France : une jeunesse condamnée à stagner ?

La nouvelle génération est-elle économiquement déjà condamnée ?

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jeune fille credits JL Mazières (licence creative commons)

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France : une jeunesse condamnée à stagner ?

Les points de vue exprimés dans les articles d’opinion sont strictement ceux de l'auteur et ne reflètent pas forcément ceux de la rédaction.
Publié le 12 décembre 2014
- A +

Par Matthieu Montjotin.

jeune fille credits JL Mazières (licence creative commons)

Il est communément admis que la France, comme tous les pays développés, est condamnée à une stagnation séculaire. Une génération entière serait ainsi contrainte de vivre avec une croissance atone. Les arguments qui soutiennent cette thèse sont nombreux.

Endettement, vieillissement, ralentissement des gains de productivité, une génération entière serait condamnée à une stagnation séculaire

L’endettement. Avec une dette de plus de 2 000 milliards d’euros, soit plus de 95 % du PIB, la France se dirigerait vers une très longue phase de désendettement. Pour faire face au déficit annoncé de 4,3 % en 2015, bien au-dessus des 3 % qu’il a juré de respecter depuis le traité de Maastricht, notre pays ne pourrait revenir à l’équilibre par une simple hausse des recettes. Et la nécessaire baisse des dépenses publiques affaiblira fortement la croissance future, dit-on.

Le vieillissement. La population française, elle aussi, sera affectée par le vieillissement qui touche tous les pays développés. Selon l’INSEE, la classe des 20-64 ans va baisser pour atteindre 52 % en 2050 contre 59 % en 2005. Cette contraction de la population en âge de travailler, certes bien moindre que celle de ses voisins européens, condamnerait la France à des taux de croissance très faibles.

La productivité. Il est admis que les cycles de croissance sont corrélés avec les cycles de progrès technologiques à l’origine des gains de productivité. Mais on observe aujourd’hui un recul de la productivité globale en France. Cette tendance serait le résultat de la baisse de la productivité du capital du fait de l’augmentation de l’intensité capitalistique de notre économie et du ralentissement de l’efficacité du secteur de la Recherche et Développement. La « Troisième Révolution Industrielle » est ainsi souvent dénoncée comme un leurre. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’auraient pas su apporter les gains en productivité dont la France a besoin depuis les années 1970 pour sa croissance.

Cependant, à ces théories macroéconomiques qui enferment la France dans un modèle, il faut opposer un constat concernant la société française.

La France porte en germe une population d’entrepreneurs. En effet, la génération qui vient à maturité est bien plus créatrice d’entreprises que celle de ses parents. Si le nombre d’entreprises créées a baissé de 13 % entre 2010 et 2013 du fait de la crise économique, la tendance sur les dernières années est implacable : +127 % en 10 ans.

La France porte en germe une génération d’entrepreneurs

La France a donc une génération d’entrepreneurs et il est bon de rappeler ce fait, à une époque où l’on spécule si facilement sur l’apocalypse de l’économie française. Trop souvent l’on entend des représentants politiques appeler de leurs vœux la France à se transformer en un pays d’entrepreneurs, de «start-upers». Il faut leur dire que leur pays l’est déjà !

Le numérique, le «big data», l’énergie propre, les services à la personne, l’économie du partage, les branches récemment ouvertes à la concurrence, autant de secteurs économiques qui recèlent de nombreux entrepreneurs français.

Cette génération est un atout exceptionnel sur le plan européen. Le taux de création d’entreprises (le nombre d’entreprises créées divisé par le nombre d’entreprises existantes) est de 15 % contre 10 % au Royaume-Uni et 8 % en Allemagne. Les fondements d’une croissance se trouvent là, dans cette génération. La croissance n’est donc pas à créer, elle doit simplement être libérée.

Ainsi, on ne peut pas condamner une génération entière à un futur écrit d’avance puisque les théories macroéconomiques sur la croissance française ferment les yeux sur l’émergence de cette société créant des entreprises qui bouleverseront notre vie quotidienne.

La croissance n’est pas à créer, elle doit être simplement libérée

Cependant, ces prévisions permettent de comprendre que le bouillonnement de la jeune génération n’est pas une condition suffisante pour la croissance.

