ces enfants nés sous X ou même adoptés, qui une fois devenus adultes, cherchent désespérément leurs parents. Après avoir vécu une jeunesse difficile en raison de cette absence et des doutes sur leur identité.

    • Exact j’ai adopté deux enfants et c’est effectivement ce qui se passe !!!! Heureusement l’équilibre revient avec la maturité mais la blessure n’est jamais complètement cicatrisée !!!!

  • Oui tout cela est bien joli mais çà veut dire que l’on rend légale une action à priori illégale !!!!!Pourquoi avec ce même raisonnement ne pas blanchir le voleur sous prétexte que le vol a profité à son jeune fils et qu’il serait trop cruel de lui reprendre l’objet même si on en fait un receleur involontaire !!!! Les avocats n’ont plus qu’à plancher sur leurs argumentaires car presque toutes les actions hors la loi doivent pouvoir être plaidées sur ces nouvelles bases !!!!!!

    • Mettons que le voleur rende l’objet volé, qu’il n’a d’ailleurs jamais pris. En fait il n’y a pas de vol.

      Faut-il le condamner?

    • Et dans tout cela,iln’est pas question d’amour, car le dogme de croire que mettre au monde engendrerait des sentiments de maman, est purement un dogme que les juges considère comme automatique. Il y a une très grosse diffèrence entre une mère (la gènitrice) et la maman celle qui appporte de l’amour et participe au bonheur de l’enfant- elle n’a pas le monopole mais en France , ce n’est qu’un dètail) Je crois que la France n’est pas le pragmatisme dans sa culture. La mère peut eètre une bonne mamman comme la pire des bourreaux pour ses enfants. Malheuresement le lobbying en France prend le dessus sur le dèbat. Je crains que beaucoup d’enfants qui n’ont pas reçu de l’amour , ignorant la notion fondamentale du respect des parents, victimes d’un divorce houleux, devenus adultes ont vite été dèpassé en devenant parent. Des gènèrations d’enfants dont la justice s’est servie pour dècider sur eux ne peuvent avoir toutes leur facultés necessaires pour construire un dialogue contructif pour affronter les difficultés surtout devenus parents. Il est donc normal que l’enfant devienne un jour une produit de consomation. Dans beaucoup de pays, les parents marient leur enfants encore enfants sinon très jeunes, Certains choisissent d’avorter pour raison de croyance et une politique familliale très sèvère. Tout cela pour dire que la Loi dogmatique est souvent responsable de beaucoup de souffrance. La France peut dèpenser des sommes fantastiques pour aider les parents, elle reste nèamoins très mauvaise pour sa justice dans les affaires familliales. Un rapport interne parle de catastrophe à ce sujet, mais la transparence n’est pas une priorité dans notre rèpublique. Par commercer sur les nominations au Conseil d’Etat! Pour l’instant c’est le foot et les jeux dèbilisants qui occupent l’information, mais nullement des dèbats de sociétés, ni la parole aux citoyens dans un pays dirigés par le Jacobisme depuis des siècles. A se demander pourquoi les gens ne se sentent pas heureux, consomment des tonnes de mèdicaments, et ont pourtant le meilleur service social au monde selon les dirigeants? Il faut mieux etre aimer par des ètrangers que par des parents qui ne savent meme pas ce que cela implique.
      J’ai de la chance d’avoir des parents qui m’aiment, mais le malheur d’ètre français. Madame Taubira en sait la raison. Mes enfants seront traumatisés pour le reste de leur vie par l’ignorance et le dogmatisme de ses fonctionnaires.

      • Entièrement d’accord, la France est le pays de la raison pure, du dogmatisme, de la construction mentale et du rationalisme despotique. Aucune place pour l’amour et les sentiments en général : cela ne sert qu’à faire du fric dans les émissions de télé réalité, c’est un machin qui a été instrumentalisé par les chrétiens dans le but d’asservir le peuple…

        • L’amour, les sentiments, n’ont aucune place dans la loi… c’est aussi simple que ça. La raison en est évidente : la loi doit être la même pour tous, par principe. Et les sentiments par nature sont subjectifs. Donc une loi impliquant et reposant sur des sentiments (aussi nobles et importants soient-ils) est par nature une loi injuste et inique, qui favorise certains (dont la subjectivité est « majoritaire » ou a la chance d’être en ligne avec la loi) et blesse les autres.

          On l’a déjà vu avec les lois sur le mariage… Dès qu’on y met de « l’amour » ça fout le bordel et personne n’est vraiment content.