Il faut créer le terreau fertile pour la croissance française en libérant celle des entreprises, en libérant l’initiative individuelle, l’innovation, en réconciliant l’administration et le secteur privé. En se recentrant sur ses fonctions régaliennes, l’État peut desserrer l’étau que constitue la dette. En libérant cette force entreprenante, l’État ouvre des perspectives de croissance, incite donc à l’investissement et offre les conditions d’une future hausse de la productivité.

Voilà comment la jeunesse répond aux prédictions de stagnation séculaire.

Article écrit en collaboration avec Hémisphère Droit

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  • La jeunesse est condamnée par qui ? Et surtout pourquoi ?

    Les sacrifiés après les jeunes seront les vieux et les retraités.
    Puis les fonctionnaires.

    L’argent sera détruit par l’inflation.
    Restera plus qu’à reconstruire.

    Mais rassurez vous, les politiques, eux, seront toujours là pour nous rendre la vie plus insupportable que jamais.

    • Il faut pas croire que les générations des personnes nées entre 1940 et 1970 (ceux qui nous ont laissé 2000 milliards de dette vont s’en tirer comme ça.

      Attendez que « les jeunes » arrivent au pouvoir et vous allez voir comment on va sabrer dans leur retraites et prestations.

      • A priori les jeunes n’ont pas leur place dans « ce » pouvoir.
        Le peuple non plus du reste.

        « Si » les jeunes avaient une place au pouvoir, effectivement cela roxerait grave.

        Encore que….95% des jeunes rêvent de devenir fonctionnaires. Les 5% restant veulent partir de ce pays de merde.

        Le vieux vont peut être couler le bateau pour noyer les souris. Stratégie qui se tient étant donné qu’ils ont le pouvoir et l’argent. Il est très facile pour eux de se délocaliser…au chaud.

        Reste le bateau et les souris. Dommages collatéraux, dirons nous !
        Un nouveau pouvoir sera donc une copie de l’ancien. On prend les mêmes et on recommence.

        L’avantage est qu’après la ruine, il ne reste que l’espoir d’un jour meilleur. De toute façon le peuple n’a plus de force ni d’argent pour l’ouvrir.

        • « Encore que….95% des jeunes rêvent de devenir fonctionnaires. Les 5% restant veulent partir de ce pays de merde. »

          Je ne sais pas d’où vous sortez ces chiffres; ce dont je suis sûr c’est que les jeunes y compris moi même veulent simplement vivre dignement de leur travail, mais à la place héritent d’une situation bien sombre et d’un avenir incertain.

          • Ces chiffres sont « symboliques ». C’est un poil exagéré pour faire comprendre la réalité des choses aux gens qui refusent de voir.

            Pour habiter à la campagne, le seul travail dispo est d’être Maire ou chef d’une assoce.
            Ceux-ci gagnent 50 000 € par an. Sans stress, aux 35 heures, sans objectifs de rentabilité.

            Les industries ont fermées leur portes et délocalisées à l’étranger. Seuls restent quelques planqués du système sortant des grandes écoles. Ces gens travaillent beaucoup, mais ne servent finalement qu’à faire apparence dans ce système.

            Ceux qui font sont ailleurs. Les vrais, ceux qui travaillent beaucoup (pour de vrai) sont dans les avions, ils n’ont pas de vie de famille.

            La conclusion est donc qu’il est préférable d’être à l’étranger pour travailler et/ou de rester en France pour attendre….des jours meilleurs.

            P.s: Les écoles de commerces ne donnent plus grand chose en France. Par contre le coût annuel est bien réel, lui. La seule chose viable est donc pour un jeune, de se barrer de ce pays. Pour ceux qui choisiraient Paris, pourquoi pas, perso, je n’arrive pas trop à comprendre cette vie. Mais, les gouts et les couleurs. Comme on dit. (ça se calcule vite en principe….)

      • Ne mettez pas tout le monde dans le même panier.
        Les responsables sont les politiques qui, par idéologie à gauche, par lâcheté à droite, par électoralisme pour tous, ont laissé le pays vivre au-dessus de ses moyens pendant plus de trois décennies. Les syndicats ont en particulier une énorme responsabilité, eux qui se sont systématiquement opposés à toute réforme au nom des avantages acquis.
        Un certain nombre de retraités sont conscients depuis longtemps que ceci s’est fait au détriment de la génération de leurs enfants, et pour cette raison, ont aidé de façon importante leurs jeunes à s’installer et à démarrer sans la vie. Il faut en être conscient, même si ça ne change rien au constat global.

      • « Vous allez voir comment on va sabrer dans leurs retraites et prestations »
        Ca, on n’en doute pas, mais vous allez voir comment ça ne résoudra rien ! Les vieux auront été bien bêtes de croire qu’ils pouvaient se satisfaire de promesses pour leurs retraites, en payant généreusement celles de leurs vieux à eux. Mais aucun de ces jeunes révoltés que je vois refuser la charge de la dette et des promesses ne remet en cause le système, ils défilent même pour sauver la sécu, la répartition, la redistribution. Eux aussi seront vieux un jour, et il sera alors trop tard pour leurs retraites et prestations à eux.

  • L’INSEE fait une erreur de prospective, et donc de calcul, car la classe d’âge au travail en 2050 sera les 24-70 ans et non les 24-64 ans.

  • La France n’est pas un pays de start-up, mais de start-still, des autoentreprises à 95%, dont le CA ne dépassera jamais la limite fixée par le gouvernement et l’effectif se limitera indéfiniment au créateur. Ne pas le reconnaître, c’est encourager le gouvernement à continuer à brider cette expansion potentielle.

    • On pourrait prendre l’immobilier en exemple. Une personne avec de l’argent pourrait investir pour offrir des logements en location ou à la vente. Ainsi il n’y aurait que des heureux !

      Par cynisme et esprit tordu, l’Etat déclare que l’immobilier ne doit plus rapporter. Lui seul doit contrôler l’offre et la demande.

      Je pourrais investir, je le voudrais. Mais franchement, il faudrait etre con pour le faire.
      Cela est valable dans l’ensemble du secteur privé et des entreprises en particulier.

      Conclusion, nous sommes bien dans un régime communiste d’appauvrissement décidé par l’Etat.
      Que cela soit par cynisme, ideologie, médiocrité, incapacité, débilité, et autres adjectifs, le résultat est époustouflant !

    • Le message envoyé aux auto-entrepreneurs est le prie envoyé depuis des dizaines d’années. Ponctionner outrageusement les riches, passe. Dire aux pauvres « n’essayez même pas de vous enrichir on vous plumera à la base », c’est mortel. C’est comme si on sapait les fondations d’une pyramide ou de la tour Eiffel à la base. Ca, c’est le vrai socialisme, qui ne se nourrit que de pauvreté, idéologiquement, grâce à ses communicants et ses artistes, médias et chanteurs merdiques. Le socialisme « n’aime pas les riches », ni l’enrichissement, c’est un fait. Il le crie et le crache au visage de tous les français : « surtout, restez pauvres ; et si vous êtes encore riches, donnez nous vos billes, on est affamés en haut de l’État, notre ventres ont besoin d’êtres tous ronds et les vôtres tous creux ».

      Reste aux français le plaisir infini de lire « La richesse de nations » le ventre vide pour comprendre qu’ici, c’est fini, et pour de bon. Car on fait tout le contraire de ce qu’il faut faire , en haut. Logique, l’ENA fabrique des crétins à la chaîne. Et d’aller voir ailleurs ce qui s’y passe. La France est devenu un lieu fiscal et carcéral. Sans argent, on ne peut pas partir, on ne peut qu’y crever la bouche ouverte. C’est ça la vraie France profonde. Il n’y a aucune différence sur la forme et le fond entre l’URSS et se satellites et la France d’aujourd’hui, peut-être les meurtres en moins dans a cour de la Loubianka et dans les goulags. Mais au fond, mourir de pauvreté ou par mort violente, le socialisme est toujours le même, vous crevez. C’est leur but avoué, nous faire tous crever ; « tuez les tous, Karl Marx reconnaîtra les siens ». Ils ne supportent pas les gens qui pensent autrement, au fond. Donc qu’ils crèvent ! C’est leur philosophie.

      Mo je garde l’espoir d’un monde meilleur, mais il n’est plus ici. J’ai rêvé longtemps, mais là j’ai arrêté. L’objectif est bien le départ définitif. Si en plus c’est pour se choper 30 années de mafias à la russe après, cela ne sert à rien d’attendre un monde meilleur débarrassé du socialisme en France. Les mafieux s’installent déjà en France, venant de Russie, du Qatar ou d’ailleurs. Tant que vous avez des connards à la Attali qui sont encore invités sur les ondes à sortir tout et son contraire en fonction de la vague à surfer, on ne pourra jamais rien raire ici. Les mafieux se goinfrent sur les décombres de l’État, comme après la chute du Mur de Berlin. Les racailles ne sont pas seulement dans les banlieues, elle sont aussi au sommet de l’État, au sommet de la France.