          • Dès que l’on met de la loi pour gérer quelque chose de privé, ça fout le bordel : 90% des lois en France sont soit des privilèges, soit des clauses morales qui tentent de réguler des éléments subjectifs et des comportement sociétaux.

            ‘Mangez 5 fruits et légumes par jour !’

  • En fait ce conseil d’Etat a JUGE valide une circul….
    Démocratiquement tiens l’ auteur a omis de le préciser bizarre
    Mais qui sont ces gens , ces juges , leurs capacités , bon eux ils sont responsables c’ est l’ essentiel
    Après lecture des comm celui qui m’ éclaire le plus est @bibi 19 55 quant à celui de @Boissoudy 19h36 meme quelq semaines ! la vie continue on oublie apparemment en fait ça grave

    • Etre responsable c’est de pouvoir etre poursuivit pour ses actes. Et ce n’est pas le cas en France. Notre rèpublique est construites sur des braises de la Monarchie absolue. Le dogme est la base de la Loi. Rien à voir a du pragmatisme, du bon sens. Un pays qui se veut ègalitère mais qui dans les faits pullule de castes vivant sur la conivance et la taxation qui s’approche du totalitarisme. 0,6% du PIB pour la Justice au niveau du ministère de la Culture, c’est bien prendre les français pour des esclaves. Je le dis, etre français ce n’est pas un cadeau.

      • Mon post était ironique : l’ auteur Bourgerie participe de la manipulation générale car ce n’ est pas un conseil ( d’ Etat )mais un TRIBUNAL ici les plaignants sont perdants
        d’ ailleurs ces juges peuvent aussi décider sur la fin de vie je leur fait confiance ! pour souffrir inutilement 2 semaines à l’ hopital avant de rendre l’ ame c’ est la démocrassie à la française évidemment

  • petite question.
    dans le cadre de complications lors des premiers mois de grossesse, la mère porteuse a t’elle le droit de décider d’avorter ? si les donneurs décident de faire avorter (pour x raisons) ont-ils le droit de décider à la place de la mère porteuse (avec tous les effets collatéraux sur l’organisme de la mère porteuse) ?
    bref qu’en est-il du droit à l’avortement dans le cas d’une GPA ?

    • Bonne question qui soulève le caractère « extrême » de l’avortement (cf la loi Veil d’origine).
      Selon la perspective éthique qu’on choisira, avorter est au mieux « se débarrasser d’une vie potentielle » (ce qui est déjà sujet à débat et certainement pas un droit) et au pire « tuer une vie sans défense » (ce qui est clairement pas quelque chose auquel on « a droit »).

      Bref, l’avortement n’est jamais un truc simple et ce n’est pas plus simple avec la GPA. Qui a « des droits » sur un enfant à naître ou « enfant potentiel » ?

      A mon sens les « donneurs d’ordre » ne peuvent pas décider de l’avortement. Ils peuvent décider qu’ils ne veulent plus de l’enfant, enfin plus l’adopter (rupture de contrat, à traiter en fonction de la rédaction dudit contrat) mais pas plus que vous pouvez demander à Peugeot de détruire une voiture que vous aviez commandé mais que vous ne voulez plus acheter, ils ne peuvent demander l’avortement.

      Dans le cas où des difficultés mettent en jeu le choix entre vie/santé de la mère porteuse et celle de l’embryon, là encore c’est à la mère porteuse de juger… C’est sa vie, et pour celle de l’enfant elle n’est pas à la mère porteuse, pas plus qu’aux parents à venir… A la limite on pourrait imaginer un « défenseur de l’enfant », magistrat indépendant, qui serait charger dans le cas en question de potentielle non-exécution du contrat de veiller aux intérêts de l’enfant potentiel…

      • Donc s’il est décelé un risque de handicap lourd de l’enfant à naître et que dans cette hypothèse les donneurs décident une rupture de contrat et que dans le même temps la mère porteuse prend la décision de ne pas avorter. A qui « revient » l’enfant à la naissance ? la mère porteuse à t’elle obligation de le prendre en charge ? si non, qui ?

        • C’est typiquement le genre de chose que vous voulez prévoir dans le contrat. Ou laisser un juge (au sens départageur/conciliateur) trancher.
          Il me semble dans votre cas que si la mère porteuse choisit de ne pas avorter alors que les parents putatifs rompent le contrat (ou sortent de l’équation en refusant l’enfant), c’est à elle de voir. Elle le garde, elle le donne à adopter, selon… Typiquement il y aurait une indemnisation prévue pour ce genre de cas dans le contrat donc elle aurait les moyens de gérer la situation au moins un temps. Ou pas. Mais dans ce cas, elle aurait sans doute refusé de contracter au début.