  • « Le numérique, le «big data», l’énergie propre, les services à la personne, l’économie du partage, les branches récemment ouvertes à la concurrence, autant de secteurs économiques qui recèlent de nombreux entrepreneurs français. »

    Ce qui me gêne profondément, c’est que je ne crois en aucun de ces domaines pour générer une nouvelle activité économique :

    – le numérique et le « big data » ne sont pas « localisé », pourquoi généreraient-ils de l’activité dans un pays ou la rentabilité des investissements est douteuse.
    – l’énergie propre est une substitution d’activité par une autre. Où est le gain ?
    – les services à la personne « occupent » au mieux ceux qui ne trouvent pas de travail ailleurs avec un coût élevé à la charge de la collectivité, mais dont le plus inquiétant est la vitesse à laquelle il croît,
    – l’économie du partage ? C’est quoi cette bouteille de lait ?

  • Oh, je ne m’étais jamais posée la question, dire que la jeune génération est condamné, au contraire c’est stimulant, il faut trouver des alternatives, bon le problème reste la dette, mais comme tout le monde vit actuellement à crédit, y a du boulot. Qd vous parlez de force entreprenante vous parlez de quoi? C’est un peu flou pour moi 😉

  • Certes de plus en plus de jeunes partent pour l’étranger, seulement la France a toujours été jusque là très casanière et ne fait que rattraper un retard pas tout à fait comblé.

    De toute façon, ces jeunes à l’étranger c’est un espoir pour demain.

    • Le véritable espoir serait que ceux qui veulent changer le système ne partent pas, mais le changent effectivement. Comment croire que le système se réformera sans eux et leur donnera envie de revenir ?

      • Les meilleurs quittent malheureusement le navire, car il n’y a plus d’espoir pour que leurs rêves puissent se réaliser ici.

        Pour ceux qui n’ont pas de rêves, la France n’est pas pire qu’ailleurs, pas pire que la Roumanie ou le Burkina Fasso, se disent-il. C’est vrai. Tous ceux qui sont heureux en France se sont goinfrés, ou avant 1990, ou ont été soutenus par l’État, ont vécu à travers l’État, grâce à l’État, grâce aux commandes d’État ou en misant sur l’esprit de gauche et sa foule si sentimentale (si appauvrie en fait, mentalement, spirituellement, économiquement). Ils n’y a de fait aucun hasard à ce que plus des 3/4 de la jeunesse et leurs parents souhaitent le fonctionnariat. C’est un amer constat qu’aurait fait Bernanos – « Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents » – qui prouve bien que personne ne pense pourvoir s’en sortir autrement.

        Quand l’administration et la vie aux crochets de l’État est la seule espérance d’un peuple, c’est que ce peuple est bien au bord de l’abîme.

  • Je fais partie de ces jeunes qui veulent partir à l’étranger après leurs études, je n’ai rien contre la France mais si elle ne peut pas m’offrir d’opportunités je n’ai aucune raison de rester, surtout pas avec ces politiciens minables.
    Pour moi ce sera en route vers les Etats-Unis (dans un Etat economiquement libéral comme le Texas ou la Floride bien sûr:p ).

    • Si vous voyez The equalilzer, envoyez le en France. Il a du boulot ici.
      Dexter Morgan est quant à lui au Canada maintenant, aucune chance que vous le croisiez.

      J’ai des souvenirs des cows girls, des saloons avec la country, la danse des cowboys…et une grosse dame qui n’arrivait plus à finir sa glace énorme dans une sorte de salle immense bondée de monde.
      Et puis cette viande fondante (on se demande des fois…..) qui fait gicler la langue (comment c’est possible ?).
      Même le beurre n’est pas normal la bas. Un truc entre la crème et une huile hydrogénée. Et pourtant vous en voulez plus….

      Cette vision de cette dame, tremblant avec sa cuillère devant cette glace fondante est gravée dans ma tête.
      Pourquoi continuait elle ? Visiblement cela ne lui faisait pas du bien…..

      Bref, culture très différente de la notre.

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