          • A bon, y’a pas de service après vente et de délai de rétractation de 7 jours, mais où est donc le droit des parents de ‘ne pas avoir d’enfant’, le droit de changer d’avis ?

            On peut pas louer un service de serial killer ou de pédophile (l’équivalent du service de location d’utérus) ?

            Je la sent bien l’usine à gaz légale qu’il va falloir monter là derrière. On n’a pas fini de payer …

            • Noublions pas que l’on peut aussi detecter les maladies dans les gènes avant mème fècondation. Si le cas avait lieu ce ne serait que exeptionnel. A ce jour des mères avortent dans certains pays suite à la connaissance du sexe dufutur bèbè. On est loin de problème ici. cer le bèbè sera aimé . Dans certains pays la prèsence d’un enfant dans un coupl est fondamentale pour nouer des liens forts. Si fort que des pères stèriles sont papa et l’enfant est porteur de ses gènes!!! Tout cela sans passr devant un juge. Dans le cas de la maman on a fait de tel progrès que la science permet d’implanter un utèrus fècondable. Et on peut dire que l’affaire peut rester en famille. Bref ce qui est important c’est que derrière cette èvolution des moeurs semble bien plus compliqué dans les esprits que de pas rèagor quand ilt question d’aller faire la guerre à un pays qui ne vous a rien fait car il n’y a pas dèbat, du fait d’èviter d’utiser le mot qui autorise de tuer sous l’autorité d’un chef d’Etat un ètranger chez lui. Le paradoxe de la modernité

  • L’obsession du lien génétique, des enfants arrachés à celles qui les ont portés (comme aux Etats-Unis), des procédures complexes devant des juges fonctionnaires… c’est ça le libéralisme?

    Les droits subjectifs mènent à des impasses: quels droits pour l’embryon, la parturiente, le donneur de sperme…? Je pense que la liberté n’est jamais mieux protégée que lorsque l’on respecte la sphère familiale. L’enfant qui survit à la grossesse & à l’accouchement (domaines des femmes traditionnellement) est présumé être l’enfant de celle qui l’a porté & de l’époux de celle-ci, qui peuvent le donner en adoption avec ou sans rémunération…

  • Comment peut on sous prétexte qu’il est difficile d’adopter imaginer faire recours à la gpa?? C’est se comme ne pas aller à la spa chercher son chien mais l’acheter dans un ÉLEVAGE sauf qu’il s’agit ici d’humains(d’enfants!!).
    Faire passer le confort des parents avant celui d’enfants déjà n’es et non voulus ou sans parents et vivants souvent dans la misère.
    C’est totalement indéfendable et criminel!!!

    • ça me rappelle ce que disait les Anglais des Irlandais pendant la famine : quels irresponsables ces gens, ils font des enfants qu’ils n’ont pas les moyens d’élever !

  • Ah que voilà une belle mise en terre de tous les garde-fous civilisationnels !

    Ah que voilà une belle mise en jambes pour sauter le pas de toutes les déviances !

    Et, du train où vont les choses, à quand l’exaltante perspective d’un vaste élevage de nourrissons en batterie, sponsorisé très philantropiquement par… « MONSANTO » ?

    Par ailleurs, le constat d’une action ou d’un acte amoral déjà produit, doit-il pour autant justifier – aussi inconcevables fussent-elles – toutes les autres récidives possibles ?

    En réalité, cette fureur rabique de tout imposer, tout particulièrement ce qui heurte la conscience humaine, ne préfigure qu’une étape de plus vers une humanitairerie aussi vénénifère qu’impitoyable.

    Vous avez dit désespérance ?

    • Et la fureur rabique de tout (ce qui vous déplait) interdire ?
      Parce que je n’ai vu nulle part de volonté d’imposer la gpa, en fait…

      Et je ne vois pas trop en quoi cela fine notre civilisation (à l’inverse du refus du «mariage» gay) puisque de toute façon la chose n’était pas même envisageable il y a cinquante ans… C’est comme dire qu’il faut interdire les smartphones en disant qu’ils s’opposent aux fondements de notre civilisation.

  • @ Franz

    Smartphones et… GPA ?

    Bravo !

  • Vos exaltations névrotiques ne concernent que vous.

    Excitez-vous tout seul si ça vous chante, c’est votre droit !

    On ne calme un stakhanoviste de l’embrouille et de l’agitation mentale que par le silence.

    Bye bye !

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